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Cadre Conceptuel et ses états financiers

Introduction

Le développement des marchés financiers et des transactions transnationales et la nécessité de


faciliter l’accès des investisseurs à des données fiables compréhensibles interprétables et surtout
homogènes et comparables ont contribué à la mise en place de normes comptables
internationales.

Dans un monde ou les capitaux sont transnationaux, la comptabilité n’est plus destinée
uniquement à répondre aux besoins de l’administration fiscale pour calculer les différents types
d’impôts et taxes ni même un moyen de preuve. Désormais, la comptabilité est un outil
permettant de fournir aux différents utilisateurs (actionnaires actuels ou potentiels, les dirigeants,
les institutions, les salariés et établissements financiers, l’Etat,….) des informations financières
fiables, comparables et reflétant l’image fidèle de l’entreprise. Elle est donc destinée à aider les
utilisateurs dans la prise de décision.

Cette mission assignée à la comptabilité financière a rendu le recours à un référentiel comptable


reconnu nationalement très limités puisqu’il est nécessaire de raisonner à une échelle mondiale.

Il est donc plus qu’indispensable de mettre en place un référentiel comptable normalisé reconnu à
l’échelle mondiale pour permettre une meilleure comparabilité de l’information financière.

Les référentiels comptables les plus connus au niveau mondial sont US GAAP (Généraly Accepted
Accounting Principles) et le Référentiel IAS/IFRS.

Dans ce travail nous nous intéresserons uniquement au deuxième référentiel qu’est l’IAS/IFRS,
toutefois, nous présenterons très brièvement l’US GAAP

I- Les Référentiels comptables

1. le Référentiel comptable américain US GAAP

Le référentiel américain US GAAP représente le modèle Anglo-Saxon qui est celui de pays de droit
coutumier pour lesquels la réalité économique a la prééminence sur l’habillage juridique.

La normalisation comptable dans ces pays est le fait d’organismes professionnels indépendants qui
se soucient beaucoup plus du fonds que de la forme.

La normalisation aux Etats-Unis a débuté juste après la crise de 1929 avec l’installation en 1933 de
la Securities and Exchange Commission (SEC). La SEC n’est pas un organisme de normalisation
mais elle veille à la qualité de l’information émise par les sociétés.

La SEC a délégué la responsabilité de la définition des règles comptables à l’American Institute of


Certified Public Accountants) qui a elle-même désigné en 1973 le Financial Accounting Standards
Board (FASB) pour accomplir cette mission.

Le FASB est un organisme privé ayant pour mission d’élaborer et publier les textes qui constitue
les US GAAP, parmi lesquelles les Statements of Financial Accounting Standards (SFAS).

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Pour le FASB, la comptabilité a pour objectif de donner le maximum d’informations à un
investisseur sur la performance présente et future de l’entreprise dont il envisage d’acquérir une
fraction du capital.

Les principes fondamentaux retenus aux Etats-Unis sont :

 la continuité de l’exploitation
 l’indépendance des exercices
 le nominalisme (coûts historiques). La tendance actuelle est cependant à l’évaluation à la
fair value (juste valeur)
 la prudence
 la permanence des méthodes auquel s’ajoute le rattachement des charges et des produits
 l’importance relative ; le comptable ne doit tenir compte que des éléments significatifs
 la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique. Selon cette règle, la
traduction comptable doit uniquement s’attacher à l’aspect financier de l’opération et non
au montage juridique.

Le processus d’élaboration d’un standard passe par les étapes suivantes :

 identification du problème et inscription à l’ordre du jour du FASB,


 rédaction d’une étude exploratoire (discussion paper) par un groupe
d’experts professionnels et universitaires qui expose les différents aspects et énonce les
solutions possibles,
 mise du document à la disposition du public pendant 60 jours pour appel
à commentaire,
 rédaction d’un projet de norme par l’équipe technique du FASB,
 mise de l’exposé sondage (exposure draft) à la disposition du public pour
appel à commentaire pendant 30 jours,
 débat public (public haaring),
 adoption du texte définitif.

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2. Le Référentiel IAS/IFRS

Les normes internationales sont élaborées et publiées par l’IASC (Internatinal Accounting
Standards Committée), désormais appelé IASB (Internatioanl Accounting Standards Bord).

Créé en 1973, l’IASC comité international des normes comptables a publié un cadre pour la
préparation et la présentation des états financiers. Ces normes ont contribué à l’amélioration et à
l’harmonisation financière au niveau mondial.

Les membres de la profession comptable allemande, australienne, canadienne, américaine,


hollandaise, japonaise, mexicaine, anglaise et française ont décidé de joindre leurs efforts pour
produire des normes comptables internationales. Dès le début de l’année suivante, une norme
définissait l’information à fournir en matière de principes comptables. Les membres qui au départ
avaient décidé de produire des normes de base se sont rapidement donnés (1977) comme champ
de travail tous les thèmes comptables. Chaque norme était élaborée en respectant les principes
comptables utilisés dans chaque pays représenté. Cette méthode a donné de nombreuses normes
proposant très souvent deux traitements comptables pour un même sujet.

De 1987 à 1994, l’objectif est la réduction des options ouvertes dans les normes émises, pour
assurer la comparabilité des états financiers des états membres.

La période de 1995 à 1999 a été marquée par une accélération des travaux et par l’apparition d’un
nouveau modèle comptable : la juste valeur

Dès 1997, un groupe de travail a été mis en place avec pour objectif de revoir l’organisation et la
structure de cet organisme. Fin 1999, définition et adoption de la nouvelle structure qui, a le
soutien de la SEC américaine.

La mise en place de la nouvelle structure fait passer l’IASC d’un rôle d’ « harmonisateur » à un
véritable statut de « normalisateur » international.

A l’occasion de la restructuration de l’IASC, l’une des premières décisions prises par le nouveau
conseil de cet organisme, le 1er avril 2001, a consisté à changer le nom de celui-ci en IASB
(International Accounting Standards Board).

L’IASB est un organisme privé non gouvernemental à but non lucratif. Il ne dispose d’aucune
souveraineté sur les pays. Ses membres sont des salariés et ne sont plus les représentants de
leurs pays.

Les entreprises doivent appliquer le référentiel comptable de leurs pays mais la recherche
constante de capitaux internationaux oblige l’utilisation d’un référentiel comptable international
reconnu (permet une lecture facile et rapide des états financiers et donne image fidèle de la
performance de l’entreprise) par l’ensemble des investisseurs quelque soit leur nationalité.

Les normes élaborées par l’IASC/IASB ont pour objectif de répondre aux besoins des utilisateurs
de l’information financière et spécifiquement les investisseurs.

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Désormais, composé d’un « conseil de surveillance » dont les membres sont des trustees, d’un
comité exécutif (Board désigné sous le sigle IASB), d’un comité permanent d’interprétation (SIC)
et d’un comité consultatif de normalisation (SAC).

Le comité exécutif est composé de 14 membres désignés par les trustees. Le rôle opérationnel est
essentiel puisqu’il est chargé principalement de préparer les normes comptables dorénavant
appelées IFRS (auparavant IAS).

La liste des membres désignés a été communiquée le 25 janvier 2001 par l’IASC.

Contrairement aux usages en vigueur jusqu’aujourd’hui, le conseil de l’IASC sera essentiellement


composé de membres à plein temps.

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II- Différences entre la normalisation comptable en Europe
continentale et dans les pays anglo-saxons

1. Les caractéristiques de la comptabilité en Europe Continentale

Les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
 
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir,
classer, enregistrer des données de base chiffrées et présenter des états reflétant une image
fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité à la date de clôture. 

La comptabilité doit satisfaire les besoins d’une multiplicité d’utilisateurs :


 Les tiers : Banques, Fournisseurs, Clients,… : Evaluer la solvabilité de
l’entreprise
 Les investisseurs : Permettre la prise de décisions pertinentes
 Les statisticiens : Calculer des agrégats macro-économiques
 Le fisc : Contrôler l’assiette de l’impôt
 Les tribunaux de commerce : La comptabilité régulièrement tenue peut
être admise en justice pour faire preuve entre commerçants. 
 Le dirigeant de l’entreprise : Utiliser la comptabilité comme un outil de
gestion

Le système comptable de l’Europe Continentale est caractérisé par :

 Prééminence de l’objectif de régularité et du principe de prudence : Les


capitaux propres étant considérés comme la garantie des créanciers, le principe de
prudence garantit l’entreprise contre toute surévaluation de l’actif net.

 Primauté de l’objectif de régularité et de sincérité sur l’image fidèle.

 Forte influence de la fiscalité : Le principe de l’unicité des comptes annuels


entraîne une forte influence des règles fiscales sur les pratiques comptables.

 La tendance à choisir les règles comptables qui permettent de minorer le


résultat fiscal. Les services comptables travaillent plus pour établir des documents fiscaux
que pour donner des informations aux managers ou aux investisseurs, notamment dans les
PME.

2. Les caractéristiques de la comptabilité dans les pays


Anglo-Saxon

 Le droit comptable américain est principalement coutumier.


 Pas d’hiérarchie des sources
 Chaque Etat possède sa propre loi sur les sociétés, mais les dispositions
comptables y sont rares. Quelques Etats ne prévoient même aucune obligation de
publier des comptes annuels.
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 Prééminence de l’économique sur le juridique.

III- Présentation des organes d’élaboration des IAS/IFRS

Les normes comptables internationales sont établies à l’intention de l'investisseur. Elles sont
élaborées, adoptées et publiées par l’IASC/IASB.

L’IASC/IASB est un organisme privé indépendant crée en 1973 et a pour objectif d’élaborer des
normes comptables compréhensibles et applicables dans le monde entier. A l’occasion de la
restructuration de l’IASC en 2001, l’une des premières décisions prises par le nouveau conseil de
cet organisme, a consisté à créer une fondation appelée IASCF (International Accounting
Standards Committee Foundation).

L’IASCF est constituée de deux entités majeures (les Trustees et l’IASB) et également d’un
comité consultatif de normalisation (SAC Standars Advisory Council) et d’un comité permanent
d’interprétation (IFRIC International Financial Reporting Interpretations Committee).

1. Les Trustees

Les trustees (administrateurs) sont au nombre de vingt deux (22) désigné par le comité de
nomination avant l’entrée en vigueur en 2001. La répartition géographique des trustees est la
suivante :
 Six (06) trustees d’Amérique du nord,
 huit (08) trustees d’Europe,
 six (06) trustees de la région Asie/pacifique,
 deux (02) trustees de toute origine géographique.

Les trustees exercent tous les pouvoirs de l’IASCF à l’exception de ceux réservés à l’IASB, au SAC
et à l’IFRIC.

Les missions des trustees sont entre autres :

 Assurer le financement ;
 Publier le rapport annuel sur les activités de l’IASCF;
 Nommer les membres du Board;
 Nommer les membres de l’IFRIC;
 Examiner la stratégie de l’IASCF;
 Approuver le budget;
 Etablir et amender le règlement intérieur.

2. L’IASC /IASB

L’IASC, désormais appelé IASB est composé de quatorze membres, salariés, nommés par les
trustees pour une durée de cinq ans renouvelable une seule fois. Sept d’entre eux ont la qualité de
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correspondant (liaison membre) avec sept organismes de normalisation ( Allemagne, Australie,
Nouvelle Zélande, Canada, Japon, Royaume Uni et la France).

L’IASB a pour mission de formuler et publier des normes comptables et promouvoir leur
acceptation à l’échelon mondial.

L’IASB :
 définit le programme de l’organisation ;
 constitue les groupes de travail (steering committees) ;
 est chargé de l’élaboration des textes ;
 suit l’avancement des travaux ;
 commente les projets qui lui sont soumis ;
 se prononce sur l’adoption des normes et des projets

Le bureau est composé de :

 Sept membres de l’Europe (un Allemand, quatre Britanniques, un Français


et un Suisse) ;
 Quatre membres de l’Amérique du Nord (trois Américains et un Canadien) ;
 Deux membres de l’Asie Pacifique (un Australien et un Japonais) ;
 Un membre du reste du monde.

La répartition des membres est résumée comme suit :

Géographie
Europe Amérique du Nord Autre Total
Profession

Normalisateurs 2 2 1 5

Préparateurs 3 0 1 4

Auditeurs 1 1 1 3

Universitaires 1 1 0 2

Total 7 4 3 14

La préparation des normes passe par les étapes suivantes :

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IASB Groupe de travail Comité consultatif Public
(Steering committee) S.A.C.
Constitution d’un groupe de travail
Sommaire des
points à traiter
Approbation
Commentaires
Déclaration de
principe

Approbation
Exposé-sondage
Approbation
(majorité de 8/14)
Commentaires

Projet de norme

Approbation
(Majorité de 8/14)

NORME IFRS

3. Le Comité Permanent d’Interprétation IFRIC

L’IFRIC, anciennement SIC (Standards Interpretations Comittee) est composé de douze membres
nommés par les trustees pour une durée de trois ans et d’un président qui ne participe pas au
vote.

L’IFRIC a pour mission :

 D’interpréter, commenter et normaliser l’application des normes comptables


internationales,
 Rendre compte au conseil des interprétations définitives et obtient son
approbation.

4. Le Comité Consultatif de Normalisation (Standards Advisory Council SAC)

Le SAC est composé de représentants d’organismes nationaux et de professionnels. Il donne


son avis sur des problèmes majeurs. Son accord préalable est nécessaire avant l'inscription
d'un sujet particulier au programme de travail de l'IASB. Il comprend selon les statuts d’une
trentaine de membres désignés par les Trustees. Les membres sont nommés pour une durée
de trois années renouvelables.

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IV- Le cadre conceptuel de l’IASB

Le cadre conceptuel définit les concepts qui sont à la base de la préparation et de la


présentation des états financiers à l'usage des utilisateurs externes. L'objectif de ce
cadre est notamment :
 d'aider l'IASB à développer les futures normes
comptables internationales et à réviser celles qui existent déjà ;
 d'aider les préparateurs des états financiers à appliquer
les IAS et IFRS et à traiter des sujets qui doivent encore faire l'objet d'une
norme ;
 d'aider les auditeurs à se faire une opinion sur la
conformité des états financiers avec les normes comptables internationales ;
 d'aider les utilisateurs des états financiers à interpréter
l'information contenue dans les états financiers préparés en conformité avec les
normes comptables internationales.

Le cadre conceptuel traite des questions suivantes :


 l'objectif des états financiers ;
 les caractéristiques qualitatives qui déterminent l'utilité
de l'information contenue dans les états financiers ;
 la définition, la comptabilisation et l'évaluation des
éléments à partir desquels les états financiers sont construits ;
 et les concepts de capital et de maintien de capital.

Le cadre conceptuel s'intéresse aux états financiers à usage général, y compris aux
états financiers consolidés. Ces états financiers sont préparés et présentés au moins
une fois par an et visent à satisfaire les besoins d'informations communs à un nombre
important d'utilisateurs. Un jeu complet d'états financiers comprend :
 un bilan,
 un compte de résultat,
 un tableau des flux de trésorerie,
 un état de variation des capitaux propres,
 et des notes contenant un résumé des principales méthodes
comptables et les autres notes explicatives (annexe).
Le cadre conceptuel s'applique aux états financiers de toutes les entreprises
commerciales, industrielles ou autres, qu'elles appartiennent au secteur public ou au
secteur privé.

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1. Les utilisateurs et leurs besoins d'information
Les utilisateurs des états financiers comprennent les investisseurs actuels et
potentiels, les membres du personnel, les prêteurs, les fournisseurs et autres
créanciers, les clients, les Etats et leurs organismes publics et le public. Ils utilisent
les états financiers afin de satisfaire certains de leurs besoins différents
d'informations. Comme les investisseurs sont les apporteurs de capitaux à risque de
l'entreprise, la fourniture d'états financiers qui répondent à leurs besoins répondra
également à la plupart des besoins des autres utilisateurs susceptibles d'être satisfaits
par des états financiers.
C'est d'abord sur la direction de l'entreprise que repose la responsabilité de la
préparation et de la présentation des états financiers.

2. L'objectif des états financiers


L'objectif des états financiers est de fournir une information sur la situation financière,
la performance et les variations de la situation financière d'une entreprise, qui soit
utile à un large éventail d'utilisateurs pour prendre des décisions économiques.

3. Les Hypothèses de base

a- Comptabilité d'engagement:
Les états financiers sont préparés sur la base de la comptabilité d'engagement.
Selon cette base, les effets des transactions et autres événements sont
comptabilisés quand ces transactions ou événements se produisent (et non pas
lorsque intervient le versement ou la réception de trésorerie) et ils sont
enregistrés dans les livres comptables et présentés dans les états financiers des
exercices auxquels ils se rattachent.

b- Continuité d'exploitation:
Les états financiers sont normalement préparés selon l'hypothèse qu'une
entreprise est en situation de continuité d'exploitation et poursuivra ses
activités dans un avenir prévisible. Ainsi il est supposé que l'entreprise n'a, ni
l'intention, ni la nécessité de mettre fin à ses activités, ni de réduire de façon
importante la taille de ses activités. S'il existe une telle intention ou une telle
nécessité, les états financiers peuvent devoir être préparés sur une base
différente, et, s'il en est ainsi, la base utilisée doit être indiquée en annexe.

4. Caractéristiques qualitatives des états financiers


Les principales caractéristiques qualitatives sont :
Intelligibilité : une qualité essentielle de l'information fournie dans les états
financiers est d'être compréhensible immédiatement par les utilisateurs. A cette fin,
les utilisateurs sont supposés avoir une connaissance raisonnable des affaires et des
activités économiques ainsi que de la comptabilité.
Pertinence : l'information possède la qualité de pertinence lorsqu'elle influence les
décisions économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer des événements

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passés, présents ou futurs ou en confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées.
La pertinence de l'information est influencée par sa nature et son importance relative.
Importance relative : l'information est significative si son omission ou son
inexactitude peut influencer les décisions économiques que les utilisateurs prennent
sur la base des états financiers. L'importance relative dépend de la taille de l'élément
ou de l'erreur, jugée dans les circonstances particulières de son omission ou de son
inexactitude. En conséquence, l'importance relative fournit un seuil ou un critère de
séparation plus qu'une caractéristique qualitative principale que l'information doit
posséder pour être utile.
Fiabilité : l'information possède la qualité de fiabilité quand elle est exempte d'erreur
et de biais significatifs et que les utilisateurs peuvent lui faire confiance pour
présenter une image fidèle de ce qu'elle est censée présenter ou de ce qu'on pourrait
s'attendre raisonnablement à voir présenter.
Image fidèle : pour être fiable, l'information doit présenter une image fidèle des
transactions et autres événements qu'elle vise à présenter ou dont on s'attend
raisonnablement à ce qu'elle les présente.
Prééminence de la substance sur la forme : si l'information doit présenter une
image fidèle des transactions et autres événements qu'elle vise à présenter, il est
nécessaire qu'ils soient comptabilisés et présentés conformément à leur substance et
à leur réalité économique et non pas seulement selon leur forme juridique.
Neutralité : pour être fiable, l'information contenue dans les états financiers doit être
neutre, c'est-à-dire sans parti pris. Les états financiers ne sont pas neutres si, par la
sélection ou la présentation de l'information, ils influencent les prises de décisions ou
le jugement afin d'obtenir un résultat ou une issue prédéterminée.
Prudence : la prudence est la prise en compte d'un certain degré de précaution dans
l'exercice des jugements nécessaires pour préparer les estimations dans des
conditions d'incertitude, pour faire en sorte que les actifs ou les produits ne soient pas
surévalués et que les passifs ou les charges ne soient pas sous-évalués. Cependant
l'exercice de la prudence ne permet pas, par exemple, la création de réserves occultes
ou de provisions excessives, la sous-évaluation délibérée des actifs ou des produits,
ou la surévaluation délibérée des passifs ou des charges, parce que les états
financiers ne seraient pas neutres, et, en conséquence, ne possèderaient pas la
qualité de fiabilité.
Exhaustivité : pour être fiable, l'information contenue dans les états financiers doit
être exhaustive, autant que le permettent le souci de l'importance relative et celui du
coût. Une omission peut rendre l'information fausse ou trompeuse et, en
conséquence, non fiable et insuffisamment pertinente.
Comparabilité : l'évaluation et la présentation de l'effet financier de transactions et
d'événements semblables doivent être effectués de façon cohérente et permanente
pour une même entreprise et de façon cohérente et permanente pour différentes
entreprises. Parce que les utilisateurs souhaitent comparer la situation financière, la
performance et la variation de la situation financière d'une entreprise au cours du
temps, il est important que les états financiers donnent l'information correspondante
des exercices précédents.

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5. Contraintes à respecter pour que l'information soit pertinente et
fiable
La célérité : l'information peut perdre sa pertinence si elle est fournie avec un retard
indu. La direction peut avoir à trouver un équilibre entre les mérites relatifs d'une
information prompte et ceux d'une information fiable. Pour atteindre l'équilibre entre
pertinence et fiabilité, la considération dominante doit être de satisfaire au mieux les
besoins des utilisateurs en matière de prise de décisions économiques.
Le rapport coût/avantage : le rapport coût/avantage est une contrainte générale
plutôt qu'une caractéristique qualitative. Les avantages obtenus de l'information
doivent être supérieurs au coût qu'il a fallu consentir pour la produire.
L’équilibre entre les caractéristiques qualitatives : en pratique, la recherche
d'un équilibre ou d'un arbitrage entre les caractéristiques qualitatives est souvent
nécessaire. L'importance relative des caractéristiques dans les divers cas est une
affaire de jugement professionnel.

L’image fidèle/présentation fidèle


L'application des principales caractéristiques qualitatives et des dispositions
normatives comptables appropriées a normalement pour effet que les états financiers
donnent ce qui généralement s'entend par image fidèle ou présentation fidèle de la
situation financière, de la performance et des variations de la situation financière
d'une entreprise.

6. Définition des éléments des états financiers


Les Actif: un actif est une ressource contrôlée par l'entreprise du fait d'événements
passés et dont des avantages économiques futurs sont attendus par l'entreprise.
L'avantage économique futur représentatif d'un actif est le potentiel qu'a cet actif de
contribuer, directement ou indirectement, à des flux de trésorerie et d'équivalents de
trésorerie au bénéfice de l'entreprise.
Le Passif: un passif est une obligation actuelle de l'entreprise résultant d'événements
passés et dont l'extinction devrait se traduire pour l'entreprise par une sortie de
ressources représentatives d'avantages économiques.
Les Capitaux propres: les capitaux propres sont l'intérêt résiduel dans les actifs de
l'entreprise après déduction de tous ses passifs.
Les Produits: les produits sont les accroissements d'avantages économiques au
cours de l'exercice, sous forme d'entrées ou d'accroissements d'actifs, ou de
diminutions de passifs qui ont pour résultat l'augmentation des capitaux propres
autres que les augmentations provenant des apports des participants aux capitaux
propres.
Les Charges : les charges sont des diminutions d'avantages économiques au cours
de l'exercice sous forme de sorties ou de diminutions d'actifs, ou de survenance de
passifs qui ont pour résultat de diminuer les capitaux propres autrement que par des
distributions aux participants aux capitaux propres.

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7. La Comptabilisation des éléments des états financiers
Un article qui satisfait à la définition d'un élément de l’actif, du passif, des charges ou
des produits doit être comptabilisé si :
 il est probable que tout avantage économique futur qui lui est lié
ira à l'entreprise ou en proviendra;
 l'article a un coût ou une valeur qui peut être évalué de façon
fiable.
Un article qui possède les caractéristiques essentielles d'un élément mais qui ne
satisfait pas aux critères de comptabilisation peut néanmoins mériter une information
dans les notes annexes, textes explicatifs ou tableaux supplémentaires.
8. Evaluation des éléments des états financiers
L'évaluation est le processus consistant à déterminer les montants monétaires
auxquels les éléments des états financiers vont être comptabilisés et inscrits au bilan
et au compte de résultat. Ceci implique le choix de la convention appropriée
d'évaluation, qui peut être :
 le coût historique :
Les actifs sont comptabilisés pour le montant de la trésorerie ou d’équivalent de
trésorerie payé ou pour la juste valeur de la contrepartie donnée pour les
acquérir au moment de leur acquisition.
Les passifs sont comptabilisés pour le montant des produits reçus en échange de
l’obligation, ou de certaines circonstances (par exemple les impôts sur le
résultat), pour le montant de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie que l’on
s’attend à verser pour éteindre le passif dans le cours normal de l’activité.

 le coût actuel :
Les actifs sont comptabilisés pour le montant de la trésorerie ou d’équivalents de
trésorerie qu’il faudrait payer si le même actif ou un actif équivalent était acquis
actuellement. Les passifs sont comptabilisés pour le montant non actualisé de
trésorerie ou d’équivalents de trésorerie qui serait nécessaire pour régler
l’obligation actuellement.

 la valeur de réalisation ou de règlement :


Les actifs sont comptabilisés pour le montant de la trésorerie ou d’équivalents de
trésorerie qui pourrait être obtenu actuellement en vendant l’actif lors d’une
sortie volontaire. Les passifs sont comptabilisés pour leur valeur de règlement,
c'est-à-dire pour les montants non actualisés de trésorerie ou d’équivalents de
trésorerie que l’on s’attendrait à payer pour éteindre des passifs dans le cours
normal de l’activité.

 la valeur actuelle :

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Les actifs sont évalués pour la valeur actualisée des entrées nettes futures de
trésorerie que l’élément génère dans le cours normal de l’activité. Les passifs
sont comptabilisés à la valeur actualisée des sorties de trésorerie nettes futures
que l’on s’attend à devoir consentir pour éteindre les passifs dans le cours normal
de l’activité.

 Pour les produits

Les produits des activités ordinaires provenant de la vente de biens doivent être
comptabilisés lorsque les conditions suivantes sont satisfaites :

- l'entreprise a transféré à l'acheteur les risques et avantages importants


inhérents à la propriété des biens
- l'entreprise ne continue ni à être impliquée dans la gestion, telle
qu'elle incombe normalement au propriétaire, ni dans le contrôle effectif
des biens cédés
- le montant des produits des activités ordinaires peut être évalué de façon
fiable
- il est probable que des avantages économiques associés à la transaction
iront à l'entreprise
- les coûts encourus ou à encourir concernant la transaction peuvent être
évalués de façon fiable.

Les ventes à l’étranger ne présentent pas de particularités notables par rapport


aux ventes sur le territoire national.

Les produits provenant de ventes ou de prestations de service et autres activités


ordinaires sont évalués à la juste valeur 1 de la contrepartie reçue ou à recevoir à la
date de la transaction.

Les produits provenant de l’utilisation par des tiers d’actifs de l’entité correspondent:

- à des intérêts, comptabilisés en fonction du temps écoulé et du


rendement effectif de l’actif utilisé,
- à des loyers et redevances comptabilisés au fur et à mesure de
leur acquisition en fonction des accords conclus,
- à des dividendes, comptabilisés lorsque le droit des actionnaires sur
ces dividendes est établi.

 Pour les charges

Les charges nettement précisées quant à leur objet, que des évènements
survenus ou en cours rendent probables, entraînent la constitution de provisions.

Les provisions sont rapportées aux résultats quand les raisons qui les ont
motivées ont cessé d’exister.

S i un événement, ayant un lien de causalité direct et prépondérant avec une


situation existant à la date d’arrêté des comptes d’un exercice, est connu entre cette
1
Montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint, entre partie consentante et agissant dans des conditions de
concurrence normale.
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date et celle de l’établissement des comptes dudit exercice, il convient de rattacher les
charges ou produits liés à cet événement à l’exercice clos, principe d’indépendance des
exercices.

Une charge est comptabilisée dans le compte de résultat si :

- une dépense ne produit aucun avantage économique futur


- ou bien lorsque les avantages économiques futurs ne remplissent pas ou cessent
de remplir les conditions de comptabilisation au bilan en tant qu’actif.

Le coût historique des biens inscrits à l’actif du bilan lors de leur


comptabilisation est constitué, après déduction des taxes récupérables et des
remises commerciales, rabais et autres éléments similaires :

- Pour les biens acquis à titre onéreux, par le coût d’acquisition.


- Pour les biens reçus à titre d’apport en nature, par la valeur d’apport.
- Pour les biens acquis à titre gratuit, par la juste valeur à la date d’entrée.
- Pour les biens acquis par voie d’échange, les actifs dissemblables sont
enregistrés à la juste valeur des actifs reçus, et les actifs similaires sont
enregistrés à la valeur comptable des actifs donnés en échange.
- Pour les biens ou services produits par l’entité, par les coûts de production.

Le coût d’acquisition d’un actif est égal au :

Prix d’achat résultant de l’accord des parties à la date de l’opération - les rabais et
remises commerciaux+ les droits de douanes et autres taxes fiscales non
récupérables + les frais directement attribuables pour obtenir le contrôle de
l’actif et sa mise en état d’utilisation.

Les frais de livraison et de manutention initiaux, les frais d’installation, les


honoraires de professionnels tels qu’architecte et ingénieurs constituent des frais
directement attribuables.

Sont exclus du coût d'acquisition les frais généraux administratifs et les frais
engagés à l’occasion de la mise en exploitation d’un bien immobilisé pendant la
période intérimaire entre la fin de son installation (date d’arrêt du cumul des coûts
d’entrée) et son utilisation à capacité normale.

Le coût de production d’un bien ou d’un service = coût d’acquisition des matières
consommées et services utilisés pour cette production + les autres coûts engagés au
cours des opérations de production ( c’est à dire des charges directes et des charges
indirectes qui peuvent être raisonnablement rattachées à la production du bien ou du
service ).

Les charges liées à une utilisation non optimale des capacités de production
(sous-activité) sont exclues lors de la détermination du coût de production d’un actif.

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Une entité apprécie à chaque date de clôture s’il existe un quelconque indice2 montrant
qu’un actif a pu perdre de la valeur. S’il existe un tel indice, l’entité estime la valeur
recouvrable de l’actif.

La valeur recouvrable d’un actif est évaluée à la valeur la plus élevée entre son prix de
vente net et sa valeur d’utilité.

 Le prix de vente net d’un actif est le montant qui peut être obtenu de la
vente d’un actif lors d’une transaction dans des conditions de concurrence
normale entre des parties bien informées et consentantes ( juste valeur3 ),
diminué des coûts de sortie.

 La valeur d’utilité d’un actif est la valeur actualisée :

o de l’estimation des flux de trésorerie futurs attendus de l’utilisation


continue de l’actif
o et de sa cession à la fin de sa durée d’utilité.

S’il est impossible de déterminer le prix de vente net d’un actif, sa valeur
recouvrable sera considérée comme égale à sa valeur d’utilité.

Si un actif ne génère pas directement de flux de trésorerie, sa valeur recouvrable est


déterminée pour l’unité génératrice de trésorerie à laquelle il appartient.

Des estimations, des moyennes et des calculs simplifiés peuvent fournir une
approximation raisonnable des calculs détaillés nécessaires pour déterminer la valeur
d’utilité ou le prix de vente net d’un actif tel que prévu dans le présent article.

S i l a valeur recouvrable d’un actif est inférieure à sa valeur comptable nette


d’amortissement, cette dernière doit être ramenée à sa valeur recouvrable. Le montant
de l’excédent de la valeur comptable sur la valeur recouvrable constitue une perte de
valeur.

La perte de valeur d’un actif est constatée par la diminution dudit actif et
par la comptabilisation d’une charge.

A chaque arrêté des comptes, l’entité apprécie s’il existe un indice montrant qu’une
perte de valeur comptabilisée pour un actif au cours d’exercices antérieurs n’existe plus
ou a diminué. Si un tel indice existe, l’entité estime la valeur recouvrable de l’actif.

La perte de valeur constatée sur un actif au cours d’exercices antérieurs est


reprise en produit dans le compte de résultat lorsque la valeur recouvrable de cet
actif redevient supérieure à sa valeur comptable.
2
Indice de dépréciation
3

16
La valeur comptable de l’actif est alors augmentée à hauteur de sa valeur recouvrable,
sans toutefois pouvoir dépasser la valeur comptable nette d’amortissements qui aurait
été déterminée si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée pour cet actif au
cours des exercices antérieurs.

9. Les Concepts de capital et de maintien du capital


Un concept financier de capital est adopté par la plupart des entreprises pour
préparer leurs états financiers. Selon un concept financier de capital, tel que celui de
l'argent investi ou du pouvoir d'achat investi, le capital est synonyme d'actif net ou de
capitaux propres de l'entreprise.
Selon un concept physique de capital, tel que la capacité opérationnelle, le capital
est considéré comme la capacité productive de l'entreprise, fondée, par exemple, sur
les unités produites par jour.
Le choix du concept de capital approprié pour une entreprise doit être fondé sur les
besoins des utilisateurs de ses états financiers.
En termes généraux, une entreprise a maintenu son capital si elle a autant de capital
à la clôture de l'exercice qu'elle en avait à l'ouverture de l'exercice.
Le choix des conventions d'évaluation et du concept de maintien de capital détermine
le modèle comptable utilisé pour la préparation des états financiers.

17
V- Présentation des états financiers
La norme IAS 1 relative à la présentation des états financiers s’applique aussi bien
aux comptes individuels qu’aux comptes consolidés. Elle s’applique à toutes les
entreprises, y compris les banques et les assurances.
La terminologie de la norme IAS 1 est adaptée aux entreprises à but lucratif  ;
néanmoins ses dispositions s’appliquent à toute entité d’un autre secteur.
L’objectif des états financiers et de fournir une information sur la situation financière,
la performance et les variations clés de la situation financière d’une entreprise, qui
soit utile à un large éventail d’utilisateurs pour prendre des décisions économiques.
Les utilisateurs des états financiers comprennent les investisseurs actuels et
potentiels, les membres du personnel, les prêteurs, les fournisseurs et autres
créanciers, les clients, les Etats et les organismes publics, et le public.
Les états financiers font partie du processus d’information financière. Un jeu complet
des états financiers comprend :
 Un bilan (balance sheet),
 Un compte de résultat (income statement),
 Un état de variation des capitaux propres (changes in equity
statement),
 Un tableau des flux de trésorerie (cash flow statement),
 Une annexe (accounting policies and notes).

Le Bilan
La norme IAS 1 n’exige aucun format de présentation du bilan, mais un certain nombre
d’éléments doivent apparaître au bilan ou en annexe. Toutefois, le nouveau référentiel
comptable et financier algérien présente un modèle de bilan précis.

Le bilan est constitué de l’actif et du passif.

Les rubriques minima que doit comporter le bilan sont les suivantes :
a. immobilisations corporelles ;
b. immeubles de placement ;
c. immobilisations incorporelles ;
d. actifs financiers (à l’exception des éléments f., h. et i.) ;
e. participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence ;
f. actifs biologiques ;
g. stocks ;
h. clients et autres débiteurs ;
i. trésorerie et les équivalents de trésorerie ;
j. fournisseurs et autres créditeurs ;

18
k. provisions ;
l. passifs financiers à l’exception des éléments j. et k. ;
m. actifs et passifs d’impôts exigibles ;
n. actifs et passifs d’impôts différés;
o. intérêts minoritaires ;
p. capital émis et réserves.
Des postes et rubriques complémentaires doivent être ajoutés, lorsqu’une telle
présentation est nécessaire pour comprendre la situation financière de l’entité.

La présentation selon le caractère courant/non courant doit normalement être


privilégiée (présentation adoptée par le SCF), sauf lorsqu’une présentation selon
le degré de liquidité est plus pertinente. Les actifs courants et non courants, ainsi que
les passifs courants et non courants doivent faire l’objet d’une présentation distincte
dans le bilan.

Quelle que soit la méthode de présentation adoptée, pour chaque ligne d’éléments
d’actif et de passif comprenant des montants qu’elle s’attend à recouvrer ou à régler
au plus tard dans les douze mois à compter de la date de clôture et plus de douze
mois après la date de clôture, l’entité doit indiquer le montant qu’elle s’attend à
recouvrer ou à régler au-delà de douze mois.

 Les Actifs
Les actifs sont constitués des ressources contrôlées par l’entité du fait
d’événements passés et destinées à procurer à l’entité des avantages
économiques futurs.

Le contrôle d’un actif est le pouvoir d’obtenir et de bénéficier d es avantages


économiques futurs procurés par cet actif.

Les Actifs Courants

Les éléments d’actif destinés à servir de façon durable à l’activité de l’entité


constituent l’actif non courant ; ceux qui, en raison de leur destination ou de
leur nature, n’ont pas cette vocation constituent l’actif courant.

Un actif doit être classé en tant qu’actif courant dans les cas suivant :

- L’actif sera utilisé ou vendu dans le cadre du cycle d’exploitation normal


de l’entreprise. Le cycle d’exploitation est une période s’écoulant entre
l’acquisition des matières premières ou des marchandises entrant dans le
processus d’exploitation, et leur réalisation sous forme de trésorerie.

- L’actif est détenu à des fins de transaction, pour une durée courte
(inférieure ou égale à une année),

- Un actif de trésorerie dont l’utilisation n’est pas soumise à restrictions

Les Actifs non courants

Les actifs non courants sont par conséquent :


19
- les actifs qui sont destinés à être utilisés d’une manière continue pour les
besoins des activités de l’entreprise tels que les immobilisations corporelles
ou incorporelles,
- ou les actifs détenus à des fins de placement à long terme ou qui ne sont
pas destinés à être réalisés dans les douze mois à compter de la date de
clôture.
Présentation de l’actif selon le SCF

ACTIF Note N N-1

Brut Amort-Prov Net Net


ACTIFS NON COURANTS
Ecart d’acquisition (ou goodwill)
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en concession
Immobilisations en cours
Immobilisations financières
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres actifs financiers non courants
Impôts différés actif

TOTAL ACTIF NON COURANT

ACTIF COURANT
Stocks et encours
Créances et emplois assimilés
Clients
Autres débiteurs
Impôts et assimilés
Autres créances et emplois assimilés
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs financiers courants
Trésorerie
TOTAL ACTIF COURANT

TOTAL GENERAL ACTIF

20
 Les Passifs

Les passifs sont constitués des obligations actuelles de l’entité résultant d’événements
passés et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par une sortie de
ressources représentatives d’avantages économiques.

Pour l’entité, une obligation consiste dans le devoir ou la responsabilité d’agir ou de


faire quelque chose d’une certaine façon.

Les obligations peuvent être juridiquement exécutoires en conséquence d’un contrat


irrévocable ou d’une disposition statutaire. C’est le cas, par exemple,

- des montants payables au titre des biens et services reçus.


- des obligations naissant également de la pratique commerciale normale,
des usages et du désir de conserver de bonnes relations d’affaires ou
d’agir de façon équitable.

Les autres passifs doivent être classés en tant que passifs non courants.

Les Passifs Courants

Les passifs courants sont constitués principalement par :

- Les passifs destinés à être réglés dans le cadre du cycle normal


d’exploitation de l’entreprise ;
- Les passifs destinés à être réglés dans les douze mois qui suivent la
clôture de l’exercice.

Tous les autres passifs sont classés en tant que passifs non courants.

Les Passifs Non Courants

Les passifs à long terme portant intérêts sont classés en passifs non courants même
si leur règlement doit intervenir dans les douze mois suivant la date de clôture de
l’exercice si :

- leur échéance initiale était fixée à plus de douze mois


- l’entité a l’intention de refinancer l’obligation sur le long terme,
- et cette intention est confirmée par un accord de refinancement ou de
rééchelonnement des paiements finalisé avant la date de clôture des
comptes.

21
Présentation du Passif selon le SCF
PASSIF Note N N-1

CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserves / (Réserves Consolidées (1) )
Ecarts de réévaluation
Ecart d’équivalence (1)
Résultat net / (Résultat net part du groupe (1))
Autres capitaux propres – Report à nouveau
Part de la société consolidant (1)
Part des minoritaires (1)
TOTAL I

PASSIFS NON-COURANTS
Emprunts et dettes financières
Impôts (différés et provisionnés)
Autres dettes non courantes
Provisions et produits constatés d’avance

TOTAL PASSIFS NON COURANTS II

PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés
Impôts
Autres dettes
Trésorerie Passif

TOTAL PASSIFS COURANTS III

TOTAL GENERAL PASSIF

(1) à utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés

22
2. Le tableau de comptes de résultat
Une entité doit présenter une analyse des charges en utilisant une classification
reposant :
- soit sur la nature des charges,
- soit sur leur fonction au sein de l’entité,
en choisissant la méthode qui fournit des informations fiables et plus pertinentes.
Les rubriques minima que doit comporter le compte de résultat sont les suivantes :
- les produits des activités ordinaires ;
- les charges financières ;
- la quote-part dans le résultat des entités associées et des co-entités
comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence;
- un montant unique comprenant le total (i) du résultat après impôt des
activités abandonnées et (ii) du résultat après impôt comptabilisé résultant de
l'évaluation à la juste valeur, diminuée des coûts de la vente, ou de la cession
des actifs ou du (des) groupe(s) destiné(s) à être cédé(s) constituant l'activité
abandonnée ;
- la charge d’impôt sur le résultat ;
- le résultat de la période.

Des postes et rubriques supplémentaires doivent être présentés au compte de résultat


lorsqu’une telle présentation est pertinente pour comprendre la performance
financière de l’entité.
Une entité ne doit pas présenter des éléments de produits et de charges en tant
qu’éléments extraordinaires, que ce soit dans le corps des états financiers ou dans les
notes annexes. Cependant, lorsque des éléments de produits et de charges sont
significatifs, leur nature et leur montant sont indiqués séparément.

23
Présentation du compte de résultat par nature selon le SCF
Note N N-1

Chiffre d’affaires
Variation stocks produits finis et en cours
Production immobilisée
Subventions d’exploitation
I - Production de l’exercice
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
II - Consommation de l’exercice
III-VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I - II)
Charges de personnel
Impôts, taxes et versements assimilés
IV- EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles
Dotations aux amortissements et aux provisions
Reprise sur pertes de valeur et provisions
V- RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers
Charges financières
VI- RESULTAT FINANCIER
VII- RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS (V + VI)
Impôts exigibles sur résultats ordinaires
Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires

TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES


TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES
VIII- RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES
Eléments extraordinaires (produits) (à préciser)
Eléments extraordinaires (charges)) (à préciser)
IX- RESULTAT EXTRAORDINAIRE

X- RESULTAT NET DE L’EXERCICE

Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence(1)


XI- RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)

(1) à utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés

24
Présentation du compte de résultat par fonction selon le SCF

Note N N-1

Chiffres d’affaires
Coût des ventes

MARGE BRUTE

Autres produits opérationnels


Coûts commerciaux
Charges administratives
Autres charges opérationnelles

RESULTAT OPERATIONNEL

Fournir le détail des charges par nature


(frais de personnel, dotations aux amortissements)

Produits financiers
Charges financières

RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOT

Impôts exigibles sur les résultats ordinaires


Impôts différés sur résultats ordinaires (variations)

RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES

Charges extraordinaires
Produits extraordinaires

RESULTAT NET DE L'EXERCICE


Part dans les résultats nets des sociétés mises en
équivalence (1)

RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)


Dont part des minoritaires (1) Part du Groupe (1)

(1) à utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés

25
3. Tableau des Flux de Trésorerie IAS 7
L'objectif de l’IAS 7 est d'imposer la fourniture d'une information sur l'historique des
évolutions de la trésorerie et des équivalents de trésorerie d'une entreprise au moyen
d'un tableau des flux de trésorerie classant les flux de trésorerie de l'exercice en
activités opérationnelles, d'investissement et de financement.

Champ d'application

Une entreprise doit établir un tableau des flux de trésorerie selon les dispositions de
IAS 7 et doit le présenter comme partie intégrante de ses états financiers pour
chaque exercice donnant lieu à présentation d'états financiers.

Définitions

La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.

Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très liquides qui sont
facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un
risque négligeable de changement de valeur. Ils sont détenus dans le but de faire face
aux engagements de trésorerie à court terme plutôt que pour un placement ou
d'autres finalités.

Un placement ne sera normalement qualifié d'équivalent de trésorerie que s'il a une


échéance rapprochée, par exemple inférieure ou égale à trois mois à partir de la date
d'acquisition.

Les activités opérationnelles sont les principales activités génératrices de produits de


l'entreprise et toutes les autres activités qui ne sont pas des activités d'investissement
ou de financement.

Les activités d'investissement sont l'acquisition et la sortie d'actifs à long terme et les
autres placements qui ne sont pas inclus dans les équivalents de trésorerie.

Les activités de financement sont les activités qui résultent des changements dans
l'importance et la composition des capitaux propres et des emprunts de l'entreprise.

Présentation du tableau des flux de trésorerie

Le tableau des flux de trésorerie doit présenter les flux de trésorerie de l'exercice
classés en activités opérationnelles, d'investissement et de financement.

Exemples de flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles :

- les entrées de trésorerie provenant de la vente de biens et de la


prestation de services ;
- les entrées de trésorerie provenant de redevances, d'honoraires, de
commissions et d'autres produits ;
- les sorties de trésorerie envers des fournisseurs de biens et services ;
26
- les sorties de trésorerie envers les membres du personnel ou pour leur
compte ;
- les entrées et sorties de trésorerie d'une entreprise d'assurance relatives
aux primes et aux sinistres, aux rentes et autres prestations liées aux polices
d'assurance ;
- les sorties de trésorerie ou remboursements d'impôts sur le résultat, à
moins qu'ils ne puissent être spécifiquement associés aux activités de
financement et d'investissement ;
- les entrées et sorties de trésorerie provenant de contrats détenus à des
fins de négoce ou de transaction.

Exemples de flux de trésorerie provenant des activités d'investissement :

- sorties de trésorerie effectuées pour l'acquisition d'immobilisations


corporelles, incorporelles et d'autres actifs à long terme. Ces sorties
comprennent les frais de développement inscrits à l'actif et les dépenses liées
aux immobilisations corporelles produites par l'entreprise pour elle-même ;
- entrées de trésorerie découlant de la vente d'immobilisations corporelles,
incorporelles et d'autres actifs à long terme ;
- sorties de trésorerie effectuées pour l'acquisition d'instruments de
capitaux propres ou d'emprunts d'autres entreprises et de participations dans
des co-entreprises (autres que les sorties effectuées pour les instruments
considérés comme des équivalents de trésorerie ou détenus à des fins de
négoce ou de transaction) ;
- entrées de trésorerie relatives à la vente d'instruments de capitaux
propres ou d'emprunts d'autres entreprises, et de participations dans des
coentreprises (autres que les entrées relatives aux instruments considérés
comme équivalents de trésorerie et à ceux détenus à des fins de négoce ou de
transaction) ;
- avances de trésorerie et prêts faits à des tiers (autres que les avances et
prêts consentis par une institution financière) ;
- entrées de trésorerie découlant du remboursement d'avances et de prêts
consentis à des tiers (autres que les avances et prêts faits par une institution
financière) ;
- sorties de trésorerie au titre de contrats à terme, de contrats d'option ou
de contrats de swap, sauf lorsque ces contrats sont détenus à des fins de
négoce ou de transaction ou que ces sorties sont classées parmi les activités de
financement ;
- et entrées de trésorerie au titre des contrats à terme sur des marchés
organisés et de gré à gré, de contrats d'options ou de contrats de swap, sauf
lorsque ces contrats sont détenus à des fins de négociation ou de transaction ou
que ces entrées sont classées parmi les activités de financement.

Lorsqu'un contrat est comptabilisé en tant que couverture d'une position identifiable,
les flux de trésorerie relatifs à ce contrat sont classés de la même façon que les flux
de trésorerie de la position ainsi couverte.

27
Exemples de flux de trésorerie provenant des activités de financement :

- entrées de trésorerie provenant de l'émission d'actions ou d'autres


instruments de capitaux propres ;
- sorties de trésorerie envers les actionnaires pour acquérir ou racheter les
actions de l'entreprise ;
- produits de l'émission d'emprunts obligataires, d'emprunts ordinaires, de
billets de trésorerie, d'emprunts hypothécaires et autres emprunts à court ou à
long terme ;
- sorties de trésorerie pour rembourser des montants empruntés ;
- et paiements effectués par un preneur dans le cadre de la réduction du
solde de la dette relative à un contrat de location financement.

Présentation des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles

Une entreprise doit présenter les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles,
en utilisant :
- soit la méthode directe, suivant laquelle les principales catégories
d'entrées et de sorties de trésorerie brutes sont présentées ;
- soit la méthode indirecte, suivant laquelle le résultat net est ajusté des
effets des transactions sans effet de trésorerie, de tout décalage ou
régularisation d'entrées ou de sorties de trésorerie opérationnelle passées ou
futures liés à l'exploitation et des éléments de produits ou de charges liés aux
flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement.

Les entreprises sont encouragées à présenter les informations des flux de trésorerie
des activités opérationnelles en utilisant la méthode directe.

Présentation des flux de trésorerie liés aux activités d'investissement et de


financement

Une entreprise doit présenter séparément les principales catégories d'entrées et de


sorties de trésorerie brutes provenant des activités d'investissement et de
financement, sauf si les flux de trésorerie sont présentés pour leur montant net.

Présentation des flux de trésorerie pour un montant net

Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles, d'investissement ou de


financement suivantes peuvent être présentés pour leur montant net :

- entrées et sorties de trésorerie pour le compte de clients lorsque les flux


de trésorerie découlent des activités du client et non de celles de l'entreprise ;
- entrées et sorties de trésorerie concernant des éléments ayant un rythme
de rotation rapide, des montants élevés et des échéances courtes.

28
Flux de trésorerie en monnaie étrangère

Les flux de trésorerie provenant de transactions en monnaie étrangère doivent être


enregistrés dans la monnaie de l'entreprise qui présente les états financiers, par
application au montant en monnaie étrangère du cours de change entre la monnaie
dans laquelle les états financiers de l'entreprise sont présentés et la monnaie
étrangère à la date du flux de trésorerie.

Les flux de trésorerie d'une filiale étrangère doivent être convertis au cours de change
entre la monnaie dans laquelle les états financiers de l'entreprise sont présentés et la
monnaie étrangère à la date du flux de trésorerie.

Eléments "extraordinaires"

Selon la norme 7, les flux de trésorerie liés à des éléments "extraordinaires" doivent
être classés comme provenant des activités opérationnelles, d'investissement ou de
financement, selon le cas, et présentés séparément. Il convient de noter que la notion
d'éléments "extraordinaires" est dorénavant interdite par l'IASB dans les états
financiers (donc dans le tableau des flux de trésorerie, qui est l'un des 5 éléments qui
composent les états financiers).

La dernière version de la norme IAS 7 publiée en anglais a d'ailleurs


supprimé les deux paragraphes 29 et 30 relatifs aux "éléments
extraordinaires".

Intérêts et dividendes

Les flux de trésorerie provenant des intérêts et dividendes perçus ou versés doivent
être tous présentés séparément. Chacun doit être classé de façon permanente d'un
exercice à l'autre dans les activités opérationnelles, d'investissement ou de
financement.

Impôts sur le résultat

Les flux de trésorerie provenant des impôts sur le résultat doivent être présentés
séparément et classés comme des flux opérationnels de trésorerie, à moins qu'ils ne
puissent être spécifiquement rattachés aux activités de financement et
d'investissement.

29
Acquisitions et cessions de filiales et autres unités d'exploitation

L'ensemble des flux de trésorerie provenant des acquisitions et cessions de filiales et


autres unités d'exploitation doit être présenté séparément et classé dans les activités
d'investissement. Une entreprise doit indiquer de façon globale pour les acquisitions
et cessions de filiales ou d'autres unités d'exploitation effectuées au cours de
l'exercice, chacun des éléments suivants :

- le prix total d'achat ou de cession ;


- la portion du prix d'achat ou de cession payée en trésorerie et en
équivalents de trésorerie ;
- le montant de trésorerie et d'équivalents de trésorerie dont dispose la
filiale ou l'unité d'exploitation acquise ou cédée ;
- le montant des actifs et passifs, autres que la trésorerie et les équivalents
de trésorerie, de la filiale ou de l'unité d'exploitation acquise ou cédée,
regroupés par grandes catégories.

Composantes de la trésorerie et des équivalents de trésorerie

L'entreprise doit indiquer les composantes de la trésorerie et des équivalents de


trésorerie et doit présenter un rapprochement entre les montants de son tableau des
flux de trésorerie et les éléments équivalents présentés au bilan.

Autres informations à fournir

L'entreprise doit indiquer le montant des soldes importants de trésorerie et


d'équivalents de trésorerie détenus par l'entreprise et non disponibles pour le groupe
et l'accompagner d'un commentaire de la direction.

Présentation du tableau des flux de trésorerie selon le SCF algérien

30
Présentation du tableau des flux de trésorerie selon le SCF

( Méthode directe, recommandée )

Note Exercice Exercice


N N-1
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
- Encaissement reçus des clients
- Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
- Intérêts et autres frais financiers payés
- Impôts sur les résultats payés

Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires


flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires (à préciser)

Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A)

Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement


- Décaissements sur acquisition d'immobilisations
corporelles ou incorporelles
- Encaissements sur cessions d'immobilisations
corporelles ou incorporelles
- Décaissements sur acquisition d'immobilisations
financières
- Encaissements sur cessions d'immobilisations
financières
- Intérêts encaissés sur placements financiers dividendes
et quote-part de résultats reçus

Flux de trésorerie net provenant des activités d'investissement (B)

Flux de trésorerie provenant des activités de financement


- Encaissements suite à l'émission
d'actions Dividendes et autres distributions
effectués Encaissements provenant
d'emprunts
- Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes
assimilés

Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C)


Incidences desetvariations
Trésorerie desde
équivalents taux de change
trésorerie sur liquidités
à l'ouverture et quasi-
de l'exercice
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice
Variation de trésorerie de la période
Rapprochement avec le résultat comptable

31
( Méthode indirecte )

Note Exercice N Exercice N-1


Flux de trésorerie provenant des activités
opérationnelles
Résultat net de l'exercice
Ajustements pour :
- Amortissements et provisions
- Variation des impôts différés
- Variation des stocks
- Variation des clients et autres créances
- Variation des fournisseurs et autres dettes
- Plus ou moins values de cession, nettes d'impôts
Flux de trésorerie générés par l'activité (A)

Flux de trésorerie provenant des opérations


d'investissement
Décaissements sur acquisition d'immobilisations
Encaissements sur cessions d'immobilisations
Incidence des variations de périmètre de consolidation (1)
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

Flux de trésorerie provenant des opérations de


financement
Dividendes versés aux actionnaires
Augmentation de capital en
numéraire Emission d'emprunts
Remboursements d'emprunts
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

Variation de trésorerie de la période (A+B+C)


Trésorerie d'ouverture
Trésorerie de clôture
Incidence des variations de cours des devises (1)
Variation de trésorerie
4. Tableau de variation des capitaux propres

Etat de Variation des Capitaux Propres Selon le SCF

Note Capital Prime Ecart Ecart de Réserves et


social d’émission d’évaluation réévaluation Résultat
Solde au 31 décembre N-2

Changement de méthode comptable

Correction d'erreurs significatives

Réévaluation des immobilisations

Profits ou pertes non comptabilisés


dans le compte de Résultat

Dividendes payés

Augmentation de capital

Résultat net de l'exercice


Solde au 31 décembre N-1

Changement de méthode comptable

Correction d'erreurs significatives

Réévaluation des immobilisations

Profit ou pertes non comptabilisés dans le compte de résultat Dividendes


le capital

Dividendes payés

Augmentation de capital

Résultat net de l'exercice

Solde au 31 décembre N
5. Annexe

Les notes annexes comportent des informations dont les normes


comptables internationales imposent ou encouragent la présentation ainsi
que d’autres informations nécessaires pour parvenir à une image fidèle.

Les notes annexes aux états financiers d’une entreprise doivent :

- Présenter des informations sur la base d’établissement des


états financiers et sur les méthodes comptables spécifiques choisies
et appliquées aux transactions et événements importants,
- Indiquer toute information imposée par les normes
internationales qui ne figurerait pas dans un autre état financier ;
- Fournir des informations complémentaires qui ne seraient pas
déjà présentées dans les autres états financiers, mais qui seraient
estimées nécessaires pour comprendre chacun d’eux.

Pour aider les utilisateurs à comprendre les états financiers et à les


comparer à ceux d’autres entreprises, les notes annexes sont
normalement présentées dans l’ordre suivant :

- une déclaration de conformité aux normes comptables


internationales,
- l’énoncé de la base d’évaluation et des méthodes comptables
appliquées,
- des informations supplémentaires pour les éléments
présentés dans le corps de chacun des états financiers en respectant
l’ordre dans lequel apparaissent chacun des postes et chacun des
états financiers,
- et d’autres informations dont :
 les éventualités, les engagements et d’autres informations
financières,
 des informations non financières.

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