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Conséquence de l’école
-> Sur les élèves : L’école construit l’identité sociale des individus. L’école nous modèle/façonne.
- Une expérience négative peut avoir un impact sur notre réussite.
- Quand on est en échec à l’école cela peut avoir un impact sur l’estime de soi.
- + le diplôme est élevé + les personnes vont au théâtre. L’école, les diplômes que l’on obtient oriente
les pratiques culturelles.
- On a tendance à se mettre avec quelqu’un qui nous ressemble.
Démocratisation quantitative ?
Ecole gratuite, laïque avec les lois Ferry il y a bcp plus d’élèves.
// qualitative ?
Avoir minimiser les chances de réussite.
// ségrégative ?
Des élèves on bcp + de chances de réussir.
A. Constats
- Davantage de parcours linéaire (moins de redoublements = car c’était une sanction et permettais
pas la réussite de l’élève)
1. Le redoublement. Pourtant plus rares les redoublements n’en sont pas moins discriminants
socialement.
- A la fin du collège, 1 enfant/2 dont les parents sont ouvriers non qualifié aura connu au
moins 1 redoublement (44%)
- //, 2enfants/3 dont les parents sont inactifs auront connu au moins 1 redoublement (68%)
- //, 1enfants/10 dont les parents sont CPIS (cadre) aura connu au moins 1 redoublement
(12%)
2. Les enfants issus des classes populaires s’orientent davantage dans la voie professionnelle à
cause de résultats plus faible et, à note égales, ils vont moins dans les voies générale et
technologique (Palheta, 2012) :
- 9 enfants de CPIS (+enseignants) sur 10 vont en 2 nd générale et technologique.
- Moins de 1 enfants d’ouvriers, employés ou inactifs sur 2 va en 2 nd générale et
technologique.
Donc : Maintien d’un déterminisme social… Qui se retrouve très tôt dans la scolarité.
Dès l’entrée au CP il y a déjà des écarts et c’est écarts augmentent au fur et à mesure (Joigneaux,
2009)
En fonction du sexe
- Les filles réussissent globalement mieux que les garçons (primaire et secondaire) :
- Moins de redoublement, moins souvent orientées en filière professionnelle, meilleurs taux
de réussite au bac.
- Les différences liées au sexe sont moins importantes que l’origine sociale.
Il y a un effet de sexe mais il est plus fin que celui de l’origine sociale.
« Toute choses égales par ailleurs », les (enfants d’) immigrés s’en sortent mieux que les nationaux.
Leurs parcours scolaires s’expliquent surtout par les ressources socioéconomiques du milieu familial
et du capital scolaire des parents (Vallet et Caille, 1996)
Décrochage cognitif : Élève qui n’a pas le niveau pour être dans sa classe.
« L’accès à un niveau scolaire donné ne garantit pas les possibilités d’y acquérir les savoirs et
connaissances scolaire associées » (Bautier, 2002)
- Cayouette-Remblière (2013) : ces élèves sont de + en + nombreux à mesure qu’ils avancent au
collège.
- Cayouette & Saint-Pol (2013) : « accrochés du général » (rester dans une filière valorisée sans en
valider les compétences) qui ont un risque fort de déscolarisation avant d’avoir obtenu le bac.
Il y a bien un décrochage cognitif pendant le collège (80 élèves en 3 ème) -> Graphisme Cayouette.
- « Société des diplôme » (Millet & Moreau, 2011) : diplôme comme une norme, un marqueur social
déterminant qui produit des exclus.
- « Emprise des diplômes » (Gehin & Palheta, 2012) : La situation professionnelle des sans diplômes
se dégrade fortement depuis les années 1980 (chômage de masse + seconde explosion scolaire =
concurrence + forte sur le marché du travail)
- Attention ! La distinction sans diplôme vs diplômé est insuffisante : le diplôme est de + en +
nécessaire et de – en – suffisant : chômage et précarité touchent aussi les diplômés.
- Elèves de SEGPA font figure d’exclus durables de l’emploi (Boudhia, 2011)
Bilan
- Tendance à l’uniformisation des parcours scolaires.
- Mais, différenciation « injuste » en fonction de l’origine sociale, du sexe et de l’histoire migratoire…
-…Qui masque un report des inégalités : élimination différée (voir professionnelle, sélections), exclus
de l’intérieur et décrochage cognitif.
- Généraliser l’école n’a pas fait disparaître les inégalités scolaires, au contraires, les inégalités se
renouvellent, se complexifient et se reportent.
Aujourd’hui, on oriente les élèves de manière forcer, on tient moins compte des inégalités, donc elles
sont moins vu qu’avant.
Dans la mesure où la génétique n’explique pas complètement les écarts d’intelligence, quels sont
les mécanismes sociaux qui conduisent aux différences de réussite ?
Une partie de l’intelligence se transmet. Débat très fort entre la génétique et l’épigénétique (notre
environnement/à quoi on est confronté).
Le rôle de l’école reste tout de même important (parents de prix Nobel -> génétique faible donc
besoin scolaire)
Pourquoi les enfants des classes populaires réussissent-ils moins les épreuves scolaires que ceux
des classes moyennes et supérieures ?
Pourquoi les filles obtiennent-elles jusqu’au baccalauréat de meilleurs résultats que les garçons ?
Pourquoi les écarts initiaux s’accroissent-ils au cours des parcours scolaires des élèves ?
Pourquoi y a-t-il des ruptures avec les apprentissages scolaires ? Avec les agents de scolarisation ?
Avec les règles et normes scolaires ?
- Métier d’élèves vs travail d’apprenant (Bautier et Rochex, 1997) : Quand l’élève confond ce qu’il
doit faire avec ce qu’il doit apprendre (voir plus loin dans le cours)
- La réussite ou l’échec scolaire s’expliquent par le degré de consonances (ou dissonance) entre les
configurations familiale et scolaire. (Ce que je fais à la maison = pareil à l’école pas de perte de
temps) :
Culture écrite
Ordre moral
Autorité familiale (contrainte directe (« non arrête, tu me soules » ex ; course au
supermarché), autocontrainte (arriver à se tenir assis sur une chaise lorsque l’on est petit
etc…)) Un écart se creuse entre l’élève qui sait s’autocontrôler et l’élève qui est en contrainte
direct, car lui si on ne lui dit rien il continue
- Les attitudes antiscolaires sont plus souvent adoptées par les enfants de classes populaires
(Palheta, 2012)
- Plus les parents sont élevés dans l’échelle sociale, plus ils contrôlent l’influence des groupes de
pairs (agent de socialisation) sur la vie de leur enfants (Chamboredon, 1971)
Attention : À ne pas tomber dans l’éducation familiale carencée avec des « handicaps
socioculturels » car :
- Les inégalités scolaires se produisent en dehors de l’école… Mais aussi dans l’école
Responsabilité de l’école.
- Généralisation abusive ; les classes populaires ne sont pas homogène.
- Explication par le « manque », l’existant n’est pas valorisé…défaitiste et déresponsabilisant.
Parler de ce qu’ils savent faire.
B. Conditions de scolarisation
- Effet établissement : des établissements réussissent mieux que d’autres… (Duru-Bellat et Mingat,
1988 ; Cousin, 1993).
Les établissements difficiles sont proches et forme un petit groupe, inversement pour les
établissements moins difficile.
- Effet classe : dépends de la classe, de notre groupe de classe. Des groupes où ça va être facile et
d’autre un peu plus compliqué. EFFET CLASSE + IMPORTANT QUE L’EFFET D’ÉTABLISSEMENT !
Se pose aussi ici, la question de la gestion de l’hétérogénéité… On regroupe les « meilleurs élèves »
ensemble et les « moins bons » ensemble ? Une étude à montrer qu’il fallait mettre les classes pas
groupe hétérogène.
A cause de leur origine sociale et de leur niveau scolaire, les élèves des classes populaires sont plus
vulnérables aux variations des conditions de scolarisation (effet d’éta et de classe)
Vulnérabilité qui ne peut pas être compensée par les parents en transmettant les dispositions et
savoirs scolaires ou en recourant à des cours particuliers.
Donc : les élèves issus des classes populaires/défavorisés sont + vulnérables ET ils ont + de chances
de fréquenter des établissements/classes socialement défavorisés.
- Effet enseignant : « Toutes choses égales par ailleurs », la progression d’un élève dépend de
l’enseignant (Cusset, 2011)
Surtout lors des modalités d’interactions enseignant/élèves (engager l’élèves, feedback)
Problème : Aucun élément objectivable ne permet d’isoler les bonnes pratiques pédagogiques des
mauvaises (ni la formation, ni l’ancienneté…)
C. L’expérience d’élève
L’élève :
Rapport à la règle
Rapport au savoir
Rapport à l’échec
Rapport à la violence
D. Problématique de l’ambition
- A note égales, il y a des inégalités d’orientation en faveur des classes sociales favorisées et des
garçons (lycée et supérieur)
- Conséquences de préférences différentes ? D’une moindre ambition ? D’une autocensure ?
NON… Plutôt la conséquence de l’inégalité des chances amplifiée pas l’école.
Argument 1 : C’est plutôt une censure qu’une autocensure
Argument 2 : Prévision de la suite de la scolarité (situation de comment on va être l’année prochaine
en classe si on fait ce choix)
Influence des enseignants en fonction de l’attitude face au travail et des capacités supposées
Tendance des familles populaires : anticiper un échec futur en général.
Risque identitaire (exemple : voie professionnelle et fille) Lycée pro : stigmatisant ! Filière
dite ‘masculine’ et d’autre ‘féminine’
Introduction
- Adolescence/Puberté -> Période important de transformations
(Evolution hormonal pendant la puberté qui permet de nous reproduire + période où y’a + de
modification)
- Plus précoce chez les filles (12 vs 14) Le décalage est important : enseignement en 4/5ème : peut y
avoir des garçons qui ne comprennent pas pourquoi des filles peuvent être + forte.
- « À la puberté, les effets de la socialisation conduisent la jeune fille à aspirer à davantage de
séduction et à restreindre leur motricité, alors que l’expression de l’identité masculine passe par la
puissance ou la force » (Vigneron, 2006)
A. Questions de départ
Egalité dans l’EPS (est que le F et les G peuvent faire du foot, de la natation)
Egalité par l’EPS (avec l’activité ils peuvent tendre vers davantage de valeurs)
B. Détour historique
- Maintien de la femme dans ses fonctions sociales par le contrôle de son corps.
- Fonctions sociales : natalité, éducation, tenue du foyer (3 rôles de la F.)
- Justifications et théories « scientifiques » (médecins) de son infériorité (ex : théorie de l’énergie
limitée de Spencer)
- EPS complice par ses contenus, objectifs et finalités qui sont différents et des enseignants
essentiellement masculins
- Généralisation du sport en EPS : domaine historiquement masculin généralisé à tous les élèves,
garçons et filles…
- Distinction : sexe/genre
- Le sexe est biologique (chromosomes) et le genre est un construit social qui renvoie à la culture
(valeurs)
- Invariance du sexe et genre variable
- Essentialisation : le sexe détermine le genre
- La tendance à l’essentialisation conduit à la hiérarchie des sexes…donc des genres
- « La hiérarchie social entre les sexes implique l’existence d’un rapport de domination des hommes
sur les femmes. Il a été montré que ce rapport est à l’œuvre dans des structures et des
fonctionnements asymétriques à tous les niveaux : perceptif, langagier, interpersonnel, professionnel,
économique, juridique, scientifique » (Hurtig, 1991)
En gros dire qu’il y a des valeurs masculines et féminine a conduit des comportements chez les
hommes et les femmes dans le langage, dans le professionnel etc…
- Construction des Rôles Sociaux pendant l’enfance, l’éducation, la socialisation (famille, médias,
école, etc.)
- Les RS sont la base de l’identité sociale de l’individu : « Elles permettent l’élaboration d’une
identité sociale et personnelle gratifiante, c’est à compatible avec des systèmes de normes et de
valeurs socialement et historiquement déterminés »
- Conséquences des RS sur l’estime de soi, les normes, les attitudes à adopter dans une société où
la conformité sexe/genre est la norme
- Si non-conformité : remise en cause de l’identité sociale (sexualité, séduction, capacité à être
père/mère, mari/femme) Schizophrénie ?
- Sports : choix des parents, maintien ou arrêt à l’adolescence
- Féminisme
- Différencialiste vs Universaliste (Bard, 1995)
Différencialiste (tous les sports sont des sports, pas de sports + importants que d’autres/arrêter de
dire a un footballeur « arrête de faire la danseuse » cela signifiera que la danse n’est pas reconnue ou
un sport)
Universaliste (on est pareil, on peut faire la même chose que vous)
Domination masculine
- Bourdieu (1998), il y a un Habitus masculin et un Habitus féminin qui donne un rôle prédéterminé.
Dominance de l’habitus masculin sur l’habitus féminin par une violence symbolique (théorie
explicative)
B. Le sport
- Le poids des médias et ses conséquences sur les pratiques et les mentalités
- Moindre médiatisation du sport féminin (Louveau, 2013)
- Les femmes sont « contraintes à donner des signes d’érotisation pour être médiatisées » (ex du
beach volley aux JO)
- La perception d’un sport (= conforme aux stéréotypes de genre masculins ou féminin) influence le
choix des pratiques (Fontayne et al., 2001)
- La non-conformité sexe/genre conduisent à des souffrances (Salle, 2013)… perte d’identité ?
- Femmes au golf « les femmes n’ont pas besoin d’être meilleures physiquement, juste plus sexy »
(L’Équipe, 2005)
II. L’EPS
Le retour des stéréotypes : conditionnement des comportements des enseignants et des filles elles-
mêmes
SAUF QUE
- Enquête auprès des filles en EPS (Couchot-Sichiex, 2013) sur la perception des femmes sportives :
- Collégiennes 12-15 ans EPS
- 2 images de championnes françaises représentatives du HN (effort et représentation)
- Classer selon attirance/rejet
- Imprégnation des présentations sociales sexuées liées aux standards de la féminité : Manaudou vs
Montebrun (« on ne dirait pas une femme »)
- Évolution des méthodes d’évaluation (table Letessier, performances puis compétences) pour
atténuer progressivement la référence au masculin
- Mais les inégalités de résultats perdurent toujours…
- Déterminisme biologique ?
- Régression des capacités féminines à la puberté (Narring et al. 1997)
- Déterminisme biologique ou construction sociale ?
- Exemple du lancer avec le bras non-dominant chez les enfants : les différences intersexes
disparaissent (Hudson, 1994)
- Plutôt que le sexe, ce sont les compétences acquises, la motivation et la maitrise des techniques
efficaces qui sont déterminantes (Vidal & Benoit-Browaeys, 2005)
- Fabrication sociale
- Apprentissage précoce du genre (socialisation primaire) conforme : attentes et encouragements
différents selon le sexe du bébé à propos des aspects moteur
- Moindre pratique sportive extra-scolaire chez les filles de milieux populaire ou ruraux, les
lycéennes en pro et issues de l’immigration à cause des contraintes matérielles, financières,
familiales et culturelles (Louveau, 2002)
Pourquoi chez les garçons quand ils sont en échecs c’est « excuses » ne sont pas valable ?
- Explication des succès par les enseignants d’EPS (Moniotte et Poggi, 2014)
- Filles qui réussissent se conforment aux formes de pratiques masculines.
- Reproduction des stéréotypes de genre, malgré lui (Couchot-Schiex, 2005 ; Garcia, 2007)
Dans des APSA féminine (gym), neutre (bad) et masculine (hand)
Exemple du cirque (neutre) : acrobatie pour les garçons et jonglage/équilibre pour les filles
(Garcia, 2007)
- Habitus sportif des enseignants d’EPS : 60% sont membre d’un club, 30% font de la compétition
(DEPP, 2006) -> « Polarisation sportive du corps enseignant » (Combaz et Hoibian, 2009)
On peut voir en cirque des modèle d’évaluation basé sur la compétition, alors que c’est artistique, ça
donne à voir.
On lui met la moyenne pour récompenser son implication alors quel n’a pas les capacités – C’est ça le
Biais perceptif.
- « Rien ne justifie que la recherche d’émotions liée au dépassement de soi, soit réservée qu’aux
hommes » (Pontais, 2013) Il faut la faire vivre aux filles aussi.
- Le cas du fitness (Jarthon et Durand, 2015) comme pratique hygiéniste pour correspondre aux
codes ?
Le STEP pour plaire aux filles, oui.
Le STEP pour perdre du poids, pas vraiment…
« La mixité a toujours été dans un seul sens, ce sont les filles qui ont été sur le terrain des
garçons » PONTAIS, 2003
« L’EPS peut offrir aujourd’hui aux filles l’opportunité d’être des garçons manqués, elle s’inquiète
assez peu d’en faire des filles réussies » VIGNERON, 2005
Crée une cohérence (cause-conséquence) pour aboutir à une proposition concrète, faisable et
pertinente !
EX : Stéréotypes qui conduit à ce comportement filles-garçons séparer. On va agir sur cette cause
pour modifier la conséquence.
Exemple 1 : « EPS du dedans » SÈVE & TERRé (2016) « l’EPS du dedans », dossier EPS n°84
EPS citoyenne – coopération plutôt que compétition et transmission d’une culture commune
- Amplifier l’interdépendance entre les élèves dans les réalisation collectives
(chacun va avoir besoin de l’autre pour progression même dans les sports individuels)
- Inscrire les démarches de tutorat dans des histoires collectives
(encourager les é meilleur à encourager les autres : le conseiller, travailler avec lui dans la durer ou
de manière momentané)
- Encourager le débat en donnant l’opportunité aux élèves « de mettre en jeu quelque chose de
commun » (parler tactique, stratégique)
EPS ouverte sur le futur – préparer le futur en faisant acquérir des compétences
- Amplifier les expérience pour donner du sens aux apprentissages
(escalade et les é ont du mal a trouver des PME -> accrocher au baudrier des sacs avec du poids :
amplification des sensations et la posture de l’é va être de trouver des positions où il aura un effort
moindre. Gardien avec chasuble face au tireur, lève la mains le tireur tire où il y a l’espace libre )
- Aider les élèves à connecter et déconnecter différentes expériences
(ce qu’on fait en danse peut être identique à ce que l’on a fait en badminton, l’é ne part pas de 0 et
peut se ré investir)
- Aider les élèves à reconnaitre, revivre et rechercher des émotions
(proposer des formes de pratique qui va leur permettre de vivre des émotions qui va les marquer
positivement « A tiens ça j’ai envie de recommencer ») EX : Jeu en escalade ; la classe doit grimper le
mont blanc, ensemble ils vont grimper différentes voie et toute vont s’additionner entre elle afin de
donner une valeur à la fin de la leçon.
Exemple 2 : l’arbitrage Sève & Terré (2016) « l’EPS du dedans », dossier EPS n°84
- Source de conflit
- Pose la question de l’autonomie de l’élève arbitre…
- Différents niveaux d’autonomie par rapport aux règles : MEARD & BERTONE, 1996
- Anomie (méconnaissance des règle)
- Opposition (refus de les suivre)
- Hétéronomie (passivité ou déviation)
- Autorégulation (suivi volontaire)
- Autonomie (co-construction des règles)
Exemple 3 : le ½ fond Simon-Malleret & al. (2016, « Ralentir en demi-fond : un paradoxe à
dépasser en EPS », revue EPS n°369) L
- Constat : gestion de projet vs expérience de course
- Objectif : réconcilier le projet avec le dépassement de soi
Propositions :
- Battre son record sur 3 durée de course (1’12’’ ; 4’48’’ ; 6’) avec allures différentes
- Évaluation par capitalisation (lien effort/résultat + erreur/apprentissage)
- Ritualisation des leçons : échauffement, tentative de record, entrainement + prévision de la leçon
suivante.
- Progressivité : durée de course et enchainement des courses (récup.)
- Évaluation (6’, 4’48’’ puis 1’12 avec 4’ de récup) : perf (/5), record (/6), projet (/5), arrêt (/2),
observer/conseiller (/2)
Exemple 4 : la danse Marsault & Cornus (2016, « De rire de rire à rive avec », Dossier EPS 83
Corps et climat scolaire)
- Les élèves apprennent mieux dans un climat de sécurité affective via l’estime de soi et
l’amélioration des relations aux autres
- Proposition : jouer sur le comique pour les procédés chorégraphiques
- Avantage multiples de l’humour/le rire
Explications :
- Partager une expérience de tous, si on cherche le rire et tout le monde rigole le rire moqueur
n’existe plus.
- Rire modifie le statut de l’erreur pour rapidement passer à autre chose.
Objectifs : crée un climat affectif entre les élèves pour qu’ils puissent s’engager.
Levier : procédés chorégraphiques
Exemple 5 : pédagogie de la mobilisation Lavie et Gagnaire (2015), (Plaisir et EPS : une pédagogie
de la mobilisation)
8 pistes pédagogiques proposées :
- Relations humaines bienveillantes qui permettent l’émancipation
- Favoriser une réussite quasi-immédiate (entretien l’espoir de réussite)
- Ajuster l’enjeu au niveau des élèves
- Partir des préoccupations de l’élève (motifs d’agir)
- Valoriser l’autodétermination et l’interdépendance positive (individu à s’engager dans quelque
chose : s’engager, l’autonomie et l’autodétermination)
- Vivre des expériences marquantes
- Contenus adaptés aux niveaux de développement de l’élève
- Permettre à l’élève de repérer et capitaliser ses progrès.