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Plan

Introduction
I- Bibliographie de l'auteur
1- Biographie de l'auteur
2-Bibliographie de l'auteur
11-Etude de paratexte
111- Étude des personnages
A-les principaux personnages
B-les personnages secondaires
IV-Schéma narratif et actanciel
1- schéma narratif de l'oeuvre
2- schéma actanciel.
V-Resumé
VI-Etude thématiques
VII-ETUDE stylistique et les belles expressions utilisées dans l'oeuvre suivi d'explication.
Conclusion

INTRODUCTION
À la fin de 1970 et au début des années 1980,le féminisme est l'un des thèmes développé par plusieurs
écrivains. Mariama Bâ dans une si longue lettre à développer plusieurs thèmes concernant la femme,
comme la tradition et ces exigences pour la femme,les différents rôles de la femme au foyer, la polygamie
et aussi le levirat que nous développerons spécialement à travers notre exposé.

I - Biobibliographie de l'auteur

I-BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR
Elle est née à Dakar au Sénégal en 1929 dans une famille fortunée. Son père était fonctionnaire de
l'État,Après la mort prématurée de sa mère, elle est élevée par ses grands-parents dans un milieu
musulman traditionnel. Son père, Amadou Bâ, est devenu ministre de la Santé du premier gouvernement
sénégalais en 1957.Elle intègre une école française où elle se fait remarquer par ses excellents résultats.
Après son certificat d'études primaires obtenu à 14 ans, elle entre en 1943 à l’École normale de Rufisque,
qu’elle quitte munie d’un diplôme d’enseignement en 1947. Elle enseigne pendant douze ans puis
demande sa mutation au sein de l’Inspection régionale de l’enseignement pour raison de santé.De son
premier mariage, avec Bassirou Ndiaye, elle a trois filles, et du second mariage avec Ablaye Ndiaye une
fille Seynabou M.Ndiaye ; elle obtient le divorce de son troisième mari, le député et ministre Obèye Diop,
avec qui elle a eu cinq enfants. À la suite de son expérience du mariage, Mariama Bâ s’engage pour de
nombreuses d’associations féminines en prônant l’éducation et les droits des femmes. À cette fin, elle
prononce des discours et publie des articles dans la presse.

2-BIBLIOGRAPHIE DE L'AUTEUR

MARIAMA Bâ à écrire plusieurs livres.


En 1979, elle publie aux Nouvelles éditions africaines son premier roman, Une si longue lettre, dans
lequel, la narratrice, Ramatoulaye, utilise le style épistolaire pour faire le point sur sa vie passée après la
mort de son mari. Ce livre manifeste l'ambition féministe africaine naissante face aux traditions sociales et
religieuses. Dès sa sortie, le roman connaît un grand succès critique et public ; elle obtient le prix Noma de
publication en Afrique à la Foire du livre de Francfort en 1980. En plus d'Une si longue lettre, elle promeut
les droits des femmes, particulièrement des femmes mariées. Elle prononce des discours et elle a écrit des
articles sur la vie des femmes, notamment sur celles dont la vie était défavorisée.Elle meurt peu après
d’un cancer, avant la parution de son deuxième roman, Un chant écarlate, qui raconte l'échec d'un
mariage mixte entre un Sénégalais et une Française, du fait de l'égoïsme de l'époux et des différences
culturelles.Un lycée de Gorée (la Maison d’éducation Mariama Bâ) est nommé en son honneur.Ses œuvres
reflètent principalement les conditions sociales de son entourage immédiat et de l’Afrique en général,
ainsi que les problèmes qui en résultent : polygamie, levirat,castes, exploitation des femmes pour le
premier roman ; opposition de la famille, manque de capacité de s’adapter au nouveau milieu culturel face
à des mariages interraciaux pour le deuxième.
II-ETUDE DE PARATEXTE
TITRE
Une si longue lettre est un titre symbolique en ce sens que le recours à l’adverbe de quantité « si » et à
l’adjectif qualificatif « longue » témoigne de l’importance du message contenu dans cette lettre tout en
invitant le lecteur à une profonde réflexion sur le sens de cette correspondance.

LA PREMIÈRE DE COUVERTURE

Dans ce roman, la Première de Couverture retient notre attention, et nous prodigue une sorte de
décharge, si une fois l’image est toute conforme ou du moins se rapproche à son contenu. Une femme
noire, un voile à la tête, laquelle penchée sur un bout de papier et un stylo à la main, fait glisser
subtilement notre conscience vers un exercice d’écriture. S’agit-il d’une lettre où l’on revient aux détails de
toute une histoire et qui rend compte de sa longueur d’où son appellation ? Dans tous les cas, l’image, les
gestes, la couleur, se rapprochent chacun d’une expression particulière d’un fait réel. Le teint de la femme
frappe en matière d’appartenance raciale, la couleur noire reste la métaphore de l’Afrique, plus
particulièrement celle subsaharienne. Le port du voile est à la fois un attribut et une exigence chez la
femme pour la religion musulmane, mais aussi relève du fond classique des atours de la femme
traditionnelle sénégalaise. Le stylo à la main ne contredit guère le statut de femme instruite, donc une
véritable expression de l’adhésion à l’école française et un signe d’adhérence tant soit peu à ses valeurs. Le
nom de l’auteur rejoint la revendication de l’appartenance ethnique, peule, et familiale, Ba. Ordonner sa
vraie vie par une telle appartenance peut-il être sans conséquences notoires ? En réalité toutes ces
impressions constituent des axes multidimensionnels d’hypothèse de lecture.

La Quatrième De Couverture
Comme dans plusieurs romans, celui de Mariama Ba contient plusieurs informations dans la quatrième de
couverture. Elle nous informe sur l’auteur, sa vie et surtout sur l’œuvre de manière générale. D’abord nous
avons de larges informations sur l’auteur : « Née en 1929 au Sénégal, issue d’une famille musulmane elle
obtient son diplôme de titularisation en 1947. En 1980 elle obtient le prix NOMA grâce à ce roman. Mariée
au député Obèye Diop, elle meurt en 1981. » Tout cela est appuyé par une photo de l’auteur où elle est
présentée en vraie femme africaine : habillée avec un tissu traditionnel et surtout un foulard à la tête.
Cette photo de la narratrice est pleine de symboles. C’est le reflet de la femme africaine surtout
musulmane. Ensuite dans cette partie du roman, nous pouvons lire quelques appréciations faites du livre.
Au fait, ces informations ou appréciations tirent l’attention du lecteur sur l’essentiel de l’œuvre de manière
générale : le contenu, le style. Enfin nous pouvons découvrir dans cette partie de l’œuvre, l’essentiel de la
fortune du roman et donc ce qu’elle a valu à son auteur Mariama BA.
III-ETUDE DES PERSONNAGES
1-LES PRINCIPAUX PERSONNAGES
@_ Ramatoulaye Fall-la narratrice; elle a une cinquantaine d'années et douze enfants; éduquée,
professeur; première épouse de Modou Fall.
@_AïssatouBâ: la meilleure amie de Ramatoulaye et la destinataire des lettres; copine de Ramatoulaye à
l'école;épouse de Mawdo Bâ et mère de quatre fils; après son divorce de Mawdo, elle est devenue
interprète et est allée aux États-Unis avec ses fils.
@_Modou Fall: licencié en droit (en France); avocat des syndicats puis fonctionnaire important au
gouvernement; meilleur ami de Mawdo Bâ; marié à Ramatoulaye et puis à Binetou; mort d'une crise
cardiaque au commencement de la correspondance.
@_Mawdo Bâ:médecin,meilleur ami de Modou Fall et a étudié avec Samba Diack; marié et divorcé
d'Aïssatou; marié à la petite Nabou.
2-LES PERSONNAGES SECONDAIRES
@_Binetou : deuxième épouse de Modou Fall et co épouse de Ramatoulaye. Elle a quitté l’école pour
Modou.
@_Nabou : la deuxième épouse de Mawdo BA. Elle avec sa mere et une sage jeune femme. Elle est la
cousine de Mawdo de ce fait elle a quitte sa maison très tôt pour aller habiter chez lui.
@_Les enfants de Ramatoulaye : Aissatou ,Daba,Mawdo,Arame,Yacine,Dieynaba, Malick,Ousmane et
les jumelles.
@_Farmata : la voisine de Ramatoulaye qui n'est pas d'accord avec le rôle parental de cette dernière
@_Tamsir:frère du défunt Modou Fall. Il est persuadé qu’il s’impose comme le nouvel époux de
Ramatoulaye, à la suite de la mort de son frère. Elle lui répond : « Je ne serai jamais le complément de ta
collection ».
@_Daouda Dieng : ancienne connaissance de Ramatoulaye, il espère l'épouser depuis la mort de son mari.
@_Daba : fille ainée de Ramatoulaye. Elle l’encourage à divorcer lorsque l’époux de Ramatoulaye devient
polygame. Elle choisit librement son fiancé, pour une relation monogamique.
IV-SCHÉMA ACTANCIEL ET NARRATIFS
1-SCHÉMA NARRATIF DE L'ŒUVRE
@_Situation Initial : Le mariage prestigieux des deux amies Ramatoulaye et Aïssatou, deux femmes
scolarisés et pleins d'avenir.
@_Élément modificateur : Le poids des coutumes et les seconds mariage des époux des deux amies.
@_Série d'actions : La dislocation de l'harmonie familiale, l'inquiétude de l'épouse et des enfants, la mort
de Modou Fall
@_ Situation finale : Traumatisme des épouses et enfants, les ménages brisés, la volonté des femmes
d'être libres.
2-SCHÉMA ACTANCIEL DU LÉVIRAT
V-RESUMÉ

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