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George Sand

Amandine Aurore Lucile


Dupin, plus tard baronne
Dudevant, plus connue sous
son pseudonyme littéraire,
George Sand était une
écrivaine et féministe
française.
Née à Paris, de son vrai nom Amandine
1804 Lucille Aurore Dupin de Francneil -
future baronne Dudevant, George Sand.
La jeune fille est orpheline de son père,
décédé dans un accident. Elle est élevée
par sa grand-mère, la fille naturelle du
1808 maréchal de Saxe. Il passe son enfance à
Nohant.
Elle est envoyée dans un monastère
anglais à Paris pour y recevoir une
éducation choisie. Après plusieurs
1817 mois de désespoir, il traverse une crise
de mysticisme avec des aspirations
indéfinies à la vie monastique.
Sa grand-mère est mourante. Suite à des
querelles avec sa mère, Aurore Dupin a
épousé le baron Casimir Dudevant à sa
1821 première arrivée. Ce mariage donne
naissance à deux enfants : Maurice et
Solange.
Il divorce et quitte Nohant et s'installe avec ses enfants à Paris.
Après avoir tenté plusieurs moyens de subvenir à ses besoins, il
engage « Figaro ». Ses débuts dans l'édition sont bientôt suivis de
ses débuts littéraires, tous deux sans échos retentissants. Il mène
une existence de bohème et scandalise le « bon monde » par

1831 l'audace avec laquelle il accepte sa condition de « déclassé », les


prises masculines, la façon de fumer la pipe ou la cigarette et
surtout par ses aventures. Elle entretient une relation avec Jules
Sandeau, dont elle s'inspire par le choix du pseudonyme, Sand, et
qui l'aide à écrire son premier roman, "Rose et Blanche, ou la
Comédienne et la Religieuse", signé J.Sand.
Le pseudonyme qui le consacrera, George Sand, apparaît
pour la première fois sur la couverture du roman «
Indiana », qui connaît un grand succès ; Balzac lui-
même lui en montre l'appréciation. Il connaît Sainte
1832 Beuve, Mérimée et Vigny. Delacroix l'a peint pour la
Revue de deux mondes. Le peintre valorise les
conversations avec cette femme. Une longue amitié naît
entre eux, souvent mêlée d'amour.
La même année, l'écrivain rencontre Alfred de Musset. Leur
liaison, qui deviendra célèbre, lui apporte des désagréments, dus

1833 aux attaques de la famille du poète. Heureusement, c'est aussi


une source d'inspiration bienfaisante, un témoignage éloquent
étant le roman "Elle et Lui".
Aurore part en Italie avec Alfred, mais
part à Venise pour le docteur Pagello.

1834
Un chapitre important de son existence est la relation avec le célèbre compositeur et
pianiste polonais Frédéric Chopin, qu'elle a rencontré en octobre grâce au musicien
Franz Liszt. Il introduit bientôt Chopin dans le cercle des artistes romantiques. Leur
histoire d'amour commence à l'été 1838. L'hiver suivant, ils passent ensemble
Majorque, où il tente de guérir sa maladie. Il lutte depuis plusieurs années contre les
premiers symptômes de la tuberculose. S'il n'aime pas les écrivains, Aurore le
fascine. Cela la place "au-dessus de toutes les femmes". Discret, réservé et
mystérieux, il est attiré par sa force, son expressivité et son exubérance. La
romancière valorise son talent, ses qualités d'artiste la tête dans les nuages. À
mesure que la santé de Chopin se détériore, sa relation se détériore. À mesure que

1836 les enfants grandissent, leurs querelles deviennent plus difficiles. Aurore écrit un
roman dont l'héroïne est anéantie par des scènes de jalousie faites par son amant
gravement malade. La cohabitation a pris fin au bout de huit ans, suite à un scandale
orageux. Seuls les deux protagonistes connaissaient la vérité et il fut enterré avec
leurs corps terrestres. Sous le Second Empire, le scandaleux romantique George
Sand devient « La bonne dame de Nohant », le castillan généreux et hospitalier ami
des écrivains Sainte-Beuve, Michelet, Théophile Gautier. Il conseille et accompagne
les meilleurs représentants de la nouvelle génération : Fromentin, Dumas fils,
Flaubert. Il cultive son jardin, divertit ses petits-enfants avec son théâtre de
marionnettes, se mêle de la vie des employés et apprend à lire à leurs enfants,
organise des fêtes, sans s'arrêter d'écrire.
Elle devient une collaboratrice du
1848 gouvernement provisoire. Il a fondé
l'hebdomadaire "La cause du Peuple"
Il publie son autobiographie "Histoire de
ma vie". Jusqu'en 1876, il enseigna presque
1854 chaque année un roman ou une pièce de
théâtre aux éditeurs, moins connus que ceux
des années les plus réussies.
Il mourut à Nohant (Indre), laissant
derrière lui une œuvre brillante.
1876 Flaubert et son fils Dumas la
conduisent sur le dernier chemin.

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