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Aurore polaire

phénomène lumineux caractérisé par des


voiles extrêmement colorés dans le ciel
nocturne

Une aurore polaire, également appelée


aurore boréale dans l'hémisphère nord et
aurore australe dans l'hémisphère sud[1],
autrefois « lumières du nord », est un
phénomène lumineux atmosphérique
caractérisé par des voiles extrêmement
colorés dans le ciel nocturne, le vert étant
prédominant.
Aurore australe en Antarctique.

Aurore australe depuis la navette Discovery.

Provoquées par l'interaction entre les


particules chargées du vent solaire et la
haute atmosphère, les aurores se
produisent principalement dans les
régions proches des pôles magnétiques,
dans une zone annulaire justement
appelée « zone aurorale » (entre 65 et 75°
de latitude)[2]. En cas d'activité
magnétique solaire intense, l'arc auroral
s'étend et commence à envahir des zones
beaucoup plus proches de l'équateur.
L'aurore polaire due à l'éruption solaire de
1859 est « descendue » jusqu'à Honolulu
et jusqu'à Singapour en septembre 1909
atteignant ainsi l'équateur terrestre[3]. En
octobre et novembre 2003, une aurore
boréale a pu être observée dans le sud de
l'Europe[4]. Un phénomène d'ampleur
exceptionnelle s'est produit le
24 octobre 2014, visible en Amérique du
Nord et en Europe du Nord[5]. Les régions
les plus concernées par ce phénomène
restent le Groenland, l'Alaska, l'Antarctique,
le nord du Canada, l'Islande, la
Scandinavie, la Finlande, ainsi que dans
les îles Shetlands au nord du Royaume-
Uni.

Légendes et études
scientifiques

Illustration d'une aurore polaire au cours d'une expédition scientifique en Scandinavie vers le milieu du xixe siècle.
Aurore photographiée par le satellite DMSP au-dessus du nord de l'Europe.

Les aurores boréales ont été observées


depuis toujours et ont probablement
beaucoup impressionné les Anciens ; dans
l'Antiquité, aussi bien en Occident qu'en
Chine, les aurores étaient ainsi
considérées comme des serpents ou des
dragons dans le ciel[6].
Pline l'Ancien écrit : « On a vu pendant la
nuit, sous le consulat de C. Caecilius et de
Cn. Papirius (an de Rome 641), et d'autres
fois encore, une lumière se répandre dans
le ciel, de sorte qu'une espèce de jour
remplaçait les ténèbres. »[7].

Les aurores polaires sont associées à de


nombreux mythes et légendes. Toutes les
langues les désignent sous le nom de
« lumières du nord » à l'exception des
Finlandais qui utilisent le terme finnois de
revontulet pouvant se traduire par la
« queue de renard rouge » ou les « feux du
renard » : certains peuples Samis
racontent en effet que le renard polaire, en
parcourant rapidement les vastes
étendues enneigées, éjecte de la poussière
avec sa queue dans le ciel, ce qui crée
ainsi les aurores boréales le long de son
passage[8]. Les Inuits du Groenland
surnomment les aurores aqsarniit, croyant
que les âmes des morts jouent à la balle
avec des crânes de morses. Une tribu du
Nunavut pense à l'inverse que ce sont les
morses qui jouent à la balle avec des
crânes humains. Leur teinte rouge
associée au sang est responsable du fait
que les Inuits de l'Est du Groenland croient
que les aurores polaires sont l'âme
d'enfants morts-nés[9].
D'autres mythologies nordiques évoquent
le bifröst, la danse des esprits de certains
animaux, particulièrement les saumons,
les rennes, les phoques et les bélugas ; le
souffle des baleines de l’océan Arctique ; le
reflet du Soleil ou de la Lune sur les
armures des Valkyries quand elles
traversent le ciel ; des torches allumées
par les esprits des morts pour accueillir au
paradis les nouveaux arrivants[6].

En Europe au Moyen Âge, les aurores


polaires qui prennent des teintes rouges
sont associées au sang et à la guerre.
Elles présagent une catastrophe ou sont
vues comme le souffle des guerriers
célestes qui racontent leurs combats dans
le ciel[10].

Elles n'ont été étudiées scientifiquement


qu'à partir du xviie siècle. En 1621,
l'astronome français Pierre Gassendi
décrit ce phénomène observé jusque dans
le sud de la France et lui donne le nom
d'aurore boréale[11]. Au xviiie siècle,
l'astronome britannique Edmond Halley
soupçonne le champ magnétique terrestre
de jouer un rôle dans la formation des
aurores boréales. Henry Cavendish, en
1768, parvient à évaluer l'altitude à laquelle
se produit le phénomène, mais il faudra
attendre 1896 pour que celui-ci soit
reproduit en laboratoire par Birkeland. Les
travaux de Carl Størmer sur les
mouvements des particules électrisées
dans un champ magnétique ont facilité la
compréhension du mécanisme de
formation des aurores.

À partir de 1957, l'exploration spatiale a


permis non seulement une meilleure
connaissance des aurores polaires
terrestres mais aussi l'observation de
phénomènes auroraux sur les grosses
planètes comme Jupiter ou Saturne. En
1975, le programme franco-russe ARAKS
parvient à créer une aurore polaire
artificielle.
En 2008, le chercheur Jean Lilensten a mis
au point une expérience, reprenant la
terrella de Birkeland, appelée la
Planeterrella. Celle-ci permet de simuler
les aurores polaires[12].

Les aurores boréales sont aujourd'hui


prévisibles, grâce notamment aux travaux
de l'observatoire Kjell Henriksen avec le
Centre universitaire du Svalbard, et à leur
programme informatique SvaltrackII
disponible au grand public[13].

Formation
Lors d'un orage magnétique faisant suite à
une éruption solaire ou un sursaut solaire
important[14], un afflux de particules
chargées, éjectées par le Soleil, entre en
collision avec le bouclier que constitue la
magnétosphère. Des particules électrisées
à haute énergie peuvent alors être captées
et canalisées par les lignes du champ
magnétique terrestre du côté nuit de la
magnétosphère (la queue) et aboutir dans
une zone appelée ovale auroral. Ces
particules, — électrons, protons et ions
positifs —, excitent ou ionisent les atomes
de la haute atmosphère, l'ionosphère[15].
L'atome excité ne peut rester dans cet état,
et un électron change alors de couche,
libérant au passage un peu d'énergie, en
émettant un photon (particule élémentaire
constitutive de la lumière visible). Comme
la nature des gaz composant l'atmosphère
(oxygène, hydrogène, azote, etc.) dépend
de l'altitude, ceci explique en partie les
variations de teintes des nuages,
draperies, rideaux, arcs, rayons... qui se
déploient dans le ciel à des altitudes
comprises entre 80 et 1 000 km.
L'ionisation résultant de cet afflux de
particules provoque la formation de
nuages ionisés réfléchissant les ondes
radio.

C'est en juillet 2008 qu'une explication


cohérente de ce phénomène a été fournie
par la NASA grâce à la mission américaine
THEMIS. Les scientifiques ont en effet
localisé la source de ces phénomènes
dans des explosions d'énergie magnétique
se produisant à un tiers de la distance qui
sépare la Terre de la Lune. Ils sont ainsi
provoqués par des « reconnexions » entre
les « cordes magnétiques géantes » reliant
la Terre au Soleil qui stockent l'énergie des
vents solaires.

Couleurs
Aurore boréale en Alaska.

Les phénomènes auroraux prennent


plusieurs teintes différentes, passant du
vert au rose, au rouge et à l'indigo violet.
L'étude spectrographique de la lumière
émise montre la présence de l'oxygène
atomique (raie verte à 557,7 nm entre
120 et 180 km d'altitude et doublet rouge à
630 et 636,4 nm au-dessus de 150 km
d'altitude), de l'azote et de ses composés
et de l'hydrogène (656,3 nm) lors des
aurores à protons. Aux plus basses
altitudes[16], la couleur observée le plus
fréquemment est le pourpre (altitudes de
90 à 100 km).
L'excitation des molécules, atomes et ions
d'azote et d'oxygène sont à l'origine des
principales couleurs. L'oxygène émet
principalement du vert et du rouge, tandis
que l'azote émet du bleu, du rouge et du
violet. L'atmosphère a des densités en
oxygène et en azote qui varient avec
l'altitude, l'oxygène devenant plus dense
que l'azote au-dessus de 200 km d'altitude,
ce qui explique en partie la prédominance
de vert dans les aurores polaires. Excitées,
certaines des molécules de diazote
interagissent aussi avec l'oxygène,
causant une émission additionnelle de
vert, ce qui contribue également à la
dominance de la couleur verte. L'hélium et
l'hydrogène produisent des aurores
mauves ou bleues[17]. Enfin, l'énergie du
vent solaire joue aussi un rôle dans les
couleurs observées[18].

Classifications

Aurore polaire de type « dune » photographiée en Finlande en octobre 2018 depuis Laitila (direction nord-ouest) et depuis
Ruovesi (direction ouest).

Les premiers scientifiques qui se sont


intéressés aux phénomènes auroraux ont
tout d'abord instauré des classifications
de celles-ci en tenant compte de la forme,
de l'étendue et de l'intensité des
émissions, ce qui permet une approche
objective et quantitative du phénomène[15].
Ainsi en sont-ils venus à deux types
d'aurores : les formes discrètes et les
formes diffuses.

Les formes discrètes ont comme


caractéristique de se former en longs arcs
ou en bandes. Les arcs « ondulent » de
seconde en seconde, comme certains
nuages changent d'apparence sous l'effet
du vent. Elles prennent ainsi la forme de la
magnétosphère, ce qui leur donne les
apparences d'une largeur plutôt mince (de
1 à 10 km), mais d'une longueur courbée
presque infinie.

En 2018 une nouvelle forme d'aurore


polaire, les « dunes », a été décrite pour la
première fois[19]. Ce nouveau type
témoigne de phénomènes
atmosphériques ayant lieu à environ
100 km d'altitude, où il est difficile
d'envoyer des instruments de mesure[19].

Observations
Accéléré d'aurores boréales en Suède et en Finlande.

Les aurores recouvrent le ciel de draperies


luminescentes pouvant furtivement
reproduire sur leur bord toutes les
couleurs du spectre. Il faut que le ciel soit
clair, dégagé de préférence sans Lune et
dépourvu de lumières parasites.

Le spectacle est très changeant et peut


débuter par la formation d'un arc (arc
auroral) perpendiculaire au méridien
magnétique du lieu, puis s'accompagner
de rayons parfois animés d'une pulsation
plus ou moins rapide (0,05 à 15 hertz) ou
se déplacer plus ou moins rapidement. On
observe parfois des lueurs ressemblant à
un rideau ou une draperie agitée par la
brise.

La luminosité peut considérablement


varier, de sorte que le phénomène peut
durer de quelques minutes à plusieurs
heures. Il est très rare d'observer des
aurores à des latitudes magnétiques
inférieures à 50 degrés. Cela se produit
seulement pendant la période d'activité
solaire maximale du cycle de 11 ans, lors
des éruptions solaires les plus
importantes. Les aurores sont facilement
observables entre le 30 septembre et le 31
mars, les outils de prévision des aurores
boréales fournissent des informations
statistiques pour les observer, notamment
le KP Index[20]. Les aurore australes sont
observables facilement du 1er avril au 30
septembre.

Effets sur les


communications
Avant l'ère des communications par
satellites, le meilleur moyen de
communication dans les régions vastes et
étendues comme celle du Canada était la
communication par les ondes radio. Lors
d'orages solaires intenses, les
communications se voyaient interrompues
puisque ces ondes voyagent par le biais
de la haute atmosphère[21].

Le nuage ionisé que constitue l'aurore


polaire réfléchit les ondes
électromagnétiques dans le domaine des
très hautes fréquences (VHF et au-delà).
Les radioamateurs utilisent ce phénomène
pour réaliser des liaisons expérimentales à
grande distance. Les ondes radio sont en
fait diffusées plus que réfléchies ce qui
produit une forte déformation de la
modulation. La télégraphie morse est
pratiquement le seul mode de
transmission utilisable. Un effet néfaste de
ce phénomène est la perturbation des
communications sur ces fréquences.

Aurores polaires sur d'autres


planètes

Aurore sur Jupiter, en ultraviolet.

Les aurores polaires ne sont pas un


phénomène spécifique à la Terre. Il est
possible d'en trouver sur n'importe quelle
planète possédant un champ magnétique.
Elles sont observables, entre autres, grâce
aux photographies prises en ultraviolet par
le télescope Hubble[22].

Les aurores polaires vues sur les planètes


autres que la Terre peuvent être générées
par d’autres phénomènes physiques que
ceux provoquant les aurores terrestres.
Sur Jupiter, par exemple, l'ovale auroral
principal est une conséquence de la
« rupture de co-rotation » du plasma : le
champ magnétique de la planète entraîne
normalement le plasma avec lui, mais, à
partir d'une certaine distance, la vitesse à
communiquer au plasma devient trop
grande et celui-ci ne suit plus. Cela crée un
courant électrique à l'origine de l'ovale
auroral.

Sur Jupiter, les satellites de la planète


créent un courant électrique en se
déplaçant par rapport au champ
magnétique (même phénomène que pour
une dynamo). Ces courants créent des
« spots auroraux », vus pour la première
fois en infrarouge[23], puis en UV[24]. On
peut voir ces spots sur l'image ci-contre,
en dehors de l'ovale principal : le spot le
plus brillant correspond à Io (à gauche),
ceux de Europe et Ganymède sont visibles
au premier plan.
Toujours sur Jupiter, un groupe de
chercheurs du Laboratoire de physique
atmosphérique et planétaire de l'ULg a
observé des phénomènes auroraux sur la
géante gazeuse par le biais du télescope
Hubble[25], dont en particulier ceux dus aux
satellites Io, Europe et Ganymède. Leur
travail révèle le détail des spots
ultraviolets et permet une meilleure
compréhension des phénomènes les
engendrant.

Des aurores polaires ont également été


photographiées par Hubble sur Saturne[26]
et d'autres par Mars Express sur la planète
Mars grâce à l'instrument SPICAM[27],[28]
(Mars ne possédant pas de champ
magnétique global, ces aurores sont
localisées dans des zones où subsistent
un champ magnétique local[29],[30]).

Des aurores polaires ont également été


détectées sur Vénus, Uranus et
Neptune[31].

Le 21 janvier 2013, des chercheurs


annoncent avoir très probablement
détecté pour la première fois des aurores
sur des exoplanètes, grâce au Low-
Frequency Array radio telescope basé aux
Pays-Bas[32].

Notes et références
1. w.asc-csa.gc.ca/fra/ressources/vocab
« Glossaire d'astronomie » (http://ww
ulaire_affiche.asp?id=23)  [archive],
Agence spatiale canadienne, 17 août
2004 (dernière modification) (consulté
le 4 octobre 2014)
2. Des aurores boréales dans le nord de
la France ce soir ? (http://www.lexpres
s.fr/actualite/societe/environnement/
des-aurores-boreales-dans-le-nord-de-l
a-france-ce-soir_1731780.htm
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3. (en) [The northern lights-what are they ?
http://geo.phys.uit.no/articl/theaurora.
html  [archive]]
4. L'aurore boréale du 30 octobre 2003 (h
ttp://www.groupeastronomiespa.be/a
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5. Le Monde / Vidéo (2014), En Suède,
des aurores boréales d'une intensité
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via Reuters) (https://www.lemonde.fr/
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des-aurores-boreales-d-une-intensite-e
xceptionnelle_4513798_1650684.htm
l)  [archive]
6. (en) Wendy Leonard, The Utterly,
Completely, and Totally Useless
Science Fact-o-pedia : A Startling
Collection of Scientific Trivia You’ll
Never Need to Know, HarperCollins,
2013, 320 p. (ISBN 978-0-00-751946-0,
lire en ligne (https://books.google.fr/b
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nd_Totally_Usele.html?hl=fr&id=1k6rP
h0BdxoC)  [archive])
7. Pline l'Ancien, Histoire naturelle, livre II,
XXXIII, Dubochet, Le Chevalier et Cie,
1850. (lire en ligne (https://fr.wikisourc
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8. (en) Siobhan Logan, Firebridge to
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(https://books.google.fr/books/about/
Firebridge_to_Skyshore.html?hl=fr&id=
C3Ga5fcNw1EC)  [archive]), p. 6
9. « Aurore polaire... Le cinéma des ours
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omen/aurore.htm)  [archive], sur
meteo.org
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the Northern Lights » (https://www.go
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15 octobre 2014 (consulté le
29 août 2020).
12. « Planeterrella - Un simulateur
d'aurores polaires » (http://planeterrell
a.obs.ujf-grenoble.fr)  [archive], sur le
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possible sur smartphone » (http://123
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mene-rare-devient-possible-sur-son-s
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n-phenomene-rare-devient-possible-sur-son-smartp
hone/) • Wikiwix (https://archive.wikiwix.com/cach

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enomene-rare-devient-possible-sur-son-smartphon

e/) • Archive.is (https://archive.is/http://123opend

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mene-rare-devient-possible-sur-son-smartphone/)

• Que faire ?) sur « 123opendata.com » (h


ttp://123opendata.com/blog/)
(Archive.org (https://web.archive.org/web/*/http://

123opendata.com/blog/) • Wikiwix (https://archiv

e.wikiwix.com/cache/?url=http://123opendata.co

m/blog/) • Archive.is (https://archive.is/http://123

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googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:htt

p://123opendata.com/blog/) • Que faire ?)

14. Wilfried Rochard, « Qu'est-ce qu'une


aurore boréale? » (http://www.pomm
s.org/qu-est-ce-qu-une-aurore-boreale-
-018.html)  [archive], sur
http://www.pomms.org  [archive],
29 janvier 2006 (consulté le
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15. Jean-Jacques Berthelier, « Aurore
polaire » (http://www.universalis.fr/en
cyclopedie/B922761/AURORE_POLAIR
E.htm)  [archive], Encyclopaedia
Universalis France, 2009 (consulté le
21 décembre 2009)
16. Cf. plus bas : "l'oxygène devenant plus
dense que l'azote au-dessus de
200 km d'altitude" et "l'azote émet du
bleu, du rouge et du violet".
17. « Les couleurs des aurores boréales »
(http://www.asc-csa.gc.ca/fra/astrono
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21. Agence spatiale canadienne, « Aurores
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pdf/educator-northern_lights_f.pdf)
(Archive.org (https://web.archive.org/web/*/http://

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faire ?), Gouvernement du Canada


(consulté le 30 novembre 2012)
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https://www.sciencesetavenir.fr  [archi
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28. « Mars : une aurore polaire et un
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p://espace-temps.blogs.nouvelobs.co
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29. (en) « Mars Express science highlights:
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21 novembre 2014)
30. « Bleues sont les aurores de Mars » (h
ttp://espace-temps.blogs.nouvelobs.c
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es-aurores-de-mars-563369.htm
l)  [archive], sur http://espace-
temps.blogs.nouvelobs.com  [archive]
31. « Une "aurore boréale" détectée sur
Mars » (http://www.futura-sciences.co
m/magazines/espace/infos/actu/d/un
ivers-aurore-boreale-detectee-mars-64
76/)  [archive], sur http://www.futura-
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32. « Alien Auroras May Light Up
Exoplanet Night Skies » (http://www.sp
ace.com/19365-northern-lights-alien-p
lanets-auroras.html)  [archive],
Space.com, par Miriam Kramer, le 21
janvier 2013.

Voir aussi

Articles connexes

Magnétosphère
Milieu interplanétaire
Vent solaire
Phénomène lumineux transitoire
Steve (phénomène atmosphérique)

Liens externes

(en) Cartes de progression des aurores


polaires en temps réel (http://www.swp
c.noaa.gov/)  [archive], cartes du NOAA
du Space Weather Prediction Center
Prévisions d'aurores (http://www.aurora-
maniacs.com/previsions-aurores.htm
l)  [archive]
Voir et photographier les aurores
boréales en Norvège (https://souvenirs.
vincent.voyage/norvege/)  [archive]
Site d'informations dédié aux aurores
polaires (http://www.auroresboreales.co
m/)  [archive]

Portail de l’astronomie
Portail de la physique
Portail de l’Arctique
 

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