Vous êtes sur la page 1sur 13

CHAPITRE IV : Notion toxique

IV.1. Mode d’exposition et de pénétration des toxiques dans l’organisme :

Les principales façons de les absorber sont l’inhalation (voie respiratoire), l’absorption par la
peau (voie cutanée) et l’ingestion (voie digestive).

IV.1.1. Pénétration par les poumons (voie pulmonaire) :

Les polluants en suspension dans l’air, sous forme de fumées, vapeurs, aérosols, poussières,
pénètrent facilement dans les poumons en même temps que l’air inspiré. En fonction de leur
taille décroissante, les poussières se déposent successivement au niveau du nez, du larynx ou
de la trachée et les plus fines atteignent les alvéoles pulmonaires.

Ces polluants passent de l’air, contenu dans les poumons, dans le sang puis diffusent dans
l’ensemble du corps, créant des maladies à distance du point de pénétration (maladies du
sang, du système nerveux, des reins, de la vessie).

IV.1.2. Pénétration par la peau (voie percutanée) :

Les produits irritants et corrosifs agissent localement à l’endroit du contact (effet local) sur la
peau, les muqueuses ou les yeux en provoquant une irritation, plus ou moins grave ou une
brûlure chimique.

Les produits solubles dans les graisses comme les solvants agissent sur la peau
(dessèchement…). Ils la franchissent en détruisant les graisses qui composent la barrière
cutanée, puis se dispersent dans tout l’organisme, véhiculés par le sang, pénétrer dans
l’organisme (effet systémique)

IV.1.3. Pénétration par la bouche (voie digestive) :

Le fait de manger, boire, fumer de produits dangereux entraîne la pénétration de ces produits
au niveau de la bouche puis leur absorption au niveau de l’estomac et leur diffusion à tout
l’organisme par l’intermédiaire du sang.

L’organisme peut agir sur ce produit c’est ce qu’on appelle le métabolisme. La réponse de
l’organisme à un toxique dépend, entre autres, de la quantité du produit présent dans un tissu
ou un organe.

33
CHAPITRE IV : Notion toxique

IV.2. Le cheminement d’un toxique dans l’organisme :

Un produit qui pénètre dans l’organisme peut avoir des effets bénéfiques (médicaments) ou
néfastes (toxiques).

Figure IV-1 : Cheminement d’un produit dans l’organisme

IV.2.1. Absorption :

On appelle absorption le processus de pénétration d’un produit dans l’organisme. Divers


facteurs peuvent influencer le processus d’absorption d’un produit : sa nature, sa solubilité, la
perméabilité des tissus biologiques au point de contact, la durée et la fréquence de
l’exposition.

IV.2.2. Le transport et la distribution :

Après avoir atteint la circulation sanguine, le produit peut être transporté dans tout
l’organisme. C’est ce qu’on appelle la distribution. En plus de l’oxygène, de divers éléments

34
CHAPITRE IV : Notion toxique

nutritifs essentiels au fonctionnement de l’organisme et des déchets, le sang transporte aussi


des toxiques. Ceux-ci peuvent alors entrer en contact avec des cellules et se fixer dans certains
tissus.

La nature, l’intensité et la localisation de ces perturbations dans l’organisme diffèrent d’un


produit à l’autre et dépendent souvent de la dose.

IV.2.3. La biotransformation (ou le métabolisme) :

Pendant ou après son transport dans le sang, le toxique peut entrer en contact avec différentes
cellules de l’organisme qui ont la capacité de le transformer. L’ensemble des réactions de la
transformation métabolique est appelée biotransformation.

La biotransformation désigne l'ensemble des réactions qui entrainent la modification, de la


structure chimique d'un toxique, par l'intermédiaire d'enzymes. Les réactions de
biotransformation ont pour effet de diminuer, voire d'annuler complètement, la toxicité d'un
toxique (détoxication).

La transformation des toxiques est surtout effectuée par le foie, qui contient une multitude
d’enzymes. Il enrichit le sang d’éléments nutritifs et le purifie en concentrant et en éliminant
beaucoup de substances. D’autres organes tels que les poumons et les reins peuvent aussi
transformer des toxiques.

Deux classes de réactions enzymatiques peuvent intervenir pour transformer un produit : les
réactions de phase I et les réactions de phase II.

a. Réaction de phase I :

Trois types de réaction sont possibles : oxydation, réduction et hydrolyse.

Les réactions d'oxydation, les plus importantes, font intervenir principalement un groupe
d'enzymes appelées «mono oxygénases à fonction mixte» (incluant le cytochrome P-450 et la
NADPH cytochrome-P-450 réductase) situées dans le réticulum endoplasmique.

Les réactions de réduction, moins fréquentes, présentent moins d'intérêts que les précédentes
sur le plan toxicologique.

Les enzymes (microsomiques ou cytosoliques) qui assurent ces réactions d'hydrolyse sont de
deux types : - les hydrolases des époxydes, - les carboxylestérases et les amidases.

35
CHAPITRE IV : Notion toxique

b. Réaction de phase II :

Confèrent également un caractère hydrosoluble aux molécules et facilitent d'autant leur


excrétion. Les réactions de phase II sont la glucuronoconjugaison (glucuronyltransférase), la
sulfoconjugaison (sulfotransférase), la conjugaison avec des acides aminés (acyltranférase),
l'acétylation (N-acétyltransférase) et la méthylation.

c. Induction et inhibition enzymatiques :

Deux phénomènes peuvent contribuer à modifier de façon importante la biotransformation des


toxiques et affecter (augmenter ou diminuer) leur toxicité : l'induction et l'inhibition
enzymatiques.

L'induction enzymatique consiste en une augmentation de la quantité des enzymes capables


de biotransformer un ou plusieurs xénobiotiques.

À l'inverse, la biotransformation d'un toxique peut être inhibée par l'action d'une deuxième
substance.

IV.2.4. L’excrétion :

Ce processus consiste à rejeter le produit inchangé ou ses métabolites à l’extérieur de


l’organisme. L’excrétion peut se faire par voie rénale (l’urine), gastro-intestinale (les selles),
pulmonaire (l’air expiré), cutanée (la sueur) ou lactée (le lait).

Par exemple, le sang transporte de nombreux produits vers les reins, dont plusieurs déchets
provenant du métabolisme. Les reins filtrent le sang, remplissant ainsi une fonction essentielle
au maintien de l’équilibre des éléments sanguins, et assurent l’élimination de nombreux
produits.

IV.3. L'effet toxique :

La notion d’effet toxique suppose des conséquences nocives pour l’organisme. Le fait
d’inhaler, de toucher et même d’ingérer des substances chimiques n’entraîne pas
nécessairement un effet toxique.  Par exemple, le dioxyde de carbone (CO 2) est un métabolite
du corps humain expiré par les poumons qui se trouve également dans l’environnement.  Il
cause l’asphyxie s’il est présent en quantité suffisante dans un espace clos ou mal ventilé.
Paradoxalement, l’absorption d’une substance en faible quantité peut s’avérer très toxique et

36
CHAPITRE IV : Notion toxique

provoquer des lésions graves, tandis que l’absorption en grande quantité d’une autre substance
peu toxique peut produire un effet bénin. L’effet toxique est ainsi lié à la notion de toxicité.

L’effet néfaste est lié à la dose, à la voie d’absorption, au type et à la gravité des lésions ainsi
qu’au temps nécessaire à l’apparition d’une lésion.

IV.3.1. La dose :

La dose représente la concentration ou la quantité d’une substance présente chez un individu


ou dans un organisme exposé.  La dose reçue est en fonction de La concentration du produit et
la durée d’exposition.

La dose est souvent exprimée en tant que quantité (mg/kg de poids corporel) de xénobiotique
ayant pénétré l’organisme. La quantité ou la dose d'un produit chimique qui pénètre dans
l'organisme constitue le facteur le plus important permettant de déterminer si un produit
chimique va causer une intoxication.

Les produits chimiques qui ne sont que légèrement toxiques doivent être absorbés en doses
importantes pour causer l'intoxication. De petites doses de produits fortement toxiques
suffisent pour causer l'intoxication. Absorber une trop grande quantité d'un produit chimique
cause une intoxication. Cette relation est vraie pour tous les produits chimiques, qu'ils soient
naturels ou anthropiques.

L'intoxication n'est donc pas seulement causée par l'exposition à un produit chimique précis,
mais plutôt par l'exposition à une trop grande quantité de ce produit.

IV.3.2. Exposition :

L’exposition fait référence aux concentrations ou quantités d’une substance auxquelles sont
soumis des individus ou une population, quantités trouvées dans un volume donné d’air, d’eau
ou de sol.

La relation dose-effet ou relation exposition-réponse ou plus simplement écrite dose-


réponse exprime le changement d'effet, sur un organisme, provoqué par une quantité
différente de stresseurs après un certain temps d'exposition.

IV.3.3. La relation dose-effet :


La relation dose-effet est la relation entre la dose et l’effet à l’échelle de l’individu.
L’augmentation de la dose peut accroître l’intensité ou la sévérité d’un effet.

37
CHAPITRE IV : Notion toxique

Si une personne inhale accidentellement une substance très volatile, la manifestation des
effets toxiques dépend de la quantité de vapeurs inhalées et du seuil d’apparition de ces effets.
Ainsi, au delà de la dose seuil, les effets seront d’autant plus toxiques.

La valeur seuil représente la quantité minimale sous laquelle il ne se produit pas d’effet. 

Figure IV-2 : Relation entre la dose et l’effet

La relation dose-effet dépend de plusieurs facteurs, comme l'âge, le poids, le type de


substance.  Des doses croissantes résultent généralement en une augmentation de l’intensité et
de la diversité des effets toxiques. 

IV.3.4. la relation dose-réponse :


La relation dose-réponse désigne la relation entre la dose et le pourcentage d’individus
présentant un effet spécifique. Lorsque la dose augmente, un plus grand nombre d’individus
sont affectés dans la population exposée.

Le même principe s’applique à une population d’individus, car l’effet ou les nombreux effets
possibles peuvent se manifester différemment chez plusieurs personnes exposées à une même
dose d’un toxique. C’est ce qu’on appelle la relation dose-réponse ou exposition-réponse, soit

38
CHAPITRE IV : Notion toxique

la relation entre l’exposition et le nombre d’individus qui présentent un effet donné. La figure
IV-3, illustre bien qu’à certaines doses toutes les personnes ne sont pas atteintes.

Figure IV-3 : Relation entre la dose et la réponse

Une augmentation de la dose peut entraîner une augmentation des effets chez un individu, et
la proportion des individus affectés par une dose donnée devrait augmenter avec
l’accroissement de la dose.

L'évaluation de la dose reçue elle doit être qualitative et quantitative. (La  réponse varie selon
le type de contaminant et la dose, mais aussi selon l'état de santé de l'entité biologique, son
âge, phase et le cycle de développement, par exemple l'embryon peut être sensible à une
très faible dose  qui sera sans effet chez l'adulte).

IV.3.5. Facteurs influencé les effets toxiques :


IV.3.5.1. La toxicité :
La toxicité englobe l’ensemble des effets néfastes d’un toxique sur un organisme vivant. Il
s’agit de la capacité inhérente à une substance chimique de produire des effets nocifs chez un
organisme vivant et qui en font une substance dangereuse.

39
CHAPITRE IV : Notion toxique

Les toxiques ne présentent pas tous le même degré de toxicité.  Les différences qui existent
entre la structure chimique des substances peuvent affecter la capacité des substances à
perturber le fonctionnement de l’organisme.

IV.3.5.2. L'individu :
Il existe une grande variabilité entre les individus.  Plusieurs caractéristiques de la personne
ou de l'animal exposé peuvent influencer le degré d'intoxication (variation biologique).

Deux principales catégories de facteurs contribuent à expliquer la nature et l’intensité des


effets toxiques.

a. Facteurs génétiques :

Des différences génétiques peuvent intervenir dans la capacité des individus à transformer des
toxiques.

b. Facteurs physiopathologiques :

L'âge
La sensibilité aux effets toxiques est habituellement plus grand chez les enfants et les
personnes âgées.

Le sexe

Il existe des différences entre les hommes et les femmes, notamment en ce qui concerne le
métabolisme des toxiques.

L’état nutritionnel

La toxicité peut être influencée par la masse de tissus adipeux, la déshydratation, etc.

L’état de santé

Les individus en bonne santé sont plus résistants, car ils métabolisent et éliminent les toxiques
plus facilement que ceux qui souffrent de maladies hépatiques ou rénales.

La grossesse

Il se produit des modifications de l’activité métabolique des toxiques au cours de la grossesse.

40
CHAPITRE IV : Notion toxique

IV.3.5.3. L'environnement :
Les éléments extérieurs à l’individu, peuvent influencer la toxicité. La lumière et la
température peuvent notamment modifier les effets d’un toxique. Mentionnons comme
exemple la réaction photoallergique au cours de laquelle la peau exposée à l’éthylène diamine
peut devenir plus sensible à la lumière.

IV.4. La toxicodynamie et la toxicocinétique :

IV.4.1. La toxicodynamie :

S’intéresse à l’influence qu’exerce un toxique sur l’organisme et aux facteurs qui


interviennent dans la réponse toxique. Processus d'interaction des substances potentiellement
toxiques avec des sites cibles et les conséquences physiologiques et biochimiques conduisant
à des effets indésirables.

IV.4.2 La toxicocinétique :

S’intéresse à l’influence qu’exerce l’organisme sur un toxique. Cette influence découle des
processus (l'absorption, la distribution, le métabolisme, l'élimination) qui gouvernent le
cheminement du toxique dans l'organisme.

Exposition à Réponse
l’agent toxique toxique

ABSORPTION

Concentrations
Concentrations
Plasma
Biophase
ELIMINATION DISTRIBUTION

TOXICOCINETIQUE TOXICODYNAMIE

Figure IV-4 : les étapes de la genèse d’un effet toxique

41
CHAPITRE IV : Notion toxique

IV.5. Différents types de toxicité :

IV.5.1. Selon la nature de produit (toxique) :

IV.5.1.1. Toxicité directe :

Le toxique produit ses effets néfastes sans aucune biotransformation, sa nature chimique est
responsable de sa toxicité.

-Acides forts et bases fortes ;

- Les oxydants (ingestion d’eau de javel);

- Le monoxyde de carbone (CO)

IV.5.1.2. Toxicité indirecte :

Le toxique n’est pas toxique tel quel, mais nécessite une biotransformation pour révéler sa
toxicité, une réaction métabolique (hydrolyse, oxydation, etc.).

IV.5.2. Selon les effets toxiques :


IV.5.2.1. Toxicité aiguë :
Elle résulte de l'administration d'une dose unique ou de fractions de doses réparties sur 24 h.
Elle entraîne la mort ou une anomalie particulière comme les troubles nerveux, une altération
de la formule sanguine.

Les effets aigus sont ceux qui interviennent immédiatement après l’exposition (doses unique
ou répétées sur 24 heures), sans distinction de gravite ou de réversibilité.

Un effet aigu se fait sentir dans un temps relativement court (minutes, heures, jours), tandis
qu’un effet chronique ne se manifeste qu’après un temps d’exposition relativement long et de
façon permanente (semaines, mois, années).

IV.5.2.2. Toxicité subaigue (à moyen termes) :


Elle résulte de l'administration d'une substance pendant une période allant de 14 jours à 3
mois (expositions répétées pendant un temps limité). Il y a des organes cibles. Le toxique est
administré plusieurs fois pendant une période plus longue n’excédant pas trois mois. On
cherche à déterminer les organes et les fonctions touchées par ce toxique.

42
CHAPITRE IV : Notion toxique

IV.5.2.3. Toxicité chronique (long termes) :


Porte sur un temps suffisamment long plus de trois mois, il s’agit d’une toxicité qui apparait
par cumul de toxique dans l’organisme et que l’on appelle (toxicité cumulative). Elle peut
causer des effets cancérogènes, mutagènes, tératogènes (toxicité génétique).
IV.5.2.4. Effets toxiques réversibles :
Effets toxiques réversibles disparaissent plus ou moins rapidement après l'arrêt de
l'exposition.
IV.5.2.5. Effets toxiques Irréversibles :
Effets toxiques Irréversibles ils persistent ou s'aggravent après l'arrêt de l'exposition.

IV.5.2.6. Effets toxiques locaux :

Les effets locaux survient au point de contact, peuvent être irritants (inflammation locale
réversible), corrosifs (destruction plus ou moins importante des tissus au contact du toxique)
ou sensibilisants (allergies et réactions immunitaires immédiates ou différées, anaphylaxie).

IV.5.2.7. Effets toxiques systémiques :

Les effets systémiques surviennent à un endroit éloigné du point de contact initial, désignent
les effets généraux dans l’organisme en totalité ou sur des organes cibles (foie, reins, système
nerveux, système digestif, os, système sanguin, etc.)

IV.5.3. Selon toxicité chimique et métabolique :


IV.5.3.1. Toxicité chimique :
La molécule exprime sa toxicité en réagissant chimiquement avec l’organisme.

Exemple : cyanure (KCN) qui se lie à l’ion ferrique d’une enzyme mitochondriale bloquant la
respiration cellulaire.

IV.5.3.2. Toxicité métabolique :


Toxicité développé par les produits du métabolisme. Exemple : Paracétamol et Aspirine.

IV.5.4. Selon toxicité génétique :


Les effets provoqués par le toxique touchent le génome humain (mutagenèse), les capacités de
multiplication des cellules (cancérogenèse) ou le développement de l’embryon (tératogenèse).

43
CHAPITRE IV : Notion toxique

IV.5.4.1. Mutagenèse :

Modifications permanentes et transmissibles dans le génome. Exemple : irradiation, radiation,


méthotrexate.

C'est le processus biologique au cours duquel des agents biologiques (virus, ...), des agents
physiques (radiations, ...) ou encore des agents chimiques (médicaments anti cancéreux),
agissent sur le matériel génétique et provoquent des modifications qualitatives et quantitatives
qui peuvent se traduire par la mort de la cellule. On distingue :

a. Les mutations géniques :

Ce sont des modifications de la structure de la molécule d'ADN à l'intérieur d'un même gène
qui se traduisent par l'addition ou la perte de paires de bases ou encore par la substitution
d'une paire de bases erronée.

b. Les aberrations chromosomiques :

Elles se manifestent par des modifications du nombre ou de la structure des chromosomes.

Les modifications de structure sont dues soit à des cassures de chromosomes, soit à des
réarrangements qui peuvent être intra ou inter chromosomiques.

Une partie des avortements spontanés, des naissances avant terme et des maladies héréditaires
sont dus à des aberrations chromosomiques ou à des mutations sur les gènes.

IV.5.4.2. Cancérogenèse :

Apparition ou de l’accélération de développements des cellules malignes. Exemple : amiante,


tabac.

C'est un processus pathologique caractérisé par l'apparition de cellules différentes des cellules
normales de l'organisme. Ces cellules devenues malignes.

IV.5.4.3. Tératogenèse :

Apparition de malformations congénitales au cours de développements de l’embryon après


l’exposition ou l’ingestion de la substance pendant la gestation. Les trois premiers mois sont
les plus à risque. Exemple : thalidomide, anti-vitamine K, antithyroïdiens, les
hypoglycémiants.

44
CHAPITRE IV : Notion toxique

IV.5.5. Immunotoxicité :
C'est l'ensemble des effets qui sont provoqués par un xénobiotique sur le système
immunitaire. On distingue deux types d'effets :

IV.5.5.1. L'immunosupression :

Qui peut augmenter la sensibilité aux infections ou encore le développement des tumeurs.

IV.5.5.2. L'immunostimulation :

Qui peut se manifester par l'auto-immunité ou encore par l'allergie.

45

Vous aimerez peut-être aussi