rAmériquedu Nordat-
ta!héeàl'Antarrtique ?
GÉOLOG IE
LA LAVE SE FORME
~FOISPLUS ,
WITE QUE PREVU
Sur Terre, tout se recycle, mê-
!me les plaques océaniques!
Et cela se passe p lus vite
~u'on ne le pensait D'après
~e équipe de l'institut alle-
mand Max-Planck, il ne faut
~'que" 500 millions d'années
beur que la croate océani-
Aue, qui disparaît dans les
~nes de subduction, se re-
rallVe dans la lave des vol-
rms. On pensait au paravant
flue ce processus se déroulait
~ur deux milliards d'années.
;Créées au niveau des darsa-
Ges el des points chauds. les
~laques océaniques s'épais-
pissen t avec le temps et de-
rennent plus denses que le
manteau sur lequel elles re-
Fent. au point de s'y enfon-
le er. A plusieurs centaines de
~omètres de profondeur, les
ponditions de température
~6 1~I OCTOBRE 1 2011
lE CHANGEMENT
CliMATlQUE ,
et de pression déclenchent
la fusion d'une partie des
roches océaniques, qui re-
montent alors jusqu'à former
un volcan. Les géochimistes
ont daté des échantillons de
roche volcanique récoltés à
Hawaï en développant une
technique d'analyse dédiée à
l'expérience. Ils l'ont appli-
quée à un élément, le stron-
tium, contenu dans des cris-
taux d 'olivine présents dans
la lave. En effet, cet élément
était initialement présent
dans l'eau de mer entrainée
avec la croûte océanique.
Les chercheurs ont calculé
que dans ces échantillons, il
garde la trace d'eau de mer
d 'il y a 200 à 650 millions
d'années. La circulation de
matière dans le manteau at-
teindrait 1 à 3 cm/an. E.H.
(,éta~lerasilyal,l mi~
A ~DOPE" CET EPI!
liardd'amëes,affirme
une équipe de géologues, Laugmentation combinée
d'après des roches de des températures et de la
même 3ge et de même concentration en C~ dope
la croissance des graminées
romposition trouvées
qui, comme le maï s ou la
aux deux emlroits. ('est
canne à sucre, fonctionnent
la meilleta-e pretM!, àœ
selon un processus de photo-
jour, de l'existI'fIœ d'un
synthèse en C4" (les plantes
N
5Upei lOIltillttlt antérieur
"en C3" étant cousines du
à la Pang!e, appel! la blé et de l'avoine). Jack
Rodinia. Morgan a étudié pendant
trois ans une prairie soumise
RNINoTOUOlE artificiellement à une aug-
rAFRQEŒJ1U5 mentation de température
20000 ANS (.. 1,5 à .. 3 OC) et de concen-
Cela fa~ 20 000 ans que tration en CO, (+50 %).11 a
le dimat est-africain est
marqu! par El Nino, t!-
observé que les plantes "en
C4 captent autant de CO2
N
moignent les sédiments en ouvrant moins les orifices
du lac Challa, au Kenya, chargés des échanges
Tous les cinq ans, la lem-
p!raturedeseauxde
surfaœ du Pacifique tro-
gazeux, évitant ainsi la perte
d'eau qu'aurait dû induire
l'augmentation de la tempé-
pical yarie. En phase froi- rature. CH.
de (la NiiiaJ, les pluies
sont plus faibles et les
vents plus furtsen Afri-
quedel'Es!qu'en phase
d1aude(B N"1iio~
LESOIASSES
ITEAUtoINAŒNT
LECORAIL
Aquoi attribuer la dispa-
ritioo des <œuf dixièmes >Certaines
du !Drail !Dmed' élan, graminées
aux Caraïbes? Auxex- (ici, Boute/Duo
uèmenls humains, affir- grocilis) profi-
ment des biologistes tent d, l',ff,t
am!ri(ain~ Etpluspr!- de serre.
cisément à une bact!rie
présente dans nos intes-
tins,SmntiaMlJIf15ŒIlS,
qui sera~ responsable de
la "maladie des taches
blanches". MoN.