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Le défi environnemental
I/Les sociétés sont confrontés à des risques de plus en plus fréquents et complexes
On peut classer les aléas en deux catégories, les aléas d’origine sismique/tellurique
et les aléas d’origine climatique.De plus les aléas naturels sont inégalement répartis sur
la surface de la terre.
La plus ou moins grande vulnérabilité des sociétés face aux risques dépend de
multiples facteur : La densité de population, le niveau de développement et la capacité
d’action de l’État.
L'interaction sol-structure
(SSI) consiste en l'interaction entre le sol (sol) et une structure construite sur
celui-ci. Il s'agit principalement d'un échange de contraintes mutuelles, par
lequel le mouvement du système sol-structure est influencé à la fois par le
type de sol et le type de structure.
Ainsi, une influence existe aussi bien du sol sur la structure que de la structure sur le
sol. C’est pour cela que nous parlons de problèmes d’interactions entre le sol et la
structure.
En revanche, ce phénomène noté généralement (ISS), est souvent négligé par les
ingénieurs malgré son influence sur l’analyse du comportement et le design des
bâtiments [9]. En effet, la répartition des efforts dans les membrures peut être
différente suite à une analyse qui tient compte de l’Interaction sol-structure, ce qui
influe sur la sécurité du bâtiment. De plus, l’utilisation normale « sans ISS » peut être
affectée par des problèmes de fissurations causées par les tassements différentiels.
Finalement, les coûts de construction sont influencés par les sections et les
fondations choisies, qui elles-mêmes, sont influencées par la répartition des efforts
découlant de l’interaction sol-structure.
Interaction cinématique
Si on s’intéresse au mouvement de la fondation, les déformations du sol sont
transmises à celle-ci et engendrent un mouvement de la superstructure, même en
l’absence de superstructure le mouvement de la fondation est différent du
mouvement du champ libre du fait des différences de rigidité entre la fondation et le
sol encaissant, le champ d’ondes incident est réfléchi et diffracté par la fondation et
donc modifie le mouvement total du sol au voisinage de celle-ci, Ce phénomène est
connu sous le nom d’interaction cinématique. Cette interaction induit un filtrage
parfois significatif du mouvement sismique lors de son transfert au bâtiment mais
occasionne des rotations d’ensemble de la fondation dont les effets sur l’ouvrage
doivent être étudiés. La réponse de la fondation sans superstructure au mouvement
sismique incident fournit au concepteur les efforts d’inertie nécessaires au
dimensionnement de l’ouvrage. Enfin, dans le cas de fondations superficielles et
d’ondes à incidence verticale, il n’y a pas d’interaction cinématique et le mouvement
de la fondation sans superstructure est égal au mouvement du sol sans ouvrage.
CLiCours.com : Fuel Burn Reduction Efforts Before Airborne
Interaction inertielle
La définition de l’interaction inertielle réside dans le fait d’inclure la masse de la
structure, va induire des efforts d’inerties et de moments supplémentaires à la base
de la structure et donc dans le sol, ce qui aura pour conséquence de modifier encore
une fois le champ de déplacement. Par ailleurs, le mouvement induit sur la fondation
développe des oscillations de la superstructure et donc donne naissance à des
forces d’inertie qui sont retransmises à la fondation sous forme de forces et de
moments.
Amortissement dans le sol
La résolution dynamique d’un problème d’interaction sol-structure doit prendre en
compte l’amortissement dans le sol qui est devisé en deux types : l’amortissement
matériel et l’amortissement géométrique ou radiatif.
Amortissement matériel
Ce type d’amortissement correspond à la dissipation sous forme de chaleur dans la
structure d’une partie de l’énergie injectée dans cette dernière. Dans la pratique il
faut faire une distinction entre l’amortissement interne ou structural qui se produit
dans les matériaux à l’occasion des déformations qu’ils subissent, et les
amortissements externes qui correspondent à des frottements divers et se résument
essentiellement à ceux qui interviennent le long des interfaces de contact entre la
structure et les éléments non structuraux lorsqu’il en existe. En fonction de la nature
du sol, l’amortissement dépend de la fréquence, de l’amplitude des déformations, de
l’état de contraintes, de la teneur en eau et de l’indice des vides.
La biodépollution
La dépollution biologique des sols ne bénéficie pas de l'expérience acquise
dans le secteur de l'eau car il est nécessaire de Depuis le milieu du XIX e
siècle, les effets de l'industrialisation ont rompu l'équilibre existant pour le
recyclage naturel des éléments. Le rejet brutal et massif de résidus
toxiques dans l'environnement a peu à peu conduit à l'apparition de risques
nouveaux, encore mal évalués, pour l'équilibre des écosystèmes. La
dégradation de l'environnement est générale et concerne tous les milieux,
l’air, l’eau et le sol.
La contamination des sols a des conséquences directes sur son
fonctionnement et ses caractéristiques, et des conséquences indirectes sur
la biosphère et l'atmosphère. Cette pollution, en raison de la saturation des
sols, peut poser de graves problèmes lorsqu'elle atteint une nappe d'eau
souterraine qui est employée pour l'usage domestique.
Comme pour l'eau, le processus le plus naturel de dépollution d'un sol fait
intervenir les micro-organismes. La microflore est en effet capable d'utiliser
tout ou une partie de ces polluants comme source de carbone et d'énergie.
Pour le Stade de France, à Saint-Denis, près de 15 000 mètres cubes de
sols pollués par des hydrocarbures aromatiques ont été traités
biologiquement en stimulant l'activité des bactéries déjà existantes grâce à
un apport de nutriments et en jouant sur des paramètres tels que la teneur
en eau ou en oxygène.
De nombreuses espèces de micro-organismes sont naturellement
présentes dans les sols, à l'exception des environnements extrêmes
comme le désert, dans de fortes proportions. On considère généralement
qu'une concentration de 10 5 à 10 6 bactéries par gramme de sol est
suffisante pour induire la biodégradation de la plupart des substrats
organiques.
Les plantes peuvent également participer à la biodépollution des sols,
méthode appelée phytoremédiation. Les polluants organiques sont en effet
plus facilement dégradés dans la rhizosphère (région du sol directement
formée et influencée par les racines) que dans le reste du sol, car les
micro-organismes y sont beaucoup plus nombreux. C'est la
phytodégradation. En ce qui concerne les sols pollués par des métaux
lourds, fréquemment rencontrés sur les sites d'anciennes mines ou usines,
il a été découvert des espèces capables de pousser sur ces sols alors
qu'aucune autre plante n'y survit. Par exemple Thlaspi
caerulescens ou tabouret des bois, petite plante de la famille de la
moutarde, peut non seulement croître normalement mais aussi absorber
par ses racines et accumuler dans ses feuilles de grandes quantités de
métaux lourds, notamment le plomb et le cadmium, les éliminant ainsi du
sol. Ce processus est appelé phytoextraction. Mais ces plantes poussent
lentement et produisent très peu de biomasse. L'efficacité de la dépollution
des sols par cette méthode est donc assez faible. Des recherches visent
actuellement à conférer les propriétés de ces plantes dites
hyperaccumulatrices (capable de stocker dans ses tissus une quantité
élevée, voire très élevée, d'un ou de plusieurs éléments) à des espèces
dotées d'une forte vitesse de croissance comme le maïs. Les métaux lourds
accumulés dans les feuilles de ces plantes pourraient alors être récupérés
après fauchage et incinération.
On peut donc dire que la phytoremédiation présente l'inconvénient
d'être lente (plusieurs années), mais l'avantage d'être peu coûteuse.
La dépollution biologique des sols ne bénéficie pas de l'expérience acquise
dans le secteur de l'eau car il est nécessaire de l'adapter à un milieu solide
et hétérogène. Bien que les techniques de dépollution dans ce milieu par
voie biologique soient attrayantes, leur mise en œuvre se heurte
notamment à la difficulté de prédire correctement leur efficacité. Cette
difficulté est essentiellement liée à la diversité et à la complexité des
phénomènes contrôlant l'efficacité des traitements, mais aussi au fait que
les travaux de recherche publiés ont été effectués dans des conditions
expérimentales assez variables, correspondant dans de nombreux cas à
des problèmes spécifiques du site pollué étudié. Les résultats disponibles
sont ainsi difficilement transposables d'un cas de pollution à un autre. Il
apparaît donc nécessaire de tenter d'homogénéiser les approches
expérimentales afin de faciliter le transfert des résultats de laboratoire vers
les situations de terrain.
Introduction :
pouvons introduire la
notion d’interaction entre ces derniers. Cette interaction peut se distinguer par différents milieux.
Ainsi, chaque plante a des exigences climatiques particulières et est adaptée à vivre dans ces
conditions. 1. Composantes de l'environnement
L'état physique, a priori utilisable, paraît difficile à exploiter. Tous les êtres vivants sont
solides, alors que les éléments non vivants peuvent être solides, liquides ou gazeux. Ils
peuvent même changer d'état de façon réversible comme l'eau.
L'essentiel
Dans notre environnement proche, on distingue d'une part le monde non vivant avec
ses restes issus d'êtres vivants, ses composantes minérales et les marques de l'activité
humaine, et d'autre part, les êtres vivants.
Distinguer les êtres vivants et les composantes minérales n'est pas aisé. Certains
critères comme le déplacement ou l'état physique s'avèrent insuffisants. Mais d'autres,
notamment les fonctions vitales, marquent bien la différence.
Les êtres vivants habitent toujours dans un environnement où l'eau, les roches et l'air
existent. Ils entretiennent des relations entre eux et avec leur support : ils boivent de
l'eau, respirent l'air qui les entoure et utilisent les roches pour élaborer des édifices.