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Les perles du Qi
Gong
A propos des auteurs
Victor Zalojnov est né dans une petite ville de mineurs apparue au
fond de la taïga sibérienne. Il a pratiqué la musique dès l'enfance,
d'abord avec son père, puis successivement à l'école musicale, au
lycée et au conservatoire. Ayant choisi la musique comme profession,
il est devenu à la fois interprète et professeur. Les fréquents voyages
qu'il a dû effectuer pour donner des concerts dans différentes régions
de Sibérie, lui ont permis de rencontrer de nombreuses personnes
intéressantes et talentueuses, parmi lesquelles des chamans, des
guérisseurs, des chercheurs de vérité et de spiritualité. Ayant senti
l'importance de l'art énergétique, éprouvant un attrait pour plonger
dans un monde incroyablement séduisant, où l'homme s'unit avec
toute la vie qui l'entoure, et est capable de sentir et de comprendre le
courant de cette vie à l'intérieur et autour de lui, Victor Zalojnov a
consacré ensuite sa vie à pénétrer les profondeurs des secrets des
processus énergétiques pour les comprendre, et tâcher de partager
leur perfection et leur importance avec tous ceux qui s'y intéressent.
Avec sa femme Marina, avec des amis et des passionnés des
possibilités extra-sensorielles, ils ont travaillé ensemble dans le
Centre de Médecine Traditionnelle de Kemerovo, où leur a été offerte
la possibilité de rechercher et d'étudier diverses méthodes et
techniques de chamanisme, de guérison, de Qi gong et d'arts
martiaux provenant de toute la Sibérie et de l'Extrême-Orient. Ils ont
cherché à réunir les connaissances de la médecine classique avec
celles de la médecine traditionnelle à travers de nombreuses
expériences exécutées dans des conditions cliniques en coopération
1
avec des médecins. Des groupes expérimentaux de Qi gong ont été
créés dans lesquels diverses méthodes chinoises et sibériennes de
travail énergétique ont été testées. Cette activité féconde s'est
prolongée pendant dix ans. Un de ses nombreux résultats a été
l'écriture de ce livre, dans lequel furent décrites pour la première fois,
de façon extrêmement détaillée et simple, plusieurs techniques
secrètes, jalousement gardées auparavant. Les auteurs ont choisi les
principes et les enchaînements d'une des plus intéressantes - de leur
point de vue - écoles du Qi gong taoïste, restée absolument inconnue
dans le monde occidental jusqu'alors. La valeur particulière de toutes
les connaissances présentées consiste aussi en leur plénitude, leur
fini et leur perfection esthétique.
Les sept années suivantes, Marina et Victor ont travaillé à Paris en
suivant la même direction, dirigeant des séminaires, travaillant avec
des groupes de Qi gong, pour continuer à développer l'ancien art
oriental de l'autorégulation et la compréhension des processus qu'il
utilise.
Poursuivant l'étude et les recherches dans ce même domaine des
arts énergétiques, ils ont ensuite quitté Paris pour se rapprocher de la
nature, de la forêt, de l'océan et se concentrer sur les finesses des
perceptions et des sensations. Ils continuent aujourd’hui à partager
avec tous les intéressés les résultats de leur travail créatif au cours de
stages qu'ils dirigent et envisagent d'écrire encore de nombreux livres.
2
Préface
Le livre porté à votre attention, est le fruit de plusieurs années de
pratique des arts martiaux orientaux et d’un intérêt dévorant pour les
divers aspects de l’autorégulation de l’homme.
Et tout particulièrement d’un intérêt pour un puits de la sagesse
chinoise ancienne, pour une des perles les plus rares de la
connaissance de l’Univers parvenue jusqu’à notre époque sous une
forme préservée avec soin. Ce puits, c’est le Qi gong. La maîtrise de
la pratique de l’autorégulation nécessite d’en connaître les bases
théoriques adaptées à la mentalité de l’homme moderne civilisé. Nous
sommes très éloignés de la compréhension du monde des anciens
maîtres du Qi gong qui se consacraient à leur pratique dans un
renoncement de soi, dans un sacrifice qui atteignait le moindre soupir,
le moindre battement de cœur et la moindre pensée.
De nos jours, il y a tellement d’informations différentes qui proposent
des voies d’autoréalisation présentées de manière attrayante, et qui
souvent s’emparent de nous, il existe tant de tentations et de
possibilités qui permettent de les absorber passivement et n’exigent
aucun effort réel, ce torrent d’informations se déversant sur la
conscience de l’homme qui s’y intéresse est tellement grand, qu’il
s’empare avec facilité de sa personnalité, la ballote dans le tourbillon
de l’abondance des découvertes contradictoires, et absorbe le plus
précieux de chaque homme - son indépendance, son “ exceptionnalité
” et sa différence avec tous les autres.
Que Dieu nous aide à éviter un tel sort.
3
Pour l’homme moderne, la principale difficulté est de se détacher de
l’extérieur et de porter son regard dans les profondeurs de son être.
Le monde du corps physique et de ses manifestations est revêtu
d’enveloppes énergétiques qui interagissent avec l’information
provenant du dehors. Dans la plupart des sources, les connaissances
sur la maîtrise du corps énergétique de l’homme sont allégoriques et
intentionnellement peu concrètes ou précises, dispersées au milieu
d’incohérences. Pour l’homme moderne, et son esprit perverti par la
logique, cette dispersion dévalorise l’essence même des
enseignements et les fait ressembler à de la franche bêtise pour
laquelle cela ne vaut pas la peine de gaspiller son temps sur une vie
courte.
Dans notre livre, volontairement privé de toute auréole romantique,
nous avons essayé, dans un langage logique et compréhensible au
lecteur moderne, d’expliquer les principes de base qui s’appliquent à
chaque activité axée sur la régulation des processus internes de
l’organisme. Nous avons utilisé ici des connaissances puisées dans la
littérature originale chinoise sur le Qi gong venues à nous dans la
pratique méditative, et qu’un Maître émergeant de la mémoire des
vies passées nous a remises grain par grain.
J’exprime de tout mon cœur ma gratitude au directeur général Mr.
Sorokin V. N., et aux collaborateurs du Centre “ Médecine
Traditionnelle ” pour cette possibilité qu’ils nous ont offerte d’appliquer
et de vérifier en pratique certaines méthodes;
Aux amis qui ont traduit et mis en page ce livre - Nathalie Le Guay et
Raï Zvinys ;
À une peintre et amie, très créative et très ouverte au développement
énergétique - Marynka Ostriv;
À notre éditeur qui comprend parfaitement nos idées - Thierry Plée;
À nos amis de la Fédération Internationale des Arts Énergétiques
Sibériens ;
4
C’est à vous, et à tous les autres amis qui sont très nombreux, que je
consacre ce livre.
[1]
Citation extraite du Livre des Secrets, dans une traduction de
Swami Shantideva et Martine Witnitzer.
5
PREMIERE PARTIE. LE BOND DU
LEOPARD
La vie est courte,
comme un instant.
Dans cet instant se réaliseront
toutes les ressources de l’organisme.
Dans cet instant, il y a la tristesse
de son caractère irréversible
Et la puissance du bond du léopard.
6
Chapitre 1. L'Orient vu de
l'Occident. Trois principes de
compréhension de l'Univers
7
Les techniques orientales traditionnelles de l’autorégulation
peinent à obtenir une reconnaissance dans les mentalités
occidentales. Seuls des résultats évidents, s’appuyant de manière
objective sur les postulats de la médecine classique occidentale,
peuvent diminuer cette aversion, incompréhension et mauvaise
volonté à comprendre le mécanisme de l’influence des techniques
orientales. Pour l’occidental, celles-ci ne sont pas concrètes, relèvent
davantage de la métaphysique ou du mysticisme, et de plus ne sont
pas très compréhensibles.
Au cours des dernières décennies, on a pu observer un intérêt
toujours plus croissant pour les arts martiaux orientaux, ainsi que pour
la médecine, philosophie et culture orientales. La tradition culturelle
indienne du Yoga est celle qui a été la plus étudiée et la plus
habilement analysée (N. Roerich, E. Roerich, E. Blavatsky, Alice A.
Bailey, Lucien Ferrer, Mesmer et beaucoup d’autres). Ses bases sont
exposées de façon claire et compréhensible. L’attrait qu’exercent les
doctrines philosophiques indiennes en Occident a ouvert la voie vers
8
une approche d’ensemble de la vision orientale, vers la
compréhension de l’unité du monde extérieur et intérieur. Les facettes
principales de ces doctrines tendent à améliorer la santé physique et
psychique et permettent de trouver les voies menant au
perfectionnement de la personnalité dans son intégrité, c’est-à-dire
avec l’ensemble indissoluble de tous ses composants. Le Yoga est
devenu le système de régulation le plus populaire dans le monde
occidental, et plus particulièrement le Hatha- Yoga. Cependant quel
que soit le domaine abordé, les occidentaux ne vont aller, par nature,
qu’à l’essentiel de chaque pratique, sans s’attarder sur les détails
secondaires ou tout simplement sur les éléments “ évidents ”, afin de
la maîtriser dans des délais considérablement plus courts que ceux de
la source initiale.
L’attrait qu’exerce le Rajah-Yoga, avec ses possibilités
surnaturelles, est encore plus grand. Ainsi certains se disent “ Si ça se
trouve, ça va marcher ”, d’autres pensent “ Avec moi, ça va sûrement
marcher ”. Évidemment, il est impossible de réaliser quelque chose
sans maîtriser complètement l’ensemble des étapes et différents
aspects qui composent l’enseignement. Cette approche est source de
désillusions, le pratiquant pouvant par la suite développer une attitude
négative vis-à-vis de l’enseignement au lieu de faire une critique
objective de sa propre méthode d’apprentissage.
La vague des arts martiaux japonais (le Ju-jitsu, le Judo, le Karaté)
a également inondé l’Occident mais seulement dans son aspect
pratique. Ces arts martiaux ont donc aussi subi des modifications. La
philosophie, la culture, les principes fondamentaux de l’éthique,
inhérents aux arts martiaux sont passés à travers les mailles du
pragmatisme européen. De plus, on peut noter un processus inverse,
avec au Japon, un engouement pour les aspects purement sportifs du
Judo ou du Karaté et l’adaptation des arts martiaux aux exigences
sportives du monde moderne, c’est-à-dire occidentalisées, et un
moindre intérêt accordé aux traditions.
On retrouve la même situation avec la vague suivante jaillissant de
Chine. En sortant sur l’arène sportive, le Wu shu se transforme
9
également. Les exigences propres aux compétitions sportives
nivellent les particularités du style de chaque école afin de mettre en
place des critères communs permettant l’arbitrage. Au final se
cristallisent quelques styles plus communs, dépouillés, utiles à la
pratique compétitive, et déjà sont apparus des sportifs qui considèrent
le Wu shu comme des exercices libres de gymnastique sportive. Que
devient l’aspect psycho-physique d’un style particulier, et surtout, la
prise en compte de l’unité de l’Homme avec la Terre et le Cosmos ?
Ils ne sont même pas abordés dans la plupart des cas. Parfois l’esprit
comprend la philosophie de cette corrélation, mais ne trouve pas de
réalisation sur le plan pratique. Seule une infime partie des
pratiquants de Wu shu introduit davantage d’éléments dans son mode
de vie, permettant de sortir l’esprit du Wu shu de la salle de sport et
d’étendre, sur l’ensemble de la vie, un nouveau regard sur le monde
ainsi que la position philosophique qu’apporte chaque style de Wu
shu.
Tout système philosophique développé prévoit la régulation des
processus internes de l’organisme en fonction de l’influence
extérieure. Dans certains systèmes, cela occupe une place
prépondérante (le taoïsme, le zen-bouddhisme), dans les autres une
place plus secondaire, la primauté étant donnée aux principes sociaux
(confucianisme), à l’éthique (enseignement de Spinoza) ou à d’autres
principes. Mais tous les systèmes considèrent que l’harmonie entre
extérieur et intérieur est la condition obligatoire pour atteindre le but.
Et dans le monde occidental, la non-prise en compte de cet aspect,
provoque l’altération de tout système oriental qui y est importé.
À notre avis, le Tao (Dao, Do) est le principe le plus précieux. C’est
celui qui permet à n’importe quel système chinois de régulation de
rester souple et actif dans un monde en perpétuel changement. Dans
la source première du taoïsme, le traité Tao to king, le Tao est défini
en ces termes :
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Mon ouïe est en alerte, et je ne l’entends pas: il s’appelle
l’Inaudible.
Mes mains se tendent et ne rencontrent rien : il s’appelle
l’Impalpable.
Trois aspects indéfinis qui font l’unité.
En haut il n’est pas lumineux, en bas il n’est pas obscur.
Son éternité défie même le temps.
Il n’a pas de nom. Il vient d’un monde où rien de sensible n’existe.
Car la lumière appelle l’obscurité et l’obscurité existe par la
lumière.
Le Tao est une forme sans forme, une image sans image.
Il est l’Indéterminé.
Nul ne connaît son nom. On l’appelle le Tao.
Il échappe à toute définition. Invisible, il est immense.
Immobile, il se propage à l’infini. En fuyant, il revient.
Ainsi, immense est le Tao.
L’homme épouse le rythme de la terre, la terre s’accorde avec le
ciel, le ciel s’harmonise avec le Tao.
Le Tao est la loi, la voie de la nature.
Et la voie demeure, éternelle.
L’immobilité est le mouvement du Tao.
Dans sa faiblesse réside sa puissance.
Le Tao donne vie aux dix mille êtres, et par sa vertu il les nourrit. [1]
11
transformant, se réincarnant, marqué par son karma individuel,
chemine selon la Voie - infinie pour tout homme, puisque son
achèvement n’est possible que dans l’atteinte de la perfection, dans la
formation de l’essence élevée, divine de l’individu. Le Tao to king parle
d’un tel “ Homme - Tao ” :
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Ce n’est pas la lutte qui apporte un apaisement dans l’interaction
entre l’homme et le monde extérieur, mais la compréhension de ses
principes, de son essence. Le calme produit l’harmonie intérieure
quelle que soit la situation. L’harmonie intérieure, à son tour, rend
harmonieux le chemin de vie, harmonise la perception du monde
extérieur. C’est pourquoi les adeptes, les disciples de l’Âyurveda
disent que, dans toute communauté, moins d’un pour cent de
pratiquants suffissent à harmoniser le climat des rapports entre
extérieur et intérieur de l’ensemble de la communauté.
La compréhension profonde de l’essence du principe du Tao est
innée pour l’Oriental, le Tao plane dans l’air, l’entoure dès sa
naissance et tout au long de sa vie, l’aide dans ses relations avec la
nature, les hommes, la société. Il est la clé de la compréhension de
l’essence des arts martiaux et de l’autorégulation. Il faut ajouter à cela
le principe de l’unité, de l’interpénétration et de l’inter-échange de
l’essence Yang et de l’essence Yin, présents dans n’importe quel
phénomène et objet. Sa compréhension et son acceptation peuvent
servir de base de régulation et d’accumulation du
potentiel psycho-énergétique de l’homme. La compréhension que
sans Nuit il n’y a pas de Jour, sans Faiblesse il n’y a pas de Force,
sans Pauvreté il n’y a pas de Richesse, sans Mal il n’y a pas de Bien,
sans Cruauté il n’y a pas de Miséricorde et, en général, que sans
Passif, sans Négatif il n’y a pas d’Actif, de Positif, permet à la
philosophie de considérer n’importe quel problème d’une manière
argumentée et sage.
Les notions de la dialectique, les lois des changements et de
développement sont exposées dans le livre le plus ancien, un
monument de la littérature chinoise, le Yi jing, encore appelé Zhu Yï,
c’est-à-dire le Livre des Changements. Au moyen de signes et
d’images, le Livre des Changements reflète le processus du
mouvement général, le tourbillon éternel présent dans la nature, le
cycle des saisons et des jours. Tout au long des siècles, ce livre a
servi de base à la compréhension de l’interaction entre Ciel et Terre,
qui engendre tous les éléments et forces des mondes extérieur et
intérieur. Autour du texte principal, sont apparus une multitude de
13
commentaires qui ont permis un approfondissement de la
compréhension de l’ancien texte et de l’ensemble de ses contenus,
déchiffrant et aidant à mener la sagesse de la source originale vers
tous ceux qui le désirent. Les huit trigrammes initiaux : ba gua, sont le
symbole de phénomènes naturels (ill. 1.1). Lorsqu’on se retrouve
confronté au côté négatif d’un phénomène (ou situation), une telle
approche permet de régler, d’augmenter et de comprendre ses
ressources propres au lieu de laisser agir, de façon incontrôlée, les
réflexes primaires, ce qui peut entraîner par la suite un déséquilibre
dans le travail des systèmes internes et provoquer l’apparition de
maladies.
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hommes et les animaux, les plantes, le monde animé et inanimé, on
aboutit à la conclusion que le facteur commun est l’échange d’énergie,
l’influence de chaque intégrité énergétique sur les autres. L’ensemble
de l’Univers connu de l’homme est pénétré par toutes sortes de flux
énergétiques, de rayons, de champs, de tourbillons qui, en se
croisant, s’influencent les uns les autres. Et toute cette multitude de
flux s’écoule sur la Terre, en l’influençant et la modifiant. La plupart de
ces flux exercent une influence de longue durée, irritante pour les
organismes vivants. Ceux-ci vont réagir en activant leur système
d’adaptation : le système immunitaire et les réflexes. La science
étudie certains paramètres astronomiques influençant l’état de santé
de l’individu et de la société en général, tels que l’ensemble de
l’activité solaire, le passage des zones actives dans le méridien
solaire central, l’activité cosmique, les influences planétaires et
stellaires, l’influence de la Lune etc. (ill. 1.2).
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La Terre avec chacun de ses atomes, chacune de ses
microstructures énergétiques constitue un système, un système
colossal dans son intégrité (étant aussi très hétéroclite et bigarré), et
qui influence l’homme en tant que particule le constituant. Cette
influence se manifeste dans l’activité de son noyau intérieur, mais
aussi dans les variations du champ thermique et des champs de
pression, dans l’activité des tornades et des tempêtes, dans le
mouvement des plaques tectoniques et dans beaucoup d’autres
influences souvent inattendues. L’homme est entouré par tout ce
cocktail varié d’interactions énergétiques globales, il y réagit
instantanément en modifiant l’état de ses enveloppes énergétiques et
de ses centres énergétiques. De plus, il existe de nombreuses
influences plus spécifiques, plus fines qui maintiennent en
permanence l’échange énergétique de l’homme dans un état fragile et
instable. Il s’agit des conditions de vie, des particularités chimiques de
la zone d’habitat, du milieu social, et du degré de résistance à ces
influences intérieures et extérieures.
À notre avis, le caractère naturel des comportements basés sur
ces trois principes, distingue avantageusement la mentalité de
l’Oriental.
[1]
Les citations sont extraites du Tao to king de Lao Tseu, dans une
traduction de Conradin Von Lauer.
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Chapitre 2. L'énergie vitale du
corps, les centres énergétiques,
l'interaction extérieur - intérieur.
Qu’est ce que la bioénergétique ? D’où vient-elle ? Pourquoi en
parle-t-on autant aujourd’hui? Voici quelques questions qui émergent
constamment dans la plupart des conversations. Et à mesure que
l’objet de la conversation se précise, une multitude de questions
annexes apparaissent. Nous tenterons d’éclaircir la masse
d’informations fragmentaires qui existent sur ce phénomène.
18
les victimes appelaient un bonze expérimenté. Celui-ci enfonçait
un pieu en bambou dans l’empreinte du pas et, s’étant concentré,
inspirait au fugitif l’insurmontable désir de revenir sur le lieu de son
délit.
19
Patteten : “ l’électricité de vie”, Baretti : “ la force nerveuse”, Croux:
“ la force psychique”, Karl von Reichenbach: “ od” ou “ bio-dom” du
sanscrit “ V” qui veut dire “ souffler”, “ Vado” en latin, et “ Vodan” en
ancien germanique et qui exprime l’idée d’une substance omni-
pénétrante. Selon Karl von Reichenbach, “ od” représente le juste
milieu entre le magnétisme, l’électricité et la chaleur.
20
Dans l’atmosphère, il y a deux sortes d’ions, les lourds et les
légers, un équilibre relatif s’établissant entre eux, comme le Yin et le
Yang. L’augmentation de la quantité d’ions négatifs dans l’air
provoque chez l’homme un regain de vigueur, de légèreté; en
revanche, l’augmentation des ions positifs entraîne un état lourd,
oppressant. Le champ électrique entoure et pénètre le corps de
l’homme. Les ions positifs de l’atmosphère descendent sur lui, et les
ions négatifs de la Terre, en montant, entrent dans le corps de
l’homme par le bas. En aspirant, l’homme intègre les ions de la Terre,
en expirant, il intègre ceux de l’atmosphère.
21
Chacun des objets ou des êtres autour de l’homme, possède un
cocon énergétique dont la structure augmente en complexité en
fonction du degré de complexité de la structure interne de l’objet.
L’entrée de l’homme dans la zone d’influence du nuage d’énergie de
l’objet ou de l’être provoque une tension sur les deux enveloppes et,
selon la stabilité des rapports énergétiques internes de chacune
d’elles, l’enveloppe la plus intègre va influencer plus fortement la
moins stable.
22
a) Physique;
b) Éthérique;
c) Astrale;
d) Mentale;
e) Cosmique;
f) Spirituelle;
g) Nirvanique
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s’effectuant dans les cellules de l’ensemble du corps. Les chinois
24
Nous allons maintenant examiner les principaux centres qui
accumulent et retiennent l’énergie sur de longues durées. Les Chinois
appellent les plus puissants d’entre eux dan tian, et les Hindous
chakras (ill. 2.3-4). Dans le corps, il existe trois dan tian: le dan tian du
haut (shang dan tian), le dan tian du milieu (zhong dan tian) et le dan
tian du bas (xia dan tian). Ils correspondent à trois chakras du
Yoga : le Âjnâ-chakra, le Anâhata-chakra et le Svâdhishthâna-chakra.
25
Dans le Yoga, on parle encore de quatre autres chakras, dont deux
ont une fonction distributive: Vishuddha, qui se trouve au niveau du
larynx, c’est-à- dire entre le dan tian du haut et le dan tian du milieu, et
qui équilibre leur interaction, et Manipûra, situé au-dessus du nombril
26
dans la zone du plexus solaire, qui équilibre l’interaction entre le dan
27
Dans certaines sources chinoises de Qi gong, il est fait mention
d’une division supplémentaire du dan tian du bas en trois centres
énergétiques indépendants : un situé à l’arrière (autour de la zone du
point min men), un au centre (sur l’axe du point qi bai situé à l’intérieur
de la cavité abdominale) et un plus bas (situé dans la
zone embrassant le point hui yin). Cela rapproche encore plus les
traditions chinoises et indiennes pour ce qui est de la différenciation
des centres énergétiques.
28
Gouverneur (du mai) est le gouverneur de tous les méridiens yang, “
la mer” de tous les yang ; le Vaisseau Conception (ren mai) est le
gouverneur de tous les méridiens yin, “ la mer” de tous les yin. Le
Vaisseau Yang du Talon (yang qiao mai) - le Vaisseau de la Mobilité
Yang - est la fierté et l’accélérateur de l’énergie yang, le Vaisseau Yin
du Talon (yin qiao mai) - le Vaisseau de la Mobilité Yin - est la fierté et
l’accélérateur de l’énergie yin. Le Vaisseau Ceinture (dai mai) -
entourant - est le dépositaire de l’énergie yang. Le Vaisseau de
Liaison du Yang (yang wei mai) est le dépositaire de l’énergie yang, le
Vaisseau de Liaison du Yin (yin wei mai) est le dépositaire de l’énergie
yin. Le Vaisseau Pénétrant (chong mai) est le régulateur de l’énergie,
“ la mef’ des méridiens principaux.
29
a) ceux capables de rendre et d’absorber activement l’énergie
(lao gong, bai hui, hui yin, yong quan, le bout des doigts et des
orteils),
30
Les points appartenant à la première et deuxième catégories sont
disposés sur la périphérie du corps, notamment sur les mains et les
pieds, comme s’ils étaient éloignés de l’influence directe et irritante
des centres énergétiques et des processus internes actifs d’interaction
complexe des organes. Ceux appartenant au troisième groupe se
trouvent avant tout sur la surface de la tête et du tronc.
Plus de 1000 points ont déjà été découverts sur toute la surface du
corps, celle-ci ressemble à une enveloppe percée de trous, de
laquelle constamment s’échappe en tourbillonnant une substance
gazeuse. La nature a pris soin de mettre en place des soupapes
supplémentaires assurant l’échange ininterrompu de l’énergie entre
milieu intérieur et enveloppes extérieures. En se pliant, toutes les
articulations des bras et des jambes bloquent le courant naturel de
l’énergie éthérée dans le membre, mais à l’endroit du pli d’autres
soupapes yang et yin apparaissent et commencent à travailler, se
retrouvant de fait situées à la fin du courant de l’énergie.
31
système immunitaire. Il est le principal centre d’intérêt des pratiquants
d’arts martiaux, de Qi gong et des systèmes d’autorégulation.
32
Chapitre 3. La voie vers soi.
L'autorégulation,
l'autoentraînement, le Pranayama,
le Qi Gong
Il existe plusieurs types d’autorégulation, chacun agissant sur des
niveaux et avec des moyens différents. Cependant tous, ou presque,
ont pour base la méditation; c’est-à-dire un processus menant le
mental à un état de profonde concentration, éliminant de fortes
manifestations émotionnelles. La méditation a été spécialement
développée dans le Yoga indien, le Yoga bouddhiste, le Yoga taoïste
ainsi que dans la religion orthodoxe dans la pratique de l’hésychasme.
L'état somatique de celui qui médite se caractérise par la
décontraction, la relaxation. Il est très important de décontracter tous
les muscles du corps, les ligaments, et, bien sûr, la langue, qui est le
principal indicateur du calme psychique, doit être décontractée et
reposer dans la bouche à la manière d’un pétale de lotus.
33
La position du corps pendant cette relaxation peut être diverse :
La respiration nettoyante :
1. Inspirer profondément.
2. Retenir la respiration.
35
3. Sans gonfler les joues, par bouffées, avec vigueur, expirer l'air à
travers les lèvres serrées par intervalles d'une seconde.
La respiration “ vitalisante” :
La respiration vocale:
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Le temps de l'inspiration et de l'expiration sont identiques, et le
temps de la rétention est égal à la moitié du temps de chaque stade :
1. Inspirer lentement pendant six battements.
2. Retenir sa respiration pendant trois battements.
3. Expirer lentement par le nez pendant six battements.
4.S'arrêter pendant trois battements.
5. Répéter ceci plusieurs fois, mais sans se fatiguer.
6. Faire la respiration nettoyante.
37
La méditation est une tentative pour plonger dans l'inconscient.
La voie de l'inconscient est obscure et méconnue, elle semble
irrationnelle à la raison et paraît illogique à la logique. C'est pourquoi
si on réfléchit au moyen d’entrer en méditation, on ne réussit jamais à
y pénétrer, puisque la partie consciente de l'esprit ne le permet pas.
La méditation est impossible à travers le mental (la réflexion). C'est
pourquoi plusieurs systèmes utilisent des méthodes énergétiques au
cours desquelles la conscience perd de son influence à mesure que
l’intensité augmente. Les soufis derviches utilisaient la danse comme
technique nécessitant la participation de toute l'essence du danseur,
et où arrive obligatoirement le moment où l'intellect se déconnecte et
la danse devient “ folle” c’est-à-dire inconsciente.
38
dans son vide, se vide jusqu'à l'absence complète d’idées et d’images
(wu xing). Puis la conscience oscille passivement d'une idée à l’autre,
sans s'attarder, sans contrôler et sans analyser ce processus. Les
pensées sont semblables aux grues filant dans le ciel et disparaissant
au loin sans laisser de traces.
39
sensation de liberté, il “ fait des folies” en testant et en balayant les
frontières qui restent. Puis en se calmant, le subconscient se détend à
son tour dans la béatitude, en s'immergeant dans le flux du champ
informationnel, et en se nettoyant, laisse passer celui-ci de plus en
plus facilement.
40
équivalent à un autre, ni par la durée, ni par le niveau des charges
physiques et psychologiques) : le plus simple est le Qi gong
dynamique, vient ensuite le Qi gong statique, le plus complexe étant
le Qi gong mixte. Ils ont en commun des principes de base hérités
d’anciens temps, matérialistes par nature, considérant le Ciel, la Terre
et l'Homme comme un tout. “ Les pertes ont un surplus,
l'enrichissement ne suffit pas, la pauvreté mène un grand train de vie,
le cher est économe, la pratique juste du travail ardent demande la
préservation du principe du non-agir, la préservation de l'aspect de
nouveau-né, la voie élevée de la vertu, c'est pourquoi ici la force vitale
est extraordinairement puissante” (Tao to king).
41
Le Tai ji quan permet d'utiliser largement l'effet thérapeutique qui
apparaît avec une pratique régulière des formes exécutées lentement.
Les mouvements combinent mollesse et calme, rythme égal et fluidité
avec force et élasticité.
42
43
44
Chapitre 4. Pratique de
l'autorégulation. Exercices pour la
décontraction et la coordination
des mouvements
Selon le degré de l’intensité recherchée, il existe des
entraînements pratiques très divers, avec une grande variété
d'exercices possibles. Pendant chaque entraînement, il est nécessaire
d'avoir une approche créative pour exécuter au mieux chaque étape,
l'essence des exercices étant contenue dans chaque petit détail. Il ne
faut pas hésiter à modifier un détail ou à le développer, si vous en
ressentez le besoin.
Nous allons maintenant décrire une série d’exercices permettant
d'améliorer la santé ou la biorégulation, en les présentant tels qu’ils
sont utilisés pendant les cours collectifs de Qi gong. La série que nous
proposons présente les différentes étapes nécessaires afin de
préparer l'organisme à un entraînement énergétique efficace.
Décontraction
Debout, les pieds sont écartés de la largeur des épaules, les yeux
mi-clos, les bras relâchés le long du corps.
a) Porter l'attention sur le point bai hui ‘. Imaginer la
décontraction comme un filet léger qui, tel un liquide, s’écoule d’une
manière agréable et palpable sur le point bai hui, puis sur toute la
surface du corps, pénétrant également dans les tissus internes. En
s’écoulant vers le bas du corps, cette vague, à la fois interne et
externe, enlève horizontalement et plan par plan toutes les tensions
des muscles, des ligaments, des tendons de l’ensemble du corps
jusqu'aux pieds et bouts des orteils.
45
b) Écouter attentivement les sensations au niveau de chaque
groupe des muscles du cou que vous êtes en train de décontracter.
c) Porter l'attention sur les bras qui pendent de chaque côté du
corps. Ressentir leur poids. Décontracter les articulations des bras
jusqu’aux phalanges des doigts, en ressentant à chaque fois le poids
de chaque partie.
d) Centrer la colonne vertébrale telle un axe s'appuyant sur le
bassin, et ressentir le poids de la moitié supérieure du corps. En
décontractant successivement les articulations de la colonne
vertébrale, se concentrer sur le poids des parties du corps disposées
au-dessus.
46
c) Balancer les bras de chaque côté, comme le mouvement
d’une balançoire, en utilisant la force des reins. Augmenter peu à peu
l'amplitude du mouvement jusqu'à effectuer des rotations complètes.
d) Tourner le corps de 540 degrés en croisant les jambes. Vous
pouvez compliquer l’exercice en vous baissant de plus en plus bas,
jusqu’à atteindre la position de la petite chaise[1].
e) Ouvrir les mains en forme de bol, paumes vers le ciel. En
veillant à toujours maintenir leur orientation vers le ciel, lever et
abaisser ces bols en créant des spirales de sens contraire, depuis la
taille jusqu'au sommet de la tête. Les mains et les avant-bras doivent
ressentir la puissante influence de la torsion des articulations.
Une variante de l'exercice précédent: il s’agit de puiser de “l'eau”
avec les bols, et pour cela il faut se pencher vers le sol en avant,
recueillir “ l'eau” avec les paumes comme avec une louche puis avec
des mouvements de spirale lever les bols, remplis “ d'eau” au-dessus
de la tête, avant de les redescendre, toujours avec les spirales, et de
jeter “ l'eau”. On peut s'incliner en courbant la colonne vertébrale, ou
en l'étirant en avant.
Nettoyage de l'organisme
a) Effectuer quelques exercices respiratoires qui permettent de
rejeter, avec les particules “ d'eau”, l'air utilisé, mais aussi de masser
les intestins, en améliorant la digestion et les mouvements
péristaltiques.
b) Activer les points qui déclenchent les processus d'élimination des
scories de l'organisme.
c) Activer les bouts des doigts et des orteils, ce qui non seulement
tonifie les méridiens, mais permet aussi d'amplifier l'échange
énergétique entre intérieur et extérieur, les flux d'énergie étant rejetés
par les bouts des doigts.
d) Agir manuellement sur les reins en les frappant avec le dos des
mains. Effectuer un massage énergétique des intestins, de la vessie
47
et des reins, en faisant avec les mains des mouvements circulaires et
en spirale devant le ventre.
e) Laver le corps avec l'énergie yang qui ruisselle du haut à travers
le point bai hui, en la faisant ressortir par les pointsyong quan et da tui
(leyong quan yang situé sur le dos du pied). Laver le corps avec
l'énergieyin qui remonte à travers les points yong quan, en la faisant
ressortir à travers les paumes, les points lao gong et les bouts des
doigts maintenus écartés les uns des autres.
f) Effectuer la douche énergétique Yang. Les bras relâchés le long
du corps, tourner les paumes vers le ciel et lever les bras de chaque
côté jusqu’au- dessus du crâne, tout en recueillant l’énergie yang sur
chaque bol des mains. Tourner les deux paumes l’une vers l’autre et
unir toute l'énergie recueillie dans un ballon commun. Poser
doucement ce ballon sur la zone si shen cong, en se concentrant sur
les sensations provoquées par ce contact. Faire descendre ce caillot
d'énergie à travers le canal rapide, en accompagnant ce mouvement
par un flux supplémentaire d'énergie provenant du haut. Les mains
suivent le mouvement du ballon, et en descendant les paumes
interagissent avec lui et avec toute l’énergie interne et superficielle du
corps. Faire descendre ce ballon en passant à travers les trois dan
tian, jusqu’au fond du dan tian du bas.
g) Effectuer la douche énergétique Yin. Former les “ poings vides”
avec les mains, c’est-à-dire toucher très légèrement les paumes avec
les extrémités des doigts décontractés, les muscles des mains restant
décontractés. Lever les mains au-dessus de la tête et, en les écartant
de chaque côté, ouvrir les paumes en forme de bols et les orienter
vers le sol. Descendre les paumes vers le sol en recueillant dans les
bols l'énergie de la Terre et en baignant d’énergie tous les tissus des
mains. Tourner les paumes l’une vers l’autre au niveau des aines. Unir
l’énergie des deux bols en un seul ballon d’énergie. Introduire ce
ballon dans le ventre, en remplissant le dan tian du bas. Puis, faire
monter ce ballon d'énergie yin jusqu'à la bouche. Les mains
accompagnent cette montée du ballon, en contribuant à saturer les
tissus du corps avec l'énergie yin.
48
[1]
Pour la position voir chapitre suivant l’illustration 5.42.
49
Chapitre 5. L'Assouplissement du
Dragon
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50
8. La percée du nuage à la recherche de la perle magique
9. L'extraction de l'élixir de l'immortalité
10. Le dragon change de peau (d’aspect)
11. Le dragon s'enroule autour de l'arbre sacré
12. Les dragons s'amusent avec la perle
13. Le dragon avale l'énergie solaire
14. Le dragon se baigne dans les flux célestes
dans une même unité indissoluble, les points lao gong formant
l'axe de cette union. Activer les points he gu, ce sont les yeux du
dragon. Lier la souplesse de la “ tête” et du “ cou” du dragon à
l'activation du dan tian du bas (ill. 5.1).
51
ill.5.1
52
ill. 5.2 et 5.3
53
ill. 5.4
Retourner les mains en les réunissant par le dos et par le revers des
doigts, puis les lever au niveau du dan tian du haut, sans séparer le
dos des mains. En même temps qu'on lève les bras, faire monter une
impulsion du Qi via le canal rapide à travers le dan tian du milieu vers
le dan tian du haut, jusqu'à la zone si shen cong. Redresser le corps
en dépliant les articulations des genoux (ill. 5.5).
54
ill.5.5
55
ill. 5.6
56
ill.5.7
Telles des ailes, ouvrir les bras sur les côtés, en continuant à
maintenir les paumes tournées vers l'extérieur. Redresser le corps, le
tendre vers le haut et légèrement en avant.
57
ill.5.8
58
ill. 5.9
59
ill. 5.10
60
ill. 5.11
61
ill.5.12
62
ill. 5.13
63
ill. 5.14
64
65
ill. 5.15 - 5.16
66
67
ill. 5.17 - 5.18
68
69
ill. 5.19 - 5.20
ill. 5.21
70
regardiez le cadran du haut. Faire ce cercle le plus grand possible (ill.
5.22).
ill. 5.22
ill. 5.23
71
Pendant l'exécution de cet exercice, étirer tout le corps de chaque
côté. Pour chaque mouvement, l'impulsion provient du dan tian du
bas. Dans la phase intermédiaire, lorsqu'on déplace le poids du corps
d’une jambe sur l’autre, il ne faut pas lever le niveau du dan tian du
bas.
ill. 5.24
72
Le corps suit la tête du dragon vers le bas jusqu’à se
recroqueviller près du sol (ill. 5.25). Passer de cette position
regroupée à une extension latérale vers le haut, demande de la force
physique et de la résistance, c'est pourquoi les moments de
décontraction, comme cette position regroupée, sont très importants.
ill. 5.25
73
ill. 5.26
74
ill. 5.27
75
ill. 5.28
ill. 5.29
ill. 5.30
77
ill. 5.31
78
ill.5.32
ill. 5.33
79
ill. 5.34
ILL. 5.35
80
Ill. 5.36
ill. 5.37
81
10. Le dragon change de peau (d’aspect)
Partir de la position du serviteur (pu bu), la tête du dragon est
posée par terre, parallèlement à la jambe étirée et touche le sol avec
les tranchants inférieurs des paumes (ill. 5.37).
ill. 5.38
82
ill. 5.39
ill. 5.40
83
Diriger le regard le long de la ligne parallèle à la jambe étirée.
5.41
84
Dans la position de départ (ill. 5.1), diriger la tête du dragon vers
l'avant puis la replier vers la droite, c’est-à-dire le poignet droit fléchit
au maximum vers l'extérieur, tandis que la main gauche suit
l'inclinaison. Cette position des mains conduit tout le corps à tourner
de 180 degrés autour de l'axe du canal rapide vers la droite dans la
position de la petite chaise, en amenant les bras jusqu'à leur limite sur
la droite .
85
86
5.42
87
requise par la position de l'archer (gun bu) (ill. 5.43 - 44). Déplacer le
poids du corps sur la jambe droite fermement posée par terre.
5.43
88
5.44
Séparer les mains et, telles des ailes, les amener derrière la tête,
en courbant le buste en arrière avec souplesse (ill. 5.45), afin de
prendre de l'élan pour porter un coup.
5.45
En gardant les bols des paumes dirigés vers le haut, ouvrir les
bras sur les côtés en décrivant deux demi-cercles, puis frapper les
tranchants des paumes l'un contre l'autre (ill. 5.46). Pendant ce
89
mouvement, descendre légèrement le centre de gravité, pour donner
une stabilité supplémentaire à la position.
5.46
5.47
90
En continuant le mouvement circulaire, les mains se lèvent au-
dessus de la tête et se lient pour former la tête du dragon, avant de
descendre au niveau de la poitrine, terminant ainsi le mouvement
circulaire commencé après le coup porté avec les tranchants des
paumes.
5.48
91
5.49
92
5.50
93
5.51
94
5.52
Puis prendre appui sur le sol avec le bout des doigts, et ramener la
tête dans une position naturelle (ill. 5.53).
95
5.53
5.54
96
Faire plusieurs “ pompes” avant de poser le corps et les paumes
sur le sol (ill. 5.55).
5.55
5.56
97
5.57
98
5.58
99
5.59
100
14. Le dragon se baigne dans les flux célestes
5.60
101
5.61
102
5.62
Puis faire passer les mains devant les jambes en décrivant un arc
et les pousser en diagonale vers le bas à gauche, en touchant
presque le sol dans la phase finale du mouvement. Puis, d'un pas
transversal vers la droite, c'est- à-dire à l'opposé des bras, déplacer la
jambe gauche, et en touchant le sol avec la jambe et le tranchant
extérieur du pied, allonger la jambe le plus loin possible vers la droite,
pendant que les bras s'étirent à gauche (ill. 5.62 - 5.63). Puis d'une
impulsion, se redresser et revenir à la position de départ, les mains
devant la poitrine.
103
5.63
Dans cet exercice, comme dans les précédents, il faut toujours rester
souple même dans les phases d'extension du corps, et éviter de
serrer, figer les muscles et de faire des efforts superflus avec les
articulations de la colonne vertébrale et des membres.
104
DEUXIÈME PARTIE. LES ANNEAUX
DU SERPENT
Un petit grain de sable porté dans l’eau par un tourbillon orageux.
Peut-il choisir sa voie ?
Les méandres de la vie sont aussi imprévisibles
105
Chapitre 6. Deuxième partie. Le Lotus TAI JI
Chapitre 6. Première partie. La rythmologie. L'escalier des
rythmes.
Chapitre 6. Troisième partie. Wu Xin
Chapitre 7. Interaction avec la triade formée par le Soleil, la
Lune et la Terre
Chapitre 8. Préparation de la conscience
Chapitre 9. Les Cercles Célestes
Chapitre 10. Accumulation d'énergie dans les organes Zang et
Fu
Chapitre 11. Effleurement du Secret
106
Chapitre 6. Deuxième partie. Le
Lotus TAI JI
107
changements. Toutes les sources sérieuses qu'elles soient
religieuses, philosophiques, théosophiques examinent cette
coopération entre la réalité objective et la place de l'homme dans une
suite de corrélations et d'influences analogues.
L'ancienne école taoïste de la Chine du Sud “ZhenPai” (l'oiseau
mythique aux plumes empoisonnées) a amené jusqu'à aujourd'hui un
système original de perfectionnement de l'homme. L'épanouissement
de cette branche de Neijia s'est fait au cours des VIII e et IXe siècle de
notre ère dans le monastère Zhu You Ya (le monastère des Pousses
de Bambou), puis elle a été absorbée par des écoles plus jeunes qui
se développaient, et qui en ont conservé plusieurs idées originales
tant sur les plans théorique que pratique.
Le tableau du Tai ji est un schéma à travers lequel les moines taoïstes
exprimaient leur compréhension des lois de l'Univers, l'universalité de
la structure des divers systèmes du monde environnant, l'importance
et la puissance de l'homme qui aspire à la connaissance des lois du
Tao. Le tableau est assez laconique, mais, à la différence de la plupart
des systèmes analogues, il n'est pas octale, mais deux fois octale.
Cela lui donne la possibilité d’assumer non seulement les fonctions du
système du Livre des Changements (Yi jing), dans leur aspect le plus
évident (parmi lesquelles on peut citer la compréhension de l'évolution
des processus, la possibilité de choisir au moment de prendre une
décision, ou la perception de l'influence du Tao sur la vie de chaque
homme), mais aussi de multiples autres fonctions, dont nous décrirons
certaines plus bas.
Il est composé de deux couches de huit trigrammes, réunies par une
circonférence commune chacune commençant le développement d'un
trigramme communyin ou yang. Cette forme de l'expression de ba
gua, c’est- à-dire de huit trigrammes, provient de la monade qui se
trouve au centre et
qui fait partie intégrante du tableau. Les trigrammes s'installent selon
une progression ou passage du trigramme yin complet kun (la terre)
== jusqu'au trigramme yang complet qian (le ciel) =.
108
Dans un cas, le passage se fait par le demi-cercle supérieur qui
correspond à la partie yang de la monade, et c'est pour cela que ces
trigrammes reflètent huit propriétés de l'énergie yang. Dans l'autre
cas, cette petite chaîne embrasse le demi-cercle inférieur qui touche
la partie yin de la monade en reflétant les propriétés de l'énergie yin.
Le tableau est orienté en fonction des quatre points cardinaux - le
demi- cercle yang embrasse les directions de l'Est vers l'Ouest via le
Sud, c’est-à-dire qu'il correspond à la voie du mouvement du Soleil et
de la transformation de l'énergie yang, et le demi-cercle yin s'installe
de l'Ouest vers l'Est à travers le Nord, c’est-à-dire qu'il représente les
étapes de la transformation de l'énergie yin.
109
Chaque trigramme possède son pétale, si le pétale s'installe à
l'extérieur de la circonférence, c'est un pétale yang ; tandis qu'à
l'intérieur, c'est un pétale yin. C'est la raison pour laquelle le demi-
cercle yang ouvre ses pétales vers l'extérieur, et le demi-cercle yin, à
l'intérieur. Le tableau a reçu le nom de “Lotus Tai ji” en raison de sa
ressemblance avec la fleur.
Chaque trigramme ainsi que les pétales qui lui sont associés possède
un nom. Par exemple, le trigramme complet yin, s'appelle kun (la
terre) == et il possède deux pétales. Un pétale yang, le Yang-kun (la
terre), et un pétale yin, le Yin-ren (l'homme).
110
Pour les autres, afin de faciliter la lecture, nous vous proposons de
vous reporter aux dessins où sont représentées les principales
données (ill. 6.3) ainsi que les qualités de chaque pétale (ill. 6.3b), et
le numéro du méridien principal zheng jing lui correspondant (ill. 6.3c).
Les pétales qui ont le même trigramme (qui est alors soit yang soit
yin), ont des relations apparentées entre eux. Cette relation s'appelle
“mari- femme”. Ils coopèrent l'un avec l'autre au niveau de leurs
qualités, permettant d'assimiler les rythmes extérieurs et intérieurs.
Par exemple, pour le trigramme gen (la montagne) ==, la montagne
yang ou la montagne yin, leurs propriétés - le calme et la fermeté -
aident à “s'accorder” sur les vibrations correspondantes à ces pétales.
111
Comme on le voit sur le tableau, les pétales ont aussi des relations
antagonistes les uns avec les autres quand les propriétés des traits
d'un trigramme changent en leur opposé. Ils sont installés à l'opposé
l'un de l'autre de chaque côté de la circonférence. Cette relation
s'appelle “le jour - la nuit”. Ils s'équilibrent l'un l'autre, en additionnant
les qualités qui leur manquent. Comme par exemple les trigrammes
Yang-gen (la montagne) == et Yin-dui (le lac) =.
113
D'après le tableau, l'homme se compose d'une partie matérielle (yin)
et d'une partie énergétique (yang), deux parties, sur les marches du
développement, qui aspirent au Tao.
Dans sa partie yang, ce sont les manifestations de l'énergie
nécessaires à un fonctionnement physiologique infaillible qui se
perfectionnent. Dans la partie yin, se reflètent les processus de
l'homéostasie qui maintiennent l’entière manifestation énergétique. Le
tableau prévoit la possibilité de travailler sur six niveaux du corps (les
pieds, les genoux, les hanches, le diaphragme, les épaules, la tête)
sur la base des hexagrammes obtenus en fusionnant successivement
chaque trigramme yin avec les différents trigrammes yang (ill. 6.3d).
Et en conséquence, le tableau prévoit aussi de travailler avec six
niveaux d'énergie sur la base des hexagrammes produits en
fusionnant successivement chaque trigramme yang avec les
trigrammes yin : le Qi véritable (zhen qi), le Qi originel (yuan qi), le Qi
sexuel (jing qi), le Qi principal (gen qi), le Qi nourricier (ying qi), le Qi
protecteur (wei qi).
114
Des méthodes semblables sont largement utilisées dans tous les
styles internes du Wu shu, en particulier, dans le Ba gua, le Tai ji
quan, le Nei jia, le Zhen pai, le Lun feng quan. Excepté son rôle
d'information, le tableau Tai ji prend en considération la possibilité
d'une pénétration concrète - énergétique - profonde dans l'essence de
la corrélation de l'homme avec l'Univers, avec pour base l'assimilation
de la diversité des rythmes extérieurs et des spectres énergétiques.
Pour ce travail, il est nécessaire d'avoir un tableau tracé sur le sol ou
la terre de façon durable, et orienté en fonction des quatre points
cardinaux. Ses dimensions sont les suivantes : le rayon du cercle = 54
cun[1]; la longueur d'un pétale = 36 cun ; la largeur d'un pétale yin = 16
cun ; la largeur d'un
pétale yang = 18 cun ; le rayon de la monade = 10,8 cun. Le Lotus
d'un groupe se mesurera de la même façon, mais sera soumis
seulement aux proportions des parties.
115
116
On peut considérer le tableau comme un cercle magique qu'on doit
remplir avec une charge énergétique, et ensuite connecter au flux
énergétique assurant le fonctionnement du tableau, un flux qui est
adapté au spectre énergétique de la personne qui travaille avec lui.
Ensuite, après avoir préalablement activé ses ressources internes, on
peut pénétrer à l'intérieur de ses frontières, et en utilisant la spécificité
de ses parties, influencer son propre corps, son énergie intérieure
avec l'information et les vibrations des flux extérieurs.
En pratique, ce travail commence au début du mois lunaire par un
régime végétarien de neuf jours assorti d'une chasteté obligatoire.
Au cours de cette phase, il faut constamment activer la zone si shen
cong le canal rapide, et le dan tian du bas. La rotation des Petits
Cercles Célestes Yang et Yin va permettre d'atteindre une certaine
réceptivité et légèreté et permettre de mobiliser des ressources
énergétiques intérieures. Se concentrer de manière constante sur le
monde interne, tout en écartant de manière irréfutable les
rejaillissements sociaux extérieurs (et tout particulièrement ceux qui
sont “ orageux ”) permettra de nettoyer le spectre énergétique. Le
dernier soir se laver soigneusement et prendre un bain de vapeur.
117
À la fin du neuvième jour, la ration alimentaire ne comportera plus que
des liquides, comme du jus, des tisanes d'herbes, de l'eau, du thé, ou
du bouillon.
La phase suivante de la préparation dure six jours, pendant lesquels
le travail ne se fera que le matin et le soir, après avoir activé tout le
corps intérieur et extérieur. L'essence de cette étape va consister à
saturer/remplir avec son énergie le tableau Tai ji, tout en maintenant la
différenciation de ses parties.
Le premier matin est consacré au travail avec les pétales yin.
À partir du pétale Yin-gen (la montagne), s'asseoir en tailleur à
l'extérieur du cercle face au pétale et au trigramme correspondant.
Par l'intermédiaire du bout des doigts, les deux bras sont en contact
avec les côtés extérieurs du losange qui contient le trigramme. Après
avoir activé le canal rapide, la zone sishen cong, le dan tian du bas,
aspirer l'énergie du Cosmos dans le dan tian du bas et de là pousser
le Qi vers les mains. Diriger le Qi qui ruisselle du bout des doigts vers
le losange et le pétale gen (la montagne), en remplissant leur espace.
Fermer les mains.
Puis, passer au pétale suivant Yin-kan (l'eau), et activer, en plus des
zones énumérées ci-dessus, les zones du foie et de la rate au-
dessous du diaphragme. Maintenant l'énergie du Cosmos entre dans
le dan tian du bas et l'active. Pousser l’activation du centre
énergétique du foie vers la main droite, et celle du centre énergétique
de la rate vers la main gauche jusqu'au bout des doigts. Ayant posé le
bout des doigts sur les côtés extérieurs du losange, remplir le losange
et le pétale avec ce Qi. Fermer les mains et s'écarter.
118
Passer au pétale Yin-xun (le vent). Après avoir activé la membrane
périnéale et le point huiyin, commencer à aspirer l'énergie yin de la
Terre, la mélanger à l’énergie jing et à l’énergie du dan tian du bas_,
puis l'amener vers la zone du cœur. Après avoir activé le dan tian du
milieu dans la zone du point dan zhong et dans la zone du cœur,
diriger ce flux vers les mains. S'asseoir devant le pétale et toucher
avec le bout des doigts le losange du trigramme, en permettant à
l'énergie de remplir la zone du pétale. Fermer les mains, et s'écarter
de la zone chargée.
Se déplacer vers le pétale Yin-zhen (le tonnerre). Activer la zone si
shen cong et le canal rapide. Diriger le flux de l'énergie du Cosmos
qui passe à travers le dan tian du haut, jusqu'au point dan zhong puis,
en le divisant en deux, l'amener vers les bras puis vers les bouts des
doigts. Lier les doigts avec les côtés extérieurs du losange, remplir la
zone du pétale avec de l'énergie et s'écarter.
Se déplacer vers le losange Yin-li (le feu). Activer la membrane
périnéale et le point hui yin. En remplissant la zone du diaphragme
119
avec de l'énergie yin active, permettre à l'énergie de se répandre à
travers les bras et les bouts des doigts. Remplir le pétale et serrer les
poings.
Se déplacer vers le losange Yin-dui (le lac). Après avoir activé la
membrane périnéale et accumulé l'énergieyin de la Terre, amener
cette énergie jusqu'au point tian tu à travers le ren mai et, en la
divisant en deux flux, l'envoyer vers les mains jusqu'au bout des
doigts. Remplir la zone du pétale avec cette énergie et s'écarter. Ainsi
s’achève la cérémonie du matin.
120
Le deuxième matin est consacré à “ la culture des épis à partir des
graines semées ”. L'illustration 6.6 montre des zones du corps qui
sont considérées, par l'école Zhen, comme analogues au plan
énergétique yang et yin : elles se renforcent mutuellement et
réagissent sur le potentiel opposé d'énergie yang ou yin.
En somme, on peut présenter ces zones sous la forme d’un
hexagramme, comprenant deux trigrammes identiques. Par exemple :
B
C
D
D1
C1
B1
121
Maintenant, il faut accomplir la cérémonie de l'équilibre physique et
énergétique, au moyen de l'interaction des antagonistes, c’est-à-dire
des pétales et des trigrammes, réunis deux à deux par une ligne qui
passe par le centre de la monade. On peut remarquer pour chacune
des paires que la quantité de traits yang et yin s'équilibre et noter leur
symétrie.
Comme le premier matin, le travail commence par le pétale Yin-gen
(la montagne) ==. En activant les mêmes zones que le premier matin,
s'asseoir au même endroit et dans la même direction. Seulement
maintenant les bouts des doigts ne descendent pas sur les côtés
extérieurs du losange, mais les paumes des mains sont tournées vers
le pétale. Prendre contact avec l'énergie du pétale et continuer à le
remplir avec l'énergie du Cosmos qui passe à travers le dan tian du
bas. Après cela, conformément à l'hexagramme obtenu (avec le
trigramme dui (le lac) ==), en bas c’est uniquement la zone D1
comprenant la feuille du diaphragme, qui travaille. Au-dessus, on
active les zones C et D, incluant par conséquent la bouche avec les
points ambulance et la zone frontière supérieure du thorax avec la
membrane des clavicules et le point tian tu. L'énergie du Cosmos
envahit ces niveaux par le canal rapide.
Ce travail donne la sensation que le corps se divise en deux moitiés,
l'une liée au pétale Yin-gen (la montagne), et la deuxième qui se
déplace à travers le centre du cercle vers le pétale Yang-dui (le lac),
en créant une arche. Tâcher de fixer, de maintenir la sensation de
cette arche créée par le corps énergétique au-dessus du tableau Tai ji.
Fermer les mains, et s'écarter de cette passerelle qu'on laisse au-
dessus du cercle.
Se déplacer vers le pétale suivant Yin-kan (l'eau) et répéter le même
travail que le premier matin. Puis conformément à l'hexagramme
(formé avec le trigramme li ==), activer les zones B, D, et C1. La zone
B régit le niveau des yeux et des tempes avec les points jing ming, yin
tan, et tai yang. La zone C1, qui s'appuie sur l'activité du foie et de la
rate, active les points zhong wan, da bao, qi men. De nouveau créer
122
une arche vers le pétale Yang-li (lefeu) et la fixer. S'écarter de ce
faisceau d'énergie de la même manière que précédemment.
Le pétale suivant Yin-xun (le vent) reçoit de l'énergie yin, mais pour
l'arche, de l'énergieyang est nécessaire. De sorte que dans ce cas, il
faut accumuler et réunir l'énergie d'en bas et d'en haut.
Conformément à l'hexagramme obtenu (avec le trigramme == zhen, le
tonnerre), en bas ce sont les zones du diaphragme avec le point dan
zhong, et celles du foie et de la rate qui sont actives, et en haut, c'est
la zone des clavicules avec le point tian tu qui est active. Une tension
énergétique apparaît dans le thorax, et elle se répand par l'arche vers
le pétale antagoniste.
Le pétale suivant (zhen - le tonnerre) s'unit avec l'activation des zones
B1, B, C pour former un hexagramme dans le lit de l'énergie yang.
Puis le pétale Yin- li (le feu) couplé avec le pétale Yang-kan (l'eau)
forme l'hexagramme Ü et, par conséquent, provoque l'activation de
l'énergie yang dans la zone C, et de l'énergie yin dans la zone C1.
La dernière action se fait avec les pétales Yin-dui (le lac) et Yang-gen
(la montagne) qui forment l'hexagramme y avec l'activation des zones
B1, C1, B.
À la fin de cette étape, il ne faut pas rester dans une proximité directe
avec le tableau Tai ji, mais immédiatement, après s'être coupé de
l'énergie du cercle, lui tourner le dos et s'éloigner, en concentrant son
attention sur son rythme respiratoire.
124
toute la monade et atteint le pétale opposé. À ce moment, l'énergie du
demi-cercle yin et des pétales se met en mouvement. Se concentrer
sur les points de contacts du demi-cercle avec le Cercle Céleste en
rotation et sur la circulation de l'énergie et son passage à travers tous
les chaînons de cette chaîne yin. Analyser l'information entrant dans
la zone de rotation de l'immense roue d'énergie venant de chaque
pétale, en sentant tous les fils des liens de ce pétale avec les autres.
Au terme de l'analyse, entrer lentement dans les limites du cercle, en
vous dirigeant au centre de la monade à travers le Cercle
énergétique. S'arrêter au centre et, ayant élargi au maximum la
capacité de perception de l'information, plonger dans l'espace très
chargé de cette structure énergo- informationnelle. Fusionner avec lui
et ressentir cette dissolution, en devenant une particule de ce flux.
Donner l'ordre au corps physique de s'éloigner du domaine du tableau
en sauvegardant toute l'énergie participant au mouvement du flux.
Fermer toutes les zones à la surface du corps, et après s'être coupé
de l'énergie extérieure, s'écarter tout en pivotant vite sur soi-même
dans le sens des aiguilles d'une montre, comme une toupie: “sortir en
tournant” du cercle vers le côté des pétales yang et au-delà de leurs
limites. Et ce n’est qu’à ce moment-là qu'on peut arrêter la rotation du
corps, calmer tous les rythmes de l'organisme et s'éloigner.
Le troisième soir est consacré à l'immersion dans la structure
énergétique créée, à la décontraction et à l'adaptation de l'énergie
intérieure à l'influence sur une longue durée de cet espace de tension
du demi-cercle du tableau.
Se disposer à la perception sensible de n'importe quel signal ou
vibration. Décontracter tout le corps et, après avoir fait une douche
énergétique, nettoyer le corps à l'intérieur et à l'extérieur. Puis, en
entrant dans l'anneau à travers la zone du trigramme Yin-ren
(l'homme), passer au centre de la monade et s'asseoir face à l'Est.
S'étant “accordé” sur les pulsations du cœur, prendre les influences
extérieures en gardant la décontraction le temps de 108 battements.
Puis tourner le corps à gauche de 180 degrés et pendant 108
battements du cœur absorber les sensations de l'extérieur, le visage
125
tourné à l'Ouest. Après cela, tourner tout le corps à droite de 90
degrés et, en étant assis face au Nord, écouter encore 108 pulsations
du cœur. Puis lentement, tranquillement, se lever et en reculant, sortir
du cercle par le côté Sud.
La suite de la cérémonie, les trois jours suivants, est liée à la partie
yang du tableau Tai ji.
Le quatrième matin est consacré au travail avec les pétales yang.
Après avoir activé la zone si shen cong, le dan tian du haut, les zones
de la tête et du cou jusqu'aux clavicules, se concentrer sur le flux du
Cosmos baignant la surface et les zones intérieures de la tête. Activer
les points bai hui, tai yang, yin tang, feng fu, ren zhong, cheng jiang,
tian tu, da zhui. Entrer dans le cercle seulement avec la jambe gauche
entre les pétales Yang-qian (le ciel) et Yang-dui (le lac), se mettre face
au Sud et, s'asseoir sur les genoux et talons de manière à ce que la
ligne du cercle passe entre les genoux. Le genou gauche touche le
côté du losange du trigramme = dui (le lac) à l'intérieur du cercle, et le
droit est à l'extérieur du cercle.
Former la tête du dragon, diriger les extrémités des doigts vers le
point de contact du losange avec le pétale, et en suivant son contour,
commencer l'activation en envoyant l'énergie du dan tian du haut vers
les mains. Chaque spire d'activation au niveau du contour du pétale
s'installe un peu plus haut que la précédente et à la fin on obtient une
spirale qui a grandi d'environ 1,5 fois la taille d'un homme. Fermer les
mains et s'écarter.
Se lever, et en suivant la zone intérieure du cercle aller vers le
losange Yang- gen (la montagne). Toujours dans le cercle, s'asseoir
sur les genoux et les talons, face au pétale gen (la montagne),
touchant avec les genoux les côtés intérieurs du losange contenant le
trigramme. En continuant à maintenir dans votre conscience la
distribution énergétique en forme de spirale, se concentrer sur la
sensation de l'interaction avec le flux du Cosmos et, pousser l'énergie
vers le haut à partir de la zone si shen cong en créant une spirale
mélangeant votre énergie avec l'énergie cosmique, et envoyer ses
126
spires le plus haut possible. Fixer la corrélation de cette spirale avec
le pétale gen (la montagne) et s'écarter.
Aller vers le losange Yang-li (lefeu) et s'asseoir de même manière que
pour le losange Yang-dui (le lac), le gauche genou touchant le côté
intérieur du losange, et le genou droit à l'extérieur. En concentrant le
regard sur le point de contact du losange et du pétale, activer le
courant de l'énergie qui sort de vos yeux et, l'ayant enroulé en spirale,
remplir un volume de 1,5 fois la taille d'un homme, après l'avoir lié à la
zone du pétale.
Aller ensuite au losange Yang-kan (l'eau) ==, s'asseoir sur les talons
face au pétale, les genoux touchant les côtes intérieures du
trigramme. Fermer les yeux, se concentrer sur les orbites et sur la
zone si shen cong. Absorber l'énergie du Sud-Est dans la zone des
yeux, puis la faire passer jusqu'au canal rapide et la faire sortir par le
haut en spirales à travers la zone si shen cong, et fixer sa corrélation
avec le pétale kan (l'eau).
Aller s'asseoir sur les genoux et talons entre les trigrammes Yang-li
(lefeu) et Yang-zhen (le tonnerre), face au losange de ce dernier.
Activer le canal rapide dans sa partie haute jusqu'au thorax, les points
tian tu et da zhui. Activer entre eux un axe énergétique, de manière à
pouvoir rejeter l'impulsion. S'accorder sur la pulsation du cœur comme
sur une onde énergétique qui atteint l'axe entre les points da zhui et
tian tu. À chaque expulsion de l'énergie du cœur, faire sortir du point
tian tu un caillot d'énergie qui longe le contour/pourtour du pétale.
Porter l'attention sur la rotation de l'énergie sur ce contour, avec un
accroissement constant de sa capacité à tourner à mesure que les
impulsions suivantes apportent un supplément d'énergie.
Passer à l'intérieur du cercle vers le losange Yang-xun (le vent) et
s'asseoir face au pétale, en touchant avec les genoux les côtés
intérieurs du losange. Les mains sont posées sur les genoux, les
paumes vers le haut. Se concentrer sur le courant de l'énergie du
Cosmos qui passe à travers le canal rapide jusqu'au niveau des
pavillons des oreilles, qui s'écoule des pavillons des oreilles vers
l'extérieur, et descend sur les surfaces latérales du cou, des épaules
127
et des bras jusqu'aux paumes. Recueillir dans les bols des paumes,
les caillots de l'énergie et les faire tourbillonner comme des trombes,
sur la main droite dans le sens des aiguilles d'une montre, et sur la
gauche - dans le sens inverse. En les étirant en hauteur, lier leur
spécificité au pétale. Quand la hauteur a atteint ses valeurs limites, se
pencher en avant et poser les deux bols des paumes sur la zone du
pétale Yang-xun (le vent), en lui rendant cette énergie. Fermer les
mains, en s'écartant du flux, se redresser et sortir du cercle entre les
trigrammes Yang-kun (la terre) == et Yang-gen (la montagne).
Le quatrième soir est consacré la cérémonie de la réunion de tous
les pétales yang activés dans le demi-cercle yang du tableau Tai ji.
Activer la zone si shen cong, le canal rapide, le dan tian du bas,
accumuler l'énergie de la Lune, et faire tourner le Cercle Céleste Yang
autour du corps. Tout le corps se remplit avec l'énergie de la Lune et
du Cosmos. Entrer dans le cercle entre les pétales Yang-qian (le ciel)
et Yang-dui (le lac), s'asseoir sur la partieyang de la monade vers les
pétalesyang, c’est-à-dire face au Sud. Les bras décontractés sont
posés sur les genoux. Après s'être concentré sur les sensations de la
partie frontale du corps, analyser les sensations des courants
énergétiques envoyés par chaque pétale yang. En sentant la force et
l'activité de l'énergie, élargir les limites de l'influence de votre
enveloppe jusqu'aux trigrammes. Lier ensemble dans les sensations
tous les pétales actifs yang, sentir leur spécificité, leur volume, leur
activité. Fusionner avec eux à travers le cocon d'énergie du corps et
retenir cet état pendant 108 battements du cœur. Donner l'ordre de
sauvegarder l'unité des pétales yang et leur individualité. Se séparer
d'une partie de sa propre énergie et la laisser sur place pour
consolider ensemble les pétales. Puis se lever et, en maintenant la
séparation du cocon, sortir du cercle entre les trigrammes Yang-gen
(la montagne) et Yang-kun (la terre).
128
Activer les zones du corps correspondant aux trigrammes yang etyin,
tous les centres énergétiques du corps, le canal rapide, la zone si
shen cong et la membrane périnéale. Puis accomplir neuf fois la
douche énergétique.
Entrer dans le cercle entre les pétales Yang-qian (le ciel) et Yang-dui
(le lac), et s'asseoir au centre de la monade face à l'Est. Ouvrir les
récepteurs de vos sensations et, après avoir écarté la conscience,
rester assis tranquillement, en accomplissant neuf fois la respiration
rythmique 7:4:6:3 (chaque chiffre désignant la quantité de pulsations
du cœur à écouter lors des différentes phases de la respiration:
inspiration, pause, expiration, pause). Puis se lever et, en entrant
dans le pétale Yang-dui (le lac), s'asseoir sur les talons, face au
centre de la monade. Conformément à la tâche d'unité avec le
trigramme, activer les zones C et D, diriger cette activation à travers le
canal rapide vers le haut, vers le flux du Cosmos et l'envoyer sous la
forme d'une arche, vers le pétale Yin-gen (la montagne) et son
énergie. Fusionner cette arche avec l'arche yin qui a la même
trajectoire.
Une fois ce travail terminé, se lever et revenir dans la monade en
suivant le rayon. Puis en empruntant le rayon suivant entrer dans le
pétale Yang-li (le feu). S'asseoir sur les talons face au centre de la
monade. Activer les zones B et D et par le canal rapide, envoyer ce
rayon en forme d'arche à travers la monade dans la zone du pétale
antagoniste, sentir le fusionnement de l'énergie et la réunion avec
l'arche yin.
Puis, après s'être levé, revenir à la monade en suivant le rayon et en
empruntant le rayon suivant passer au pétale Yang-zhen (le tonnerre).
S'asseoir, activer la zone D et envoyer le rayon de l'énergie au pétale
antagoniste, fusionner avec son énergie et avec l'arche yin.
Passer, à travers le centre de la monade, au pétale suivant Yang-xun
(le vent), s'asseoir, activer les zones B et C, envoyer le rayon et
procéder aux autres étapes du travail.
129
Agir de la même façon dans le pétale Yang-kan (l'eau), puis dans le
pétale Yang-gen (la montagne). Étant revenu au centre de la monade,
de nouveau s'asseoir et accomplir neuf fois la respiration rythmique
7:4:6:3.
Puis se lever et sortir du cercle entre les pétales Yang-gen (la
montagne) et Yang-kun (la terre). Après cela accomplir huit fois la
douche énergétique yin.
Le cinquième soir est consacré la cérémonie de la connexion des
pétales de soutien yang.
Activer la zone si shen cong, le canal rapide, accumuler l'énergie yang
du haut dans le dan tian du bas. Puis faire tourner le Cercle Céleste
Yang pour que tout le corps se remplisse d'énergie yang. Faire sortir
le flux de l'énergie à travers les doigts, et former un ballon entre les
paumes dirigées l'une vers l'autre, au niveau de la poitrine.
Entrer dans le pétale Yang-qian (le ciel) face à l'Est. En se
concentrant sur le ballon d'énergie, le presser en joignant les paumes
en tête du dragon, et à travers les bouts des doigts diriger le rayon de
l'énergie vers le losange du trigramme qian (le ciel). Puis envoyer le
flux de l'énergie sur la ligne du demi- cercle yang, en unissant ainsi
tous les pétales et leurs trigrammes avec le premier d'entre eux.
Concentrer l'attention sur la consolidation de l'individualité de chaque
pétale, analyser et donner l'ordre de conserver ces corrélations.
Fermer les mains, en s'écartant de l'énergie du demi-cercle.
Le sixième matin ou la création de l'axe de réunion yang, du tableau
Tai ji.
Activer la zone si shen cong, le canal rapide, accumuler l'énergie du
Cosmos dans tous les dan tian. Faire tourner le Cercle Céleste Yang
et saturer tout le corps avec l'énergie yang. Entrer dans la zone du
pétale Yang-qian (le ciel) et, après s'être concentré sur la rotation du
Cercle Céleste, pousser ses frontières vers l'Est en remplissant le
pétale Yin-qian (le ciel) et la monade, et en réunissant ce Cercle
Céleste avec le dôme des arches passant par le centre.
130
Puis le Cercle Céleste remplit le pétale ren (l'homme) et atteint le
pétale Yang- kun (la terre). En remplissant ce pétale, tout le demi-
cercle yang se met en mouvement, il est réuni à la base de l'axe qui
relie les pétales qian (le ciel) et kun (la terre) et qui sépare le cercle en
deux moitiés.
Entrer dans le centre de la monade, en continuant à faire tourner
l'immense Cercle, et, ayant équilibré le demi-cercle de devant et le
demi- cercle de derrière en fonction de leur activité, sentir la fusion du
Cercle avec le tableau, la fusion des anneaux yang et yin, la fusion de
l'information des pétales Yang-kun (la terre) et Yin-kun (la terre), ainsi
que des pétales Yin-qian (le ciel) et Yang-qian (le ciel). Donner l'ordre
de conserver l'activité de tous les flux, comme des poteaux, des
arches, des murs retenant cette construction monumentale dans un
état stable. Puis, après s'être penché en avant, attraper les chevilles
avec les mains, et par quelques roulades en avant, sortir au-delà du
cercle.
Le sixième soir est consacré à l'assimilation de l'influence du tableau
créé sur les structures énergétiques intérieures de l'organisme, sur la
sphère psychique et mentale de l’homme.
Se détendre pour se retrouver dans un état tranquille et pacifié, et
entrer dans le pétale ren (l'homme) à travers le losange kun (la terre),
puis passer au centre de la monade, et, face à l'Est, s'asseoir en
tailleur ou dans la position du lotus. S'accorder sur les pulsations du
cœur, et prendre l'information extérieure pendant 108 battements.
Puis se tourner à gauche de 180 degrés et absorber les sensations,
assis face à l'Ouest pendant 108 autres battements. Ensuite tourner à
droite de 90 degrés et absorber les sensations, assis face au Nord,
puis tourner de 180 degrés à gauche et accomplir la même cérémonie
face au Sud. Pour finir, se lever et sortir du cercle par le même
chemin.
Avec ceci, l'étape qui a consisté à remplir intégralement le tableau
d'une charge énergétique s'est achevée. Maintenant le tableau est
devenu vivant. À présent, il est important de le rendre indépendant de
l'énergie de l'homme (de la personne qui travaille), de le connecter
131
aux flux des objets extérieurs et au champ énergo-informationnel de la
Terre.
Le jour suivant - jour de pleine lune - est un jour qui nous offre cette
possibilité. Ce jour-là, il est interdit de manger, on peut boire
seulement de l'eau “neigeuse” ou de la glace fondue, chauffée à la
température ambiante. Avant le début de la cérémonie, consacrer
toute la journée à accumuler de l'énergie dans tous les centres
énergétiques du corps, dans chaque canal, organe, cellule.
À l'heure de la pleine lune, activer les extrémités des doigts et des
orteils, les points d'urgence, le canal rapide, la zone si shen cong, le
point hui yin et tous les dan tian.
Accomplir neuf cycles de la respiration rythmique 7:4:6:3, trois fois la
douche énergétique Yang et quatre fois la douche énergétique Yin. Le
portail ou entrée dans le tableau vivant Tai ji pour l'homme imparfait,
tel que chacun de nous doit se considérer, est le pétale ren (l'homme).
Il faut donc entrer, en marchant du côté des pétales yin, dans le
losange du trigramme kun (la terre) == et passer dans le pétale ren
(l'homme), puis se diriger vers la monade en suivant le rayon. Entrer
dans le tableau, s'asseoir au centre de la monade face à l'Est en
position du tailleur. Unir son énergie avec l'énergie de la Lune : se
sentir réuni avec l'énergie du tableau et sentir chaque pétale comme
étant un de ses organes et les lier aux flux de l'énergie de la Lune.
Trouver et préciser dans votre attention, l'axe central reliant les
pétales du trigramme kun (la terre) à ceux du trigramme qian (le ciel).
Il consolide le tableau et sert de support à des variantes complexes de
travail énergétique.
132
Maintenant se présente justement l'occasion de s'appuyer sur l'axe
central pour donner au tableau l'aspect spatial d'une sphère
énergétique, d'un ballon. Sous cette forme, il devient une protection
idéale de tous les côtés, d'en haut et d'en bas. Pour cela, il faut faire
tourner le tableau sur un plan horizontal autour de l'axe central jusqu'à
atteindre la fréquence maximale, c'est alors qu'il acquiert l'aspect d'un
ballon. À l'extérieur, les pétales yang jouent le rôle d'armatures qui
sont posées sur une surface comme six anneaux, et à l'intérieur, les
pétales yin jouent le même rôle. Pour comprendre ce phénomène, on
peut découper le tableau dans un carton et le faire tourner sur un axe
jusqu'à ce qu'il prenne un aspect sphérique (ill. 6.7 et 6.8).
133
À l'intérieur de cette sphère d'énergie rayonnante qui tourne, se
concentrer sur les pulsations du cœur et remplir l'intérieur de ce ballon
pendant 108 battements. Puis “s'accorder” sur l'interaction entre la
Lune et la sphère qui tourne comme sur un rouet; enrouler le flux de
l'énergie inspirée jusqu'à obtenir la sensation que la Lune a concentré
une grande partie du potentiel énergétique sur la sphère et que vous
vous trouvez au centre du ballon de la Lune. Après cela, arrêter
progressivement la rotation de la sphère, en rétablissant l'aspect initial
du tableau. À présent que le tableau s'est lavé dans les rayons de la
pleine Lune, il est lié au champ d'information énergétique de la Terre
et est prêt à être utilisé avec toutes ses capacités.
Sortir du tableau et faire neuf fois la douche énergétique Yang et six
fois la Yin. À présent pendant les jours suivants, il faudra centrer
l'attention constamment sur le travail avec le tableau, une attention
semblable à celle qui naît lors de la rencontre avec un interlocuteur
peu connu, mais très intéressant, dont chaque mot a une grande
importance et un sens profond. Et l'on pourra s'occuper de l'activité
pratique pour renforcer le corps avec l'aide du Lotus Tai ji.
Tableau 6.1 Le tableau ci-dessous précise les possibilités du travail
pour l'amélioration de la santé avec les différents organes et systèmes
du corps grâce au Lotus Tai ji.
134
Le tableau 6.2
135
136
[1]
Les trigrammes de soutien sont les trigrammes kun (la terre) et qian
(le ciel), quant aux pétales de soutien il s’agit des pétales de ces
trigrammes.
[1]
Pour plus de précisions concernant les Cercles Célestes, se
reporter au chapitre 9.
[1]
Le cun, mesure utilisée ici, correspond à la largueur du pouce de la
personne (ndt.)
137
Chapitre 6. Première partie. La
rythmologie. L'escalier des
rythmes.
L'Escalier des rythmes c’est la pulsation du Tao dans l'essence
manifestée, c'est le processus de transformation de la personnalité
qui cherche à atteindre la perfection, celui qui permet d'arrêter la
ronde des entrées et des sorties dans le monde matériel.
Cette évolution se résume par le fait qu'étant une particule du Tao, la
personnalité descend dans l'univers du monde matériel pour se
transformer et pour rapporter au Tao la possibilité de se remplir pour
atteindre la plénitude.
Au moment favorable pour réaliser la tâche posée, un ovule féminin
fécondé par un commencement masculin est choisi, et est désigné
comme l'enveloppe charnelle potentielle. Sur le graphique de
l'Escalier, ce moment est figuré au niveau du coin supérieur droit (9) la
fusion avec l'Absolu, et le moment qui succède au choix (8), la
descente d'une marche, c’est le détachement d’avec le Tao uni en
Esprit manifesté (ting shen). C'est le premier mois de la grossesse :
une corrélation apparaît entre l'Esprit de la personnalité et l'embryon à
travers les vibrations énergétiques les plus subtiles. Pour l'Esprit, il
s'agit seulement d'une possibilité potentielle, car il peut maintenir en
même temps des liens avec plusieurs embryons les plus prometteurs
en termes de prédispositions karmiques.
Une différenciation des possibilités des chemins de vie des corps
choisis par l'Absolu se produit, son choix se portant ensuite sur celui
qui correspond le mieux à la tâche de la rénovation. Sur le graphique
de l'Escalier, cette étape est figurée par la descente vers la marche
suivante (7) l'Illumination (huan zhan). C'est le deuxième mois de la
grossesse : la corrélation passe des vibrations les plus subtiles vers
les plus manifestées. Une détermination progressive des liaisons a
lieu et les possibilités les moins prometteuses sont écartées. L’Esprit
138
retire les liens qu'il a avec les embryons les moins prometteurs, avec
ceux qui ne répondent pas complètement à ses besoins dans le choix
du Chemin.
L’étape suivante de la coopération (entre l’Esprit et le corps), c'est une
coordination, des changements partiels, une sorte d'homogénéisation
de la prédétermination de la vie de l'homme et des objectifs de la
personnalité. Sur l'Escalier, c'est la descente vers la marche suivante,
(6) concrétisant le futur individu dans sa manifestation spirituelle, avec
le degré de la pénétration spirituelle dans le matériel - la Supra
conscience (xiao yi shi). La préparation concrète de l'introduction dans
l'embryon a lieu pendant le troisième mois de la formation du fœtus ;
les paramètres des possibilités du corps physique donné se
rapprochent au plus près de la composition des vibrations assurant la
corrélation avec les corps subtils de la personnalité. C'est
probablement l'étape la plus importante, puisque le degré de la
réalisation des corrélations aidera à l'exécution de la supra tâche.
C'est maintenant que la personnalité entre dans l'embryon pour
devenir l'Âme (lin hun) du futur homme, elle crée une corrélation avec
les ressources non manifestées du fœtus grandissant, prépare une
sorte de “ système de racines ” de tout “l’Arbre ” de la personnalité. À
ce stade, l'embryon dont le cœur commence à battre, devient dans
une certaine mesure autonome par rapport au corps de sa mère. Ses
processus internes peuvent maintenant fonctionner souvent
séparément de ceux de la mère, provoquant dans l’organisme de
celle-ci des sensations (pyrosis, faiblesse, nausée, vertige, absence
ou au contraire présence constante de l'appétit, destruction
des corrélations habituelles au sein des fonctions de son organisme
etc.). Le quatrième mois du développement de l'embryon voit
s'effectuer la vérification du fonctionnement des corrélations des
différents niveaux des corps subtils avec le système en train de se
concrétiser dans le fœtus.
139
140
Libre au lecteur de continuer à faire cette analyse par ses propres
moyens, sur la base de l'Escalier des rythmes, jusqu'au moment de la
naissance. Nous dirons seulement que, selon l’Escalier des rythmes,
la différence entre l'enfant prématuré et l’enfant né à terme devient
claire : l'interruption du processus de renforcement “ du système des
racines ” à un niveau quelconque provoque une charge
supplémentaire sur ce niveau donné. Par exemple, dans certains cas,
- à sept mois, la naissance laisse une empreinte d'excitabilité
psychique, de faiblesse, une dominante (la partie psychique dominant
les autres) ; - à huit mois, l'enfant survit rarement car la plupart des
problèmes sont liés à sa physiologie avec une impossibilité à
s'adapter au rude passage de la vie “in utero ” à une existence
séparée. Au cours du neuvième mois, l'enfant peut apparaître à
n’importe quel moment, cela ne dépend que de ses particularités
individuelles, de ses liens avec l’organisme de la mère.
Le petit est maintenant venu au monde, son premier cri a retenti, tous
les systèmes de son fonctionnement énergétique autonome, ont
commencé à travailler. Cela correspond au point de rencontre des
trois lignes des coordonnées de l'Escalier. À côté du sceau imposé au
moment de la conception par la somme des flux de l'Univers, sur la
structure de la carcasse énergétique de son corps, c'est maintenant la
trace du premier contact du petit corps de l'enfant avec une autre
configuration de flux énergétiques cosmiques et terrestres qui
s'imprime. Cela ressemble à l'impact d'une vague sur la coque d'un
bateau - il est attendu, mais sa force n'est pas prévisible, il rejette le
bateau sur le côté, en l'écartant un peu du cours prévu, et apporte
ainsi un élément de hasard dans la vie du bébé, le premier, mais non
le dernier.
À présent, la vie à venir sur la Terre sera dominée par l'aspiration de
la personnalité à s'enrichir grâce à des acquisitions énergétiques
réalisées en montant les différentes marches de l'Escalier. Admettons
qu'au cours d'une vie, l'homme ait monté cinq marches. Il meurt, et
naît de nouveau. Trois marches. Il meurt, et naît de nouveau. De
nouveau trois marches etc. À chaque fois la personnalité se battra
141
pour pouvoir, enrichie, remonter l'ensemble des neuf marches de
l'Escalier, et cela peut durer éternellement...
L'homme fait songer à un poisson dans le courant d'un ruisseau filant
impétueusement à travers les montagnes. Dans les processus où
l'homme agit, tout est fait de manière à réduire la force de résistance
que peut engendrer une rencontre : une forme aérodynamique, des
écailles qui ne gonflent pas et qui sont recouvertes d'une mucosité
diminuant la friction. Il reste presque immobile dans l'eau qui court,
écumante et précipitée ; il sommeille modulant la position de son
corps grâce aux mouvements paresseux de sa queue et de ses
nageoires. Tout est tranquille pour lui, il n’a besoin de fournir aucun
effort pour se maintenir sur la place qu'on lui a aménagée, et il ne
soupçonne même pas la force qui l'entoure, ni la possibilité de
changements imprévisibles. Seulement parfois avec un léger
étonnement, il remarquera soudain un bloc de pierre se détacher et
dégringoler, ou un tronc d'arbre dont l'eau a dénudé les racines, être
emporté par le courant vers des rochers où il se brisera en copeaux.
Puis de nouveau, comme d'habitude, il mangera, sommeillera,
mangera de nouveau... Tout ce qui l'entoure est tellement habituel que
les corrections s'effectuent automatiquement. Si quelque chose
d'extraordinaire apparaît dans son petit monde, il préfère ne pas
réfléchir aux causes ou aux conséquences de cette situation, mais
prétendre à l'inconnaissable et à l'inutilité de la connaissance, parce
que la connaissance est source de tracasseries, elle oblige à chercher
une solution, elle apporte des soucis.
Supposons que l'homme ait décidé de connaître le monde qui
l'environne. Par quoi commence-t-il? D'abord il essaye de se tourner
de côté, vers le courant, et va tenter d'estimer l'influence directe de la
force du courant, puis il va essayer de trouver d'autres courants en
terme de force, de couleur, d'odeur, ou de qualités. Puis il va regarder
autour de lui et tâcher de voir autrement, sous un autre angle visuel,
l’ensemble du monde qui l'entoure.
142
Monter la première marche de l'Escalier de la Rythmologie
correspond à l’entrée dans le monde et à la connaissance initiale de
ce monde.
Le corps humain naît de la fusion de deux commencements opposés,
masculin et féminin, et se cache provisoirement dans un endroit retiré,
sûr, où il a la possibilité de s'adapter à la période la plus complexe, au
cours de laquelle son corps d'embryon va changer rapidement.
Les influences extérieures, quelles qu'elles soient, arrivent jusqu'à lui
indirectement à travers les enveloppes protectrices du corps matériel.
Petit à petit, dans le processus de formation de l'aspect humain, peu
commode pour naviguer avec fluidité, l'intensité de la perception du
monde extérieur augmente avec les impulsions qui parviennent à
travers les filtres de l'énergie de la mère, de son corps physique et du
liquide entourant l'embryon.
Les rythmes intérieurs se soumettent aux rythmes de la mère qui vit
sa vie et qui est influencée par les rythmes du monde extérieur, par
celui de ses émotions et de ses pensées. L'information et les
événements la forcent à réagir par rapport à eux d'une manière
précise, et cela en fonction de son tempérament, de son intelligence
et de son humeur. C'est pourquoi l'embryon est obligé de s'adapter,
de neutraliser la plus grande partie de ces influences extérieures, et
d'élaborer un mécanisme de résistance.
Mais voilà le petit venu au monde : est-ce que les rythmes extérieurs,
les rythmes de l'Univers sont maintenant perçus dans leur aspect
originel, brut? Non, puisque c’est déjà formé que l'organisme est entré
dans le monde, et qu'il sait génétiquement neutraliser la pression de
l'atmosphère, l'influence dure des rythmes de l'Univers, les bactéries,
les virus, les conditions climatiques, les changements de saison. Il est
prêt pour la bataille, et possède une capacité de résistance à toute
intervention extérieure. Son corps physique est très élastique, avec
une énergo- conductibilité parfaite. Sa seule tâche pour les années à
venir c'est de survivre. Donc pas de ces sottises sentimentales
comme l'amour, la miséricorde, la bonté, la maîtrise de soi, la
patience, la modestie, tout ça ce n'est pas pour lui. L'égoïsme,
143
l'égoïsme et encore une fois l'égoïsme, voici la devise du bébé, plus
exactement de la personnalité se trouvant dans le corps du bébé.
L'égoïsme, c'est le profit maximum pour soi, c'est la volonté
d'accélérer par tous les moyens la fin de cet état d'impuissance du
corps physique, de s'assurer de la perte possible des tuteurs grâce à
sa force personnelle, à son savoir-faire qu’il utilise afin de s'orienter
dans le monde matériel. “À moi! Je veux! Donne!” constitue le
principal dictionnaire du petit, par ses gestes comme par ses mots !
C’est l'exploitation impitoyable de la mère, des proches, des gens qui
l'entourent. Pendant cette période, l'homme n'a d'estime que pour le
confort, et il hiérarchise son entourage de son point de vue de
consommateur. Les résonances dans sa personnalité sont
provoquées par les êtres les plus proches en termes de structure
énergétique, de rythmes, car cela lui procure un sentiment de
protection. Et cela lui permet d’emprunter de l'énergie pour la
construction accélérée de sa carcasse énergétique personnelle. Cette
période se prolonge jusqu'à son passage vers la corrélation verbale.
Avec le développement de la parole, le petit s'écarte de plus en plus
d'une régulation énergétique intuitive et la remplace par des vibrations
sonores, sorte de mantras. Parallèlement, il adopte la position
verticale et maintenant insère dans le travail pour son indépendance
et son individualisation, des zones du corps spécialement prévues à
cet effet. Désormais, pour prêter attention à son aïeul - le Cosmos, - il
lui faut lever le visage vers le haut, et la position verticale rend cela
incommode.
L'homme debout. Presque toutes les structures du corps de l'homme
qui ont une forme de coupole, sont dirigées vers le bas, et elles
captent facilement et seulement les vibrations de la Terre. Elles
résonnent en réponse à ces impulsions en focalisant ces vibrations
sur les organes qui ont besoin de cette stimulation.
144
L'homme allongé. Trois bols, tels des radars naturels, couvrent à
eux trois l’ensemble du corps. Il s'agit de la boîte crânienne, de la
partie dorsale de la colonne vertébrale et du “ sacrum ” [1] qui sont
ouverts aux vibrations du Cosmos, et étendent ces oscillations aux
zones stratégiques de l'activité vitale du corps.
D’un autre côté, le monde environnant continuellement éclatant,
pulse devant nos yeux avec ses couleurs et ses sons. Cette
information submerge la conscience d’un flux trouble, peu limpide, et
déforme comme un radar la structure du cerveau qui capte avec ses
tissus les flux du Cosmos et perçoit l'information de l'Univers. Cette
submersion ou inondation est un pas très important de l'homme dans
le socium, qu’il est ensuite - s'il cherche des contacts avec l'Univers -
obligé de neutraliser par diverses techniques méditatives, permettant
de restaurer la propreté de la structure du cerveau, l'ayant libéré de
toute alluvion. Cela ne signifie pas que nous appelions à ne pas
enseigner à nos enfants la connaissance du monde environnant. Ils
sont venus pour vivre leur vie de la manière la plus riche qui soit, le
plus pleinement possible, et puiser ainsi les propriétés et qualités
nécessaires. Mais il faut au moins connaître un peu le mécanisme des
liaisons de l'homme avec les structures énergétiques qui l'entourent.
145
Comme le montre l'Escalier de la Rythmologie, les rythmes qui
influencent l'homme sont ceux du Soleil, de la Lune, de la Terre et de
leurs composants : les vibrations émises par le jour et la nuit, les
vibrations émises par le socium, les vibrations physiologiques de son
corps. Leur qualité principale est la clarté, la simplicité. Les réflexes
inconditionnels et une grande partie des réflexes conditionnels sont
basés sur ces rythmes influents. Ainsi se termine la période
carbonique de la croissance du corps qui passe à un niveau
qualitativement nouveau.
La montée de la deuxième marche de l'Escalier se fait vers l'âge
de cinq ans, quand une partie des orientations élargissant l'horizon de
l'enfant change. Les garçons et les filles commencent à jouer “au
papa et à la maman”, imitant les préoccupations familiales des
adultes, c'est l'assimilation des vibrations du nouvel aspectyin-yang.
On est passé de la perception énergétique large de la période
précédente à un rétrécissement de l'attention sur des objets précis, où
émerge un besoin non seulement de prendre, mais aussi de rendre
une certaine quantité d'énergie, ce qui enrichit son spectre
énergétique avec de nouvelles qualités. À cette période, l'homme s'est
écarté assez fortement des rythmes universels et entre dans la
structure des liaisons familiales, des relations apparentées. Il utilise
les modulations des rythmes des vibrations plus moelleuses,
porteuses de variantes sentimentales, les nuances enrichissant,
développant, et créant une tension au niveau psychique de la
personnalité. C'est la différenciation, la parcellisation des liaisons
publiques en liaisons plus menues, familiales, amicales,
sentimentales. Les vibrations des planètes du système solaire
correspondent à ces rythmes. Ce n’est pas sans raison que la
chiromancie attribue certaines qualités précises à chacune des
planètes. Ces qualités se développent dans la période allant de cinq à
dix - onze ans et deviennent partie intégrante du spectre de l'homme.
En fonction de l'année, du mois, du jour, de l'heure de sa naissance,
les planètes influencent différemment la formation des qualités
intérieures psychiques : les planètes les plus actives apposent les
lignes plus profondes, fortes et actives du caractère. L'accumulation
146
des liaisons physiologiques intérieures, la croissance des organes,
celle des glandes endocrines sont en cours. À cette période, l'homme
est déjà dans un rapport stable aux maladies, il développe une
immunité contre la plupart d'entre elles. À ce propos, les maladies
sont aussi une révision active et rapide, une transformation des
liaisons intérieures- extérieures provoquant de nouvelles qualités de
corrélations. Cette transformation affine la perception de l'entourage
vibratoire, et sera suivie d'une régulation ultérieure de l'expérience
énergétique assimilée.
De la naissance jusqu'à la fin de cette période, les garçons sont
plus faibles et vulnérables face aux influences extérieures, ils se
développent plus lentement, sont plus infantiles que les filles qui
possèdent des caractéristiques astrologiques analogues. La période
fluorique de la croissance du corps s'achève.
Vers l'âge de 11-14 ans, l'organisme subit une nouvelle
transformation.
La montée de la troisième marche est un passage qualitatif sur
l'Escalier de la Rythmologie - ou l'explosion des systèmes intérieurs
de la personnalité humaine. C'est la puberté, le basculement du travail
du système endocrinien d'une configuration vers une autre, en
d'autres termes, on passe de la domination du thymus à celle des
glandes sexuelles et des glandes surrénales. Le désir de plaire,
l'analyse chicaneuse de son apparence, c'est le passage de l'état
enfantin à celui de la jeunesse. L'homme découvre le lyrisme de
l'amour dans la poésie, dans la prose, il aspire à réaliser ses idéaux
qui sont en train de se former. La conscience travaille activement et
synchronise les orientations intérieures avec leurs manifestations
dans la vie sociale. Il se crée un micromonde de rêves réalisables, de
fantaisies qui deviennent plus réelles pour la conscience individuelle
que la réalité. Sur l’esquisse de la structure humaine qui capte les
vibrations, se réalisent et dominent maintenant les ondes des rythmes
des Constellations du Zodiaque, qui dans leur combinaison précise
individuelle offrent un point de vue conditionné par la date et le lieu de
naissance, les particularités génétiques et, certes, la qualité de la
147
transformation de l'organisme au cours des périodes antérieures de
sa vie. L'attention pendant cette période est retenue longtemps par
des questions dominantes comme “qui suis-je ? pourquoi suis-je né
dans cette famille et pas une autre ? qu’est-ce qui plaît ou ne plaît pas
en moi et autour de moi?” c’est-à-dire des questions relatives à la
compréhension de soi. C'est à ce moment-là que la disposition innée
pour la transe méditative se manifeste (particulièrement chez les
filles), stimulant la décontraction de la conscience, et donc son
développement, puisque le développement de n'importe quel système
biologique n'est possible que dans les phases de décontraction
profonde et de tension constamment orientée vers un but choisi. C'est
la première période phosphorique qui jette les bases du
perfectionnement ultérieur de la personnalité de l'homme.
Si cette période ne se déroule pas dans sa plénitude, ou est
déformée par quelques écarts ou est tout simplement impossible en
vertu des restrictions de la personnalité donnée, cela s'incarnera par
la suite dans la rationalité de la réflexion, dans un dogmatisme qui se
manifestera dans la sphère du monde matériel.
Les trois premières marches de l'assimilation du monde
environnant et du développement du monde intérieur deviennent la
base du développement ultérieur dans un cas, ou, dans un autre cas,
la somme des connaissances et des possibilités pour
l'approfondissement ultérieur des propriétés. On peut dire que c'est la
frontière qui sépare les physiciens des poètes, les “ logiques ” des
intuitifs, les classiques des romantiques.
La coopération des qualités de ces trois structures de la
personnalité est propre à chaque individu, le degré de fusion des
particularités et des lois communes dans chaque cas particulier
demande un laps de temps non établi. On peut comparer ce stade au
processus de fermentation du jus de raisin avant son passage à un
état qualitativement nouveau : du vin dans un cas, du cognac dans un
autre, ou une boisson gazeuse dans un troisième. La formation du
cocon d'une larve va faire apparaître tel ou tel type de fourmi :
l'ouvrière, l'éclaireuse, l'éducatrice ou la reine dotée d'ailes pour voler
148
vers l'inconnu. De la même façon, de 18 à 22 ans environ, les
inclinations du futur chemin de la personnalité commencent à se
manifester.
Si tous les hommes montent les trois premières marches de
l'Escalier, seuls quelques-uns gravissent les marches suivantes, ce
sont ceux qui ont un stock de réserves suffisantes en énergie pour
réaliser leurs capacités, les qualités de leur caractère ne leur
permettant pas de se calmer sur le plan maîtrisé de la connaissance
du monde. Ce sont des gens capables de repousser d'eux-mêmes la
charge séduisante des intérêts séculiers ou capables de ne pas
permettre à ces tentations de bloquer la vision de la perspective de
leur développement. Il est plus facile, plus simple, plus agréable,
ayant senti un support sous ses pieds, acquit une indépendance
suffisante, ressenti la joie d'une capacité créatrice, de se passionner
pour l'élargissement de la connaissance du monde matériel. Il est
beaucoup plus difficile de lever les yeux à nouveau vers le haut, en
s’écartant de ce qui nous entoure, et de diriger ses pensées vers
l'affinement de ses capacités de perception de l'information venant
d’un lieu hors de notre monde.
Le cycle complet de la transformation de la personnalité dans la
première spire de la spirale s'est achevé avec les trois premières
marches de la formation. L'étape suivante impose maintenant des
exigences semblables à celles de la première étape. Mais si l'homme
a dû passer ce 1er cycle contraint et forcé, bien que les possibilités de
variation aient été maintenues, il a maintenant une liberté complète de
choix, et en plus de cela, poursuivre la montée va devenir de plus en
plus difficile. À proprement parler, le temps dépensé pour assimiler
telle ou telle autre qualité de rythmes personnels est tout à fait
différent selon chaque cas.
Voici les conclusions qui découlent de tout ceci :
1. Par le biais de vibrations correctement choisies, il est possible
d'influencer la formation de la personnalité.
2. On peut enrichir le travail de la personnalité au cours d'une
étape de son développement avec des qualités supplémentaires des
149
vibrations, en poussant ses intérêts dans les domaines de l’art, de la
création, des connaissances, en lui donnant des exemples concrets.
Il est possible de découvrir (comprendre) la prédestination de la
personnalité pour telle ou telle sphère d'activité et de l'aider à se
manifester sous la meilleure forme possible.
[1]
les vertèbres du sacrum et les os iliaques, ou “ ailes du sacrum ”
(ndt.)
150
Chapitre 6. Troisième partie. Wu
Xin
L'homme à l'écoute de son état et désirant trouver une explication aux
processus qui se déroulent à l'intérieur de lui-même, a déjà découvert
dans un passé éloigné que son corps commence à se sentir plus actif
ou au contraire, plus passif en fonction de la direction cardinale vers
laquelle il est orienté; son humeur change soudain ; une soif d'activité
se déclenche ou une apathie le submerge. Dans toutes les écoles de
Qi gong, on utilise cette particularité des flux énergétiques des points
cardinaux, la variété de leurs vibrations et l'influence de leurs
vibrations sur le corps de l'homme quand il prend la position
adéquate, ou quand il combine les changements dynamiques d'une
position vers l'autre (ill. 6.9). Les cinq directions principales, c’est-à-
dire le Nord, le Sud, l'Ouest, l'Est et le Milieu, s'unissent au système
wu xing des cinq éléments (Eau, Feu, Métal, Bois, et Terre) [1] et
deviennent une des manifestations de ce système.
Les qualités des manifestations des courants énergétiques de
chacune des directions sont diverses car ces courants sont influencés
par le champ magnétique qui coule tout autour de la Terre du Nord au
Sud ; par la rotation de vingt-quatre heures de la Terre autour du
Soleil qui modifie l'angle d'attaque des rayons solaires sur la Terre, et
par l'attraction de la Lune. La maîtrise de la perception de ces flux
grandit à mesure que l'on travaille avec eux, tout comme le besoin de
l'organisme pour l'un d’entre eux. Dans la théorie du Qi gong, on peut
trouver une explication assez détaillée des diverses propriétés et
manifestations de la matière, ainsi que des émotions, dans leur
rapport avec les éléments, ainsi que leur interdépendance mutuelle.
151
ill. 6.9
152
ill. 6.10
153
dans les processus d'échange de l'organisme, pour restaurer les
différents tissus du corps.
On peut parler aussi de l'influence des divers courants
énergétiques sur le tempérament de l'homme. L'école Zhen Pai
classifiait en deux groupes les types du système nerveux de l'homme,
selon la coïncidence de l'activation de la “ salle ” (zone) dominante
avec la zone située sous et en avant de l'hypophyse ou avec la zone
située au-dessus et en arrière de l'épiphyse. En d'autres termes, le
premier type était appelé la joie supérieure et le deuxième type la
lumière spirituelle. La primauté de l’activation d’une de ces
deux glandes sur l’autre déterminait le tempérament, le caractère et
les actes de l'individu.
154
155
Le premier type regroupe les individus à dominante Yin chez
lesquels prédomine la partie hypothalamo-hypophysaire du système
endocrinien. Cette activité des glandes oblige le corps à accumuler de
l'énergie le soir et la nuit, en provoquant en même temps l'activation
de l'organisme. Ce sont les “ chouettes ” qui préfèrent agir avec un but
précis, et qui se distinguent par la constance des buts fixés et par une
obstination afin de les atteindre. Ils préfèrent la fraîcheur à la chaleur,
la pénombre à la lumière. Le premier type regroupe des gens qui
puisent l'énergie essentiellement dans les produits matériels.
Le deuxième type correspond aux individus à dominante Yang
chez lesquels prédomine l'axe épiphyse - thymus. Il pousse
l'organisme à accumuler de l'énergie le matin et pendant la journée,
en provoquant l'activation de l'organisme. Ce sont les “ alouettes ” qui
fonctionnent impétueusement, et aspirent à en faire le plus possible
pendant l'inspiration, phase qui peut être suivie par une longue
période de baisse d'activité/inspiration. Les gens du deuxième type
dépendent de l'énergie des flux du Cosmos, de leurs combinaisons et
de leurs pulsations.
Les types de caractère à l'état pur sont très rares. On trouve en
général une combinaison de traits psychiques dans diverses
proportions. En modulant l'activité des glandes du système
endocrinien, il est possible d'influencer son propre caractère ou le
caractère d'une autre personne. On peut dire que c'est un des buts de
l'autorégulation. En cas de nécessité d'un effort constant et dirigé, ou
d'un besoin de plus de stabilité, il faut travailler davantage avec
l'énergie yin et avec la première partie du système endocrinien. S'il
faut plus de fantaisie créatrice, plus d'insouciance, il faut alors se
concentrer sur l’énergie yang et sur la deuxième partie du système
endocrinien.
Cette influence de l'énergie sur l'homme a une multitude de
nuances qui dépendent du processus concret du travail du système
endocrinien de chaque organisme, en rapport avec l’abondance ou
l'insuffisance de la production d'hormones par chaque glande yang ou
156
yin du système endocrinien. La prédominance de quelque hormone
influence tout de suite les autres glandes, en les obligeant à une
activité ou à une passivité en retour. Le chaînon central qui régit la
proportion des parties yin et yang du système endocrinien est
respectivement la zone hypothalamo-hypophysaire et la zone de
l'épiphyse. Elles dominent leur partie du système endocrinien qui se
trouve dans un équilibre instable, qui vibre constamment. Une telle “
neutralité armée ” se maintient aussi dans les autres chaînons de la
chaîne.
158
décisives. Si la nature de l’homme est trop excitable, exaltée, si son
système nerveux est trop vulnérable, alors il peut, en limitant
l’influence de la lumière sur son cerveau, ses yeux, calmer les
processus internes.
L'insuffisance de lumière naturelle chez l'homme civilisé qui passe
une grande partie de sa vie dans les bureaux, provoque un déficit de
sérotonine dans l'organisme, et le dépérissement accéléré des
fonctions de la partie yang de son système endocrinien. En
conséquence, les glandes yin deviennent hyperactives rendant
l'homme irritable, indolent, se fatiguant vite, apathique, mou. Les
processus d'échange sont déséquilibrés, un dépôt du calcium se
produit tout particulièrement dans l'aorte et les reins.
Le rapport quantitatif entre la noradrénaline (l'hormone de la glande
surrénale) et la sérotonine influence la fonction de l'hypothalamus qui
agit sur la partie antérieure de l'hypophyse, qui, à son tour, secrète
une hormone de croissance, stimule la synthèse de l'albumine dans
les cellules et règle les fonctions de la thyroïde. Une quantité
insuffisante de sérotonine déséquilibre la corrélation informationnelle
et déforme l'équilibre initial des fonctions de l'organisme. Toute la
chaîne de dépendance les unes des autres des glandes du système
endocrinien se rompt, et de nouvelles corrélations se forment
influençant pernicieusement l'état de l'organisme.
L'activité énergétique liée à l'influence des flux des points cardinaux
peut corriger, renforcer les processus nécessaires à l'organisme, les
processus de n'importe quel système intérieur, développer de
nouvelles corrélations, conduisant vers la santé et vers un bon état
général. Certes, il faut bien connaître le mécanisme des corrélations
des systèmes intérieurs de l'organisme entre eux, et la façon dont
leurs chaînons sont influencés par les courants énergétiques
extérieurs.
Une telle revue en détail n'est pas le but de notre livre, nous voulons
simplement évoquer l'existence d'une telle possibilité, et nous
espérons dans l'avenir partager avec nos lecteurs cette analyse
détaillée, augmentée de recommandations pratiques. Dans ce livre
159
que nous présentons à votre attention, tous les tao (enchaînements)
prennent en compte les possibilités de réguler l'homéostasie à un
niveau spontané, inconscient, conscient, ou analytique. La qualité la
plus précieuse de ces anciennes Perles du Qi gong réside dans le fait
que quelle que soit la manière d’exécuter les enchaînements, si l’on
observe les quelques recommandations qui aident à pénétrer leur
essence, il n'y aura jamais d'action négative sur l'organisme, il est
impossible d'empêcher le rétablissement, le rajeunissement du corps
dans son ensemble et de ses systèmes intérieurs en particulier. Nous
recommandons encore une fois de vous reporter au tableau des
manifestations des éléments et d'analyser leurs corrélations.
[1]
les membranes des cellules peuvent réagir à l’influence extérieure
ou l’ignorer ; elles peuvent accélérer ou ralentir les processus à
l’intérieur des cellules ; et jouent un rôle dans la division des cellules.
[2]
Le système des cinq élements est appelé aussi “Théorie des cinq
mouvements”
160
Chapitre 7. Interaction avec la
triade formée par le Soleil, la Lune
et la Terre
Le Soleil
La Lune
La Terre
Les changements cycliques de saison, mensuels et journaliers
Le Soleil
Le Soleil c'est l'incarnation de l'énergie yang. Une très grande quantité
de branches du Qi gong utilisent ses flux pour remplir les centres
énergétiques (les dan tian), pour nettoyer et débarrasser tout le corps
et chaque cellule de l'énergie visqueuse, stagnante, qui a perdu ses
propriétés vivifiantes. L'énergie solaire remplit le corps d'activité, de
vigueur, de force, c'est pourquoi il est recommandé de prendre et
d'accumuler l'énergie du matin, fraîche, épanouissante, et qui croît
jusqu'à midi, mais non celle de l'après-midi, puisqu'elle apporte fatigue
et lourdeur. En effet, à partir de midi, le soleil commence à décliner et
ce niveau d'énergie yang de la journée qui diminue, est
progressivement remplacé par le potentiel d'énergie de la nuit qui
s’accroît.
161
constamment présente. Dans le travail avec un partenaire aussi
inconstant que le Soleil, il faut simultanément prendre, distribuer et
équilibrer l'énergie.
162
Voici une variante de travail possible: adopter une des positions de
l'exercice préparatoire, le visage vers le Soleil ou dans la direction où
il se trouve au moment donné. Calmer la conscience, porter l'attention
sur la respiration, l'activation des trois dan tian, le canal rapide, les
points yin tang, ren zhong, cheng jiang, dan zhong, et shen que, en
transformant ces deux derniers points en point de départ d'axes
perpendiculaires à la colonne vertébrale et liés au canal yang du
mai.
163
une partie de votre attention sur les yeux, que vous fermez, et à
travers les paupières et les orbites aspirer l'énergie jusque dans le
dan tian du milieu. Maintenir pendant un certain temps l’attention sur
ce processus, et après vous être donné mentalement l'ordre de
poursuivre ce travail, chercher les sensations dans tout le corps,
tâcher de sentir chaque cellule individuellement, puis, s'étant dissous
dans cette gigantesque multitude de centres énergétiques, sentir leur
interaction avec le Soleil, et l'accumulation du potentiel yang en eux.
Puis, pour finir, les percevoir comme des myriades de petits Soleils,
très actifs, battant à l'unisson avec l'astre céleste, étincelants, propres.
Garder un certain temps la jouissance d'une telle sensation, unir ces
petits centres dans une totalité, dans ce corps de soleil qui pulse, et
plonger de nouveau dans la contemplation intérieure de cet objet.
Sentir constamment le lien entre le Soleil céleste et votre Soleil, mais
aussi les torrents d'énergie du Soleil qui viennent par vagues
nettoyant et chargeant d'activité tout votre corps.
164
On peut mettre fin à l'interaction avec le Soleil avec cela, et utiliser
l'énergie acquise dans notre activité habituelle. Mais il faut
absolument remercier le Soleil pour cette charge énergétique et se
donner un ordre mentalement pour continuer la rotation du Petit
Cercle Céleste.
165
Si
vous avez au moins six réponses affirmatives, des relations perma-
nentes avec le Soleil vous sont nécessaires, particulièrement pendant
la période de l'hiver, époque de l'année où il est préférable de
pratiquer le matin à l'intérieur, tourné dans la direction empruntée à ce
moment-là par le Soleil et travailler avec lui avec la conscience.
Si vous avez entre trois et cinq réponses positives, les relations avec
le Soleil ne vous sont pas contre-indiquées, mais ne sont pas
obligatoires non plus. Si vous entrez en contact avec le Soleil, la
prudence doit être un compagnon constant dans ce dialogue et il est
souhaitable d'équilibrer l'accumulation d'énergie yang (du Soleil) avec
de l'énergie yin (de la Terre ou de celle de la direction Nord).
À moins que vous ne soyez une personne qui aspire à changer son
caractère, son tempérament, sa manière de penser, puisque l'énergie
précise qui est présente dans le cocon de l'homme, influence tous les
paramètres du corps physique et énergétique.
166
Voici maintenant quelques indications dans le travail
d'autorégulation:
Pour celui qui l'observe depuis la Terre, la Lune est un Soleil de nuit
qui change aussi constamment son aspect. Le cycle de ses
changements est de 28,4 jours. Prenant cela en considération, les
167
gens ont pu élaborer certaines méthodes d'autorégulation selon les
influences d’intensité différente de la Lune sur le corps de l'homme.
Dans le traité Su wen (“Les questions simples”) il est dit: “La Lune
commence à naître, et Jing (l'énergie sexuelle) apparaît dans l'énergie
du sang, la Lune est pleine - l'énergie est saturée ... La Lune décroît -
les muscles se renforcent, les vaisseaux sanguins sont vides... La
Nouvelle Lune est associée à la naissance de l'influence lunaire. Les
premiers et deuxièmes quarts de la Lune voient la croissance et
l'approfondissement de cette influence. La pleine Lune - c'est
l'épanouissement de la maturité de l’influence lunaire. Les troisièmes
et quatrièmes phases voient le déclin de cette influence jusqu 'à son
épuisement ”.
La Lune
La Lune personnifie le commencement féminin, elle a une influence
plus forte sur le jeune organisme qui se forme, elle développe les
possibilités créatrices occultes, réveille et intensifie le caractère
rêveur, la féminité dans le caractère et provoque la sédation du corps
physique. Sous son influence, il y a dans les tissus beaucoup
d'énergie yin et moins de sang. On peut dire que l'énergie de la Lune
est le Yang dans le Yin, il s’agit de structures énergétiques fines
(subtiles) du commencement yin. Voici une variante de travail: adopter
une des positions de l'exercice préparatoire face à la Lune, calmer la
conscience, concentrer l'attention sur la respiration, sur l'activation
des trois dan tian et des points cheng jiang, tian tu, hua gai, dan
168
zhong, shen que, guan yuan. Transformer les points dan zhong,
guanyuan et tian tu en début d'axes pénétrant le corps jusqu'au trajet
interne du ren mai. Activer le segment du canal ren mai, du point
cheng jiang dans la bouche jusqu'à la racine de la langue, puis faire
descendre l'énergie en suivant le trajet interne du canal jusqu'au point
de rencontre avec l'axe créé à partir du point tian tu, et faire sortir le
courant de l'énergie à l'extérieur par cet axe avant de lever à nouveau
l'activation vers le point cheng jiang. Faites tourner l'énergie dans cet
anneau pour préparer la zone du centre énergétique de la thyroïde,
entouré par l'anneau, à recevoir l'énergie de la Lune.
Après avoir activé le point hua gai, créer un axe qui part de ce point
vers le trajet interne du canal ren mai, faire descendre la charge de
l'énergie le long du canal ren mai jusqu'au point de rencontre avec
l'axe du point dan zhong et faire sortir par cet axe le courant
énergétique à l'extérieur, avant de le lever à nouveau vers le point hua
gai. La rotation de cet anneau prépare la zone du centre énergétique
du thymus et le conduit de la poitrine. Faire tourner de même un
anneau du point shen que jusqu'au pointguanyuan, en embrassant la
zone des ganglions de la cavité abdominale et la zone yin du dan tian
du bas.
169
la participation de la conscience, basculer une grande partie de
l’attention sur les paumes qui sont tournées vers la Lune, et à travers
le point lao gong, activer
le processus d’aspiration de l'énergie lunaire dans les bras, et à
travers eux dans la partie antérieure du corps. Se superposent alors
dans la conscience, l'alimentation des trois zones embrassées par les
anneaux et l’accumulation de l'énergie à travers les bras, avec en
arrière-plan le nettoyage total de tout le corps par les courants de
l'énergie lunaire .
170
La Terre
171
2. La croûte terrestre a un spectre d'influence diffus. Avec les
caillots énergétiques qu'on aspire à partir d'une même zone de la
croûte terrestre, il arrive souvent que leur énergie en vienne presque à
se neutraliser mutuellement. Le travail avec la croûte terrestre
demande de rester attentif à la
possibilité de corriger les résultats pour qu’en fonction de sa structure,
chacun des flux influence comme il le doit la zone préparée du corps.
3. Le manteau possède une composition puissante et homogène
de flux. Les plus grandes variations ou écarts par rapport au courant
général de l'énergie, dense et moelleux, sont caractéristiques des
rifts, des bords des plaques tectoniques et des failles. Il vaut mieux ne
pas accumuler une telle énergie, mais elle est utilisée dans certains
cas de régulation, et particulièrement, dans les renforcements et les
entraînements spécifiques, mais bien évidemment sous la
surveillance d'un instructeur et en observant les règles de sécurité du
travail.
4. Le magma a une action dure et un potentiel puissant. Son
énergie a une grande importance dans le Qi gong martial, où l'on
demande un dynamisme dans les gestes, une rigueur d’exécution
dans l'acquisition d'un but, une combinaison de vitesse et de dureté.
Elle donne au corps physique de la solidité, de la flexibilité, de la
fluidité et la sensation d’une saturation par l'énergie. Dans toutes ces
pratiques, elle interagit parfaitement avec l'énergie du Soleil et de
certaines constellations.
5. Le noyau de la Terre (Lilith) n'a pas d’application pratique et, à
notre avis, on peut l'utiliser comme zone pour étirer, normaliser
l'énergie en cas d’excès, mais il existe en principe de nombreuses
méthodes beaucoup plus simples pour corriger l'énergie intérieure.
172
Les bras relâchés le long du corps, tourner les paumes vers la Terre
en fléchissant les poignets. Les bras se lèvent lentement sur les côtés
jusqu'au niveau des épaules. Les paumes gardent le contact avec les
flux de l'énergie terrestre.
173
capacité à l'assimiler et, si vous voulez accroître le niveau de
profondeur de l'aspiration, les mains doivent alors, sans séparer les
index et les annulaires, descendre très lentement et avec leur
potentiel aider la queue de la trombe à plonger, à se planter à un
niveau encore plus profond. Puis les mains descendent jusqu'au point
qi hai, et ensuite, une fois séparées, commencent de chaque côté à
l'extérieur des cuisses, un mouvement qui suit un arc incliné vers
l'avant et le bas. Puis elles se lèvent de nouveau lentement à
l'intérieur, en se rapprochant et en se liant au niveau du diaphragme.
174
Entre les manifestations extrêmes de l'énergie yang et yin, sur cette
période de six mois, il y a une diminution progressive du niveau du
potentiel vieillissant et une augmentation du potentiel croissant. Selon
le calendrier oriental, l'année commence avec l'arrivée du printemps,
c’est-à-dire l'année naît avec le réveil dans l'organisme de n'importe
quel être vivant, des mécanismes de régénération, des instincts de
reproduction, de l'activation de tous les processus internes d'échange.
De même que les jours rallongent et les nuits raccourcissent, on
observe une croissance de l'énergie yang et une diminution de
l'énergie yin. Pendant l'équinoxe vernal, quand le jour et la nuit sont
égaux, on assiste aussi à un équilibre de l'énergie yang et de l'énergie
yin dans l'organisme, si celui-ci est certes assez sain et si la
régulation énergétique n'est pas déséquilibrée.
175
nécessaire. Par exemple, pour une activité sportive il faut une
prédominance yang; pour une activité demandant de la tension
psychologique, comme dans un travail de direction c'est l'énergie
yang qui doit dominer. Pour un travail monotone ne demandant pas un
grand effort musculaire, une suralimentation intensifiée d’énergie yin
est nécessaire. Nous pouvons remarquer aussi que les gens qui
possèdent une surcharge pondérale sont yin, alors que ceux dont le
poids est insuffisant sont yang. Et, en conséquence, ceux qui veulent
maigrir doivent chercher à maintenir une prédominance du
commencement yang dans l'organisme, et ceux qui veulent prendre
du poids doivent travailler avec l'énergie yin.
176
Chapitre 8. Préparation de la
conscience
178
On peut également se concentrer sur les pulsations sanguines
ressenties dans les mâchoires supérieure et inférieure, dans les
gencives, les lèvres, c’est- à-dire dans des zones énergétiques très
importantes, qui permettent de rapprocher le canal qui dirige toute
l'énergie yang du corps, de celui qui dirige toute l'énergie yin. Cette
variante prépare l'activation énergétique de l'autorégulation qui suivra.
Il existe une variante complémentaire qui active en plus des zones
situées autour des mâchoires, la zone du périnée, de laquelle les
commencements de ces canaux sortent à la surface, à travers les
points hui yin et chang qiang. La pulsation dans les points des “trois
bases [1]” relie l'homme au rythme de l'Univers et au rythme de la
Terre.
Il existe un travail qui est considéré comme le sommet de la
concentration de l’attention sur la pulsation dans le corps. C’est le
système le plus ramifié et il a un avantage colossal : il est directement
lié à l'énergie des canaux principaux et est capable de réguler leur
travail. Il se base sur le fait que chacun des douze canaux a un pouls
artériel, et qu'il existe un point de lecture de ce pouls, définissant “ la
vie et la mort ” et l’état des cinq organes djan et des six organes fu,
comme cela est décrit dans le manuel d'étude chinois zhen ju.
Pour le canal I, c'est le point tian fu (3P) ; pour le canal II, c'est le
point he gu (4GI); pour le canal III, c'est le point renying (9E); pour le
canal IV, c'est le point ji men (11Rt) ; pour le canal V, c'est le point ji
quan (1C) ; pour le canal VI, c'est le point tian chung (16IG) ; pour le
canal VII, c'est le point wei zhong (40V); pour le canal VIII, c'est le
pointyin gu (10R) ; pour le canal IX, c'est le point lao gong (8MC) ;
pour le canal X, c'est le point he liao (22TR) ; pour le
179
canal XI, c'est le point ting hui (2VB) ; pour le canal XII, c'est le point ji
mai (12F). Leur interaction correspond totalement aux principes zhen
ju “ mère- fils ”, “ jour-nuit ”.
Il est aussi possible d’utiliser le système du “ triangle ” en
maintenant dans l’attention la pulsation de trois points : le premier
correspondant au point du canal actif au moment donné, et les deux
autres, aux canaux qui sont séparés du premier respectivement par
quatre et huit canaux. Par exemple :
Notons pour finir, que retenir dans notre attention la pulsation des
douze points en même temps, est possible.
Une autre variante d'apaisement et de concentration repose sur une
interaction entre la respiration pulmonaire et la “ respiration des
canaux ” ainsi que la “ respiration de la conscience ”. L’essence de
cette variante réside dans le fait qu’à l'inspiration, la respiration
abdominale entraîne une tension des muscles du ventre qui se
décontractent lors de l’expiration. À l'inspiration, une tension
apparaît également au niveau du point d'activation du canal si le
travail se fait pendant l'activation de ce canal, et la décontraction
passe sur l'organe qui lui est lié ; en revanche, si le travail se fait
pendant le temps de sédation du canal, la tension apparaît dans
l'organe à l’inspiration, et elle s’en va à l'expiration à travers le point
de sédation, en décontractant ainsi à la fois l'organe et le point.
On peut aussi travailler le système de liaison de la respiration avec les
canaux qui sont séparés l'un de l'autre par 12 heures, c’est-à-dire
prendre le canal le plus actif et le canal le plus passif au moment du
travail. Par exemple entre 17h et 19h, travailler avec le canal des
reins, le canal le plus actif, et avec celui du gros intestin qui est le plus
180
passif au même moment. À l'inspiration, l'attention est concentrée sur
l'activation des points de tonification et du point “ aide ” du canal VIII,
et à l'expiration, l'attention bascule sur les
points de sédation et sur le point “ aide ” du canal II. Avec un
entraînement suffisant, on peut aussi, en plus de ces points,
influencer les organes correspondant à ces canaux.
On peut enrichir n'importe laquelle de ces variantes destinées à
préparer la conscience en utilisant la “ respiration par la conscience ”.
Dans ce cas, on réunit en un même ensemble la zone du cerveau et
la surface de la tête, avec la zone du cœur et du thorax.
À l'inspiration, il faut se concentrer sur l'énergie qui tombe et coule sur
la surface de la tête, pénètre dans le cerveau, puis tombe dans la
zone du cœur et se répand dans le thorax.
À l'expiration, l'énergie du thorax se concentre dans la zone du cœur,
remonte dans le cerveau et ressort à travers la surface de la tête. La
réunion de ces zones s'explique par l’immense importance de leur
rôle dans la régulation de la conscience et dans la gestion de toute
l’énergie du corps.
Dans la phase préparatoire, l'activation des points jing ming, da zhui,
hui yin, de la zone si shen cong, de l'extrémité des doigts et des
orteils, et du canal rapide, est aussi importante. Ces points, zones et
canal possèdent la propriété de redistribuer l'énergie si celle-ci se
concentre trop en un même endroit, et celle d’adoucir l'influence du
courant énergétique sur les organes, tout particulièrement sur le
cerveau et les glandes. À l’activité de ces points, s’ajoute celle des
points ambulances ren zhong et cheng jiang l'activité des trois dan
tian, les axes des dan tian, à savoir, l'axe du dan tian du bas allant du
point qi hai au point ming men, l'axe du dan tian du milieu allant du
point dan zhong au point zhiyang et l'axe du dan tian du haut reliant le
pointyin tang au point nao hu. Après cette préparation, on pourra
passer à la rotation des anneaux qui permet de fortifier l’ensemble du
système énergétique, et qui sera présentée un peu plus loin dans cet
ouvrage.
181
[1]
il s'agit des points hui yin, chang qiang et cheng jiang
183
d'épuisement du système nerveux.
184
185
Le Cercle Yang se nourrit aussi de l’énergie du dan tian du bas. Faire
sortir l’énergie à travers le point actif chang qiang, et emprunter le
canal du mai en faisant monter l’énergie jusqu’au point bai hui, avant
de descendre sur le point ren zhong, et transmettre l’énergie au point
cheng jiang au moyen de la langue qui touche les gencives
supérieures, et à travers les branches des canaux qui entourent la
bouche. À partir du point actif cheng jiang, l’énergie descend ensuite à
travers le canal ren mai (ce qui a un effet de sédation sur ce canal)
jusqu’au point hui yin et à travers le périnée, l’énergie se transmet au
point chang qiang. Le cercle est ainsi bouclé, et on peut accélérer
constamment la circulation du flux de l’énergie jusqu’à atteindre une
vitesse maximale.
186
Sur le Cercle Yang, on activera les points ming
men, zhiyang da zhui, bai hui, auxquels on rajoutera d’abord les
points yao yang guan, nao hu, yin tang puis les points yao shu, zhong
shu, shen dao, et shen ting.
187
l'accroissement de l’énergie yin pour remplir tout l'organisme avec de
188
La rotation simultanée de ces deux anneaux a une précieuse
particularité : presque la moitié de leur trajectoire passe par le centre
du corps, dans le fourré des organes et des caillots énergétiques.
189
le bénéfice et la charge augmentent considérablement pour tous les
dan tian, organes et zones d’absorption élevée d’énergie.
190
rapide entraînant ainsi la sédation de sa partie yin et tonification de sa
partie yang).
191
sortir à la surface dans la zone C et de nouveau monter vers D à
travers le canal du mai, en sédation, et redescendre dans le flux
commun jusqu'en E.
192
vertébrale, ce qui favorise le travail du cœur et de la circulation du
sang.
Le dan tian du haut tourne selon un axe reliant une oreille à l'autre,
en montant l'énergie par derrière, et en la redescendant devant. Cette
rotation stimule le travail du canal du mai, masse le cerveau et la
bouche.
193
Prenons l’exemple du travail appelé “ concentration de l'énergie
dans le dan tian du bas ” qui s’effectue pendant la rotation des deux
cercles qui s’activent. Il est évident que pour concentrer l'énergie, le
dan tian du bas doit tourner dans le sens des aiguilles d'une montre,
sur un axe qui va du point qi hai jusqu'au point ming men (nous
prenons ici la variante la plus simple). Cet axe se trouve à la fois dans
le domaine d'influence de l’énergie yin et de l’énergie yang. Dans la
zone yin, la rotation s'effectue dans le sens des aiguilles d'une
montre; dans la zone yang, la rotation se fait aussi dans le sens des
aiguilles d'une montre, mais en regardant le cadran de cette montre
depuis l’arrière. Ainsi le dan tian du bas est divisé en deux zones de
rotation contraire.
Les deux zones du dan tian du milieu tournent sur l'axe qui relie le
point dan zhong au point zhiyang et vont à la rencontre l'une de l'autre
dans le sens
inverse des aiguilles d'une montre, ce qui force l'énergie à sortir à la
surface avant de redescendre vers le dan tian du bas où elle est
aspirée.
194
sur la surface de tout le corps vers le dan tian du bas où elle est
aspirée, (exceptée celle des cercles en rotation), joue dans ce cas
une importance secondaire.
La rotation des dan tian sur l'axe vertical du canal rapide permet
une meilleure redistribution de l'énergie entre eux. Comme nous
l’avons déjà évoqué plus haut, ce canal relie les trois dan tian entre
eux, et au niveau du lien que chacun d’eux entretient avec le Cosmos
et la Terre, il constitue la grande route qui passe par la zone si shen
cong et la membrane périnéale. On parle de rotation “ nettoyante ”,
lorsque tous les dan tian tournent dans une même direction, et
lorsque l'énergie, en entrant dans la zone de contact avec l'énergie
extérieure, passe à travers les centres énergétiques et est rejetée à
l'extérieur.
195
les autres. Dans ce cas, on peut cumuler et doser la composition de
l’énergie yin et l’énergie yang.
Le travail avec les autres dan tian s’effectue selon le même schéma.
Ce travail de rotation du dan tian permet aussi d'agir directement sur
n'importe quel organe choisi ou petit centre énergétique. L’essence de
cet aspect du travail est que si on fait passer l'axe de rotation du dan
tian à travers l'organe, alors on peut, en faisant tourner le dan tian
dans le sens des aiguilles d'une montre, saturer d'énergie l’organe en
question. La rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre
aspire l'énergie de l'organe, en ayant sur lui un effet sédatif. On peut
également modeler la rotation de telle sorte que la zone périphérique
196
de la rotation de l'énergie, vienne toucher l'organe ; cela lave, renforce
les tissus, ce qui favorise la circulation énergétique et sanguine dans
l'organe.
197
d'elles, de commencer à maîtriser la redistribution d’énergie entre
elles en fonction de leurs besoins, et de découvrir également le
rythme naturel de l'activité et du repos de n'importe quelle zone
énergétique.
S’il y a trop des choses qui restent vagues, il vaut mieux ne pas
entrer dans le processus de l'activité vitale et de la distribution
énergétique de la zone tant que l'on n’a pas acquis les connaissances
et l’expérience suffisantes.
198
prendre l'énergie dégagée par la nourriture au cours du processus de
dissolution de celle-ci en différents composants qui la constituent.
199
La rotation des trois “ 8 ” est une méthode de travail pratique bien
connue en Chine pour renforcer la santé et éliminer n'importe quelle
maladie. Elle consiste à créer des flux d’énergie puissants et à les
faire circuler selon un circuit, représentant un “ 8 ”, sur les zones du
visage et de la tête, là où passent les principaux canaux énergétiques
et où se trouve le système régulant l'activité vitale de tout l'organisme
et son centre : le cerveau.
Le deuxième “ 8 ” est formé par un anneau qui passe autour des yeux
et du nez, et le deuxième autour de la bouche (ill. 9.7). Ces deux
anneaux se rejoignent au point ren zhong. Le nombre de rotations de
200
l'impulsion dans le flux du “ 8 ” peut-être de 50 jusqu'à 100. Au départ
on peut aussi réunir ce cycle de rotation de l'impulsion à un cycle
respiratoire, et au fur et à mesure de l'assimilation de l'action, la
vitesse de rotation de l'impulsion augmente et celle de la respiration
est libérée.
201
Parfois il est nécessaire de changer la direction du courant
énergétique pour créer des courants inverses dans chacun de ces
anneaux. Cela permet d'élargir les canaux, renforce les cellules des
tissus qui sont traversées par les canaux énergétiques, et les entraîne
à travailler avec l'énergie qui circule dans n'importe quelle direction. Il
faut savoir maîtriser l'utilisation des anneaux, de ces “ 8 ” avec des
combinaisons, directions et intensités différentes. Il s’agit de savoir
analyser les possibilités d’un tel travail dans les cycles journaliers de
développement de l'énergie yin et yang, dans le cycle de la Lune, des
changements de saison, en prenant en compte les particularités
individuelles de son organisme.
202
Chapitre 10. Accumulation
d'énergie dans les organes Zang et
Fu
Pour mieux connaître les réserves internes des organes pleins
(zang) et des organes vides (fu), on peut utiliser une technique
d’accumulation de l'énergie dans ces organes. Avec cette technique, il
est plus facile de parvenir à concentrer son attention sur chacun d'eux
en particulier, et de sentir les sensations concrètes de l’énergie
présente dans ces organes. En ajoutant de l'extérieur un flux
d'énergie spécifique, l'organe, qui agit comme un petit centre
énergétique mais aussi comme une totalité physiologique possédant
des caractéristiques et des propriétés précises, a des réactions qui se
manifestent plus clairement.
203
Pour les organes zang, il faut accumuler de l’énergie yin, c’est-à-
dire une énergie qui correspond à leur potentiel. Ouvrir les mains, les
paumes vers le haut, en leur donnant une forme de bol et tourner ces
bols vers la Terre. Puis tout en activant les extrémités des doigts et les
points lao gong au centre de la paume, faire sortir une impulsion
d'énergie des paumes et interagir avec l'énergie de la Terre, en
cherchant à introduire cette impulsion dans les profondeurs de la
Terre.
Pour le cœur.
Pour le foie.
205
Pour les reins.
206
Pour la vésicule biliaire et le foie.
Tourner le bol formé par la paume droite vers le haut, et poser le point
lao gong de la paume gauche sur le coude droit. Cette position aide à
absorber l’énergie yang à travers la main droite. Remplir d'abord la
vésicule biliaire, ensuite, comme dans le cas précédent, transmettre
l'énergie au foie. Le foie se remplit, puis tout le potentiel énergétique
accumulé commence à tourner dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre (le “ cadran ” sur le ventre).
Tourner le bol formé par la paume gauche vers le haut, le point lao
gong droit en contact avec le coude gauche, aidant ainsi à accumuler
l'énergie à travers le bras gauche. Ce flux passe dans l'estomac, qui,
agissant comme un petit centre énergétique, l'adapte avant de le
transporter vers l'organe zang avec lequel il forme une paire, et qu’il
remplit ensuite. Au fur et à mesure que l’énergie remplit la rate et le
pancréas (l'organe zang), faire tourner l’énergie dans le sens des
aiguilles d'une montre (le cadran placé sur le ventre).
Poser par terre les bols formés par les paumes, (en posant le dos
des mains sur le sol) et à travers le point lao gong, aspirer le Qi vers
la vessie. Une fois la vessie remplie, les reins vont aspirer son Qi, et
se remplir à leur tour. Puis créer un cercle, peu importe le sens, qui
embrasse ces trois organes et dans lequel circule un flux d’énergie qui
les unit.
207
d'énergie et donne à chaque organe l'activité, la stabilité, la force et la
jeunesse.
210
redresser, et étirer l'énergie du foie avec les mains, tout en reportant
le poids du corps sur les deux jambes. Répéter le même mouvement
de l'autre côté, en étirant cette fois l'énergie de la rate.
211
Chapitre 11. Effleurement du
Secret
Nous allons présenter un Qi gong ésotérique de Nei jia (style
interne) de l'école taoïste Zhen Pai, qui comprend quatre parties
liées entre elles : “ le Phénix ”, “ la Pagode ”, “ la Fontaine irisée ” et “
la Culture du lotus ”. Ce Qi gong dynamico - statique s'accomplit assis
en tailleur, les paumes sont dirigées vers le haut et recueillent
l'énergie yang dans les points lao gong.
I Le Phenix
Le Phénix est cet oiseau mythique qui renaît dans les flammes du
feu. Ce processus de renaissance constitue la base de ce Qi gong.
212
À travers la zone si shen cong, établir d'abord un puissant courant
d'énergie solaire, de feu, qui va remplir le dan tian du haut. Puis
213
Puis le Phénix déploie ses ailes. Activer les points yu yao, si zhu
kong, la zone des sourcils, les orbites, les points tai yang dans les
creux temporaux, les points ting gong, les pavillons des oreilles, les
points yu zhen et yi feng derrière les oreilles. Toutes ces activations
vont s'unir pour former sur chaque moitié de la tête, une aile complète
qui embrasse la surface du visage et de la tête entre ces zones
d'appui, puis les remplir d'énergie, avec la force et la sensation d'un
ressort comprimé.
214
215
Une fois les bras remplis, les maintenir au niveau des épaules
pendant 1 à 2 minutes - c'est ,7/ 712 Le Phénix bat des ai!es le “ Phénix Planant ”.
Puis approcher les paumes des oreilles, et replier les ailes. Fermer les
mains en poings pour couper le lien avec les ailes pliées, et les
descendre sur les genoux avant de les ouvrir.
II - La Pagode
216
La “ Pagode ” c'est la partie de ce Qi gong qui
équilibre l'énergie yang du Phénix par la saturation yin des dan tian du
bas et du milieu.
Activer d'abord le point hui yin et la zone du périnée autour de ce
point. Des profondeurs de la Terre, aspirer le spectre d'énergie yin le
plus favorable dans le dan tian du bas et remplir celui-ci. En se
concentrant sur le centre
situé à trois cun du point qi hai vers l'intérieur, commencer à
faire tourbillonner (sur un axe vertical unissant le point hui yin à cette
zone), l'énergie du dan tian du bas (sur un plan horizontal) dans le
sens des aiguilles d'une montre (vue du haut).
Se concentrer sur le plan horizontal qui passe par le point qi hai, et
qui tourne comme un disque : c'est le plancher de la Pagode au
centre duquel se trouve un puits d'où sort constamment le flux de
“l'eau”, c.-à-d. l’énergie yin. Quand cette zone a atteint une activation
d’une intensité suffisante, une partie de l'attention est amenée au
centre de la poitrine sur le point dan zhong pour l'activer. L'activation
se répand ensuite de cette zone à travers le diaphragme sur les côtés
jusqu'à la partie latérale des côtes et remonte jusqu'à la zone située
deux cun au- dessous des aisselles. Simultanément, l'activation
monte aussi au centre jusqu'au point tian tu (c'est le toit et la pointe de
la Pagode). En outre, un détail intéressant est à noter : l'activité de la
zone du dan tian du bas utilise le flux de l’énergie yin de la Terre, et
l'activité de la zone du dan tian du milieu utilise pour le moment les
ressources personnelles. Maintenant sur les flancs à partir des
217
articulations des hanches, deux poteaux d'activation se dressent en
levant le “ toit ”. L’énergie yin passe à travers eux et pénètre dans les
zones d'activation du diaphragme, les zones de passage à travers la
poitrine au centre de la poitrine et dans les zones sous les aisselles,
c.-à-d. remplit la projection du toit et de la pointe de la Pagode. Il
faut essayer d'obtenir une sensation de saturation, de poids, de
pondérabilité de toute la structure avec la continuité de l'afflux des
nouveaux courants de l’énergie yin de la Terre dans ces zones.
Maintenant avec le regard intérieur, pénétrer à l'intérieur de la pagode,
regarder tout autour et ressentir son volume.
220
étirant les fils énergétiques non seulement du dan tian du bas, mais
aussi du flux provenant de la Terre.
Descendre ensuite les mains vers les hanches. Maintenant la montée
des mains s'effectue du point qu gu jusqu'au point tian tu, à travers les
dan tian du bas et du milieu, avec comme pour la Petite fontaine,
séparation et descente sur les côtés jusqu'aux hanches. Pendant ce
travail, les flux d'énergie qui se lèvent vers le haut se réunissent et
leur vitesse s'accroît progressivement. Répéter cette partie du travail
18 fois. Pendant ce temps, il faut éliminer les obstacles et les
blocages dans le mouvement de l'énergie. La vitesse du flux peut être
plus rapide que celle des mains qui montent et descendent, et sa
circulation peut se détacher du mouvement des mains. Dans ce cas,
le nombre de cycles des mouvements des mains peut être moindre.
Descendre ensuite les mains sur les cuisses, et porter toute l'attention
sur la sensation de saturation par l'énergie qui jaillit en un puissant
courant vers le haut et retombe sur toute la surface du corps, et pas
seulement de chaque côté. Quand le processus du travail de “ la
Grande fontaine ” devient automatique, faire varier sa couleur selon
les couleurs de l'arc-en-ciel.
IV - La Culture du Lotus
“ La Culture du Lotus ” permet d'établir un lien énergétique avec les
courants énergétiques extérieurs. En continuant à contempler les
courants irisés de “ la Grande fontaine ”, se concentrer sur l'état du
corps dans le ballon énergétique de l’énergie yin qui entoure le corps.
Vous pouvez vous représenter immergé dans un tonneau d'eau, au
milieu duquel jaillit constamment le courant qui atteint la gorge. Il est
très important de maîtriser suffisamment cette partie du Qi gong pour
pouvoir reporter ensuite une grande partie de l'attention sur les
objectifs ultérieurs sans porter préjudice à la saturation complète des
dan tian du bas et du milieu et de l'ensemble du corps.
Se donner l'ordre de prolonger cette action énergétique, et reporter la
majeure partie de l'attention sur la zone du dan tian du haut. La tête
est perçue figurativement comme le bouton du Lotus planant au-
dessus du centre de la Fontaine qui bouillonne. En retournant les
221
paumes vers le haut, lever les bras de chaque côté jusqu'au niveau
des épaules, puis, en gardant la position des mains qui tiennent des
bols, les approcher de chaque côté du cou. Le dos des mains
perçoivent l’énergie yin, et les paumes se lient avec le bouton du
Lotus et sentent sa vie intérieure.
Puis les mains s'écartent de nouveau vers les côtés avec la sensation
que des feuilles énergétiques, posées sur la surface de “ l'eau ”, se
forment, et qu’il se crée une frontière précise entre les zones yang et
yin. Ce mouvement des mains est accompli 7 fois.
Lever ensuite les bras de chaque côté au-dessus de la tête tout en
maintenant les bols des paumes. Accumuler de l'énergie yang dans
ces bols, et, à travers eux, dans les avant-bras et dans les épaules.
Puis tourner les paumes l'une vers l'autre, en formant un ballon
d'énergie solaire yang, vif, jaune. Descendre ce ballon sur la zone si
shen cong lentement et prudemment, comme au centre du bouton du
Lotus. Refermer les mains en “poings vides ”, les écarter et les
redescendre en les décontractant. (Quand vous détachez vos mains
du ballon, expulser à l'extérieur toute l’énergie yang accumulée dans
les bras, en libérant ceux-ci.)
222
façon de plus en plus intense. À ce moment-là, naît la sensation qu’en
se nourrissant de la sève qui monte, le Lotus commence à éclore et à
s'accroître (en volume). Cette étape de l'éclosion et de la croissance
se prolonge tant que l'on peut en contrôler les limites. La taille du
Lotus sera propre à chaque pratiquant. Dans l'idéal, on peut avoir le
sentiment que le Lotus éclos a embrassé avec ses pétales toute la
sphère céleste, y compris le Soleil et tous les flux spatiaux.
Rester un certain temps concentré sur cette sensation de l'unité du
Lotus avec les vibrations spatiales et avec toutes sortes de structures
énergétiques, entrant maintenant dans sa composition.
La multiplication des lotus. Pour commencer l'étape finale du
travail, sélectionner dans le flux l’énergie yin, en sortir une pellicule
énergétique fine, mais solide, et la lever au centre de la fontaine pour
embrasser de toutes parts avec elle le Lotus. Il s’agit de protéger et
d’isoler toute l'essence énergétique des processus ayant cours à
l'intérieur du Lotus.
Arrêter ensuite la montée de l’énergie yin de la Terre, en isolant
l’ensemble du corps. Compresser l’énergie du gigantesque Lotus
jusqu’à le réduire à la taille de la tête, afin de le cacher à l’intérieur de
la zone du dan tian du haut. Demeurer un certain temps dans un état
d’union avec la petite quantité d'énergie yin qui embrasse le corps du
gigantesque dôme, à l'intérieur duquel réside le puissant noyau yin-
yang du Lotus. Puis à travers le canal rapide, commencer à aspirer
l'énergie du Lotus dans la zone du dan tian du milieu. Et, après avoir
trouvé le centre du dan tian du milieu, y faire pousser un autre lotus,
en le maintenant dans les limites du dan tian.
Puis à travers le canal rapide, aspirer l'énergie du Lotus dans le dan
tian du bas et, après avoir trouvé le centre de ce dan tian, y faire
pousser sur sa base un lotus, en remplissant les limites de ce dan tian
du bas. Après cela, répartissez toute votre énergie entre les trois
Lotus, de façon à ce que leur concentration d'énergie permette de
ramener et de réduire les limites du dôme énergétique aux limites du
corps humain. Observer l’équilibre énergétique s’établissant entre
eux, et ensuite faire tourner le Petit Cercle Céleste Yang qui embrasse
223
les trois Lotus, les protége, et les rend autonomes par rapport aux
influences extérieures.
On peut maintenir “ en l'état ” les trois Lotus sur une longue période,
en analysant constamment l'énergie et l'information de chacun d'eux.
Cela donnera au pratiquant plus de capacités pour accumuler du
potentiel énergétique et pour augmenter sa maîtrise.
Dans cet enchaînement, chaque partie est en elle-même un Qi gong
assez complet, axé sur l'acquisition d'un objectif précis. C'est
pourquoi, si les particularités individuelles du pratiquant nécessitent
de porter plus d'attention sur une quelconque partie, on peut exécuter
chacune des quatre parties séparément. Ainsi on peut compenser et
développer la réaction de notre organisme à un type d'énergie précis,
équilibrer les capacités de notre système énergétique et augmenter sa
puissance.
224
TROISIÈME PARTIE. Le vol plané de
l’aigle
Dans les hauteurs sereines sans nuage,
dans les courants les plus tendres des flux ascendants,
l'esprit du guerrier plane libre et fort, comme un aigle.
225
Chapitre 13/5. Le Qi gong vibratoire des douze organes.
Troisième partie. Première cérémonie.
Chapitre 13/6. Le Qi gong vibratoire des douze organes.
Deuxième céremonie
Chapitre 13/7. Le Qi gong vibratoire des douze organes.
Troisième céremonie
Chapitre 13/8. Le Qi gong vibratoire des douze organes.
Quatrième céremonie
Chapitre 13/9. Le Qi gong vibratoire des douze organes.
Cinquème céremonie
Chapitre 13/10. Le Qi gong vibratoire des douze organes.
Sixième céremonie
Chapitre 14.1 Le Qi gong de Wu Dang. Premier sommet - le
sommet de la Tortue
Chapitre 14.2 Le Qi gong de Wu Dang. Deuxième sommet ou
sommet du Dragon
Chapitre 14.3 Le Qi gong de Wu Dang. Trosième sommet ou
sommet du Tigre
Chapitre 14.4 Le Qi gong de Wu Dang. Quatrième sommet ou
sommet du Phoenix
Chapitre 14.5 Le Qi gong de Wu Dang. Cinquième sommet ou
sommet du Serpent
Chapitre 15. Tai ji quan
Chapitre 16. Systèmes simples de protection pendant le travail
énergétique
Conclusion
226
Chapitre 12. Le miracle des
vibrations. Les bases acoustiques
du Qi gong vibratoire
227
Nous examinerons d'abord les zones énergo - acoustiques les plus
évidentes de l'organisme : 1) le dôme de la boîte crânienne; 2) la
chambre du thorax; 3) la cavité abdominale.
Chacune de ces zones contient un espace fermé, et réfléchit avec
ses parois les vibrations vers une focale qui se trouve à l'intérieur
(ill.12.1). Dans le vocabulaire du Qi gong, le noyau de l'énergie qui se
concentre sur la focale de chacune de ces cavités, s'appelle un dan
tian. La qualité des vibrations venant du dehors ou produites lors du
travail des organes définit le type d'énergie du noyau et son état. La
différence d'intensité des réactions des parois aux impulsions
énergétiques, définit aussi l'état et la forme du noyau d'énergie.
Ces trois principaux volumes, ou zones, sont réunis par le
squelette souple et dense de la colonne vertébrale, dont la forme,
avec la chambre acoustique du sacrum, rappelle un instrument de
musique (ill. 12.2). C'est la colonne vertébrale qui transmet les
vibrations d'une chambre, temporairement principale, vers les autres,
en les réfractant en fonction de la structure de la chambre de
destination, c’est-à-dire que les vibrations du ventre ou du thorax
s'adoucissent, se raccourcissent, en montant vers la boîte crânienne,
alors qu'au contraire, en descendant, les vibrations deviennent plus
dures, leur longueur d'onde augmentant. On peut dire que les
vibrations, mécaniques comme énergétiques, sont nécessaires à
l'activité vitale de toutes les zones de l'organisme. La vibration, c'est
l'oscillation de quelque structure, avec des moments de tension et de
décontraction (Yang - Yin), ce qui améliore le métabolisme, l'élasticité
des tissus et leur capacité de travail sur une longue durée. À la
différence des chambres inférieures plus résistantes, la structure fine
et tendre de l'encéphale n'est capable d'assimiler sans subir de
trauma, que les fréquences “ affaiblies ” et molles des vibrations.
228
229
Examinons maintenant quelques structures au volume plus petit.
1. Les hémisphères cérébraux, avec les quatre ventricules situés
dans la partie inférieure de l'encéphale (ill. 12.3).
2. Les poumons, qui ressemblent chacun à une demi-sphère
légèrement retournée (ill. 12.4).
3. Le foie dont la forme est similaire à celle des poumons (ill. 12.5).
Il saute tout de suite aux yeux que ces trois structures ont une
forme de coupole, qu'elles se trouvent chacune dans la zone d'un des
différents dan tian, et qu'elles sont très semblables quant à la façon
dont elles perçoivent et réfractent les vibrations, ainsi que par la
qualité des tissus qui les constituent (séreux et poreux tel la pierre
ponce). Dans la zone qui focalise les ondes réfléchies par chacune de
ces structures, il y a des organes dont la fonction est stimulée par
l'intensité de ces vibrations, il s’agit respectivement de la zone
thalamusso - hypophysaire, du cœur, et de la vésicule biliaire.
Dans la zone des vibrations spontanées, permanentes, émises par
les cordes vocales, on trouve la glande thyroïde et les glandes
parathyroïdes qui utilisent ces vibrations.
Dans la zone des vibrations permanentes provoquées par les
mouvements respiratoires des poumons et des battements du cœur,
on trouve la glande du thymus et le conduit lymphatique de la poitrine.
On peut noter également que la forme de la thyroïde ou du thymus est
semblable à la forme acoustique de la colonne vertébrale.
230
Dans la zone des oscillations puissantes émises par le
diaphragme, se trouvent, outre le foie, l'estomac et la rate.
Dans la zone des vibrations longues et dures des os coxaux, on
trouve les reins et les glandes surrénales - des glandes sensibles qui
réagissent aux oscillations qu'elles transmettent aux reins, avec
lesquels elles se trouvent en contact direct.
Au centre de la zone pelvienne, chez la femme, on trouve l’utérus
qui a besoin des ondes longues des oscillations.
On peut aussi mentionner l'intéressante structure de l'appareil
digestif:
1. La cavité buccale - possède un dôme rigide avec le palais qui se
trouve dans la partie supérieure, là où les vibrations sont les plus
courtes et les plus faibles.
2. L'œsophage - passe dans le thorax et utilise tout l'ensemble des
231
5. Le gros intestin - avec trois zones différentes: la zone du
cæcum, la partie ascendante dans la zone libre du ventre, ainsi que la
partie sigmoïde dans la proximité des os coxaux. Le gros intestin
utilise l'ensemble des vibrations qui viennent de ces différentes zones
chacune avec ses propriétés particulières.
6. Le rectum - touche la zone de la membrane périnéale, capteur
sensible qui réagit à n'importe quelle influence mécanique ou
énergétique, et qui touche la zone du coccyx, une zone où les
vibrations sont les plus longues et les plus dures.
On peut noter aussi que le système digestif et la colonne
vertébrale commencent au même niveau, au niveau de la bouche, et
qu'ils finissent tous les deux au niveau du coccyx, c’est-à-dire qu'ils
sont situés dans les mêmes zones du corps.
Dans la zone du bassin, on peut relever encore la présence des
reins et de la vessie - les organes les plus importants du système
d'élimination, et sur lesquels se répandent les vibrations propres au
bassin et à la zone lombaire.
Cette revue des plus grands systèmes et organes de l'organisme,
nous permet de conclure que le principe vibratoire joue un grand rôle
dans leur fonctionnement et leur interaction mutuelle (ill. 12.6). Sans
entrer dans l'analyse des organes plus menus (mais qui n'en sont pas
moins importants pour autant), nous mentionnerons la zone la plus
importante en ce qui concerne le Qi gong vibratoire, à savoir le larynx.
Dans cette zone, les cordes vocales - source efficace de vibrations -
touchent directement, dans sa partie la plus légère, ce capteur
sensible qu'est la colonne vertébrale.
Tout au long de sa vie d'homme moderne civilisé, l'homme est
accompagné par la musique, dont les ondes sonores de fréquences
diverses sont le principal moyen d'action. Elles enveloppent de
vibrations le corps de l'homme, influencent par le moyen le plus raffiné
la multitude des dispositifs de l'organisme qui captent les oscillations
sonores et résonnent en réponse à cette action. La musique reflète
dans son développement, les étapes du développement de l'homme
et répond à ses besoins. C'est pour cela que s'est formée, dans l'art
232
de l'interprétation musicale, une multitude de différents genres
d'influence appliquée, tels que le type:
233
Les structures de l'action vibratoire de la musique que nous venons
d'énumérer n'épuisent pas la multitude des influences sur le système
complexe du corps énergétique de l'homme, et dont les buts sont
différents. C'est seulement une petite partie d'un tout qui se développe
constamment pour agir et diriger le plus productivement possible la
Personnalité vers quelque sphère d'activité ou d'inactivité.
Tous ces différents aspects sont unis par l'art musical, qui est un
processus qui se développe dans le temps et influence la structure
individuelle du Temps de chaque homme, et accompagne le
processus temporel de la réalité objective uni par un objectif commun
d’évolution. Les émissions d'ondes sonores organisées dans un but
précis, traversent toutes les structures de l'organisme humain, qui les
capte et y réagit immédiatement.
Morphologiquement cela se présente ainsi: la carcasse énergétique
ou la matrice de n'importe quel corps matériel étant unique et
exceptionnelle dans ses moindres détails, elle échange constamment
avec son environnement les plus petites particules qui constituent sa
réalisation matérielle, à savoir les atomes et les molécules. Étant
donné que sa grille énergétique elle-même se renouvelle aussi
constamment, des particules énergétiques viennent donc en
remplacer d'autres. La sphère énergétique unie par une matrice, pulse
de façon constante, et les liaisons de ses différentes zones se
renforcent et s'affaiblissent d'un moment sur l'autre. Soit les particules
de la substance se libèrent, et s'en vont en un vol libre dans les flux
de particules semblables, errant constamment d'un objet matériel à un
autre, soit au contraire, elles sont aspirées par la place vacante qui
s'est formée en conséquence de l'affaiblissement des liaisons
énergétiques précédentes.
Lorsque les molécules du flux total d’une substance énergétique se
trouvent sur la zone d'attraction de la matrice énergétique de quelque
corps, elles occupent les places vacantes situées autour de la
matrice, ou la pénètrent si tous les terrains sont occupés. En fonction
de la structure des substances, les matrices ont des corrélations
énergétiques très dures (caractéristique des corps solides), ou des
234
corrélations plus faibles, (comme avec les liquides ou tout
particulièrement avec les structures gazeuses). Mais quelque soit la
corrélation, les oscillations de retour des matrices énergétiques - leur
structure - résonnent en rapport avec les ondes sonores produites par
les instruments de musique ou les cordes vocales.
Si le principe de la concomitance des vibrations est respecté,
certaines zones du système énergétique commencent à se libérer
activement des microparticules fixées auparavant et à les échanger
contre d'autres, capables par leurs propriétés de remplacer les
particules “ éjectées ” de l'alvéole de la structure. C’est-à-dire
qu'apparaît un mouvement énergétique particulier qui se prolongera
tant que durera l'effet de résonance. Dans ce cas, le changement de
la composition moléculaire de la substance (c’est-à-dire le processus
alchimique) est possible. Si on réussit à créer un effet de
concomitance, alors la résonance peut permettre la déformation
complète de la matrice. Elle perd les corrélations établies, se
désagrège en composants qui possèdent leurs centres d'attraction
locaux, et se perd comme unité. De plus, la structure de l'entité se
désagrège, c’est-à-dire que l'objet cesse d'exister comme objet, mais
peut maintenir la qualité de l'entité dans les parties plus petites,
comme il peut passer aussi d'un état qualitatif à un autre.
Dans le processus de l'autorégulation, l'action énergétique sur le tissu
du corps humain est un exemple de résonance partielle. Dans les
premières étapes du travail avec les canaux énergétiques principaux,
l'activation des points et leur corrélation se manifeste spécialement
sur la projection du canal avec lequel on travaille. Si on intensifie le
travail en choisissant de puissantes ondes de vibrations
correspondantes - musicales ou sonores émises par la voix - il se
produit alors une transformation rapide ou, plus justement, une
mutation du tissu qui entoure le canal. Des corrélations énergétiques
communes apparaissent entre les points ; et alors qu'auparavant les
tissus ne conduisaient pas l'énergie, voire la bloquaient, isolant le
canal, le potentiel énergétique des cellules de ces tissus se
transforme, tout comme la capacité de la “ perméabilité ” de leurs
235
membranes, et les tissus acquièrent une capacité de filtrage puis une
capacité à laisser passer librement les particules énergétiques.
N'importe quelle maladie mentale, y compris formes les plus lourdes
liées au caractère inadéquat de la réaction intérieure aux signaux
extérieurs, peut être un exemple de résonance complète : elles sont
les conséquences d'un processus de résonance complète qui a
commencé, le plus souvent, spontanément et a parfois été provoqué
consciemment, mais qui est devenu par la suite incontrôlable. Les
systèmes sensoriels, le thalamus et le néocortex frontal, qui, chez
l'homme ordinaire, sont liés grâce à des faisceaux de fibres nerveuses
isolées du bruit et des signaux de l’extérieur par des enveloppes et
par un système strict d'interaction, perdent ici leur capacité à
transporter l'information à l'état pur. Cela se produit car le tissu qui
entoure les voies nerveuses devient, pour une raison quelconque,
énergo- conducteur, c’est-à-dire capable de recevoir des flux
d'énergie, d'y réagir et de former, dans une plus ou moins grande
mesure, des impulsions semblables à l'information provenant des
organes de sens. Les structures de l'encéphale, qui répondent au
déchiffrement des données entrantes, cessent de différencier le réel
de l'imaginé, ou mélangent l'information des différentes Réalités.
S’il se produit une complète résonance des tissus, même pendant une
très courte durée, et qu’elle se combine à une activité intensifiée des
systèmes sensoriels, la musique peut être une des causes de cette
transmutation des tissus.
Cela se produit lorsque le tissu de l'encéphale n’est pas prêt à
assimiler l'impulsion énergétique suffisamment puissante qui a
provoqué la réaction de résonance. Mais un effet semblable peut se
manifester dans la réaction du tissu cérébral à l'action de n'importe
quel envoi fort venant de l'extérieur, et coïncidant au niveau des
principales données vibratoires. Il peut s'agir par exemple du
rejaillissement de l'activité solaire, d'une forte émotion inattendue,
d'une détérioration conséquente à une commotion du cerveau
engendrée aussi par des vibrations, etc. Plus le tissu intérieur de
l'homme est préparé aux influences énergétiques extérieures, plus il
236
est entraîné grâce à un travail progressif, raisonnablement dosé, plus
il devient résistant face aux actions négatives de l'extérieur, et plus il
les transforme facilement en vibrations qui lui sont utiles, voire même
nécessaires.
La tâche de celui qui pratique l'autorégulation est d'utiliser les
différents flux vibratoires de la musique au profit des processus de
l'homéostasie de l'organisme, pour renforcer le mental et pour
normaliser la sphère sensuelle - émotionnelle de l'interaction avec le
monde environnant.
L'étude de la musique a toujours été accompagnée du développement
proprement dit de l'art musical, et les interprètes ont cherché, souvent
inconsciemment, des moyens d'expression pour influencer les
auditeurs de la manière la plus parfaite et efficace possible. Les
recherches de Pythagore qui nous sont parvenues, sont consacrées
au rôle de sons particuliers comme les ondes irritantes ; aux
proportions des rapports sonores comme harmonie et discordance; à
l'obtention de l'intégrité d'une œuvre musicale en tant que structure
possédant un “nombre d’or ”. Les observations de Platon sont
orientées vers le rôle éducateur de la musique et la mise en relief de
la série d'accords musicaux qui influencent différemment le mental et
l'ordre des pensées de l'homme. Les travaux de Confucius soulignent
le rôle de la musique comme partie obligatoire de l'éducation de “
l'homme de cœur ” (jun zi), et plusieurs sources anciennes affirment
que la musique est l'expression de l'harmonie entre le Ciel et la Terre,
de l'équilibre entre le Yin et le Yang.
Le plus important à noter est que, dans toutes les civilisations
anciennes, on octroyait à la musique la capacité de transformer la
nature, d'apaiser les vents, d'adoucir la chaleur du soleil, d'arrêter les
rivières, de remuer les montagnes. Les vibrations musicales faisaient
germer le blé en un jour, accéléraient le développement des
organismes vivants. Tout cela deumeurant légendaire, bien que de
temps en temps, quelque part, des rumeurs ont circulé à propos des
propriétés magiques de la musique de quelque musicien, qui aurait
influencé un roi sous-marin grâce au charme de ses sons, apaisé les
237
vagues déchaînées, ou qui, par le jeu de sa flûte, aurait fait sortir des
hordes de rats d'un vieux château avant de les noyer.
La musique de Vivaldi ou de Bach accélère la croissance des plantes,
la régénération du tissu osseux après fracture s'accélère si l'on
sélectionne des pièces rythmiques de façon précise, l'état fonctionnel
des coronaires du système sanguin change grâce aux timbres précis
d'instruments etc .
Il faut dire que les particularités du timbre de chaque instrument,
les possibilités dynamiques de combinaison de quelques instruments,
la diffusion des sons à travers de puissants systèmes acoustiques, les
divers artifices électroniques qui transforment l'onde sonore, tout cela
augmente et agrandit les possibilités d'un effet de résonance
conscient, ou spontané, accidentel, hasardeux.
L'écoute d'une œuvre musicale est impossible sans une interaction
avec la personnalité de l'interprète et celle du compositeur. Leur
influence, leur inspiration, leur illumination créatrice peuvent devenir
une source supplémentaire de vibrations d'une force colossale pour le
psychisme, obligeant le système nerveux à un effort, une tension,
avec l'exaltation attendue de se libérer des carcans et des
conséquences des stress.
Le degré de talent chez chaque musicien est varié, mais en
généralisant, on peut diviser par convention les musiciens en deux
groupes - les destructeurs et les créateurs. Cette différenciation est
propre à chaque auditeur, et son essence se réduit au fait que pour un
auditeur donné, les créateurs sont les musiciens dont la musique, le
style, et l'énergie sont proches de son harmonisation vibratoire,
participant ainsi au renforcement de sa matrice énergétique.
Ils provoquent des oscillations bénéfiques au niveau de sa matrice,
et au niveau de son organisme, des processus d'échange et un
remplacement intense du filet moléculaire des tissus. Ils protègent les
côtés faibles et affermissent les côtés forts du mental. L'homme se
sent en harmonie avec le monde environnant; à l'intérieur de son
âme, tout chante et se réjouit de la vie, à l'extérieur, le monde entier,
238
remplis des sèves de vie, rayonne avec des couleurs vives. La
musique réveillant un tel feu d'artifice d'émotions n'est pas forcément
joyeuse, elle peut être lyrique, sombre, tragique. Mais par la qualité de
ses vibrations, elle produit un effet positif.
En conséquence, pour ce même auditeur donné, les musiciens de
l'autre groupe sont les destructeurs ; leur musique, même dotée d'un
attrait extérieur, porte la charge des traumas énergétiques de sa
matrice. Elle jettera l'auditeur d'une humeur joyeuse dans la tristesse
et la mélancolie.
Dans le monde de la musique, pour chacun d’entre nous, il existe
beaucoup plus de divergence, de dissonance, que de coïncidence. Et
c'est naturel. De la même façon qu'il est difficile de trouver son
double, et ô combien difficile de découvrir des empreintes digitales qui
se ressemblent, il est tout aussi difficile de trouver sa musique. Dans
l'océan sans limites des œuvres musicales de styles, genres, et
époques différents, seules quelques- unes correspondent à votre
matrice énergétique, et seulement une ou deux coïncident idéalement
avec elle. En outre, il est impossible de retenir le chef- d’œuvre
trouvé, parce que nous-mêmes, nous changeons constamment,
même imperceptiblement, mais inévitablement, rappelant ces glaçons
qui fondent, nageant dans un petit verre, et qui perdent petit à petit
leurs contours précis, aigus, pour devenir des formes vagues et
informes.
C'est pourquoi nos goûts doivent varier, au moins de temps en
temps. Il ne faut pas entrer tout le temps dans la même rivière. Mais
au contraire aspirer à ouvrir quelque chose de tout nouveau sans parti
pris, en utilisant non seulement une évaluation émotionnelle -
esthétique, mais aussi l'échelle suivante: l'échelle vibratoire -
énergétique universelle des évaluations.
ÉCHELLE DES ÉVALUATIONS INFLUENCE
ÉNERGÉTIQUE DES INSTRUMENTS DE MUSIQUE
Instruments à vent :
1. Le tuba active le canal rapide et l'armature horizontale au niveau
de la bouche ‘.
239
2. Le trombone - la colonne vertébrale, et chaque vertèbre en
particulier.
3. Le saxophone - le centre du cœur, le diaphragme, le centre de
l'énergie primaire (ming men).
4. La flûte à bec - le cerveau, le système endocrinien, le centre
d'énergie dans la gorge.
5. La flûte traversière - le centre de la gorge, le système sensoriel
(thalamus), la partie cervicale de la colonne vertébrale, le lien entre la
thyroïde et le thymus.
6. La clarinette - le dan tian du milieu, les structures énergétiques
de la cavité abdominale, les ganglions abdominaux, le centre
splénique [1], elle agit sur le système qui fabrique le sang.
Instruments avec clavier :
1. Le piano - le canal rapide, et particulièrement sa partie yang qui
passe à l’extérieur de la colonne vertébrale, du haut jusqu’en bas
(comme la corde et son arc), en fonction de la combinaison des
vibrations sonores et des percussions.
Dans un registre bas - l'appareil urogénital; moyen - l'intestin grêle;
haut - les amygdales.
2. L'orgue électrique (de timbre classique) - les armatures
horizontales au niveau de la bouche, de la membrane des clavicules
et du diaphragme.
3. Le synthétiseur - les armatures verticales du potentiel yang.
Percussions :
1. Les tambours agissent sur l'énergie primaire (les reins, les
glandes surrénales), le canal ceinture (dai mai), la 5ème armature
horizontale située au niveau du nombril - ils provoquent de bonnes
vibrations de la cavité abdominale, du gros intestin, de l'appareil uro-
génital - ils agissent sur le système qui fabrique le sang, sur la
sexualité, et sur tous les dômes du corps humain.
2. Les cymbales agissent sur les armatures yin (c’est-à-dire au
niveau de la bouche, du diaphragme et de la membrane périnéale) en
les décontractant (pour permettre l'accumulation d'énergie), et créent
un spasme énergétique sur les membranes des enveloppes, de
l’extérieur vers l’intérieur jusqu'au canal rapide, agissant ainsi sur la
zone si shen cong en provoquant une expulsion désordonnée
d'énergie vers le haut, qui renforce le canal du haut.
240
3. La basse (contrebasse) active le sacrum, la zone du dan tian du
bas, le canal du bas (jusqu'au fond). C’est utile pour les arts martiaux
- pour accumuler l’énergie en bas afin de l'expulser vers le haut.
Instruments à cordes :
1. Le violon électrique - ses vibrations agissent sur le système
sanguin (sur le système de transport du sang: des coronaires
jusqu'aux capillaires) ; le son de sa cantilène agit sur le centre du
cœur, en l'affermissant et en provoquant une expulsion vers le chakra
Adjna ; il influence la vision et renforce le dan tian du haut.
a. L'alto a une action universelle sur la physiologie de
l'organisme. Le registre bas agit sur les tissus mous, les muscles ; le
registre moyen - sur les tissus des glandes, le système endocrinien, la
tête, la moelle épinière ; le registre haut - sur l'énergie et les tissus les
plus énergétiques, sur les zones des tissus contenant les chakras.
b. Le violoncelle agit sur le tissu osseux, protège de la
leucémie, masse et favorise l'échange énergétique de la colonne
vertébrale, agit sur les articulations fémoro-tibiales, sur l'émission des
ferments et sur les globules rouges.
c. La guitare :
i. acoustique agit sur la couche superficielle de
l'énergie, sur les liens subtils entre la première enveloppe et le corps
physique; active bien les pavillons des oreilles; provoque une
activation intérieure uniforme dans tout le corps ; agit sur toutes les
zones des tissus fins qui sortent vers l'extérieur (les yeux, les
récepteurs du goût, du toucher, les lèvres, et renforce le bulbe des
cheveux) ;
ii. la guitare électrique (avec un son distordu) agit sur le
cocon énergétique, sur la descente de l'énergie dans le canal du bas.
Et maintenant que nous avons un peu éclairci l'essence de
l'action des vibrations sur le corps de l'homme et sur ses
structures résonnantes, on peut directement passer aux
exercices et au travail énergétique qui vont donner un sens à ce
qui précède.
241
[1]
la rate et le pancréas
242
PARTIE PRÉLIMINAIRE
243
l'écoute de cette pulsation, y joindre la sensation des pulsations dans
la zone du cœur en l'étendant à toute la cage thoracique. Ensuite, à
travers le diaphragme qui pulse, descendre le battement dans la
cavité abdominale, et, après l'avoir répandu, intensifier le processus
jusqu'à l'homogénéisation du pouls dans tout le corps. Vient s'y
ajouter maintenant la pulsation du cou et de la tête.
244
c) Se concentrer sur les poumons et la respiration abdominale,
sentir le passage de l'air à travers le pharynx, la trachée, les
bronches, en abaissant le diaphragme et en poussant le ventre vers
l’avant. Activer la coupole de la cavité nasale, le larynx, les bronches
et la coupole des poumons. La représentation figurée de cette
cérémonie est proche de la précédente, puis- qu’ici aussi les deux
cavités sont réunies par un tuyau. L'activation préliminaire a pour
essence de transmettre vers la cage thoracique le potentiel
énergétique concentré dans la cavité du nez, et de le répartir entre les
poumons et le diaphragme. Lorsque ce système est bien activé, on
peut passer à la partie principale de la cérémonie.
245
sensations des différents tissus rénaux, enveloppe, cortex, tissu
médullaire et vaisseaux urinaires.
246
la vibration sur les deux organes. Déplacer l'attention sur la paire
d'organes suivante: estomac et rate/pancréas. Prononcer la syllabe
LOU, en forçant les tissus de ces organes à vibrer. Puis faire de
même avec le gros intestin et les poumons, et la syllabe GE (gé) ;
ensuite avec la vessie et les reins et la syllabe SY; la vésicule biliaire
et le foie et la syllabe FO; le péricarde et la zone entre les reins et la
syllabe MI.
247
Chapitre 13/2. Schémas des
méridiens d’acupuncture.
Schémas des généralisés de méridiens d’acupuncture pour le travail
énergétique.
248
249
250
251
252
253
254
255
256
257
258
259
260
261
Chapitre 13/3. Le Qi gong
vibratoire des douze organes.
Première partie.
Disponible en vidéo
Icon
262
La syllabe NA.
ill. 13.14
263
13.15
264
13.16
265
13.17
266
13.18
267
a) Inspiration - l'estomac et le canal III
268
b) Expiration - le son “ lll ”.
Former des poings avec les mains et les serrer avec force, les “
yeux ” des poings dirigés vers le corps (ill. 13.20).
13.20
269
13.21
270
13.22
271
13.23
d) Expiration - le son “ ou ”.
272
13.24
273
13.25
274
275
a) Inspiration - le gros intestin et son canal.
276
Les mains tiennent le ballon entre les paumes au niveau du point
qi hai (ill. 13.27).
13.27
277
13.28
278
13.29
279
13.30
280
13.31
281
a) Inspiration - la vessie et son canal.
282
Les mains tiennent le ballon entre les paumes devant le point qi
hai puis s'écartent sur les côtés en tournant les paumes vers l'avant
au niveau des hanches (ill. 13.33).
13.33
283
13.34
Tourner les paumes l'une vers l'autre pour tenir le ballon, puis les
écarter sur les côtés pour étirer le ballon, tout en dépliant les genoux.
(ill. 13.35)
284
13.35
285
13.36
286
a) Inspiration - la vésicule biliaire et son canal.
En levant les mains, amener le ballon vers la zone des yeux. Puis
étirer et presser le ballon (ill. 13.38).
287
13.38
i
a) Expiration - le son “ ffff ”. . .
Toujours au niveau des yeux, lier les paumes, les doigts dirigés
vers le haut. Puis descendre les mains (ill. 13.39), les avant-bras
glissant contre le buste.
288
13.39
289
13.40
290
13.41
291
13.42
292
13.43
293
13.44
294
a) Inspiration - le péricarde et son canal.
Lier les pouces sur le nombril, et réunir les majeurs au point qi hai.
Les paumes sont posées sur les parois du ventre (ill. 13.46).
295
13.46
Amener les mains vers l'avant en étirant les fils nés au point de
contact avec le ventre et en maintenant la liaison entre les doigts (ill.
13.47).
296
13.47
297
13.48
298
13.49
Puis tourner les paumes vers le haut (ill. 13.50), rapprocher les
mains du visage au niveau des points tai yang, et diriger ensuite les
paumes vers le visage (ill. 13.51).
299
13.50
300
13.51
No labels
© 2014 Victor et Marina Zalojnov
301
Chapitre 13/4. Le Qi gong
vibratoire des douze organes.
Deuxième partie.
Deuxième partie
302
13.52
303
Report
er l'attention sur la première paire des canaux et organes yang. Il
s'agit du gros intestin et de l'estomac (ill. 13.53).
Les canaux s'unissent pour former une seule entité qui commence
au niveau des index, remonte au point da zhui, puis vers les ailes du
304
nez, et de là vers le coin intérieur des yeux aux points jing ming et aux
points si bai, embrassant d'un anneau la bouche, et d'un deuxième
anneau tout le visage, avant de redescendre derrière la clavicule, et
d’embrasser par leur trajet externe et interne, le buste jusqu'aux aines
; puis passant par la face antérieure des jambes, ils descendent
jusqu'au bout des 1er, 2ème et 3ème orteils. Distinguer dans votre
attention les index, les 2ème orteils, le point da zhui, et les anneaux
autour de la bouche et du visage.
305
13.54
306
Les canaux s'unissent en un système unique qui commence aux
auriculaires et arrive aux 5èmeorteils. Les zones contrôlées par
l'attention sont les auriculaires et les 5ème orteils, le point da zhui, les
points jing ming, l'activation des paupières, et la colonne vertébrale.
13.56
307
Pour terminer, fermer les bols en ramenant les auriculaires à leur point
de départ.
308
Le principe de la cérémonie : les annulaires s'écartent (ill. 13.58),
pour remplir les canaux et les organes. Pour terminer, fermer les bols.
13.58
Dans ces trois cérémonies, les points et les zones les plus importants
qui sont mentionnés, servent d'indicateurs du passage de l'énergie, de
la saturation des canaux et facilitent le passage de l'énergie d'une
partie du canal vers une autre partie du même canal, ou d'un canal
vers l'autre. Au sein d'une paire de canaux yang, la transmission de
l'énergie d'un canal vers l'autre a lieu au niveau du visage, dans la
zone des yeux.
Les trois cérémonies suivantes sont accomplies sur les organes et sur
les canaux yin qui remontent des orteils vers les doigts.
309
Position de départ : debout, les pieds écartés de la largeur des
épaules, les paumes tournées vers le sol. Laisser les bras pendre,
décontractés, à l'exception des mains qui retiennent dans les paumes
les bols yin. Se concentrer sur l'accumulation de l'énergie yin tout à la
fois, dans le canal rapide à partir de la membrane périnéale et d'autre
part, dans le dan tian du bas à partir des voûtes plantaires, en levant
l'énergie à travers les jambes (ill. 13.59).
13.59
310
311
La première paire concerne le foie et les poumons (ill. 13.60). Les
canaux commencent sur le dessus des gros orteils, montent par la
partie antérieure et interne des jambes jusqu'aux aines, où ils
embrassent les organes génitaux en un anneau, avant de monter à
droite vers le foie, et à gauche vers l'estomac. Puis ils décrivent un “ 8
” qui embrasse la vésicule biliaire, le diaphragme et les poumons,
montent ensuite le long des parois latérales des bronches puis de la
trachée, embrassent en anneau la cavité buccale et s'élèvent jusqu'à
l'intersection avec le canal du mai au sommet du crâne.
Les zones contrôlées par l'attention sont les gros orteils et les
pouces, l'anneau autour des organes génitaux, le “ 8 ” reliant le foie et
les poumons, ainsi que la zone du larynx.
312
La deuxième paire concerne la rate et le cœur (ill. 13.62). Cette
paire commence sur les côtés intérieurs des pieds, monte à travers
313
les jambes et le buste jusqu'à la rate, puis à travers le diaphragme
entre dans le cœur et ressort dans les bras, en descendant jusqu'à la
partie intérieure des auriculaires. Les zones que contrôle l'attention :
les côtés intérieurs des pieds, la partie intérieure des auriculaires, les
organes principaux, ainsi que les faisceaux neurovasculaires de l'œil.
13.63
314
315
La troisième paire concerne les reins et le péricarde (ill. 13.64).
Les canaux commencent au centre des pieds au pointyong quan,
remontent dans les jambes, embrassent par un triangle les reins et la
vessie, puis par un deuxième triangle les poumons et le péricarde.
Ensuite la branche principale part vers les mains jusqu'au centre des
paumes dans le point lao gong et ensuite vers le majeur. Les zones
de contrôle de l'attention sont les points yong quan et lao gong, le
point chang qiang sur le coccyx, les reins et le péricarde, et les
majeurs.
13.65
317
20. La rotation du tourbillon intérieur
Troisième partie
Liste des mouvements
La première cérémonie. Le cœur et l'intestin grêle.
318
2. Caresser avec l'aile.
3. Caresser avec l'aile.
4. Secouer les ailes.
5. Caresser avec l'aile.
6. Caresser avec l'aile.
7. Secouer les ailes.
8. Le combat avec le serpent
9. Enfoncer les griffes dans la tête du serpent.
10. Trancher avec deux épées.
11. Le serpent fait un bond.
12. Enfoncer les griffes dans la tête du serpent.
13. Trancher avec deux épées.
14. Le serpent fait un bond.
15. Le serpent s'enroule en anneaux.
16. Calmer l'énergie.
319
19. La protection avec le plumage empoisonné des ailes.
20. Le dragon qui plane.
21. Le dragon regarde sa queue.
22. La protection avec le plumage empoisonné des ailes.
23. Le dragon qui plane.
24. Le dragon regarde sa queue.
25. Balayage avec la main droite.
26. Le bambou balance ses branches dans le vent.
320
6. La charrue laboure la terre.
7. Le bouton du lotus se referme.
8. Le serpent descend de la pierre en roulant.
9. Le tigre s'approche furtivement.
10. Le serpent descend de la pierre en roulant.
11. Le serpent mord sa queue.
12. Le vent jette la branche morte.
13. Cultiver des jeunes pousses.
322
13.66
323
13.67
324
13.68
325
13.69
326
13.70
327
13.71
328
13.72
329
13.73
330
13.74
9. Protéger l'oisillon
Ramener la jambe droite contre la gauche de façon à ce qu'elle
repose sur la pointe du pied, prenant légèrement appui sur le sol. Plier
les genoux. Séparer les mains : le talon de la main gauche se
dirigeant vers l'avant, et celui de la main droite vers l'arrière, en
conséquence l'une devant et l'autre derrière. Le regard accompagne
la main droite (ill. 13.75).
331
13.75
332
13.76
333
13.77
334
13.78
335
13.79
336
13.80
337
13.81
338
13.82
339
13.83
340
13.84
341
Chapitre 13/6. Le Qi gong
vibratoire des douze organes.
Deuxième céremonie
Deuxième cérémonie. L'estomac et la rate avec le pancréas.
1. Écouter le bruit de la forêt
2. Caresser avec l'aile
3. Caresser avec l'aile
4. Secouer les ailes
5. Caresser avec l'aile
6. Caresser avec l'aile
7. Secouer les ailes
8. Le combat avec le serpent
9. Enfoncer les griffes dans la tête du serpent
10. Trancher avec deux épées
11. Le serpent fait un bond
12. Enfoncer les griffes dans la tête du serpent
13. Trancher avec deux épées
14. Le serpent fait un bond
15. Le serpent s'enroule en anneaux
16. Calmer l'énergie
342
restant tourné vers le Sud, concentrer l'attention sur la sensation de la
projection du trajet interne et externe des canaux III et IV, leur lien
avec l'estomac et la rate comme organes de base. Lever le Qi de
l'intestin grêle dans l'estomac, et faire descendre le Qi du cœur dans
la rate et le pancréas. Les zones de contrôle de l'attention sont les
suivantes : les points ambulances, les points zu san li, les extrémités
des 1ers, 2èmes et 3èmes orteils, et le diaphragme.
13.85
343
2. Caresser avec l'aile
Lever la main droite le long de la ligne centrale du corps jusqu'au
point ambulance inférieur (cheng jiang). Le point lao gong au centre
de la paume interagit avec ce point et, en conservant une liaison
constante avec l'énergie du canal, continue son mouvement vers le
haut, en longeant la moitié gauche du visage jusqu'au point shen ting.
La main gauche garde le contact avec l'activité du dan tian du bas en
y puisant un apport supplémentaire d'énergie (ill. 13.86).
13.86
344
de l'estomac. Pour cela, pencher le corps en avant, en maintenant la
colonne vertébrale droite (ill. 13.87).
13.87
345
13.88
346
13.89
347
tournant des pieds, des articulations des hanches et de la moitié
supérieure du corps. Il est très important dans ce mouvement tournant
de décontracter les bras et de faire comme si on les oubliait, les
laissant dirigés vers le Sud, alors que tout le corps est presque tourné
vers le Nord.
13.90
13.91
349
6. Caresser avec l'aile
Identique à la séquence 3, mais en inversant gauche et droite.
350
351
7. Secouer les ailes
Comme lors de la séquence 4, mais en inversant gauche et droite,
effectuer une pression vers l'avant avec la base de la paume droite,
lever la main gauche en décrivant un arc de cercle à gauche pour
l'amener un peu plus haut que la tête. Le corps se tord vers la
gauche. Le regard accompagne cette action (ill. 13.92). En utilisant de
nouveau la tension, défaire rapidement la torsion, en tournant vers la
gauche de 180 degrés. Laisser les bras en arrière, pour les abaisser
devant soi après la rotation. La seule, mais importante différence avec
la séquence 4, réside dans le fait qu'en tournant, le pied gauche se
décolle du sol et que le mouvement tournant se fait uniquement sur le
talon droit.
13.92
352
Et c'est dans cette position que les mains descendent jusqu'au point
qi hai, paumes vers le sol.
13.93
353
13.94
Puis les bras s'envolent précipitamment sur les côtés, les doigts
dirigés vers le haut, et simultanément, de façon tout aussi inattendue,
lancer en avant la jambe gauche avec la rapidité d'un coup de feu.
Concentrer l'attention sur les orteils par lesquels le Qi “sale” des
canaux est rejeté (ill. 13.95).
354
13.95
355
13.96
356
Le corps s'incline en avant et à gauche. Le regard accompagne le
coup des épées (ill. 13.97 ).
13.97
357
13.98
13.99
358
12. Enfoncer les griffes dans la tête du serpent
En se redressant sur la jambe gauche, amener la jambe droite
vers le ventre, après avoir décontracté le genou et levé la cuisse
parallèlement à la terre. En croisant les poignets, embrasser le genou
droit avec les paumes, comme lors de la séquence 9, et, en utilisant la
force des bras, resserrer la cuisse contre la poitrine (ill. 13.100).
13.100
13.101
360
13.102
13.103
361
13.104
362
13.105 - 13.106
363
13.107
En recueillant dans les bols des paumes l'énergie yang, lever les
mains sur les côtés jusqu'au-dessus de la tête. Décontracter les
poignets et verser cette énergie sur le sommet de la tête (ill. 15.108).
Puis lentement descendre jusqu'à la région du dan tian du bas les
mains devant le corps, en le lavant et en régulant l'énergie à l'intérieur
du corps.
364
365
Chapitre 13/7. Le Qi gong
vibratoire des douze organes.
Troisième céremonie
Troisième cérémonie. Les poumons et le gros intestin
1. La danse sacrée du Soleil
2. Déployer les ailes sous les rayons du Soleil couchant
3. Couper le roseau à droite
4. Couper le roseau à gauche
5. Ratisser les glands
6. La protection avec le plumage empoisonné des ailes
7. Le dragon qui plane
8. Le dragon regarde sa queue
9. La protection avec le plumage empoisonné
10. Le dragon qui plane
11. Le dragon regarde sa queue
12. Balayage avec la main gauche
13. Le bambou balance ses branches dans le vent
14. La danse sacrée du Soleil
15-26. Répétition de séquences 2 à 13 en les inversant.
366
1. La danse sacrée du Soleil
Lancer les mains au-dessus de la tête et, à la faveur d'un petit
saut, tourner de 90 degrés sur la droite, tout en levant la jambe droite,
le genou plié, la cuisse en avant, pour atterrir puissamment et
solidement sur le pied gauche. Au moment du contact avec le sol,
écarter largement les pouces et les index dépliés, en repliant les
autres doigts, et joindre entre elles au-dessus de la tête, les
membranes entre les pouces et les index de chaque main. Le corps
est à présent tourné vers l'Ouest, le regard dirigé en avant (ill.
13.109).
13.109
367
2. Déployer les ailes sous les rayons du Soleil
couchant
En maintenant les doigts toujours tendus, ouvrir lentement les bras
sur les côtés jusqu'à ce que les points lao gong soient au niveau des
points tai yang (creux temporaux). Simultanément avec le mouvement
de la main droite et dans le même rythme, tourner la cuisse droite sur
la droite en gardant une correspondance verticale avec la main (ill.
13.110).
13.110
13.111
370
13.113
371
13.114
372
13.115
373
13.116
374
13.117
375
13.118
376
11. Le dragon regarde sa queue
Même mouvement que pour la séquence mais en l'inversant
(gauche/droite).
378
13.120
13.121
379
Puis, après avoir reporté le centre de gravité sur le pied gauche en
gun bu gauche latéral, balancer vers la gauche les avant-bras et les
mains positionnés horizontalement, la paume droite se retournant vers
le bas, tandis que la gauche reste dirigée vers le haut. Le regard
accompagne l'ondulation des bras (ill. 13.121). Sans interrompre le
mouvement, transférer le poids du corps sur la droite en gun bu droit
latéral. Après avoir inversé la position de chaque paume (vers le ciel
et vers le sol), balancer les bras vers la droite.
380
À l'issue de la cérémonie, le poids du corps est sur le pied gauche
en gun bu gauche. Les bras ont accompli le mouvement de balancier
vers la gauche. Le regard est sur les paumes (ill. 13.122).
13.122
381
16) Le dragon se bat contre le tigre.
17) Calmer le Qi.
382
13.123
13.124
383
par un mouvement circulaire qui repart en sens inverse, projeter
rapidement la jambe à l'horizontale sur le côté droit. Concentrer
l'attention sur le côté extérieur du pied droit du 5ème orteil au talon (ill.
13.125).
13.125
384
13.126
385
13.127
13.128
386
4) Le serpent enroulé en boule.
En utilisant le talon du pied droit comme axe de rotation, tourner le
corps de 360 degrés vers la gauche. Pendant la rotation, la jambe
gauche se rapproche progressivement du centre de gravité. Le
mouvement se termine dans la position de la petite chaise (se bu).
Simultanément à la rotation du corps sur son axe, réunir les paumes
en tête du dragon et en la levant, l'amener derrière la tête. Le corps et
le regard sont face au Sud (ill. 13.129).
13.129
387
jambe droite vers l'arrière, et effectuer un arc de cercle de 180 degrés
à droite, pour la placer en avant (ill. 13.130).
13.130
388
13.131
6) La grue endormie.
En utilisant le talon du pied droit comme axe de rotation, tourner de
180 degrés vers la gauche, en dirigeant le corps vers le Nord. Les
mains en tête du dragon s'approchent du centre de la poitrine, les
doigts vers le haut. Pendant la rotation, plier le genou, la cuisse
gauche restant parallèle au sol, tandis que le mollet et le pied sont
dirigés vers le bas. Le regard est en avant (ill. 13.132).
13.132
389
déplacer la jambe gauche sur le côté. Les mains en tête du dragon se
dirigent vers l'avant (ill. 13.133).
13.133
390
13.134
13.135
391
16) Le dragon se bat contre le tigre.
Déplacer le poids du corps sur la jambe gauche, et amener le pied
droit vers la gauche en passant derrière le pied gauche, à la distance
d'un pas. Les mains toujours au-dessus de la tête, desserrer les
poings. Le regard se porte en avant et vers le bas (ill. 13.136).
13.136
392
13.137
Réunir les paumes en tête du dragon, et les lever devant soi, tout
en se redressant. Effectuer simultanément une rotation de 360 degrés
vers la droite (ill. 13.138). À la fin de la rotation, séparer de nouveau
les paumes.
393
13.138
394
13.139
395
Chapitre 13/9. Le Qi gong
vibratoire des douze organes.
Cinquème céremonie
Cinquième cérémonie. La vésicule biliaire et le foie.
1) Écarter les rochers.
2)L'Arbre enfonce ses racines.
3) La charrue laboure la terre.
4) Écarter les rochers.
5 и 6) Les séquences 5 et 6 sont identiques aux séquences 2 et
3,
7) Le bouton du lotus se referme.
8) Le Serpent descend de la pierre en roulant.
9) Le tigre s'approche furtivement.
10) Le serpent descend de la pierre en roulant.
11) Le serpent mord sa queue.
12) Le vent jette la branche morte.
13) Cultiver de jeunes pousses.
396
canaux sont : la surface latérale du visage et de la tête, les oreilles, le
point da zhui, les articulations des hanches, les gros orteils, les
organes génitaux, et les points ambulance.
397
mains se serrent en poings et se placent près des hanches. Lever
simultanément la jambe droite, pliée au genou. Le regard se porte en
avant, vers l'Est (ill. 13.140).
13.140
En gardant l'équilibre, écarter lentement les bras sur les côtés tout
en tournant la cuisse de la jambe droite. Le genou reste plié. La jambe
tourne jusqu'à ce que la cuisse et le mollet soient parallèles au sol (ill.
13.141).
398
13.141
399
13.142
400
13.143
401
13.144
402
7) Le bouton du lotus se referme.
Sans changer la position des jambes, tourner le corps de 180
degrés vers la droite, en prenant essentiellement appui sur les mains,
et venir s'asseoir le visage tourné vers l'Ouest. Comme les jambes ont
gardé la même position, la jambe gauche est restée étirée, mais s'est
retournée, les orteils vers le haut ; la jambe droite s'est enroulée par
dessus la cuisse gauche et s'appuie sur tout le pied.
13.145
403
13.146
13.147
404
13.148
405
13.149
13.150
406
Le corps est toujours dirigé vers l'Ouest. Et dans la continuité du
mouvement, déplacer le poids du corps sur la jambe droite, en
prenant la position du serviteur, jambe gauche tendue. Puis tourner de
180 degrés vers la droite, en rapprochant la jambe gauche du corps,
et prendre la position du lotus chinois (cao can bu). Poser de nouveau
les mains au sol de chaque côté du corps. Maintenant le corps est
tourné vers l'Est. La jambe gauche embrasse la cuisse de la jambe
droite, dont le tibia et le cou-de-pied sont à plat par terre (ill. 13.151).
13.151
407
laisse passer la jambe. Le regard suit le mouvement de la jambe (ill.
13.152).
13.152
408
13.153
13.154
409
12) Le vent jette la branche morte.
En conservant les jambes dans la même position, redresser le
torse, tourner de 90 degrés sur la droite, et poser le buste sur le sol, la
tête se posant sur les paumes (ill. 13.155).
13.155
410
13.156
411
13.157
412
13.158
413
13.159
414
Chapitre 13/10. Le Qi gong
vibratoire des douze organes.
Sixième céremonie
Sixième cérémonie. Le péricarde et le triple réchauffeur
1. L'Oiseau Zhen déploie ses ailes
2. Tirer avec un arc
3. L'Oiseau Zhen déploie ses ailes
4. Tirer avec un arc
5. Retirer le fil et s’entortiller avec celui-ci.
6. L'Immortel arrête le nuage
7. Soutenir l'arbre qui tombe
8-9. Retirer le fil et s’entortiller avec celui-ci et L'Immortel
arrête le nuage
10. Fusion avec la monade
11. Rouler le ballon de la monade à gauche
12. Rouler le ballon de la monade à droite
13. Le dragon embrasse le stupa sacré
14. Retirer la ceinture d'or
15-16. Le Dragon embrasse le stupa sacré et Retirer la
ceinture d'or
17. Fusion du Ciel et de la Terre
18. Séparation du Ciel et de la Terre
19. L'Homme - perle du Ciel et de la Terre
415
l'énergie de la vésicule biliaire à la zone située entre les reins, où se
trouve le centre de l'énergie primaire.
416
13.160
417
13.161
418
13.162
419
13.163
420
13.164
421
13.165
422
13.166
423
13.167
424
13.168
425
13.169
426
13.170
427
13.171
428
13.172
429
13.173
430
13.174
431
13.175
432
13.176
13.177
433
13.178
13.179
434
13.180
435
13.181
436
13.182
437
13. Le dragon embrasse le stupa sacré
En maintenant le poids du corps sur la jambe droite et sans
changer la position du corps, arrondir les bras, les paumes face à
l'extérieur, puis les lever au niveau des épaules. Les doigts sont
dirigés les uns vers les autres (ill. 13.184).
438
13.184
Après avoir créé la sensation d’un grand anneau avec les bras,
tourner de 360 degrés vers la gauche. Les pieds tournent également
mais sans changer de place. Déplacer le poids du corps sur le pied
gauche et étirer la jambe droite, pour venir dans la position de “la
queue du dragon ”. Le regard se porte sur l'espace situé entre les
extrémités des annulaires (ill. 13.185).
439
13.185
440
13.186
441
13.187
442
13.188
443
13.189
444
13.190
445
13.191
13.192
446
points lao gong yang (extérieurs) et des surfaces extérieures des
mains et des doigts (ill. 13.193). Diriger à nouveau les doigts vers le
haut et répéter ce mouvement de bascule des mains (vers le bas et le
haut) plusieurs fois pour obtenir la sensation d'une liaison forte entre
toutes les zones des mains.
13.193
447
13.194
448
13.195
449
13.196
450
13.197
451
13.198
452
13.199
453
Chapitre 14.1 Le Qi gong de Wu
Dang. Premier sommet - le sommet
de la Tortue
Disponible en vidéo
Icon
454
455
Cet enchaînement permet de faire fusionner notre énergie
intérieure avec les différents flux d'énergie des directions cardinales
de la Terre et avec celle de l’enseignement des styles internes Wu
shu, mais il nous permet aussi d'offrir notre propre énergie à tous les
sommets du massif montagneux sacré Wu dang, centre des temples
du taoïsme.
456
14.1
1) Monter le Qi à droite.
Sans changer la position du corps, retourner la main droite, paume
vers le haut pour former un bol avec la paume (ill. 14.2) ; se
concentrer sur l'accumulation de l'énergie extérieure dans ce bol, puis
sur le passage de l'énergie à travers le bras dans le corps et sur sa
descente dans le dan tian du bas.
457
14.2
458
14.3
2) Monter le Qi à gauche.
En formant un bol, retourner la main gauche, paume vers le haut,
après avoir activé sa liaison avec les flux de l'énergie extérieure, et
dans le même temps, détacher un peu du sol le pied gauche. Sentir la
synchronisation des mouvements de la main gauche et du pied
gauche, et commencer à lever à la fois la main et le pied. Recueillir
l'énergie dans le bol de la paume, la faire passer à travers le bras et la
faire descendre à travers le corps dans le dan tian du bas, et dans le
même temps, aspirer l'énergie terrestre avec la voûte plantaire, en la
faisant monter à travers la jambe dans le dan tian du bas (ill. 14.4).
Amener la main au-dessus de la tête, tout en levant au maximum la
jambe gauche, le genou plié et le pied maintenu parallèle au sol par
lequel vous aspirez activement le Qi.
459
14.4
460
14.5
461
14.6
462
14.7
463
14.8
464
14.9
465
14.10
Diriger les paumes vers les clavicules, puis les baisser lentement
le long du corps vers le dan tian du bas, en faisant descendre
simultanément l'énergie intérieure des dan tian du haut et du milieu
dans le dan tian du bas (ill. 14.11).
466
14.11
4) Nettoyer le Qi.
Après avoir formé un caillot d'énergie dans le dan tian du bas, le
lier aux flux du Qi des paumes et l'extraire, en le retenant entre les
paumes tournées l'une vers l'autre (ill. 14.12).
467
14.12
468
14.13
469
14.14
5) Saturer le Qi.
En maintenant le corps face au Sud, se redresser tout en levant
les bras devant soi, et de nouveau, aspirer le Qi sacré entre les
paumes et former un ballon (ill. 14.15).
470
14.15
471
14.16
6) Projeter le Qi.
En conservant la même orientation face au Sud, se redresser, en
levant encore une fois les bras en haut; et, en aspirant de nouveau le
Qi sacré dans les paumes, former un ballon d'énergie entre les
paumes (ill. 14.17).
472
14.17
473
14.18
474
14.19
475
14.20
476
14.21
477
14.22
478
14.23
479
14.24
14.25
480
14.26
481
14.27
482
14.28
483
14.29
484
14.30
485
14.31
486
14.32
487
14.33
488
14.34
489
14.35
490
14.36
491
14.37
492
Chapitre 14.2 Le Qi gong de Wu
Dang. Deuxième sommet ou
sommet du Dragon
493
494
495
15) Faire rouler le ballon.
Toujours dans la position du cavalier (ma bu), former un caillot
d'énergie dans le dan tian du bas, et l'extraire dans les mains entre les
paumes tournées l'une vers l'autre (ill. 14.12).
496
14.12
497
14.13
498
14.38
499
14.39
500
14.40
501
14.41
502
14.42
503
14.43
504
14.44
505
14.45 - 14.46
506
Tourner encore de 90 degrés à droite pour venir dans la position
gong bu (pied gauche en avant), et effectuer la séquence face au
Nord (ill. 14.47 et 14.48).
507
508
14.47 - 14.48
14.49
509
14.50
510
14.51
511
14.52
512
14.53
513
14.54
514
14.55
515
14.56
516
Chapitre 14.3 Le Qi gong de Wu
Dang. Trosième sommet ou
sommet du Tigre
22) Concentration du Qi.
23) Le phénix frappe avec son bec.
24) Tracer la formule magique.
25) Le caïman se chauffe dans les rayons du soleil .
26) Le papillon est assis.
27) Le léopard frappe avec sa patte et déchire sa proie.
28) Le papillon est assis.
29) Le léopard frappe avec sa patte et déchire sa proie.
30) L'aigle plane.
517
518
519
23) Le phénix frappe avec son bec.
Comme les fois précédentes, sortir le caillot de Qi du dan tian du
bas et le lever pour interagir avec le nouveau sommet. Aspirer du Qi
céleste propre de l'Ouest entre les paumes et faire descendre
l'énergie dans le canal rapide à partir de la zone si shen cong. Les
paumes accompagnent la descente du Qi par le canal jusqu'au niveau
du nombril, en descendant devant le corps. Puis déplacer le poids du
corps sur la jambe droite: le genou gauche se déplie et la pointe du
pied se lève vers le haut. La main droite contourne le buste au niveau
de la taille, pour aller vers la zone du point ming men (entre les 2 ème et
3ème lombaires), et la toucher avec le point lao gong extérieur. De son
côté, la paume gauche continue le mouvement de descente sur le
côté gauche de l'abdomen, puis le long de la cuisse, du mollet,
jusqu'au bout des orteils du pied gauche (ill. 14.57).
14.57
520
Pendant ce temps, la poitrine repose sur la cuisse gauche. Le
regard suit le mouvement de la main gauche. Le corps est face au
Sud (ill. 14.58).
14.58
521
14.59
14.60
522
Le poids du corps se déplace progressivement sur la jambe
gauche au fur et à mesure que le bol de la paume monte au-dessus
de la tête (ill. 14.61).
14.61
523
14.62
14.63
524
26) Le papillon est assis.
En se tournant vers la droite, se redresser sur la jambe gauche
tout en levant la cuisse droite devant l'abdomen (genou plié), et en
levant de chaque côté les bras au- dessus de la tête. Les bouts des
doigts sont rassemblés en “ pincée ” et les dos des mains sont réunis.
Le corps est face à l'Ouest, le regard en avant (ill. 14.64).
14.64
14.65
526
14.66
527
14.67
528
14.68
529
14.69
530
14.70
531
14.71
532
14.72
533
Chapitre 14.4 Le Qi gong de Wu
Dang. Quatrième sommet ou
sommet du Phoenix
Quatrième sommet ou sommet du Phénix.
31) Concentration du Qi intérieur.
32)Coup de cloche sur le dan tian du bas.
33) Formation d'un ballon avec l'énergie extérieure.
34) Coup de cloche sur le dan tian du bas.
35) Le garde ferme le portail.
36) Le saule balancé par le vent.
37) Le garde ferme le portail.
38) Le dragon tire la langue.
39) Le dragon monte vers le Soleil.
40) Le tigre claque des mâchoires.
41) La trombe aspire les feuilles mortes.
14.73
535
14.74
536
14.75
537
14.76
538
14.77
539
14.78
540
14.79
541
14.80
542
14.81
543
14.82
544
14.83
545
14.84
546
14.85
547
14.86
14.87
548
Après être passée au-dessus de la tête, la main gauche descend à
la rencontre de la main droite, qui est passée au niveau de la
membrane périnéale et qui se lève à droite à la rencontre de la main
gauche (ill.14.87). Et en continuant ces mouvements circulaires, les
mains se retrouvent à nouveau sur le côté gauche, après s'être
croisées (ill. 14.86)
549
14.88
550
14.89
551
Chapitre 14.5 Le Qi gong de Wu
Dang. Cinquième sommet ou
sommet du Serpent
Cinquième sommet ou sommet du Serpent.
42) Concentration du Qi intérieur.
43) Le serpent avale la chaleur du Soleil.
44) Le serpent avale la chaleur de la Terre.
45) Le serpent avale l'Univers.
46) Réunion avec le Tao.
552
553
43) Le serpent avale la chaleur du Soleil.
En concentrant l'attention sur la zone si shen cong et le canal
rapide, descendre lentement dans la position du lotus chinois. Les
bras accompagnent le mouvement de descente, d'abord devant le
corps, puis au niveau du ventre s'écartent de chaque côté du buste en
dirigeant les bols des paumes vers la Terre. Le regard est dirigé vers
l'avant et le bas, on peut “ entrefermer ” les yeux, en se concentrant
sur les sensations intérieures (ill. 14.93).
14.93
554
aspirant et en expulsant l'énergie du Cosmos, comme le cœur qui fait
circuler le sang.
555
superficie de la moitié inférieure du corps. Unir l'activation de la
membrane périnéale, du canal rapide avec toutes les zones
énergétiques du dan tian du bas. Puis diriger à partir du bas, vers ce
système énergétique préparé, les flux de l'énergie de la Terre. Régler
le système d'accumulation, d'assimilation et d'interaction de toute la
partie yin du corps et répandre les pulsations du cœur dans ces zones
jusqu'à obtenir la sensation que la cavité abdominale “ bat ”, en
aspirant et en distribuant l'énergie de la Terre à travers tout le corps.
556
45) Le serpent avale l'Univers.
Toujours dans la même position, retrouver dans l'attention, la
corrélation du canal rapide, du dan tian du haut et du dan tian du bas
dans leur manifestation énergétique généralisée de l'activité de toute
la tête et de toute la région entre le diaphragme et la membrane
périnéale. Puis, en se basant aussi sur les pulsations de l'énergie
intérieure, procéder à l'aspiration de l'énergie du monde extérieur à
travers les zones activées des épaules, des coudes, des poignets,
des paumes et des bouts des doigts, liées avec les zones
correspondantes des articulations des hanches, des genoux, des
chevilles, des pieds et des bouts des orteils, c’est-à-dire en
additionnant les zones préparées lors des deux séquences
précédentes avec l'activité de la zone si shen cong et de la zone du
périnée.
557
46) Réunion avec le Tao.
Sans changer la position du corps, porter la concentration de
l'attention sur la zone du dan tian du bas, se trouvant dans la cavité
abdominale au niveau du point qi hai. Activer le noyau de l'énergie qui
additionne toutes les qualités des flux énergétiques apportés de
l'extérieur dans les séquences précédentes, et se concentrer sur la
projection de l'impulsion vers le haut à travers le canal rapide. Unir les
paumes devant la poitrine et former la tête du dragon (ill. 14.94).
14.94
Après l ' avoir fait tourner sur l'axe du canal rapide dans le sens
des aiguilles d'une montre (vue d'en bas), intensifier au maximum la
mobilité du noyau du dan tian du bas, propager son énergie jusqu'au
canal rapide et tirer, comme avec un fusil, l'impulsion vers le haut
jusqu'à la zone si shen cong.
558
Ayant saisi cette impulsion avec tout le corps et la tête du dragon,
se précipiter en haut, en se redressant. Ramener le pied gauche sur
la même ligne que le pied droit, de façon à ce qu’ils soient écartés de
la largeur des épaules, tout en continuant à concentrer l'attention sur
l'élargissement de l'influence de l'impulsion, et sur son lien avec
l'énergie intérieure et extérieure (ill. 14.95).
14.95
559
Remercier les doyens du temple Wu dang pour leur assistance dans
l'échange énergétique.
14.96
560
Chapitre 15. Tai ji quan
Disponible en vidéo
Icon
d) respiration abdominale ;
561
2. Courber un peu la poitrine en dedans ce qui donne la possibilité de
descendre la respiration au dan tian du bas.
563
À la différence des autres enchaînements de Tai ji, une grande
importance est donnée au travail énergétique préalable. C'est aussi
probablement un des enchaînements peu nombreux qui fait intervenir
au premier plan la régulation spécifique de l'énergie dans le corps et
l'interaction avec l'énergie extérieure.
Lever les bras au niveau du dan tian du bas, les paumes tournées
l'une vers l'autre. Activer les points lao gong et faire sortir deux
puissants rayons l'un vers l'autre (ill. 15.1).
564
15.1
15.2
565
de l’énergie yin sur les paumes et aspirer cette énergie à travers les
bras dans le dan tian du bas. Accomplir huit cercles (ill. 15.3). Puis,
tout en levant lentement les mains à la hauteur des épaules, continuer
la rotation des mains dans la même direction, mais en la limitant aux
poignets qui sont décontractés, et en cherchant à enrouler sur le bout
des doigts des fils énergétiques qui remontent. Au niveau des épaules
(ill. 15.4), arrêter la rotation des poignets, puis rapprocher vers
l'épaule d'abord la main gauche en tournant légèrement le corps à
gauche (ill. 15.5),
15.3
566
15.4
567
15.5
568
15.6
569
15.7
570
15.8
Une fois la rotation des mains terminée, ramener vers l'épaule d'abord
la paume gauche en pivotant légèrement à gauche (ill. 15.9), puis la
main droite en tournant vers la droite, pour approcher du corps les fils
des flux retenus par l'activation des doigts (ill. 15.10).
571
15.9
572
15.10
Après avoir pivoté vers la gauche sur l'axe du canal rapide qui
descend du point bai hui, puiser avec la main gauche comme avec
une louche, l'énergie sur le côté gauche du corps. La main droite
retient par le dessus le ballon d'énergie reposant sur la main gauche.
(ill. 15.11)
573
15.11
574
15.12
575
15.13
Décrire ensuite devant soi sur un plan vertical, deux grands cercles
avec le ballon (dans le sens des aiguilles d'une montre), en le levant à
gauche au niveau de la tête, et en le descendant à droite au niveau du
dan tian du bas, en gardant une attention constante sur les
déplacements de l'énergie à l'intérieur du ballon (ill. 15.14).
576
15.14
577
15.15
578
15.16
579
4) La cigogne ouvre les ailes.
En liant ensemble le mouvement de la jambe droite et celui de la
main droite, ramener la partie intérieure du pied droit contre le talon
du pied gauche, et la main vers le canal ren mai au niveau du point qu
gu, tandis que la main gauche s'approche du canal ren mai au niveau
du point cheng jiang. Reporter le poids du corps sur la jambe droite.
Le pied gauche se soulève sur sa pointe (ill. 15.17).
15.17
580
gauche, paume vers le bas, se trouve au niveau du point qu gu, et la
droite, paume vers l'intérieur, près du point tai yang (ill. 15.18).
Pendant l'exécution de cette séquence, une partie de l'attention est
concentrée sur le mouvement du Qi dans le canal ren mai et sur la
dynamique du changement du Qi sous l'influence des paumes.
15.18
Les trois séquences suivantes sont unies par une image : celle du
serpent sacré : 5. le serpent lève la tête, 6. le serpent rampe, 7. le
serpent fouette avec sa queue.
581
la paume l'énergie du Ciel, en levant la main qui va décrire par le haut
un grand arc de cercle qui passe vers la droite (ill. 15.19) à la
rencontre de la main droite restée sur place, mais dont la paume est à
présent orientée vers la gauche.
15.19
582
15.20
583
15.21
6) Le serpent rampe.
Cette séquence permet de réaliser deux tâches différentes : soit
activer tout le potentiel intérieur, soit le calmer. Le mouvement “ le
serpent fait tourner sa queue ” consiste à écarter la paume droite sur
le côté de toute l'amplitude du bras, et il est le même dans les deux
cas mais le travail énergétique sera différent.
Dans les deux cas, couper ensuite l'influence de la main droite sur le
ballon, en formant un crochet (go ou), (les extrémités des doigts sont
réunis en une pincée, et le poignet est plié au maximum vers le bas).
Tout de suite après, orienter le bout des doigts de la main gauche vers
le pied gauche (ill. 15.22) et, en faisant glisser au-dessus du sol le
côté inférieur de la paume, s'élancer à gauche, c'est-à-dire vers
584
l'Ouest, tout en déplaçant le corps, c'est-à- dire en s'obligeant à
transférer le poids du corps sur la jambe gauche et à déplier la droite.
15.22
15.23
15.24
586
15.25
587
environ 7/10ème du poids du corps. Concentrer l'attention sur la
stabilité des jambes et sur la flexibilité et l'élasticité de la zone
lombaire. Chercher la sensation de l'enracinement des jambes dans la
terre.
588
15.26
15.27
589
10) L'épaule soutient le ballon.
Le puissant travail de circulation énergétique des séquences
précédentes s'achève avec cette séquence. Il s'agit en premier lieu
d'assimiler l'énergie accumulée dans le ballon avec le dan tian du bas,
sur fond de décontraction des muscles et de la conscience. Pour cela,
faire un pas en avant avec la jambe gauche, le pied reposant sur le
talon.
15.28
590
Il est à noter que cette position finale est l'inverse de celle qui
débute la séquence 3 “ Arracher la queue de l'oiseau ”. En
conséquence, les tâches de la régulation énergétique caractéristiques
de la séquence 3, sont identiques tandis que les fonctions de la moitié
gauche et droite du corps s'intervertissent, et que varie la direction (il
s'agit à présent de l'Est).
591
15.29
592
15.30
Après avoir réuni les deux ballons, les mains vont descendre
lentement. En se poussant mentalement au point qi hai, déplacer le
poids du corps en arrière sur la jambe droite (ill. 15.31).
593
15.31
594
15.32
595
15.33
596
15.34
597
15.35
15.36
598
15.37
599
15.38
600
15.39
601
15.40
602
15.41
603
15.42
604
15.43
605
D'ordinaire, la règle qui prévaut fait reposer le poids du corps sur une
seule jambe, libérant de fait l'autre.
15.44
606
15.45
607
15.46
608
15.47
609
15.48
610
15.49
611
potentiel intérieur de l'énergie avec la charge énergétique de la Terre
(ill. 15.50).
15.50
15.51
613
corps provoque une projection d'énergie dans le bout des doigts. On
raconte que le Maître à ce moment-là, tirait une flèche énergétique à
partir du “ troisième œil ”. Toute la séquence ressemble à des coups
de feu successifs (ill. 15.52).
15.52
614
15.53
615
15.54
616
15.55
617
lombes, qui permettra d'expulser du dan tian une puissante impulsion
d'énergie dans le mouvement suivant (ill. 15.56).
15.56
618
15.57
619
15.58
620
15.59
Puis pousser le ballon en avant avec les paumes des deux mains,
tout en déplaçant le poids du corps sur la jambe gauche et en “
tordant ” la zone lombaire. La jambe droite se tend activement
s'appuyant sur son talon ce qui donne une grande force et une solidité
au déplacement. (ill. 15.60).
621
15.60
622
15.61
623
15.62
624
15.63
625
15.64
626
15.65
627
15.66
628
15.67
629
15.68
630
15.69
Après avoir dirigé les paumes l'une vers l'autre, unir leur action
énergétique pour maintenir le ballon énergétique étiré de la Terre.
Presser peu à peu ce ballon en dépliant les genoux, et en
se redressant, apporter le ballon vers le fond du dan tian du bas.
Introduire ce caillot d'énergie dans le dan tian du bas, en concentrant
l'attention sur l'interaction de l'énergie intérieure avec l'énergie
apportée de la Terre. Le regard est dirigé en avant et incliné vers le
bas (ill. 15.70).
631
15.70
632
15.71
633
15.72
634
15.73
635
15.74
636
15.75
637
15.76
638
15.77
639
15.78
Poser la paume gauche (pour les femmes la droite), son point lao
gong sur le point qi hai, en liant l'activation de la main à l'axe partant
du point qi hai dans les profondeurs de l'abdomen. Poser par-dessus
la paume droite (aussi par le point lao gong), en renforçant la
concenration et l'activité de l'axe dans le dan tian du bas et sur sa
précision, sa netteté, tout en fermant le corps aux influences
extérieures et en assurant une protection à la régulation intérieure (ill.
15.79). Se concentrer sur l'intégrité de tout le corps physique et sur sa
corrélation avec la carcasse énergétique des centres intérieurs, des
canaux, et des points. Donner l'ordre de préserver puissance
intérieure, élasticité, et santé.
640
15.79
641
Chapitre 16. Systèmes simples de
protection pendant le travail
énergétique
Au cours du travail énergétique en groupe lorsque nous exerçons une
influence énergétique sur nous-mêmes, nous prenons immédiatement
conscience que nous pouvons avoir une influence identique sur les
autres pratiquants, et que, en conséquence, ils peuvent ressentir cette
influence sur eux-mêmes, sans forcément en déterminer l’origine.
L'enseignant doit neutraliser et corriger les influences des élèves les
uns sur les autres.
Tout au long de sa vie, l’homme est en interaction avec le monde
environnant, mais la composante énergétique de cette relation reste
dans l'ombre, elle ne se manifeste pas. Bien que continuent de
paraître des ouvrages, où il est question des moyens de protection
possibles pour contrer différentes influences négatives émanant de
personnes, la protection ou la régulation de la matrice énergétique
interne contre les manifestations d’autres types de flux énergétiques
n'est jamais abordée. Cependant les actions d'une personne sur une
autre ne représentent qu’une infime partie de la multitude d'influences
extérieures “ correctrices ” qui s’exercent sur chacun. Il faut donc
prendre en compte toutes les différentes influences qui s’exercent à
un même moment. L’impact de n'importe quelle agression extérieure
dépend de la force énergétique du “ sorcier ” et ne blessera qu’une
personne plus faible, ou une personne qui n’est pas préparée à réagir
à une telle manifestation d'énergie.
644
7. Le puits. Cette variante est plus facilement accessible aux
femmes et hommes yin. Tout d’abord il faut sentir les jambes
s'enfoncer et pénétrer dans les entrailles de la Terre, le plus
profondément possible. Puis, en utilisant l'énergie spécifique d'une
telle profondeur, former des parois, comme celles d’un puits, qui
s’élèvent vers la surface en cachant le corps physique avec une
énergie visqueuse et dense.
Ces moyens de protection assez simples peuvent aider à résister aux
impulsions agressives de gens mal disposés à notre égard, et nous
permettre d’avoir plus de confiance en nos propres capacités.
Ce qui est le plus important c'est qu'en utilisant ces techniques de
protection, on peut constamment perfectionner son propre potentiel
énergétique et développer les facettes de sa personnalité nécessaires
à une meilleure connaissance de ses capacités, de son organisme,
des particularités de sa matrice énergétique avec ses côtés forts et
faibles. Puis, en tenant compte des connaissances acquises, on peut
et l'on doit perfectionner les moyens de protection en les
personnalisant et en les rendant uniques ; en utilisant pour cela tous
les grains de la connaissance de soi que l’on aura découverts au
cours de sa propre recherche créatrice sur le champ de l'auto-
régulation. Nous espérons que notre livre vous y aidera si vous
utilisez les informations fragmentaires qui y sont exposées, si vous les
assimilez sans les copier aveuglément, en les faisant passer à travers
votre laboratoire intérieur créateur, et si vous maîtrisez organiquement
les enchaînements du travail physique et énergétique, qui sont des
éléments de la Connaissance Supérieure, réalisée sur la Terre.
645
Conclusion
Certes, il reste très difficile de maîtriser correctement la complexité
des mouvements et de leurs trajectoires uniquement à l'aide du texte
et des photos de ce livre, d'autant que ces mouvements se distinguent
des formes plus familières ou habituelles des styles Wu shu
existantes en Occident. Il est aussi difficile de se pénétrer du rythme
du tao, qui assure la régulation énergétique présente spontanément à
l'intérieur du corps. Le rythme est toujours l'aspect le plus important
dans l'exécution des tao (enchaînements) des styles internes. En
effet, le Maître n’expliquait pas à l'élève l'essence des processus
énergétiques qui se déroulaient lors de l'exécution d'un mouvement
quelconque ; il ne dévoilait pas le sens de la redistribution de l'énergie
entre les centres internes ni ses manifestations possibles à l’extérieur.
646
L'école ésotérique Zhen Pai peut paraître au lecteur moderne,
archaïque et éloignée des besoins actuels. À première vue, elle a
beaucoup d'étranges recommandations ou exigences en ce qui
concerne les modes de vie du pratiquant. Les moines taoïstes du
Moyen Âge estimaient que leur compréhension des lois de l'Univers
ne pouvait vieillir, seule la manière de l'exposer, la langue, vieillirait. Et
cette thèse nous conduit à rénover la forme de cet enseignement, tout
en tentant de préserver l'essence de sa doctrine. Pénétrer la
perception du monde de ces taoïstes, nous a permis de voir les
perspectives de développement de certaines disciplines scientifiques,
à première vue éloignées par leur profil, du point de vue des concepts
vibratoires, ondulatoires, énergétiques. Cette compréhension a permis
de changer l’approche du travail dans les groupes médicaux -
prophylactiques, groupes dans lesquels des personnes sont devenues
des Personnalités en cotoyant les méthodes traditionnelles de
l'autorégulation, lançant peut-être des coups d’œil encore timides,
cachées sous leur cuirasse de citadin moderne accablé de soucis,
mais dès que le réveil s'est opèré, le développement et la maturité
ultérieurs sont devenus inévitables.
Tous les enchaînements présentés dans ce livre ont été utilisés, lors
de la pratique de l'autorégulation, par les groupes de notre centre en
Sibérie sur une période de six ans, et pendant les douze années
suivantes de notre travail en France. Ils ont produit un beau résultat
au niveau médical ; harmonisant le travail des glandes du système
endocrinien, et donnant la possibilité d'étudier plus en détail la
spécificité des fonctions des organes internes ainsi que leur
interaction. Avec toute leur complexité, singularité, et dimension, tous
ces tao peuvent se mémoriser facilement car ils sont divisés en
parties unies par une tâche et un sens communs. L'unicité de chaque
partie, sa particularité, se gravent clairement dans tous les types de
mémoire : mémoire motrice, gestuelle, associative et logique. Le
plaisir esthétique conçu lors de l'exécution de tels mouvements,
gracieux, exotiques, remplis de force intérieure, revêt une signification
importante, de même que le fait de donner un sens énergétique à ces
séquences, permettant de sentir son corps comme un tout
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harmonieux, chacune de ses parties étant utilisée de la manière la
plus appropriée.
Pour finir, nous précisons que nous éditons un DVD contenant des
enchaînements, et qu'il constitue un support d'étude pour
l'apprentissage et l'assimilation de tous les tao proposés dans notre
livre. La vidéo aidera à assimiler n'importe quel mouvement complexe,
permettra de comprendre les particularités rythmiques de l'exécution
des formes, et de sentir la concentration de l'énergie dans n'importe
quelle partie du corps.
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