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Votre Patrie 

: L'Empire

Depuis le déclin des nains et des elfes, l'humanité s'est développée et a prospéré considérablement.
Les hommes ont élevé des nations puissantes pour égaler les civilisations des races plus anciennes.
Parmi ces nations, on retrouve la Bretonnie, la Tilée ou l'Estalie, mais la plus proéminente est
l'Empire, qui se tient à l'aube d'un nouvel âge de découvertes et d'explorations.
Quand les Hauts Elfes ont abandonné leurs grandes tours dans le vieux monde, la terre a été
abandonnée aux Orques, aux Gobelins et aux tribus humaines les plus sauvages. Dans ces temps
éloignés, les pères des hommes n'étaient rien d'autre que des guerriers tribaux, à peine distinguables
des Orques aux yeux des Hauts Elfes. Ce sont les Nains qui reconnurent les premiers, le potentiel de
l'humanité, d'abord en tant que partenaires commerciaux, et par la suite comme alliés contre les
Orques qui infestaient la terre. Les Nains enseignèrent aux tribus humaines les secrets de la
métallurgie et de la fabrication d'armes, et les hommes primitifs commencèrent à développer leurs
forces et leur ambitions.
Les nombreuses tribus humaines sont restées divisées jusqu'à l'époque de Sigmar, le fondateur de
l'Empire et ami du Roi nain Kurgan Barbe de Fer. Ce dernier fut sauvé par Sigmar, lors d'une
bataille restée dans les légendes, et en l'honneur de cet acte vaillant, Le Haut Roi lui offrir le grand
Marteau de Guerre, Pourfendeur de Crânes. Ce marteau fut dès lors le symbole de l'amitié sincère
entre nains et humain. Sigmar unifia toutes les tribus humaines sous son commandement et établi un
royaume, qui est connu aujourd'hui comme l'Empire, et dont il fut le 1er Empereur.
L'époque de Sigmar date d'il y a 2 millénaires et demi, et depuis lors, l'Empire a survécu à beaucoup
de guerres, d'invasions, d'épidémies et de périodes de rébellion et d'anarchie dans ses propres
frontières. Malgré tout, l'Empire a toujours maintenu son unité : une Terre-un Peuple. sous la
conduite spirituelle de Sigmar, à qui l'on accorda le statut de Divinité patronale de l'empire.
L'Empire est la plus grande et la plus puissante de toutes les terres des hommes, aussi bien
commercialement que militairement. Ses villes prospèrent dans un nouvel âge de progrès et de
croissance. Sur les marchés, les riches négociants se bousculent au milieu des fonctionnaires et des
initiés, tandis que les savants se frottent aux astrologues les plus habiles, dans les ports d'Altdorf et
de Nuln, les bateaux de haute mer déchargent des cargaisons venues d'un peu partout dans le monde
que ce soit d'Indja ou d'Arabie.
Les armées de l'Empire viennent de toute l'étendue de sa terre. Elle se compose d'une infanterie
vigoureuse et de chevaliers fortement blindés, ainsi que des inventions variées des Ingénieurs. Ce
sont des hommes initiés aux traditions de la métallurgie par les Nains. D'énormes canons et mortiers
sont forgés dans la ville de Nuln, tandis que les inventeurs et les alchimistes ambitieux travaillent
sur des moteurs actionnés par la vapeur ou l'alcool, et des dispositifs réglés sur les mécanismes
d'horloge.
Cependant, Malgré toute sa puissance et son inventivité, la croissance et la survie de l'empire n'est
nullement certaine ; l'ombre croissante du Chaos dans le nord et la corruption qui hante ses
campagnes doivent être affrontés -et surmontés!- si l'humanité veut continuer à s'épanouir.
Ton Personnage : Beat-Alexander von Hedelstein, Chevalier de Junghart, Agent
du Suaire, fils de Maxime von Hedelsein -Graf de la septième marche d'Ostland-
et troisième dans l'ordre de succession.
Tu es né à Wolfenburg, capitale de l'Ostland, l'un des comtés de l'Empire (=grosso modo
l'Allemagne de la Renaissance) dans la demeure familiale et tu as vécu une enfance dans le faste, le
luxe et les domestiques. Tu te préoccupa essentiellement de salons, de soirées et de badinages
divers. Tes diverses soirées t'amenèrent subtilement de penchants en vices, et de vices en pêchés.
L'année de tes 19 ans, au cours d'une de tes virés nocturnes, tu rencontra un jeune noble de Nuln,
Arnulf von Wissenburg, avec lequel vous vous entendirent comme larrons en foire, les paysans de
Wolfenburg se souviennent encore de cette soirée où vous leurs jouèrent nombre de tours peu
pendables. Arnulf t'invita un mois entier à loger chez lui, et à bénéficier du lucre de la capitale des
arts, de ses soirées et de ses opéras. Ton père y consentit grâce à un habile subterfuge de ta part et tu
pus ENFIN quitter la province pour les plaisirs d'e la grande ville.
Ce mois à Nuln fut l'occasion des pires perversions et tu découvris, lors d'une soirée mémorable au
club de La Rose Pourpre, ton affection pour les plaisirs de la chaire divers mais spécifiquement
avec les jeunes hommes1 et les femmes contraintes.
Lors de ton retour à Nuln, tes frères remarquèrent ton attitude changée est observèrent un distance
réservée , tu compris peu après -par des bruits de couloirs- que durant ton absence avaient été réglée
la question des charges successorales. Devant cette attitude glaciale généralisée, tes fonds se faisant
de plus en plus clairsemés (on te réduisit tes allocations mensuelles) et devant ton nouveau besoin
de « chaire fraiche », tu te dû de revoir ton hygiène de vie.
Dès lors, tu te mis à traquer les parias du système, les veuves louches et les puceaux esseulés, afin
de les passer certains au crible de la justice et réservant les autres à tes phantasmes les plus
morbides. Les primes suffisaient normalement à satisfaire tes besoins, mais la sécurité de l'emploi,
il faut le dire, manquait à désirer.
Ton efficacité comme enquêteur privé et la rapidité et l'intelligence avec laquelle tu menais à bien
une tâche fut rapidement remarquée. Gregor Übertraümt, prêtre du culte de Morr (Dieu des morts
et des rêveurs) te contacta et t'informa que tu avais attiré l'attention de la Confrérie du Suaire, un
ordre formés de laïques et de d’ecclésiastiques chargé de la traque du fléau des suces-sang, des
morts-qui-marchent et autres abominations de cet acabit.
Bien entendu, tu t'empressas d'accepter, cette charge allait te permettre d'assouvir ton vice en toute
impunité (du moins avec encore plus d'impunité qu’auparavant) et t'assurant par la même occasion
un revenu fixe. Nombreuses sont les « sorcières » et les « nécromants » que tu passas au grill après
les avoir tenaillés avec ton interminable verge veineuse.
Tes relations avec ta famille se sont dès lors améliorées, pour ton père, c'est un peu comme si tu
avais intégré les ordres et il estime que tu t'acquittes bien de la charge qui t'était échue. Jusqu'à
maintenant, personne ne s'est douté de l'obscure vice qui te ronge et ton pragmatisme fait qu'il y a
peu de chance qu'on le découvre avant longtemps, tu es prêt à retenir longtemps tes instincts si la
situation l'exige. Lors de tes enquêtes, tu dissimules ton appartenance à l'ordre du Suaire et
privilégie la carte du nobliau désargenté, sympathique mais un peu pédant (du moins avec la plèbe).
Au niveau religieux, tu penses encore que Sigmar est une fiction nécessaire pour la plèbe, qu'il faut
donc maintenir son symbole... Un humain devenant Dieu, voyez-vous ça ? Cependant, tu ne
t'avanceras jamais à un tel discours en société, c'est beaucoup trop dangereux... La seule divinité
que tu osera jamais réellement révérer, c'est celle qui régnait sur la Rose Pourpe, une déesse
orientale, toute en stupre et en suggestion : Shazha-dar... Mais cette histoire n'a ABSOLUMENT
rien à voir avec les divinités du chaos, nous en convenons tous.

L'année 2521 :
L'année 2521 fut un peu particulière, les troubles politiques qui suivirent la Bataille des cent
canons2 s'estompèrent progressivement, le train de vie et le commerce se rétablirent et l'on aurait pu
croire à une période faste de bombance et de récoltes abondantes...
Mais une rumeur couru alors, venant du Nord : Une immense Horde chaotique, menée par
« Surtalan » un Seigneur de guerre particulièrement puissant se serait mise en branle. Elle traversa à
une vitesse folle les vastes étendues du Kislev (=plus ou moins la Russie médiévale), laissant les
grandes villes et rasant les hameaux et les petites bourgades. Le comte d'Ostland, Valmir von
Raukov, tenta, tant bien que mal de leur opposé une vaine résistance, lors de la bataille des tertres
mornes, ce fut une immense débâcle. Il abandonna alors la défense de sa capitale, Wolfenburg au
maréchal Speer et « effectua un repli tactique en direction de la province du Hochland ».
Tu te trouvais lors de ces derniers événements à Wolfenburg, à traquer un informateur de ta
connaissance, tu as assisté, impuissant, à la chute partie de la ville.

1 Dans l'Empire, la sodomie est le plus souvent assimilée à un pacte avec le démon et est punie des flammes.
2 (an 2519)Bataille gargantuesque où les forces naines et humaines coalisées mirent fin à une invasion Ogre d'une
ampleur jamais vue. On dit que ce fut l'occasion du plus grand rassemblement d'artillerie de toute l'histoire connue.

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