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George Sand MANEA GIANINA, DINU MARA - XD

George Sand, nom de plume d'Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil,


par mariage baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière,
critique littéraire et journaliste française, née à Paris le 1er juillet 1804 et
morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les
écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes
d'œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et
des textes politiques.

Dès ses premiers écrits, elle s'inspire du nom de son amant, Jules
Sandeau, pour prendre le pseudonyme de George Sand. Côtoyant les
grandes plumes de l'époque, elle publie l'un de ses premiers romans,
Indiana, en mai 1832, puis Valentine, la même année. Elle y défend
ardemment le droit à la passion des femmes et s'oppose à toutes les
oppressions dont elles sont victimes. Très vite, les talents de la jeune
écrivaine sont reconnus, notamment par Sainte-Beuve et
Chateaubriand. Outre sa collaboration à la Revue des Deux Mondes,
George Sand publie Lélia en 1833, œuvre lyrique où l'amour est
malmené par les convenances et les préjugés de la société mondaine.
Cette année marque également le début de sa brève et tumultueuse
liaison amoureuse avec Alfred de Musset. Sa vie sentimentale est aussi
mouvementée que sa vie littéraire. Elle connaît en effet plusieurs
passions, parmi lesquelles figure Frédéric Chopin.

Les livres de George Sand

À la fin des années 1830, George Sand s'intéresse aux pensées


socialistes et démocratiques, comme en témoigne le Compagnon du
tour de France (1840) et Consuelo (1842). Particulièrement engagée,
elle côtoie les grands démocrates de l'époque (Pierre Leroux, Armand
Barbès ou encore Félicité de Lamennais) et se réjouit des événements
de février 1848. L'échec de cette insurrection populaire la déçoit
profondément. Aussi préfère-t-elle se retirer à Nohant et poursuivre sa
série d'œuvres champêtres optimistes largement inspirée de son
enfance. À la Mare au diable (1846) s'ajoutent ainsi François le Champi
(1848), la Petite Fadette (1849) et les Maîtres sonneurs (1853).

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