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Ecocitoyenneté

Comportement individuel ou collectif consistant à observer les principes et les règles destinés
à préserver l'environnement

LES QUATRE PILIERS DE L’ECOCITOYENNETE

1. L’éducation environnementale.
2. L’éducation à l’action citoyenne.
3. La prise de conscience collective des acteurs à la protection de l’environnement.
4. La participation des acteurs à la valorisation des composantes de l’environnement.

I. CONNAITRE L’ENVIRONNEMENT POUR ETRE ECOCITOYEN

Pour que le citoyen intègre l’environnement dans ses comportements de tous les jours,
il faudrait qu’il connaisse celui dans lequel il vit et qu’il soit bien sensibilisé aux
impacts de son comportement sur cet environnement.

1.1. ENVIRONNEMENT : Définition/Contenu/Défis

En vue de décider de quel comportement adopter vis-à-vis de l’environnement, nous


devons savoir que le mot “environnement” désigne et comprend :
- la terre, l’eau et l’air y compris toutes les couches de l’atmosphère ;
- l’ensemble des substances organiques et non organiques ainsi que les organismes
vivants ;
- les systèmes naturels en interaction qui incluent ces composantes ;
- les conditions sociales, économiques, politiques et culturelles qui influencent la vie
des personnes et des collectivités ;
- les infrastructures et d’autres productions humaines.

Nous devons également savoir que :


- l’environnement en lui-même est une problématique dont il faut se préoccuper :
l’environnement, au sens large du terme, est un support à la vie pouvant être menacé
par les pollutions, les nuisances, les détériorations que l’homme ne peut s’empêcher
quotidiennement de produire. Il faut donc apprendre à préserver sa qualité et à le
restaurer ;
- l’environnement est une ressource à gérer : l’environnement, au sens physique du
terme, est un patrimoine collectif qui est associé à la qualité de vie. Il est une ressource
limitée qui s’épuise et se dégrade. Il faut donc apprendre à le gérer dans une
perspective de longue durée et de partage équitable ;
- l’environnement est un milieu de vie à connaître et à aménager : c’est notre milieu de
vie quotidienne, à l’école, à la maison, au travail, dans les lieux de loisirs. Ce milieu
est constitué de composantes humaines, socioculturelles, technologiques, historiques,
etc.

1.3. POURQUOI AGIR EN ECOCITOYEN ?

Les problèmes environnementaux ci-dessus évoqués, ont pour conséquences majeures,


une dégradation des conditions de vie des populations, une pluviométrie aléatoire, des
maladies de toutes natures, une insécurité alimentaire, des migrations, une dégradation
accélérée des ressources, etc. C’est pourquoi il est impérieux de responsabiliser chaque
citoyen vis-à-vis de ces problèmes.
En effet, l’aspect général du cadre de vie de nos villes et espaces périphériques,
toujours jonchés de déchets de toutes sortes, montre que nos populations sont encore
très peu sensibles et peu soucieuses aux problèmes environnementaux, à la gestion des
déchets et bien d’autres questions spécifiques à l’environnement. Les raisons de ces
comportements peuvent être les suivantes :

• les questions relatives à l’environnement, sont considérées comme nouvelles et non


prioritaires ;
• les populations sont sous informées par rapport aux questions environnementales et
ne sont pas assez sensibilisées aux initiatives en matière de gestion de l’environnement
;
• les populations ne sont pas assez conscientes du fait que les problèmes
environnementaux d’aujourd’hui, affecteront davantage leur vie actuelle et celle des
générations à venir.

1.4. COMMENT ETRE ECOCITOYEN

Le terme écocitoyenneté regroupe toutes les pratiques qui permettent de faire passer
des messages au travers d’une manière de vivre et intègre également tous les
qualificatifs qui permettent à une personne d’être respectueuse envers l’environnement
et amener les autres par son comportement à le préserver.

Etre ECOCITOYEN, c’est prendre en compte dans ses actions de tous les jours, les
conséquences que ses actes sont successibles de produire sur l’environnement dans le
présent, mais aussi à moyen et long terme.

Etre ECOCITOYEN, c’est réaliser au cours de sa vie quotidienne, les actions


nécessaires à la sauvegarde de l’environnement.

Etre ECOCITOYEN, c’est reconnaître la portée écologique de tous les actes et gestes
quotidiens que l’on pose. C’est chercher à limiter les effets nuisibles de ses actes et
gestes sur l’environnement et entreprendre des actions de sauvegarde et de
restauration.

Etre ECOCITOYEN, c’est reconnaître ses droits et devoirs envers l’environnement.

Etre ECOCITOYEN consiste à adopter une démarche de vie respectant la nature. Cette
démarche comporte des responsabilités tant individuelles que collectives des acteurs.

II. QUELLES SONT LES RESPONSABILITES DES ACTEURS ?

2.1. INDIVIDU ET COMMUNAUTE


L’écocitoyenneté consiste en une prise de conscience et en un engagement des
citoyens quant au rôle qu’ils doivent jouer dans la gestion durable des ressources
naturelles et dans l’amélioration de leur cadre de vie. Cela devrait se traduire au plan
individuel et collectif par l’exercice des droits et l’observation des devoirs en matière
de préservation de l’environnement à travers la prise de conscience, la responsabilité
individuelle ou collective, le développement des capacités.

2.1.1. La prise de conscience


Elle peut être spontanée, fortuite ou suscitée par l’information, l’éducation et la
communication relatives à l’environnement.

En effet, l’éducation relative à l’environnement vise à façonner des citoyens bien


informés en matière d’environnement, des individus bien informés pour être en mesure
de connaître et de prendre soin de leur environnement comme il faut, avec ou sans
l’aide de quelqu’un d’autre.

2.1.2. La responsabilisation
L’écocitoyenneté appelle à la responsabilité de l’individu vis-à-vis de son
environnement. Cette responsabilité concerne d’une part, la relation avec autrui et
d’autre part, la relation avec les générations futures et enfin la relation avec la nature
au sens large du terme.

2.1.3. La Responsabilité individuelle


Le principe de responsabilité engage les personnes et les collectivités quant à l’impact
de leur comportement sur l’environnement. En effet, dans l’écocitoyenneté, l’appel à
la responsabilité des individus est la priorité. Cette responsabilisation requiert pour
l’individu, la nécessité de reconnaître la portée écologique de tous les actes et gestes
quotidiens qu’il pose, de chercher à limiter leurs effets nuisibles sur l’environnement
et d’entreprendre des actions de sauvegarde et de restauration.
La responsabilisation induit un engagement des citoyens quant au rôle qu’ils doivent
jouer dans la gestion durable des ressources naturelles et dans l’amélioration de leur
cadre de vie.
2.1.4 La Responsabilité collective
Le développement et la protection de l’environnement exigent un partage des
responsabilités, à la fois équitable et bien définies, au vu de l’impact environnemental
des différentes activités et de l’utilisation des ressources naturelles.

En effet, les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages, les espèces
animales et végétales, la diversité let les équilibres biologiques font partie du
patrimoine commun de la nation ; leur protection, leur mise en valeur, leur
restauration, leur remise en état et leur gestion sont d’intérêt général et concourent à
l’objectif de développement durable.

2.2 RESPONSABILITES DES INSTITUTIONS NATIONALES

Le principe de responsabilité engage les personnes et les collectivités quant à leurs


impacts sur l’environnement. Cependant, même s’il est reconnu que l’écocitoyenneté
doit reposer sur l’individu, cela ne doit pas pousser les autorités publiques et même les
décideurs privés à se décharger de leur propre responsabilité.

En effet, les institutions nationales ont la responsabilité d’aider les individus et les
groupes sociaux à prendre conscience de l’environnement global et des problèmes qui
peuvent survenir en cas de mauvaise gestion. Un effort permanent d’information et
surtout de formation des populations leur incombe.

2.3. INSTITUTIONS REGIONALES ET INTERNATIONALES

L’écocitoyenneté n’est pas un concept idéologique. Il s’agit plus d’une finalité à


poursuivre que d’une simple approche. C’est en cela que l’écocitoyenneté doit viser à
faire comprendre au citoyen les enjeux économiques qui l’entourent, surtout dans le
contexte de la lutte contre la pauvreté. Pour que les populations y adhèrent, il faudrait
que des solutions concrètent (mesures compensatrices en substitution de leurs activités
néfastes à l’environnement) leur soient proposées pour vaincre cette pauvreté.
Cependant, ceux qui doivent accompagner ces populations se posent toujours la
question de savoir quelles actions entreprendre et avec quels moyens.

Pour favoriser le développement de l’écocitoyenneté, il conviendrait alors de soutenir


les différents acteurs. Pour ce faire, les institutions qu’elles soient régionales ou
internationales, peuvent développer des partenariats pour l’accompagnement technique
et financier aux différents niveaux.
Être éco-citoyen
L’éco-citoyenneté, c’est reconnaître et prendre en compte la portée écologique de tous ses
gestes quotidiens. C’est une façon d’agir, de consommer et de jeter.
Parce que chaque geste compte pour préserver notre environnement, il est indispensable
d’agir.
Voici quelques astuces à appliquer pour préserver notre planète et, donc, celle des générations
futures.
 Préférez les produits réutilisables ou rechargeables (pile rechargeable, sac cabas, chiffon,
boîte…)
 Evitez les produits sur-emballés, privilégiez les produits à la coupe.
 Favorisez les produits avec un écolabel

NF Environnement

Ecolabel européen

 Buvez l’eau du robinet, elle produit zéro bouteille donc zéro déchet et coûte moins cher.
 Utilisez votre droit de refuser les prospectus, en l’indiquant sur votre boîte aux lettres (vous en
recevez en moyenne 40 kg/an).

 Réparez, réutilisez ou donnez (bocaux de verre pour confitures, boîte à chaussure pour
rangements, associations caritatives pour textile, mobilier ou électroménager en état...).
 Triez vos déchets, adoptez les réflexes collecte sélective et déchèterie.
 Déposez vos déchets dans une poubelle : ne les abandonnez pas dans la nature...
 Récupérez les eaux pluviales pour l'arrosage du jardin, le lavage de la voiture...
 Réutilisez l'eau de lavage ou de cuisson des légumes pour arroser vos plantes.
 Adoptez les modes de transport alternatifs (bicyclette, rollers, patinette, skateboard marche à
pied), les transports en commun ou le co-voiturage.
 Eteignez les lumières et les appareils électriques qui restent en veille.
 Préférez les ampoules à basse consommation d'énergie.
Pour plus d’information et de gestes éco-citoyens, consultez le Petit Livre Vert pour la
Terre ou cliquez ici pour connaître d'autres sites ressources.

En plein hivernage où les gobelets en plastique peuvent servir de niches aux moustiques,
rendant un peu difficile la lute déjà entamé par le gouvernement du Sénégal pour
l’élimination du paludisme d’ici 2030 dans tout le territoire, il est important de sensibiliser la
population après leur utilisation de les jeter à la poubelle. Ce n’est pas seulement au niveau
de la santé qu’ils peuvent causer des dégâts. Dans l’environnement également, ces gobelets
en plastique qui sont des déchets nuisibles avec une durée de vie de 400 ans, sont plus
nocifs en mer où ils se transforment en microparticules que les poissons vont manger après
ces mêmes produits vont se retrouver dans nos plats.

Pour rehausser l’intérêt porté à l’environnement chez les élèves, les enfants proposent
l’instauration de moyens officiels de reconnaissance et de valorisation : certificats, médailles,
trophées. Mettre l’emphase sur une approche plus ludique du concept serait de mise : il faut
« parler d’environnement de façon plus amusante », « avoir des animateurs pour faire des jeux de
nettoyage ». L’humour, la technologie, les jeux, les concours sont nommés comme stratégies pour
augmenter l’intérêt des élèves, sans oublier les sorties et projets pour combler le manque
d’expérience en nature des enfants du milieu urbain : « faire une sortie dans la forêt pour que les
enfants aiment l’environnement ». Également, les enfants ont nommé le besoin qu’on reconnaisse
leurs apports à la résolution de problèmes environnementaux et leur capacité en ce sens : il ne
faut pas oublier de « dire aux enfants qu’ils sont utiles ». L’école aurait donc un rôle clé à jouer
dans toutes ces sphères pour nourrir l’intérêt des enfants et inscrire l’environnement dans les
valeurs.

43Souvent, les enfants ont nommé le besoin de reconnaissance formelle de la valeur de


l’environnement par l’institution scolaire comme solution au problème. Ainsi, les enfants réclament
une plus grande place pour l’environnement à l’école, pour l’ancrer dans les valeurs scolaires : c’est
un appel à l’institutionnalisation, non seulement au niveau des curriculums, mais aussi de
l’organisation scolaire. À titre d’exemple, les enfants proposent l’ajout permanent de périodes
d’environnement au programme scolaire, et que l’environnement soit une matière qui figure
officiellement dans le bulletin de notes. De plus, ils réclament de pouvoir aborder l’environnement à
l’échelle de l’école, de l’intégrer au code de vie en instaurant des règlements pour le faire
respecter, de pouvoir faire des projets inter-écoles. Finalement, ils proposent d’inclure la possibilité
de participer à des projets environnementaux en format parascolaire, parce que « l’environnement,
c’est tous les jours », « ça ne se passe pas juste dans la classe, aussi sur l’heure du diner ». Les
enfants proposent la création de structures décisionnelles plus démocratiques et inclusives ainsi
que de renforcer le rôle des structures existantes de promotion de l’environnement à l’école. Par
exemple, comme solution au problème de sécurité à l’école (situation 3), on propose de » créer un
comité déplacement à l’école avec la directrice, les parents, les profs et inclure les élèves », de
« donner plus de responsabilités au comité vert. »

comme au Rwanda, la fabrication, l’utilisation et la vente des articles en


plastique à usage unique et par conséquent jetables

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