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p3852 Stratégies D'échantillonnage
p3852 Stratégies D'échantillonnage
En plus des approches traditionnelles focalisées sur l’échantillon- 2.2 Analyse chimique d’échantillons
nage de spots pour lesquelles des échantillons définis sont collectés
pour analyse, des nouvelles techniques sont désormais disponibles. biologiques
Les technologies émergentes comprennent, par exemple, des analy-
ses sur site et/ou en ligne, des méthodes de screening (analyses
rapides/directes sur le terrain), et une série de nouvelles approches
d’échantillonnage (cf. § suivants). Ces méthodes peuvent être utili- Pour des programmes de surveillance à l’échelle annuelle, une
sées avec succès dans des programmes de surveillance de la qualité analyse d’organismes biologiques peut être effectuée pour
de l’eau, à partir du moment où leur validation peut être démontrée. « échantillonner » l’eau. Considérant que les organismes tendent à
accumuler des composés toxiques jusqu’à atteindre un niveau
Des ouvrages de référence existent en ce qui concerne l’assurance d’équilibre – l’enrichissement de la concentration interne dans
qualité de l’échantillonnage dans un contexte général [17] [18]. Dans l’organisme est qualifié de facteur de bioconcentration – ils se com-
ces articles, l’accent est porté sur les aspects d’assurance qualité des
portent en fait comme des échantillonneurs « intégrateurs ». Bien
opérations réalisées avant les travaux de laboratoire, en particulier
que de nombreux types de plantes et d’organismes biologiques
pour les nouvelles stratégies d’échantillonnage et de manipulation
des échantillons d’eau de surface. Les principes d’assurance qualité soient utilisés, cette approche s’est très souvent appuyée sur l’ana-
sont également applicables à l’échantillonnage de sols et d’eaux sou- lyse de bivalves (en particulier les moules, d’où le nom de program-
terraines, mais le lecteur est invité à consulter un ouvrage spécifique mes Mussel watch [10]).
pour ces échantillons [21]. Bien que la discussion dans cet article (0)
concerne essentiellement les polluants inorganiques en traces dans
la colonne d’eau, le raisonnement s’applique également aux pol-
luants organiques [4], au même titre qu’à d’autres compartiments
environnementaux (sédiment, échantillons biologiques) après une Tableau 1 – Stratégie pour la définition des programmes
adaptation des procédures (méthodes et matériaux utilisés). de surveillance chimique environnementale
Définition du problème
I.
2. Stratégies objectifs, fonctions
Sélection des sujets et des cibles :
d’échantillonnage • Sélection de la zone ou de l’écosystème, en prenant
compte de :
Une stratégie appropriée et bien définie doit, dans tous les cas, — sources de pollution suspectées ;
être développée bien avant que l’échantillonnage ne soit pratique- — composés toxiques liés à ces sources ;
ment effectué. Ceci est essentiel non seulement sur le plan de la — fourchettes de concentrations supposées ;
logique et de la logistique de l’approche en question, mais égale- — évaluation des risques supposés pour l’environne-
ment pour l’évaluation préalable du programme d’échantillonnage ment.
avant qu’il ne soit initié sur le terrain. En d’autres termes, la question • Sélection des polluants en considérant :
doit se poser si les résultats finaux répondront de manière suffisam- IIa. — leur comportement connu ou supposé
ment claire aux questions posées par les gestionnaires environne- (caractéristiques d’adsorption, complexation, processus
mentaux, législateurs ou scientifiques, donc s’ils sont bien adaptés de mobilisation/transport) ;
à l’utilisation prévue. — leur biodisponibilité, bioaccumulation, facteurs
Une revue des différents aspects d’importance pour la définition de bioconcentration, toxicité.
d’une stratégie d’échantillonnage, qu’elle soit liée à un programme • Sélection des compartiments environnementaux :
de contrôles de surveillance, opérationnel ou d’enquête, est présen- — eau et/ou seston (sédiment, biota).
tée dans le tableau 1. À la lumière des nouveaux développements • Sélection de sous-compartiments :
de techniques émergentes, la partie « définition du problème et — espèces chimiques ou fractions (granulométriques,
objectifs » de ce tableau devra être décrite avec plus de détails. organes spécifiques).
Exécution d’une étude préliminaire du site pour :
2.1 Échantillonnage sélectif IIb. • Établir les sujets et cibles définis en IIa
(spot sampling) et analyse • Évaluer et tester les moyens logistiques
• Valider les méthodologies
Les méthodes « traditionnelles » impliquent l’analyse chimique en Définition du programme de surveillance :
laboratoire d’échantillons provenant de zones bien définies (des spots,
• Description de la zone, des polluants à surveiller et les
comme par exemple des zones affectées par des pollutions locales) et (sous)compartiments :
l’utilisation de capteurs (surveillance en ligne) pour des paramètres
— logistique (transport, bateaux, équipement, actions
tels que le pH, l’oxygène dissous, etc. Cette approche se caractérise en
à prévoir en laboratoire).
général par des fréquences espacées d’échantillonnage (semaines –
• Échantillonnage :
mois), ainsi que l’identification totale et la quantification de composés
(polluants prioritaires). La validation des méthodes analytiques et les — type d’échantillon (localisé (spot), intégré ou
essais interlaboratoires [9] [12] sont relativement faciles à mettre en continu) ;
œuvre. Comme les composés sont identifiés et quantifiés, les résultats III. — caractéristiques de l’échantillon (taille, matériau,
sont – à condition qu’ils soient obtenus dans le cadre d’un système de bouteilles, mode de préservation) ;
qualité approprié – plus facilement défendables, par exemple dans le — fréquence d’échantillonnage et densité.
cadre d’actions en justice. De trop faibles fréquences d’échantillon- • Analyses chimiques (techniques disponibles, limites de
détection, assurance qualité)
nage peuvent toutefois représenter un problème d’interprétation (que • Traitement mathématique (futur) des données (analyses
se passe-t-il entre deux campagnes d’échantillonnage ?), et il n’est pas de tendances, séries temporelles)
possible d’inclure la totalité des substances dangereuses (en parti- • Documentation et archivage des données
culier celles en dehors de la liste des polluants prioritaires) dans le pro- • Évaluation des données
gramme d’analyse. De ce fait, l’information obtenue concerne • Contraintes financières
uniquement les composés qui ont été testés. • Fréquence et format de rapportage
Les échantillonneurs « passifs » ou passive samplers (pouvant Les systèmes biologiques d’alerte précoce utilisent des organis-
être traduits comme « échantillonneurs à membrane ») sont issus mes permettant d’obtenir une réponse biologique rapide à une aug-
de procédés développés dès le début des années 1990. Ce sont des mentation brusque de concentration de polluants. Cette réponse
petits échantillonneurs contenant une unité de collecte de compo- biologique est généralement due à des changements physiologi-
sés donnés séparés par une membrane permettant, uniquement à ques ou comportementaux observés chez des organismes tests tels
ces composés, de passer à travers les pores. Grâce à une sélection que des algues, des daphnies, des poissons ou des moules. Ces sys-
appropriée de la membrane et de l’unité de collecte, il est possible tèmes permettent d’assurer une alerte précoce à l’échelle de quel-
de collecter des polluants toxiques donnés de manière sélective. ques minutes à une heure et ainsi de mettre en œuvre des mesures
Comme ces échantillonneurs, en fonction de leurs objectifs/mode appropriées. Les systèmes de tests biologiques réagissent à des
opératoire, fonctionnent à des échelles allant de plusieurs jours à changements rapides des « conditions environnementales » ; ils
plusieurs mois, ils peuvent être utilisés pour mesurer des concentra- sont de nature non qualitative et semi-quantitative et de ce fait leur
tions moyennes, pondérées dans le temps, des concentrations de validation n’est pas aisée. Les comparaisons entre différents types
polluants prioritaires et sont donc appropriés pour des programmes de tests ne sont pas possibles car chaque espèce biologique a une
de surveillance à long terme. sensibilité spécifique vis-à-vis de substances toxiques données.
Toutefois, ils tendent à être sensibles à beaucoup plus de substan-
Des exemples d’échantillonneurs sont les dispositifs de mem- ces que celles analysées dans le cadre limité des listes de polluants
brane semi-perméable, les dispositifs de dialyse remplis de sol- prioritaires. Dès qu’une alarme est déclenchée par le biais d’un sys-
vants, les disques d’extraction utilisés pour l’échantillonnage de tème biologique d’alerte précoce, des méthodes traditionnelles
traces de polluants organiques, etc. Une revue détaillée de ces dis- seront requises pour réaliser des investigations supplémentaires
positifs a été décrite en 2005 [16]. afin de trouver la cause et identifier et quantifier les substances
incriminées. La fonction d’alarme rapide peut induire un échan-
Les avantages à la fois de la surveillance chimique d’organismes tillonnage localisé pour des analyses plus détaillées. Une stratégie
biologiques et des passive samplers sont liés à leur capacité de réa- dans le cadre de laquelle l’échantillonnage est induit par des répon-
liser des échantillonnages intégrant des périodes de temps définies ses de systèmes d’alerte précoce peut permettre de limiter les cam-
(et fournissant ainsi des informations durant les périodes entre les pagnes d’échantillonnage des spots à des fréquences réduites.
campagnes d’échantillonnage), et au fait qu’ils accumulent les com-
posés de telle sorte que l’augmentation de leurs concentrations per-
mettra d’obtenir une meilleure performance analytique (ou plus
facile). Ils permettent l’identification des composés, mais seulement 2.6 Stratégies différentes
leur semi-quantification car les concentrations mesurées sont fonc- ou complémentaires ?
tion de l’efficacité du dispositif de collecte/relargage entre l’eau et
« l’échantillonneur » (qui n’est pas toujours constante dans des
conditions naturelles). Les critères de risques écologiques sont plus
■ Les stratégies classiques d’échantillonnage s’appuient essentiel-
difficiles à définir. De plus la validation des méthodes (en particulier
lement sur l’analyse traditionnelle de zones bien localisées (spots).
dans des conditions d’analyses de terrain) et les essais comparatifs
Grâce à l’émergence des nouvelles techniques – certaines existant
sont plus compliqués à mettre en œuvre. En ce qui concerne les
depuis plus de 15 ans – et grâce à une bonne combinaison de
échantillons et leur analyse, il sera impossible de procéder à la
l’ensemble des approches et/ou techniques, nouvelles et déjà dispo-
mesure de tous les composés.
nibles, des stratégies mieux adaptées aux besoins pourront être
menées.
3. Échantillonage
d’échantillonnage basé sur des systèmes biologiques d’alerte pré- de combiner les mesures (semi)continues de matière en suspen-
coce, permettra d’optimiser la fréquence des analyses de sur- sion, par exemple avec des échantillonnages périodiques de pol-
veillance. luants afin d’essayer d’interpoler les données.
• L’échantillonnage et l’analyse continus. Certains capteurs peu- considérant les différents matériaux de base des échantillonneurs et
vent fournir un signal analytique continu pour des paramètres tels les méthodes de nettoyage – mais également à leurs tailles. En effet,
que la température, la conductivité, la turbidité. Ces signaux, obte- les rapports entre volume et surface peuvent clairement interférer
nus lors d’un enregistrement continu, peuvent être utiles pour sur les résultats analytiques finaux.
décrire le comportement d’une masse d’eau, et aider à interpréter
• Le nettoyage des échantillonneurs par trempage dans de l’acide
les résultats d’analyses d’échantillonnages localisés. De nouvelles
est considéré comme important, mais cette opération n’est pas
générations de (bio)capteurs sont désormais disponibles.
toujours facile en raison de la forme parfois compliquée des appa-
Par ailleurs, trois méthodes sont communément utilisées pour reils. Le volume d’échantillon typique pour des analyses de traces
échantillonner la colonne d’eau : est de l’ordre d’un litre. Pour les analyses de métaux traces, des
— utiliser un échantillonneur ; informations sont disponibles sur des méthodes de nettoyage
— utiliser un système de pompage ; éprouvées. En utilisant une approche de nettoyage en quatre étapes
— faire un prélèvement directement dans une bouteille destinée (tableau 2), il a été démontré que des échantillons libres non pertur-
à conserver l’échantillon. bés (absence de contamination ou de perte par adsorption) et sta-
Les échantillonneurs sont les plus souvent utilisés car ils peuvent bles pouvaient être obtenus et utilisés pour la production de
prélever de l’eau à n’importe quelle profondeur, alors que les deux matériaux de référence certifiés [13].
autres méthodes sont en général limitées aux eaux de surface
(jusqu’à à peu près 20 m).
En ce qui concerne les eaux de surface, les systèmes de pompage
offrent la possibilité de prélèvement dans un système clos, évitant 4. Prétraitement
donc tout contact avec l’atmosphère. Une pompe péristaltique a une
capacité de succion suffisante pour faire remonter de l’eau depuis des échantillons
une profondeur de 1 à 2 m, et permet de surcroît d’établir une pres-
sion suffisante pour permettre une filtration en ligne de l’eau préle-
vée à travers une cartouche de filtre de porosité 0,45 µm. Cela En l’absence de traitement, les échantillons destinés à l’analyse
procure l’avantage supplémentaire que l’échantillonnage et la filtra- de métaux traces vont subir des modifications. L’adsorption (sur des
tion de larges volumes d’eau sont relativement aisés. Une telle particules ou les parois du conteneur) et des processus
approche a été utilisée pour le prélèvement d’eau de mer destinée à microbiologiques vont influencer la distribution des constituants de
la production de matériaux de référence certifiés [13]. Un appa- l’échantillon, ce qui peut interférer avec la procédure analytique.
reillage spécial agit par pompage in situ puis piégeage de composés La teneur totale en éléments traces est la somme des fractions
sur des colonnes chromatographiques. Toutefois, malgré l’option de dissoutes et particulaires.
filtration, ces systèmes ne semblent pas fonctionner de manière effi-
cace dans le cas d’eaux turbides. Dans le cas d’échantillons contenant de faibles quantités de
matières en suspension, la fraction particulaire est souvent négli-
Par exemple, pour certains composés hydrophobes comme les
gée, et les échantillons totaux (sans filtration) sont alors analysés.
composés organostanniques (ex. tributylétain ou TBT d’après son
abréviation du terme anglais tributyltin), il est essentiel de prélever En revanche, lorsque des informations concernant les fractions
l’échantillon directement dans la bouteille destinée à sa dissoutes et/ou particulaires sont requises, l’analyse de teneur totale
conservation et à son transport au laboratoire car des phénomènes devient problématique pour des échantillons d’eau contenant de
d’adsorption sur les parois de l’échantillonneur ou d’un système de fortes quantités de matières en suspension. Étant donné que de
pompage affecterait le résultat final. nombreux composés adhèrent fortement aux particules, une ana-
lyse totale serait difficile à évaluer (figure 2) ; ces problèmes d’éva-
luation seront d’autant plus accentués si des variations temporelles
3.3 Facteurs influençant la qualité en matières en suspension (par exemple lors de crues) sont surve-
nues.
de l’échantillonnage
Même s’il était possible d’évaluer correctement la quantité de
• Les matériaux typiques pour l’échantillonnage (échantillon- matière en suspension avant l’échantillonnage, il n’existe pas de
neurs, bouteilles de prélèvement) et la conservation des échan- limite claire pour définir à quelle quantité une technique de sépara-
tillons qui sont utilisés pour les analyses en traces comprennent le tion des fractions dissoutes/particulaires devrait être appliquée. À
polyéthylène, le polypropylène et, plus coûteux, le tétrafluoroéthy- l’heure actuelle, il semble que chaque laboratoire définisse lui-
lène ou Téflon. Des échantillonneurs spéciaux ne contenant pas de même si une séparation est nécessaire ou non, en fonction de critè-
parties métalliques ont été développés, et des comparaisons ont été res propres qui sont la plupart du temps indépendants de la quantité
réalisées. en matière en suspension.
• Malgré cela, des différences de résultats ont été observées lors Deux méthodes principales sont disponibles pour séparer la frac-
d’analyses de routine, attribuées non seulement aux différents types tion particulaire d’échantillons d’eau : la filtration et la centrifuga-
d’échantillonneurs – comme on aurait pu le supposer en tion.
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Tableau 2 – Méthode de nettoyage des bouteilles (polyéthylène) utilisées par le BCR* pour la certification
de matériaux d’eau de mer (métaux traces).
(Dans les étapes 2-4, les bouteilles sont remplies jusqu’au goulot)
Étape 1 Lavage avec de l’eau déminéralisée pour éliminer les poussières et particules plastiques
Étape 2 Trempage dans de l’acide nitrique (grade analytique, 2:3), ⭓ 1 semaine
Étape 3 Trempage dans de l’acide nitrique (grade suprapur, 1:12), ⭓ 1 semaine
Étape 4 Stockage dans un mélange d’eau Milli-Q/acide nitrique (pH 1,6) jusqu’à utilisation
*
BCR : Bureau Communautaire de Référence (Commission Européenne)
4.1 Filtration
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6. Contrôle de contamination clairement surestimées car entachées d’erreurs liées à des contami-
nations durant l’échantillonnage). Cet effet est également démontré
par une plus faible dispersion des résultats (les valeurs minimales et
maximales mesurées durant l’année étant plus rapprochées).
Le contrôle des risques de contamination est indispensable
durant toutes les étapes du procédé analytique, les risques étant Des systèmes fermés pour la manipulation des échantillons sont
plus élevés à mesure que les concentrations diminuent. Dans préférables pour éliminer tout contact avec l’atmosphère polluée,
l’espace confiné du laboratoire (propre), ce contrôle est relative- chargée de poussières. Les équipements utilisés pour l’échantillon-
ment facile à réaliser, mais les précautions nécessaires pour éviter nage doivent être nettoyés de manière appropriée et stockés dans
les contaminations tendent à être négligées, voire oubliées, durant des conditions permettant d’éviter des contaminations et des
les étapes de prélèvement et de traitement des échantillons sur le contacts avec la poussière (utilisation de protection plastique her-
terrain. métique).
Les concentrations en métaux traces dans l’environnement marin Il est de l’opinion de l’auteur que le nettoyage des équipements et
tendent à être plus basses que dans la plupart des systèmes aquati- des bouteilles utilisées pour les opérations de terrain (échantillon-
ques d’eau douce, et il a fallu plusieurs années aux chimistes marins nage, prétraitement) devrait être conduit sous la responsabilité d’un
pour développer des mesures efficaces visant à minimiser au maxi- personnel analytique expérimenté, conscient de la nécessité de
mum les risques de contamination. L’auteur est convaincu qu’au combattre la contamination et d’assurer la qualité des données. En
moins une partie de la baisse de concentration en métaux traces fait, le personnel analytique devrait fournir des instructions et une
observée, par exemple, pour les eaux de rivière après 1985, est liée formation appropriées à tous les techniciens impliqués dans les
à l’introduction de procédures d’assurance et de contrôle de la qua- opérations d’échantillonnage et de prétraitement des échantillons.
lité des étapes analytiques, résultant en une meilleure qualité des
données. Ce fait est également illustré dans le tableau 4 présentant
des résultats de programmes de surveillance marine d’éléments tra- Remerciements :
ces pour lesquels la baisse observée a été attribuée à une améliora- L’auteur remercie Philippe Quevauviller pour la révision du
tion de la qualité des analyses (les analyses antérieures à 1983 étant manuscrit et la traduction du texte en français.
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