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Programme DENEBOLA

pour le calcul des soutènements


par la méthode
des modules de réaction
Jean BALAY
Ingénieur
Section des soutènements et travaux maritimes
Division Géotechnique - Mécanique des sols 2

Roger FRANK
Docteur-ingénieur
Section des fondations
Division Géotechnique - Mécanique des sols 1

Larbi HARFOUCHE
Technicien
Section des soutènements et travaux maritimes
Division Géotechnique - Mécanique des sols 2

Laboratoire central des Ponts et Chaussées

La méthode de calcul utilisant la notion de module (ou de


loi) de réaction est largement utilisée pour le calcul des
ouvrages de soutènement souples, particulièrement en
France. Il existe ainsi, sur le marché, un certain nombre de
programmes de calcul automatique des rideaux et parois
utilisant cette méthode et reposant sur des hypothèses
variées en matière de discrétisation, construction des
courbes d'hystérésis, règles de chargement, déchargement,
RÉSUME etc.
O n présente le programme D E N E B O L A du
LCPÇ pour le calcul des rideaux et parois de Compte tenu de cet état de fait et en dépit de l'absence de
soutènement, par la méthode « aux modules justifications théoriques pour l'application de la méthode
de réaction ». aux écrans (alors qu'elle se justifie pour les pieux), les
Les divers schémas adoptés pour modéliser laboratoires des Ponts et Chaussées ont jugé utile d'élaborer
par cette méthode le mécanisme de fonctionne-
ment de ces ouvrages sont exposés, avec un un programme de calcul fondé sur cette notion de module
aperçu sur le procédé numérique de résolution. de réaction, dont les hypothèses, les possibilités et les limites
O n décrit sur le plan pratique les diverses possi- soient clairement définies. Il s'agit pour eux non seulement
bilités offertes aux utilisateurs (phases de calcul, de répondre, avec toute la clarté possible, à une demande,
tirants ou butons, efforts hydrauliques, sur-
charges diverses, etc.).
mais également de développer, dans un esprit de recherche,
un outil suffisamment performant permettant d'apprécier la
L e calcul d'un mur de quai en paroi moulée,
constituant une application type d'utilisation
validité et les limites de ce type de calcul. Il convient
du programme, est enfin présenté à titre toutefois de noter que le LCPC s'attache, en parallèle, à
d'exemple. mettre au point un programme simplifié de calcul des écrans
M O T S CLÉS : 2 - Programme de calcul - Mur de
de soutènement utilisant la méthode des éléments finis. Ces
soutènement - Souplesse - Palplanche - Paroi calculs aux éléments finis, dès qu'ils seront pleinement
moulée - Coefficient de réaction du sol - Quai • opérationnels, seront très probablement appelés à se
Modèle numérique/DENEBOLA.
substituer aux calculs utilisant la méthode des modules de
réaction.

3
Bull, liaison Labo P. et C h . - 120 - juillet-août 1982 - Réf. 2721
L E P R O B L E M E TRAITE L'action du sol sur l'écran n'est modélisée que par des
pressions horizontales sur l'ouvrage (à gauche et à
droite), liées au déplacement du niveau considéré par
des lois de réaction. Les différents paramètres
Il s'agit de calculer les efforts et les déformations dans
caractérisant ces lois peuvent varier sur la hauteur de
un écran de soutènement (rideau de palplanches et
l'écran, tenant compte de l'hétérogénéité éventuelle du
paroi moulée essentiellement) aux différentes phases
sol. Ils englobent également, le cas échéant, l'effet de
de travaux et d'exploitation. L'ouvrage, de hauteur
surcharges verticales localisées ou uniformes (semi-
préalablement fixée (fig. 1), est supposé de longueur
infinies ou non) appliquées à la surface du sol, à droite
infinie (déformations planes dans la direction
ou à gauche de l'ouvrage.
perpendiculaire à la figure). Son inertie peut être
variable et il peut être soumis à :

— des efforts de flexion en tête et à la base et, plus LES LOIS D E REACTION
généralement, à des conditions aux limites les plus
diverses ;
— des efforts hydrauliques dus aux pressions Considérations générales
interstitielles ;
— des tirants (précontraints ou non) et butons ; A. une phase de calcul donnée, la loi de réaction, à
— des moments extérieurs imposés; droite (milieu 1) ou à gauche (milieu 2), est définie à
— des déplacements imposés. chaque niveau z de l'écran par la connaissance des
cinq paramètres suivants (fig. 2) :
k : module de réaction horizontal vers la poussée;
ha

k : module de réaction horizontal vers la butée;


hp

p : pression limite horizontale de poussée;


a

p : pression limite horizontale de butée;


p

(f» y ) '• point frontière des deux demi-domaines de


s

modules différents (l'un ou l'autre de ces demi-


domaines pouvant s'annuler, de par les règles données
plus loin).
z>0

Milieu (2) à gauche


de l'écran
Milieu (1) à droite
de l'écran

*- y

Fig: 2. — Définition d'une loi de réaction à une phase donnée et


M>0 à un niveau z donné.

y'>0
T>0 - Les lois de réaction utilisées dans le programme sont
donc des lois de mobilisation linéaire avec paliers de
poussée et de butée. Elles sont couramment, mais
p <0
2 abusivement, désignées par le terme de « lois élasto-
plastiques ».
Pi >0
Avec les conventions de signes indiquées sur la
figure 1, les pressions du milieu 1 sont positives ou
y : déplacement de l'écran nulles, et celles du milieu 2 négatives ou nulles. Dans
y' : r o t a t i o n ce qui suit, il n'est fait référence par simplification
M : m o m e n t fléchissant qu'au sol à droite de l'écran. Les schémas
T : effort tranchant correspondants, pour le sol à gauche, s'en déduisent
p x : pression horizontale côté (1 ) par simple symétrie de centre (0, 0).
p 2 : pression horizontale côté (2)
Les modules de réaction k et k sont des données
ha hp

Fig. 1. - Problème traité et convention de signes. pour le programme, variables éventuellement à

4
chaque phase. Les valeurs de p et p sont calculées à a p Le calcul du dernier paramètre (p , y ) nécessaire à la s s

partir des autres données suivantes : construction des lois de réaction fait appel, pour la
première phase de calcul, à cette notion d'état initial
y : poids volumique du sol émergé;
e des pressions et, pour les phases suivantes, à
Y; : poids volumique du sol immergé; l'irréversibilité des déplacements dans les domaines
limites de poussée et de butée (hystérésis).
u : pression interstitielle ;
K : coefficient de poussée horizontal de la théorie
a

classique des états limites, lié à l'angle de frottement Lois de réaction pour la première phase de calcul
interne <p (op = <p' ou op = 0) ;
K : coefficient horizontal correspondant pour la
p
A la première phase de calcul, la frontière y entre les
butée ; s

deux demi-domaines de modules différents est fixée


c : terme de poussée dû à la cohésion c (c = c ' ou
a par : y = 0. Deux cas sont à envisager en ce qui
s

c= c j ; concerne la pression p correspondante : s

c : terme de butée dû à la cohésion ;


p

— il y a chargement par rapport à l'état initial


S : contrainte verticale due aux surcharges uniformes
(n > nj alors : p = K n (fig. 3) ;
et/ou localisées. v s t v

Dans le cas, par exemple, où la théorie de Rankine est


utilisée pour un milieu semi-infini à surface
horizontale, les termes de poussée et de butée ont pour Phase 1
valeurs :
État initial

n
21 <P
K = t: n
-Pp
4 2/"
71 (p
K P = tg T +
z
Ps = Kj r>v
• Ppi
.4 2 Pa /

K| n v i
n cp
c = 2c tg
a
4 ~ 2/" V =0S

(n cp
c P = 2ctg 4 + 2 Fig. 3. — Loi de réaction pour la première phase : exemple du
chargement.

Les paliers p et p sont alors :


a p

P = K n - c (ou p = 0 si c > K n )
a a v a a a a t
- il y a déchargement par rapport à l'état initial
(n < «„,•). L'amplitude relative de ce déchargement est
P =Kn +c v
P p v p
prise en compte de la façon suivante :
n désigne la contrainte verticale dans le sol au niveau
v

considéré, calculée par le programme à partir des y , • si p,- > p ( = K n + c ), le domaine « élastique »
p p v p
e

Y,-, des niveaux du sol et de la nappe déclarés, ainsi que du sol en phase 1 est violé par la pression initiale p,
de S et u du niveau considéré. Deux cas sont avant tout déplacement (fig. 4). Dans ce cas :
possibles suivant le type de calcul demandé à ce P = Ps P
niveau de l'écran :
• n„ = a„: le calcul est effectué en contraintes
totales; État initial
• n = CJ' = a — u : le calcul est effectué en
v V v

contraintes effectives (dans ce dernier cas, la poussée .Ppi

hydraulique u, en tant que telle, est prise en compte Phase 1


'Pi = Kj n
par ailleurs). v i

Pp
Ps = P p
Par la même démarche, la contrainte verticale n ri

(totale ou effective) du sol dans son état initial avant


tout déplacement (y = 0) est calculée par le V
y =o
programme à partir des données y , y , des niveaux du e t
s

sol et de la nappe pendant la construction de l'écran, Fig. 4. — Loi de réaction pour la première phase : exemple du
déchargement (cas où p, > p ).
ainsi que S et u. La contrainte horizontale p {
p

correspondante est définie par :

• si Pi < p ( = K n + c ) , le domaine « élastique »


p p v p

en phase 1 n'est pas violé par la pression initiale p {


où K est le coefficient de pression horizontale initiale
( (fig. 5). Dans ce cas :
du* sol avant tout déplacement de l'écran, autre
paramètre à déclarer en données. Ps = i vi = Pi- K n

5
État initial Lois de réaction pour les phases ultérieures 2)
Ppi

Pp Pour le calcul du paramètre (p , y ) relatif à une phase s s

ultérieure quelconque N (N ^ 2), le programme


prend en compte les règles d'hystérésis suivantes, où
_Pai_ K
i " v i = Ps intervient en outre le point (p _„y„_,) représentant N
Pa
l'équilibre de l'écran à la phase précédente N — 1.

Ys = 0
Cas du chargement constant [n„ ( J V ) = n _^
v{N

Fig. 5. — Loi de réaction pour la première phase : exemple du


déchargement (cas où p, < p ). p

Dans les cas où l'on n'a ni chargement, ni


déchargement entre les phases N — 1 et
ar e
N( vt,N) — » ( N - i ) ) > l ^ 8 ' d'hystérésis adoptée revient
n w

à prendre, quelle que soit la position du point


Pp (N) = p (N - 1)
d'équilibre précédent (y -i,p -i) (fig-6) :
N N

y =
s y -i
N

Ps = PN-\-

E X E M P L E : Supposons qu'après excavation le sol en


partie supérieure de l'écran soit mis à l'état limite de
p (N| = pa ( N - 1 )
a
poussée à la phase JV — 1 (fig. 7). On procède, à la
phase JV suivante, uniquement à la mise en tension
d'un tirant qui a pour effet un retour des déplacements
0 © ©
dans le sens de la butée.
Dans cet exemple de variation nulle de chargement
entre les phases JV et JV — 1 [n„ = n _, la règle (JV) v(N

Fig. 6. — Hystérésis, cas d u chargement constant : d'hystérésis énoncée revient, notamment, à annuler le
domaine« élastique » de poussée de la loi de réaction
figurée.

WW fmtm Cas du chargement [_n v[N) > n _ ^\


v{N l

-f l YN

Il peut s'agir, en particulier, d'une phase de


remblaiement, de descente de la nappe, ou de
- - Ps = PN - 1 l'application de surcharges d'exploitation. L a règle
d'hystérésis est ici également unique (fig. 8) :
Vs = VN - 1

Phase N - 1 Phase N y = s y -i
N

(excavation) (Mise en tension) Ps =


PN- \ + K i l X l N ) H{N-\y
Fig. 7. — Hystérésis : exemple de la mise en tension d'un tirant.

Cas du déchargement [n v m =S n _ ^]
B(N t

Deux règles seront prises en compte selon l'amplitude


relative de ce déchargement :
— si p _ ! > p , le nouveau domaine « élastique »
N pN

en phase JV est violé par la pression d'équilibre


précédente (fig. 9). Dans ce cas :

y = s y -i N

p s = Ppjv;

— si PJV_I < p , le nouveau domaine « élastique »


pN

n'est pas violé par la pression p _ , (fig. 9). Dans ce N

cas :

Fig. 8. — Hystérésis, cas du chargement : y =


s y -i
N

n n
v(N) > v{N—1) Ps = PN-1-

6
Commentaires sur les règles énoncées statique d'une telle poutre est bien connue :

La détermination des lois de réaction pour la première EI(z)-£^ + q(y, z) = 0


phase de calcul à partir de l'état initial des pressions
revient à appliquer les règles d'hystérésis (pour le
passage de la phase N - 1 à la phase N), en posant avec : q(y, z) = {y, z) + p (y, z) + p (z)
Pl 2 h

pour définir l'état d'équilibre « précédent » :


{y, z) : pression horizontale (totale ou effective) du
Pl

y -i
N = y, = o sol milieu 1 ;
PN-I = Pi = K n
i vi- p {y, z) : pression horizontale (totale ou effective) du
2

sol milieu 2 ;
De plus, toutes les règles présentées pour la
construction des lois de réaction reviennent à (z) : pression horizontale résultante due à l'eau.
Ph

admettre que le sol « mémorise » le maximum de


pression verticale qu'il ait subi au cours des phases L'ensemble sol-paroi est découpé en un certain
précédentes (sauf dans le cas où ce maximum dépasse nombre de tronçons de calcul. Ces tronçons sont
la limite de butée). Ces schémas sont, en ce sens, notamment déterminés de sorte que, sur chacun d'eux,
cohérents avec la notion de surconsolidation en les paramètres des lois de réaction à gauche et à
mécanique des sols. droite : k , k , K , c , K , c puissent être considérés
ha hp a a p p

comme constants. De plus, sur chacun de ces


tronçons, le sol est pris soit comme entièrement
« élastique », soit comme entièrement en « poussée
RÉSOLUTION MATHÉMATIQUE limite », ou entièrement en « butée limite ». Cet état,
recherché par itérations successives, est déterminé par
le déplacement y du milieu du tronçon. De même, le
Mise en équation point (y _ !, p _ ) du milieu du tronçon est utilisé
N N t

pour déterminer le point (y , p ) à affecter d'une s s

manière unique au tronçon pour la phase suivante.


L'écran est assimilé dans les calculs à une poutre de
largeur unité, soumise à la distribution de pression Il est, par contre, tenu compte des variations en z des
q(y, z), résultante des actions horizontales du sol et de pressions limites p et p , dès qu'un tronçon est trouvé
a p

l'eau. E désignant le module d'Young et / l'inertie (par à l'état « de poussée limite » ou à l'état de « butée
unité de largeur) de l'écran, l'équation d'équilibre limite » (fig. 10).

P (V. z)

Fig. 10. — Loi de réaction


Domaine de butée limite
pour un t r o n ç o n de calcul. p (y, z) = K n + c
p v p

Domaine « élastique » de poussée


P (V, z) = k y + R
ha a

Domaine « élastique » de butée


p (y, z) = k y+ R
h p p

Domaine de
poussée limite
P (Y, z) = k n
a v

V
(milieu du tronçon)

7
É

La discrétisation en tronçons de calcul est effectuée L'équation d'équilibre simplifiée du tronçon d'écran
automatiquement par le programme en respectant, de considéré s'écrit :
plus, les principes suivants :
4
dy
— l'épaisseur de chaque tronçon est voisine du EI
dz* + k y = A l Z + A
°'
vingtième de la hauteur totale de l'ouvrage, ce qui
assure une bonne précision aux résultats où k, A et A sont des constantes indépendantes de y
0
(20 < N < 25 suivant les cas); par morceaux. La solution de cette équation
— le produit El de la paroi est constant sur différentielle est classique :
l'épaisseur de chaque tronçon;
— les niveaux du sol et de la nappe pour chaque y= Í hfltz) + F(z).
phase de calcul, déclarés en données, sont situés à i=l
l'interface de deux tronçons successifs;
— il en va de même des niveaux déclarés pour les Les coefficients h¡ sont les constantes d'intégration
tirants, butons, moments extérieurs ou déplacements dépendant des conditions sur y, y', y" et y'" fixées aux
imposés ; limites supérieures et inférieures du tronçon. Les
fonctions H¡{z) et F(z) sont définies dans le tableau I.
— la pression hydraulique varie linéairement sur
l'épaisseur de chaque tronçon de calcul. Les valeurs de k, A et A , constantes indépendantes de
0

z sur chaque tronçon, sont recherchées par itérations


Dans ces conditions, pour un tronçon donné, la puisque l'on ne sait, a priori, ni pour la gauche, ni pour
pression p (y, z) par exemple s'écrit (fig. 10) :
y
la droite de l'écran, dans quel état (élastique, poussée
limite, etc.) il se trouve. A l'itération i, ces constantes
( l _ 1 )

• état élastique : sont déterminées à partir de la flèche y calculée à


l'itération i — 1 pour le milieu du tronçon. Le calcul
pAy, A = K y + R (ou k y + R ), est arrêté, à l'itération n + 1, lorsqu'une certaine
précision relative E sur la pression du sol p + p
P P ha a

t 2
( n+ 1 )
pour le déplacement y calculé est obtenue au
• état de poussée (ou de butée) limite : milieu de tous les tronçons.
Pi(y, z) = K n a v - c a (ou K n
p v + c ), p

avec n = gz + f, g et / constantes dépendant des y ,


v e
Construction du système linéaire
Y;, de S et de u.
N désignant le nombre total de tronçons de calcul, la
Ainsi, d'une manière générale, p (y, z) se simplifie sous
t
solution du problème posé à chaque itération est
la forme : totalement définie lorsque sont déterminées les 4 N
1 constantes d'intégration h h , h et h relatives à
p (y, z) =hy + a\z + aj ip 2j 3j Aj
1

2
chaque tronçon /
ainsi que p (y, z)
2 = ky + a\z + al
et p (z)
h = az h + a K
Le système à résoudre comporte donc 4 N inconnues.
Les conditions aux extrémités des tronçons adjacents
soit, en posant : k = k + 1
k2
successifs fournissent 4 N — 4 équations, en écrivant,
aux N — 1 interfaces de ces tronçons, la continuité des
Ai = - a\ - a\ - a h¡
déplacements, rotations, et la continuité ou
A = ~ al 0 - al - a K discontinuité maîtrisée des moments fléchissants et
q(y, z) = ky - Az - A-
x 0
efforts tranchants. Quatre équations supplémentaires

TABLEAU I

H (z)
2
tf (z) 4 F(z)

kjt 0

A 0 A¡
e cos z
z
e2
sin z e~ z
cos z e~ z
sin z z
k k

k = 0
„3 2
z z 1 z H z
24 El 120 El

8
proviennent des conditions aux limites supérieure (en Cet appui est défini par les caractéristiques suivantes :
tête) et inférieure (à la base) de la paroi, pour chacune
desquelles deux des quatre valeurs y, y', M ou T sont T : effort initial de précontrainte horizontale,
0

imposées (cf. § conditions aux limites). éventuellement nul;


E : raideur de l'appui ;
a

Le système est de forme linéaire et s'écrit : E : coefficient d'excentrement et d'inclinaison.


tgi

A.R = B Il est forcément situé à l'interface de deux tronçons


successifs de calcul (cf. § mise en équation).
où :
Lorsqu'un tel appui est déclaré, le programme prend
A : matrice (4 N, 4 N) construite à partir des
en compte, à l'interface des tronçons considérés, les
fonctions de base H H , H , H et de leurs
ip 2j 3j Aj
discontinuités d'effort tranchant et de moment
trois premières dérivées, calculées à l'interface de
fléchissant suivantes :
chaque tronçon;
R : vecteur (... h h , h , h ...) de dimension 4N,
ip 2j 3J 4j
AT = T, = T + E (y - y)
inconnu du système; 0 a prcc

B : vecteur de dimension 4 N construit à partir des A M = E^.T,


fonctions particulières F et de leurs trois }

premières dérivées, et des conditions imposées avec : y : déplacement de l'écran au niveau de


prec

aux deux extrémités de chaque tronçon. l'appui après mise en place;


T, : effort dans le tirant pour la phase de calcul
La résolution du système linéaire est effectuée considérée, calculé par le programme.
classiquement par triangularisation de la matrice A,
par la méthode des pivots totaux ou partiels. Le coefficient £ . permet donc de tenir compte du
moment fléchissant qu'induisent éventuellement
l'inclinaison du tirant et l'excentrement du dispositif
d'ancrage. Dans le cas, par exemple, de la figure 11 :
Q U E L Q U E S PRÉCISIONS
SUR LES DONNÉES D E C A L C U L E Agi
p

Les conditions aux limites


(£ : épaisseur de la paroi et i : inclinaison du tirant).

La déclaration des conditions aux limites de l'écran,


nécessaire à la résolution du problème, revient à -I Vpre
imposer, en tête et à la base, deux des cinq expressions
suivantes qui sont prévues par le programme :

— y = y (déplacement imposé égal à y ) ;


0 0

T, =T
— y' = y' (rotation imposée égale à y' ) ;
-5
0

0 0 AM Ti
AM
— M = M (moment fléchissant imposé égal à M ) ;
0 0
• Ep tgi

— T = T (effort tranchant imposé égal à T ) ;


0 0

— T = T — E y (appui élastique de raideur E , de


0 a a Ep
précontrainte T ). 0
Phase de mise Phases
en place : AT = T 0
suivantes : A T = T = T + E (y - y)
Dans le cas, par exemple, où Ton choisit : AM =E AT
t 0 a p r e c

t g i
A M= E ¡AT t g

y = 0 et y' = 0 : la paroi est parfaitement encastrée ; Fig. 11. — A p p u i s élastiques: exemple du tirant.
M = 0 et T = 0 : la paroi est libre ;
y' = 0 et T = T : la paroi est encastrée dans un
0

chevêtre mobile;
y = 0 et M = 0 : la paroi est simplement appuyée; Les moments et déplacements imposés
M = 0 et T = T — E y : la paroi est appuyée sur un
0 a

appui élastique « précontraint ». Il est possible de déclarer, à tout niveau de l'écran, un


moment extérieur M calculé par rapport à la fibre
i m p

neutre, dû, par exemple, à l'excentrement de charges


Les appuis élastiques verticales se reportant directement sur l'ouvrage
(corbeau, radier, console) ou à toute structure
rapportée. Cela revient à imposer, à ce niveau, une
Il s'agit, en général, d'un tirant ou buton, précontraint discontinuité du moment fléchissant de valeur :
ou non, déclaré à un niveau donné de l'écran à partir
d'une certaine phase de mise en place. AM = M i r

9
É

Les diagrammes sont calculés automatiquement par


le programme ou introduits point par point, au choix
de l'utilisateur. Dans le premier cas, deux options sont
possibles : les pressions calculées sont soit hydrostati-
ques (pas d'écoulement), soit à gradient hydraulique
constant sur le périmètre mouillé de la paroi (perte de
charge constante). La poussée hydraulique est, de plus,
considérée comme nulle, dans ce cas, pour les couches
Pression hydrostatique Régime hydraulique Diagramme déclaré
de sol calculées en contraintes totales (fig. 12).
à gradient constant points par points

Fig. 12. — C o n d i t i o n s hydrauliques. Surcharges uniformes ou localisées

Une surcharge quelconque appliquée à la surface du


Lorsque le déplacement de la paroi est imposé à un sol provoque, sur la hauteur de l'écran, un supplément
certain niveau par la déclaration, en données, de sa de contrainte verticale a , constant dans le cas d'une
vs

valeur F , le programme suppose implicitement que surcharge uniforme semi-infinie, ou variable dans les
imp

ce déplacement est la manifestation d'une force autres cas (fig. 13).


horizontale (discontinuité de l'effort tranchant à ce
niveau), dont il calcule la valeur. Il est ainsi possible de Ce diagramme des pressions verticales dues aux
déterminer la valeur de tirants ou butons à mettre en surcharges est supposé connu par l'opérateur (par tout
œuvre, sur le seul critère de déplacement maximal à ne calcul préalable de diffusion des contraintes adéquat)
pas dépasser (démarche d'ailleurs très criticable pour et est déclaré, point par point, en données quand cette
cette méthode de calcul). surcharge n'est pas uniforme et semi-infinie.

Conditions hydrauliques

La connaissance des deux diagrammes de pression de [Oys (Z


l'eau à droite et à gauche de l'écran est nécessaire au
calcul : w<
— des contraintes effectives dans le sol, le cas échéant
Surcharges uniformes Surcharges quelconques
(pressions interstitielles) ; semi-infinies

— de la poussée hydraulique en tant que telle. Fig. 13. — Prise en compte des surcharges verticales.

0,00,
1,70 <
3,00'
6,00

Tirant :
Fig. 14. — Exemple d'utilisation,
T = 598 kN/ml
phases de calcul. 0

Ea = 7 704 kN/m/m
E ¡=
t g -0,2391 m

24,50

Phase de construction Phase 1 : dragage à 6 m Phase 2 : pose des tirants

T = - 40 kN/ml

JTMÏÏ s = 40 kPa

1,70
-*-|f I 3,00-|-

c c-
11,50

16,50__

Phase 3 : dragage à 11,50 m Phase 4 : dragage à 16,50 m Phase 5 : exploitation


(hors expérimentation)

10
FRÙ6RAMME OENEBOLA
EXEMPLE DE CALCUL

RAPPEL DES DONNEES CARACTERISTI0UE5 Du SUL

«OMBRE DE PHASES 1 NF HA = 5 Ut : PUiuS V U L U M . OU SOI. EMERGE


NUMDKE f iTEKATlONS ! IIEK = 10 61 : POIDS VOLUM. DU SOL IMMERGE
PRECISION RELATIVE ! PRERE = .1000E-04 rCA ; COEFF. UE POUSSEE ACTIVE
P R E C I S I O N SUR LES Y : PRERf ^ . iOOOE-03 Kl : fUUSSEE INITIALE
PAS DES R t S l i L l f l l s : i)i = .OOOUL 0 0 KP ! 11
BUfct PASSIVE
HYSTERtSIS : IHCS = 1 CA ! TERME ACTIF DE COHESION
OPTION PHASE 0 : IORE = 1 CP ¡ PASSIF
OPTION DESSIN ! IDESS = 0 KHA ¡ MODULE DE R E A C T I O N (.OIE FOUSSEt
NIJUBRE DE N I V E A U X : « = ? KHP BOTEE
OPTION ECRITURE : IOPT -- 9 EPS ¡ E P A I S S E U R U£ CHAUUE TRUNCUN
OPTION CONVERGENCE : MUS - 0 iR : NB DE T R O N Ç O N DE C A L C U L POUR CET t C O O L H E
DliCKtTioH1iu« ï NuIS - 23 T R O N Ç O N S DE C A CUL
L * : COUCHE CALCULE EN CONTRAINTES TOTALES
POIDS VOL. DE L"EAU : OU = 10.000
INERTIE DE L'ECRAN
DE 2= . 0 0 0 A Z= 3 . 0 0 0 El - .I600E ufl
DE Z= 3 . 0 0 0 A Z=2<1.500 El - .l550fc U7
GE 61 KA Kl KP CA CP KHA KHP TR EPS
.ooo A 1.700 ' ï9.000 19.000 .141 .300 17.320 .000 .000 •6500E 04 .6500E 04 2 .850
1.700 A 3.000 19.000 19.000 .141 . 3 0 0 I/.320 .000 .000 •6300E 04 .o500t 04 .650
3.000 H J.JOO 19.000 19.000 .141 .900 17.320 .000 .000 •6500E 04 .650OE 04 3 .833
5.500 A ¿.000 19.000 19.000 .141 .900 17.320 .000 .000 •0500E 04 .6500E 04 1 .500
6.000 A 11.500 19.000 19.000 .141 .900 17.320 .000 .000 •6500E 0 4 .AiOOE 04 5 1 .100
1 1 . 5 0 0 A 16.500 19.000 I9.0W .141 .900 17.320 .000 .000 •1300E 05 .1300E 0 5 5 1.000
16.500 A 24.500 19.000 19.000 .141 .900 17.320 .000 .000 •lOOOE 0 5 .IvOOt 05 7 1 .143

• * * * • * PHASE "0" : PRISSIONS I H I H A U S * • » • • »


.LUNDI l'IONS HYDRAULIQUES ( U F Î . ¿1 fHYDRO = A l * 2 + AO AVEC ¡
MILIEU (2) A GAUCHE MILIEU ( 1 ) A DROITE
Al AO 61' Al AO Ci
DES NIvtAUX : . 0 0 0A :1.700 . O O O O E 00 •OOOOE 00 19.000 .OOOOE 0 0 .OOOOE 0 0 19.000
DES NIVEAUX : 1 . 7 0 0 A ¡24.500 -.1000E 02 •1700E 02 9.000 .1000E 0 2 -.1700E 02 9.000

NIVEAU NIVtAU SURCHARGES


DU SOL 0"EAU UNIFORMES
. A DROITE : •OOOOE 0 0 17O0E 01 •OOOOE 0 0
.A GAUCHE : .OOOOE 0 0 Ï/OOE 01 .OOOOt 0 0

****** PHASE NO 1 ******


NIVEAU NIVEAU SURCHARGES MOMENT(S) EXTERIEUR(S) I N È O S E ( S ) ! NIMP
DU SOL D"EAU UNIFORMES
.A DROITE : .OOOOE 0 0 .|700Ë 01 .OOOOE 0 0 NIVEAU : 1.700 MIMP=-.1600E 0 2
.A GAUCHE ! .6000E 01 .1700E 01 .OOOOE 0 0 NIVEAU ! 3.OOO flIMP=-. I60ut 02
CONDITIONS AUX LINIIEs
MOMENT I - L E L H I S S A M EN ( E T E ; AMI --.160OE v2 MOMENT F L E C H I S S A N T EN POINTE : AMB = . O O O O E 00
EFFORT TRANCHANT E N TETE : T T = .OOOOE 0 0 EFFORT TRANCHANT EN POINTE ¡ T B = . O O O O E 00

****** PHASE NO 2 ******


.NOUVELLES CONDITIONS HYDRAULIQUES (uPT.2/ rhluRO = A I » ! + AO AVEC ¡
MILIEU (2) A GAUCHE" MILIEU I D A DROITE
Al AO 61" Al AO BI '
DES NIVEAUX ! .000H : 1.700 .OOOOE 0 0 .OOOOE Ou .000 .OOOvt 0 0 .OOOoE vO 19.000
DES N I V E A U X : 1.700 A : 6 . 0 0 0 . O O O O E 00 .OOOOE 0 0 .000 .8959E 01 - . 1 5 2 3 E 02 10.041
DES N I V E A U X : 6.000 A :24.500 -.1104E 02 . 6 6 2 5 E 02 7.959 .8959E 01 - . 1 5 2 3 E 02 10.041
NOUVEAU(X) TIRANT(S) DECLARE(S)
NIVEAU ! 5.500 TZERO= . 5 9 8 0 E 03 £A3A= .7704E 04 ETGI *-.23V1fc 0 0

****** PHASE NO 3 ******


.NOUVELLES CONDITIONS HYDRAULIQUES (OPT.2) PHÏD80 = A1*Z + AO AVEC !
rlùIfcU (2( A GAUCHE MILIEU (1) H D R O I T E
H 1 AO br AI AO 61'
DES N I V E A U X : .000A :1.700 .OOOOE 0 0 •OOOOE 0 0 .300 •OOOOE 0 0 .OOOOE 0 0 19.000
DES NIVEAUX : 1.700 A ¡ 1 1 . 5 0 0 -.1000E 02 .1700E 02 .000 .lOoOE 02 -,1/OOE 02 9.000
DtS NIVEAUX ! 11.500 A ¡ 2 4 . 5 0 0 - . 1 0 0 0 E 02 .1700E 02 9.000 .I0OOE 02 -.1700E 02 9.000
NIVEAU NIVEAU SURCHARGES
DU S O L D"EAu UNIFORMES
• H DRuITE ¡ .oOOlit Ou I700E 01 .vOOOE 0 0
.A UAUCHE : . 1150E 02 I700E 01 .OOOOE 00

****** PHASF NO 4 ******

NIVEHU NIVEAU SURCHARGLS


DU SOL B"EAU UNIFORMES
.A DROITE ¡ .OOOOE 0 0 1700E 01 .OOOOE 00
.H GAUCHE : ..650E 02 1700E 01 .OOOuE 0 0

' « < « PIIHat NO S ******


•NOUVELLES CONDITIONS HYDRAULIQUES 10FÏ.2) P H Y O R Û - A1*Zf AO AVEC i
MILIEU (2) A GAUCHE MILIEU (1) A DROITE
Al AO 61' A1 AO 61'
DES NIVEAUX : . 0 0 0 A ¡ 1.700 .OOOOE 0 0 •OOOOE 0 0 .000 .OOOOE 0 0 .OOOOE 00 19.000
DES N I V E A U X : 1.700 A ! 3 . 0 0 0 .OOOOE 00 •OOOOE 0 0 .000 .rî>/8ï 0 1 -.1628E 02 9.422
DES N I V E A U X : 3.000 A ¡16.300 -. lOCrOe 02 •3000E 02 .000 .9578E U l - . 1 6 2 8 E 02 9.422
DES N I V E A U X : 16.500 A ¡ 2 4 . 5 0 0 -.l042c 02 •36VOL Oi 6.37b .S578E 01 - . i o 2 8 t 02 9.t22
NIVEAU NIVEAU SURCHARGES
DU SOL II" EAU UNIFORMES
.A DROITE ¡ .OuOOE 00 l/'OOt 0 1 .4000E 02
.A GAUCHE ¡ .1650E 02 3000E 01 .OOOOE 00
NOUVELLES CONDITIONS AUX L I M I T E S
MOMENT F L E C H I S S A N T EN T t l E : ftfiT --.I600E 02 MMtNr F L E C H I S S A N T EN POINTE : AM8 » .OOOOE" 0 0
EFFORT TRANCHANT EN TETE ¡ H =-.4UvO£ 0 2 tf FUI i fKANLHAN! tlv POINTE .- 18 = .OOOOE 0 0

Fig. 15. —Exemple d'utilisation, extrait du passage sur ordinateur.


Él

DENEBOLA
Exemple de calcul.

.MEE .IBO H

Fig. 16. — Exemple d'utilisation, courbes des résultats principaux.

Dans la détermination des lois de réaction, le commentés des différents calculs ont déjà paru dans le
programme affecte à ces surcharges verticales G les VS bulletin de liaison 113 (MM. Blivet, Bonafous, Frank
coefficients multiplicateurs K , K¡ ou K pour calculer
a p
et Josseaume) auquel nous renvoyons le lecteur.
les majorations de pressions horizontales correspon-
dantes sur les diagrammes élasto-plastiques. On ne présente ici que le rappel succinct du projet, des
extraits du listing de passage sur ordinateur et les
principales courbes de résultats (fig. 14 à 16).

UTILISATION D U PROGRAMME

Éléments informatiques
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Écrit en fortran IV étendu C i l pour l'ordinateur


MÉNARD L . , B O U R D O N G . , G A M B I N M . , 1968, M é t h o d e
IRIS 80 du CIR, le programme D E N E B O L A est générale de calcul d'un rideau ou d'un pieu sollicité
cependant implantable, sans modification majeure, sur horizontalement, en fonction des résultats pressiométri-
tout autre calculateur également performant, et faisant ques, Sols Soils, 22 et 23, p. 16-29.
appel à une compilation FORTRAN. Une procédure B O U D I E R J., C O L I N C , M A S T I K I A N L., 1970, Calcul de stabilité
conversationnelle a, de plus, été prévue pour le dessin des parois sur ordinateur, Exemples d'application, R.
automatique en temps partagé, des différentes courbes Travaux, 429, d é c , p. 40-45.
de résultats. F A G E S R., B O U Y A T G , 1971, Calcul des rideaux de parois
moulées ou de palplanches. Modèle mathématique
La création du module exécutable du programme intégrant le comportement irréversible du sol en état
élasto-plastique, R. Travaux, 439, oct., p. 49-51.
nécessite environ 130k-octets; le calcul présenté en
J O S S E A U M E H . , 1974, Méthode de calcul des rideaux de
exemple occupe environ 125 k-octets et dure palplanches. Étude bibliographique, Bull, liaison Labo P.
2 minutes 25 sur IRIS 80 (mots simples de 4 octets). et Ch., 72, juil.-août, p. 177-212.
B A N G R A T Z J.-L., F R A N K R., K U T N I A K M . , 1981, Pilate.
Programme de calcul d'un pieu isolé soumis à des efforts
Exemple d'utilisation du programme de flexion en tête et à des poussées latérales de sol, Notice
d'utilisation, LCPC, janvier.
BLIVET J.-G, B O N A F O U S P., FRANK R., JOSSEAUME H., 1981,
Nous présentons, à titre d'exemple, un des calculs Comportement d'un quai en paroi moulée au port du
effectués par les L P C dans le cadre de l'expérimenta- Havre, Bull, liaison Labo P. et Ch., 113, mai-juin, p. 111-
tion d'un quai en paroi moulée au port du Havre. Une 134.
description détaillée de l'ouvrage et les résultats

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