Correction B.F.E.M.

1995
Activités géométriques

Exercice

1°) I est le milieu de [AB] et M est un point quelconque du plan. Utilisons la relation de Chasles :

MA + MB = MI + IA + MI + IB = 2 MI + ( IA + IB ) . I est le milieu de [AB] donc : IA + IB = 0

MA + MB = 2 MI + ( IA + IB ) = 2MI + 0 = 2MI . MA + MB = 2 MI

2°) ABC est un triangle, I est le milieu de [AB] et H est un point tel que HA + HB + HC = 0 .

Utilisons la relation de Chasles : HA + HB + HC = 0

( HI + IA) + ( HI + IB ) + ( HI + IC ) = 0

HI + IA + HI + IB + HI + IC = 0

3HI + IA + IB + IC = 0

3HI + IA + IB + IC = 0 et IA + IB = 0 donc : 3HI + 0 + IC = 0

3HI + IC = 0

IC = −3HI

IC = 3 IH

IC = 3 IH donc : H ∈ [IC].

Problème :

1°) Le cône de révolution de sommet S et base le cercle de centre O, de rayon R a pour hauteur OS.

Soit VC le volume du cône de révolution.

1 1 1 2
VC = × aire de la base × hauteur = × π R 2 × OS = × π a 2 × 2a = π a 3 .
3 3 3 3

2
VC = π a3
3
2°) T est un point du cercle de centre O. La hauteur (SO) du cône de révolution est perpendiculaire au plan de base en O
donc :

(SO) ; (TO). (SO) ; (TO) donc le triangle OST est rectangle en O.

OT R a 1
OST est un triangle rectangle en O donc : tan OST = = = = = 0,5 .
OS 2a 2a 2

tan OST = 0,5 donc : OST ≈ 27° (On utilise la calculatrice)

3°) NPQR est un carré inscrit dans le cercle de centre O donc O est le centre du carré. (Le centre du carré est le point

d’intersection de ses diagonales).

Les diagonales d’un carré sont perpendiculaires, se coupent en leur milieu et ont la même longueur.

O est le centre du carré NPQR donc le triangle ORN est rectangle isocèle en O : (ON) ; (OR) et ON = OR.

Le triangle ORN est rectangle isocèle en O donc d’après le théorème de Pythagore : NR2 = ON2 + OR2

NR2 = ON2 + OR2

NR2 = ON2 + ON2

NR2 = 2 ON2

NR2 = 2 a2

NR = 2a 2 = a 2 . NR = a 2

Soit CB l’aire du carré. CB = NR2 = ( a 2 ) 2 = 2a2. CB = 2a2.

Soit VP le volume de la pyramide régulière.

1 1 4 4 3
VP = × CB × OS = × 2a2 × 2a = a 3 . VP = a
3 3 3 3

Soit CT l’aire totale de la pyramide et CL l’aire latérale de la pyramide.

L’aire CB du carré est l’aire de la base de la pyramide.

CT = CB + CL.

Considérons le triangle SPQ isocèle en S, une face de la pyramide. Soit [SH] une hauteur du triangle SPQ. [SH] est l’apothème
de la pyramide régulière. H est le milieu de [PQ].

(SO) ; (OH) donc le triangle SOH est rectangle en O. D’après le théorème de Pythagore, on a : SH2 = SO2 + OH2.

NP a 2 a 2
NPQ est un triangle, O milieu de [NQ] et H milieu de [PQ] donc : OH = = . OH =
2 2 2
2
a 2 a2 9a 2 9a 2 3a 3a 2
SH2 = SO2 + OH2 = (2a) 2 +  
 2  = 4a2 + = SH = = =
  2 2 2 2 2
 3a 2
a 2×
PQ × SH 2 = 3a
2
Soit CSPQ l’aire de la face SPQ. CSPQ = =
2 2 2

3a 2
CL = 4 × CSPQ = 4 × = 6a 2
2

CT = CB + CL = 2a2 + 6a 2 = 8a 2 . CT = 8a 2 .

Activités numé
numériques
mériques

Exercice


 x − y − 1 = 0 (1)

( S )  2 x − y + 2 = 0 (2)

− x + 3 y + 9 = 0 (3)


Soit (S’) le système formé par les équations (1) et (2).


 x − y − 1 = 0 (1)
( S ') 
2 x − y + 2 = 0 (2)


−1×  x − y − 1 = 0 −x + y +1 = 0
 (+) 
2 x − y + 2 = 0 2 x − y + 2 = 0

x+3= 0

x = −3

(1) : x − y − 1 = 0

−3 − y − 1 = 0

−4 − y = 0

−y = 4

y = −4

Le couple de réels (−3 ; −4) est la solution du système (S’).

Vérifions si le couple (−3 ; −4) est une solution de l’équation (3).

(3) : − x + 3 y + 9 = 0

−(−3) + 3(−4) + 9 = 3 − 12 + 9 = 0 donc le couple (−3 ; −4) est une solution de l’équation (3).

Le couple de réels (−3 ; −4) est la solution commune des équations (1), (2) et (3). Le couple de réels (−3 ; −4) est la
solution

du système (S). S = {( −3; −4 )}

Interprétation géométrique : (D1): x − y − 1 = 0 (D3): − x + 3 y + 9 = 0

Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O, I, J). A (0; −1); A ∈ (D1) E (0; −3); E ∈ (D3)
Chacune des trois équations du système (S) est une équation d’une droite. B (1; 0); B ∈ (D ) F (3; −2); F ∈ (D3)
2

Soit : (D1) : x − y − 1 = 0
(D2): 2 x − y + 2 = 0

(D2) : 2 x − y + 2 = 0 C (0; 2); C ∈ (D2)

(D3) : − x + 3 y + 9 = 0 D (−1 ; 0) ; D∈ (D2)

Le couple de réels (−3 ; −4) est la solution du système (S) donc

les trois droites (D1), (D2) et (D3) sont concourantes au point K

de coordonnées (−3 ; −4).

(D1) ∩ (D2) ∩ (D3) = { K } . K (−3 ; −4).

Problème

A(x) = (15x +10) (−x +5) − (12x + 8) (−7x +2) – 5 (9x 2 + 6x) et B(x) = (7x + 18) 2 − (−x + 1) 2

1°)

A(x) = (15x +10) (−x +5) − (12x + 8) (−7x +2) – 5 (9x 2 + 6x)

= 5(3x +2) (−x +5) − 4(3x + 2) (−7x +2) – 5×3x (3x+ 2)

= (3x + 2) [(5(−x +5) − 4(−7x +2) – 5×3x]

= (3x + 2) (−5x+25+28x−8−15x)

A(x)= (3x + 2) (8x+17)

B(x) = (7x + 18) 2 − (−x + 1) 2

= [(7x + 18) − (−x + 1)] [(7x + 18) + (−x + 1)]

= (7x + 18 +x – 1) (7x +18 –x +1)

B(x) = (8x + 17) (6x + 19)

2°)

a) q(x) =
A( x)
=
( 3x + 2 ) ( 8x + 17 )
B( x) ( 8x + 17 ) ( 6x + 19 )

q(x) existe si et seulement si le dénominateur est différent de 0 : (8x + 17) (6x + 19) Q 0

Cherchons les valeurs qui annulent le dénominateur : (8x + 17) (6x + 19) = 0

(8x + 17) (6x + 19) = 0 équivaut à : 8x + 17 = 0 ou 6x + 19 = 0

8x = −17 ou 6x = −19

−17 17 −19 19
x= =− ou x= =−
8 8 6 6

17 19
q(x) existe si et seulement si : x Q − et x Q − .
8 6

17 19 3x + 2
Pour x Q − et x Q − , on a : q(x) =
8 6 6 x + 19

3x + 2
b) q(x) = 0 équivaut à =0
6 x + 19

3x + 2 = 0

3x = −2

−2 2
x= =−
3 3

2
x= −
3

2 17 2 19  2
− Q− et − Q − donc : S = − 
3 8 3 6  3

1 3x + 2 1
q(x) = équivaut à =
2 6 x + 19 2

2(3x + 2) = 6x + 19

6x + 4 = 6x + 19

6x – 6x = 19 – 4

0x = 15 impossible. Le produit d’un réel par 0 est nul.

L’équation n’admet pas de solution. S = ∅

 3 2+2 (3 2 + 2) × (6 2 − 19) 36 − 57 2 + 12 2 − 38 −2 − 45 2 −2 − 45 2
c) q( 2 ) = = = = =
6 2 + 19 (6 2 + 19) × (6 2 − 19) (6 2) 2 − 19 2 72 − 361 289

−2 − 45 2
q( 2 ) =
289

1,414 < 2 < 1,415

−45×1,414 > −45 2 > −45×1,415

−63,63 > −45 2 > −63,675

−2−63,63 > −2−45 2 > −2−63,675

−65,63>−2−45 2 >−65,675

65, 63 −2 − 45 2 65, 675

− > >−
289 289 289

−2 − 45 2
−0,22709> >−0,22724
289

−2 − 45 2
−0,22724< <−0,22709
289

−2 − 45 2
−0,228< <−0,227
289

−0,228 < q ( 2 ) <−0,227

−0,228 est la valeur approchée à 10 −3 près par défaut de q ( 2 ).