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(ISP/GOMBE)
Elaboré par :
CT. GUYGUY-KUASA
Ir. Hydrologue et Environnementaliste
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1 PREAMBULE
A notre époque, l’environnement est perçu comme une matière à sculpter, un territoire
à structurer, à ménager. Cette conception dérive d’une approche prométhéenne visant à
affirmer la domination de l’homme sur la nature. Face aux discours d’une écologie radicale
souvent naïve et antihumaniste, l’approche instrumentale et cartésienne de l’environnement
parait naturelle, fondée en raison et totalement adaptée aux nécessités économiques,
industrielles, commerciales et financières de notre temps.
On peut penser que pour un nombre croissant de gens : L'environnement tel que
ressenti au quotidien est de moins en moins naturel ou rural et de plus en plus urbain,
construit et contrôlé ; L'environnement est contrôlé par la collectivité, voire privatisé, mais
agit de moins en moins pour l'individu qui le subit de plus en plus
Les conditions de l’environnement produisent des effets majeurs sur la santé, la vie et
la sécurité des populations pauvres. Des activités en rapport avec l’environnement peuvent
aussi s’avérer être des moyens de démarginalisation des pays pauvres. Ce cours pour aider les
décideurs ainsi que les étudiants future cadre à prendre en considération de possibles
interventions sur l’environnement et les ressources naturelles dans leurs stratégies de
réduction de la pauvreté.
- Définir et expliquer les différents concepts relatif aux notions d’environnement tels que :
Ecologie et écosystème, Biodiversité, Ressources naturelles, Développement Durable et
autres.
- d’expliquer le rapport existant entre les ressources et l’environnement
0. INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : RAPPEL DES NOTIONS D’HYGIENE DES LIEUX DE TRAVAIL
CHAPITRE II : RESSOURCES ET ENVIRONNEMENT
CHAPITRE III : NOTIONS SUR LA BIODIVERSITE
CHAPITRE IV : COMMUNICATION ET LEGISLATION ENVIRONNEMENTALE
Des interventions bien ciblées peuvent prévenir l’essentiel de ces risques liés au lieu
de travail. Ce rapport estime également que plus de 33℅ des maladies qui touchent les
personnes sont causées par expositions environnementales.
En prévenant les risques liés à l’environnement on pourrait sauver des vies des
personnels dans le monde estimé à près de quatre millions par an, sur tout dans les pays en
développement tel que la RDC.
I.1. DEFINITION
Ces facteurs de stress sont divisés en diverses catégories : biologique, chimique, physique,
ergonomique et psychosocial.
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Les menaces de pandémie de grippe aviaire, qui ont notamment mis en évidence la
nécessité vitale de respecter le stricte règles d’hygiène lors de toutes manipulation en Europe
l’on confirmés les années antérieurs.
Le même constat peut être fait pour ce qui concerne l’ensemble des secteurs
professionnels, partout dans le monde : un nombre considérable de décès liés au travail
pourraient être évités si des mesures d’hygiène élémentaires étaient pleinement intégrées aux
gestes à adopter dans l’exercice de chaque activité.
(Entreprise). Cela signifie qu’il ya des interactions entre ces divers domaines et la santé au
travail, dont il faut tenir compte lorsque l’on veut agir et organiser la prévention et
l’amélioration des conditions de travail.
De plus, dans une perspective encore plus large, on ne peut faire abstraction des
aspects de formation, d’enseignement, d’éducation, de communication, de contraintes légales,
de facteurs politiques, sociaux et culturels qui régissent notre Société. C’est donc dans une
perspective holistique qu’il faut considérer la Santé au Travail, de manière à mieux saisir les
facteurs d’influence, qu’il se situe au niveau individuel (Personnel), au niveau de l’entreprise
(Management), ou au niveau de la Société (facteurs socioculturels). La Figure ci-contre
illustre cette représentation des choses.
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Fig N°1 : La santé au travail à l’interface des grands domaines de notre société
L’employeur devra veiller au maintien en état de propreté les équipements sociaux de son
entreprise. Il s’agit ici des installations sanitaires, les réfectoires, etc.
Il est indispensable de veiller à la prise en compte des facteurs d’ambiance dans le milieu de
travail.
Il s’agit ;
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Les conditions de travail devraient aussi assurer l’intimité des travailleurs, la vie de
travail normale, la commodité pour une vie communautaire normale.
Ils doivent être assurés tels que : les vêtements de travail, les équipements de protection
individuelle.
Ces lieux de travail particuliers qui généralement exposent les travailleurs à des
risques de maladies, devront faire l’Object d’une attention soutenue pour que les équipements
dont les travailleurs ont besoins soient garanti.
Nous pouvons citer les chantiers temporaires, les caissons à air comprimé, les garages,
les ports, navires, les lieux de travail avec écrans de visualisation etc.
L’exclusion des insectes, rongeurs et autres animaux nuisibles qui jouent un rôle dans
la transmission des maladies s’avère important dans le milieu professionnel.
La protection contre les incendies et tout autres accidents dans le milieu de travail est
indispensable pour préserver la santé du personnel, y compris les chutes, l’électrocution, les
empoisonnements au gaz.
De tout ce qui précède, que dit la loi congolaise à ce sujet ? Nous trouvons en annexe
du support l’extrait du code du travail congolais qui reprend avec force détail ce qui vient
d’être dit.
NB : Les travailleurs qui constatent que la réglementation n'est pas respectée ou qui
craignent que les conditions dans lesquelles ils doivent travailler menacent leur santé
doivent en première instance s'adresser au conseiller en prévention de leur service
interne ou externe de prévention et de protection ou à un organe habilité et attitré pour
ce faire.
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Sommes toutes, ce chapitre se veut une sensibilisation de tous a une prise en compte
de notre environnement de travail, car celle-ci aussi influe d’une ou l’autre manière sur la
santé et la survie du personnel. La prise en compte des principes d’hygiène dans les milieux
de travail est indispensable pour se protéger contre les éventuelles infections y afférentes. Le
milieu de travail devrait garantir la protection des personnels contre les risques des maladies
liées au non-respect des principes d’hygiène.
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2.1.1. DEFINITION
Il peut s'agir :
d'une matière première minérale (par exemple : l'eau douce, les granulats, les minerais
métalliques,...) ou une matière d'origine vivante (ex.: la viande, le poisson, le blé,...) ;
d'une matière organique fossile (comme le pétrole, la charbon, le gaz naturel, le lignite
ou la tourbe... ;
d'une source d'énergie (énergie solaire, énergie éolienne...)
et par extension d'un service éco systémique (la production d'oxygène fournie par la
photosynthèse par exemple).
Une ressource naturelle est une matière première, dont les propriétés sont utilisées, par
l'homme ou par d'autres espèces vivantes, pour satisfaire un besoin. Les ressources naturelles
peuvent être utilisées à l'état brut, moyennant toutefois divers procédés qui ne les altèrent pas
(c'est le cas des végétaux et des animaux, mais aussi des énergies renouvelables qu'on tire de
l'air, du vent, de l'eau, du soleil). Elles peuvent également être transformées pour être
exploitées; il s'agit là essentiellement des énergies fossiles telles que le charbon, le pétrole, le
gaz naturel ou l'uranium.
Une ressource en tant que telle est un moyen dont on dispose pour accomplir une tâche ou
obtenir un produit. Parler de ressource naturelle revient ainsi d'emblée à envisager la nature
comme fournissant à l'homme des moyens d'assurer son développement. Il faudra sans doute
toujours garder à l'esprit et prendre acte du fait que tout discours incluant les ressources
naturelles procède d'une vision utilitariste du monde: il s'agit en général de déterminer à quel
rythme et selon quelles modalités ou conditions telle ou telle ressource pourra être exploitée.
Dans cette perspective, tout discours qui parlerait de ressources naturelles tout en interdisant
par exemple leur usage, pourrait être considéré comme contradictoire.
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Certaines études récentes ont révélé que la terre a perdu 33% de ses richesses en
écosystèmes et en ressources naturelles renouvelables au cours des trente dernières
années, période pendant laquelle la demande a, elle, augmenté de 50%. (Les lignes
directrices du CAD. Stratégies de développement durable, OCDE, 2001, p. 20,
http://www.oecd.org/dataoecd/4/42/31588757.pdf).
Les ressources naturelles biologiques sont l'eau que l'on boit, les sols que l'on cultive,
l'air que l'on respire, les forêts qui assurent notamment l'oxygénation de l'atmosphère, et
l'ensemble des végétaux et animaux.
Elles sont par définition celles qu'on exploite afin de produire de l'énergie. Il s'agit de l'air,
du soleil, de l'eau, de la géothermie, des végétaux, et des matières fossiles telles que le
charbon, le pétrole, le gaz naturel ou l'uranium. Bien sûr, on peut toujours ramener les
propriétés des ressources biologiques à des effets énergétiques: les aliments que nous
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consommons ne se transforment-ils pas en énergie chimique, que nos muscles à leur tour
transforment en énergie mécanique?
Les ressources renouvelables, sont celles qui se régénèrent naturellement, ou celles qui
sont en quantité quasiment illimitée. C'est donc essentiellement la préservation de leur qualité
qui nous intéresse ici, la question essentielle étant de connaître pour chacune d'elle le seuil de
tolérance à la pollution. Il faut préciser toutefois que c'est d'un point de vue global qu'est en
général posée cette classification, car si l'on réfléchit à l'échelle locale, il est bien évident que
tous les territoires ne sont pas dotés des mêmes réserves (que l'on pense à l'eau, en
particulier).
Les ressources dites non renouvelables sont en quantité limitée, et c'est donc non
seulement la gestion de leur qualité, mais aussi celle de leur quantité, qui nous importe.
L'évaluation des réserves des ressources renouvelables est alors une question centrale, et dont
la résolution dépend de nombreux facteurs.
Par exemple, pour le pétrole, est-ce qu'on raisonne d'après les gisements connus, ou en
incluant des gisements qu'on suppose à découvrir? - ce qui pose la question des capacités
financières à rechercher et exploiter des gisements, ou encore des intérêts économiques à
court ou moyen terme qu'il peut y avoir à freiner la recherche de nouveaux gisements, etc.
Autre exemple: l'uranium est une ressource limitée dans la mesure où on utilise actuellement
principalement de l'uranium-235 pour produire de l'énergie nucléaire, et que l'enrichissement
du minerai naturel génère 0,71 % d'uranium 235 contre 99,28 % d'uranium 238, lequel n'est
pas fissile. C'est donc au regard de notre technologie nucléaire actuelle que l'uranium est une
ressource rare; si nous étions en mesure d'utiliser l'uranium 238, ou le thorium, les réserves
deviendraient quasiment illimitées.
C'est bien l'ensemble des ressources naturelles qui est aujourd'hui menacé, et non pas
seulement les différentes réserves d'énergie. Parmi les plus essentielles, c'est l'eau qui fait le
plus cruellement défaut dans certaines régions du monde : l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient
ou la Chine, mais aussi l'Australie, où l'on construit des usines de dessalement d'eau de mer
dans toutes les grandes agglomérations, ou encore les États-Unis, qui travaillent activement à
créer avec le Canada et le Mexique un réseau de transferts d'eau! Certaines espèces animales
et végétales sont victimes de la déforestation ou de la surexploitation.
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Certains métaux, comme le lithium utilisé pour fabriquer nos piles et nos batteries, ou le
palladium utilisé comme catalyseur, deviennent rares. D'une certaine manière, la question de
l'énergie n'est d'ailleurs pas problématique en elle-même, du moins à court terme, puisqu'après
tout, les pays émergents comme la Chine et le Brésil peuvent très bien continuer à utiliser du
charbon pour leur industrie et le chauffage de leurs logements, et leur demande en est
d'ailleurs croissante.
Il semble que les réserves de charbon permettent une exploitation soutenue sur
plusieurs générations. Alors évidemment, le bilan environnemental s'alourdirait encore, alors
même qu'il est déjà menaçant à l'égard de la qualité de l'air, des eaux et des terres exploitées à
travers le globe pour répondre à des besoins vitaux.
2.2. ENVIRONNEMENT
Il est utile de faire remarquer que la plupart des maux qui affligent l’Environnement
existent depuis fort longtemps, mais ils ont pris une ampleur inquiétante depuis près de 4
générations, à peine un instant dans l’histoire de l’humanité. En effet, quand on parcourt la
littérature relative à l’Environnement, à l’Ecologie, au comportement de l’homme vis-à-vis de
l’Environnement, de la biosphère (nature), on rencontre des expressions et des titres très
révélateurs comme :
Il est important de noter que les problèmes de l’environnement se résument dans les
différents titres et expressions contenues dans l’annexe .Ces problèmes sont apparus, parce
que l’homo sapiens, produit de l’évolution de la biosphère, devenu Homo fabel capable de se
servir de ses mains, de parler, de transmettre ses connaissances et ses souvenirs ; d’améliorer,
de perfectionner ses moyens techniques et d’agir sur le milieu naturelles, au point qu’il l’a
transformé. C’est le fait d’une vision erronée de la relation Homme / Nature. C’est cela qui a
provoqué une crise de l’environnement dont nous parlons aujourd’hui.
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Supériorité/infériorité
Egalité/inégalité
Coût économique/coût social
Concentration/dispersion
- La destruction de la flore
- La destruction de la faune
- La transformation des climats
- L’altercation des eaux douces continentales
- Les atteintes aux ressources naturelles, à l’espace, et à la qualité de la vie
- Etc.
Les réflexions issues de la conférence de RIO en 1992 étaient fondées sur des constats
environnementaux désastreux qui conduisirent à développer le concept des menaces globales
pour l’environnement.
Leur caractère global est ici identifié par le fait que leurs conséquences génèrent des
incidences pour l’ensemble de la planète et de ses individus et que, dans bien des cas, il est
temps d’infléchir les processus sans quoi le seuil de l’irréversibilité pourrait être franchi. On
citera ainsi :
1) L’effet de serre
2) La diminution de la couche d’ozone
3) L’acidification
4) L’ozone troposphérique- smog photochimique
5) Les pollutions et pénuries d’eau
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la diversité génétique au sein des espèces (cette variation génétique peut être
apparente ou non). Elle se rapporte à la variété des gènes chez les plantes,
animaux, champignons et micro-organismes et se rencontre aussi bien chez une
espèce qu'entre les espèces. Par exemple, les caniches, les bergers allemands,
les labradors sont tous des chiens, mais ils ont tous une apparence différente;
la diversité des espèces qui fait référence à la variété des différentes espèces
(plantes, animaux, champignons et micro-organismes) tels les palmiers, les
éléphants ou les bactéries
la diversité des écosystèmes. Elle fait référence à tous les différents habitats -
ou endroits - qui existent sur la Terre, comme les forêts tropicales ou
tempérées, les déserts chauds ou froids, les zones humides, les rivières, les
montagnes, les barrières de corail, etc. Chaque écosystème correspond à une
série de relations complexes entre les éléments biotiques (vivants), éléments
abiotiques (non vivants) tels que la lumière du soleil, l'air, l'eau et les éléments
nutritifs.
La biodiversité n'est pas répartie uniformément dans le monde et plusieurs ONG ont
tenté d'identifier les lieux où la biodiversité possède une particularité qui rend sa protection
prioritaire. Cette vision n'est néanmoins pas partagée par tous les biologistes et certains
pensent que se focaliser sur ces points chauds amène à négliger les autres régions du monde
où la biodiversité est également en danger.
Développé en 1988 par Norman Myers et affiné depuis avec l'aide de l'association
Conservation International, le concept de point chaud de biodiversité vise à identifier les
régions du monde où la biodiversité est considérée comme la plus riche mais aussi comme la
plus menacée. Pour obtenir ce statut, une région doit remplir deux critères principaux : abriter
au moins 1 500 espèces de plantes vasculaires endémiques et avoir perdu au moins 70 % de
son habitat initial. Au total, 34 points chauds de biodiversité ont été identifiés dont 20 se
situent au niveau des tropiques. Recouvrant seulement 11,8 % de la surface des terres
émergées de la planète, ces points chauds abritent 44 % des espèces de plantes et 35 % des
vertébrés terrestres.
Depuis le Sommet de la Terre de 1992, il est établi que la biodiversité est gravement
menacée par les activités humaines et s’appauvrit d'année en année à un rythme sans
précédent. Depuis son apparition il y a 100 000 ans, l'Homme a eu un impact croissant sur
l'environnement jusqu'à en devenir le principal facteur de changement. Avec la révolution
industrielle, le rapport de domination de l'Homme sur la nature est devenu si considérable que
certains scientifiques soutiennent que ce fait marque l'entrée dans une nouvelle époque
géologique, l'Anthropocène. La disparition des espèces est bien souvent le signe le plus
visible de cette érosion de la biodiversité. À tel point que l'on parle parfois de « Sixième
Extinction » pour désigner cette extinction massive et contemporaine des espèces, l'extinction
de l'Holocène, en référence aux cinq grandes vagues d'extinctions massives survenues sur
Terre au cours des temps géologiques.
Notons que les valeurs associées à la biodiversité peuvent être de trois natures :
3.4.1. DEFINITION
a. « santé et qualité de vie » : les personnes, la protection de leur santé et l’amélioration de leur
qualité de vie sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Les
personnes ont droit à une vie saine et productive, en harmonie avec la nature;
b. « équité et solidarité sociales » : les actions de développement doivent être entreprises dans un
souci d’équité intra et intergénérationnelle ainsi que d’éthique et de solidarité sociales;
c. « protection de l’environnement » : pour parvenir à un développement durable, la protection de
l’environnement doit faire partie intégrante du processus de développement;
d. « efficacité économique » : l’économie du Québec et de ses régions doit être performante, porteuse
d’innovation et d’une prospérité économique favorable au progrès social et respectueuse de
’environnement;
e. « participation et engagement » : la participation et l’engagement des citoyens et des groupes qui
les représentent sont nécessaires pour définir une vision concertée du développement et assurer sa
durabilité sur les plans environnemental, social et économique;
f. « accès au savoir » : les mesures favorisant l’éducation, l’accès à l’information et la recherche
doivent être encouragées de manière à stimuler l’innovation ainsi qu’à améliorer la sensibilisation
et la participation effective du public à la mise en œuvre du développement durable;
g. « subsidiarité » : les pouvoirs et les responsabilités doivent être délégués au niveau approprié
d’autorité. Une répartition adéquate des lieux de décision doit être recherchée, en ayant le souci de
les rapprocher le plus possible des citoyens et des communautés concernés;
h. « partenariat et coopération intergouvernementale » : les gouvernements doivent collaborer afin
de rendre durable le développement sur les plans environnemental, social et économique. Les
actions entreprises sur un territoire doivent prendre en considération leurs impacts à l’extérieur de
celui-ci;
i. « prévention » : en présence d’un risque connu, des actions de prévention, d’atténuation et de
correction doivent être mises en place, en priorité à la source;
j. « précaution » : lorsqu’il y a un risque de dommage grave ou irréversible, l’absence de certitude
scientifique complète ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures
effectives visant à prévenir une dégradation de l’environnement;
k. « protection du patrimoine culturel » : le patrimoine culturel, constitué de biens, de lieux, de
paysages, de traditions et de savoirs, reflète l’identité d’une société. Il transmet les valeurs de
celle-ci de génération en génération et sa conservation favorise le caractère durable du
développement. Il importe d’assurer son identification, sa protection et sa mise en valeur, en
tenant compte des composantes de rareté et de fragilité qui le caractérisent;
l. « préservation de la biodiversité »: la diversité biologique rend des services inestimables et doit
être conservée pour le bénéfice des générations actuelles et futures. Le maintien des espèces, des
écosystèmes et des processus naturels qui entretiennent la vie est essentiel pour assurer la qualité
de vie des citoyens;
m. « respect de la capacité de support des écosystèmes » : les activités humaines doivent être
respectueuses de la capacité de support des écosystèmes et en assurer la pérennité;
n. « production et consommation responsables » : des changements doivent être apportés dans les
modes
de production et de consommation en vue de rendre ces dernières plus viables et plus responsables sur
les plans social et environnemental, entre autres par l’adoption d’une approche d’éco efficience,
qui évite le gaspillage et qui optimise l’utilisation des ressources;
o. « pollueur payeur » : les personnes qui génèrent de la pollution ou dont les actions dégradent
autrement l’environnement doivent assumer leur part des coûts des mesures de prévention, de
réduction et de contrôle des atteintes à la qualité de l’environnement et de la lutte contre celles-ci;
p. « internalisation des coûts » : la valeur des biens et des services doit refléter l’ensemble des coûts
qu’ils occasionnent à la société durant tout leur cycle de vie, de leur conception jusqu’à leur
consommation et leur disposition finale.
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À la fin des années 1990, divers auteurs ont tenté de synthétiser ce sujet
d’étude.
- Selon Paul De Backer, la communication environnementale doit faire partie de
la stratégie globale de l’entreprise et être intégrée aux stratégies techniques,
financières et juridiques de celle-ci. L’amont et l’aval des productions de cette
dernière ont un impact sur l’image que l’entreprise cherche à améliorer auprès
de l’opinion publique (DE BACKER, 1992).
Il est donc, a priori, nécessaire pour l’entreprise de faire précéder toute initiative
de communication environnementale par une vérification, un audit de ses
performances environnementales afin de s’assurer qu’elle respecte bien les
règlementations en vigueur.
CONCLUSION GENERALE
Ce cours après l’avoir parcouru, s’avère un enseignement au service de
l’Environnement. Il permet à l’étudiant de découvrir l’hétérogénéité et la
multifonctionnalité de la réalité Environnement, réservoir de toutes les
ressources dont se sert l’homme, mais aussi réceptacle de tous les déchets. Face
à une prise de conscience écologique de l’homme, l’humanité en générale, la
République Démocratique du Congo en particulier, sont appelées à faire face
aux problèmes d’Environnement cités ci haut. C’est la défense d’une
civilisation- notre civilisation. Dans le rapport du congolais et de
l’Environnement, ce dernier doit être perçu comme une partie du congolais.
ANNEXES
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ETHIQUE PROFESSIONNELLE
Grandes sont les responsabilités de l’hygiéniste du travail face aux personnes qu’il
cherche à protéger, aux entreprises, à l’environnement et à la société dans son ensemble.
Un code de conduite garantissant que ce professionnel respecte des engagements moraux
est donc important du fait des enjeux qui découlent d’une bonne ou d’une mauvaise
pratique de l’hygiène du travail. L’IOHA (Association internationale d’hygiène du travail) a
recommandé que les sociétés nationales qui la composent se dotent d’un code d’éthique.
1. GENERALITES
Tout cela illustre bien le besoin de trouver des moyens pour éviter de tels comportements.
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Les codes d’éthique étaient réservés initialement aux médecins et aux professions
libérales, mais il est apparu ensuite, que ce genre de règles de conduites pouvaient aussi être
très utiles dans les autres professions et elles se sont multipliées dans les années quatre-
vingt et quatre-vingt-dix.
La Société Suisse d’Hygiène du Travail (SSHT) a adopté son code d’éthique en 1997
et s’est inspiré du code de l’American Industrial Hygiene Association (IOHA), d’un document
intitulé « éthique pour l’ingénieur » et publié par l’académie suisse des sciences techniques.
les travailleurs ainsi que l’équipement de ces locaux doivent être en bon état d’entretien et
de propreté » ;
4° l’intoxication des travailleurs par les gaz, les odeurs, les fumées ou les bruits émis par les
opérations inhérentes au travail ;
5° les hautes herbes, les détritus, les récipients vides et les autres immondices sur les lieux
du travail ainsi que la stagnation des eaux dans ces lieux.
Dans les locaux fermés affectés au travail, chaque travailleur disposera d’un cubage
d’espace réel d’au moins 10 mètres carré. Ces locaux auront une hauteur minimum de 2,50
mètres. Ils seront en tout temps convenablement ventilés et auront des larges fenêtres
ouvrables pour permettre le renouvellement complet de l’air pendant l’interruption du
travail ; à défaut, ils seront pourvus d’un système de ventilation ou de conditionnement
permettant un renouvellement suffisant d’air.
Les lieux de travail doivent être convenablement éclairés. Des mesures appropriées
seront prises pour protéger les travailleurs contre l’humidité, les bruits, vibrations et
trépidations.
Les annexes des lieux de travail seront dotées des latrines et urinoirs.
En cas des travaux salissant ou exposant, les travailleurs à une chaleur anormale ou
à une intoxication cutanée, des installations de bains douches devront être érigées.
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Les habits, les coiffures, les chaussures, les gants, les moufles, les maniques et autres objets
ou appareils de protection (AM n° 0013 du 4 Aout 1972, art. 27-64). Plusieurs obligations
pèsent sur les employer dans le cadre de l’hygiène et la sécurité sur les lieux de travail.
On signalera notamment :
1° l’obligation d’organiser des causeries régulières à l’intention des travailleurs exposés à des
risques de maladies ou d’accidents d’origine professionnelle et pour lesquels des moyens de
protection individuelle sont prescrits par la loi ; 2° l’obligation de nettoyer, réparer ou
renouveler en temps utile tous les moyens de protection individuelles ;
3°. L’obligation d’assurer aux travaux intéressés la fourniture, l’entretien en bon état
d’usage, la désinfection la décontamination en temps utile des moyens de protection
individuelle.
4° observer toutes consigne particulières justifiées par la nature spéciale des opérations.