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1834
Un chapitre important de son existence est la relation avec le célèbre compositeur et
pianiste polonais Frédéric Chopin, qu'elle a rencontré en octobre grâce au musicien
Franz Liszt. Il introduit bientôt Chopin dans le cercle des artistes romantiques. Leur
histoire d'amour commence à l'été 1838. L'hiver suivant, ils passent ensemble
Majorque, où il tente de guérir sa maladie. Il lutte depuis plusieurs années contre les
premiers symptômes de la tuberculose. S'il n'aime pas les écrivains, Aurore le
fascine. Cela la place "au-dessus de toutes les femmes". Discret, réservé et
mystérieux, il est attiré par sa force, son expressivité et son exubérance. La
romancière valorise son talent, ses qualités d'artiste la tête dans les nuages. À
mesure que la santé de Chopin se détériore, sa relation se détériore. À mesure que
1836 les enfants grandissent, leurs querelles deviennent plus difficiles. Aurore écrit un
roman dont l'héroïne est anéantie par des scènes de jalousie faites par son amant
gravement malade. La cohabitation a pris fin au bout de huit ans, suite à un scandale
orageux. Seuls les deux protagonistes connaissaient la vérité et il fut enterré avec
leurs corps terrestres. Sous le Second Empire, le scandaleux romantique George
Sand devient « La bonne dame de Nohant », le castillan généreux et hospitalier ami
des écrivains Sainte-Beuve, Michelet, Théophile Gautier. Il conseille et accompagne
les meilleurs représentants de la nouvelle génération : Fromentin, Dumas fils,
Flaubert. Il cultive son jardin, divertit ses petits-enfants avec son théâtre de
marionnettes, se mêle de la vie des employés et apprend à lire à leurs enfants,
organise des fêtes, sans s'arrêter d'écrire.
Elle devient une collaboratrice du
1848 gouvernement provisoire. Il a fondé
l'hebdomadaire "La cause du Peuple"
Il publie son autobiographie "Histoire de
ma vie". Jusqu'en 1876, il enseigna presque
1854 chaque année un roman ou une pièce de
théâtre aux éditeurs, moins connus que ceux
des années les plus réussies.
Il mourut à Nohant (Indre), laissant
derrière lui une œuvre brillante.
1876 Flaubert et son fils Dumas la
conduisent sur le dernier chemin.