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Réalise par :
Amdouni Rached
Belgacem Salim
Filière :
2éme Année génie électromécanique
I. But de manipulation
Au cours de cette TP et à l’aide d’un polariscope circulaire et la méthode de Tardy on va
tracée la courbe de nombre fractionnaire en fonction du chargement puis déterminée le
coefficient de frange f
Figure 2: L’effet de polariseur sur une lumière polarisée linéairement en fonction d’un angle
Figure 3:L’effet de la lame quart d’onde sur la lumière polarisée linéairement en fonction
d’un angle
3. Photoélasticité
Un corps transparent isotrope a les mêmes propriétés optiques dans toutes les directions. La
vitesse de propagation d'une onde lumineuse dans le corps isotrope est la même dans toutes
les directions.
Un corps anisotrope présente des propriétés optiques différentes selon les directions en
particulier les vitesses de propagation d'une onde lumineuse
a. Biréfringence naturelle
Un rayon lumineux ayant une incidence normale sur un cristal biréfringent est décomposé en
2 rayons polarisés vibrant dans 2 plans perpendiculaires propres au cristal et obtenus à partir
des axes biréfringents du cristal. Les vitesses de propagation de ces 2 rayons polarisés sont
différentes donnant lieu à une différence de marche entre ces rayons. Ces derniers conservent
par ailleurs leur fréquence donc on peut voir apparaître des interférences. Le retard de phase
2
est égal à ¿
❑
b. Biréfringence accidentelle
Les corps transparents isotropes, normalement non biréfringents, deviennent biréfringents
lorsqu'ils sont soumis à des déformations ou des contraintes : C'est la biréfringence
accidentelle. Cette propriété est la base de la photoélasticimétrie.
c. Axes de biréfringence
Ce sont les 2 axes orthogonaux déterminant avec la direction de propagation les 2 plans de
polarisation orthogonaux. Les axes de biréfringence sont confondus avec les directions
principales des déformations. Les matériaux utilisés en photoélasticimétrie étant isotropes
d'un point de vue mécanique, les directions principales des contraintes coïncident avec les
directions principales des déformations donc également avec les axes de biréfringence.
d. La photoélasticimétrie plane
Tout au long du T.P. nous serons en état de contraintes moyennes planes. Ceci correspond à
l'étude des corps plans chargés dans leur plan. On utilisera la photoélasticité par transmission
dans ce T.P. On peut réaliser une reproduction plane de la forme à étudier, découpée dans un
matériau photoélastique. Ce modèle est observé par transparence et placé entre les filtres
polarisants ce pendant qu'on lui applique des efforts
e. Les isoclines
Les isoclines sont des lignes noires (d'intensité nulle) qui parcourent la pièce. En un point
quelconque d'une isocline l'angle est égal à 0 (ou 2 ), ce qui signifie que l'axe du
polarisateur coïncide avec l'une des directions principales. Or l'axe du polarisateur est repéré
par rapport à une direction fixé par l'angle . Donc on connait tout le long d'une isocline
l'orientation des directions principales avec cette direction fixe.
f. Les isochromes
Pou r k l'intensité lumineuse s'annule quel que soit la valeur de . Or eC ( ), 1
2 donc les courbes d'intensité nulle correspondent à des courbes ou ( ) 1 2 prend une
valeur constante. ( ) 1 2 k eC
III. Manipulation
Les dimensions de notre éprouvette sont :
- b=35.5 mm
- d =6.2 mm
- Φtrou =8.1 mm
pour un point sur la surface de l’éprouvette :
P(Kg) 3 4 6 8 10.7 13 16 18
N 'k 0.872 1 1.57 1.68 2 2.6 2.91 3
❑a(N/mm²) 0.014 0.019 0.028 0.038 0.051 0.062 0.077 0.086
La pente de la courbe N ' k = f(P) est inférieur à la pente de la courbe N ' a = f(P).
La pente dépende du point de référence choisit dans l’éprouvette.