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Mobilités, transports et enjeux

6 d’aménagements en france
Le point sur le programme
Le chapitre « Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en France » prend place dans le thème 3 « Des
mobilisées généralisées » et complète le chapitre 5 « Les mobilités internationales y compris touristiques »
auquel il faut consacrer entre 12 et 14 heures. On peut donc consacrer entre 6 et 7 heures à ce chapitre, inter-
rogation comprise.
Après avoir étudié la place de l’homme dans son environnement sous l’angle des risques et des ressources et
la notion de développement à travers les enjeux liés à la démographie et aux inégalités, c’est la question des
mobilités qui doit être mobilisée par les élèves.
Comme dans le reste du programme, c’est la notion de transition qui est au centre de ce thème. Il s’agit alors
d’étudier les changements majeurs qui sont en train d’intervenir dans le domaine des mobilités au sens large :
migrations, transports, tourisme, et ce à toutes les échelles. Pour le cas de la France, il s’agit d’interroger non
seulement les mobilités des Français au sein de leur propre territoire, mais également les mobilités externes
qui le parcourent. Il convient alors d’étudier les déplacements, quotidiens mais également saisonniers ou plus
permanents (migrations internes), et les moyens sans lesquels ces déplacements ne seraient pas possibles. Le
programme invite donc à travailler sur les réseaux de transports. Des concurrences entre les territoires appa-
raissent en fonction de leur localisation mais aussi de leur concentration en réseaux de transports. C’est ainsi
qu’interviennent la notion d’aménagement du territoire et le rôle des acteurs publics.
Pour traiter cette question, le chapitre propose trois problématiques :
– Comment les mobilités s’organisent-elles ?
– Quel est le rôle des réseaux de transport dans la mise en concurrence des territoires ?
– Quels sont les enjeux liés à la mobilité ?
Afin d’être au plus près des territoires et des pratiques des acteurs, des exemples localisés et des études de cas
sont proposés, et peuvent être menés soit au cours du chapitre, soit en introduction de leçon. On pourra ainsi
étudier les mobilités d’une aire urbaine, peuplée, étalée et dynamique, l’aire urbaine de Lyon, mais aussi l’orga-
nisation et l’avenir des réseaux ferroviaires en France.

pp. 210-211 Photographies d’ouverture L’étude croisée de ces deux images doit donc permettre
de faire émerger les questions majeures posées par le
L’ouverture du chapitre propose deux photographies qui
chapitre : comment et où se déplacer, pour quoi faire, à
représentent deux types de mobilités : l’automobile et le
quels coûts et avec quelles conséquences ?
train.
La première photographie montre un embouteillage
dans la ville de Marseille. Elle invite à réfléchir sur les
choix individuels et collectifs de mobilité au sein des
pp. 212-215 Étude de cas
espaces urbains. La voiture, qui est le mode de déplace-
ment majoritaire en France, donne certes une formidable L’aire urbaine de Lyon : des mobilités
liberté aux individus, mais elle est également source de
multiples
nuisances importantes : perte de temps, pollution, perte
d’efficacité des transports dans la ville… L’aire urbaine de Lyon est la deuxième aire urbaine après
En parallèle, l’image du train peut permettre de propo- l’aire parisienne. La région lyonnaise est une région très
ser une autre philosophie des transports, plus collective dynamique, fortement polarisée par la ville de Lyon.
et plus respectueuse de l’environnement. Il faut néan- Elle est également bien insérée dans la mondialisation
moins insister sur le fait que l’implantation du TGV n’est et a à ce titre d’importantes relations avec la région
pas exempte de débats. Si elle permet une réduction parisienne. Néanmoins, cette aire urbaine présente des
des distances-temps indispensable dans un territoire qui inégalités sociales qui se traduisent par des inégalités
veut entrer dans le XXIe siècle et la mondialisation, elle territoriales. Comment se manifeste ce dynamisme à tra-
n’est pas sans effet sur les territoires qu’elle traverse et vers les transports et comment ces derniers confortent-
qu’elle dessert (ou pas). ils ou contrent-ils les inégalités ?

92 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france


Réponses aux questions p. 213 Le quartier Saint-Jean est beaucoup moins bien desservi :
il n’y a qu’une ligne de bus et bien que le quartier soit
Parcours 1 proche du boulevard périphérique, il en est en réalité
1. Le centre-ville présente des réseaux de transports très très éloigné car il en est séparé par un canal et il n’y a
denses et diversifiés. La banlieue présente des réseaux qu’un pont qui le relie au reste de la ville de Villeurbanne.
de transports moyennement denses et diversifiés. Ces Ce quartier est mal desservi car il est coupé du reste de
deux zones sont desservies par les transports en com- sa commune par le boulevard périphérique et le canal ;
mun (TCL). La couronne périurbaine est essentiellement il est essentiellement une zone d’activités qui, elle, béné-
desservie par les routes et les autoroutes. Il existe une ficie du passage de l’autoroute en proximité. La place
autoroute périphérique qui fait le tour de la ville-centre. Charles-Hernu est plus centrale et est un carrefour de
Des trains express régionaux (TER) desservent une partie circulation en plus d’être dans un secteur très dense.
de l’aire urbaine et les communes plus lointaines, le long
de certains axes qui correspondent à l’étalement urbain Parcours 2
(Ambérieu, Villefrance-sur-Saône, Vienne…). Des auto-
Espace Couronne
routes, des voies ferrées et un aéroport relient Lyon avec central
Banlieues
périrurbaine
le reste de la France et du monde.
Organisation Dense Moyennement Routes,
2. La ville s’étale le long des axes autoroutiers et de TER. des réseaux et diversifié dense autoroutes
On remarque que la part de la voiture est beaucoup plus de transport et diversifié. et chemin
Centré de fer. Centré
importante au sein de l’aire urbaine que dans le centre de
sur Lyon sur Lyon
l’agglomération (53,5 % contre 26 % en 2015). On remarque
également que l’utilisation du TER est en forte augmenta- Modes Marche, Voiture, Voiture,
tion tandis que l’usage de la voiture diminue (+ 80 % contre de transport Voiture, transports transports
� 10 % entre 2006 et 2015). On peut donc dire que l’étale- utilisés pour transports en commun, en commun
les mobilités en commun, vélo dont TER
ment spatial de l’aire urbaine de Lyon bénéficie à la fois
vélo
des autoroutes mais également du réseau de TER.

3. Au sein de l’aire urbaine, c’est la voiture qui est le mode


de déplacement le plus utilisé : 53,5 % des déplacements Bilan du parcours 1 ou 2
en 2015. La marche vient en 2e (30,1 % en 2015). Les trans- L’aire urbaine lyonnaise est parcourue par de nombreux
ports collectifs et le vélo sont peu utilisés (14,7 % cumulés déplacements quotidiens qui vont du domicile au tra-
en 2015). On remarque néanmoins que l’utilisation de la vail et inversement. La ville de Lyon est au centre de ces
voiture diminue tandis que le TER est de plus en plus uti- déplacements puisqu’elle est le cœur économique de
lisé (� 15 % contre + 80 % entre 2006 et 2015). l’aire urbaine. Il existe également des déplacements à
l’échelle régionale et nationale vers ou depuis Lyon.
4. Les flux domicile-travail sont les plus importants dans
Les modes de transports sont différents selon l’espace de
le centre de l’agglomération. Il existe également de nom-
l’aire urbaine considéré. Dans la ville-centre, on utilise
breux flux qui relient le centre de l’aire urbaine et les
majoritairement la marche, tandis qu’à l’échelle de l’aire
communes qui la composent et des flux importants avec
urbaine totale, on utilise plutôt la voiture.
les autres communes de la région (Saint-Étienne, Bourg-
en-Bresse…) mais aussi avec Paris. Il y a en revanche peu À l’échelle de l’aire urbaine, certains espaces sont moins
de liaisons entre les différentes communes de la zone bien desservis que d’autres. Ils se retrouvent alors isolés,
périurbaine. On peut alors dire que l’aire urbaine de voir enclavés, comme le quartier de Villeurbanne Saint-
Lyon et la région qui l’entoure sont fortement polarisées Jean.
par le centre de cette aire urbaine.
Réponses aux questions p. 214
5. On remarque une forte différence entre le centre de 1. Une plateforme multimodale est un lieu où l’on peut
l’aire urbaine et l’ensemble de l’aire urbaine. Au centre trouver différents moyens de transport. Grâce à une
de l’aire urbaine, on utilise peu la voiture (26 %) mais plateforme multimodale, les différents moyens de trans-
beaucoup plus les modes « doux » (marche + TCL + vélo port sont connectés, ce qui facilite les déplacements
= 73 %), tandis que dans le reste de l’aire urbaine c’est la urbains. On trouve par exemple une gare qui dessert la
voiture qui est la plus utilisée (53,5 %). Cela est proba- périphérie de la ville connectée à une station de métro
blement dû à la fois à la plus faible taille du centre de qui dessert l’intérieur de la ville.
l’agglomération et aux plus grandes variété et densité de
transports collectifs disponibles. 2. Il y a les plateformes multimodales, les transports en
commun, les pistes cyclables et les vélos partagés.
6. Le quartier des Charpennes (place Charles-Hernu) est
très bien desservi par les transports en commun : il existe 3. L’offre de transport à Lyon est très importante et les
2 lignes de métro, 2 lignes de tramway et 6 lignes de bus. différents moyens de transport sont facilement acces-
100 000 piétons par jour et 700 000 usagers du métro par sibles. Par ailleurs, l’usage de la voiture est découragé
mois transitent par cette place. car une place moindre leur est consacrée sur la chaussée

93 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france


avec la mise en place de couloirs de bus en circulation l’offre de transports en commun, on donne de nouveaux
propre et de pistes cyclables. moyens de transport (vélos partagés par exemple) et on
améliore la connectivité entre tous les modes de trans-
Bilan port grâce à des plateformes multimodales.
Pour améliorer les mobilités dans l’aire urbaine lyon-
naise, il faut multiplier les possibilités d’alternative à la Faire le bilan de l’étude de cas p. 215
voiture pour les déplacements. Pour cela, on augmente Compléter le croquis

TITRE : Les mobilités dans l‛aire urbaine de Lyon

Paris

Genève
A6
Saône

A42
A89
Bordeaux

Rh
ôn
e

A43
A47 Albertville
Turin
A48
e
ôn

A7
Rh

Saint-Étienne Grenoble
Marseille
0 10 km

1. Des mobilités importantes et variées 2. Un réseau centré autour de Lyon 3. Un enjeu d‛aménagement
centre-ville : tous modes accessibles réseau TCL : métro - bus - tramway développement
haute fréquence de l‛intermodalité
autoroute
banlieue : tous modes accessibles voie ferrée (TER) renforcement
fréquence variable des transports
gare nationale et internationale
périurbain : en commun
gare locale
mode principal : automobiles
aéroport international
limite de l‛aire urbaine de Lyon tramway express

94 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france


Passer du croquis au schéma lignes qui relient les villes à leur espace proches sont
encore plus fréquentées.
Les mobilités dans l’aire urbaine de Lyon
Cartes a et b : les lignes sont beaucoup plus fréquentées
pendant les heures de pointe que pendant les heures
creuses. On peut alors raisonnablement penser que
l’usage majoritaire du train est professionnel : pour se
rendre au travail le matin ou rentrer chez soi le soir.

2. Il s’agit de l’espace régional (Occitanie, Train Express


Régional). Il favorise les mobilités du quotidien.

3. Il s’agit ici de déplacements pour les vacances et de


mobilités à l’échelle nationale.

4. Effets économiques : une gare TGV attire les entre-


prises.
Effets territoriaux : la gare TGV du Mans et la ligne TGV
rapproche la ville de Paris en termes de distance-temps.
Arguments : il est indispensable de pouvoir se déplacer
facilement dans le monde entier, la proximité avec Paris
le facilite. Doc. 4a : « J’ai choisi Le Mans pour la proximité
de Paris, de ses aéroports et ceci grâce au TGV ». Doc. 4b :
« La gare TGV du Mans et son important trafic relient
Paris en moins d’une heure. Cela est un véritable atout
pour mon entreprise »

5. L’installation d’une gare TGV peut avoir pour effet de


faire partir les entreprises plus facilement vers une plus
grande ville (le taux d’emploi de la Lorraine a diminué
a. Des mobilités importantes et variées depuis l’installation du TGV). Par ailleurs, l’espace entre
deux gares peut souffrir de l’effet tunnel : comme il n’est
Centre ville : tous modes, haute fréquence
Banlieue : tous modes, fréquence variable pas accessible par TGV, il décline.
Périurbain : automobile
Parcours 2
b. Un réseau centré autour de Lyon
Échelle nationale Échelle locale
Autoroutes
Voies ferrées
Type de voie
TGV TER
principale

pp. 216-219 Étude de cas Travail Trajets


Usages (entreprises), domicile-travail
La France : les réseaux ferroviaires vacances quotidiens
Cette deuxième étude de cas se place à l’échelle natio-
nale et propose d’étudier les réseaux ferroviaires dans Effets Attractivité Dynamisme
les mobilités des Français. Autrefois mode de transport sur le ou déclin (effet des espaces
fondamental dans les déplacements, il a été supplanté territoire tunnel, par exemple) autour des villes
par l’automobile. Son maillage du territoire, tout en
restant très important, a fortement diminué. Le train
reste pourtant un élément fondamental des mobilités Bilan du parcours 1 ou 2
françaises. Ses enjeux sont multiples, tant économiques
Les réseaux ferroviaires occupent une place cen-
qu’environnementaux ou territoriaux.
trale dans les déplacements des Français à différentes
échelles.
Réponses aux questions p. 217
À une échelle locale, les TER sont un élément essentiel
Parcours 1 des mobilités du quotidien, domicile-travail.
1. Carte a : les lignes les plus fréquentées sont les lignes À l’échelle nationale, ils sont un élément des déplace-
qui relient les grandes villes à Paris. Si on regarde à une ments de travail utile aux entreprises mais également
échelle plus locale, on remarque néanmoins que les pour le tourisme.

95 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france


Le développement des « trains de banlieue » est indis- 4. Les enjeux économiques sont : à l’échelle européenne,
pensable pour dynamiser l’ensemble d’une aire urbaine. le fait que les constructeurs européens sont leaders mon-
Le développement du TGV s’accompagne d’effets ambi- diaux de la technologie ferroviaire ; à l’échelle nationale
et locale, un vecteur de désenclavement des bassins de
valents : d’une part, il dynamise les territoires car il les
production.
rapproche des centres de la mondialisation (Paris par
Les enjeux territoriaux sont : à l’échelle européenne, le
exemple), mais, d’autre part, il peut aussi les « siphon-
rapprochement en distance-temps des centres euro-
ner » de leurs employés et l’effet tunnel a un impact très
péens comme Londres et Paris ; à l’échelle locale, le
négatif sur les territoires.
désenclavement des territoires les moins bien desservis.
Les enjeux environnementaux sont : à l’échelle euro-
péenne, l’amélioration de la fluidité du trafic routier et
Réponses aux questions p. 218 du bilan énergétique européen ; à l’échelle locale, une
1. Désenclaver les bassins de production et assurer un moindre consommation de CO2 dans les transports.
débouché aux constructeurs européens, proposer un
Bilan
transport plus durable, moins énergivore et plus fluide.
Les enjeux des réseaux ferroviaires sont multiples. Ils
2. Le train est le plus intéressant car il émet le moins de sont un enjeu territorial de désenclavement des ter-
CO2 par passager et par kilomètre (10,8 g/passager/km ritoires mais également d’insertion de la France en
contre 85,5 g/passager/km pour la voiture, par exemple). Europe. Ils sont un enjeu économique car ils permettent
de désenclaver les bassins de production. Ils sont un
3. Il s’agit d’un mode de transport alternatif à la route qui enjeu environnemental car ils permettent de fluidifier le
permet de désenclaver les territoires. trafic routier et émettent moins de CO2.

96 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france


Faire le bilan de l’étude de cas p. 219
Compléter le croquis

TITRE : Un réseau ferroviaire adapté aux mobilités des Français ?


Grande-
Bretagne Europe
du Nord

.................
Lille
........................ ..............
Amiens
.......
Rouen
Reims Metz
Caen Strasbourg
..........................
Brest Paris Nancy
..........................
Rennes Allemagne
..........................
Le Mans
Orléans
Angers
Dijon
..........................Tours
Nantes ..............

Lyon
..........................
Limoges Clermont-
Ferrand
Grenoble ..............
Bordeaux
Italie

Nîmes ...............
Nice
Hendaye Montpellier
Toulouse
..........................
Pau Marseille Toulon
Espagne
Portugal Perpignan
.................
0 200 km Espagne

1. Un réseau adapté aux mobilités 2. Un réseau hiérarchisé, reflet 3. Un enjeu d‛aménagement


quotidiennes des inégalités du territoire

connexion européenne projet futur de LGV


métropole à grande vitesse
ville importante LGV (ligne à grande vitesse)

forte utilisation pour 90 % de la population a un accès


les mobilités quotidiennes facile au réseau ferroviaire
(TER, RER)
zone où le réseau ferroviaire
est inaccessible

97 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france


pp. 220-221 Carte On peut en déduire que les Transiliens ont surtout une
utilité locale, tandis que les autres trains ont une utilité
La France à l’heure de l’hypermobilité plutôt régionale, voire nationale. On peut également
en déduire que de nombreuses personnes vivant loin
Réponses aux questions
de Paris travaillent à Paris et utilisent le train pour s’y
1. Les flux les plus importants se concentrent près des rendre, et enfin que Paris est attractif dans les domaines
agglomérations. professionnels et touristiques.
2. Les flux domicile-travail se situent donc à une échelle 4. Elle est indispensable :
locale.
– à l’échelle européenne car elle relie les grands pays du
3. Ils correspondent aux espaces périurbains. nord-ouest de l’Europe ;
– à l’échelle nationale car elle permet des déplacements
4. Il s’agit des régions du Sud (Occitanie, Nouvelle Aqui-
professionnels et touristiques vers la région parisienne
taine, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte
ou depuis la région parisienne ;
d’Azur).
– à l’échelle régionale ou locale pour les déplacements
5. La plupart des touristes viennent d’Europe. Il s’agit de du quotidien.
pays qui sont proches de la France. D’après le doc. 5, on voit bien que quand il y a un blocage
à la gare de Paris-Nord, de nombreux autres réseaux sont
6. Les mobilités sont de natures et d’échelles très diverses :
perturbés, y compris le réseau aérien.
on trouve aussi bien des déplacements quotidiens à
l’échelle d’une aire urbaine que des mobilités touristiques Bilan
internationales.
La gare de Paris-Nord est un rouage essentiel des mobi-
La France est donc parcourue de nombreuses mobilités. lités en France. Son influence se déploie à différentes
échelles : internationale, nationale, régionale et locale.
L’offre de transport y est très importante : TGV, TER, RER,
métro et bus. On peut même relier l’aéroport Charles-de-
pp. 224-225 Exemple
Gaulle en RER. C’est une plateforme multimodale : ces
La gare de Paris-Nord : une gare, différents moyens de transport sont connectés entre eux,
et les utilisateurs peuvent facilement passer de l’un à
des mobilités diverses
l’autre. Ainsi, il sera facile pour un voyageur arrivant des
La gare de Paris-Nord est la plus importante gare fran- États-Unis à l’aéroport Charles-de-Gaulle de prendre un
çaise. Elle a la particularité de combiner différentes RER pour la gare, puis un métro ou un bus pour se rendre
échelles : mondiale (liaison avec Roissy), européenne quelque part dans Paris.
(Thalys), nationale (TGV), régionale (TER), locale (RER, Les utilisateurs de la gare sont nombreux (207 millions
métro, bus). C’est donc également une plateforme multi- de voyageurs) et font de la gare de Paris-Nord la pre-
modale. Son étude doit permettre de montrer la diversité mière d’Europe. Leurs motifs de déplacements sont
des modes de transports, des mobilités et l’importance variés : domicile-travail ; professionnel occasionnel, tou-
des infrastructures de transport en France, à la fois pour risme…
les mobilités quotidiennes mais également pour son
insertion en Europe et dans la mondialisation.
pp. 226-227 Carte
Réponses aux questions
1. La gare accueille près de 207 millions de voyageurs Réseaux et inégalités territoriales
par an. Elle permet de relier les différents pays du nord- 1. La prise en compte du critère distance-temps permet
ouest de l’Europe : France-Royaume-Uni-Allemagne- de montrer quelles régions sont proches les unes des
Pays-Bas-Belgique. autres en prenant en compte le temps qu’il faut pour les
2. On peut y prendre le TGV, le TER, des trains de ban- rallier et non simplement la distance qui les sépare en
lieue (Transilien et RER) ainsi que le métro et le bus. Il kilomètres.
s’agit d’une plateforme multimodale car on peut chan- 2. Il s’agit des régions proches de Paris et des grandes
ger facilement de mode de transport en fonction de ses villes.
besoins. On y trouve même un très grand parking à vélo.
3. Le TGV a tendance à rapprocher les grandes villes de
3. Les voyageurs transiliens font surtout des trajets Paris et à isoler les régions rurales et excentrées.
domicile-travail (57 %). Les utilisateurs des autres trains
utilisent également majoritairement ces modes de trans- 4. Les régions les mieux desservies sont celles qui sont
port pour les trajets domicile-travail mais également proches des villes, en particulier dans les régions de l’Est.
pour des motifs professionnels occasionnels ou pour les Les espaces les moins bien desservis sont ceux qui sont
loisirs. éloignés des villes, en particulier dans le centre et l’Ouest.

98 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france


5. Les axes les plus fréquentés sont situés sur la ligne Lablachère est un petit village de 2 081 habitants Sa
Lille-Paris-Lyon-Marseille. population décline actuellement (il y a davantage de
décès en 2017 que de naissances) et son revenu médian,
6. Paris occupe une place centrale dans le réseau auto- son taux de pauvreté et son taux de chômage sont en
routier français. On remarque que ce réseau se déploie moyenne plus élevés qu’en France.
en étoile autour de Paris.
Louvres est une petite ville de 10 231 habitants Sa popu-
7. Les régions de l’Est, plus proches du centre de l’Eu- lation augmente (144 naissances pour 65 décès en 2017).
rope, semblent mieux reliées aux réseaux européens. Par Son revenu médian est comparable au revenu médian
exemple, Lyon se trouve sur un axe majeur relié au Nord en France. Son taux de pauvreté est plus faible que la
au Royaume-Uni et à la Belgique, et au Sud à l’Espagne, moyenne française mais son taux de chômage est légè-
et la ville est également reliée à l’Italie grâce à deux tun- rement plus élevé.
nels autoroutiers sous les Alpes. Lablachère est un espace rural : elle est située loin des
Les régions de l’Ouest, mis à part Bordeaux, sont peu grandes villes, sa densité de population est faible et il y a
reliées à des axes majeurs et se retrouvent ainsi en posi- beaucoup d’activités agricoles (photos).
tion périphérique. Louvres fait partie de la couronne périurbaine de Paris :
elle n’est qu’à 22 km de Paris, sa densité est très élevée
8. Toutes les régions ne sont pas également desservies
(903 hab./km²). Il y a des activités industrielles ou de ser-
par les réseaux de transport. En fonction de leur position
vice (photos).
en France et de leur proximité avec les grandes métro-
poles ou non, les espaces français sont plus ou moins 2. L’offre de mobilité est bien meilleure à Louvres qu’à
bien desservis par les transports. Cette remarque s’ap- Lablachère : il y a des autoroutes, une gare de RER très
plique également à l’échelle locale. Certains espaces fréquemment reliée à Paris ainsi que des bus. À Labla-
proches des villes sont par exemple bien connectés au chère, les habitants sont très dépendants de leur voiture :
centre-ville tandis que d’autres semblent enclavés par il y a très peu de cars et pas de trains.
l’absence de réseaux de transports en commun. Il y a très peu de points communs entre les potentiali-
tés de mobilité entre ces deux communes. On remarque
néanmoins que le temps de déplacement en automobile
pp. 232-233 Exemple peut être comparable entre Louvres et Paris et entre
Lablachère et Valence aux heures de pointe.
Lablachère et Louvres : des territoires
3. Les mobilités sont plus faciles parce que les transports
inégalement desservis en commun sont beaucoup plus fréquents (57 passages
La double page propose d’étudier deux types d’espaces de RER et des bus jusqu’à 2 heures du matin contre 4 pas-
très différents du point de vue des transports bien qu’ils sages de car vers Valence et 6 vers Aubenas pour Labla-
paraissent semblables du point de vue de leurs paysages. chère).
Il s’agit d’espaces inscrits dans des paysages ruraux, mais
l’un réellement rural, l’autre périurbain. Deux rapports 4. L’offre de mobilité est bien plus importante à Louvres
différents aux transports apparaissent dans les docu- – qui est peuplée, avec un revenu médian important et
ments. Il s’agit de montrer les contraintes qui naissent de proche de Paris – qu’à Lablachère – qui est peu peuplée,
ce rapport aux transports dans le cas de Lablachère et plus pauvre et plus éloignée des centres urbains.
les possibilités plus importantes offertes aux habitants Les inégalités socio-économiques sont entretenues par
de Louvres. le fait que les possibilités de se déplacer sont faibles à
Lablachère. Les habitants sont éloignés en temps et en
Réponses aux questions distance des centres urbains où se trouve le travail et
ils sont dépendants de l’usage de la voiture, ce qui peut
Parcours 1 coûter cher et être inaccessible à un chercheur d’emploi.
1. Lablachère se trouve en Ardèche à 95 km de Valence, Par ailleurs, Lablachère est peu accessible, ce qui ne
53 km de Privas et 27 km d’Aubenas. Louvres se trouve contribue pas à attirer des entreprises.
dans le Val-d’Oise à 22 km de Paris.

99 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france


Parcours 2
L’INÉGALE DESSERTE DE LABLACHÈRE ET LOUVRES

Aubenas (27 km)


Privas (53 km)
Valence (95 km) Louvres
Lille (194 km)

Lablachère

Paris (22 km)

Route locale RER


Route départementale Autoroute
Route locale

Bilan du parcours 1 ou 2
Les inégalités de mobilités entre Lablachère et Louvres chère, il n’y a pratiquement que la voiture pour se dépla-
sont importantes. cer (pas de trains), tandis qu’à Louvres, on peut certes
Ces deux communes sont très différentes : Lablachère est prendre la voiture mais également le bus et le RER pour
une commune rurale du sud de l’Ardèche, assez éloignée se rendre à Paris.
des centres urbains tandis que Louvres est une com- Ces offres sont à la fois révélatrices des différences
mune de la couronne périurbaine de Paris. Lablachère socio-économiques entre ces deux communes et contri-
est dans une situation socio-économique très différente buent à les entretenir : alors qu’il est facile d’accéder
de Louvres : sa population vieillit et ses indicateurs à Louvres ou d’en sortir, Lablachère est une commune
socio-économiques sont en dessous de la moyenne fran- peut accessible en transports en commun et ses habi-
çaise. Louvres a un taux de chômage relativement élevé, tants sont fortement dépendant de leur automobile. Elle
mais son revenu médian est plus élevé que la moyenne est donc peu attractive pour les entreprises et « empri-
française. sonne » ses habitants les moins riches qui ne peuvent pas
Les offres de transport sont très différentes : à Labla- s’offrir d’automobile.

pp. 234-235 La géo autrement

La Réunion : relever le défi des mobilités


Proposition de correction :
« Monsieur le Ministre,
La Réunion est une île située dans l’océan Indien, à proximité avec une falaise sujette à éboulements et avec
quelques milliers de kilomètres de la France métropo- le niveau de l’océan Indien, souvent secoué par de fortes
litaine. Pourtant, les problèmes de mobilités auxquels houles (doc. 3). Fermeture de voies, embouteillages et
sont confrontés les habitants de l’île sont assez simi- accidents constituent donc le quotidien des navetteurs.
laires à ceux des métropolitains. 66 % des habitants se C’est pour mettre fin à cette situation que la construc-
déplacent en voiture (doc. 1) et le relief de l’île contraint tion des 2 × 3 voies au-dessus de la mer a démarré en
fortement ces déplacements automobiles (paysage décembre 2013. D’ici 2020, 6,7 km de digues, un viaduc
p. 234). Ceux-ci se concentrent en effet sur la route litto- de 5,4 km à plus de 20 mètres au-dessus de la mer et
rale, ce qui occasionne des embouteillages très impor- reposant sur 48 piliers, un second viaduc de 240 mètres
tants et journaliers (doc. 2 et 3). Datant de plus 40 ans, et un échangeur seront construits. Coût total de l’opé-
cette route, empruntée chaque jour par 66 000 auto- ration : 1,66 milliard d’euros, ce qui en ferait “la route la
mobilistes, est en effet engorgée et dangereuse par sa plus chère du monde”.

100 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france


Outre ce projet titanesque à l’échelle de l’île, d’autres de circulation (doc. 3 et 4). Tous ces projets locaux visent
projets plus locaux sont en préparation pour développer une amélioration de la mobilité à l’échelle régionale, qui
notamment les transports en commun (doc. 4). Les trans- devrait permettre une meilleure protection de l’environ-
ports en commun, qui restent encore très peu utilisés sur nement mais aussi un développement économique plus
l’île (7 % des déplacements, doc. 1), sont une des solu- efficace (doc. 4).
tions pensées par la région pour décongestionner l’île, en À plus grande échelle, la Réunion vise également à
réduisant le nombre de véhicules. Le développement de développer son offre de transports internationaux avec
mobilités douces comme le vélo (2 % des déplacements, les bons de continuité territoriale, qui permettent de
doc. 1) est aussi pensé à l’échelle des territoires urbains connecter l’île à la métropole à moindre coût pour les
de la Réunion, comme les parking-relais ou aires de usagers (doc. 5).
covoiturage, qui sont déjà créés pour réduire le volume Je vous remercie pour votre attention. »

pp. 236-239 Exercices


Le schéma bilan du chapitre p. 236

LA FRANCE : MOBILITÉS, TRANSPORTS ET ENJEUX D’AMÉNAGEMENT


RÉSEAUX DE TRANSPORT LES ENJEUX DES TRANSPORTS
DES MOBILITÉS MULTIPLES
ET INÉGALITÉS TERRITORIALES ET DE LA MOBILITÉ

Les mobilités résidentielles Une offre de transports diversifiée Un enjeu d’aménagement


Mobilités interrégionales faibles et dense À l’échelle des aires urbaines :
Attractivité des métropoles et littoraux France : 12% de la population de l’UE, connecter les banlieues,
1,8 million de Français établis 16% des voies ferrées et autoroutières zones périurbaines au centre
à l’étranger Densification et interconnexion
(plate-formes multimodales) À l’échelle nationale :
des réseaux désenclaver les territoires isolés
(ruraux, Outre-mer, etc.)
Les mobilités quotidiennes
La mise en concurrence des territoires Un enjeu pour l’insertion
29 % concernent les trajets
Réseaux diversifiés : atout, attractivité En Europe : renforcer l’intégration
domicile-travail
pour les populations et les entreprises de la France à l’Europe et au monde
70% des trajets se font en voiture ;
≠ territoires enclavés (LGV, tunnels)
modes doux minoritaires
→ facteurs et révélateurs des inégalités
Possibilités de mobilités plus grandes Dans le monde : aéroports,
en ville flux touristiques internationaux, etc.
Les inégalités territoriales
Hiérarchie des territoires selon Un enjeu environnemental
les réseaux de transport : Impact des mobilités sur
Les mobilités touristiques 1. Paris et Île-de-France l’environnement
France : 1re destination touristique 2. Grandes métropoles Étalement urbain → artificialisation
mondiale 3. Villes, couronnes périurbaines, des sols
Destinations privilégiées : espaces ruraux avec gare ou sortie Mobilités alternatives à la voiture
littoraux surtout, montagnes et villes d’autoroute et parfois densification du peuplement
4. Espaces ruraux encouragées

Rédiger une conclusion p. 236 Ouverture :


Les mobilités interrégionales ne sont pas les seules qui
1. Phrase qui reprend la problématique :
affectent le territoire français. À une plus grande échelle
Les mobilités interrégionales en France ont donc un
les mobilités pendulaires le transforment aussi.
impact important sur l’organisation du territoire français
à cause de 2. Plan possible :
Bilan du développement qui reprend les titres I. Un pays qui attire de nombreux étrangers
des parties et sous-parties du développement : 1. Comme touristes
l’augmentation de ce type de mobilité. En effet, les Fran- 2. Comme nouveaux résidents
çais hésitent moins à changer de région même si cela 3. Comme investisseurs
varie en fonction de l’âge et n’est pas toujours défini- II. Les atouts du territoire français
tif. Plusieurs motifs sont à l’origine de leur décision : les 1. Un rayonnement politique et culturel
opportunités d’emploi, la volonté de changer de vie, 2. Des infrastructures de qualité
les facilités de déplacement grâce à l’amélioration des 3. Un capital humain
moyens de transport. Ces mobilités font ainsi apparaître
des régions inégalement attractives. Si l’Île-de-France III. Une France aux territoires inégalement attractifs
est un cas particulier, à la fois attractive et répulsive, les 1. Les villes, des espaces privilégiés
régions du Nord et de l’Est perdent de la population tan- 2. Des régions inégalement dynamiques
dis que celles du Sud et de l’Ouest en gagnent. 3. Les littoraux, des territoires favorisés

101 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france


Conclusion ces pôles urbains, même si une échelle plus fine ne per-
L’attractivité du territoire français se manifeste par l’ac- met pas de dégager de vraies caractéristiques. Le centre
cueil de nombreux étrangers comme touristes, résidents de la Bretagne, très rural, reste le plus à la marge.
ou investisseurs. Cette attractivité s’explique de plu-
sieurs façons. La France est en effet un territoire qui a 4. À quelques exceptions près, les territoires urbains
un rayonnement politique et culturel international mais sont mieux dotés que les territoires très ruraux, situés
aussi des infrastructures de qualité ainsi qu’un très bon en périphérie des grandes villes de la Bretagne. Ces
capital humain. Cette attractivité ne touche cependant derniers sont moins prioritaires que les autres pour le
pas tout le territoire français avec la même intensité : les raccordement.
villes, l’Île-de-France et les régions périphériques ainsi
5. Sur les deux cartes, on peut constater une forte dis-
que les littoraux sont les plus impactés. un changement
parité dans l’accès au haut débit, certains espaces étant
d’échelle montrerait cependant qu’à l’intérieur des villes,
beaucoup mieux dotés que d’autres.
l’attractivité des quartiers est aussi diverse.
6. Confronter un même phénomène à deux échelles per-
Confronter deux cartes met de saisir les disparités entre les espaces observés.
à différentes échelles p. 237 Ici, l’échelle nationale ne permet pas de comprendre
1. Globalement, les territoires au centre et au nord-est sont finement sur quoi se jouent les inégalités observées
ceux qui ont un accès limité au haut débit. Ceux qui ont un entre les départements bretons. Le document 2 permet
bon accès sont surtout situés autour des métropoles. de comprendre que l’Ille-et-Vilaine est plus connectée
que les autres départements, grâce à la présence de la
2. Les Français sont donc inégalement connectés au haut
métropole rennaise et de Saint-Malo. Les Côtes-d’Armor,
débit. Ces inégalités sont d’abord des inégalités entre les
apparaissant comme le département le moins connecté
territoires.
au haut débit des 4 départements sur le document 1, n’a
3. Le document 2 permet de comprendre que les terri- « que » Saint-Brieuc comme pôle urbain déjà couvert
toires bretons qui ont un bon accès au haut débit sont par le haut débit. Le jeu d’échelles permet donc de com-
d’abord les territoires urbains. Ceux qui y ont un accès prendre plus précisément les raisons d’un phénomène,
plus limité sont les territoires les plus en périphérie de mais également de nuancer l’approche nationale.

102 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france


Transposer un texte en croquis p. 238
La Nouvelle-Aquitaine, une région touristique dynamique
Île

TITRE :

NANTES PARIS

Cr
eu
se
POITIERS

Île de Ré

La Rochelle
Île d’Oléron LIMOGES

Ch
are
nt
Vienne

e
LYON

ne
rdog
Do
Périgueux
OCÉAN
ATLANTIQUE BORDEAUX

Dordogne

Arcachon
Lot

Landes Gar
onne

nne
Garo

Biarritz Bayonne
TOULOUSE
Ado

Pays Pau
basque
ur

Py


es
Ga
ve
de

0 50 km
Pau

ESPAGNE

1. Un tourisme pluriel possible toute l‛année 2. Une accessibilité renforçant


Un tourisme patrimonial Un milieu naturel exploité l‛attractivité touristique
de premier rang par le secteur touristique Des voies de communications
Bordeaux, capitale régionale : littoral atlantique performantes
pôle touristique multiforme propice aux activités axes autoroutiers
ville moyenne aux atouts balnéaires majeurs
diversifiés (patrimoine, grande station routes secondaires
gastronomie, pôle touristique
universitaire...) région du tourisme ligne à grande vitesse
parc d‛attraction vert Des liaisons avec l‛Europe
grand vignoble de renommée tourisme hivernal et le monde
internationale aéroport international

103 CHAPITRE 6 Mobilités, transports et enjeux d’aménagements en france

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