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MARIAMA BA
Ecole : CEM PIKINE EST
Classe : 3e I
Groupe : N° 6
LES EXPOSANTS
Fatima DIOP
Mouhamadou Moustaphha THIAM
Gnima Sy TOURE
Ousseynou BODIAN
CONCLUSION
INTRODUCTION
Une si longue lettre est une œuvre majeure, pour ce qu'elle dit de la condition des femmes. Au
cœur de ce roman, la lettre que l'une d'elle, Ramatoulaye, adresse à sa meilleure amie, pendant
la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage.
Elle y évoque leurs souvenirs heureux d'étudiantes impatientes de changer le monde, et cet
espoir suscité par les Indépendances. Mais elle rappelle aussi les mariages forcés, l'absence de
droit des femmes. Et tandis que sa belle-famille vient prestement reprendre les affaires du
défunt, Ramatoulaye évoque alors avec douleur le jour où son mari prit une seconde épouse,
plus jeune, ruinant vingt-cinq années de vie commune et d'amour.
La Sénégalaise Mariana Bâ est la première romancière africaine à décrire avec une telle
lumière la place faite aux femmes dans sa société. Et dans ce travail nous allons partager
ensemble les citations utilisées par l’auteur dans cette œuvre.
Chaque métier, intellectuel ou manuel, mérite considération, qu’il requiert un pénible effort
physique ou de la dextérité, des connaissances étendues ou une patience de fourmi.
Une femme est comme un ballon ; qui lance ce ballon ne peut prévoir ses rebondissements. Il
ne contrôle pas le lieu où il roule, moins encore celui qui s'en empare. Souvent s'en saisit une
main que l'on ne soupçonnait pas.
L'amitié a des grandeurs inconnues de l'amour. Elle se fortifie dans les difficultés, alors que
les contraintes massacrent l'amour.
La femme est la racine première, fondamentale de la nation, où se greffe tout apport, d'où part
aussi toute floraison.
Une si longue lettre, Mariama Bâ, p. 90
La mère de famille n'a pas de temps pour voyager. Mais elle a du temps pour mourir.
Les différences enfantent des chocs qui peuvent être bénéfiques au développement d'un pays
si elles émanent de patriotes vrais qui n'ont d'ambition que le bonheur du citoyen.
Ce sont toutes les familles, riches ou pauvres, unies ou déchirées, conscientes ou irréfléchies
qui constituent la Nation. La réussite d’une nation passe irrémédiablement par la famille.
CONCLUSION
Ce livre retrace la vie de deux amies : celle qui écrit la lettre, c’est Ramatoulaye ; celle à qui
on écrit la lettre est Aïssatou. A travers leurs deux vies que raconte celle qui écrit, c’est la
sensibilité de deux femmes qui n’ont pas le même tempérament qui se dessine, c’est à la fois
et surtout la peinture de la société sénégalaise. Cette femme ayant des enfants, il est normal
qu’elle en parle. C’est la débauche aussi à propos de la description de la jeunesse actuelle, des
problèmes qui se posent à elle et même aux éducatrices. Mais des femmes âgées sont
également représentées dans ce roman. C’est la troisième génération des femmes. Leurs
caractères et leurs mentalités se dessinent. Il y a notamment dans le récit une dame, la belle-
mère de l’héroïne principale du roman. Cette Dame pour entrer dans une certaine catégorie de
femmes, les femmes aux bracelets lourds, n’hésite pas à mettre fin aux études de sa jeune fille
et à la donner en mariage à un homme qui pourrait être son père. Il y a aussi Tante Nabou qui
représente la femme traditionnelle, attachée à la vérité ancienne et qui défend farouchement
son sang contre l’apport du sang d’une bijoutière ou caste. Il y a aussi une autre femme.
Farmata, qui est griotte et qui représente une autre catégorie de femme. En un mot, il y a dans
ce roman un peu tout ce qui intéresse de près ou de loin, à l’heure actuelle nos sociétés en
général les femmes. C’est ce qui a fait dire à certains que ce livre a fait date dans l’histoire de
la littérature africaine.