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Résumé — L’objectif de ce travail est de contribuer à des tôles métalliques nécessite la mise en œuvre de lois de
la caractérisation du comportement mécanique des comportement décrivant avec précision le comportement
aciers inoxydables. Cette étude a été abordé selon plastique à froid de ces matériaux [9]. Afin d'apprécier la
deux volets : expérimental et numérique. La capacité du modèle GTN à prédire la rupture des
caractérisation expérimentale a eu pour objectif structures lors de simulations de procédé engendrant des
l’identification du comportement mécanique d’une déformations complexes, nous utilisons ce modèle pour
tôle embouti jusqu'à la rupture selon deux types simuler le comportement des matériaux au cours de leur
d’emboutissage (SWIFT et ERICHSSEN), Un modèle mise en forme par les essais d’emboutissage [6].
de comportement prenant en compte L’objectif principal de ce papier est la mise au point
l’endommagement et l’anisotropie du matériau d’outils théoriques (modèles micromécaniques) et
d’étude été élaboré. Pour avoir accès à des paramètres
numériques (discrétisation spatio-temporelle) destinés à la
interne des lois de comportement nous avons effectués
simulation de l’emboutissage des tôles minces afin de
des tests de calibrage. Les valeurs ainsi déterminées
sont utilisées pour la simulation numérique du décrire la rupture ductile de notre matériau.
procédé d’emboutissage avec les modèles GTN et
orthotrope dont nous avons utilisés le code de calcul II. PARTIE EXPERIMENTALE
par éléments finis ABAQUS après avoir effectuée une
étude de maillage. La comparaison entre les Le matériau de l’étude est une tôle laminée à
prédictions numériques avec les résultats froid d’épaisseur 0.6 mm en acier inoxydable AISI 304, sa
expérimentaux ont montré la pertinence de notre composition chimique pondérale est fournie dans la
démarche. table1.
• Diamètre du poinçon: 20 mm
• Diamètre de la matrice: 90 mm Ou : 𝜎𝑒𝑞 et 𝜎𝑚 sont respectivement les contraintes
macroscopiques moyenne et équivalente.
• Dimension du flan: 90× 90 mm
𝑓est la porosité du matériau et 𝜎̅ = ℛ(𝑝) la
• Effort serre flan: 1000daN contrainte d’écoulement du matériau dense (sans
• Vitesse poinçon : 5-20mm/s porosité).Par ailleurs, le critère de Gurson ne peut pas
prédire convenablement la rupture finale du matériau par
coalescence des vides. Tvergaard et Needleman [1] ont
proposé un modèle de coalescence afin d’améliorer le
critère du Gurson qui prédit mal la rupture finale du
matériau. Pour ce faire, ces auteurs remplacent la porosité
𝑓 par une porosité fictive 𝑓 ∗ dont l’expression est la
suivante
CNMI-2014 CNMI, UMAB, 09-10 Décembre, 2014
𝑓 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓 ≤ 𝑓𝑐 obtenues par des essais sur des matériaux dans différentes
𝑓 ∗ = {𝑓 + 𝛿(𝑓 − 𝑓 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓 > 𝑓𝑐 (4) directions. Elles sont définie par
𝑐 𝑐
𝑟
Avec 𝐹 = (𝑟0
𝑟90 0 +1)
𝑓𝑢∗ −𝑓𝑐 1
𝛿= (5) 𝐺=
𝑓𝐹 −𝑓𝑐 𝑟0 +1
Où 𝑟0
𝐻=
𝑓 et 𝑓𝑢∗ sont respectivement la porosité du matériau 𝑟0 +1
1 (𝑟0 +𝑟90 )(1+2𝑟45 )
et la valeur ultime de 𝑓 ∗ =
𝑞1
. {𝑁 = 2𝑟90 (1+𝑟0 )
𝑓̇ = 𝑓𝑔𝑒𝑟
̇ + 𝑓𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠
̇ ̇
+ 𝑓𝑐𝑜𝑎𝑙 (9) 30
Efforts
Le nombre d’éléments adoptés pour cette simulation et Les figures 6 et 7 représentent un flan embouti jusqu'à la
de (35X35) milles éléments. Afin de trouver le nombre de rupture selon les deux modes d’emboutissage
couches nécessaire on effectue d’autre simulation en expérimentalement et numériquement.
changeant le nombre de couche mais on gardant le même
nombre d’éléments (35X35) milles sur la face. La figure 4
montre l’évolution de l’effort d’emboutissage en fonction
de nombre d’éléments sur l’épaisseur. Nous avons optés
pour 14 éléments sur l’épaisseur.
30
Effort d'emboutissage
25
20
(KN)
15
Nombre de
10 couche.
5
0
0 5 10 15 20
Nombre de couche
800
600
Contrainte R(Mpa).
400
Expé 90°/ DL Fig.7 Flan emboutis jusqu'à la rupture selon l’essai
Num GTN SWIFT.
200 Nume orthotrope 90°/DL
Les figures 8 et 9 représentent une comparaison des
résultats expérimentaux avec ceux prédits numériquement
0 par les modèles GTN et l’orthotropie obtenus par le
0 20 40 60 80 100 logiciel Abaqus. La courbe décrit l'évolution de la force
Déformation e(%). d'emboutissage en fonction de la course du poinçon. Nous
observons une bonne correspondance entre les résultats
Fig.5 Courbes expérimentales et simulées pour expérimentaux pour l’essai d’emboutissage Swift.
l’éprouvette de traction selon 45°/DL. Cependant, les graphes obtenus lors de la simulation avec
le modèle GTN et celui de l’orthotropie sont sensiblement
Nous avons effectué des essais d’emboutissage où nous différent de l’expérimentale dans le cas ERICKSEN ceci
avons mesuré l’effort appliqué en fonction de la dû à l’effet d’anisotropie de la tôle.
pénétration du poinçon jusqu'à l’apparition de la fissure.
CNMI-2014 CNMI, UMAB, 09-10 Décembre, 2014
25 REFERENCES
Effort d'emboutissage(KN)
3000
2000 orthotrope
Expé
1000 GTN
0
0 10 20 30
course du poinçon (mm)
VI. CONCLUSION