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II. Définitions :
1. variable logique :
Un système numérique ne manipule que de donnée binaire. On appelle donc
variable logique une donnée binaire c'est-à-dire ayant deux états possible 0 ou 1
2. Fonction logique :
On appelle une fonction logique une entitéacceptant plusieurs valeur logique en
entréet dont la sortie (qui peut y avoir plusieurs) peut avoir deux étapes possible
0ou 1.
On réalise des fonctions logique par des composants électroniques admettant des
X Y S S= X+Y
OU (OR) La sortie est égale à1 si au moins 0 0 0
une des variables d’entrée prend la 1 0 1
valeur 1. 0 1 1
1 1 1
X Y S
ET La sortie est égale à1 lorsque 0 0 0 S= X.Y
(AND) toutes les variables d’entrée sont 1 0 0
actionnées simultanément. 0 1 0
1 1 1
X Y S
NOR La sortie est égale à1 si aucune 0 0 1 ̅̅̅̅̅̅̅̅
S=𝑋 +𝑌
variable d’entrée n’est actionnée. 1 0 0
simultanément. 0 1 0
1 1 0
X Y S
NAND La sortie est égale à1 si au moins 0 0 1 ̅̅̅̅̅
S=𝑋. 𝑌
l’une des variables d’entrée n’est 1 0 1
pas actionnée. 0 1 1
1 1 0
COUR 4 Technique numérique
Les théorèmes, ci-dessus peuvent être démontrés facilement par une table
de vérité
1. Représentation algébrique
Une fonction logique écrite sous forme algébrique, peut être représenté sous
différentes formes : somme, produit, somme canonique ou produit canonique.
a. Forme somme
Une fonction logique est écrite sous la forme de somme, si elle est constituée de
plusieurs termes reliés entre eux par l’opération OU.
Exemple :
b. Forme produit
Une fonction logique est écrite sous la forme de produit, si elle est constituée de
plusieurs facteurs reliés entre eux par l’opération ET
Exemple :
Une fonction logique est écrite sous la forme de somme canonique, si toutes les
variables figurent dans chaque terme et si, dans chacun de ces termes, toutes les
variables sont reliées entre elle par l’opérateur ET. Ces termes se désignent sous
le nom mintermes.
Exemple :
Toutes ces fonctions sont écrites sous forme de somme canonique sauf la
fonction X3 car son premier terme n’est pas un miniterme (puisque C n’apparait
pas dans ce terme)
les variables sont reliées entre elle par l’opérateur OU. Ces termes se désignent
sous le nom max termes.
Exemple :
Table de vérité
Une table de véritédéfinit les relations entrée(s)/sortie(s) en faisant la liste de
toutes les possibilités, une ligne àla fois dans la table.
Une table de vérité contient 2N lignes, avec N correspond au nombre des
variables d’entrée.
Si on a N entrées et M sorties donc on aura (N+M) colonnes dans la table de
vérité.
Une expression logique X (A, B, C,…) fonction A, B, C….peut être représenté
par une table de vérité. Cette table donne les valeurs que peut prendre X suivant
les différentes combinaisons des variables A, B, C….
Exemple :
Soit la table de véritésuivante àtrois variables A, B, C
A B C X
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 1
0 1 1 0
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 0
1 1 1 0
Le logigramme
C’est une méthode graphique basée sur les symboles des portes logiques.
Exemple :
Soit la fonction logique S, impliquant les variables logiques A, B et C, telle que
F soit définie par l’équation :
Tableau de Karnaugh
Le tableau de Karnaugh est un moyen simple pour représenter une expression
(ou fonction) booléenne comportant un nombre donnéde variables.
Exemple :
Mais la méthode la plus rapide et la plus sûr est la simplification par les tableaux
de Karnaugh
1. Méthode algébrique
Les théorèmes de l’algèbre de Boole étudiés précédemment peuvent nous être
utiles pour simplifier une expression logique. Pour cela prenons quelque
exemple
Exemple 1 :
Exemple 2 :
COUR 4 Technique numérique
2. Méthode graphique :
Simplification par tableau de Karnaugh
Cette méthode repose sur l’utilisation des tableaux de Karnaugh.
a. Tableau de Karnaugh
C'est une table de véritéàdeux dimensions. L'intersection d'une ligne avec une
colonne constitue une case. Les variables sont divisées en deux groupes: des
variables lignes et des variables lignes et des variables colonnes. Le tableau est
construit tel que deux cases adjacentes correspondent à deux combinaisons
adjacentes.
Règles de regroupement :
1. On ne regroupe que les points vrais de la fonction qui sont adjacents
(contenant des 1).
2. On ne peut regrouper que 2Kcases adjacentes (nombre pair).
3. Un point vrai peut être utiliséplusieurs fois dans des groupements différents.
4. On doit utiliser au moins une fois tous les points vrais de la fonction.
5. On doit rechercher les groupements les plus grands possible pour minimiser
le nombre des variables utiles.
6. Si une fonction est exprimée avec N variables, un regroupement de 2k cases
conduit à un terme produit simplifié de (N – k) variables. Les k variables
éliminés sont celle qui ont variédans le regroupement.
COUR 4 Technique numérique
Principe de simplification
- Réaliser des groupements de ‘1’ adjacents, dans l’ordre, par 16, 8, 4 ,2 ou 1.
Il faut toujours s’arranger à regrouper le maximum de ‘1’ pour diminuer la
taille des termes.
- Lorsqu’il ne reste plus de ‘1’ isolé, les regroupements sont terminés.
- L’équation simplifiée est déduite de ces groupements
- Il est également possible et c’est parfois facile de regrouper les états 0 de la
fonction F et de considérer que nous étudions 𝐹̅
Exemples :