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La littérature africaine se caractérise par une production aussi riche que le temps des
indépendances et des tendances nouvelles de roman qui apparait tantôt sous forme
de roman d’expression de malaise d’une société marquée par l’effondrement des
valeurs traditionnelles. Parmi ces derniers, figures l’œuvre de Mariama Ba, une si
longue lettre, dans la quelle elle fait usage à la présence de sa plume pour décrire
les réalités de la société sénégalaise à travers un style de fluidité jamais égalée
En effet elle y peint les vicissitudes qui ont marquée sa vie matrimoniale et y aborde
de nombreuse thème comme les problèmes des castes qui est le thème de notre
exposée. Ainsi notre travail portera sur trois point : nous allons donner la définition du
mot caste ensuite parlé du système de caste et enfin les problèmes castes
Le mot vient du portugais Casta, qui signifie lignée, race, voire engeance, ainsi que
rang social. On dit, par exemple : de « boa Casta » ou de « ma Casta ».plus
récemment le mot est utile surtout dans le sens de cépage : « casta de uva ». Casta
signifiait originellement pur, non mélangé, à rapprocher du français « caste »
Ensuite, ces castes font face à une société très compliquée dont l’héritage est
consolidé par la naïveté et l’égoïsme. Ainsi cette inquiétante situation remonte bien
avant dans un contexte beaucoup plus exigeant et frappant. Au paravent les
populations mettaient ces castes dans un contexte particulier notamment le transfert
des castes à la basse classe selon l’hiérarchie. Cependant malgré la pesanteur de
cette situation on peut mettre en relief une nette amélioration dans la mesure où le
mariage entre Guers et Gueweul est fréquent de nos jours.
Aussi il faut préciser qu’il a une opposition systématique vis à vis du temps comme
nous prouve celle situation dans « une si longue lettre » au chapitre 22 page 42:
« on ne vient pas facilement à bout des pesanteurs millénaires. » Autrement dit il
devient des difficiles de résister et d’atteindre les buts fixés ». Enfin cette citation
nous fait réfléchir sur la vulnérabilité et la place des castes selon la société
sénégalaise : « la griotte porte bonheur. Mais une bijoutière. Elle brule tout sur son
passage comme un feu de forge »
L’auteur d’une si longue lettre ne parvient pas à comprendre le système des castes
cette problématique occupe une place de choix dans son œuvre. Comme l’atteste ce
texte extrait des pages 62 et 63: « Et puis, une bijoutière peut-elle avoir de la
dignité, de l’honneur ? C’est comme si l’on se demandait si tu avais un cœur et
une chair. Ah pour certains, l’honneur et chagrin d’une bijoutière d’une
Guélouwar ». Cette lettre de Aïssatou a son mari Mawdo Ba traduit également la
position de la romancière sur la question : « Maodo ; les princes dominent leurs
sentiments pour honorer leurs devoirs. Les autres courbent leur nuque et
acceptent en silence un sort qui les brime. Voilà ; schématiquement ; le
règlement intérieur de notre société avec ses clivages insensés. Je ne m’y
soumettrai point »
CONCLUSION
En définitive, le féministe de l’auteur n’a aucun doute .Mariama Ba à son œuvre est
le défenseur de la femme africaine en générale et sénégalaise en particulier ; très
souvent écrasées par le poids des traditions et refoulées par la modernité. L’œuvre
de Mariama Ba est d’une richesse extrême : Tous les problèmes de la société
semblent être abordes ; dont celui des castes qui est un problème si puissant au
Sénégal.