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Se chercher, se cosntruire 

: Se raconter, se représenter.

L’autobiographie est un récit dont l’auteur, le narrateur et le personnage principal ne sont qu’une
seule personne. Les faits sont alors véridiques.

Point de vu interne, donc subjectif.

« J’ai laissé en Hongrie mon journal à l’écriture secrète, et aussi mes premiers poèmes. J’y ai laissé
mes frères, mes parents, sans prévenir, sans leur dire adieu ou au revoir. Mais surtour, ce jour-là, ce
jour de fin novembre 1956, j’ai perdu définitivement mon appartenance à un peuple. – Agota Kristof,
L’Analphabète, Chêne-Bourd, ed Zoé (2004).

Après 40 ans d’exil en Suisse, la Hongroise Agota Kristof éprouve encore la souffrance d’être pour
toujours étrangère dans son pays mais surtout, analphabète. Jamais elle ne parlera sans fautes,
jamais elle ne pourra écrire sans consulter sans cesse dictionnaires et manuels de conjugaison. Dans
ce récit autobiographique dont le sujet principal est l’écriture, l’auteur parle avec pudeur des
souufrances qu’elle a traversée, la misère et la solitude tout d’abord alors que le communisme Russe
s’empare de la Hongrie, la pauvreté d’une enseignement réduit à ce qui n’est pas censuré et
l’obligation d’apprendre une langue de dominant, puis l’exil, la pauvreté encore et encore la solitude
dans un pays inconnu dans lequel elle ne peut même plus se réfugier dans les romans : « Ce dont je
suis sure, c’est que j’aurait écrit, n’importe où, dans n’importe quelle langue » (besoin des &crivain
de parler de ce qu’ils ont vécu. Même si le français est une langue ennemie (fait des fautes…), elle lla
choisie pour écrire. On ne sait pas si elle est retourné en Hongrie après le mur tombé.

Ce livre raconte l’histoire de Agota Kristof de l’amour de la lecture d’une fillette de quatre ans à la
venue à l’écriture d’une femme en exil. Cette auteure fuit la Hongrie en 1956 lorsque la révolution
des conseils ouvriers se fait écrasée par l’armée soviétique.
Parmi les récits autobiographique, il y a le journal intime qui est un récit quotidien au présent. Le
narrateur relate sa vie au jour le jour. Il n’y a pas de projets de publication, ni d’autre déstinataire
que lui-même.
L’herbe bleue, Beatrice Sparks (1971)
Un soir, une jeune fille de quinze ans mal dans sa peau est invitée à une soirée. Elle joue au
jeu « il court le furet », elle ne le sait pas mais, dans dix des quatorze verres, il y a du LSD. C'est
sa première prise de drogue, à son insu. Elle y prend goût et tout s'enchaîne très vite : elle se
drogue de plus en plus souvent, développe une addiction, quitte ses parents, rencontre des
mauvaises personnes, vend sa « came » et se retrouve presque à la rue. « Quand on a
commencé, il n'y a plus de vie possible sans drogue, mais c'est une existence d'esclave. Et
pourtant, je suis ravie d'y retourner. Heureuse ! Heureuse ! Ça n'a jamais été mieux qu'hier soir.
Chaque nouvelle fois est la meilleure. » Elle fera de nombreuses tentatives pour arrêter de se
droguer et finira dans un asile psychiatrique. Elle meurt trois semaines après avoir décidé
d'arrêter d'écrire son journal (« Tout a été pour le mieux, je pense, d'une manière particulière »).
Le livre a été adapté en téléfilm sour le titre Go Ask Alice en 1973 par john Korty
Les mémoires sont les écrits sur une longue période d’événements historiques dont l’auteur a été
acteur, témoin ou contemporain.
Ils sont écrits postérieurement à l’évènement. C’est une vision de l’histoire.
« A la fin d’une discussion violente, je vis monter à la tribune un député d’un air commun, d’une
figure grise et inanimée, régulièrement coiffé, proprement habillé comme le régisseur d’une bonne
maison, ou comme le notaire de village soigneux de sa personne. Il fit un long rapport ennuyeux ;
on ne l’écoutait pas ; je demandais son nom : c’était Robespierre. » François-René de
Chateaubriand, Mémoire d’outre-tombe, Paris, éd. Penaud – frères (1841)
La mention faite à Robespierre ancre le discours dans un temps historique determiné. Robespierre
est un effet contemporain de Chateaubriand qui siégeaait en même temps que lui à l’Assemblée le
28 août 1789.
Chateaubriand commence son récit par une longue explication sur ses origines familiales et plus
particulièrement sur les déboires de ses oncles et de son père. Celui-ci a réussi a redorer le blason
de sa famille et à rétablir sa situation économique. C’est un homme autoritaire, stricte et parfois
oppressant. Il a grandi entre Saint-Malo et le Château de Combourg. Il y fait de longues balades
en forêt permettant d’exalter sa mélancolie et son imagination.
Il décrit ensuite la France traditionnelle du 19 ème siècle : les classes sociales, les croyances et le
poids de la religion. Avant la révolution, l’éducation est assurée par des religieux.
Il décrit les bouleversement lié à la révolution française et ses bouleversements au démonstrations
sanglantes des sans-culottes (notamment par une tête montée sur une pique devant sa fenêtre). Il
embarque alors pour l’Amérique pour fuir le tumulte qui le menace. Il raconte ses souvenir de son
voyage par la mer, ses rencontres et des coutumes des tribus indigènes. Enfin, il raconte qu’il
obtient une place à l’Ambassade de France à Rome : Napoléon cherche en effet à obtenir les
faveurs des monarchistes en favorisant ainsi un noble comme Chateaubriand. Il décrit napoléons
avec fascination et méfiance.
Ces mémoires sont comparables aux confessions de Rousseau puisqu’il traite les évènement
politiques et historiques auxquels il assiste, ded détails de sa vie privée et de ses aspiation
personnelles. Il traite donc des évènements historiques majeurs dont il fut témoin (révolution,
république, empire, restauratin, monarchie de Juillet) mais en même temps nous dévile son moi
intérieur, dans une confidence aussi proche qu’intime à son lecteur. On voit beaucoup de prose.
Le roman autobiographique.
Dans un roman autobiographique, les limites entre le narrateur, l’auteur et le personnage sont
floues. Les personnage principal est fortement inspiré de la vie de l’auteur et le récit est à la
première personne.
Herzi Bazin dans « Vipère au poing «  en 1948, raconte la haine qui lie le narrateur (Jean Rezeau)
à sa mère.
En 1922, Jean Rézeau, dont le surnom est "Brasse-Bouillon", découvre une vipère et
l'étouffe de ses mains. 25 ans plus tard, il décide de raconter sa jeunesse et ainsi
d’expliquer ses rapports avec sa famille, en décrivant leur quotidien lorsqu’ils
vécurent à La Belle Angerie, un vieux château familial. Chez sa grand-mère
paternelle, son frère aîné, Ferdinand, et lui, ont passé, parmi des domestiques
dévoués, quelques années d'enfance heureuses. Leurs parents et leur plus jeune
frère séjournaient quant à eux en Chine. Son père enseignait en effet le droit
international dans une université chinoise. Mais tout bascule lorsque Jean a huit
ans : sa grand-mère meurt d'une maladie des reins. Ses parents doivent donc
rentrer de Chine, à la Belle Angerie. Lui et son frère ont au départ très hâte de revoir
leurs parents et de découvrir ce petit frère, Marcel, qu'ils ne connaissent pas. Sauf
que les retrouvailles vont très vite les décevoir : à peine descendue du train, leur
mère les repousse violemment et en vient même à les gifler, leur ordonnant
ensuite de porter les valises. Et l’attitude de Marcel n’est pas chaleureuse. Seul leur
père les embrasse.
Les nouvelles règles de vie instaurées par leurs parents (et surtout leur mère)
sont drastiques. Ils ne peuvent manger que de la soupe, ne doivent consacrer leurs
heures libres qu’à l’entretien du parc du domaine, se rendre à la messe tous les jours
et, même au niveau vestimentaire, leurs conditions sont réduites. En effet leurs
chaussures sont remplacées par des sabots grossiers, et ils sont aussi tondus, soit
disant par mesure d’hygiène. Très vite ils commencèrent ainsi à souffrir du froid, de
la faim, et se sentent privés de tous plaisirs puisque même tous leurs objets
personnels leur sont confisqués. L’humiliation est aussi physique puisque leur mère
n’hésite pas à les battre, quel que soit le prétexte. Ils en viennent ainsi à haïr
profondément leur génitrice, qu’ils surnomment Folcoche (la contraction de « folle »
et de « cochonne »). Même s’ils passent exceptionnellement de bons moments avec
leur père, qui se place à l’opposé du caractère agressif de sa femme, lui se contente
de rester en retrait en se réfugiant dans son bureau pour s’occuper de sa collection
d’insectes, ayant finalement lui aussi peur de Folcoche. Leurs précepteurs se
succèdent mais leur mère finit par en trouver un qui lui convient : l’abbé Traquet.
Ferdinand et Jean lui donnent aussitôt le surnom de BVII. Celui-ci suit les strictes
recommandations de leur mère, et il commence par fouetter Frédie, en raison des
provisions trouvées dans sa chambre, rassemblées lorsque Folcoche se trouvait à
l’hôpital. Mais Brasse-Bouillon ne reste pas inactif : en cachette il réconforte son frère
aîné. Ensuite, Brasse-Bouillon met son plan à exécution. Il jette le trouble chez
Folcoche en lui laissant croire que le précepteur a vraiment été très clément avec le
fautif. Puis, pour le contrarier il suggère au précepteur que sa mère le prend pour un
simple domestique. Enfin, il obtient de son père que Frédie bénéficie d'une amnistie.
C’est une petite victoire.
Malheureusement, en raison de son audace Jean est devenu le principal souffre-douleur de
Folcoche. Elle multiplie les humiliations à son égard et lui, les représailles. C'est la "guerre civile".
À l'actif de Folcoche : les soupes épouvantablement salées, les habits de son fils qu'elle déchire,
l’accusant ensuite de négligence. Brasse-Bouillon n’abandonne pas la bataille : il déchire la
collection de timbres de Folcoche et arrose ses fleurs avec de l'eau de Javel. Pendant les repas,
il réussit à soutenir son regard de plus en plus longtemps. Et pour faire payer à leur mère sa
piété perfide, les frères s’allient et se défoulent dans les églises : ils jettent les missels dans les
bénitiers, détraquent les horloges, couvrent les murs de graffitis... Puis c'est la guerre
"alimentaire". Folcoche leur donne à manger des aliments avariés et accuse ses enfants d'avoir
voulu empoisonner les chevaux. Cela se retourne contre elle car cette accusation donne des
idées aux enfants. Ils versent 100 gouttes de belladone dans le café de leur mère pour
l'empoisonner. Mais celle-ci, qui a souvent utilisé ce médicament durant sa maladie, n'aura
qu'une "simple" colique. Les enfants ne désarment pas : après leur tentative d’empoisonnement,
ils tentent de la noyer lors d’une promenade sur la rivière. Folcoche en réchappe
miraculeusement. Folcoche, qui comprend qu'elle a échappé par deux fois à la mort, décide de
se venger. Elle demande à l'abbé Traquet de fouetter Brasse-Bouillon, qu'elle soupçonne d'être
le meneur. Il se barricade dans sa chambre et s'enfuit la nuit venue.
Il parvient à se rendre à Paris chez ses grands-parents maternels, les Pluvignec.
Il est impressionné par ce sénateur, sa fortune, mais est incommodé par sa vanité.
M. Pluvignec, lui, est amusé par l'audace de son petit-fils et il promet d'œuvrer pour
réconcilier l'enfant et sa famille. Jacques Rezeau, le père, arrive à Paris pour
chercher son fils et, à la grande surprise de ce dernier, il n'exprime aucune colère,
juste de l’embarras. Jean en vient presque à regretter que ce ne soit pas Folcoche
qui ait fait le voyage. Certes, il la déteste, mais elle, elle aurait fait preuve d'autorité et
de fermeté. Brasse-Bouillon revient avec son père à la Belle Angerie. L'ambiance est
plutôt à l'indifférence. Il prend alors l'habitude de se réfugier sur la plus haute
branche d'un arbre de la propriété. Ce refuge, où il se rend très souvent lui permet
d'analyser la nouvelle situation. Il sait que maintenant son combat contre Folcoche
a changé de nature. Sa corpulence d'adolescent, ses initiatives, son assurance et
son sens de la provocation impressionnent Folcoche. Il rêve d'être bientôt exclu de la
famille. Les travaux recommencent à la Belle Angerie : il faut désherber les allées du parc, cirer
les parquets du salon... Pourtant un anniversaire va modifier le quotidien. Cela fait vingt-cinq ans
que le vénérable René Rezeau a été élu à l'Académie française. Jacques Rezeau, le père de
Jean, souhaite organiser une grande cérémonie familiale pour fêter l'illustre octogénaire. Le jour
de la fête, il faut écouter un discours assommant de trois heures. Jacques Rezeau profite de
cette journée pour vanter les valeurs de la bourgeoisie et de la famille. Jean, pour sa part, a
trouvé cette cérémonie désuète et incongrue. La haine qu'il éprouvait pour ses proches s'étend
maintenant à toute sa famille et à toute la bourgeoisie. Brasse-Bouillon et Folcoche se ménagent
quelque peu. Jean a maintenant quinze ans et commence à désirer les femmes. Il jette son
dévolu sur Madeleine. Un dimanche d'été, en fin d'après-midi, il parvient à la séduire sous l'oeil
attentif de Frédie qui, à la fois, contrôle le voisinage et s'assure de la réussite de son frère.
Pendant quelques semaines, Jean savoure sa conquête, mais très vite il s'irrite des marques de
tendresse de Madeleine. Pour lui, les femmes ne peuvent être différentes de sa mère, c'est
pourquoi il s'en méfie. Finalement, les trois garçons vont partir comme internes chez les
Jésuites au Mans. Reste une haine définitive entre Folcoche et Jean. Cette animosité a façonné
pour toujours la personnalité du narrateur. Il n'a plus confiance en rien ni en personne. Il quitte la
Belle-Angerie "une vipère au poing".
On appel le roman autobiographique, l’autofiction ou le roman personnel.
La correspondance autobiographique
Lettre dans lesquelles les auteurs racontent leur quotidien à la manière d’un journal intime.
Calamity Jane, lettre à sa fille, 1979
C’est un recueil de lettres que Calimity Jane n’a jamais envoyé à sa fille. Le capitaine
O’Neil (James) et sa femme adoptent la fille de Calamity Jane. Ils lui écrivent
régulièrement car elle l’a abandonné pour le bien de safille. Elle ‘laime beaucoup.
« Une lettre de ton papa Jim est arrivée aujourd’hui avec une autre photo de toi. Ton
anniversaire tombe ce mois-ci, tu as 7 ans. ». Elle veut montrer qu’elle pense
toujours à sa fille malgré l’abandon. Elle dit souvent à sa fille que les autres racontent
des mensonges sur elle. La rencintre avec sa fille est son plus beau cadeau.
Sa vie de Cow Boys n’est pas compatible et elle n’a pas les moyens de subveir à ses besoins. On
découvre le farwest dans tous les stéréotypes : les chasseurs de primes, les conlons, Elle
mentionne plusieurs fois que sa fille est né d’un mariage qu’elle n’est pas une batarde.
Ce recueil est une ouverture sur ‘lame de cette femme au destin atypique pour cette époque (elle
chasse et tire à la carabine et au pistolet) qui n’en resye pas moins une gemme qui aime un
homme, dnne la vie, nourrit un sentiment maternel fort pour son enfant et vit dans ses regrets en
essayant de regarder vers l’avant.
Les essais sont des ouvrages qui regroupent des réflexions multiples traitant de différents sujets
humains. Ils sont souvent l’occasion pour l’auteur de se livrer à l’introspection, c’est-à-dire à l’analyse
de soi.

Michel de Montaigne, Bordeaux Essais, 1580

Au 16ème siècle, les guerres de religions divisent la France, avec, notamment, le sanglant massacre des
protestant le 24 out 1572, le jour de la fameuse Saint-Barthélemy. Montaigne va alors débuter ses
écrits qui seront l’œuvre de sa vie puisqu’il va poursuivre pendant plus de trente ans, jusqu’à sa
mort.
Ses deux premiers livres sortent en 1580 puis huit ans plus tard son troisième libre. Elle remet à jour
la philosophie de socrate «  Se connaître soi-même », d’une manière novatrice par le genre de l’essai.
Cela ouvre sur un double dialogue : avec le lecteur et avec lui-même.

L’essai philosophique : le genre de l’essai est créé par Montaigne qui le défini comme un exercice du
jugement sur tous les sujets qui peuvent spontanément traverser l’esprit. Le début de l’œuvre est
caractérisé par un questionnement soutenu, qui s’estompe peu à peu au profit de raisonnement et
de confidences.

L’humaniste : l’œuvre s’inscrit pleinement dans la veine humaniste, de part sa démarche


philosophique, ses éloges à la Nature et son attachement à l’antiquité. L’Humaniste est un homme
pacifiste qui « croit en l’homme », et lui délivre des conseils pour mieux vivre.

L’autobiographie : même si les essais ne sont pas autobiographiques en tant que tels, ils en portent la
trace dans le texte où le « moi » est au centre de la question, en tant qu’objet de la connaissance.

L’éducation et la lecture : Montaigne souhaite susciter chez son lecteur, comme sur lui-même,
l’exercice de l’esprit critique confronté aux jugements et aux opinions, souvent erronés. Le meilleur
moyen de s’éduquer demeure le voyage.

Les essais sont composés en trois livres rassemblant cent sept chapitres en tout, abordant des
thématiques très variées, l’auteur voulant apprendre à mieux se connaitre. Le livre 1 aborde ses
réflexions à propos de la mort, l’amitié, l’éducation et la solitude.

« par divers moyens on arrive à pareille fin » : Il s’interroge sur les comprtements humains diversifiés.
En effet, afin de gagner le pardon d’autrui, on recourttantôt à la pitié, tantôt à la bravoure.

Le livre 2 se concentre, par une approche plus biographique sur le suicide, la cruauté, les relations
familiales, la maladie et la littérature. Le livre 3 qui paraît plus tard, énumère des réflexions
philosophiques.

OUIHOUR / FILM AUTOBIOGRAPHIQUE / BOZA / génocide kenya

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