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SUPPORT DE COURS
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INTRODUCTION GENERALE
Et parmi ces tissus urbains plus ou moins lâches, la nature est distribuée
inégalement : faiblement présente en centre-ville, elle est plus abondante
dans les communes périurbaines.
L'écologie est la science qui étudie les milieux et les conditions d'existence
des êtres vivants et les rapports qui s'établissent entre eux et leur
environnement, ou plus généralement avec la nature. L'écologie a été définie
par le biologiste allemand Ernst Haeckel en 1866 comme "la science des
relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un
sens large, la science des conditions d'existence".
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Il s'agit de comprendre les mécanismes qui permettent aux différentes
espèces d'organismes de survivre et de coexister en se partageant ou en se
disputant les ressources disponibles (espace, temps, énergie, matière).Bien
entendu, l'espèce humaine est concernée, à travers ses différents peuples,
qui sont en concurrence les uns avec les autres mais qui, en même temps,
échangent des ressources, en particulier de l'information, puisque le langage
articulé est le propre de l'Homme.
L’écologie urbaine étudie l'ensemble des problématiques environnementales
concernant le milieu urbain ou périurbain.
Elle vise à articuler ces enjeux en les insérant dans les politiques
territoriales pour limiter ou réparer les impacts environnementaux et
améliorer le cadre de vie et la qualité de vie des habitants.
2 Définition d'écosystème
Il existe entre les différents éléments d'un écosystème des relations sous
forme d'échanges de matière et d'énergie. Le biotope et la biocénose
forment alors un système indissociable en équilibre instable, mais qui
est capable d'évoluer et de s'adapter au contexte écologique. Une
modification rapide d’un ou plusieurs paramètres d'un écosystème
conduit à une rupture dans l’équilibre écologique.
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Exemples d'écosystèmes : une mer, un étang, une forêt, une montagne…
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Du point de vue spatial, son expansion signifie de grandes mutations dans
les écosystèmes proches et des changements profonds quant à l’occupation
et l’utilisation du sol. Ces changements peuvent être irréversibles.
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- L’Equité sociale : il s’agit de satisfaire les besoins essentiels de
l’humanité en logement, alimentation, santé et éducation, en réduisant
les inégalités entre les individus, dans le respect de leurs cultures ;
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4 Définition de l'environnement
Etymologie : du préfixe grec en, dans et du latin virare, virer, tourner, venant
du grecgyros, cercle, tour.
L’environnement urbain est ce qui est autour des habitants des villes : le
sol, l’air, l’eau, les espaces verts, mais aussi les bâtiments et surtout les
autres citadins et les idées et informations qui y circulent.
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Selon une étude de la FAO couvrant la période de 1982 à 1990, 4,80 millions
d’hectares de forêts tropicales ont été défrichées en Afrique. En Côte d’Ivoire,
en trente ans, la pression anthropique a contribué à réduire de près d’un
tiers la superficie de la forêt. Cette pression est également responsable de la
disparition de plusieurs espèces de plantes et d’animaux.
Dans les pays industrialisés l’émergence de la notion d’environnement peut
donc être considérée comme une prise de conscience de l’Homme face aux
conséquences négatives de la révolution industrielle. Dans les pays pauvres,
elle est liée à l’explosion démographique. Le couple population -
environnement se trouve ainsi au cœur d’une polémique dont les
implications sociales, économiques et politiques dépassent largement
l’échelle restreinte des considérations nationales.
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Les cataclysmes naturels, essentiellement les cyclones, dont les
dégâts qu’ils occasionnent se trouvent amplifiés par les actions
néfastes de l’Homme sur la nature.
Enfin, les pressions sur l’environnement sont aussi, en grande partie, le fait
de la population en général, en raison de divers problèmes socio-
économiques :
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En définitive, les faits démontrent que la dégradation de l’environnement
biophysique et humain est imputable à l’activité humaine.
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LES GRANDS THEMES DE L’ECOLOGIE URBAINE
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Mur végétalisé Toiture végétalisée
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Un tiers des rayons du soleil que reçoit la terre est renvoyé par elle dans
l’atmosphère sous forme de rayonnement infrarouge; les deux tiers restants
étant absorbés par les océans et les sols. Des gaz naturellement présents
dans l’atmosphère, comme l’ozone (O3), la vapeur d’eau (H20), le protoxyde
d’azote(NO2), le méthane (CH4) ou le dioxyde de carbone (CO2), empêchent
une partie de ce rayonnement de s’échapper dans l’espace et le renvoient
vers la terre, ce qui la réchauffe. C’est l’effet de serre. Ce phénomène
naturel nécessaire joue un rôle de régulateur du climat et permet à la terre
d’avoir une température moyenne habitable (15°C au lieu de -18°C).
Dérèglements météorologiques
Océans
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Le réchauffement climatique entraîne une élévation du niveau des océans.
En un siècle, l’augmentation atteint les 18 cm (dont 6 cm les 20 dernières
années). Le pire scénario envisage une élévation jusqu’à 1 m d’ici à 2100. En
cause, la fonte des glaces dans l’antarctique et le recul des glaciers.
Biodiversité
Stratégie d’atténuation
Stratégie d’adaptation
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Mais le changement climatique est déjà là et produit des effets réels partout
dans le monde. Il est donc nécessaire de s’adapter. Cela passe par la
protection des biens et des personnes (plan canicule, plan inondation, …),
l’entretien et la préservation du patrimoine naturel (forêts, dunes, digues…)
ou l’aménagement de l’espace urbain (ordonnancement urbain et bâti ;
fontaines et points de rafraîchissement, espaces verts et végétalisation…).
2 Couche d’ozone
Dans l’atmosphère, la couche d’ozone se situe à une altitude comprise entre
8 et 55 Km. Sa concentration est la plus élevée à 20 Km d’altitude. L’ozone
(O3) protège la terre et les êtres qui y vivent des radiations ultraviolettes.
L’altération de cette couche d’ozone se traduirait par l’augmentation des cas
de cancers de la peau, la diminution des défenses immunitaires des
mammifères et des humains, une moindre efficacité de la photosynthèse et,
une baisse importante des rendements agricoles.
3 Pluies acides
En 1980 par exemple, on estime que 100 millions de tonnes de souffre ont
été rejetés dans l’atmosphère par la combustion des fuels et charbons. Ces
polluants se transforment en acides uriques et sulfuriques et se retrouvent
dans les précipitations. Elles causent de graves dégâts aux forêts et
détruisent une grande partie de la vie animale dans les mers, les cours d’eau
et les lacs.
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Mais le terme "marées noires" est désormais rentré dans le rang de
catastrophe habituelle, il n'est plus exceptionnel de voir des pétroliers se
fendre en deux ou s'échouer, déverser leur cargaison gluante dans tous les
océans du monde. Le bilan se retrouve partout, bien visible : toute la surface
océane est marquée par la trace des nappes toxiques d'hydrocarbure.
Qu'il aille dans nos voitures, qu'il serve à produire de l'énergie électrique, des
vêtements ou des plastiques, ou tout autre dérivé, le pétrole est un élément
nécessaire à notre prospérité économique. Il est brûlé pour finir dans
l'atmosphère et contribue au changement climatique.
La pollution lumineuse est une forme de pollution assez peu évoquée car à
priori peu néfaste pour la santé lorsqu'on la compare aux pollutions plus
classiques : déchets urbains, eaux souillées
Conséquences de la pollution lumineuse
Effets sur la santé humaine
Les conséquences les plus évidentes vont de la simple gène (qui peut tout de
même perturber le sommeil dans le cas d'une source lumineuse clignotante
dirigée vers une chambre), aux dépenses inutiles d'énergie.
Troubles du sommeil
De nombreuses études mettent en évidence des conséquences immédiates
pour notre sommeil. En effet, sous l'effet de la lumière artificielle, l'épiphyse
(petite glande située dans le cerveau) diminue nettement la production de
mélatonine, une hormone qui contribue principalement à la sensation de
fatigue et à la baisse de la vigilance vespérale (crépusculaire, du soir), prélude
au sommeil.
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l’Homme), un facteur sous-estimé qui contribuerait à la prise de poids, bien
plus que l'on ne le pensait.
"Les données les plus récentes suggèrent que la mélatonine pourrait être
efficace dans l'inhibition du développement et la progression de certains
cancers comme ceux de la prostate et du sein.
La mélatonine est un antioxydant dont les bienfaits seraient multiples :
antivieillissement, freine le développement des tumeurs, stabilise la tension.
Effets de la pollution lumineuse sur la faune
a) Insectes
Le "sur éclairage" est la cause première de la disparition d'espèces d'insectes,
ce qui perturbe significativement la chaîne alimentaire naturelle, puisqu'ils
représentent l'alimentation de base d'un grand nombre d'animaux. Ainsi, les
populations d'insectes nocturnes et pollinisateurs sont décimées (seconde
cause de mortalité après les pesticides).
b) Oiseaux
Les oiseaux migrateurs sont gênés et désorientés : près d'un million d'entre
eux en meurent chaque année selon Marc Théry, chercheur au laboratoire
d'écologie générale. En effet, les oiseaux migrateurs s'orientent notamment
grâce aux étoiles, masquées par les lumières nocturnes.
Certains oiseaux des villes, comme le merle noir et la mésange bleue voient
leur comportement et leur reproduction modifiés.
Enfin, lorsque les oiseaux croisent sur leur route de grandes structures de
verre et d'acier éclairés présentes dans toutes les grandes villes, ils les
confondent avec des surfaces en eau et s'y écrasent. C'est pourquoi, à New-
York, certains gratte-ciels diminuent leur éclairage la nuit.
c) Autres espèces
De nombreuses autres espèces sont victimes de la pollution lumineuse :
chauve-souris (horloge interne déréglée) ; tandis que d'autres en profitent
comme les pigeons et les moineaux (passereaux).
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Exemple d’albédo par type de matériaux
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Évapotranspiration du végétal
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Enfin, la chaleur anthropique (climatisation, circulation de véhicules,
industries…) augmente la température de l’air et a un impact sur la
formation des ICU. La climatisation produit de la chaleur car elle
rejette les calories extraites de l’intérieur du bâtiment vers l’extérieur
dans le domaine public.
Les ICU ont un effet négatif sur le confort thermique urbain (effets
d’inconfort des espaces publics et privés) et sont donc un risque pour la
santé publique, pour les habitants des villes avec une augmentation des
problèmes respiratoires et une surmortalité accrue notamment lorsqu’ils
sont combinés à un épisode caniculaire (brûlant, ardent). Épisodes qui
devraient se multiplier avec la hausse des températures liée au changement
climatique.
« Une étude de Météo France estime en effet qu’aux alentours de 2050, une
canicule se reproduira tous les 2 à 3 ans. Or, il est important de rappeler
que la canicule de 2003 a été la cause d’environ 15 000 décès en France ».
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ville
- La place de l’eau en ville
- Le dégagement de chaleur anthropique
- Le bâtiment en lui-même : forme, enveloppe, couleur et fonctionnement
A l’échelle du bâtiment
En jouant sur tous ces facteurs et en ayant une réflexion globale sur le
bâtiment, on peut favoriser et assurer le confort thermique de l’habitant et
si cela ne règle pas complètement le problème des ICU, cela permet
néanmoins de limiter les impacts dus aux fortes chaleurs.
Les arbres et la végétation permettent de lutter contre les ICU tant le jour
que la nuit par le phénomène d’ombrage (limiter l’ensoleillement des
surfaces qui pourraient absorber la chaleur) et d’évapotranspiration
(refroidissement de l’air par rejet de vapeur d’eau).
Les murs végétaux et les toitures végétalisées sont aussi un moyen pour
protéger le bâtiment des rayonnements solaires.
La température maximale d’un mur végétal est de 30°C alors que les murs
classiques peuvent atteindre jusqu’à 60°C selon le type de revêtement.
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Pendant une journée ensoleillée de 26°C, un toit foncé peut atteindre jusqu’à
80°C, un toit blanc, 45°C tandis qu’un toit végétal seulement 29°C.
A l’échelle du quartier
Morphologie urbaine
- jouer sur la forme des toits et leurs orientations qui influencent la quantité
de rayonnement absorbée par le bâtiment,
Conclusion
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l’augmentation des températures et des périodes de fortes chaleurs prévues
pour les prochaines décennies. L’ICU, notamment associé à ces épisodes
caniculaires, peut être un réel danger pour la santé des populations des
villes (problèmes respiratoires et augmentation du risque de mortalité).
Il convient donc de prendre des mesures pour traiter localement ces ICU.
Ces mesures s’appuient sur une réflexion à l’échelle du bâtiment mais aussi
du quartier. Repenser le bâtiment par une conception bioclimatique incluant
un travail sur l’isolation, la ventilation, les matériaux, la végétation et des
alternatives à la climatisation permettra d’assurer un confort thermique
pour les habitants et de limiter l’impact sur la formation d’ICU.
NUISANCES SONORES
La notion de pollution sonore regroupe généralement des nuisances sonores
et des pollutions induites par le son devenu dans certaines circonstances
une gêne physique. Elles peuvent être provoquées par de diverses sources et
les conséquences peuvent aller d’une gêne passagère à des répercussions
graves sur la santé et la qualité de vie chez l’homme, et, en altérant le
fonctionnement des écosystèmes, peut aller jusqu’à tuer les animaux ou
empêcher leur reproduction normale.
Une grande partie de la population urbaine mondiale est confrontée à des
nuisances sonores et en particulier les riverains de routes, des voies ferrées,
d’aéroports, de ports et de certaines usines.
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2 Protection contre le bruit
Irritabilité
Insomnie
Dépression pouvant conduire au suicide
Problèmes d’audition allant jusqu’à la surdité passagère ou définitive
Hypertension
4 Lutte contre le bruit en milieu urbain
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IMPACT DE LA PRODUCTION DES DECHETS SUR L’ENVIRONNEMENT
1 Introduction
C’est pourquoi nous ne pourrons pas diminuer le rejet des déchets tant que
l’on n’exploitera pas les ressources d’une façon intelligente et en prévenant le
gaspillage inutile.
2 Problématique
2 1 Causes de la pollution
Les statistiques actuelles montrent que la quantité de déchets émis par les
habitants de notre planète s’élève à 4 milliards de tonnes par année. Suite à
cette surconsommation des ressources, nous cherchons les différents
moyens de recycler les déchets en découlant. On a recours à des moyens
comme les décharges, l’incinération ou le stockage pour faire face à cette
situation.
Pollution atmosphérique
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prévalant depuis déjà des années. Cette pollution atmosphérique est
responsable de la mort de 2.4 millions de personnes par an dans le monde
entier. L’air pollué diminue l’espérance de vie des hommes, cause des
troubles cardiaques, respiratoires ou reproductifs. De plus il favorise les
maladies respiratoires comme asthme.
Pollution d’air
Pourtant il existe une autre manière de détruire les déchets d’une façon
nettement plus respectueuse de l’environnement. C’est l’incinération. C’est-
à-dire le fait de brûler des déchets dans un grand four, à l’aide de mazout et
autres. Ce processus d’incinération utilise des filtres électrostatiques et des
filtres manches qui aident à dégager la plupart des métaux lourds ou autres
polluants.
Cette méthode est pratiquée dans plusieurs pays mais ne s’étend pas
partout car l’installation de tel équipement coûte très cher. Et de plus, même
avec le progrès de la technologie, cela reste encore une méthode polluante.
La fumée rejetée pendant le brûlage des déchets contient encore des métaux
lourds et du dioxyde qui ont une grave conséquence sur la santé humaine et
l’environnement. Bien plus, dans certains pays, l’incinération est faite à l’air
libre, donc la fumée dégagée devient très toxique.
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La fumée dégagée de l’incinération
Pollution de l’eau
De nos jours, nous utilisons de plus en plus les matières qui contaminent
l’eau, dont les déchets font partie. Les rejets humains sont la première cause
de la pollution de l’eau douce. En conséquence 900 000 personnes en
Amérique souffrent de maladies gastriques et de plus dans les pays pauvres,
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beaucoup de personnes meurent suite à une diarrhée due à de l’eau sale.
Dans le même temps, chaque année plus de 6 millions de tonnes de déchets
différents sont rejetés dans les océans. Cela fait une pollution visuelle et
aussi une contamination des espèces vivant dans l’eau. Donc c’est très
dangereux pour la santé humaine car nous mangeons les poissons qui ont
ingurgité les polluants.
Une décharge
De plus, suite aux pluies, l’eau passe à travers des déchets, descend dans le
sol et pendant des jours elle continue jusqu’à ce qu’elle atteigne les nappes
phréatiques. En conséquence les nappes phréatiques sont contaminées avec
des polluants divers comme les métaux lourds, les produits du nettoyage, les
déchets toxiques.
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Il existe une deuxième source de pollution de notre eau : ce sont les déchets
industriels rejetés dans les lacs, rivières, mers. Ces déchets sont la plupart
du temps toxiques, donc s’ils sont mal traités, ils peuvent causer de
nombreux problèmes de santé ou d’environnement.
Des études ont montré que la pollution par des déchets industriels rend
l’eau toxique. Mais pourquoi ces déchets industriels sont jetés dans l’eau ?
La réponse est d’ordre économique. La plupart des industries n’ont pas les
moyens de se permettre un investissement dans les équipements de contrôle
de la pollution de l’eau. En conséquence ce n’est pas seulement les gens qui
vont payer l’effet de ces actes, mais aussi les animaux comme les poissons et
les oiseaux. Cette eau polluée est tout simplement devenue impropre à la
consommation ou à l’utilisation pour l’agriculture ou même les industries.
Avec comme conséquence un grand péril pour la santé humaine et
l’environnement.
Une fille se baigne dans le Danube devant une usine pesticide à Turnu
Maguerele en Roumanie
Pollution de sol
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Durant des années, l’érosion, la toxicité des sols et des nappes phréatiques
augmentent de plus en plus donc nous sommes en train de détruire la base
de notre survie. Les journaux ne cessent de parler de la pollution
atmosphérique ou de celle de l’eau, mais pourquoi parle-t-on si peu de la
pollution des sols ?
Nous oublions que c’est la terre qui produit la nourriture, protège l’eau, les
matières premières. Si des substances polluent la faune et la flore, que
deviendra notre planète ?
C’est de nos sols que l’on tire la nourriture, les matières servant à fabriquer
les habits ou les autres ressources, alors si ces sols sont pollués, de quelle
qualité seront ces ressources ? De plus, c’est dans la terre que les plantes
poussent, donc est-ce que ces plantes seront encore capables de transformer
l’hydroxyde en oxygène ?
Ce sont des questions que nous ne nous posons pas ou peu, parce que nous
préférons ne pas nous préoccuper de ces problèmes ni de leurs
conséquences. Mais malheureusement, cette pollution a des effets négatifs
nombreux, comme la diminution des matières organiques ou le fait que le sol
devienne imperméable.
Restent les pluies acides, dues aux carbones organiques produits par les
décharges et qui sont une autre source importante de pollution de nos sols
avec le rejet de déchets provenant de l’industrie.
L’existence de ces décharges a une grande influence sur l’état de nos sols,
car tous les polluants sont absorbés par la terre. En conséquence l’érosion
de notre terre ne cessera pas avant que nous nous attaquions à tous ces
problèmes de manière résolue et efficace.
Conclusion
Suite à l’ensemble des problèmes soulevés dans notre texte, nous constatons
à quel point l’augmentation de nos déchets et la manière de les recycler ou
de les stocker est devenue un enjeu vital pour l’environnement et la qualité
de vie de notre planète, si nous voulons éviter un jour que celle-ci soit
totalement et irrémédiablement invivable pour l’homme. Donc aujourd’hui
nous devons d’urgence commencer à prendre des mesures concertées et
globales pour éviter que ce problème ne continue à se reproduire dans le
futur.
Les solutions que nous proposons pour tenter de faire face à ces problème
sont les suivantes :
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Un sondage auprès de nos camarades indique que très souvent ils ne
recyclent pas ou peu, à cause du manque du temps ou tout
simplement par fatigue ou par facilité. C’est pourquoi nous proposons
de disposer des containers pour les différents déchets recyclables au
bas de notre bâtiment. Et aussi de créer un container pour les
produits de nettoyages afin de pouvoir les traiter de différentes
manières. Suite à ces solutions, les gens auraient la possibilité de trier
plus aisément.
Malheureusement toutes ces solutions ne sont pas applicables dans tous les
pays du monde. Puisque tout dépend de l’économie du pays. Si le pays a une
économie basse, il ne peut rien y faire. Les solutions montrées en haut sont
les très grands projets pour le développement durable, mais peut-être nous
devons d’abord commencer par les petites choses ? Déjà si nous
commençons à trier correctement et utiliser les produits écologiques, la
planète souffrira moins et nous pourrions permettre aux générations futures
un environnement moins polluant. Basé sur les connaissances générales
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TRANSPORT ET ECO MOBILITE EN VILLE
L’éco mobilité mobilise principalement les notions de déplacements à
moindre pollution, d’économies d’énergie, mais aussi de qualité de vie.
On retrouve dans l’ordre : la marche à pied, les vélos et les véhicules dérivés
de vélos. On trouve aussi les transports en commun (bus, tramway, train,
métro)…
1 Vers la recherche d’une réconciliation entre le transport et la ville
Le transport est aujourd’hui l’une des thématiques les plus récurrentes dans
les manifestations scientifiques et dans les débats politiques également. Il
est considéré comme une source importante d’émissions de gaz à effet de
serre responsables des changements climatiques, et représente le secteur le
plus émetteur de polluants…
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A plus grande échelle, les répercussions peuvent s’étaler à l’échelle
planétaire à travers les changements climatiques. Afin d’enrayer ces
méfaits :
Comment asseoir une politique du transport qui soit en faveur de
l’environnement et du développement durable ?
Quelles mesures préventives doit-on prendre afin d’enrayer les méfaits
du transport ?
Comment coordonner les politiques des transports et de
l’environnement pour contribuer au développement durable de la ville?
Comment contribuer, à travers le transport à réduire les gaz à effet de
serre, et en conséquence, les changements climatiques ?
Face à ces interrogations, le recours au transport durable semble être une
piste à explorer pour tenter de venir à bout de ces problèmes, et ouvrir la
voie à un transport plus respectueux de l’homme et de l’environnement. A
cet effet, un certain nombre de réflexions, démarches doivent être menées
par chaque pays afin de tenter de trouver des solutions : l’élaboration de
plan de transport pour l’environnement et le développement durable pourrait
être l’un des outils susceptibles d’enrayer ces problèmes…
En effet, prioriser les transports en commun devrait être le mot d’ordre de la
nouvelle politique.
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Les plans de déplacements urbains seraient à notre sens le couronnement
de cette nouvelle politique.
L’ambition de parvenir à la consécration du concept de durabilité à travers le
secteur du transport nous conduit à viser certains objectifs pertinents, dont:
o La priorisation des transports en commun dans la nouvelle politique ;
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4 Politique de transports pour combattre la pollution atmosphérique
- Exiger que les automobilistes laissent leur voiture chez eux un jour
ouvrable par semaine ;
- Exiger par exemple que, d’ici 2030, tous les véhicules soient vendus
équipés de convertisseurs catalytiques ;
- Exiger que tous les véhicules soient inspectés deux fois par an afin de
vérifier leurs émissions de gaz polluants, et mettre en place un
programme de surveillance afin de détecter et de pénaliser les
contrevenants.
JARDINS ET ESPACES VERTS
Dans les années soixante, alors que la démographie et l’urbanisation sont en
pleine expansion dans le monde, les urbanistes désignent les jardins et les
espaces de détentes publics végétalisés par le terme : espace vert, étant
donné que ces sites sont représentés par la couleur verte sur les plans
d’architecture et d’urbanisme.
Beaucoup de gens cherchent à se retrouver dans la nature après ou durant
des moments de stress intense.
Ces retours dans la nature sont des stratégies d’adaptation qui semblent
efficaces, selon un nombre croissant d’études démontrant que le contact
avec la nature est bénéfique pour des personnes qui les fréquentent en
termes de récupération de stress et de fatigue.
ENERGIES
Au niveau de la production et de la consommation, les différentes formes
d’énergie peuvent se classer de la façon suivante :
- Energies fossiles : charbon, pétrole, gaz naturel
- Energie nucléaire : uranium
- Energies renouvelables : hydro-électricité, énergie éolienne, énergie
solaire photovoltaïque, énergie solaire thermique, biomasse (bois de
chauffe, biogaz, biocarburant).
1 Energies fossiles
1 1Charbon:
Avantages:
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-Seule forme d'énergie fossile sous forme solide.
-Disponible dans de nombreux pays.
-Les gisements connus sont très importants.
-Permet de produire du gaz de houille et un grand nombre de produits
chimiques carbonés ou hydrogénés.
Inconvénients:
1 2 Pétrole:
Avantages:
-Énergie disponible un peu sur tous les continents.
-Transport facile et peu onéreux par bateau (pétroliers) et surtout par
oléoducs (grosses canalisations).
-La chimie du pétrole est d'une richesse extrême. À partir du pétrole, on tire
des gaz (méthane, propane, butane, etc.), des carburants (essence, kérosène,
gazole, fioul), des composés aromatiques, des lubrifiants, du goudron, etc.
-C'est la forme d'énergie liquide la plus concentrée disponible actuellement.
Inconvénients:
-La recherche d'un nouveau gisement pétrolier est une activité de plus en
plus difficile, nécessitant des moyens techniques et financiers toujours plus
importants.
-Le transport du pétrole est à l'origine de nombreuses pollutions, en
particulier des "marées noires" mais aussi d'incendies.
-Comme pour le charbon, sa combustion produit du dioxyde de carbone qui,
libéré dans l'atmosphère, participe à l'accroissement de l'effet de serre.
1 3 Gaz naturel:
Avantages:
-Energie disponible sur tous les continents.
-L'extraction nécessite peu d'énergie en raison de la forme gazeuse du gaz
naturel.
-Le gaz naturel nécessite peu de filtrage : il est quasiment utilisable sous sa
forme naturelle. Seul le souffre, présent parfois, est réellement indésirable
car polluant.
-Combustible fossile le moins polluant et le moins émetteur de dioxyde de
carbone.
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-Le transport de gaz est facilement réalisé par des canalisations
appelées gazoducs. Les méthaniers (bateaux transportant le gaz naturel sous
forme liquide) servent aux transports intercontinentaux.
-En cas de rupture de canalisation, le gaz naturel se détend puis, plus léger
que l'air, se disperse dans l'atmosphère.
Inconvénients:
-Le gaz naturel peut devenir explosif lorsque certaines conditions de
concentration et de température sont remplies. Cependant, il n'y a pas
généralement pas de risque.
-Le gaz naturel est incolore et inodore. Il est donc indétectable par les sens
humains.
-Le gaz est, par nature, un état peu dense de la matière. C'est pourquoi pour
une même quantité énergétique, le gaz est beaucoup plus volumineux que le
pétrole ou le charbon. Il doit donc être maintenu comprimé durant tout son
transport. Cette compression nécessite bien entendu des compresseurs qui
consomment de l'énergie...
Bien que l'utilisation d'une source d'énergie fossile dépende également des
technologies employées et de la finalité recherchée, l'usage des sources
d'énergie fossiles est polluant. On peut donc caractériser une source
d'énergie fossile par des ressources finies et épuisables, mais force est de
constater que :
Plus de 250 produits toxiques ont été identifiés aux abords des champs
pétrolifères, comme le benzène, l’hydrogène sulfuré (H 2S), le dioxyde soufre
(SO2), et aussi des métaux comme le mercure, l'arsenic et le chrome. Ils sont
susceptibles d’entraîner diverses pathologies: affections respiratoires, maux
de tête, vomissements, problèmes dermatologiques, rénaux, nerveux, cardio-
vasculaires, cancers du poumon, dysfonctionnements endocriniens (glandes
à sécrétion interne)ou stérilités. Selon un rapport 2006 de l’Agence
internationale de l’énergie, 1,3 millions de personnes (majoritairement des
femmes et des enfants) meurent prématurément chaque année en raison
d’exposition à une pollution de l’air liée à la production et la combustion des
hydrocarbures.
2 Energie nucléaire
Les avantages :
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- l'énergie nucléaire ne rejette pas de CO2 mais seulement de la vapeur
d'eau ;
- Le nucléaire permet d’économiser les ressources naturelles de la planète
tel que le pétrole, le gaz, le charbon.
-Les déchets radioactifs posent de très gros problèmes : ils sont maintenus
en surface et menacent les générations futures car leur radioactivité diminue
de façon très lente.
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encore très coûteuse. Ainsi, il est souvent indispensable d’obtenir des
subventions de l’Etat, des associations ou des banques pour pouvoir se
lancer dans un projet d’exploitation de l’énergie solaire.
Inconvénients : Non seulement c’est une énergie très coûteuse mais le retour
sur investissement est plutôt long (environ 10 ans) et la durée de vie des
panneaux est limitée (20 à 25 ans).
3 2 Biomasse
Avantages : c’est une énergie qui émet peu de gaz à effet de serre et qui peut
être stockée. Concernant particulièrement le bois-énergie, il y a une large
disponibilité de la ressource et le prix du bois de chauffage ne suit pas le
cours du pétrole.
Inconvénients : Elle ne peut avoir qu’un apport limité car le recours intensif
à la biomasse entrainerait des impacts négatifs sur l’environnement tels que
des phénomènes de déforestations (en cas d’exploitation intensive du bois-
énergie), d’érosions des sols, de pollution des sols et des eaux (en cas de
production intensive de biocarburant).
3 3 Energie éolienne
Avantages : C’est une énergie totalement propre et renouvelable et son
exploitation n’engendre ni déchet, ni rejet. De plus, les petites installations
permettent d’électrifier les sites isolés, et les sites où sont implantées des
éoliennes restent toujours exploitables.
3 4 Energie hydraulique
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Avantages : C’est une énergie disponible tant que les cours d’eau ne sont
pas à sec. De plus, elle fournit de fortes puissances.
Economie d’énergie
41
Ces changements liés au choix et à l’utilisation de l’énergie contribuent de
manière significative à la réalisation des modèles de consommation et de
production durables.
Lampe incandescente
Les ampoules à incandescences sont en train d’être bannies dans plusieurs
pays. Entre autres :
•Chine : 100W et plus depuis 2012. Tous types à partir de 2016
•Inde : bannies depuis 2012
•Canada : ampoules incandescentes inefficace bannies à partir de 2014
•États-Unis : bannies en Californie à partir de 2018
•Royaume-Uni : bannies depuis 2012
•Argentine : bannies depuis 2010
Lampe fluorescente
Définition d’éco-citoyen
Ce concept est né dans les pays occidentaux à la fin des années 70. La
Conférence de Rio (1992) lui a donné une audience très forte. Il implique pour
l'éco-citoyen d'agir de manière respectueuse envers l'environnement et de
prendre conscience que chacun de ses actes au quotidien a une incidence. Il
s'agit à travers cette notion de promouvoir les gestes responsables de
l'environnement.
La citoyenneté est le lien social qui réunit une personne et l’État, et qui
permet à cette personne de bénéficier de ses droits et d’accomplir ses devoirs
civiques et politiques. Adopter un comportement citoyen, c’est aller au-delà
de ses droits et devoirs civiques : c’est être responsable et autonome,
individuellement et collectivement. Le citoyen contribue à donner un sens à
la société dans laquelle il vit.
Ces devoirs sont indispensables, car ils sont le garant du maintien des
ressources vitales de la Terre. Il s’agit donc pour chaque citoyen de se
comporter quotidiennement en acteur de la préservation de l’environnement,
en accomplissant des éco-gestes dans la vie de tous les jours.
Un éco-geste est un geste banal de la vie de tous les jours qui va prendre en
considération les valeurs du développement durable : la protection de
l'environnement, l'équité sociale, la solidarité, le principe de responsabilité
et de précaution.
43
Les gestes citoyens et écologiques, chacun peut les accomplir très facilement
dans sa vie quotidienne.
44
ECOQUARTIER OU ECO QUARTIER
1 Définition
Un éco quartier est une zone urbaine conçue, organisée et gérée dans une
démarche de développement durable. Ces quartiers doivent ainsi avoir un
potentiel de développement économique, répondre à des critères de
performance environnementale rigoureux (transports en commun, recyclage
de déchets, éco-construction...) et assurer la mixité sociale et fonctionnelle
(logements, commerces, équipements publics...).
45
Les eaux usées traitées écologiquement et l’eau de pluie récupérée.
46
rayonnement.
Un quartier écologique peut ainsi voir le jour dans le cadre d’une extension
ou d’un renouvellement urbain, d’une rénovation de logements déjà
existants, ou encore d’une construction d’habitations neuves.
47
Une mobilité propre, avec le vélo, les transports en commun et les
multiples voies piétonnes. Notez que la voiture peut également y être
proscrite.
5 1 Avantages
48
• Permet de réduire la consommation énergétique des bâtiments.
5 2 Inconvénients
• La mise en place d’un éco quartier est un processus complexe, qui fait
intervenir la collectivité, les urbanistes, les promoteurs et les citoyens.
• Un éco quartier conçu hors du cadre d’une politique urbaine globale risque
d’être isolé, vivant en autarcie par rapport au reste de l’agglomération.
La création d’un éco quartier doit passer par la définition d’une démarche de
projet pour l’aménagement. Il faudrait y intégrer les enjeux principaux à
49
l’échelle planétaire (pollution, mauvaise gestion des ressources naturelles,
etc.), les enjeux locaux (augmentation des emplois, réduction du bruit,
traitement des déchets, bonne gestion de l’au, égalité sociale, et autres).
7 Conclusion
Serres
Des serres sont installées dans les éco quartiers. Le rayonnement solaire est
filtré à travers le verre. Cette chaleur permet aux plantes de pousser hors
saison et de produire de l’énergie pour chauffer les maisons.
Jardins durables
Des jardins sont créés pour cultiver des plantes et des fleurs tout au long de
l’année. Cette installation garantit des espaces verts dans l’éco quartier. Les
jardins sont conçus pour tirer le meilleur parti de l'eau. Des arbres sont
plantés à l'Est et à l'Ouest des maisons pour obtenir la bonne quantité
d'ombre.
Panneaux solaires
Les panneaux solaires installés sur les sols ou les plafonds génèrent de
l’énergie solaire pour garantir l’alimentation de chaque maison. Les
panneaux solaires permettent aux maisons de produire leur énergie.
Maisons durables
50
Les éco quartiers sont caractérisés par une gestion des déchets en faveur de
l’environnement. Des points d’apports volontaires sont mis à la disposition
des habitants pour le tri des déchets. Les matériaux sont recyclés et les
déchets issus des chantiers de construction sont triés puis traités pour être
réutilisés. Pour la construction du quartier, les matériaux biodégradables
sont priorisés.
Moyens de transport
Une ville durable, c’est une ville qui prend en compte l’écologie, mais
aussi le social, l’économie et la démocratie.
Ce n’est pas parce que tous les logements n’émettent pas de CO 2 que
la ville est durable.
51
Deux chercheurs canadiens se sont penchés sur cette question et ont
inventé une méthode de mesure et d’évaluation : l’empreinte écologique.
Un geste aussi simple que boire un verre de jus d’orange acheté nécessite la
mise à contribution de nombreuses ressources :
- une certaine surface de terre cultivable pour y faire pousser des
oranges ;
- de l’eau et des engrais ;
- du travail humain et des machines consommant de l’énergie pour
réaliser les semailles, la récolte, le pressage ;
- des matières premières et encore du travail pour l’emballage : faire
le carton, le plastique, l’étiquette ;
- du combustible pour le transporter jusqu’au magasin (avion,
camion, train, etc..) et pour le réfrigérer sur tout le trajet ;
- de l’essence (ou une autre source d’énergie) pour l’acheter ;
- des ressources pour que sa marque fasse de la publicité.
Des études ont estimé qu’il faut plus de deux litres de pétrole pour qu’un
litre de jus d’orange arrive jusqu’à notre table.
1 Définitions de l’empreinte écologique
a)L’empreinte écologique d’une population humaine correspond à la surface
productive nécessaire au maintien durable de la population à son niveau de
vie actuel, c’est-à-dire :
- Pour fournir l’énergie et les matières premières consommées par la
population
- Pour éliminer et tous les déchets de la population avec sa
technologie.
La surface écologique productive est constituée de forêts, de terres cultivées,
et de pâturages. Elle comprend également l’eau potable et les ressources des
océans.
Les grandes catégories du test sont :
- Alimentation
- Eau
- Electricité
- Ordures
- Papier
- Déplacements terrestres
52
- Voyages en avion
- Chauffage
- Etc.…
La capacité de la Terre a des limites, que ce soit pour nous nourrir, se
déplacer, se loger, éliminer nos déchets, nous consommons des ressources
naturelles et nous générons tous des impacts sur l’environnement. Or la
Terre a des capacités d’absorption limitées. Pour qu’un système socio-
économique soit durable, il faut :
• que nous ne consommions pas plus d’énergie et de matières premières que
ce que la Terre pourrait nous fournir : il faut un renouvellement de
l’écosystème ;
• que l’écosystème puisse supporter la charge de nos activités et de leurs
pollutions : c’est la capacité de charge de l’écosystème.
b) L’empreinte écologique est une mesure de la pression qu’exerce l’homme
sur l’environnement. C’est un outil qui évalue la surface nécessaire à un
pays, une population, une famille ou un individu pour satisfaire sa
consommation de ressources et ses besoins d’absorption de déchets.
2 Les réserves de la planète
La planète nous offre une surface biologique productive ou bio-capacité qui
est constituée des sols et espaces marins. La pression que nous exerçons au
travers de nos actes quotidiens, en consommant des ressources et en
produisant des déchets, est aujourd'hui d'environ 2,9 ha en moyenne : c'est
notre empreinte écologique. Cette pression a dépassé la capacité de la terre
depuis plus de 20 ans. Nous vivons donc sur les réserves de la planète et à
force, il ne restera plus rien pour les générations futures.
Océanie 5,4
Europe 4,6
Asie 2,39
Afrique 1,39
MODE DE CALCUL
53
Pour calculer l’empreinte écologique, il est nécessaire de prendre en
compte les activités des individus au niveau d’un bassin de vie, c’est-à-dire
là où se situent les principaux flux de déplacements, de matières et
d’énergies.
L’empreinte écologique est un instrument d’estimation de la responsabilité
individuelle ou collective d’une entité (personne physique ou personne
morale) ou d’une population dans la consommation des ressources
naturelles. Concrètement, elle permet d’évaluer la quantité de ressources
naturelles nécessaire pour subvenir au besoin d’une population ou d’une
personne dans un espace-temps défini et sur une aire définie.
Son calcul prend en compte, la surface indispensable à subvenir à
l’alimentation, la superficie de forêt indispensable pour satisfaire les besoins
en bois et papiers, la superficie utilisée pour le logement et les
infrastructures nécessaires ainsi que la superficie de forêt indispensable
pour résorber le CO2 produit. L’unité de mesure de l’empreinte écologique est
« l’unité surface ».
Chaque individu, famille, entreprise ou même ville peut calculer son
empreinte écologique afin de prendre conscience de sa responsabilité dans la
sauvegarde de l’environnement
Pour réduire l'empreinte écologique d'une zone, il faut agir sur l'empreinte
environnementale des organisations ou des produits dans cette zone.
4. Consommer de saison
Consommer les fruits et légumes de saison, évite de favoriser les cultures
sous serre qui sont de grandes consommatrices d'énergies. Suivez le rythme
naturel de la planète et alimentez-vous en cohérence avec votre
environnement.
54
5. Variez votre consommation
L'empreinte écologique de la viande est supérieure à celle de la plupart des
produits que vous consommez quotidiennement. Les aliments de source
animale nécessitent plus de superficie en terres agricoles que les aliments
végétaux.
Pour produire un kilo de viande, il faut la même surface de terre que pour
cultiver 200 kilos de tomates, dans le même laps de temps. Pensez à ne pas
gaspiller la viande, coûteuse pour l'environnement.
6. Diminuer vos déchets
Chaque déchet que vous générez nécessite de l'énergie afin d'être éliminé.
Évitez les déchets inutiles, tels que les sacs plastiques. Ainsi vous
diminuerez votre empreinte écologique.
Au supermarché, privilégiez les produits à recharge aux autres (lessives,
savons...).
7. Évitez les déplacements inutiles en voiture
La voiture est un mode de transport efficace, mais pas obligatoire. Privilégiez
des transports doux, tels que le vélo ou la marche pour vos petits trajets.
8. Évitez la consommation de produits rares ou protégés
Le teck est un bois magnifique, mais les ressources planétaires
s'amenuisent. Pour éviter de perdre les précieux arbres, choisissez des
ressources abondantes et refusez de consommer celles qui sont rares.
9. Recyclez au maximum
Les sociétés de consommation poussent parfois au gaspillage. Recyclez au
maximum vos biens. Une table démodée peut retrouver une jeunesse avec
quelques petites modifications. Un vêtement peut être reprisé(raccommodé,
réparé, restauré) plutôt que jeté.
55
L’Empreinte Ecologique est un outil comptable des ressources qui aide les
pays à comprendre leur bilan écologique et qui leur fournit les données
nécessaires pour mieux gérer leurs ressources et préserver leur avenir.
Les gouvernements nationaux peuvent utiliser l’empreinte écologique afin:
1. d’estimer la valeur de leurs actifs écologiques
2. de surveiller et gérer ces actifs
3. d’identifier les risques associés aux déficits écologiques
4. d’établir des politiques fondées sur des informations concernant la
réalité écologique et placer la préservation des ressources au sommet
des priorités
5. de mesurer les progrès vers leurs objectifs
Il est presque certains que les pays et les régions qui vont émerger comme
des économies et sociétés robustes et durables sont celles qui présentent des
excédents de réserves écologiques et non ceux qui dépendent de déficits
écologiques chroniques.
Conclusion
A l’intérieur d’un même pays, l’empreinte écologique d’une personne dépend
énormément de son mode de vie et de l’attention qu’elle porte aux
conséquences de ses gestes.
56
Comment réduire les pollutions liées à la construction de ce
bâtiment ? Par exemple l'extraction ou la fabrication des matériaux
utilisés engendrent-elles des pollutions, ces matériaux sont-ils
renouvelables, seront-ils recyclables ?
Il est exact que la ville est toujours « entre ordre et désordre, entre
destruction et création » selon l’expression d’Edgar Morin, que la ville est
toujours plus ou moins en crise dans la mesure où elle est en perpétuel
remaniement, et c’est en cela qu’elle est vivante et humaine.
1 Environnement urbain
Lorsque les zones urbaines s’étendent, leur impact sur l’environnement
s’amplifie. Les niveaux de consommation des ressources par habitant, de
57
pollution de l’eau et de l’air et de dégradation et de contamination des sols
ont augmenté en parallèle avec l’accroissement démographique spectaculaire
des populations des villes des pays en développement. L’ampleur de l’impact
urbain sur l’environnement augmente non seulement en fonction de
l’accroissement de la population, mais aussi de celui de la demande par
habitant au plan des ressources, aussi bien de la part des industries que des
consommateurs.
Il existe une autre raison pour laquelle la croissance urbaine exerce une
pression sur le milieu : l’augmentation du nombre des ménages est plus
rapide que celle de la population proprement dite, ce qui est la conséquence
de la tendance vers des familles moins nombreuses et donc de la baisse du
nombre de personnes par foyer. Selon une étude effectuée récemment par
l’analyse de données provenant de 141 pays, la croissance annuelle du
nombre des ménages (3,1 %) entre 1985 et 2000 a été nettement plus rapide
que celle de la population elle-même (1,8 %).
58
Dans de nombreux pays en développement, la majeure partie des ordures
est déversée sur des sites ouverts, y compris des marécages, qui peuvent
empêcher les infiltrations dans les eaux locales, ou elle est brûlée sans
contrôle adéquat de la pollution de l’air.
Ce sont invariablement les pauvres qui supportent la plus lourde part du
fardeau des problèmes environnementaux qui affectent les centres urbains.
Quand, en outre, les autorités n’offrent pas aux plus démunis un accès à
des terrains convenables pour leurs logements, bon nombre de familles
s’installent dans des zones fragiles tels que des marécages ou des flancs de
collines très pentues (abruptes, escarpées, raides). Elles courent alors des
risques très graves en cas de catastrophe naturelle ou provoquée par
l’homme.
Ces conditions sociales (comme des établissements humains précaires)et
environnementales (telles que des logements fragiles) ne pouvant pas résister
aux écoulements d’eau de pluie ou de surface à cause d’un mauvais
drainage peuvent se combiner de façon désastreuse. Les fortes pluies qui se
sont abattues, par exemple, en juillet 2000, ont entraîné le glissement d’un
dépôt d’ordure dans le quartier de Payatas, Manille, ce qui a provoqué la
mort de 218 personnes vivant dans un bidonville qui se trouvait en
contrebas.
Bidonville
Un bidonville est une zone urbaine très densément peuplée, caractérisée par
un habitat inférieur aux normes et misérable.
59
Ce sont les populations les plus exposées aux problèmes de nuisances qui
sont les moins impliquées et se sentent le moins concernées par la lutte pour
l’environnement et ceci pour différentes raisons :
- Ces catégories, les plus défavorisées, sont peu représentées dans la vie
associative, et restent en marge de toutes les procédures de
concertation, y compris des consultations électorales, avec un taux
d’abstention dans les cités dégradées de plus en plus important ;
- La protection de la planète leur apparaît comme une problématique
très lointaine, n’ayant pas de lien direct avec leur vécu quotidien. Que
veut dire la défense de l’environnement pour un chômeur qui est
préoccupé par la survie de sa famille ?
- Il y a souvent une sorte d’accoutumance (habitude, insensibilisation) à
un environnement dégradé ; parler de protection du paysage pour une
famille qui vit dans un logement insalubre, dans une cité dégradée,
paraît bien secondaire ;
- La protection de l’environnement apparaît trop souvent comme
contradictoire avec le développement économique, et en particulier la
lutte contre le chômage.
Il est important de noter que même si la cause d’un grand nombre de ces
problèmes est strictement urbaine, leur impact peut être ressenti aussi bien
à l’intérieur qu’à l’extérieur des villes. En outre; la pollution de l’air peut
nuire aussi bien à la santé des citadins qu’aux habitants dans les
campagnes.
60
Gaz à effet Etalement Perte de
de serre urbain biodiversité
Déforest
a-tion
Paramètres d’aménagement responsables des problèmes environnementaux évoqués:
Etalement urbain
61
Que faire pour limiter la pollution atmosphérique ?
Un grand arbre peut retenir jusqu’à 5,4 tonnes de CO 2, soit les émissions
d’un Airbus A320 sur un trajet de 600 kilomètres.
62
EVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX (EIE)
Une étude d'impact est une étude technique qui vise à apprécier les
conséquences de toutes natures, notamment environnementales d'un projet
pour tenter d'en limiter, atténuer ou compenser les impacts négatifs.
63
Pour arriver aux objectifs de celle-ci, il est donc question de tenir compte de
toutes les variantes de l’environnement, qui se résument essentiellement en :
L’impact du réseau routier sur la faune est non négligeable. Des animaux
qui s’engagent à traverser une route sont parfois victimes d’accidents. Ces
accidents reflètent l’impact négatif d’une route sur l’environnement.
La construction et l’ouverture d’une route ou de n’importe quelle autre voie
de communication, s’accompagnent de perturbations diverses, parfois
transitoire, parfois définitives pour l’environnement.
Dès la construction d’une route, on enregistre :
une perte de surface ;
la destruction d’éléments du réseau écologique (arbres isolés, haies,
bois, étangs, mares, etc. champs cultivés au moyen de pratiques
douces, friches, etc.) ;
une modification du paysage ;
un morcellement du territoire et des habitats pour la vie sauvage ;
une modification du réseau hydrologique et du régime hydrique des
sols ;
une modification du relief ; etc.
Dès sa mise en service
une modification des itinéraires routiers ;
un accroissement du bruit et de la lumière ;
des pollutions diverses (chimique, déchets ménagers, etc.) ;
une modification du climat ;
une modification du débit des cours d’eau ;
un obstacle le long des itinéraires de migration des espèces sauvages ;
64
une mortalité animale (traversées, risques liés à la consommation par
les oiseaux des animaux écrasés) ; etc.
Atténuation des effets négatifs
Pour certains impacts du réseau routier sur la faune, des solutions existent
pour en diminuer l’impact négatif.
Sur les bords de routes, même aux surfaces réduites en largeur, peut
s’installer une végétation constituées d’espèces indigènes. Elles forment pour
les espèces sauvages de nouveaux habitats dans le paysage. Ces petits
habitats doivent être maintenus par une gestion écologique qui leur est
adaptée :
par un aménagement particulier des bords de routes (barrières,
passages protégés, etc.) ;
par une gestion écologique des bords de routes ;
par des investissements dans les infrastructures permettant la
migration aisée des animaux.
65
METHODOLOGIE D’ANALYSE DES IMPACTS DE LA Les sources d’impact les plus importants sont :
VOIRIE
Pendant les travaux :
Double démarche qui procède de la manière suivante :
1. Premièrement, elle suppose que les mêmes causes produisent - l’aménagement des itinéraires
les mêmes effets et établit une relation de type causale et - le prélèvement et le transport de matériaux de
linéaire entre les activités prévues et leurs impacts potentiels construction
conformément aux impacts constatés pendant l’exécution de la - les terrassements et les fouilles
phase 1 du projet. - les déchets de chantier
2. Deuxièmement, elle tient compte des contextes particuliers - la création d’emplois
au Projet pour identifier les impacts pouvant être provoqués, - etc…
soit par comparaison à des situations analogues connues
ailleurs, soit par une analyse prospective dont les résultats Pendant l’exploitation des ouvrages :
devront être contrôlés et suivis pendant l’exécution du projet.
- la présence et le bon fonctionnement des ouvrages
EN PRATIQUE, CHAQUE COMPOSANTE DU PROJET - la gestion des déchets d’entretien
SERA ÉVALUÉE SELON LES ÉTAPES CI-APRÈS : - l’accroissement des revenus, etc…
- 1ère étape : sélection des activités pouvant être des Les principales composantes de l’environnement susceptibles
sources d’impact d’être touchées sont :
- 2e étape : identification et évaluation des impacts
- 3e étape : proposition de mesures d’atténuation et de - les carrières et notamment les berges marines et
plan de gestion environnementale. lagunaires
- la végétation
ANALYSE DES IMPACTS - les habitats de faune
- la santé et la sécurité publique
Il s’agit de construction d’ouvrages de voirie et de drainage à - les activités économiques, etc…
propos desquels les sources d’impact et les milieux susceptibles
d’être touchés sont traditionnellement connus.
66
Evaluation des impacts découlant des activités similaires dans des milieux presque
équivalents.
L’évaluation de l’impact repose sur les critères d’intensité,
d’étendue et de durée dont l’agrégation permet d’avoir un Compte tenu de ce qui précède, les impacts les plus importants
indicateur-synthèse qui traduit l’importance de l’impact. ont été déterminés d’une part par les ouvrages de voirie et
d’autre part par les ouvrages de drainage.
Compte tenu du faible degré de précision, l’évaluation des
impacts se réalise par comparaison avec les valeurs des impacts
67
Tableau : Bilan des impacts positifs et des mesures de maximisation pour les travaux de voirie
Milieux / Composantes
N° Impacts Source d’impact Mesures de maximisation
touchés
Amélioration du paysage après Mise en service des Quartiers riverains Assurer l’entretien des rues
1
pavage rues
Stabilisation des versants et Veiller à la qualité des bordures de chaussée, de
2 meilleur drainage des eaux Mise en service des Sols trottoirs et des accotements
pluviales ouvrages Stabiliser les talus
Les prévoir sur toutes les rues
3
Plantation d'arbres à ombrage Travaux de voirie Paysage des quartiers Choisir les meilleures espèces
Amélioration du cadre de vie par Construction, Mise Plantation d’arbres le long des ouvrages
4 Cadre de vie
l’assainissement du milieu en service + entretien Entretien courant et périodique
8 Meilleures sécurité, santé et Mise en service des Population locale Prévoir l'éclairage public et un meilleur accès aux
hygiène des populations ouvrages réseaux de la CEET
68
Tableau : Bilan des impacts négatifs et des mesures d’atténuation pour les travaux de voirie
Milieux / Composantes
N° Impacts Source d’impact Mesures d’atténuation
touchés
Apport de sédiments dans les plans Mise en service des
1 Plans d’eau, marécage Eviter de jeter les déchets dans les collecteurs.
d’eau ouvrages
2 Perte de couvert végétal Construction des ouvrages Végétation Assurer la plantation d’espèces végétales
Perturbation temporaire des Eviter de réaliser les travaux de terrassement pendant
Construction des voies
3 itinéraires de ruissellement et des Sols et plans d’eau la pluie
(terrassements)
exutoires naturels
Organiser une alternance des travaux poussiéreux par
4 Emission de poussières et de gaz Construction des ouvrages Air lots et dans le temps
Arrosage périodique
5 Emission de bruits Construction des voies Populations riveraines Interdire les activités bruyantes aux heures de repos
des populations 13h-15h et 20h-6h
Bien choisir l'emplacement des installations de
6 Dégradation temporaire du Construction des ouvrages Paysage urbain chantier, des aires d'entreposage des matériaux et
paysage déblais et des aires de stationnement des camions
Prescrire les conditions de transport des matériaux
Itinéraires de transport
7 Projection de débris de matériaux Construction des ouvrages pour éviter leur projection sur les routes : remorques
des matériaux
pendant le transport bâchées, vitesse réduite
Créer des déviations temporaires
Perturbation de la circulation Infrastructures routières
8 Construction des rues Installer des Panneaux indicateurs
pendant les travaux existantes
69
Mise en service des voies Populations riveraines et Envisager des dispositifs de réduction de la vitesse
du seuil de pollution acoustique
usagers des rues
11 Destruction et déplacement de Construction des ouvrages Activités et Habitations Mettre en œuvre le Plan Cadre de Réinstallation et de
bâtiments et de sites d’activités situées dans les emprises Compensation (PCRC).
Construction des rues Populations riveraines et
12
Perte d’activités économiques usagers des rues Mettre en œuvre le PCRC
Tableau : Bilan des impacts positifs et des mesures de maximisation pour les ouvrages de drainage
Milieux/Composante
N° Impacts Source d’impact Mesures de maximisation
touchés
Amélioration du cadre de vie par
1 Exploitation des ouvrages Cadre de vie Plantation d’arbres le long des ouvrages
l’assainissement du milieu
2 Réduction des maladies Exploitation des ouvrages Populations locales Sensibilisation de la population
70
Tableau : Bilan des impacts négatifs et des mesures d’atténuation pour les ouvrages de drainage
Milieux/composante
N° Impacts Source d’impact Mesures d’atténuation
touchés
Dégradation des plans d’eau aux Prévoir un suivi environnemental afin
Mise en service des
1 droits des exutoires (turbidité, Plans d’eau, mare d’apporter des mesures appropriées
ouvrages
charriage)
Sensibilisation contre l’incivisme
Mauvaises odeurs dues aux Mise en service des Habitations et rues environnemental
2
déchets jetés dans les ouvrages collecteurs environnantes Appui à la pré-collecte des Ordures
Ménagères
Construction des
3 Perte de couvert végétal Végétation Assurer la plantation d’espèces végétales
ouvrages
Construction des ouvrages Batraciens, reptiles,
4 Perte d’habitats de faune Aménager une végétation
de drainage oiseaux
Perturbation de la circulation Construction des ouvrages Infrastructures routières Créer des déviations
5
pendant les travaux de drainage existantes Installer des Panneaux indicateurs
Construction de passerelle de
Baisse de la qualité de l’eau aux
Construction et mise en Populations fréquentant la franchissement
6 droits des exutoires et coupure de
service des ouvrages berge Capture et ramassage des déchets en
la berge de promenade
amont
7 Perte d’habitats spontanés Construction des ouvrages Habitations mal Mettre en œuvre le PCRC
implantées
71