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CNMI-2014 CNMI, UMAB, 09-10 Décembre, 2014

Caractérisation expérimentale et numérique du


comportement endommageable des tôles en inox
N. DJAOUI 1, N.BEN CHABANE2 et M. OULD OUALI3
Laboratoire Elaboration et Caractérisation des Matériaux et Modélisation(LEC2M)
Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou, BP 17 RP. 15 000 Tizi-Ouzou. Algérie
E-mail : djaouinardjes@hotmail.com_ E-mail : benchabane-nassima@hotmail.fr
E-mail: m_ouldouali@mail.ummto.dz.

Résumé — L’objectif de ce travail est de contribuer à des tôles métalliques nécessite la mise en œuvre de lois de
la caractérisation du comportement mécanique des comportement décrivant avec précision le comportement
aciers inoxydables. Cette étude a été abordé selon plastique à froid de ces matériaux [9]. Afin d'apprécier la
deux volets : expérimental et numérique. La capacité du modèle GTN à prédire la rupture des
caractérisation expérimentale a eu pour objectif structures lors de simulations de procédé engendrant des
l’identification du comportement mécanique d’une déformations complexes, nous utilisons ce modèle pour
tôle embouti jusqu'à la rupture selon deux types simuler le comportement des matériaux au cours de leur
d’emboutissage (SWIFT et ERICHSSEN), Un modèle mise en forme par les essais d’emboutissage [6].
de comportement prenant en compte L’objectif principal de ce papier est la mise au point
l’endommagement et l’anisotropie du matériau d’outils théoriques (modèles micromécaniques) et
d’étude été élaboré. Pour avoir accès à des paramètres
numériques (discrétisation spatio-temporelle) destinés à la
interne des lois de comportement nous avons effectués
simulation de l’emboutissage des tôles minces afin de
des tests de calibrage. Les valeurs ainsi déterminées
sont utilisées pour la simulation numérique du décrire la rupture ductile de notre matériau.
procédé d’emboutissage avec les modèles GTN et
orthotrope dont nous avons utilisés le code de calcul II. PARTIE EXPERIMENTALE
par éléments finis ABAQUS après avoir effectuée une
étude de maillage. La comparaison entre les Le matériau de l’étude est une tôle laminée à
prédictions numériques avec les résultats froid d’épaisseur 0.6 mm en acier inoxydable AISI 304, sa
expérimentaux ont montré la pertinence de notre composition chimique pondérale est fournie dans la
démarche. table1.

Mots clés — Approche micromécanique. Porosité. TABLE 1: COMPOSITION CHIMIQUE.


Rupture ductile. Anisotropie. Nuance Composition chimique %
I. INTRODUCTION C Cr Ni Mo Mn Si N
Le procédé de formage le plus habituel dans l’industrie 304 0.092 18.6 7.86 0.115 1.17 0.545 0.067
est l’emboutissage. Ce dernier possède évidemment des
limites et il est évident que sous certaines conditions, le
processus peut échouer d’une part en tension par rupture, Les essais de traction ont été réalisés sur une machine
et d’autre part en compression par flambage. de traction-compression IBERTEST d’une capacité de
Dans certaine mesure, le comportement d’une tôle en 200 KN suivant les trois directions par rapport au sens de
emboutissage peut être prédit par des essais préliminaires. laminage. L’usinage des éprouvettes a été réalisé suivant
Cette étude est consacrée à la Caractérisation du la normeNFA03-151.
matériau, Réalisation des essais de traction sur des Les caractéristiques mécaniques classiques sont
échantillons selon différentes directions de laminage (0°, regroupées dans la table 2.
45° et 90°), Réalisation des essais d’emboutissage sur des
flans de la même nuance mais selon deux modes TABLE 2: CARACTERISTIQUE MECANIQUES.
(ERICHSSEN et SWIFT) et une simulation numérique de 0°/DL 45°/DL 90°/DL
procédé d’emboutissage selon le modèle GTN, Von E(MPa) 174 142.08 205 275.81 167 510.13
Mises et Orthotrope. Re(N/mm²) 316.99 322.45 322.51
Les résultats expérimentaux obtenus à partir d’essais Rm(N/mm²) 61.93 653.86 626.3
que nous avons réalisés au niveau du laboratoire physique r (θ) 0.92 0.90 0.85
de B.C.R sont utilisés pour d’une part étudier
l’emboutissabilité de la tôle et servir de comparaison aux Le coefficient d’anisotropie moyen, qui
prédictions numériques des lois de comportement de caractérise l’anisotropie de la tôle, est déterminé par
modèle GTN. La simulation numérique des procèdes la relation
permettant d’obtenir des produits finis par emboutissage 𝑟𝑚𝑜𝑦 = (𝑟0 + 2𝑟45 + 𝑟90 )/4 ……………. (1)
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Et l’anisotropie planaire est mesurée par le


coefficient
∆𝑟 = (𝑟0 − 2𝑟45 + 𝑟90 )/4 …………….(2)

L'emboutissage d'une tôle mince en alliage en acier est


l'objet de la deuxième application. Cet exemple a été traité
expérimentalement sur une machine d’essai Roell &
Korthaus.
Nous avons réalisé des essais d’emboutissage type
SWIFT en fonction de la course du poinçon et différents
efforts appliquées, les conditions de formage et la
Fig.2 Géométrie d’essai ERICHSSEN.
géométrie de l’essai sont données dans la table 3 et la
figure 1 respectivement.
III. FORMULATION CONSTITUTIVE DES LOIS
DE COMPORTEMENT
TABLE 3 : CONDITIONS DE FORMAGE DE L’ESSAI SWIFT.

• Diamètre du poinçon: 32 mm Le modèle de Gurson est le premier modèle


• Diamètre intérieur de la matrice: 33.80 mm et micromécanique qui a introduit un couplage entre le
55mm de diamètre extérieur comportement et l’endommagement. Le modèle est basé
• Diamètre du flan: 64mm sur la croissance de cavités sphériques et s’inspire des
• Effort serre flan: 1000daN travaux préalables de Rice et Tracey. La présence de
• Vitesse poinçon : 0.6 mm/s cavités dans le matériau, modifie le comportement
plastique macroscopique de celui-ci. Il parait donc
intéressant d’introduire une variable d’endommagement
relative à ce phénomène physique. La variable
d’endommagement f est alors définie comme étant la
fraction volumique de vide (volume des cavités/volume
total). Le modèle citer précédemment donne des
approximations satisfaisantes pour de forts taux de
triaxialité [3] des contraintes et surestime la déformation à
rupture du matériau pour de faibles taux de triaxialité.
Afin de remédier à cette lacune qui résulte pour partie de
la non-prise en compte des interactions entre cavités,
Tvergaard (1981) a introduit trois coefficient q1 , q2 et q3
dans le critère de Gurson et a étendu le critère au cas des
Fig.1 Géométrie d’essai SWIFT matériaux ductile poreux élastoplastique écrouissable en
remplaçant la limite d’élasticité σ0 par la contrainte
L’emboutie ERICHSEN a été traité de la même d’écoulement σ̅ comme suggéré par Gurson. Le critère de
manière que le précédent. La géométrie est présentée en plasticité est aussi étendu pour prendre en compte
figure 2 et les conditions de formage de l’embouti l’orthotropie du matériau s’écrit
ERICKSEN sont présentés dans la table 4.
2
𝜎𝑒𝑞 3𝑞2 𝜎𝑚
TABLE 4. CONDITIONS DE FORMAGE DE L’ESSAI ERICHSSEN ф= + 2𝑞1 𝑓 ∗ 𝑐𝑜𝑠ℎ ( ) − (1 + 𝑞3 𝑓 ∗ 2 ) = 0 (3)
𝜎𝑌2 2𝜎𝑌

• Diamètre du poinçon: 20 mm
• Diamètre de la matrice: 90 mm Ou : 𝜎𝑒𝑞 et 𝜎𝑚 sont respectivement les contraintes
macroscopiques moyenne et équivalente.
• Dimension du flan: 90× 90 mm
𝑓est la porosité du matériau et 𝜎̅ = ℛ(𝑝) la
• Effort serre flan: 1000daN contrainte d’écoulement du matériau dense (sans
• Vitesse poinçon : 5-20mm/s porosité).Par ailleurs, le critère de Gurson ne peut pas
prédire convenablement la rupture finale du matériau par
coalescence des vides. Tvergaard et Needleman [1] ont
proposé un modèle de coalescence afin d’améliorer le
critère du Gurson qui prédit mal la rupture finale du
matériau. Pour ce faire, ces auteurs remplacent la porosité
𝑓 par une porosité fictive 𝑓 ∗ dont l’expression est la
suivante
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𝑓 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓 ≤ 𝑓𝑐 obtenues par des essais sur des matériaux dans différentes
𝑓 ∗ = {𝑓 + 𝛿(𝑓 − 𝑓 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓 > 𝑓𝑐 (4) directions. Elles sont définie par
𝑐 𝑐
𝑟
Avec 𝐹 = (𝑟0
𝑟90 0 +1)
𝑓𝑢∗ −𝑓𝑐 1
𝛿= (5) 𝐺=
𝑓𝐹 −𝑓𝑐 𝑟0 +1
Où 𝑟0
𝐻=
𝑓 et 𝑓𝑢∗ sont respectivement la porosité du matériau 𝑟0 +1
1 (𝑟0 +𝑟90 )(1+2𝑟45 )
et la valeur ultime de 𝑓 ∗ =
𝑞1
. {𝑁 = 2𝑟90 (1+𝑟0 )

𝑓𝐹 et 𝑓𝑐 sont respectivement la fraction volumique de


vides lors de la rupture finale et la fraction volumique IV. SIMULATION NUMERIQUE
critique de vides.
La description de l'écrouissage de la matrice a été mise Pour mieux simuler le procédé d’emboutissage, nous
en œuvre en utilisant l'équivalence entre dissipation avons opté pour le calibrage qui est utilisé pour avoir
plastique macroscopique et microscopique comme accès à des paramètres internes des lois de comportement.
proposé par Gurson Dans le cas GTN, il s’agit de déterminer la porosité
𝑝 critique 𝑓0 (porosité de début de coalescence) et la
(1 − 𝑓)𝜎 𝜀̇ = 𝛴: 𝐸̇ 𝑝 (6)
porosité a la rupture𝑓𝑐 . Mis à part le module de Young, le
coefficient de poisson et la limite élastique qui ont été
Où 𝐸̇ 𝑝 est le tenseur taux de déformation plastique tirés de l’essai de traction.
p
macroscopique et ε̇ la vitesse de déformation plastique
cumulée. TABLE 5. VALEURS DES PRINCIPAUX PARAMETRES UTILISES
La vitesse de déformation plastique cumulée est LORS DE LA SIMULATION
obtenue à l’aide de la règle de normalité, en dérivant le Principaux 𝒇𝒄 𝒇𝟎 𝒒𝟏 𝒒𝟐 𝒒𝟑
potentiel plastique F, par rapport au tenseur des paramètres 0.00041 0.000341 1.5 1 2.25
contraintes au sens de Cauchy
𝑝 𝜕𝛷
𝜀̇ = 𝜆̇𝑝𝑙 (7) Les paramètres nécessaires au calibrage de la courbe
𝜕𝜎 numérique à la courbe expérimentale sont déterminés.
Donc, nous allons passés à la simulation numérique de
La loi d'évolution de la porosité peut être approchée en
l’essai d’emboutissage. Il est bien connu que la solution
utilisant la condition d'incompressibilité plastique de la
élément fini dépend du maillage. En effet ce dernier doit
matrice. Dans le cas où la nucléation de nouveaux vides
être suffisamment fin afin de capter correctement la
n'est pas prise en compte, celle-ci est donnée par
𝑝 solution. Le nombre d’éléments doit d’autre part être
𝑓̇ = 3(1 − 𝑓)𝐸̇𝑚 (8) limité en raison du temps de calcul qui croit fortement
𝑝
avec le nombre d’éléments. Afin d’adapter le meilleur
Où 𝐸̇𝑚 est le taux de déformation plastique moyen. maillage nous avons effectués plusieurs simulation du
La variation de volume est donc clairement induite par précédé on changeant le nombre d’éléments jusqu'à
la croissance des cavités. l’obtention d’un effort fixe qui ne change pas quelque soit
Dans la pratique plusieurs auteurs utilisent ce type de le nombre d’éléments ajouter. La figure 3 montre
modélisation en décomposant l’évolution de la fraction l’évolution de l’effort d’emboutissage en fonction de
volumique des cavités ḟ en trois parties correspondant nombre d’éléments sur la surface.
chacune à un mécanisme d’évolution des cavités allant de
la formation d’une cavité jusqu’à la formation d’une 40
fissure macroscopique.
d'emboutissage(kN)

𝑓̇ = 𝑓𝑔𝑒𝑟
̇ + 𝑓𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠
̇ ̇
+ 𝑓𝑐𝑜𝑎𝑙 (9) 30
Efforts

On souhaite mesurer l'importance de l'anisotropie 20


plastique en considérant, en toute généralité, une matrice Nombre
régie par le critère quadratique de Hill [11]. d'élement
10
La fonction de la contrainte de Hill est une extension de
la fonction de Von Mises pour décrire le comportement
0
anisotrope. La fonction est
0 20 40 60
2 2
F(σy − σz ) + G(σz − σx )2 + H(σx − σy ) Nombres d'élements (Milliers)
𝑓(𝜎) = √ +2𝐿𝜏𝑦𝑧 2 + 2𝑀𝜏𝑧𝑥 2 + 2𝑁𝜏𝑥𝑦 2 (10)
Fig.3 Evolution de l’effort d’emboutissage en fonction
de nombre d’éléments de maillage.
En termes de composantes de contrainte cartésiennes
rectangulaires, où F, G, H, L, M, N sont des constantes
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Le nombre d’éléments adoptés pour cette simulation et Les figures 6 et 7 représentent un flan embouti jusqu'à la
de (35X35) milles éléments. Afin de trouver le nombre de rupture selon les deux modes d’emboutissage
couches nécessaire on effectue d’autre simulation en expérimentalement et numériquement.
changeant le nombre de couche mais on gardant le même
nombre d’éléments (35X35) milles sur la face. La figure 4
montre l’évolution de l’effort d’emboutissage en fonction
de nombre d’éléments sur l’épaisseur. Nous avons optés
pour 14 éléments sur l’épaisseur.

30
Effort d'emboutissage

25
20
(KN)

15
Nombre de
10 couche.
5
0
0 5 10 15 20
Nombre de couche

Fig.4 Evolution de l’effort d’emboutissage en fonction


Fig.6 Flan emboutis jusqu'à la rupture selon l’essai
de nombre de couche de maillage.
ERICHSSEN.
V. RESULTATS ET DISCUSSIONS

Dans cette section, nous appliquons le modèle GTN et


anisotrope afin de simuler la rupture d’une éprouvette
soumise à un chargement de traction. La figure 3
représente l’évolution de la contrainte nominale en
fonction de la déformation de l’éprouvette de traction.
Une bonne correspondance est trouvé entre les résultats
numériques et ceux obtenus expérimentalement. Ce ci
démontre la capacité du modèle à décrire la rupture de ce
type d’éprouvette.

800

600
Contrainte R(Mpa).

400
Expé 90°/ DL Fig.7 Flan emboutis jusqu'à la rupture selon l’essai
Num GTN SWIFT.
200 Nume orthotrope 90°/DL
Les figures 8 et 9 représentent une comparaison des
résultats expérimentaux avec ceux prédits numériquement
0 par les modèles GTN et l’orthotropie obtenus par le
0 20 40 60 80 100 logiciel Abaqus. La courbe décrit l'évolution de la force
Déformation e(%). d'emboutissage en fonction de la course du poinçon. Nous
observons une bonne correspondance entre les résultats
Fig.5 Courbes expérimentales et simulées pour expérimentaux pour l’essai d’emboutissage Swift.
l’éprouvette de traction selon 45°/DL. Cependant, les graphes obtenus lors de la simulation avec
le modèle GTN et celui de l’orthotropie sont sensiblement
Nous avons effectué des essais d’emboutissage où nous différent de l’expérimentale dans le cas ERICKSEN ceci
avons mesuré l’effort appliqué en fonction de la dû à l’effet d’anisotropie de la tôle.
pénétration du poinçon jusqu'à l’apparition de la fissure.
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25 REFERENCES
Effort d'emboutissage(KN)

[1] V. Tvergaard et A. Needleman. Analysis of the cup-cone


20 fracture in a round tensile bar. Acta Metallurgica, 1984.32 :157–169
[2] A.L. Gurson. Continu um theory of ductile rupture by void
15 nucleation and growth.i.yield criteria and flow rules for porous ductile
media. Transactions of the ASME. Series H, Journal of Engineering
Materials and Technology,99(1) , Jan.1977.2-15
10 Orthotrope numérique [3] A.A. Benzerga. Rupture ductile des tôles anisotropes
Essai ERICHSEN « Simulation de la propagation longitudinale dans un tube
5 GTN numérique pressurisé ».Thèse de doctorat. Ecole des Mines de Paris.2000
[4] A.A.Benzerga, J.Besson Plastic potentials for anisotropic
porous solids. Journal Eur. J. Mech. A/Solids 20; 2001, 397–434
0 [5] M. Almansba, M. Ould Ouali and N. E. Hannachi.
0 5 10 15 Micromechanical and phenomenological approaches of the sheet folding
process. Procedia Engineering (Elsevier), 2011,Vol. 10, pp. 3359–3368
course du poinçon (mm) [6] Chen Zhiying , Dong Xianghuai ̎The GTN damage model
. based on Hill’48 anisotropic yield criterion and its application in sheet
metal forming ̎ Computational Materials Science 44 (2009) 1013–1021
[7] Larbi Siad, Mohand Ould Ouali and Anouar Ben
Fig.8 l'évolution de la force d'emboutissage en fonction Abbes."Comparison of explicit and implicit finite element simulations of
de la course du poinçon pour l’essai ERICHSSEN. void growth and coalescence in porous ductile materials".Materials &
Design, Vol. 29, Issue 2, 2008, pp. 319-329.
[8] Mohand Ould Ouali and Méziane Aberkane,
"Micromechanical modeling of the rolling of a A1050P aluminum
sheet". International Journal of Material Forming, Vol. 2, Issue1, 2009,
5000 pp 25-36.
[9] Besson, J., Steglich, D., and Brocks, W. "Modeling of plane
Effort d'emboutissage(daN)

strain ductile rupture" International Journal of Plasticity,19: 2003,1517-


4000 1541.

3000

2000 orthotrope
Expé
1000 GTN

0
0 10 20 30
course du poinçon (mm)

Fig.9 l'évolution de la force d'emboutissage en fonction


de la course du poinçon pour l’essai SWIFT.

VI. CONCLUSION

Le modèle micromécanique GTN a été utilisé avec


succès pour prédire la rupture des tôles mince lors de leur
mise en forme. Les essais d’emboutissage Swift et
Erichsen, nous ont aidés à comprendre les deux principaux
mécanismes de déformation en formage des tôles.

Le modèle GTN nous donnent de bonnes indications


sur l’ordre de l’endommagement. Ceci laisse à suggérer
qu’une extension pour prendre en compte l’orthotropie
améliorerait les prédictions numériques. De plus, un
modèle de contact-frottement incluant la lubrification
serait aussi un plus pour la modélisation.

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