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Madame Veuve TCHICAYA née MALALOU Antoinette

BP. 7870 – Libreville


Téléphone : 077 89 62 54 Libreville, le 15 Février 2023

A
L’Attention du Président du Tribunal
de Première Instance (Juge des référés)
LIBREVILLE

Objet : Liquidation de la communauté des biens

Monsieur le Président,
Je viens par la présente en liquidation de la communauté des biens qui a existé entre
mon défunt époux Feu TCHICAYA Etienne Roger et moi à la suite de son décès
survenu le 15 août 1989, alors que le divorce avait été prononcé par un arrêt du 28
novembre 1988, qui n’a pas pu lui être notifié compte tenu de son état de santé et de
son hospitalisation.
En effet, de cette union avec mon défunt époux, il n’y a pas eu d’enfants. J’ai une fille
qui n’est pas issue de ce lit. Mon feu mari avait déjà trois enfants naturels lorsque je
l’ai épousé que j’ai élevés ; et il en a eu six durant notre mariage. De cette
progéniture, on note quatre enfants vivants et un porté disparu car ayant voyagé et
laissé sa famille sans nouvelles depuis fort longtemps.
Le notaire désigné par le Tribunal pour procéder à la liquidation de la communauté et
de la succession est Maitre TCHICOT dont le successeur est Maitre Alfred BONGO
ONDIMBA, repreneur de l’étude notariale.
A l’issue d’une rencontre entre les successibles, le notaire et moi, un consensus relatif
au partage des biens s’était dégagé pour l’entame de la procédure de liquidation et
Maitre Alfred BONGO ONDIMBA avait commencé les démarches y relatives.
Malheureusement, à mon insu, les enfants de mon défunt mari sont retournés voir le
notaire pour renoncer aux termes de l’entente initiale, bloquant ainsi le processus de
liquidation jusqu’à ce jour.
Les biens immeubles répertoriés sont les suivants : deux propriétés à Libreville et une
à Port-Gentil
- La propriété de Glass où je réside ;
- La propriété de la Cité de la Caisse gérée par les enfants de feu mon époux.
Cette maison est passée en location-vente après le décès de mon époux. J’ai
versé l’apport personnel pour l’acquisition de cette maison dont j’assurais le
loyer depuis la mort de mon mari. Quelque mois plus tard, l’aîné des enfants
aujourd’hui décédé, s’en est accaparé pour y habiter et à même chercher à la
mettre à son nom ;
- La propriété de Port-Gentil située au Grand Village également gérée par les
enfants de mon mari. C’est une concession à caractère commercial. L’aîné de
mon défunt mari précité s’était également accaparé de ce bien une fois qu’en
mai 1995 j’ai pu régler le litige qui m’opposait à EL HADJ BA HAMADY,
locataire qui avait profité de la mort de mon époux pour falsifier le contrat de
bail à construction qu’il avait signé avec le défunt sur cette propriété.
Les propriétés de Glass à Libreville et de Port-Gentil avaient été expertisées en
2011 en vue de la liquidation de la communauté et du partage des biens.
Les enfants ne me rendent pas compte de leur gestion jusqu’à ce jour.
A ma connaissance, le De cujus avait à deux comptes bancaires : l’un à BICIG et
l’autre à Paribas aujourd’hui BGFIBANK.

Eu égard à ce qui précède et au regard de mon âge avancé, je ne peux plus demeurer
dans l’indivision, je demande donc au Tribunal de m’en sortir en procédant à la
liquidation de la communauté entre mon défunt époux et moi.

Je reste à l’entière disposition du Tribunal pour toutes informations complémentaires.

Madame veuve TCHICAYA née MALALOU


Antoinette

P.J. : acte de mariage

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