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Comportement individuel ou collectif consistant à observer les principes et les règles destinés
à préserver l'environnement
1. L’éducation environnementale.
2. L’éducation à l’action citoyenne.
3. La prise de conscience collective des acteurs à la protection de l’environnement.
4. La participation des acteurs à la valorisation des composantes de l’environnement.
Pour que le citoyen intègre l’environnement dans ses comportements de tous les jours,
il faudrait qu’il connaisse celui dans lequel il vit et qu’il soit bien sensibilisé aux
impacts de son comportement sur cet environnement.
Le terme écocitoyenneté regroupe toutes les pratiques qui permettent de faire passer
des messages au travers d’une manière de vivre et intègre également tous les
qualificatifs qui permettent à une personne d’être respectueuse envers l’environnement
et amener les autres par son comportement à le préserver.
Etre ECOCITOYEN, c’est prendre en compte dans ses actions de tous les jours, les
conséquences que ses actes sont successibles de produire sur l’environnement dans le
présent, mais aussi à moyen et long terme.
Etre ECOCITOYEN, c’est reconnaître la portée écologique de tous les actes et gestes
quotidiens que l’on pose. C’est chercher à limiter les effets nuisibles de ses actes et
gestes sur l’environnement et entreprendre des actions de sauvegarde et de
restauration.
Etre ECOCITOYEN consiste à adopter une démarche de vie respectant la nature. Cette
démarche comporte des responsabilités tant individuelles que collectives des acteurs.
2.1.2. La responsabilisation
L’écocitoyenneté appelle à la responsabilité de l’individu vis-à-vis de son
environnement. Cette responsabilité concerne d’une part, la relation avec autrui et
d’autre part, la relation avec les générations futures et enfin la relation avec la nature
au sens large du terme.
En effet, les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages, les espèces
animales et végétales, la diversité let les équilibres biologiques font partie du
patrimoine commun de la nation ; leur protection, leur mise en valeur, leur
restauration, leur remise en état et leur gestion sont d’intérêt général et concourent à
l’objectif de développement durable.
En effet, les institutions nationales ont la responsabilité d’aider les individus et les
groupes sociaux à prendre conscience de l’environnement global et des problèmes qui
peuvent survenir en cas de mauvaise gestion. Un effort permanent d’information et
surtout de formation des populations leur incombe.
NF Environnement
Ecolabel européen
Buvez l’eau du robinet, elle produit zéro bouteille donc zéro déchet et coûte moins cher.
Utilisez votre droit de refuser les prospectus, en l’indiquant sur votre boîte aux lettres (vous en
recevez en moyenne 40 kg/an).
Réparez, réutilisez ou donnez (bocaux de verre pour confitures, boîte à chaussure pour
rangements, associations caritatives pour textile, mobilier ou électroménager en état...).
Triez vos déchets, adoptez les réflexes collecte sélective et déchèterie.
Déposez vos déchets dans une poubelle : ne les abandonnez pas dans la nature...
Récupérez les eaux pluviales pour l'arrosage du jardin, le lavage de la voiture...
Réutilisez l'eau de lavage ou de cuisson des légumes pour arroser vos plantes.
Adoptez les modes de transport alternatifs (bicyclette, rollers, patinette, skateboard marche à
pied), les transports en commun ou le co-voiturage.
Eteignez les lumières et les appareils électriques qui restent en veille.
Préférez les ampoules à basse consommation d'énergie.
Pour plus d’information et de gestes éco-citoyens, consultez le Petit Livre Vert pour la
Terre ou cliquez ici pour connaître d'autres sites ressources.
En plein hivernage où les gobelets en plastique peuvent servir de niches aux moustiques,
rendant un peu difficile la lute déjà entamé par le gouvernement du Sénégal pour
l’élimination du paludisme d’ici 2030 dans tout le territoire, il est important de sensibiliser la
population après leur utilisation de les jeter à la poubelle. Ce n’est pas seulement au niveau
de la santé qu’ils peuvent causer des dégâts. Dans l’environnement également, ces gobelets
en plastique qui sont des déchets nuisibles avec une durée de vie de 400 ans, sont plus
nocifs en mer où ils se transforment en microparticules que les poissons vont manger après
ces mêmes produits vont se retrouver dans nos plats.
Pour rehausser l’intérêt porté à l’environnement chez les élèves, les enfants proposent
l’instauration de moyens officiels de reconnaissance et de valorisation : certificats, médailles,
trophées. Mettre l’emphase sur une approche plus ludique du concept serait de mise : il faut
« parler d’environnement de façon plus amusante », « avoir des animateurs pour faire des jeux de
nettoyage ». L’humour, la technologie, les jeux, les concours sont nommés comme stratégies pour
augmenter l’intérêt des élèves, sans oublier les sorties et projets pour combler le manque
d’expérience en nature des enfants du milieu urbain : « faire une sortie dans la forêt pour que les
enfants aiment l’environnement ». Également, les enfants ont nommé le besoin qu’on reconnaisse
leurs apports à la résolution de problèmes environnementaux et leur capacité en ce sens : il ne
faut pas oublier de « dire aux enfants qu’ils sont utiles ». L’école aurait donc un rôle clé à jouer
dans toutes ces sphères pour nourrir l’intérêt des enfants et inscrire l’environnement dans les
valeurs.