Université A.

Mira Bejaia Faculté de Technologie- département Génie Civil

Master1 structures Module: Fondations et Soutènements (F.S) par/ Dr O. Sadaoui
Fondations superficielles
Exercice 1
Une semelle carrée (B) est fondée dans un massif homogène et isotrope de sable dense complètement saturé dans une
zone sismique du nord Algérien  D  1m,  sat =19kN/m3 , =32°, c=0  ;
1. Calculer la largeur B de la semelle  Nu  900kN : ELU 
Considérant maintenant un excentrement du poteau (50/50cm) sur la semelle carrée (B) suivant les deux directions
principales (xx) et (yy) N u  900 kN, ex  ey  e  0,30m  ;
2. Redimensionner la semelle  B, ht  à partir du modèle de Meyerhof,
Exercice 2

Une semelle filante circulaire (couronne) rigide d'un

château d'eau de rayon moyen (R m =11m) est posée sur
une marne très dure (γ =21kN/m3 ; c =2bars; φ =0°) .
L'effort normal Ns total transmis à l'ELS est de 80000 kN
(Fig.2).
1. Calculer le coefficient de sécurité Fs vis à vis de la
rupture du sol et commenter?
(D= 0; R1 =10m; R 2 = 12m; B=2m)
2. Calculer la largeur B de la semelle filante pour
satisfaire la condition de non poinçonnement du sol ?
( D= 0; φ = 0°: N = 0, N q =1 , N c = 5.14);
qu  0.5 N B   DN q  cN c ; Fs =3

Exercice 3
Soit une semelle continue sous 3 poteaux (Fig.1). Les efforts normaux, le pp des terres et fondation sont donnés à
l'ELS. Sachant que le paramètre pressiométrique p*le calculé dans l'intervalle    D à D+1,5B est de 0.36MPa.
1) Calculer la largeur B en utilisant le modèle de Meyerhof (prendre: Kp=0.85)
2) Déterminer l'état de contraintes par la méthode du fascicule 62 et déduire qref? commenter le résultat?
3) Calculer h0 , h t et h p pour que la semelle soit rigide dans les deux sens (xx) et (yy)? ( armatures: HA16)

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Exercice 4

Une semelle filante (B) est posée sur un massif argileux semi infini et saturé, de caractéristiques  h ,  d , wsat , c,   .
Après le rabattement total de la nappe, la teneur en eau diminue de  w  . Quelle serait alors la conséquence sur la
portance du sol, et donner l'incrément de capacité portante de cette semelle.

Exercice 5


Les résultats d'un essai pressiométrique sur un site argileux homogène γ h =19kN/m3 de catégorie (A) sont
donnés dans le tableau 1. L'étude concerne le dimensionnement d'une fondation (D= 2m /TN) d'un réservoir de
stockage d'eau transmettant un effort pondéré (ELS): N s  6275 kN

1)- Calculer à partir du pressiométre la portance du sol à l'ELS et l'ELU; Prendre ( K p  0,83).
2)- Dimensionner un radier rigide et circulaire  B  prendre :   3.14 .
3)- Calculer la partition sphérique du tassement (sc ) du radier

Tableau1- Résultats d'un essai pressiométrique

Z (m) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
*
p (bars)
l
- 1.25 4.4 3.6 2.85 1 1.25 1.2 2.15 1.85 4.8 3.2 4.75
EM (MPa) 8 7 12 11.7 16 17 16 18 20 23 27 30

Problème 6
Un essai in situ au pénétromètre statique (CPT)] a été réalisé dans un terrain argileux. Le niveau de la nappe
phréatique est à (-1,50m)/TN (γh = 18.5 kN/m3, γsat =20 kN/m3).
Z (m) 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6.0 6.5 7.0 7.5 8 8.5 9 10

qc (bars) 8 11.2 4.8 36.8 32 18 15.2 12 14 24 16 16 10 10 5 5 16 -

qc* (kPa)

1. Déterminer les valeurs de lissage qc* ( z ) du pénétromètre CPT dans le domaine [1.5m, 9m] et tracer
schématiquement son pénétrogramme lissé.
2. Utiliser ces résultats pour dimensionner une fondation sous poteau rectangulaire (a=35 cm, b=50cm)
transmettant les efforts à l'ELS ( N s  750kN , M s  130kN .m : Mt autour de l'axe faible) .
3. Evaluer le tassement approché de la fondation dans son domaine sphérique ( sc ) en utilisant la méthode
Buisman.
Exercice 7

Calculer les tassements oedométrique et élastique d'une fondation rectangulaire (B= 5.1m, L=8.5m et ancrage
D = 2.5m) sachant que contrainte appliquée par la fondation est de 163 kPa et la lithologie est la suivante :

0 - 2m : Alluvions :  sat  19 kN/m3 , sr =1 (incompressible)

2- 15m : Argile :  sat =20.4 kN/m3 , sr =1 , cc = 0.25, cg = 0.045,  c'  2.35 bars

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Tableau : Données pressiométriques
Z (m) 1 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
EM (bars) 28.3 29.6 74.29 155.2 66.52 113.5 88.54 265.8 1092 1007 1092

Conclure sachant que le tassement admissible est de 5cm

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Corrigé

Exercice 1

1- Dimensionnement de la semelle

Paramètres de portance et de forme selon le DTR- BC.2.331

N
N  N ( 1 )  (   1 )  N   27,3 ; N q  24,36 S  0,8 ; S q  1
q

q q 5

Contrainte de rupture du sol sous la fondation d'après la formule générale de Terzaghi

Sol saturé: qu  0.5 ' N S  B   ' DN q Sq

Sol saturé: qu  0.5 ' N S  B   ' DN q Sq  98,28B+218,7 en (kPa) (1)

qu   ' D
Contrainte admissible (ELU):  su   ' D   113,85  49 14
, B...........(2 )
2

 Nu
 qref  2  113,85  49 ,14 B  N u  49 ,14 B  113,85B
3 2

 B
Critère de résistance du sol:
 f ( B )  49 ,14 B 3  113,85B 2  N  0
 u

Nu  900 kN ( à l'ELU) Soit à résoudre par tâtonnements: 49,14B  113,85B  900  0....(3)
3 2

La meilleure racine est :  B  2,05m 

2. Redimensionnement (cas d'un poteau excentré): N u  900kN et ex  e y  e  0.3m 

 a- Méthode1 : On formule l'équation en fonction de B'
qu   ' D
La portance est déjà calculée en (2):  su   ' D   113,85  49,14 B en (kPa)
2
Pour tenir compte de l'excentrement du poteau, on remplace B par (B'=B - 2e) :
 su  113,85  49,14( B  2e)  113,85  49,14B ' en (kPa)
Critère de résistance selon modèle de Meyerhof
Nu Nu
qref     su  113,85  49,14 B'
 B  2 ex   L  2e y  B' 2

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 49,14B' 3  113,85B' 2  N u  0  f ( B ')  49,14B '3  113,85B '2  900  0...(4)
Cette équation (4) est sous la même forme que l'équation (3), elle a donc les mêmes racines:
B'  2,05m  B  B'  2e  2, 05  2  0.3  2.65 m

 b- Méthode2: On formule l'équation en fonction de B

Nu Nu 900 900
qref     2
 B  2 e x   L  2e y   B  2e  B  2e   B  0.6  B  1.2 B  0.36
2

 su  113,85  49,14 B '  113,85  49,14( B  2e)  49.14B+84.36 en (kPa)

 su  49.14B+84.36 en (kPa)

900
Critère de résistance: qref   su   49.14B+84.36
 B  1.2B  0.36
2

  B 2  1.2 B  0.36  49.14B+84.36   900  0

Après développements, on obtient l'équation cubique suivante;

49.14B3  25.39B2  83.55B  869.63  0

Les meilleures racines optimales : B  2.65m ou bien B  2.70m

Ba 2.65  0.5

ht   0.05 (m)=  0.05  0.58m  ht  0.60m
4 4
Portance du sol

 su  113,85  49,14( B  2e)  214,58 (kPa)   su =2,15 bars

Exercice 2

- 1. Coefficient de sécurité Fs ?

qu
Fs 
0 ( D = 0; φ = 0°  N = 0, N =1
q ,N =
c 5.14); s q= s   sc 1

Ns Ns
q u = 0.5 γN s B'  DN q sq +cN csc = 1028 kPa et 0    578,87 kPa
S  ( R2  R12 )
2

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qu
Fs   1.77 A l'ELS il faut que: Fs 3 !
0
Fs  1.77  3  Il y'a risque de poinçonnement (rupture) du sol

1) Calcul de la largeur B de la semelle filante:

Ns Ns q  q' q 1028
q ref     adm  q0'  u 0  u   342.67 kPa
S 2 Rm B Fs 3 3

Ns
B  3.37m  B  3.4 m
2 Rm adm

Exercice 3

Contrainte admissible du sol:

qu  K p p*le  q0 ; q0   D  21.6 kPa

n
p*le  n
p
i 1
*
li = n p*l1  p*l 2  p*l 3  .....  p*ln = 0.36 MPa=360 kPa

K p p*le
σs   q0  123.6 KPa ;  ELS : σ s  123.6 kPa
Fs

Calcul du moment sollicitant le CDG de la semelle continue:

4
Effort normal total (résultant): N G   N si  2200 kN
1

4 N si di
(Voir Fig.1-)/ Equation d'équilibre: M /O   N si d i  N G  x  x=
i 1
i 1
NG

N si di
(350  1)  (800  5)  (750  11)  (300  6) 14400
x= i 1
   6,545m
NG 2200 2200

Excentricité de NG par rapport au CDG semelle:

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ex  x  X G  6.545  6  0.545m  M s  NG  ex  1200 kN.m

 N G  2200 kN
FC semelle continue:  , ex =0.545m , ey =0
 M G  1200 kN.m

Ns Ns
qref   σs  B   1.63m  B  1,65m S=BL  19, 8m 2
B  ( L  2e x ) ( L  2ex )σs

1) Etat de contraintes selon le fascicule 62 titre V

N  6ex   1  141,38 kPa

σi 
S 
1   111,11  1  0.2725    80,83 kPa >0
(i=1, 3) L   3
3σ1  σ3
 qref =  126.24 kPa
4

L
Pas de décollement de la semelle (SCC) car: ex  0.545m < = 2m ou bien  3 = +80.83 >0
6
h0 , ht et hp
2) Coffrage
Bb  ht  35cm
ht   0.05m  0.337m
4

Lmax  6m  lmax / 9  hp  lmax / 7  0.667m  hp  1 m  hp  85cm ou bien 90 cm

15cm
h0  Max   h0  20cm
6l  6 (cm)=15,6 cm

Exercice 4
a)-Avant rabattement de la nappe:
qu '  0.5 ' N s B   DN q sq  cN c sc =0.5 ' N s B  cN c sc
b)-Après rabattement de la nappe:
q u =0.5γ h N γs γ B+ γDN qsq + cN csc =0.5γ h N γs γ B+ cN c sc
SF: sq =sc =s  1
qu  qu  qu'  (0.5 h N  s B  cN c sc )-(0.5 ' N  s B  cN c sc )
 qu = 0,5N B(  h- ')
= 0,5N B( h - ')
( h - ') = d (1  w2 )  ( sat   w )   d (1  w2 )   sat   w
( h - ')   d (1  w2 )   d (1  w1 )   w   d ( w2  w1 )   w
( h - ') =w   w

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q u = 0,5N B( h - ')= 0,5N B( w d   w )
q u = 0,5N B( w d   w )
Pour un ancrage  D  0 , fondation posée au sol
Il en résulte:
q u 1
σ s  = N B( w d   w )
3 6
NB : La conséquence d'un rabattement de nappe est l'augmentation de la portance du sol d'une valeur  σ 
s

donnée ci dessus. Cet incrément de portance s'accompagnera d'un tassement de consolidation qui en résultera
de l'occupation des vides libérés par l'eau interstitielle.

Exercice 5

1. Contrainte admissible du sol:

qu  K p p*le  q0 ; q0   D  19  2  38 kPa

Calcul de p*le dans l'intervalle 2 à 12m .

n
p*le  n  p*li = n p*l1  p*l 2  p*l 3  ..... p*ln  11 19651,074  19651,074   2.456 bars
0.090909

i 1

 p*le  2.456 bars

K p p*le  ELS: σ s  1.05 bars=105 kPa
σ  q0 ; 
Fs  ELU: σ su  1.4 bars=140 kPa

2. Dimensionnement du radier selon le fascicule 62:

a) ELS:

 N s = 6275 kN N 4Ns 4N s  B  8.72 m

  q ref = s   σs  B   8,72m
e  0 S B 2
 σs

Calcul du tassement sphérique du radier

Problème (Pénétromètre statique CPT)

1. Lissage de la courbe de qc ( z ) entre 1.5m et 9m

Nota: Cela consiste à écrêter les pics de résistance en pointe dus à d'éventuels points durs localisés
(notamment en présence des formations géologiques alluvionnaires, renfermant des galets). Le DTR Algérien
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BC-2.331 (p.22) préconise à cet effet d'écrêter les valeurs supérieures à 1.3qcm ( qcm : moyenne calculée sur
profondeur 1.5B située sous la semelle).

1 N 11,2  4,8  36,8  32  18  15,2  12  14  24  16  16  10  10  5  5  16

qcm    qci 
N 1 16
246,0
qcm   15,37 bars  1,3  q cm  19,99  20 bars
16

NB: On écrête toutes les valeurs supérieures à 1.3qcm (20 bars) et on les remplace par 20 bars
(qcm  q ce )
Les valeurs à écrêter sont : 36.8 et 32 et 24: on les remplace par 20 bars et on recalcule
1 16 * 11, 2  4,8  20  20  18  15, 2  12  14  20  16  16  10  10  5  5  16
qcm  qce    q ci 
16 1 16
213.20
 qce   13.32 bars
16

 (qce  13,32 bars= 1332 kPa  1.33 MPa)

Tableau.3- Valeurs qc* ( z ) de la courbe lissée du pénétromètre statique (CPT)1

Z 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7.0 7.5 8 8.5 9 10

(m)

qc 8 11.2 4.8 36.8 32 18 15.2 12 14 24 16 16 10 10 5 5 16 -

(bars)
qc* -
(kPa) 11.2 4.8 20 20 18 15.2 12 14 20 16 16 10 10 5 5 16 -

2. Dimensionnement fondation sous poteau (a=35cm, b=50cm)

La résistance écrêtée qc* ( z ) est déjà calculée: qce  1.33 MPa < 3 MPa  sols de/Argiles et limons
mous de classe A (Fascicule 62-titre V).

  BD  k1  0.32

Kc  k1 1  k2  0.6  0.4  e  ;Type de sols argiles et limons mou (A)  tableau.2 
  L B  k2  0.35

Semelle rectangulaire ( B  L) , d'après la règle d'homothétie

B petit coté du poteau a 0.35 B
:     0.7   0.7
L grand coté du poteau b 0.50 L

  BD 
Kc  0.32 1  0.35  0.6  0.4  e 
  L B 

1
CPT= Cone Penetration Test (en Anglais)
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D 1,50 m 1,5m
1 1 1
De   qc ( z )dz   

q ( z )dz 
c   qci   zi
qce 0 1332 0
1332 1

1 1 1 880
De   [( 800  1)  ( (800  1120)  0.5)]   0.66 m < D  1.5m
1332 2 2 1332
( De  0.66m)

0.66 0.065
Kc  0.32[1  0.308  ]  0.32 
B B

0.065
K c  0.32 
B
Calcul de contraintes admissibles à l’ELS (Fs =3)

Pénétromètre statique (CPT):

qu  kc qce  q0

Contrainte effective:
q0   h D  18.5 1.5  27.75 kPa

Résistance en pointe CPT qc (bars)

12

16

20

24

28

32

36

40

44

48
0

8
0
Profondeur en (m)

Semelle d'ancrage
1

D=1,5m/TN
2
3
4
5
6
7
8

courbe qc(z)
9

courbe lissée q*c (z)

10

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Figure 1. Pénétrogramme statique lissé qc* ( z )

0.074 86.58
qu  kc qce  qo  [0.32  ]  1332  27.75  454  en (kPa)
B B
Contrainte admissible (CPT) à l’ELS:
 86.58 
 454   27.75 
q q
 q0'  u o  27.75     169.83  28.86 en (kPa)
B
 adm
3 3 B

28.86
 adm (CPT )  σ s  (169.83  ) en (kPa).................(2)
B

2.1. Dimensionnement de la fondation

 N s  750kN
Efforts sollicitant (ELS): 
 M s  130kN .m

 a- Méthode fascicule 62 (Diagramme trapézoïdale des contraintes)

3 max   min
'
qref  tel que:
4
 max  s  1   ;
N 6e
min BL  B
M 130
e  s   0,173 m.
N s 750

Tous calculs faits:

N s 3N s  e 28,86
'
qref    σ adm (CPT )  168,83  (en kPa)
BL B2 L B
B a
  0.7  L  1.4286  B  1.43B  On remplace L par 1.43B
L b

750 3  750  0,173 750 B  389.25 28,86

2
 3
= 3
 (168,83  )
1.43B 1.43B 1.43B B

Il en résulte: 750B  389.25  241.43B3  41.27 B2  241.43B3  41.27 B2  750B  389.25  0

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f ( B)  41.143B3  4.127B2 - 75B - 38.925  0.........(3)

Cette équation (eq.3) à résoudre numériquement ou bien par tâtonnements. Dans le cas d’une résolution
numérique en utilisant MATLAB par exemple, on écarte les solutions négatives et celles sous forme complexe
(on retient uniquement la racine réelle et positive).

Par tâtonnement, on prend au hasard une valeur de B, et on tâtonne jusqu’à l’obtention de B qui
s’approche le mieux de l’annulation de l’équation f(B) précédente.

- Pour : B = 1m → f(B) = 24,143+4,127-75-38,925 = - 85,65 < 0 (Non)

- Pour : B = 2m → f(B) = 193,144 +16,508- 150 – 38,925 = +20,727 > 0 (légèrement dépassée)

- Pour : B = 1.9m → f(B) = 165,596 + 14,898 -142.5 – 38,925 = -0,93 < 0 (racine très proche)

B  1.95m  f ( B)  179.017  15.693  146.25  38.925  9.535 >0

(Racine la plus optimale)

B  1.95m ; L  1.43B  2.78m  2.8m

Résultats et discussions :
B  1.95m L  2.8m et S  BL  5.46m 2
B  a
 4  0.05m  0.45m
Hauteur : h  Max  = Max (0.45, 0.62m)=0.62m
 L  b
 0.05m  0.62m
 4
 On prend: h  0.65m  65cm 2
SCC
B 1.95 B
  0.32m  e  0.17   SCC (pas de décollement de la semelle)
6 6 6
28.86
σ adm  169.83   184.63 kPa
B  1.95
N  3e  750  3  0.173 
q ref = s  1     1    174 kPa < σ adm (OK)
S  B  5.46  1.95 

 b- Modèle de Meyerhof
M s 130
ex  e    0,173 m  B  2ex  B  0.346 en (m)
N s 750
Q 750 28,86
'
qref  =  σ adm (CPT )  168,83  (en kPa)
( B  2ex ) L ( B  0.346)  1.43B B

2
SCC : Surface Complètement Comprimée
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 28,86 
750  1.43B( B  0.346) 168,83  
 B 
 241.426 B 2  41.27 B  83.402 B  14.256  750  0
241.426 B 2  42.132 B  764.256  0
sous la forme:  B 2   B    0
La résolution par le déterminant  :
   
 B1   1.87m  1.9m
2
    4  739820,181    860.128  
2

 B       1.69m  (racine négative)

 1 2

Meyerhof : B  1.9m ; L  1.43B  2.72m  2.75m

Vérification modèle de Meyerhof : B  1.9m ; L  2.75m

Q 750
qref    175.5 kPa
( B  2e) L (1.9  0.346)  2.75
28.86
σ adm =168.28+  183.47 kPa
B
 qref  σ adm (OK)

Remarque: L'écart entre les deux (2) solutions est de l'ordre de 2%, en géotechnique il est
insignifiant devant les impondérables liés à la reconnaissance et la caractérisation des
sols. Le modèle Meyerhof est donc plus simple, la résolution de l'équation en seconde
degré est donnée analytiquement, ce qui fait qu'en pratique, on peut appliquer
directement la méthode de Meyerhof pour effectuer le dimensionnement.

3. Calcul approché de tassement (Méthode de Buisman)

D'après Cassan (1988), le module pressiométrique EM moyen du sol sous la fondation peut être corrélé à la
EM
résistance au cône qc* dans le cas des argiles moyennant la corrélation suivante: 3à6
qc*

On considère B =1.95m

EM
*
 3 à 6; soit: E Mmoy = 4.5qc* (à calculer sur ho  1.5B  2.92m sous la semelle)
qc

*
On calcule donc qcmoy dans l'intervalle  D; D  1.5B  1.5; 4.42m  1.5; 4.5m

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D 1.5 B

 qci*
11.2  4.8  20  20  18  15.2  12
*
qcmoy  iD
  14.45 bars
N 7

y  14.45 bars  EM  4.5  14.45  65.05 bars

*
qcmo

Par ailleurs, le module oedométrique Eoed est relié au module pressiométrique Menard EM par la relation
usuelle: (Eoed  EM /  )

 σ E σ
Eoed =   M  h   ho ;
z ( h / ho )  EM

 : coeff rhéologique du sol ( = 0.66) pour argiles A


avec   σ' : Incrément de contrainte de Boussinesq ; σ' =Iq ref
 au milieu de la couche ( z  1.5B / 2  1.46m)


 B '  B / 2  1.95 / 2  0.975m  m  B '/ z  0.975 / 1.46  0.66

  I o  0.145
 L '  L / 2  2.80 / 2  1.40 m  n  L '/ z  1.4 / 1.46  0.96

Incrément de contrainte au centre de la semelle: σ =Iqref  4 I o  qref  0.58  174  100.92 kPa
 '  1,00 bars

σ 1
Tassement approché au centre de la semelle: h   ho  0.66  292  2.96cm  3cm
EM 65.05

h  3cm

Avertissement: Le calcul précédent est approché (valable en phase APS), il donne l'ordre de
grandeur (qualitatif) du tassement car il est issu de corrélations entre paramètres
mécaniques de laboratoire et ceux issus du CPT dont la norme NF P94-500 de l'euro-code
proscrit leurs utilisations en phase de conception de projets (mission géotechnique G2).

Exercice 7

a) Tassement oedométrique (B= 5.1 m et L = 8.5 m)

On considère la couche d'épaisseur 1.5 B (h = 7.5 m) sous la semelle

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Abaque
 B ' 2.55
 m    0.68
z 3.75
  I  0.15   '  4 I 0  4  0.15  163  97.8 kPa
n   L ' 4.25
 1.13
 z 3.75
σ 'c  2.35bars  235 kPa
 v' 0  (9  2)  (10.4  4.25)  62.2 kPa
 '   v' 0   '  160 kPa < σ 'c  235 kPa

h  ' 750 160

h  sc  cs log '  0.045  log  8,82cm  88 mm
1  e0  v 0 1.57 62,2

h  88 mm  5cm

b- Tassement donné par la théorie d'élasticité

1  2
s  Cf B  qELS Es : Module de Young , : Coeff Poisson, C : fCoe fficient
Es

(1   )(1  2 ) EM 0.25    0.4 : 0.30

Es   , 
(1   )  1 / 3    2 / 3 : 0.50

EM  Es  2.5EM Cas des sols meubles : E s 1.5 E Mmoy et  0.3

Tableau 1- Valeurs du coefficient Cf (Dhouib, 2016) page 455

Cas de fondations Types de semelles
Circ Carrée
Rectangulaires : L/B=
2 4 6 8 10 15 20
Rigides 0.79 0.88 1.20 1.59 1.83 2.00 2.13 2.37 2.54
Souples Centre 1.00 1.12 1.53 1.96 2.22 2.40 2.54 2.80 2.99
Bord 0.64 0.56 0.76 0.98 1.11 1.20 1.27 1.40 1.49

L / B  1.67  2 , rigide  Cf  1.2

La couche compressible est l'agile raide sur épaisseur de 1.5B à partir de la base : H= 1.5B = 7.65m

(2.5 - 10.15 m)  E Mmoy =

E Mi

74.29  155.2  66.52  113.5
 102.38 bars
n 4

Es  1.5EMmoy =153.57 bars et   0.3 qELS  1.63 bars

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1  2 1  0.32
s  Cf B  qELS  1.2   5.1  1.63  0.059m  5.91 cm  60mm
Es 153.57

s  60mm  5cm

c- Tassement par la méthode pressiométrique (Baguelin et al.)

qELS  H E
sm , Es  2.5 M ,  : Coeff rhéologique du sol
Es 
m  0.42 pour   2 / 3 et m  0.38 pour   1 / 2

EM 102.38
Es  2.5  2.5  =511.9 bars  512 bars
 0.5
q H 1.62
s  m ELS = 0.38   7.65= 9.2  10-3 m  9.2 mm
Es 512

On conclue que le tassement élastique et oedométrique sont excessifs, par conséquent on

change de mode de fondations malgré que la résistance du sol (portance) est vérifiée!!

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Annexe

Y
L1 L2
Q - Pourun point A' à l'interieur,

B2
L4 B prendre la somme des 4 rectangles
B

A' ayant A' pour sommet

B3
A L B X
- I1I2I3I4.q
Z
B4 L4
- Cas de réctangles égaux:- 4.I.q

M - Pour un point A'' sur un côté,

prendre la somme des 2 rectangles
L1

B2
Z ayant ce point (A'') pour sommet
A''
B1 L2

Tableau 2. Facteurs d'influence à l'aplomb de la verticale d'un sommet

d'un rectangle souple uniformément chargé [G. Philipponnat, 2002]
L/B 1 1.25 1.5 2 3 5 10

8
Z/B
0 0.250 0.250 0.250 0.250 0.250 0.250 0.250 0.250
0.25 0.247 0.248 0.248 0.248 0.248 0.249 0.249 0.249
0.50 0.233 0.236 0.238 0.239 0.240 0.240 0.240 0.240
0.75 0.206 0.214 0.218 0.222 0.224 0.224 0.224 0.224
1,0 0.175 0.187 0.194 0.200 0.203 0.204 0.205 0.205
1.5 0.121 0.135 0.145 0.156 0.154 0.167 0.167 0.167
2.0 0.084 0.097 0.107 0.120 0.132 0.136 0.137 0.137
2.5 0.059 0.071 0.080 0.093 0.104 0.113 0.114 0.115
3.0 0.045 0.054 0.061 0.073 0.086 0.096 0.099 0.099
4.0 0.027 0.033 0.038 0.048 0.060 0.071 0.076 0.076
6.0 0.013 0.016 0.019 0.024 0.032 0.043 0.051 0.052
8.0 0.007 0.009 0.011 0.014 0.020 0.028 0.037 0.039
10.0 0.005 0.006 0.007 0.009 0.013 0.020 0.028 0.032
12.0 0.002 0.003 0.003 0.004 0.006 0.010 0.016 0.021
15.0 0.002 0.002 0.002 0.003 0.004 0.007 0.012 0.018
18.0 0.002 0.002 0.002 0.003 0.004 0.007 0.012 0.018
20.0 0.001 0.001 0.002 0.002 0.004 0.006 0.010 0.016

Figure 1.16. Facteurs d’influence sous fondation souple (Philipponnat, 2002).

.......……………………………………Bonne chance/ Dr O. Sadaoui…………………….....................

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