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2017
Exercices cliniques du
langage chez l’adulte
Modèle de
communication
interpersonnelle, Vito et al.
(2001) : reflète plus que le
sens du message se
construit au fil du dialogue
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Du sens au mot
Introduction
Le langage : une combinaison d’unités
o Message = traduction du contenu de pensée en une suite de sons organisés traitements
langagiers complexes et de plusieurs niveaux, car combinaisons d’unités +/- complexes
o Référence au modèle du PALPA pour le langage oral uniquement
Le mot
o Unité lexicale = unité à l’intérieur de laquelle on ne peut insérer d’autres éléments sans en
modifier ou détruire le sens, et qui se déplace comme un tout dans l’énoncé
o Concept = contenu mental invariant associé à un mot, combinaison des propriétés que l’on peut
attribuer à tous les objets d’une classe, en négligeant ce qui peut différencier ces objets les uns
des autres (« idée de… »)
dans le système sémantique (mémoire à long terme)
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Hyperonymes pas forcément égaux, certains hyponymes sont plus reliés à leur hyperonyme que
d’autres (variable selon l’époque, le type de population, l’évolution du langage)
Notion de prototypie/ typicalité : certains hyponymes sont plus représentatifs d’une catégorie
que d’autres = prototypes degrés inégaux de prototypie (ex. : « une pomme est un fruit » vs. « une olive
est un fruit ») Plus un concept se rapproche du prototype de sa catégorie, plus son identification
comme faisant partie de cette catégorie sera facile
Attributs stockés une seule fois au concept le plus général
PHONÈME SON
Nombre limité Nombre infini
= concept abstrait sur base des traits distinctifs = réalisation concrète d’un phonème,
type (sur base duquel on changeante d’un individu et d’une situation à
classifie et reconnaît les sons à l’audition) l’autre
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Le stockage des représentations phonologiques en mémoire
o Stockage dépend de ≠ facteurs :
Fréquence
Transparence sémantique Mots transparents de fréquence élevée
(ex. : il/lisible) Mots sémantiquement stockés tels quels ET Mots transparents de
transparents stockés de manière fréquence rare stockés de manière
décomposée décomposée
Planification articulatoire
o = traduction des données phonologiques en schèmes articulatoires (« ordres nerveux » envoyés
vers les muscles)
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Sensible à la longueur des mots + complexité articulatoire + fréquence des syllabes
Trouble à ce niveau = apraxie
Lexique articulatoire
o = mémoire de stockage des représentations articulatoires des mots connus (évite de repasser
par la planification articulatoire)
Pourrait expliquer la dissociation automatico-volontaire
Réalisation articulatoire
o = articulation (forme sonore et articulée de la pensée) via les muscles de la parole
Trouble à ce niveau = dysarthrie
Du mot au sens
Introduction
o = traduction de la suite de sons reçue par l’auditeur pour accéder au sens
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Analyse phonologique auditive
Traitement en deux étapes
Atteinte à ce niveau =
agnosie auditive verbale //
surdité verbale (=difficultés
de discrimination auditive et
de reconnaissance des
unités de la parole)
L’unité de traitement
o Découpage du flux de parole
Identification lexicale
Introduction
o Représentation infra-lexicale
= identification lexicale
- alignement (=découpage en unités de langage sur base de ≠ indices)
- appariement (=comparaison avec les formes du lexique, activation de candidats
lexicaux potentiels, et reconnaissance du mot, pas encore de sens)
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o Ex : bateau
De la représentationContexte
phonologique
(infos d’entrée au sens
o Représentation phonologique d’entrée active une représentation sémantique (dans le système
syntaxiques et
sémantique) pour accéder au sens du mot entendu
sémantiques
o Littérature silencieuse : même si existence de cette étape est reconnue
fournies par la
o Accès au système sémantique serait sensible à :
phrase) facilite
la fréquence d’usage des mots
l’identification Facteurs liés au lexique
la longueur des mots
phonologique d’entrée
la densité du voisinage phonologique
Vieillissement du langage
o Vieillissement a des effets sur le langage pas de changement du langage en lui-même, mais
de la façon de l’utiliser, car système cognitif vieillit
Capacités de la MDT diminuent : langage sollicite fortement ces capacités
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Traitement auto-régulé du langage déficitaire : personne « normale » peut répartir/réguler
l’utilisation de ses ressources cognitives par rapport à la complexité d’une tâche plus
compliqué chez les personnes âgées (+ressources cognitives diminuées par le vieillissement)
Transmission d’activation ralentie : avec l’âge, moins de connexions neuronales activation
se transmet moins bien souvent «mot sur le bout de la langue » (manque)
Vitesse des traitements ralentie + quantité d’informations traitées diminue difficultés pour
accès à la représentation lexicale + lecture + tâches complexes (phrases complexes)
Inhibition déficitaire : moins facile de supprimer les informations non pertinentes
o Ces effets n’ont pas la même ampleur chez toutes les personnes âgées. Variations selon :
Niveau de vocabulaire antérieur
Type d’activité langagière (activation au quotidien)
Type de tâche : production vs. compréhension (production plus difficile)
Niveau de traitement : mot isolé vs. phrase