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PLAN

INTRODUCTION
I- Biobibliographie de l’auteure
1- Biographie
2- Bibliographie

II- Résumé de l’œuvre

III- Etude thématique et des personnages


1- Etude thématique
2- Etudes des personnages

IV- Langage et style de l’auteure

CONCLUSION
I- Biobibliographie de l’auteure
1- Biographie
Marguerite Donnadieu est née le 14 avril 1914 à Gia Dinh en Indochine. Son
père est professeur de mathématiques, et sa mère institutrice. Son père meurt
en 1918 alors qu’elle n’a que 4ans. Elle reste avec sa mère, qui poursuit une
carrière modeste dans les écoles indigènes, et ses deux frères, Pierre, l’aîné, et
Paulo, le cadet. A 15ans, elle rencontre un jeune et riche chinois qui devient
son amant .Elle évoquera cette première aventure amoureuse dans L’Amant.
En 1932, Marguerite Donnadieu vient en France où elle fait des études de
droit, de mathématiques et de sciences politiques
Elle épouse Robert Antelme en 1939. Ils auront un enfant en 1942, qui meurt à
la naissance. A partir de 1943, elle rejoint la résistance avec son mari. Ce
dernier sera arrêté et déporté à Dachau en 1944. Il échappera de justesse à la
mort et publiera en 1947 un ouvrage de souvenirs et de réflexions: L’Espèce
Humaine. Marguerite Donnadieu prendra alors le pseudonyme de Marguerite
Duras, le nom d’un village du Lot et Garonne et publie son premier roman, Les
Impudents. Dès lors elle ne cessera d’écrire des romans, des pièces de théâtre,
des entretiens, des adaptations de textes étrangers et de nombreux articles qui
marquent des tournants dans son parcours littéraire et par conséquent, elle a
connu une notoriété internationale.
2- Bibliographie
Elle a écrit plusieurs œuvres parmi lesquelles on peut citer :
 Les Impudents, Plon, 1943
 La Vie tranquille, Gallimard, 1944
 Un barrage contre le Pacifique, Gallimard, 1950
 Le Marin de Gibraltar, Gallimard, 1952
 Les Petits Chevaux de Tarquinia, Gallimard, 1953
 Des journées entières dans les arbres - Le Boa, Madame Dodin, Les
Chantiers, Gallimard, 1954
 Le Square, Gallimard, 1955
 Moderato cantabile, Les Éditions de Minuit, 1958
 Dix heures et demie du soir en été, Gallimard, 1960
 L'Après-midi de Monsieur Andesmas (récit), Gallimard, 196272
 Le Ravissement de Lol V. Stein, Gallimard, 1964
 Le Vice-Consul, Gallimard, 1966
 L'Amante anglaise, Gallimard, 1967
 Détruire, dit-elle, Les Éditions de Minuit, 1969
 Abahn Sabana David, Gallimard, 1970
 Ah ! Ernesto, conte pour enfants, ill. de Bernard Bonhomme, Harlin
Quist/Ruy-Vidal, 1971
 L'Amour, Gallimard, 1972
 Vera Baxter ou les Plages de l'Atlantique, Albatros, 1980
 L'Homme assis dans le couloir (récit), Les Éditions de Minuit, 1980
 L'Homme atlantique, Les Éditions de Minuit, 198273
 La Maladie de la mort (récit), Les Éditions de Minuit, 1982
 L'Amant, Les Éditions de Minuit, 1984
 Prix Goncourt en 1984, prix Ritz-Paris-Hemingway en 1986
 Les Yeux bleus, cheveux noirs, Les Éditions de Minuit, 1986
 La Pute de la côte normande, Les Éditions de Minuit, 1986
 Emily L., Les Éditions de Minuit, 1987
 La Pluie d'été, POL, 199074
 L'Amant de la Chine du Nord, Gallimard, 1991
 Yann Andréa Steiner, POL, 1992
 Écrire, Gallimard, 1993

II- Résumé de l’œuvre

L'Amant de Marguerite DURAS est un récit dans lequel, elle nous relate sa
vie pendant son enfance et son adolescence en Indochine française.

Elle est placée en pension à Saïgon par sa mère. Du haut de ses 15 ans, son
maquillage et ses vêtements en font un personnage très sensuel.

La traversée du Mékong pour se rendre à la pension est un moment phare du


roman, dans lequel apparait le passager d’une limousine noire observant la
jeune fille. Les deux protagonistes vont vivre une liaison hors du commun.
La jeune fille assume ses tenues sensuelles comme un moyen de se détacher de
son environnement familial pesant. Sa mère est un personnage ambigu.

Le climat familial est lourd suite au décès du père de famille. La cellule familiale
repose sur une mère complexe, très attachée à l’un de ses fils, au détriment de
ses deux autres enfants. Les relations de la jeune femme avec ses deux frères
sont complexes et ambivalentes.

L’histoire d’amour entre le passager de la limousine et la jeune femme débute


lors de la traversée du Mékong. L’homme est un élégant Chinois, issu d’une
riche famille, de 17 ans son aîné. Il propose de l’emmener à Saïgon dans sa
limousine.

Lors de leur relation, il se rend à la pension pour l’emmener dans son


appartement situé dans un quartier moderne de la ville. Ce lieu est le théâtre
de leur intimité et de leur passion physique. Cet élément est un point fort de ce
roman initiatique.

Leur liaison dure un an et demi, malgré son incongruité sociale. La famille de


l’auteure bénéficie des largesses liées à l’argent du “Chinois”, sans jamais le
remercier ou penser à l’estimer.

La mère et le frère aîné forment un triangle malsain avec la jeune fille. Ils lui
font ressentir le mépris qu’ils ont pour son amant, tout en la poussant à
accepter ses faveurs physiques pour en obtenir des avantages financiers.

Les eux amants savent que leur relation ne peut aboutir à une liaison officielle.
Pour chacune de leur famille, ils représentent l’un et l’autre un tabou.
“L’Européenne” pour l’un, “le Chinois” pour l’autre, dans une société coloniale,
construite sur des clivages culturels et sociaux. Cette impossibilité semble
ajouter à l’ardeur de leur relation sans issue.

La narratrice donne une place particulière à la description de sa famille et aux


relations entre ses membres. Elle paraît détester son frère ainé. Elle le décrit
comme un escroc et un homme violent.

Lui-même est cependant le préféré de sa mère qui est sous son emprise et lui
voue un véritable culte. Elle ne sort de ce cercle psychologique néfaste qu’au
moment de sa fuite physique, lors de son retour en France. L’Indochine a une
place capitale dans le roman. Marguerite Duras y a passé une partie de son
enfance et de son adolescence et elle est marquée par la beauté de ses
paysages.

La narratrice comprend au cours du roman son désir de devenir écrivaine.

La narratrice finit par rentrer en France, laissant son amant en Indochine. Sur le
paquebot du retour, un jeune homme se suicide. Cet évènement dramatique
lui fait réaliser la profondeur de ses sentiments pour son amant. Elle réfléchit à
se suicider elle-même par amour.

Le roman termine par la réception d’un appel téléphonique de longues années


plus tard. Le “Chinois”, de passage à Paris, lui avoue qu’il est toujours
amoureux d’elle.

III- Etude des personnages


1- Etude thématique

L'amour: C’est le thème principal de l’œuvre. Il s’y manifeste sous différentes


forme. D’abord, il y l’amour qu’entretiennent la narratrice et le Chinois de
Cholen. Ensuite, il y l’amour maternel que nourrit la mère de la narratrice,
Marie Legrand pour son fils ainé, Pierre. Et enfin, il y a l’amour fraternel qu’il y
a entre la narratrice et son jeune frère

La haine : Ce thème émane d’abord de l’intérieur de la famille. Le fils ainé de la


famille est une personne violente, irritante, qui aime provoquer et faire du
mal ; la narratrice déteste leur mère au point d’avoir parfois envie de la tuer. En
second lieu, il y a le mépris que nourrit la famille de la narratrice à l’égard de
son amant, le Chinois de Cholen.

Les interdits: La narratrice se brave les interdits de la société et l’autorité de sa


mère en entretenant une relation amoureuse avec un homme bien plus âgé
qu’elle et qui plus encore est un chinois.

2- Etude des personnages

La narratrice :
Elle raconte l’histoire de sa jeunesse, 60 ans après les faits. L’histoire est centre
sur la jeune fille blanche de 15 ans qu’elle été et qui découvre l’amour dans les
bras d’un homme, chinois plus âgé. Elle insiste sur le fait que l’histoire qu’elle
raconte est composée de portions de souvenirs à cause de sa mémoire
défaillante.

L’amant :

Il est épris de la narratrice malgré leur écart d'âge, une bonne douzaine
d’années les séparent. Il s’occupe d'elle et aide financièrement elle et sa
famille. Il a un bon comportent à l’égard de la famille de la narratrice mais n’a
été récompensé que par leur mépris. Vers la fin, il a été contraint par son père
à renoncer à cet amour et épousa une autre sans pour autant oublier celle-ci.

La mère :

Elle est la mère de trois enfants, la narratrice et ses deux


frères. Elle dirige une école et est professeur de mathématique.

Elle les nourrit ses enfants mais ne les aime pas d’un amour égal. Elle aime
beaucoup plus son fils aîné et est trop indulgente envers lui. Par contre, elle
ressent du mépris à l’égard de sa fille et de son fils cadet.

Elle profite des bienfaits matériels issus de la relation amoureuse de sa fille


tout en dénigrant l’homme qui en est à l’origine.

Elle semble avoir perdu la raison.

Le grand frère, Pierre :

Pierre est décrit comme un escroc et un jeune homme violent. Il dépense


l’argent de la famille dans des jeux, dans la boisson et dans la drogue. Il
s’intéresse peu à la narratrice, sauf quand il sait qu’elle peut rapporter de
l’argent par le biais de sa relation avec le chinois.

Il a une forte influence sur leur mère qui lui donne une grande place dans la
famille, malgré ses mauvais comportements.

Le frère cadet, Paulo :

Il est le plus jeune de la fratrie et est quasiment l’opposé du frère ainé. Il est
gentil, doux et proche de la narratrice. Il meurt tôt et laisse sa sœur dans une
grande tristesse.
IV- Langage et style de l’auteure
Ce roman est écrit d’un trait. Sans distinctions de chapitre.

Le texte est clair et ponctué de paraphrases, de répétitions et d’accumulations.


Ce qui rend la lecture parfois difficile.

On ressent la confusion des souvenirs de la narratrice.

Le récit est fragmenté à cause des retours fréquents de la narratrice. Les


évènements ne sont donc pas enchainés.

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