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Exposé

THEME : Les citations dans Une si longue lettre

MARIAMA BA
Ecole : CEM PIKINE EST
Classe : 3e I
Groupe : N° 6
LES EXPOSANTS
 Fatima DIOP
 Mouhamadou Moustaphha THIAM
 Gnima Sy TOURE
 Ousseynou BODIAN

Sous la direction de Monsieur DIATTA

Année Scolaire : 2022/2023


PLAN
INTRODUCTION

I. BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR

II. RESUME DE L’ŒUVRE

III. LES CITATIONS DANS UNE SI LONGUE LETTRE

CONCLUSION
INTRODUCTION

Une si longue lettre est une œuvre majeure, pour ce qu'elle dit de la condition des femmes. Au
cœur de ce roman, la lettre que l'une d'elle, Ramatoulaye, adresse à sa meilleure amie, pendant
la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage.
Elle y évoque leurs souvenirs heureux d'étudiantes impatientes de changer le monde, et cet
espoir suscité par les Indépendances. Mais elle rappelle aussi les mariages forcés, l'absence de
droit des femmes. Et tandis que sa belle-famille vient prestement reprendre les affaires du
défunt, Ramatoulaye évoque alors avec douleur le jour où son mari prit une seconde épouse,
plus jeune, ruinant vingt-cinq années de vie commune et d'amour.
La Sénégalaise Mariana Bâ est la première romancière africaine à décrire avec une telle
lumière la place faite aux femmes dans sa société. Et dans ce travail nous allons partager
ensemble les citations utilisées par l’auteur dans cette œuvre.

I. BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR


Elle est née à Dakar au Sénégal en 1929 dans une famille fortunée. Son père était
fonctionnaire de l'État.
Après la mort prématurée de sa mère, elle est élevée par ses grands-parents dans un
milieu musulman traditionnel. Son père, Amadou Bâ, est devenu ministre de la Santé
du premier gouvernement sénégalais en 1957.
Elle intègre une école française où elle se fait remarquer par ses excellents résultats. Après
son certificat d'études primaires obtenu à 14 ans, elle entre en 1943 à l’École normale
de Rufisque, qu’elle quitte munie d’un diplôme d’enseignement en 1947. Elle enseigne
pendant douze ans puis demande sa mutation au sein de l’Inspection régionale de
l’enseignement pour raison de santé.
De son premier mariage, avec Bassirou Ndiaye, elle a trois filles, et du second mariage avec
Ablaye Ndiaye une fille Seynabou M.Ndiaye ; elle obtient le divorce de son troisième mari, le
député et ministre Obèye Diop, avec qui elle a eu cinq enfants. À la suite de son expérience
du mariage, Mariama Bâ s’engage pour nombre d’associations féminines en prônant
l’éducation et les droits des femmes. À cette fin, elle prononce des discours et publie des
articles dans la presse.
En 1979, elle publie aux Nouvelles éditions africaines son premier roman, Une si longue
lettre, dans lequel, la narratrice, Ramatoulaye, utilise le style épistolaire pour faire le point sur
sa vie passée après la mort de son mari. Ce livre manifeste l'ambition féministe africaine
naissante face aux traditions sociales et religieuses. Dès sa sortie, le roman connaît un grand
succès critique et public ; elle obtient le prix Noma de publication en Afrique à la Foire du
livre de Fran Elle est née à Dakar au Sénégal en 1929 dans une famille fortunée. Son père
était fonctionnaire de l'État.
Après la mort prématurée de sa mère, elle est élevée par ses grands-parents dans un
milieu musulman traditionnel. Son père, Amadou Bâ, est devenu ministre de la Santé
du premier gouvernement sénégalais en 1957.
Elle intègre une école française où elle se fait remarquer par ses excellents résultats. Après
son certificat d'études primaires obtenu à 14 ans, elle entre en 1943 à l’École normale
de Rufisque, qu’elle quitte munie d’un diplôme d’enseignement en 1947. Elle enseigne
pendant douze ans puis demande sa mutation au sein de l’Inspection régionale de
l’enseignement pour raison de santé.
De son premier mariage, avec Bassirou Ndiaye, elle a trois filles, et du second mariage avec
Ablaye Ndiaye une fille Seynabou M.Ndiaye ; elle obtient le divorce de son troisième mari, le
député et ministre Obèye Diop, avec qui elle a eu cinq enfants. À la suite de son expérience
du mariage, Mariama Bâ s’engage pour nombre d’associations féminines en prônant
l’éducation et les droits des femmes. À cette fin, elle prononce des discours et publie des
articles dans la presse.
En 1979, elle publie aux Nouvelles éditions africaines son premier roman, Une si longue
lettre, dans lequel, la narratrice, Ramatoulaye, utilise le style épistolaire pour faire le point sur
sa vie passée après la mort de son mari. Ce livre manifeste l'ambition féministe africaine
naissante face aux traditions sociales et religieuses. Dès sa sortie, le roman connaît un grand
succès critique et public ; elle obtient le prix Noma de publication en Afrique à la Foire du
livre de Francfort en 1980. En plus d'Une si longue lettre, elle promeut les droits des femmes,
particulièrement des femmes mariées. Elle prononce des discours et elle a écrit des articles sur
la vie des femmes, notamment sur celles dont la vie était défavorisée.
Elle meurt peu après d’un cancer, avant la parution de son deuxième roman, Un chant
écarlate, qui raconte l'échec d'un mariage mixte entre un Sénégalais et une Française, du fait
de l'égoïsme de l'époux et des différences culturelles.
En plus d'Une si longue lettre, elle promeut les droits des femmes, particulièrement des
femmes mariées. Elle prononce des discours et elle a écrit des articles sur la vie des femmes,
notamment sur celles dont la vie était défavorisée.
Elle meurt peu après d’un cancer, avant la parution de son deuxième roman, Un chant
écarlate, qui raconte l'échec d'un mariage mixte entre un Sénégalais et une Française, du fait
de l'égoïsme de l'époux et des différences culturelles.

II. RESUME DE L’ŒUVRE


Une si longue lettre Une si longue lettre est un roman épistolaire, classique de la littérature
africaine, dont l’auteure, Mariama Bâ, née au Sénégal en 1929 fut scolarisée à l’école
française et obtint son diplôme d’institutrice avant d’enseigner pendant 12 ans. Mariée, elle
eut 9 enfants. Il va sans dire que l’œuvre est d’inspiration autobiographique. Ramatoulaye, la
narratrice, vient de perdre son mari et profite des 40 jours de deuil imposés par la tradition
sénégalaise pour écrire une longue lettre à sa meilleure amie Aïssatou, exilée aux États-Unis
après son divorce. Ramatoulaye revient sur sa vie, ses souvenirs avec l’homme qu’elle aimait,
ses souffrances, ses relations familiales et sur les évènements marquants de leur vie
respective. L’auteure utilise cette longue lettre pour exposer les problèmes de société tels que
la polygamie, les castes et dénoncer la condition de la femme au Sénégal, écrasée par le poids
du patriarcat, des traditions et des religions. Un des thèmes importants est l’importance de
l’éducation des filles comme moyen de s’échapper d’une vie de femme musulmane contrainte
aux responsabilités de femme au foyer. La polygamie est un autre thème du livre et l’auteure
exprime bien la tristesse et le sentiment d’abandon ressenti par la première épouse lorsqu’une
seconde arrive dans le foyer familial. Le récit décrit aussi l’attitude différente des jeunes
générations (les filles de la narratrice) quant à l’éducation, le mariage et la maternité. Elles
représentent le progrès et l’abandon de certaines traditions bien trop contraignantes pour ces
jeunes femmes ambitieuses désirant une vie meilleure que celle de leurs mères et grands-
mères. Le lecteur est plongé dans une atmosphère douce-amère créée par ce récit émouvant de
sentiments les plus intimes d’une femme musulmane en Afrique. Une lecture recommandée à
ceux et celles qui s’intéressent à la condition féminine en Afrique.

III. LES CITATIONS DANS UNE SI LONGUE LETTRE


On ne prend pas de rendez-vous avec le destin.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ,» chap. 1, p. 4

On peut manquer un baptême, jamais un deuil.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ,  chap. 3, p. 13

En aimant une autre, il a brûlé son passé moralement et matériellement.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, chap. 5, p. 18

La cohorte des sans-métiers grossit les rangs des délinquants.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, chap. 8, p. 25

Déformer une âme est aussi sacrilège qu'un assassinat.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, chap. 9, p. 31

Chaque métier, intellectuel ou manuel, mérite considération, qu’il requiert un pénible effort
physique ou de la dextérité, des connaissances étendues ou une patience de fourmi.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, noire), p. 31


La honte tue plus vite que la maladie.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, chap. 12, p. 39

On ne brûle pas un arbre qui porte des fruits.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, chap. 12, p. 41

La vérité est laide quand on l'analyse.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, Noire »,  chap. 12, p. 44

Une femme est comme un ballon ; qui lance ce ballon ne peut prévoir ses rebondissements. Il
ne contrôle pas le lieu où il roule, moins encore celui qui s'en empare. Souvent s'en saisit une
main que l'on ne soupçonnait pas.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, chap. 14, p. 51

Pour vaincre la détresse quand elle vous assiège, il faut de la volonté.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, p. 52

L'amitié a des grandeurs inconnues de l'amour. Elle se fortifie dans les difficultés, alors que
les contraintes massacrent l'amour.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, chap. 16, p. 66

La femme est la racine première, fondamentale, de la nation où se greffe tout apport.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ,»,  chap. 19, p. 75

On n'abat pas l'arbre dont l'ombre vous couve.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, chap. 20, p. 79

L'appétit de vivre tue la dignité de vivre.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ,  chap. 22, p. 89

La femme est la racine première, fondamentale de la nation, où se greffe tout apport, d'où part
aussi toute floraison.
 Une si longue lettre, Mariama Bâ, p. 90

La mère de famille n'a pas de temps pour voyager. Mais elle a du temps pour mourir.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, chap. 23, p. 92

Le parti unique ne traduit jamais l'expression unanime des citoyens.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, p. 95

Si tous les individus étaient du même moule, ce serait l'épouvantable collectivisme.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, p. 95

Les différences enfantent des chocs qui peuvent être bénéfiques au développement d'un pays
si elles émanent de patriotes vrais qui n'ont d'ambition que le bonheur du citoyen.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, p. 95

C'est de l'humus sale et nauséabond que jaillit la plante verte.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, chap. 27, p. 109

Ce sont toutes les familles, riches ou pauvres, unies ou déchirées, conscientes ou irréfléchies
qui constituent la Nation. La réussite d’une nation passe irrémédiablement par la famille.

 Une si longue lettre, Mariama Bâ, chap. 27, p. 109

CONCLUSION
Ce livre retrace la vie de deux amies : celle qui écrit la lettre, c’est Ramatoulaye ; celle à qui
on écrit la lettre est Aïssatou. A travers leurs deux vies que raconte celle qui écrit, c’est la
sensibilité de deux femmes qui n’ont pas le même tempérament qui se dessine, c’est à la fois
et surtout la peinture de la société sénégalaise. Cette femme ayant des enfants, il est normal
qu’elle en parle. C’est la débauche aussi à propos de la description de la jeunesse actuelle, des
problèmes qui se posent à elle et même aux éducatrices. Mais des femmes âgées sont
également représentées dans ce roman. C’est la troisième génération des femmes. Leurs
caractères et leurs mentalités se dessinent. Il y a notamment dans le récit une dame, la belle-
mère de l’héroïne principale du roman. Cette Dame pour entrer dans une certaine catégorie de
femmes, les femmes aux bracelets lourds, n’hésite pas à mettre fin aux études de sa jeune fille
et à la donner en mariage à un homme qui pourrait être son père. Il y a aussi Tante Nabou qui
représente la femme traditionnelle, attachée à la vérité ancienne et qui défend farouchement
son sang contre l’apport du sang d’une bijoutière ou caste. Il y a aussi une autre femme.
Farmata, qui est griotte et qui représente une autre catégorie de femme. En un mot, il y a dans
ce roman un peu tout ce qui intéresse de près ou de loin, à l’heure actuelle nos sociétés en
général les femmes. C’est ce qui a fait dire à certains que ce livre a fait date dans l’histoire de
la littérature africaine.

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