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Yaoundé le …………………………………..

A
Son Excellence Monsieur Laurent ESSO,
Ministre d’Etat, Ministre de la Justice,
Garde des Sceaux

Si je me resoud à vous écrire aujourd’hui c’est parce que je suis fermement convaincu que
vous êtes une personne très intègre. Et je me repends des préjugés qui ont certainement dû
être les miennes suite aux déclarations de certains de vos collaborateurs, particulièrement le
procureur général du littoral Monsieur AWALA WOUDOUGUE à Douala et le procureur de la
république de la première instance de Bonadjo.

Mon Excellence, j’ai fait l’objet de beaucoup d’injustices et je continu à subir beaucoup
d’autres de façon permanente.

J’ai été incarcéré injustement en 201.. lorsque mes avocats s’activaient pour mes dossiers et
pour qu’enfin je retrouve la liberté, chaque fois les dits procureurs leur rappelaient que leurs
efforts sont vains. Et que c’est vous le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice qui a donné l’ordre
que je sois incarcéré et qu’aucune suite ne sera donné à mon affaire et tant que vous serrez
au poste de Ministre de la Justice je ne sortirais jamais de prison.

Monsieur le Ministre comment dans cette situation ne pas croire à ce mensonge ?


Heureusement pour moi, j’ai continué à me battre et finalement j’ai été libéré.

Franchement si vous aviez été à l’origine de mon incarcération aurai-je pu m’en sortir et être
libéré ? certainement non, vous avez tous les pouvoirs même maintenant et n’importe quand
de disposer de moi comme vous le vouliez, par ce moyen j’ai découvert leur gros mensonge
et heureusement pour moi et tout le Camerounais vous êtes un Ministre intègre pour qui ma
confiance est absolue.

Je comprends maintenant que c’était une manœuvre qu’il utilise pour s’accaparer, et jouir des
biens de particuliers : c’est-à-dire emprisonner injustement certains camerounais et jouir de
leurs biens, comme moi beaucoup de Camerounais vivent la même situation ici à Douala.

Comme preuve en 201…. J’ai porter plainte contre un chinois qui avais des locations
impayées dans une de mes maisons. Lorsqu’il a été arrêter par les forces de l’ordre il a déclaré
sur le champ qui pouvait m’avancer la somme de 25 millions, et que le lendemain il remettrait
une autre partie de 5 millions soit un total de 30 millions ; ce qu’il lui a été accordé par les
enquêteurs. On ne sait pas quel moyen le procureur KIAM Jean Paul a été informé, le
lendemain il venu sur les lieux récupérés les 30 millions de francs CFA et l’a libérée sans
condition. Lorsque mon avocat s’est rendu au bureau du procureur KIAM (à cette époque
j’étais encore en prison) pour lui réclamait l’argent il a répondu avec mépris et affirmé que je
me suis attaqué au diable et qu’aucune suite ne sera donné à un problème me concernant. Et
que concernant l’argent il mettra cet argent sur scellé et le remettra au Ministre, et d’ailleurs
c’est sous ses hautes instructions, ensuite il a menacé mon avocat de ne plus entrer dans son
bureau pour un dossier de Charles ABI ENONCHONG, s’il le fait il s’attaque directement au
Ministre et sa pourra impacter sur carrière, cette nouvelle s’est répandue au sein de la
communauté des avocats au point ou tous les avocats avaient peur de prendre en charge mon
dossier.
Depuis ce jour c’est lui qui perçoit les loyers dans toute mes maisons et pour celle de mes
maisons qui sont litigieuses il les a tout simplement scellées. C’est la raison pour laquelle
aucun de mes dossiers ne peut aboutir dans un quelconque tribunal à Douala.
C’est une préinscription du Procureur général du Littoral.
Il a donné l’interdiction aux justices d’exécution
A titre d’exemple je citerai deux cas illustratifs :
Cas 1 : Huissier maître MOULOKO, tél :696 405 889 ; expulsion de madame SOGA SONE
(Chef d’un parti politique d’opposition)
Jugements n°63/CIV du 26 Février 2014 du Tribunal de Première Instance de Bonanjo.
(5 ans après)
Arrêt n° 316/CIV 16 Août 2019 de la Cour d’Appel du Littoral confirmant le jugement
d’instance
Elle rencontre le Procureur Général WOUDOUGUE et il ordonne à l’huissier de justice Maître
MOULOKO de ne pas exécuter la décision.

Cas 2 : EXPULSION DE HASSAN MAHAMAT (Un Tchadien qui prétend être Centrafricain) n
1. (Grosse) Jugement n° 57/CIV du 26 Février 2014 ;
2. Certificat de non appel délivré du 17 Août 2016 ;
3. Arrêt n°271/DE/19 du 26 Juillet 2019 rejetant sa demande de défense à exécution (5
ans après) ;
4. Arrêt n° 532/CIV du 15 novembre 2019 de la Cour d’Appel du Littoral déclarant le
requérant déchu de son recours.
En plus je suis bloqué à tous les niveaux surtout celle de remplir ma fonction citoyenne et
politique qui consistent à aider financièrement mon parti politique qui est le RDPC pour les
prochaines échéances politiques du Littoral et soutenir mon parti qui est le DRPC, dont vous
êtes le leader dans le littoral. Moi particulièrement j’avais promis via ma société SCI ABANE
SARL, avait promis de contribuer un montant de 10 millions de francs CFA.
Son Excellence Monsieur le Ministre, je suis entièrement bloqué et je me trouve dans
l’incapacité de subvenir même à mes besoins élémentaires parce que le Procureur Général
du Littoral et le Procureur de la République se sont assis sur tous mes biens et prétendent
que ses vous que le faite indirectement.

Aujourd’hui suite à mes propres enquêtes, je suis entièrement convaincu que c’est un gros
mensonge, juste un moyen de me dissuader et de décourager, par ailleurs je suis persuadé
que vous n’êtes même pas au courant de cette affaire.

Chez Monsieur le Ministre, sachant votre degré d’intégrité et votre sens de devoir, je m’incline
devant vous pour que vous interveniez dans cette situation qui est inacceptable pour que le
garde de Sceaux que vous êtes se penche pour mon cas et que Justice soit faite.

Dans l’espérance d’une suite favorable, je vous prie d’agréer Monsieur le Ministre, mes plus
profonds respects.

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