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Normes de présentation

d'un travail de
recherche
5e édition
Marc A. Provost, Ph. D.
Michel Alain, Ph. D.
Yvan Leroux, Ph. D.
Yvan Lussier, Ph. D.
Les Éditions SMG
5365 boulevard Jean XXIII
Trois-Rivières (Québec) G8Z 4A6
Téléphone : (819) 376-5650
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Coordination éditoriale et responsable de la production : Gérald Baillargeon


Traitement de texte et mise en pages pour la s• édition : Gérald Baillargeon
Traitement de texte et mise en pages pour la 4• édition : Gérald Baillargeon, Sylvain Ricard et Yvan Leroux
Illustrations et graphiques : Gérald Baillargeon
Conception du couvert: Guy Jetté

Normes de présentation d'un travail de recherche, s• édition


Copyright© 2010, 2016 Les Éditions SMG

Bibliothèque et Archives nationales du Québec


Bibliothèque et Archives du Canada

ISBN 978-2-89094-347-6
Normes de présentation
d'un travail de
recherche
5' édition
Marc A. Provost, Ph. D.
Michel Alain, Ph. D.
Yvan Leroux, Ph. D.
Yvan Lussier, Ph. D.
Département de psychologie
Université du Québec à Trois-Rivières

Les Éditions SMG


Trois-Rivières (Québec)
Distributeur exclusif pour tous les pays (sauf le Canada) :
Lavoisier SAS
14 rue de Provigny
F-94236 Cachan cedex France
www.Lavoisier.fr
À propos des auteurs ...

Marc A. Provost est professeur émérite associé au Département de


psychologie de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Il a un
doctorat (Ph.D) de l'Université de Montréal et a fait ses études post­
doctorales en éthologie humaine à l'Université de Keele en Angleterre.
Spécialiste du développement de l'enfant et de )'éthologie humaine, ses
intérêts en recherche portent essentiellement sur la théorie de l'attachement,
les relations sociales et les problèmes d'anxiété des enfants d'âge préscolaire.
Il donne aussi plusieurs cours de méthodologie et de statistiques aux
étudiants de doctorat en psychologie.

Michel Alain a obtenu son doctorat (Ph.D.) de l'Université de Waterloo


(Ontario) en 1980. Il est professeur associé au Département de psychologie
de l'UQTR. Ses travaux de recherche et ses publications touchent à la
psychologie du témoignage oculaire, à l'expertise psychojuridique, à la
psychologie du contrôle et de la résignation acquise, de même qu'au domaine
des attributions et du style attributionnel. Il est l'auteur des ouvrages Les
us et les abus dans l'application de la régression multiple en sciences
humaines et Analyse de plans de recherche expérimentaux avec SPSS
aussi parus chez SMG. Il donne aussi plusieurs cours de méthodologie et
de statistiques aux étudiants du doctorat en psychologie.

Yvan Leroux a obtenu son doctorat (Ph.D.) de l'Université Laval. Il est


professeur au Département de psychologie de l'UQTR depuis 1989, et ce,
après avoir œuvré pendant quatre années à l'Université de Moncton
(Nouveau-Brunswick). À l'UQTR, son enseignement a porté sur la
psychologie de la créativité, l'élaboration et la rédaction d'un mémoire ou
d'un article scientifique, la communication scientifique et professionnelle,
l'élaboration d'instruments d'évaluation et de mesure, les méthodes de
recherche, l'activité de synthèse en psychologie ainsi que sur les théories
de la personnalité. Dans une perspective socio-cognitive, ses travaux de
recherche focalisent sur l'expression des différences individuelles au regard
du phénomène de la créativité artistique surtout de nature photographique.

Yvan Lussier a obtenu son doctorat (Ph. O.) de l'Université de Montréal.


Il est professeur titulaire au Département de psychologie de l'UQTR. Ses
travaux de recherche et ses publications portent sur les déterminants de la
détresse conjugale. Plus spécifiquement, il s'intéresse à la dynamique
d'attachement entre les conjoints et à ses effets sur l'évolution, le maintien
et la détérioration des relations de couple. Son enseignement touche les
méthodes de recherche en psychologie ainsi que l'intervention clinique
auprès du couple.
Tout au long de cet ouvrage, les génériques masculins sont utilisés,
sans aucune discrimination et uniquement pour alléger le texte.
Table des n,atières

Liste des tableaux et des exemples de tableaux ................................................. xiii


Liste des figures ...................................................................................................
Introduction 1
Chapitre 1 : La présentation matérielle . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 3
1.1 La présentation littéraire d'un écrit scientifique ....................................... 5
1.1.1 Le style scientifique ............................................................................ 7
1.1.2 La ponctuation .. ................................................................................. 8
1.1.2.1 Le point ................................................................. 8
1.1.2.2 La virgule ..................................................................... 8
1.1.2.3 Le point-virgule ............................................................................... 9
1.1.2.4 Le deux-points .............................................................. 10
1.1.2.5 Les points de suspension .................. ............................................ 10
1.1.2.6 Les guillemets ........ .................................................. ................ 11
1.1.2.7 Les parenthèses ............................................................................ 12
1.1.2.8 Les parenthèses carrés ................................................................. 13
1.1.2.9 Le tiret .......................... ................................................................. 13
1. 1 .3 Les abréviations ................................................................................. 14
1.1.3.1 Les abréviations communes et les autres ....................................... 14
1.1.3.2 Les abréviations latines .................................................................. 17

1.2 La présentation typographique du document .... ............................ ........... 18


1.2.1 Le choix de la police de caractères ......................................... 18
1.2.2 La taille de la police de caractères..................................................... 19
1.2.3 Les styles de la police de caractères. ............................................... 19
1.2.3.1 La mise en caractères italiques......................... ............................. 22
1.2.3.2 La mise en caractères gras ...... ....................... ............................. 23

1.3 La mise en pages .... ...... .... ............................... ............ .......................... 24


1.3.1 Le format d'une page.......................................................................... 24
1.3.2 Les marges d'une page ...... .... ........ ...... ........ ...... .......... ................. .... 24
1.3.3 La disposition latérale du contenu d'une page ................................. 25
1.3.4 La pagination ................. ............................................................... 26
1.3.5 Les interlignes ........... ........................................................................ 26
1.3.6 Les alinéas et les paragraphes ......................................................... 27
1.3.7 Les titres et les sous-titres................................................................. 27
1.3.8 Les notes de bas de page ................................................................. 31
X
TABLE DES MATIÈRES

1.4 L'impression du manuscrit...................................................................... 32


1.4.1 La face de l'impression ........................................................................ 33
1.4.2 Le type de papier..................... .... .. . ...... . .. ........ .. .. . ... .. .. ............. .... .... 33
1.4.3 La reproduction du rapport . . ...... ..... .. .. ............... ...... ............... 33

Chapitre 2 : Contenu d'un mémoire, d'un essai, d'une thèse ou


d'un article scientifique . .. . . . .. . .. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. . . . . . . . . . . . 35
2.1 Les pages liminaires............................................................................... 37
2.1.1 La page de titre............................... ... ................................................ 38
2.1.1.1 Page de titre du mémoire, de l'essai ou de la thèse .......................... 38
2.1.1.2 Page de titre d'un travail de session ou d'un rapport ............ ....... 44
2.1.1.3 Difficultés....................................................................................... 44
2.1.2 Sommaire ....... .............................................................. 44
2.1.3 Table des matières............................................................................... 45
2.1.4 Liste des tableaux ............................................................ .................... 45
2.1.5 Liste des figures .................................................................................. 46
2.1.6 Remerciements ........... ......... ... ....... ......... . . .... ..... ................ ...... ........... 46

2.2 Introduction.............................................................................................. 47
2. 3 Contexte théorique.................................................................................. 47
2.3.1 Les références ...................................... ............................................. 48
2.3.2 Les citations ....................................................................................... 50

2.4 Méthode................ :.................................................................................. 53


2.4.1 Participants.............................................. . ............................... 53
2.4.2 Matériel .. ... .................. ............... ........ . ............. ................ . ........ .......... 54
2.4.3 Instruments de mesure........................................................................ 54
2.4.4 Déroulement ............................ .................... ....................................... 55
2.4.5 Plan de l'expérience ................................................................... .. ........ 56

2.5 Résultats ................................................................................................. 56


2.5.1 L'analyse des données........... 57
2.5.1.1 La réduction des données .. 57
2.5.1.2 L'analyse statistique ...... ............................................................... 58
2.5.2 La présentation des résultats ............................................................... 58
2.5.2.1 L'écriture des chiffres et des nombres ............................. 58
2.5.2.2 Les notations statistiques........... . .. ....................................... 61
2.5.3 Les tableaux.... ............................ . .............................................. . 62
2.5.3.1 Les tableaux de données brutes................................................... 64
2.5.3.2 Les tableaux de statistiques descriptives...................................... 64
2.5.3.3 Les tableaux d'analyses statistiques ................................. 64
2.5.4 Les figures ................................................ .......................................... 66

2.6 Discussion ............................................................................................... 69


2. 7 Conclusion ............................................................................................... 70
2.8 Références .............................................................................................. 70
2.8.1 L'ordonnancement des références dans la liste ............ ........ .............. 71
2.8.1.1 Ordre alphabétique des noms .................................... 71
2.8.1.2 Ordre de plusieurs ouvrages du même premier auteur................ 72
2.8.1.3 Ordre de différents ouvrages par des auteurs différents
ayant le même nom ................ ................... ............... .................. 73
2.8.1.4 Travaux n'ayant pas d'auteurs ou ayant un groupe,
une association comme auteur ............................. ....................... 73
xi
TABLE DES MATIÈRES

2.8.2 La présentation des références............................................................ 74


2.8.2.1 Présentation générale. .................................................................. 75
2.8.2.2 Les auteurs ...... ................................................................... 76
2.8.2.3 La date de publication................................................................... 77
2.8.2.4 Titre d'un article ou d'un chapitre.................................................. 78
2.8.2.5 Source d'un travail ................................. ................................. 79
2.8.2.6 Lieu d'une maison d'édition.... ...................................................... 81
2.8.2.7 Exemples variés ............................................................................ 81

2.9 Appendices ............................................................................................. 92


Chapitre 3 : Tableaux et figures .. .............................................................. 95
3.1 Les tableaux............................................................................................. 97
3.1.1 Les tableaux descriptifs ..................... ................................................. 98
3.1.2 Les tableaux d'analyses statistiques .................................................... 107
3.2 Les figures 134
Conclusion .. 144
Références ........................................................................................................ 145
Appendices ..................... .......................................................................... 147
Appendice A: Petit répertoire des anglicismes et des impropriétés
de langage fréquemment relevés dans les écrits
scientifiques en français........................................... 149
Appendice B : Exemples de pages de titre.... ............................................. 165
Appendice C Exemples de questionnaires ................................................ 177
Appendice D : Exemple de travail de session ............................................. . 181
Appendice E La présentation d'un mémoire, d'un essai ou
d'une thèse sous forme d'articles scientifiques .................... 195
Appendice F : Exemple avec pages miniatures de la disposition
des éléments d'un travail long, d'un mémoire,
d'un essai ou d'une thèse ......................... 211

Index ................... ........................................... ................................................... 231


Liste des tableaux et des
exemples de tableau:x

Tableau 1 Espacement des signes de ponctuation, typographiques ou


des symboles courants ............. ................................................ 15
Tableau2 Exemples de l'effet de diverses polices de caractères sur
l'aspect visuel d'un texte . ................................ ......................... 20
Tableau3 Niveaux hièrarchiques des subdivisions d'un texte ..... ...... ................ 29
Exemple de tableau de statistiques descriptives
Tableau 4 Cotes moyennes et ècarts types des deux groupes dans
chacune des quatre catégories de loisirs ........ ............................... 65
Exemple de tableau présentant une procédure complexe
Tableau 5 Les épisodes de la situation d'Ainsworth ........ ...................... 100
Exemple de tableau présentant une liste d'items
Tableau 6 Les échelles d'observation directe du comportement social des
enfants .................. ........................................... .................. 101
Exemple de tableau de résumé de la documentation
Tableau 7 Synopsis des recherches empiriques rapportant des corrélations
significatives entre les mesures prosociales et antisociales ............ 102
Exemple de tableau de résumé de données dans la documentation
Tableau 8 Répartition des verdicts rendus par la chambre de la famille .......... 104
Exemples de tableaux de statistiques descriptives
Tableau 9 Fréquence et pourcentage d'apparition des comportements
durant l'intérêt (N = 17) .......................... .. .............. ...... 105
Tableau 10 Moyennes aux diverses cotes pour chaque profil... 106
Tableau 11 Distribution des styles d'attachement selon les
deux groupes d'hommes . .. ... ... ... .. ....... ........... . ............... ..... ... ......... 113
2
Exemples de tableaux de comparaison de fréquences (X )
Tableau 12 Prévalence(%) des différents types de violence chez les
hommes en traitement et ceux de la population générale ............... 114
Tableau 13 Prévalence des différents types de violence chez les
hommes en traitement et ceux de la population générale. ... 115
Exemple de tableau de comparaison de moyennes (test-t)
Tableau 14 Comparaison entre les hommes en traitement et ceux de la
population générale sur les variables sociodémographiques ......... 116
Exemples de tableaux de comparaison de moyennes (ANOVA)
Tableau 15 Comparaison de moyennes a posteriori pour les trois types
de domicile ........ ............ ... .................................. ................. 117
Tableau 16 Analyse de variance de l'adaptation conjugale selon les trois
classes sociales et les trois traitements .................... 118
Exemple de tableau de comparaison post hoc
Tableau 17 Moyennes et écarts types de l'adaptation conjugale pour les classes
sociales en fonction des trois conditions expérimentales (N = 60) .. 119
xiv
LISTE DES TABLEAUX ET DES EXEMPLES DE TABLEAUX

Exemple de tableau de comparaison de moyennes (ANOVA) avec taille de l'effet


Tableau 18 Analyse de variance à mesures répétées des résultats
des deux groupes de participants aux quatre examens ............ 120
Exemple de tableau de comparaison de moyennes avec covariable (ANCOVA)
Tableau 19 Analyse de covariance de l'anxiété selon les quatre niveaux d'âge
et le sexe des enfants, en contrôlant l'effet de la désirabilité sociale 121
Exemple de tableau d'analyse de régression logistique
Tableau 20 Analyse de régression logistique prédisant la violence
physique émise par les hommes..................... .............. ................ . 122
Exemples de tableaux d'analyse de fonction discriminante
Tableau 21 Variables prédictives de l'analyse de fonction discriminante. 123
Tableau 22 Corrélations entre les variables prédictives et les fonctions
discriminantes (matrice de structure de la fonction) et les
coefficients de fonction discriminante standardisés 124
Tableau 23 Analyse de classification des types de famille 125
Exemples de tableaux de corrélations
Tableau 24 Corrélations entre les variables (N = 237). ..................................... 126
Tableau 25 Corrélations et coefficients de régression entre les conditions
préalables et le sentiment de privation (N = 217)... 127
Exemples de tableaux d'analyse de régression multiple
Tableau 26 Régression multiple des variables indépendantes sur l'anxiété ...... 128
Tableau 27 Analyses de régression multiple hiérarchique prédisant le bien-être
psychologique à partir de la compétence sociale et du nombre
d'amis pour les relations avec les parents, le professeur principal et
le meilleur ami ... .. ..... .... ............................... 129
Tableau 28 Indices d'adéquation des modèles acheminatoires ......................... 130
Exemple de tableau d'analyse factorielle exploratoire
Tableau 29 Analyse factorielle du questionnaire d'évaluation des dimensions
de l'attachement................ .......... ................ 131
Exemple de tableau d'analyse factorielle confirmatoire
Tableau 30 Indices d'ajustement des modèles bidimensionnel et tridimensionnel
de l'attachement adulte............ ................. ....... ............. ... 133
XV
LISTE DES FIGURES

Liste des figures


Figure

Distribution du stress lié au travail selon le sexe ............ .... ... .......... .. .. . ... .. . . .. . . 67

2 Répartition des mères selon leur statut ......................... ... . .. . .. . . .. . .. . ...... . .. . .. . . . . . . 67

3 Résultats en fonction de l'âge . . .... . ...... .. ... ............ .. .... .... .. .... .... .... .. .. . ....... ... . .. . . 68

4 Relation entre l'attention et le succès scolaire............. ... . 68

5 Plan et aménagement du laboratoire 136

6 Niveau d'anxiété avant et après le traitement selon les trois


conditions expérimentales .. ....... ... ...... . . . . . . . . .. ....... .. . . . . ............ . 137

7 Niveau d'agressivité avant et après le traitement selon les trois conditions


expérimentales ..... ....... . .. ..... . .. . .. ........ .. . .. ... ..... . . . . .. ......................... .... ..... .. . ... .... 138

8 Évolution de la dépression après la fin du traitement selon les trois conditions


expérimentales . . . . ..... ... .. . ..... . .. . . . ........... ...... ... ... .. ... .. . . . . ....... . . . . ..... . .. . .. .. 139

9 Attirance envers le thérapeute selon les trois conditions expérimentales ........ 140

10 Modèle acheminatoire pour les femmes et les hommes visant à prédire


l'ajustement conjugal à partir des variables d'attribution à soi et des rôles sexuels 141

11 Modèle de relations structurales linéaires (LISREL) entre les facteurs familiaux


et les habiletés sociales des enfants ...... .. .. ................. ... . ... ... ... .......... .. 142

12 Analyse factorielle confirmatoire des dimensions d'attachement.. . . .. . .... ... . .. . .... 143
l ntrod· u ction

Lorsqu'un étudiant ou un professionnel produit un rapport devant constituer


un mémoire de maîtrise, un essai, une thèse de doctorat, un travail de session ou
un rapport de stages, un article scientifique ou une monographie, il doit non
seulement se préoccuper de bien écrire pour rendre sa pensée intelligible, mais il
doit également disposer rigoureusement le contenu de son manuscrit en respectant
des normes de présentation très précises. Ce guide de présentation détaille les
normes essentielles à la production d'un tel texte.

Le modèle de base que nous avons retenu est celui de la sixième édition de
l'American Psychological Association (APA, 20 1 0a, 20 1 0b, 20 1 0c) parce qu'il
propose des normes généralement acceptées en psychologie et adoptées par
plusieurs autres domaines scientifiques ou disciplines universitaires. Des
modifications aux éditions précédentes de notre guide déjà connu (Provost, Alain,
Leroux, & Lussier, 2009), basé sur la cinquième édition de I 'APA (200 1 ), se sont
imposées à cause des nombreux remaniements que cette dernière édition de
l'ouvrage de référence de l'APA (20 1 Ob) a introduits. Nous en avons profité pour
épurer le contenu de notre édition antérieure, en améliorer la présentation et préciser
certains points qui nous avaient été suggérés par ses utilisateurs.

Les normes de présentation d'un travail suggérées dans ce guide ne sont


pas qu'une traduction des normes officielles de l'APA et s'en éloignent sur deux
plans principaux. Tout d'abord, les normes de l'APA sont orientées pour piloter
l'auteur d'un manuscrit désireux de soumettre un article à une revue scientifique
2
INTRODUCTION

américaine. De notre côté, nous avons d'abord voulu produire un guide sur la
création du manuscrit d 'un rapport d'un travail de session, de fin d'études de
cycle supérieur (un mémoire, un essai, une thèse) ou d'une monographie. Notre
guide prend donc en considération cette réalité particulière pour proposer ses
propres normes. La deuxième modification majeure par rapport à l'APA est la
production d'une édition française qui respecte toutes les particularités de la langue
française.

Cet ouvrage propose donc un nouveau corpus de normes pour la confection


du manuscrit d'un travail de recherche qui sont un croisement entre les plus récentes
normes de l'APA et celles en vigueur en français. Nous avons tenté tout au long de
l'ouvrage de signaler les différences inhérentes à une production inédite et à un
article à soumettre à une revue scientifique, accréditant les normes de l'APA.

De façon à attirer l'attention du lecteur intéressé à rédiger un manuscrit sous la


forme d'un article, nous avons précisé, par l'ajout de remarques, les caractéristiques
des articles scientifiques. Le présent paragraphe illustre l'utilisation qui sera faite
de ce type de repère visuel.

Le contenu de cet ouvrage est réparti sur trois chapitres. Le premier traite
des éléments touchant la disposition physique du matériel écrit. Le deuxième
chapitre aborde systématiquement les éléments constitutifs d'un rapport écrit, de
la présentation des pages liminaires aux appendices. Le troisième chapitre se
consacre à la question de l'organisation des tableaux et des figures, source
d'hésitation pour plusieurs auteurs. En outre, nous avons aj outé plusieurs
appendices. Le premier est constitué d'un relevé de certaines incorrections de
langue retrouvées dans plusieurs écrits scientifiques français. Le second appendice
présente des exemples de page� de titre. Le troisième appendice regroupe des
exemples de disposition de questionnaires. Les trois autres appendices donnent
des exemples pratiques en montrant des images de pages de textes. Le lecteur
pourra y voir concrètement la plupart des recommandations que nous avons faites
au cours des trois chapitres.
Chapitre 1

La présentation

Sommaire
1 . 1 La présentation l i ttéraire d'un écrit scientifi q u e
1 .1 .1 L e style scientifique
1 . 1 .2 La ponctuation
1 . 1 .2.1 Le point
1 .1 .2.2 La virgule
1 .1 .2.3 Le point-virgule
1 . 1 .2.4 Le deux-points
1 .1 .2.5 Les points de suspension
1 .1 .2.6 Les guillemets
1 . 1 .2. 7 Les parenthèses
1 . 1 .2.8 Les parenthèses carrèes
1 . 1 .2.9 Le tiret
1 . 1 .3 Les abréviations
1 . 1 .3.1 Les abréviations communes et les autres
1 .1 .3.2 Les abréviations latines
1 .2 La présentation typog rap h i q u e du document
1 .2.1 Le choix de la police de caractères
1 .2.2 La taille de la police de caractères
1 .2.3 Les styles de la police de caractères
1 .2.3.1 La mise en caractères italiques
1 .2.3.2 La mise en caractères gras
1 . 3 La mise en pages du manuscrit
1 .3.1 Le format d'une page
1 .3.2 Les marges d'une page
1 .3.3 La disposition latérale du contenu d'une page
1 .3.4 La pagination
1 .3.5 Les interlignes
1 .3.6 Les alinéas et les paragraphes
1 .3. 7 Les titres et les sous-titres
1 .3.8 Les notes de bas de page
1 .4 L'i mpression du rapport
1 .4.1 La face de l'impression
1 .4.2 Le type de papier
1 .4.3 La reproduction du rapport
Chapitre 1

La présentation

Comme son titre l'indique, ce chapitre vise à préciser les particularités de


présentation physique du manuscrit d'un travail de recherche. Il comporte quatre
subdivisions principales. La première aborde certains principes marquant le style
de la présentation littéraire d'un écrit scientifique en accord avec certaines règles
de ponctuation et d'abréviation pouvant mettre en reliefsa spécificité. La deuxième
subdivision traitera des aspects plus techniques concernant l'application de règles
typographiques visant à uniformiser la présentation visuelle du texte. La troisième
subdivision sera consacrée à la transposition des règles précisant la mise en pages
globale du manuscrit dans le but d'uniformiser le découpage de son contenu tout
au long du document. Enfin la dernière subdivision portera sur l'archivage du
manuscrit électronique produit ainsi que sur les contraintes matérielles associées à
son unpress1on sur papier.
. . .

La présentation littéra i re d'un écrit scientifique

Tout écrit scientifique est le résultat de l'intégration d'au moins trois cadres
normatifs (ou systèmes de normes) qui se feront chacun le porte-parole d'un
ensemble de principes établis par convention par différentes institutions : linguistique,
typographique et scientifique. Le chercheur comme l'étudiant qui entreprend la
rédaction d'un manuscrit dont le contenu est à portée scientifique endosse la
responsabilité de démontrer, dans le rapport qu'il déposera auprès des autorités
chargées de l'accueillir, qu'il a su transposer adéquatement chacllll de ces principes.
Mais, quels sont ces grands cadres normatifs?
6
LA P R É S ENTATION MATÉR I E L L E

Le premier système de normes devant être pris en compte par l 'écrivain


d'un manuscrit est celui concerné par la qualité de la rédaction linguistique de son
écrit. Ici, c'est l'ensemble des règles pour s'assurer que le texte respectera les
exigences de base de l 'orthographe, de la grammaire et de la syntaxe établies
comme fondements de la langue d'écriture. On ne saurait jamais assez insister sur
la qualité de la langue écrite pour exprimer clairement une idée. Ce guide ne se
veut pas un ouvrage de référence à l'util isation adéquate de la langue de
communication. Toutefois, l'Appendice A attire l'attention sur des anglicismes
et i mpropriétés de langage fréquemment relevés dans les écrits scientifiques
en français.

Le deuxième système de normes auquel nous faisons allusion est celui qui
s'harmonise au premier et qui renvoie à l 'ensemble des règles typographiques
permettant de mettre en relief une idée telle qu'exprimée dans sa forme écrite.
B ien maîtrisées par l'auteur, ces règles de ponctuation ou d'abréviation lui
permettront d'attirer le regard du lecteur sur un terme, une expression ou un passage
de son texte afin de lui attribuer un caractère distinctif, une signification particulière
dans le contexte de son écrit. C'est ainsi que nous réviserons, un peu plus loin, les
règles les plus susceptibles de s' appliquer dans le cadre d'un écrit scientifique en
français. Nous préciserons, au fil de cet ouvrage, les situations où l 'auteur d'un
manuscrit pourrait se méprendre, s' i I oublie de réinterpréter le bon usage d'un
signe de ponctuation, selon la forme linguistique (française ou anglaise) d'un fragment
de texte qu'il rapporte.

Le troisième système de normes qui doit être maîtrisé par tout chercheur est
celui concerné par le style scientifique même de son manuscrit. Ce style lui sera
dicté par l 'esprit de sa discipline scientifique. En sciences humaines et plus
particulièrement en psychologie, l 'American Psychological Association (APA,
20 1 Oa, 2 0 1 Ob, 20 1 Oc) a développé un ensemble de normes visant à uniformiser
la présentation d'un manuscrit devant être soumis à une revue scientifique
anglophone. Or, ces normes sont précises quant aux aspects linguistiques et
typographiques de la langue impliqués par la rédaction d'un manuscrit en anglais.
Elles le sont également en regard de la disposition globale et spécifique du détail
d'un manuscrit présenté sous forme d'article. Puisque le lecteur premier de notre
ouvrage est francophone, nous chercherons à préciser les situations particulières
où la transposition en langue française d'une règle particulière mise de l'avant par
7
LA PRÉSENTATION LITTÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

l' APA pourrait poser un certain défi. Par ailleurs, afin d'élargir à d'autres types de
rapport scientifique l 'applicabilité de ces normes en regard, par exemple, du
découpage de ses parties et sections nous nous préoccuperons de proposer des
manières de faire visant à produire un manuscrit homogène concernant sa mise en
forme.
1 .1 .1 Le style scientifique

L'auteur d'un texte scientifique doit se rappeler certaines règles élémentaires


à respecter le plus possible pour imposer un style scientifique à son écrit. Le texte
scientifique doit être écrit dans un style littéraire simple qui appuie une expression
claire et précise des idées et des faits rapportés. L'auteur doit se mettre à la place
de son lecteur qui lira son texte afin d'être informé et non pas diverti. Le style
descriptifd'un écrit scientifique vise à exposer le plus simplement possible des
systèmes conceptuels, des dispositifs matériels, des procédures expérimentales
souvent complexes, de manière telle que le lecteur pourra s'en faire une
représentation mentale adéquate.

Le texte scientifique doit conserver une certaine objectivité. I l faut donc


éviter dans la mesure du possible la première personne du singulier et favoriser
la troisième personne du singulier. Ainsi, « L'analyse comporte deux volets : une
analyse de variance et une analyse discriminante. » est une formulation nettement
supérieure à « J'ai utilisé une analyse de variance et une analyse discriminante. ». En
outre, la forme passive est à proscrire en français. La phrase « L'analyse comporte
deux volets : une analyse de variance et une analyse discriminante. » est aussi
supérieure à « Une analyse de variance et une analyse discriminante ont été
effectuées. ».

En quelques rares circonstances, il est très difficile de respecter ces deux


dernières règles. Dans le cas d' un auteur unique, celui-ci peut alors utiliser la
première personne du pluriel et se souvenir que, dans ce cas, l'accord se fait
comme à la première personne du singulier.

La seule exception concerne la rédaction des remerciements où l'auteur y


sera libre d'utiliser une formulation plus personnelle qui correspond à l'usage de la
première personne du singulier. Il pourra donc choisir d'écrire : « L'auteur exprime
sa gratitude ... » ou plus simplement : « J'exprime ma gratitude ... ».
8
LA PRÉSENTATION MATÉRIELLE

1 . 1 .2 La ponctuation

La ponctuation est une partie intégrante de la qualité d'un texte. Considérons le


contre-exemple suivant :
• Indépendamment,de la nature d'un texte,la bonne?ponctuation; est nécessaire
pour le,rendre! intelligible : le but visé étant, unecommunication efficacedes
idées .

La phrase précédente est incompréhensible parce que la ponctuation y est


erratique. Si la bonne ponctuation est nécessaire pour rendre chaque phrase d'un
texte intelligible, ce n'est ici ni le lieu ni la place pour procéder à une présentation
exhaustive des règles de cet art. Nous attirerons plutôt l'attention du lecteur sur
certains usages particuliers des signes de ponctuation les plus fréquemment utilisés
dans un écrit scientifique.

1 . 1 .2.1 Le point

Le point est, avec la virgule, l'un des deux signes fondamentaux de la


ponctuation. Un écrit est habituellement découpé en phrases. Or, le point
final sert précisément à marquer la fin d'une phrase complète. Pour être identifiée
comme telle, une phrase devrait contenir un verbe ou, dans le cas de la phrase
complexe, un verbe principal. Le point termine tout texte : phrase, alinéa,
paragraphe, chapitre et livre.

1 . 1 .2.2 La virgule

La virgule est peut-être le plus important des signes de ponctuation,


mais également celui dont l'usage est le plus difficile à maîtriser. Dans une
certaine mesure, la façon dont un auteur utilisera ce signe reflète son style
d'écriture personnel : certains ponctuent beaucoup, d'autres peu.

Fondamentalement, la virgule a pour fonction de marquer la juxtaposition


et la coordination entre des termes de la phrase; elle permet d'établir une
séparation relativement ténue entre eux. Ses deux usages principaux sont de
détacher certains membres de la phrase ou du discours et de séparer des
termes de même fonction.
9
LA PRÉSENTATION LITT ÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

La virgule est nécessaire pour marquer une incise dans une phrase qui ne
fait qu'apporter un élément d'information additionnel pouvant être retranché sans
altérer le sens de l'idée principale.
• Le mobilier de la salle d'expérimentation A, adjacente aux autres salles, était
disposé de façon à départager trois îlots d'expérimentation.

La virgule se place devant certaines expressions latines comme « etc. ».


• ... les théories psychanalytiques, behaviorales, etc.

Au-delà des règles et exemples prémentionnés, i l peut être utile de


savoir que la virgule ne devrait pas être utilisée dans l'une ou l'autre des
situations suivantes.

On ne met pas de virgule avant une partie essentielle ou restrictive de


la phrase.
• L'ordinateur(,) qui pilotait l'expérimentation(,) enregistrait également les don­
nées expérimentales.

Il n'y a pas de virgule entre les deux parties d'un prédicat composé.
• Les résultats infirment l'hypothèse de Wolbert(,) et indiquent que l'effet du
traitement est non significatif.

La section consacrée aux règles de présentation des chiffres et des nombres


traitera du recours à la virgule décimale, au lieu du point décimal.
1 .1 .2.3 Le point-virgule

Comme Doppagne (2006) le mentionne : le point-virgule « vaut moins que


le point et plus que la virgule » (p. 1 9). Ce signe de ponctuation établit une pause
de moyenne durée (Grevisse, 2009). Il permet :
a) de séparer des propositions d'une certaine longueur, déjà ponctuées
elles-mêmes de virgules;
b) de marquer le caractère indépendant de propositions j uxtaposées;
c) de ne pas consommer la rupture totale entre des éléments que l'auteur
veut vraiment réunir dans une même phrase;
d) de distinguer les différents attendus dans les phrases longues de
certains textes et documents administratifs;
e) de ponctuer les différents termes d'une énumération.
10
LA P R É S ENTATION MATÉR I E L L E

Plus particulièrement, voici trois situations où le point-virgule s'impose :


1 . Le point-virgule est utilisé pour séparer deux membres indépendants
d'une phrase qui ne sont pas joints par une conjonction.
• Dans la première étude, les participants étaient des volontaires non
rémunérés; ceux de la seconde étude étaient payés.

2. Le point-virgule permet de séparer des éléments de la phrase qui


contiennent déjà des virgules.
• L'ordre des couleurs était rouge, blanc, bleu; bleu, blanc, rouge; blanc,
rouge, bleu.
3 . La règle précédente s'applique également pour dissocier les unes
des autres les références figurant à l ' intérieure d'une parenthèse.
• (De Bono & Vidal, 1990; Rogers, 1976; Vostok, 2008).

1 . 1 .2.4 Le deux-points

Le deux-points se place avant une phrase finale ou une clause qui analyse,
explique, donne une extension ou amplifie le matériel précédent. Si la clause finale
est une citation qui est le début d'une phrase, elle commence avec une lettre
majuscule. Dans un titre en langue française, la seconde partie suivant le deux­
points commence par une lettre minuscule.
• Les nombres étaient dans l'ordre suivant : 2 , 4, 1 , 3 .
• L e s recherches prémentionnées confirment ces résultats : l e s participants
informés ont généralement un meilleur rendement que les participants naïfs.
• ... Selon les propos de cet éminent spécialiste : « Cette manière de concevoir [ . . . ] ne
devrait plus être considérée comme un fondement scientifique. ».

Le deux-points sert à identifier un ratio ou une proportion, par exemple :


• Les proportions (sel:eau) étaient 1 :8, 1 :4 et 1 :2.

1 . 1 .2.5 Les points de suspension

Les points de suspension constituent un signe de ponctuation représenté


par un groupe de trois points successifs : « ... ». Ce signe indique le plus souvent
au lecteur « que l 'idée exprimée demeure incomplète, que la phrase est laissée en
suspens. » (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005, p. 486). La plupart du temps
on préfèrera le remplacer par « etc. ».
11
LA PRÉSENTATION LITTÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

Ce signe de ponctuation pourrait s'avérer utile pour rapporter le contenu


d'un échange verbal survenu entre interlocuteurs dans une situation afin d'illustrer
une forme de mutisme, par exemple dans le contexte d'une entrevue clinique
• Thérapeute : Comment vous sentez-vous? ...
Client : Quel est.. . Je me sens tomber en morceaux ... ,j'ai envie . . .
J'ai mal à m e reconnaître . . . J e ressens d e la tristesse. . .

1 . 1 .2.6 Les guillemets

Les guillemets (la langue française utilise les signes « » et non " "
qui sont les signes anglais) servent à délimiter le début et la fin d'une courte
citation (moins de 40 mots) intégrée dans le corps du texte principal .

• Leroux e t Vézina ( 1 99 1 ) affirment que « le champ d'étude des effets


expérimentaux de la pratique des jeux informatisés auprès des personnes
âgées, quoiqu'à un stade embryonnaire, est riche en problématiques
nouvelles. » (p. 5 1 7).

Les guillemets identifient le titre d'un article ou d'un chapitre de livre lorsque
ce titre est mentionné dans le texte même.
• Bronowski ( 1974) suggère dans son article « L'expérience créatrice » que ...

Les guillemets sont également mis à profit lors de la reproduction d'un item
d'un test, de l'énoncé d'un questionnaire ou lors de la présentation des éléments
d'une grille d'observation.
• Les catégories « fixation visuelle » et « sourire » forment la nouvelle
catégorie « orientation positive ».
• Dans le questionnaire sur le tempérament, les items « dit des mensonges » et
« blâme les autres » font partie du premier facteur « agression ».

Un autre usage des guillemets permet d'attirer l'attention sur un terme, une
expression ou une phrase qui exprime un commentaire ironique, qui est écrit en
jargon, qui est une expression inventée ou un néologisme propre à un auteur donné.
On doit placer les guillemets seulement lors de la première mention.
• Rougeoreille-Lenoir ( 1 973) propose de nommer « aggrédiveté » la marche vers
un but généralement perçu comme difficile. Cette aggrédiveté ...
12
LA PRÉSE NTATION M ATÉRIELLE

• On peut considérer en certaines circonstances le comportement agressif comme


un comportement « normal ».

Au lieu des guillemets, il faut utiliser les caractères italiques lorsque l'on veut
identifier les extrémités d'une échelle de mesure ou pour citer une lettre, un mot,
une phrase; ou encore pour attirer l'attention sur une expression servant d'exemple
linguistique; enfin, pour introduire un mot-clé ou technique.
• L'autonotation s'effectue à l'aide d'une échelle de type Likert allant de peu
important ( 1 ) à très important (7).
• L'auteur insiste sur la distinction sémantique entre créativité et création.
• La méta-analyse est en fait une méthode de recherche vouée à l'élaboration de
meilleures synthèses des connaissances.

1 . 1 .2. 7 Les parenthèses

La fonction principale des parenthèses est de démarquer des éléments


d'une phrase qui sont indépendants du point de vue structural. Elles permettent
d'intercaler dans une phrase quelques indications accessoires.
• Les résultats pour ce sous-groupe sont significatifs (voir Tableau 1 ).

Lorsqu'une phrase complète est inscrite entre parenthèses, le point final


l'est également. Si une partie seulement de la phrase est entre parenthèses, il faut
placer le point final à l'extérieur.
• Les coefficients de corrélation de ce sous-groupe apparaissent sous la
diagonale au Tableau 2. ( La discussion reprendra les éléments de ce tableau.)
• ... les coefficients de corrélation calculés pour l'ensemble des participants et des
sous-groupes délinquants et criminels (voir Tableau 3).

L'introduction d'une abréviation dans un texte se fait en uti lisant les


parenthèses.
• Le groupe soumis à l'entraînement à la pensée analogique (EPA) est le groupe
expérimental.

Les parenthèses (ou seulement la parenthèse fermante) démarquent les lettres


ou les chiffres qui identifient les éléments d'une énumération.
• La séquence de passation des trois instrwnents psychométriques était : 1 ) le
MMPI-2; 2) le TAT; et 3) le WTSC-R.
----- - - - - - - -
- - - - - - - 13
LA PRÉSENTATION LITTÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

1 . 1 .2.8 Les parenthèses carrées

Les parenthèses carrées (ou crochets) servent au même usage que les
parenthèses. Elles sont requises lorsque le but est de mettre du texte entre
parenthèses à l'intérieur d'autres parenthèses.
• (La Figure 2 présente les résultats du groupe contrôle [n = 48]).

Toutefois, il faut faire attention de ne pas utiliser les parenthèses carrées


lorsque le matériel peut être présenté facilement avec des virgules.
• ( comme Smith, 1970, l'a ultérieurement confirmé)
au lieu de : ( comme Smith [ 1 970] l'a ultérieurement confirmé).

Un dernier usage digne de mention des parenthèses carrées est celui où


l'auteur doit clarifier l'identité d'une personne mentionnée dans le contenu d'une
citation, cette personne n'étant pas l'auteur original de la citation.
• « lorsqu'il [le fils] se mit à étudier » (Smith, 1 98 1 , p. 3 1 1 ).

Dans la deuxième situation, l'auteur pourra préciser le fait qu'il présente


un fragment d 'une citation en signalant l ' endroit de la partie supprimée. Si
les points de suspension sont insérés entre les crochets, « ils indiquent une
coupe qui a été effectuée dans un texte par une autre personne que l ' auteur du
texte. » (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005, p. 486).
• Leroux et Vézina ( 1 99 1 ) affirment que « le champ d'étude [ ... ] de la pratique des
jeux informatisés auprès des personnes âgées, quoiqu'à un stade embryonnaire,
est riche en problématiques nouvelles. » (p. 5 1 7).

En regard de la dernière situation évoquée, on s'obligera à mettre


réellement les points de suspension entre crochets et non entre parenthèses
puisque cette dernière forme correspond plutôt à la typographie en langue
anglaise.
1 . 1 .2.9 Le tiret

Dans une phrase, le tiret est employé pour indiquer une interruption
subite pendant l'expression d'une idée. Or, le tiret ( - ) ne doit pas être confondu
avec le trait d'union (-). Ce signe de ponctuation doit être utilisé avec parcimonie;
la surexploitation affaiblirait la fluidité du texte. Un exemple approprié serait :
• Ces deux participants - l'un du premier groupe, l'autre du deuxième groupe - ont
répondu séparément.

CHAPITRB 1
14
L A P R É S ENTATION MATÉRI E L L E

Comme Ramat (2008) le recommande, au lieu d'avoir recours au(x) tiret(s),


il est sans doute préférable que l 'auteur modifie son écriture de telle sorte que le
texte puisse, plutôt, s'accommoder de l'usage de parenthèses.

Au sein même de la langue française, il est possible de relever de


légères disparités sur la nature de l 'espacement entourant certains signes de
ponctuation. Par ailleurs, il faut reconnaître l'incapacité technique de plusieurs
logiciels usuels de traitement de texte à reproduire correctement les espaces
fines pouvant être insérées en typographie soignée à l 'aide de logiciels plus
puissants habituellement possédés par un éditeur ou un imprimeur. Aussi, en
conformité avec les règles définies par l'Office de la langue française du
Québec (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005), le Tableau 1 indique, selon
les circonstances, l 'espacement qui accompagne la majorité des signes de
ponctuation ou typographiques, ainsi que d'autres signes ou symboles courants.
Cela avec l ' idée que ces espacements pourront être correctement reproduits
par un opérateur néophyte du traitement de texte.

Dans un article scientifique en langue anglaise, certaines espaces de ponctuation ne


suivent pas les mêmes règles qu'en français. Par exemple, pour le point-virgule ou
le deux-points, il n'y a pas d'espace avant et seulement une espace après le signe de
ponctuation. Par ailleurs, l 'APA (20 1 Ob) demande à l'auteur d'insérer deux espaces
après le signe de fin de phrase (point final, d'interrogation ou d'exclamation), afin
de faciliter le travail des réviseurs du manuscrit.

1 .1 .3 Les a b réviations

Il faut utiliser avec parcimonie les abréviations qui peuvent rendre la lecture
d'un texte plus laborieuse. Toutefois, l'abréviation d'un terme ou d'une expression
est fort pratique, surtout si, au fil d'un rapport, on y fait mention à plusieurs reprises.

1 . 1 .3.1 Les abréviations communes et les autres

À l'instar de Solomon ( 1 988), on pourrait départager sommairement


les abréviations en deux groupes : les communes et les autres. Les abréviations
rivalisant de popularité avec les expressions qu'elles désignent font partie du
premier groupe. Les abréviations créées pour les fins spécifiques d'un rapport
de recherche constituent le deuxième groupe. Il y a lieu d'éviter l'usage des
abréviations dans le titre d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse, à moins que
- ----- - - - ---- - - - - 15
LA PRÉSENTATION LITTÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

Tableau 1

Espacement des signes de ponctuation, typographiques ou


des symboles courants

Nombre d'espaces Signe de ponctuation, typographique ou symbole

aucune espace avant,


aucune espace après : • la virgule ou le point décimal (p. ex., M = 2,37)
• le deux-points d'un ratio (p. ex. , 4: 1 )
• le trait d'union (p. ex., NEO-PI-R)

aucune espace avant,


une espace après : • la virgule (p. ex. , Selon le cas, les étudiants . . . )
• le point
• le point-virgule
• le point d'exclamation
• le point d'interrogation
• les points des initiales d'un nom propre
(p. ex., R. B. Cattell, C. G. Jung)
• les points de suspension

une espace avant


une espace après : • le deux-points
• les guillemets (p. ex., La consigne précisait : « Vous
devrez regarder les deux photos devant vous. »)
• les symboles : %, $, kg, h
• le tiret (p. ex., La psychanalyse - mais Anna
Freud fait ici exception - prétend ... )

CHAPITRl! 1
16
L A PRÉSENTATION MATÉRIELLE

celles-ci appartiennent au premier groupe.

Pour déterminer si une abréviation est commune, il faut consulter un


dictionnaire usuel. Si c'est le cas, l'abréviation peut être uti lisée sans exiger
d'expl ication. De plus, soulignons qu'elle s'écrit sans point abréviatif. Par
exemple :
• L'ONU reconnaît l'importance du rôle de la famille puisqu'elle l'adopte comme
thème de la prochaine année internationale.
• Les étudiants dont Je QI est supérieur à . . .

Les règles de l'abréviation sont précises. I l faut distinguer quatre groupes


de retranchements de lettres

1 . La suppression des lettres finales comme dans « ex. » (pour exemple) ou


« gr. » (pour groupe). Dans ce cas, le point abréviatifest obligatoire à la
fin de l'abréviation, mais il n'annule aucun autre signe de ponctL1ation.
• Les participants extrêmes (p. ex., les agressifs) devaient...

2. La suppression de lettres médianes comme dans « Mme » (pour


madame) ou « 2 e » (pour deuxième). Dans ce cas, il n'y a pas de point
abréviatif puisque la dernière lettre de l'abréviation est en fait la lettre
finale du mot.

3 . L'utilisation de l' initiale comme dans « M. » (pour monsieur) ou « p. »


(pour page). Dans ce cas, le point abréviatif est obligatoire.

4. L'abréviation de mots composés ou d'expressions comme dans


« c.-à-d. » (pour c'est-à-dire) ou « S.V. P. » (pour s'il vous plaît). Le
point abréviatif après chaque mot de la locution a tendance à disparaître
des textes actuels (on écrira « UQTR » plutôt que « U .Q.T.R. »;
« MMPI » au lieu de « M.M.P.I. »).

En règle générale, les abréviations n'utilisent pas la marque du pluriel. Dans


les exceptions, le pluriel est indiqué soit par le « s » (p. ex., « Éds » pour éditeurs)
ou par le redoublement, dans le cas de l'abréviation n'utilisant que l'initiale (p. ex.,
« pp. » pour pages) (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005; Villers, 2009).
17
LA PRÉSENTATION LITTÉRAIRE D'UN ÉCRIT SCIENTIFIQUE

Dans les recherches de type expérimental, les abréviations sont de précieuses


alliées pour alléger l'identification des groupes (ou des sous-groupes) de
participants. L'endroit habituellement privilégié pour les présenter est la sous-section
consacrée au plan expérimental. I l est préférable, au lieu de choisir de manière
arbitraire l'étiquette abréviative d'un groupe (p. ex., groupe « A », groupe « 1 »),
de composer un sigle qui découle directement de l'expression abréviée; ceci devrait
en faciliter la mémorisation de la part du lecteur. Par exemple :

• Le groupe avec entraînement à la méditation transcendantale (groupe MT)


comparativement...

Même si l'auteur exploite tout au long de son texte certaines abréviations,


il doit en répéter l'explication dans la légende d'une figure ou dans une note
d'un tableau. En outre, même si une abréviation se répète dans différents
tableaux ou figures, la répétition de l'explication est obligatoire.

1 . 1 .3.2 Les abréviations latines

Les abréviations latines présentent une difficulté puisque certaines sont


acceptées alors que d'autres ne devraient pas être utilisées en français.

Les abréviations courantes permises sont

ad lib. ad libitum;
cf. confer;
et al. et alii;
etc. et cetera;
ibid. ibidem;
id. idem;
N. B. nota bene (Notez les majuscules et l'espace);
P.-S. post-scriptum (Notez les majuscules et le trait d'union).

Par contre, les abréviations suivantes doivent être uti lisées plutôt que
l'abréviation latine (voir Appendice A) :

c.-à-d. c'est-à-dire qui est préférable à :


i. e. (id est);
18
LA PRÉSENTATI O N MATÉR I E L L E

p. ex. par exemple qui est préférable à :


e. g. ( exempli gratia);
v. g. (verbi gratia).

Il faut privilégier les abréviations pour les unités (métriques ou non) qui sont
accompagnées de valeurs numériques, par exemple : 4 cm, 30 kg, 1 2 1.

Comme il en est d'un chiffre (ou d'un nombre exprimé en chiffres), il ne faut
jamais commencer une phrase avec une abréviation en minuscules ou un symbole.

La présentation typog raphique du document

Nous présentons dans cette partie du document, quelques éléments


importants associés à la typographie d'un texte. Nous y traitons du choix de la
police de caractères, des styles de la police et de la mise en caractères romains,
italiques ou gras.

1 .2.1 L e choix d e l a police d e caractères

En typographie, la police de caractères (ou lafonte) est l'ensemble des


caractères d'un même type. Or, il existe plusieurs manières de regrouper en famille
les fontes existantes. À l ' instar de Ramat (2008), nous les diviserons en deux
famil les principales, soit les caractères avec empattements (ou serifs en anglais)
ou sans empattements (ou sans serifs en anglais). Les empattements sont les
petites extensions triangulaires ou rectangulaires qui fonnent la tenninaison des
caractères dans certaines fontes (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005).

Généralement, la typographie moderne préconise l'emploi d'une police avec


empattements pour la mise en forme d'un texte long voué à l'im pression. Panni
cette famille de fontes, nous pourrions citer en exemple les fontes nommées Times
New Roman, Garamond, Palatino L inotype, dans le contexte de l 'opération
d'un traitement de texte sur micro-ordinateur. Dans un écrit à portée scientifique,
la sobriété est de rigueur dans le choix de la police de caractères. Il faut donc
éviter les polices excentriques (p. ex., Curlz, H�, etc.), à moins qu'elles ne
fassent expressément partie du thème ou du sujet de l' étude ou de la recherche
rapportée.
19
LA PRÉSENTATION TYPOGRAPHIE D U DOCUMENT

Pour le texte d'un manuscrit, l'APA (20 1 0b) cite en exemple la fonte Times New
Roman qu'elle qualifie de police de caractères avec empattements préférée par
les publications de style APA.

1 .2.2 La taille de la police de caractères

La tai lle (ou l e corps) des caractères est de 1 2 points d'imprimerie. En


fonction de la police de caractères retenue, la densité de l'impression résultante
variera. Par exemple, le présent texte exploite la fonte « Times New Roman » qui
tout en étant très lisible permet d'obtenir une forte densité du texte livré. Par ailleurs,
les exemples dans ce volume utiliseront la fonte « Times New Roman » à 1 0 pts.
Afin d'apprécier de visu la différence d'impression d'ensemble d'un texte pouvant
être associée à diverses fontes, le Tableau 2 présente une phrase spécimen
(composée en 1 2 pts) ayant été reproduite en ne faisant varier que la police.

1 . 2.2 Les styles de la police de caractères

Lorsqu'une police de caractères s'affiche à l'écran d'un micro-ordinateur,


sans que son opérateur ne lui ait jamais imposé un style, elle est dite dans sa forme
d'affichage régulière ou, plus précisément exprimée : en caractères « maigres
romains » ( ou normaux, sous Word). Or, la présentation de certains éléments
d'information scientifique à l 'intérieur du manuscrit peut exiger de les rapporter
uniquement en caractères romains. On pourrait donner pour exemple que la
méthode APA (20 l Ob) précise qu'il faut mettre en caractère normal tout symbole
d'un test statistique qui utiliserait une lettre de l 'alphabet grec (p. ex., le symbole
du test du khi-deux ou khi-carré : X,2 ).

L'opérateur du traitement de texte pourrait vouloir transformer une police


en romain dans l'un ou l'autre des quatre styles suivants : maigre romain, maigre
italique, gras romain et gras italique (Ramat, 2008). Toutefois, à l ' intérieur
d'un rapport scientifique, il serait de mauvais goût typographique ou carrément
inconvenant à l ' égard du lecteur de mélanger sans discernement les types de
caractères comme par exemple les caractères italiques, gras et soulignés. Si on
écarte le soulignement (qui n'est plus d'usage courant pour l'écrit imprimé), l'usage
approprié de chaque style de caractères fait l'objet de règles qu'il faut appliquer
rigoureusement afin de s'assurer de l'uniformité de la mise en forme du discours
du texte.

CH�PIT� 1
20
LA PRÉSENTATION MATÉ R I E LLE

Tableau 2

Exemples de l'effet de diverses polices de caractères


sur l'aspect visuel d'un texte

Police de caractères Phrase spécimen (composée en 1 2 points)

Arial La singularité d'une police de caractères affecte


la lisibilité générale d'un texte, tout en formant
chez le lecteur l'impression d'un contenu aéré ou
dense.

Courier La s i ngu l a r i t é d ' u ne p o l i c e de


c a r a c t è r e s a f fe c t e la l i s ib i l i t é
géné rale d ' un text e , tout e n fo rmant
che z l e l e cteu r l ' impre s s ion d ' un
contenu aé ré ou dens e .

Garamond La singularité d'une police de caractères affecte la


lisibilité générale d'un texte, tout en formant chez le
lecteur l'impression d'un contenu aéré ou dense.

Palatino Linotype La singularité d'une police de caractères affecte la


lisibilité générale d'un texte, tout en formant chez
le lecteur l'impression d'un contenu aéré ou dense.

Times New Roman La singularité d'une police de caractères affecte la lisibilité


générale d' un texte, tout en formant chez le lecteur
l'impression d'un contenu aéré ou dense.

Note. Chaque phrase spécimen est reproduite sans « coupure de mot », c'est­
à-dire sans insertion automatique de traits d'union en fin de ligne. À l'exception
de la pol ice de caractères Aria!, toutes les autres pol ices représentées sont
dites avec empattements. De plus, à l 'exception de la police Courier, toutes
les autres polices (y compris Aria!) sont dites proportionnelles. Une police
non proportionnelle est une police dont chaque caractère occupera le même
espace qu'un autre, par exemple l 'espace occupé par le « i » ou le « I » sera
aussi large que celui du « m » ou du « w ». De manière générale, un texte
composé avec une police non proportionnelle sera moins lisible que celui
composé avec une police proportionnelle. Aussi, nous déconseillons d 'utiliser
une police non proportionnelle pour la composition du texte, comme Courier,
même si elle est avec empattements.
- - - - - - -- - - - - - -- - -� 21
LA PRÉSENTATION TYPOGRAPHIE DU DOCUMENT

Or, ces règles relèvent de l ' application de deux types de conventions


ou de normes que l 'on retrouve au sein de tout écrit scientifique, quel qu'il
soit. D'une part, il y a les règles d'écriture propre à la langue privilégiée par
l 'auteur du rapport. La typographie de son texte devrait être conforme aux
règles linguistiques qu'elle codifie. Ainsi, la rédaction d'un écrit en langue
française devra respecter l 'encodage typographique de ses règles d'écriture.
Il en serait de même pour un texte rédigé en anglais qui, lui, devrait être
présenté dans le respect de son propre code typographique. D 'autre part, i l y
a la manière de codifier chaque élément spécifique d' information qui serait
propre au discours scientifique tenu dans le rapport, selon des normes établies
par une institution comme l 'American Psychological Association (APA, 20 1 Oa,
2 0 1 Ob, 2 0 1 Oc) ou selon des conventions différentes établ ies par l ' éditeur
d'une revue scientifique spécifique.
Dans le cas d'un article scientifique, les caractères italiques d'un passage du
texte signalent à l'éditeur que l'auteur souhaite mettre en évidence ce passage.
Cependant, l'éditeur de la revue choisit en fonction des contraintes de sa publica­
tion le type de caractères pour faire ressortir ce passage. La vaste majorité des
revues choisit les caractères italiques.

À partir du principe précédemment énoncé, on en déduira qu'un auteur qui


désire, par exemple, intégrer à son texte une citation, c'est-à-dire le « passage
d'un auteur, d'un texte rapporté exactement » (Villers, 2009, p. 3 1 4) - comme
nous venons de le faire - devra tenir compte de son intégration dans la structure
de la phrase, selon la langue écrite de son propre rapport et en fonction de la
langue d'origine de l'extrait qu'il emprunte. De plus, il devra mettre en forme cet
élément d'information en respectant les règles typographiques établies pour le
mettre en évidence, selon la méthode de présentation adoptée (ici, la méthode
APA, pour la rédaction de la référence).

Tout au long de cet ouvrage, au moment venu, nous fournirons des précisions
concernant la mise en forme d'un élément d'information devant être rapporté et
pouvant poser une difficulté de présentation, ici, en regard de la langue écrite du
rapport ou d'une interprétation de la méthode APA. Mais avant, révisons l'usage
de la mise en caractères italiques ou gras dans le contexte de la langue française.
22
L A PRÉSENTATION MATÉRIELLE

1 .2.3.1 La mise en caractères italiques

Pour ce survo l des pas sages d ' un texte écrit en français qui
commanderaient une transposition en italique, nous nous en remettrons à deux
ouvrages qui font autorité en la matière, soit Le.français au bureau (Guilloton
& Cajolet-Laganière, 2005) et le Multidictionnaire de la langue française
(Vil lers, 2009).

Les titres d'œuvres (livres, tableaux, j ournaux, revues, etc.) se


composent en italique, en n'oubliant pas que le mot initial du titre s'écrit
avec une maj uscule.
• La première impression de la sixième édition de Publication manual of the
American Psychological Association est datée du mois d'août 2009.
• Reproduit intégralement avec des majuscules, le titre de la revue Chi/d Abused
& Neglect intègre une perluète comme l'exige le respect de son intégrité
typographique en anglais.
• Lorsqu'on mentionne le titre d'une revue francophone dans le texte, seule
la première lettre prend la majuscule, par exemple : Revue canadienne
des sciences du comportement.

On mettra en italique un mot ou une expression afin de mettre en valeur


tout mot étranger qui ne serait pas francisé.
• On parlera de rétroaction biologique plutôt que de biofeedback (Villers, 2009).
• Le mot leitmotiv est un mot allemand francisé (Guilloton & Cajolet-Laganière,
2005).
• L'analyse de variance unidimensionnelle (onewny analysis of variance) ...

Par convention, les caractères italiques dans un manuscrit soumis pour publication
devraient se traduire par une mise en italiques dans le document final. Les titres de
livres et de périodiques, le numéro de volume d'un périodique et des notations
statistiques sont mis en italiques. Cependant, les sigles qui représentent des noms
de tests ne sont pas mis en italiques comme par exemple, le MMPI (Minnesota
Multiphasic Personality Inventory) . Également, les mots empruntés aux langues
étrangères comme « In » et « sic » ne sont pas mis en italiques; il en va de même
pour l'expression « et al. ».

Au delà des deux contextes précédemment entrevus, un auteur peut mettre


en évidence certains passages du texte comme un terme ou une expression qui
importe, des éléments d'une notation statistique, le titre des tableaux, etc. I l doit
alors uti liser les caractères ital iques en prenant soin de les conserver tout au
23
L A PRÉSENTATION TYPOGRAPHIE DU DOCUMENT

long de son texte. Nous verrons plus loin, d'autres règles de présentation
particulières qui exigent l'util isation des caractères italiques.

1 .2.3.2 La mise en caractères gras

En langue française, il n'y a pas de règle dictant le bon usage du choix


typographique des caractères gras. Le seul principe énoncé invite l 'auteur à
les utiliser dans le contexte d'une mise en valeur d'un titre, d'un mot ou d'une
expression dans son texte où figurerait déjà l ' italique (Guilloton & Cajolet­
Laganière, 2005). Puisqu'il faut éviter de « noircir » un texte scientifique,
nous proposons d'endosser plutôt les recommandations de l 'APA concernant
l'usage restrictif des caractères gras.

Avec la parution de la dernière édition des normes de l' APA (20 1 0b), il est
dorénavant autorisé d'utiliser les caractères gras pour attirer l'attention du lecteur
sur la spécificité de certaines informations livrées dans le texte, dans un tableau ou
une figure. Ainsi, dans le cas particulier où le texte rapporte un symbole utilisé en
algèbre matricielle pour identifier un vecteur ou une matrice, ce symbole sera
composé en caractères gras, par exemple : V, I:.

De plus, il serait convenable de mettre en reliefcertaines valeurs numériques


contenues dans un tableau affichant une grande quantité de nombres. Prenons
l'exemple d'un tableau rapportant l'intégralité des coefficients de saturation calculés
pour chacun des facteurs identifiés suite à une analyse factorielle. Afin d'aider le
lecteur à repérer les nombres les plus importants, il serait possible de ne mettre en
caractères gras que les valeurs des coefficients qui seraient considérés significatifs,
selon le critère seuil retenu, par exemple, tout coefficient supérieur à 0,40 ( voir le
Tableau 29).

Enfin, l'auteur pourrait choisir avec parcimonie de mettre en caractères gras


certaines étiquettes apparaissant à l'intérieur d'une figure complexe. Ceci dans le
seul but de diriger le regard du lecteur pour qu'il puisse mieux repérer les éléments
clefs de la figure : les étiquettes des axes d'une figure illustrant une série temporelle,
les moments critiques d'un diagramme i llustrant la séquence des étapes d'un
processus complexe de recrutement et de rétention des participants à une étude,
etc.

CHAPITRE 1
24
LA PRÉSENTATION MATÉR I E L L E

La m ise en pages

En éditique, le démarrage de tout nouveau document dans l'environnement


d'un traitement de texte oblige à opérer les paramètres de sa mise en pages. Ainsi,
il faudra que l'opérateur du traitement de texte fixe le format standard d'une page
imprimée, détermine les marges autour du texte et la position de la reliure
applicables à tout le document. De même, il lui faudra localiser la zone de
l'en-tête, où viendra se loger le folio d'une page, ainsi que la zone de pied de
page réservée à d'éventuelles notes de bas de page. De plus, au fur et à
mesure que l 'opérateur tapera le texte, il lui faudra préciser si la rédaction
entreprise d'une page se trouve à débuter ou non une section, le mode de
justification du texte et son interlignage. Enfin, l'opérateur devra porter une
vigilante attention aux subdivisions du texte pour y introduire un titre ou un
sous-titre conforme à sa hiérarchie. Nous nous affairerons à préciser chacun
de ces aspects qui définissent la mise en pages typique d'un manuscrit, selon
notre modèle institutionnel.
1 .3.1 Le for mat d'une page

Le format sélectionné d'une pleine page devant s'afficher à l'écran sera


l 'équivalent des dimensions (2 1 ,5 x 28 cm) d'une feuille de format lettre US
(8,5 x 1 1 po). L'opérateur optera pour l'orientation générale des pages dans le
document à rédiger pour la disposition du texte de type portrait.

1 .3.2 Les marges d'une page

Les marges générales délimitant le contenu d'une page sont les suivantes :
4 cm ( 1 ,5 po) en haut et à gauche, 2,5 cm ( l po) à droite et en bas. La plus forte
marge octroyée à la gauche est nécessaire pour la reliure, tandis que dans le coin
supérieur droit de la zone vierge plus étendue du haut de la page viendra s'inscrire
le folio (numéro d'ordre d'une page).
Il faut savoir, qu'au début de chaque chapitre ( ou de ce qui en tient lieu),
c'est un espacement de 6,35 cm (2,5 po) qui est conservé entre le haut de la feuille
et la première ligne du texte. Notons cependant que la première page de certaines
pages liminaires (le sommaire, la table des matières, la liste des tableaux, la liste
des figures et les remerciements) commence à 4 cm ( 1 ,5 po ).
25
LA MISE E N PAGES

Dans le cas d'un article scientifique, toutes les marges (haut, bas, gauche, droite)
doivent avoir un rninimum de 2,5 cm ( 1 po) pour permettre à l'éditeur de les
utiliser pour écrire des remarques et pour évaluer de façon précise la longueur de
l'article à partir du manuscrit.

1 . 3.3 La disposition latérale du contenu d'une page

La disposition globale du contenu de toute forme (textuel le, tabloïde ou


figurale) à l'intérieur d'une page doit se faire non seulement en fonction des
marges verticales (haut et bas) d' une page, mais également en fonction de
ses marges latérales ( ou de côté). Deux options sont possibles, soit l a
justification 1 seulement de la marge de gauche ou l a j ustification conjointe de
la marge de gauche et de droite d'un texte. L'emploi d'un traitement de texte
oblige l'adoption de ce dernier type de disposition. L'opérateur du traitement
de texte doit s'appliquer méticuleusement à ce qu'un espacement convenable
soit maintenu entre les mots2 •
Dans le cas d'un article scientifique, la justification de la marge de gauche est la
seule possible. Cette exigence provient du fait que le manuscrit accepté par la
revue scientifique est repris par le service typographique de son imprimeur qui
organisera la disposition finale du texte en fonction des contraintes du format de
la revue.

Si un document iconographique (stimulus visuel, image, photo, etc.) doit


être inséré dans le manuscrit et que son format est trop petit ou plus grand que
celui délimité par les marges censées l'accueillir, il faudra Je numériser afin de
l'intégrer proportionnellement à l'endroit approprié du rapport.

' La justification d'tm texte fait référence au mode de disposition de celui-ci eu regard de ses marges
latérales. La diffusion de logiciels de traitement de texte sur micro-ordinateur a ouvert le champ des
options d'aménagement physique d'tm texte. Habituellement, la disposition d'tm texte utilise la
justification de la marge de gauche : la première lettre du premier mot d'tme ligne sera parfaitement
alignée. ligne après ligne. Par contre, la dernière lettre du dernier mot d'tme ligne occupera lllle
position arbitraire. puisque la marge de droite. elle, n'est pas justifiée. Le présent paragraphe en est
Lm exemple : à la marge de gauche l'alignement vertical du texte est parfait, alors qu'à la marge de
droite. il y a Lme indentation.
2 Lorsqu'tm texte est justifié à gauche et à droite. l'ordinateur calcwe l'espace vide en fm de ligne et
redistribue automatiquement celui-ci en faisant varier l'espacement entre les mots. Puisqu'il faut éviter
de sectionner par un trait d'union les mots qui apparaissent à la fin d'tme ligne. le recours au mode de
justification des deux marges va créer w1e impression visuelle d'ensemble différente, comparativement à
la disposition du même texte où la justification retenue aurait été Lmiquement celle de la marge de gauche.
Or. Llll texte dont la marge de droite est également j ustifiée (comme c'est le cas du présent paragraphe,
par exemple) peut contenir des irrégLùarités de présentation qui sont fonction de la taille de la police de
caractères. de la longueur et du nombre de mots composant une ligne. etc. Ces facteurs étant peu
contrôlables (sauf par la réécriture), le fait de recourir à des termes très longs peut parfois entraîner la
création d'espacements disproportioru1és entre les termes ( comme cela a été
simulé dans cette phrase). LI faut éviter ce genre de rendu visuel inesthétique.
26
LA P R É S ENTAT I O N MATÉ R I E L L E

1 . 3.4 La pagination

La numérotation s'inscrit à 2,5 cm ( 1 po) du haut et alignée à la marge


de droite. Le numéro de la page se place seul, sans point, tiret, oblique ou parenthèse.
Les pages liminaires sont numérotées en chiffres romains minuscules; les autres
pages, de l'introduction à la fin du travail, se paginent en chiffres arabes.

La page de titre, la page de remerciements, le sommaire, la première page


de la table des matières, ainsi que la page de titre et la première page de chaque
partie du travail ne sont pas paginées, mais doivent être comptées. La page de
titre est la page i (un) non paginée alors que la page de titre de l'introduction est la
page 1 (un) non paginée. Enfin, un tableau (ou une figure) qui occupe toute la page
et qui est orienté dans le sens opposé (orientation de type « paysage ») est compté,
mais pas paginé.

Dans un article scientifique, la page de titre qui constitue la première page est
comptée en chiffres arabes et paginée.

1 . 3 .5 Les interlignes

Normalement, le texte doit être disposé à double interligne; un double


interligne est obligatoire entre les paragraphes. I l faudra, toutefois, compter
sur un certain nombre d'exceptions. Ainsi, les citations de 40 mots et plus
seront composées à simple interligne et mises en retrait. Les notes de bas de
page (aussi appelées notes infra-pagina/es) devront être dactylographiées à
simple interligne. Les références de la liste des références seront tapées à
simple interligne avec un simple interligne entre chaque référence.

Par ailleurs, tout document original reproduit en appendice, et dont i l


importerait de marquer son authenticité (p. ex. , un questionnaire, un test, etc.),
commandera la préservation de sa disposition originelle. Ainsi, l'opérateur
ne modifiera pas arbitraitement quelque caractéristique typographique que
ce soit, y compris ses interlignes.
- - - - - - - - - - - - - - - - 27
LA MISE EN PAGES

Dans le cas d'un article scientifique, tout le texte devrait être tapé à double
interligne. Cependant, l' APA (20 1 0b) assouplit cette règle en ce qui concerne la
disposition des informations à l'intérieur des tableaux et des figures. Ainsi, tout
en préservant un espacement proportionnel entre les rangées de nombres dans
un tableau ou les lignes de texte d'une étiquette dans une figure, il faut chercher
à présenter les informations de manière la plus dégagée possible. Il faut donc
adapter la typographie du texte (quitte à diminuer la taille des caractères) en
fonction de l'espace disponible, selon l'étendue des colonnes dans un tableau,
selon la densité de l'information graphique dans une figure.

1 . 3.6 Les alinéas et les paragraphes

L'alinéa permet de faire une séparation entre une phrase et les phrases
précédentes. Visuel lement, cette nouvelle phrase commence un peu en retrait
à la ligne suivante après un renfoncement (espace blanc). L'alinéa s'emploie
pour passer d'un groupe d'idées à un autre groupe d'idées. Le début de tout
nouveau paragraphe est démarqué par un alinéa de cinq à sept espaces (environ
1 ,2 cm), à partir de la marge de gauche; la l igne débute à la sixième ou
huitième frappe. Les paramètres définis par défaut dans la plupart des
traitements de texte sont acceptés. Toutefois, il faut compter sur un certain
nombre d'exceptions
Sommaire : Pour le sommaire, il n'y a aucun alinéa. Le paragraphe démarre
à la marge de gauche.

Citation : Pour une citation de 40 mots et plus, le paragraphe entier est mis
en retrait par un renfoncement équivalent à cinq espaces, autant à partir de
la marge de gauche que de celle de droite.

Titres et sous-titres : Les titres et sous-titres sont disposés en fonction des


marges de gauche et de droite, selon leur niveau hiérarchique.

1 . 3. 7 Les titres et les sous-titres

Les chapitres peuvent être divisés en sections à l ' aide de titres de


section. Chaque section peut, elle-même, être subdivisée à l ' aide de sous­
titres. Cette organisation hiérarchique permet de découper les thèmes du texte
selon leur niveau d'importance. Un texte peut être subdivisé j usqu'à un
maximum de cinq niveaux de titre, comme cela peut être le cas dans un
mémoire, un essai ou dans une thèse d'envergure. Tel qu'illustré au Tableau
3, selon le nombre de niveaux utilisés, il faudra respecter la séquence prescrite.

49:tlêiPIM
28
LA PRÉSENTATION MATÉRIELLE

La dernière édition des normes de l 'APA (20 1 0b) autorise l' usage des
caractères gras. Dans le cas d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse, les pages
de titre découpant le corps du texte principal (Introduction, Contexte théorique,
Méthode, Résultats, Discussion, Conclusion, Références) ne font pas partie
des niveaux présentés au Tableau 3; mais doivent apparaître seuls sur une page au
centre des marges de la page, en lettres minuscules ( sauf pour la première) et en
caractères gras.

Il est suggéré de ne pas accompagner les titres de chiffres ou de lettres. (Le


guide que vous êtes en train de Lire n'est donc pas un modèle à imiter puisque nous
présentons nos titres avec des chiffres, ce qui devient parfois nécessaire dans le
cas d'un livre !) Afin d'aérer le texte, il faut laisser un double interligne avant un
titre, alors que la première ligne de texte du paragraphe débute le double interligne
immédiatement après le titre.

Un travai l de recherche d'envergure peut comporter cinq niveaux. Dans ce


cas, le texte utilise tous les cinq niveaux.

Première étude
Méthode
I nstruments de mesure. La première étude utilise une stratégie mixte
d'évaluation par questionnaires et par observations...
Questionnaires. Cette étude comporte trois questionnaires. Nous avons
recruté les participants dans une classe de première année d' université ...
La déh·esse psychologique. Nous utiliserons le questionnaire déve­
loppé par...

Notons cependant que ce type de travail est plutôt inhabituel de sorte qu'un
auteur utilise rarement les cinq niveaux. Ainsi, lorsque le manuscrit d'un rapport
comporte quatre niveaux, le texte incorpore les niveaux 1 à 4 comme dans
l'exemple de la page 30.
- - - - - - - - - - - - - - -- - -� 29
LA MISE EN PAGES

Tableau 3

Niveaux hiérarchiques des subdivisions d 'un texte

Niveau Disposition du titre ou du sous-titre


par rapport aux marges latérales du texte

Premier Titre centré en caractères gras


et en m inuscules
(L'intitulé n'est pas complété par un point.)

Deuxième Sous-titre aligné à gauche en caractères gras


et en minuscules (L' intitulé n'est pas complété par un point.)

Troisième Sous-titre de pa ragraphe en caractères gras et en


minuscules terminé par un point (La première phrase du texte
commence après le point final de l 'intitulé et sera composée en ca­
ractères normaux.)

Quatrième Sous-titre de paragraphe en caractères italiques et gras,


et en minuscules terminé par un point. (La première phrase du
texte commence après le point final de l'intitulé et sera composée
en caractères normaux.)

Cinquième Sous-titre de paragraphe en italiques et m inuscules,


terminé par un point. (La première phrase du texte commence
après le point de terminaison de l 'intitulé et sera composée en ca­
ractères normaux.)

CHAPITRE 1
30
LA PRÉSENTATION MATÉRIELLE

Prem ière expérience


M éthode
I nstruments de mesure. La première étude utilise une stratégie mixte
d'évaluation par questionnaires et par observations . . .
Questionnaires. Cette étude comporte trois questionnaires. Nous avons
recruté les participants dans une classe de première année d' université . . .

Dans u n texte plus court, l'auteur peut uti liser trois niveaux. Dans ce
cas, on util ise les niveaux 1 à 3, comme dans l'exemple suivant :

Méthode
I nstruments de m esure
Questionnaires. Cette étude comporte trois questionnaires. Nous avons
recruté les participants dans une classe de première année d'université . . .

Dans plusieurs articles scientifiques les auteurs se limitent à deux niveaux de


titre, les niveaux 1 et 2 :

Méthode
Participants

Si le texte est court (p. ex., un court travail de session), il ne requiert


probablement qu'un seul niveau. Dans ce cas, i l faut util iser le niveau 1

Recension des écrits sur la théorie de l'attribution


et le traitement de la dépression

La théorie sur les attributions représente une contribution majeure à


l ' interprétation . . .

�f!�PITU 1
- - --- - - - - - - - - - -
- - - --- 31
LA MISE EN PAGES

Dans le cas d'un article scientifique en langue anglaise, les titres et sous-titres
s'écrivent de façon différente, en utilisant des caractères majuscules et minuscules,
pour les titres alignés au centre ou à la m arge de gauche, ce qui ne peut se faire en
français (Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005). Ainsi, un texte à cinq niveaux de
titre se présenterait de la façon suivante

First Experiment
(Chaque mot du titre commence par une majuscule. )

Method (Chaque mot du sous-titre commence par une majuscule)

Participants to the clinical cohort. (Le premier mot seulement du


sous-titre commence par une majuscule et la phrase débute après le point.)

Personality measures. Two personality measurement stategies


were used. (Le premier mot seulement du sous-titre commence par une
majuscule et la phrase débute après le point.)

Q-technique. To assess how participants ( . . . ). (Le premier mot


seulement du sous-titre commence par une majuscule et la phrase débute
après le point.)

1 . 3.8 Les notes de bas de page

Les notes de bas de page apportent des préci sions uti les à la
compréhension du texte, tout en ayant comme avantages de ne pas alourdir le
texte, de ne pas nuire à son unité ou de ne pas contribuer à augmenter la
densité de l'information déjà disponible. Toutefois, on doit uti liser les notes
de bas de page avec circonspection puisqu'elles peuvent déranger inutilement
la concentration du lecteur. Il est préférable de transmettre une information
importante dans le texte plutôt que dans une note en bas de page. De plus, les
notes de bas de page sont généralement succinctes.

Toute note de bas de page s'annonce par un numéro placé en indice


supérieur (sans parenthèse) après un mot ou une ponctuation (sans laisser
d'espace), par exemple : « les résultats d'une analyse de régression polynomiale
modérée de type hiérarchique 1 • ». Ce numéro renvoie le lecteur au bas de la page
où il consultera le commentaire pertinent. Si une page contient plus d'une note de
32
LA PRÉSENTATIO N MAT É R IELLE

bas de page, la numérotation de chacune s'effectuera en séquence, selon leur


ordre d'apparition au fil du texte. Cette numérotation redémarrera à 1 sur toute
nouvelle page renfermant des notes infra-paginales. Contrairement à l'ensemble
du texte, ces notes sont dactylographiées à simple interligne tout en gardant la
même police et en réduisant à 1 0 points la taille des caractères.

On sépare le bloc formé des notes de bas de page du corps du texte


principal par un trait horizontal d'au moins 2,5 cm ( 1 po) al igné à la marge de
gauche. L'espace occupé par le bloc formé par les notes ne doit pas dépasser la
limite inférieure de la marge du bas. Le chiffre correspondant placé en indice
supérieur précède le contenu de la note de bas de page. I l est préférable que
l' intégralité du contenu d'une note infra-paginale soit placée sur la même page que
le texte qu'elle commente. Toutefois, si une note occupe plus du tiers du bas de la
page, il est recommandé de la faire suivre au bas de la page subséquente, en la
séparant du texte régulier par un trait, mais en ayant soin de ne pas répéter le
numéro.

Dans le cas d'un article scientifique, l'auteur doit utiliser les notes de bas de page
avec parcimonie parce qu'elles sont onéreuses à reproduire sous les presses de
l'éditeur. Contrairement au mémoire, à l'essai ou à la thèse, les numéros de notes
de bas de page, placés en indice supérieur, suivent un ordre séquentiel tout au
long du texte. Les notes mêmes sont regroupées sur une page distincte, portant
le titre centré « Notes de bas de page » (en lettres minuscules), placée après la
liste des références. Lors de l'impression finale, le typographe se chargera de
rapporter les notes de bas de page sur chaque page correspondante.

L'i mpression d u manuscrit

On aura compris de l'exposé qui précède que la composition et la mise


en page d'un manuscrit électronique exige des compétences linguistiques et
typographiques, ainsi que les habi letés nécessaires pour opérer efficacement
un logiciel de traitement de texte. En présupposant que le manuscrit de son
mémoire, essai ou de sa thèse ait été transposé dans un document électronique
pouvant faire l'objet d'un premier dépôt auprès des autorités de son institution
de formation, l'étudiant devra tenir compte de détails additionnels importants
concernant l'impression du manuscrit et sa reproduction sur un support papier
adéquat.
CHAPITRI!! 1
-------- - --------- - -- 33
LA MISE EN PAGES

1 .4.1 La face de l'impression

Le texte doit être imprimé noir sur blanc; l'emploi de la couleur est à
éviter. Généralement, une seule face de chaque feuille est utilisée lors de
l' impression ou de la reprographie d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse.

1 .4.2 Le type de papier

Les mémoires, essais et thèses sont imprimés sur du papier blanc, d'une
brillance et d'une opacité suffisantes. Cette dernière propriété du papier est très
importante. On sait que plus le poids du papier augmentera, plus la feuille gagnera
en opacité et rigidité (ce qui de plus améliorera la tenue en main de la feuille). I l est
recommandé que le poids du papier soit d'un grammage au mètre carré courant
al lant de 75 g/m 2 à 1 1 0 g/m 2 • Cette exigence est demandée parce que le rendu
final de la numérisation d'un document imprimé est directement affecté par l'opacité
du papier. Or, les rapports de fin d'études supérieures sont actuellement numérisés
par Bibliothèque et Archives Canada 1, à Ottawa. Aussi, l'étudiant a tout intérêt à
vérifier de plus près l'existence d'un critère encore plus restrictif(p. ex., grammage
minimal de 80 g/m2 ) qui serait de fait le standard préconisé par son institution
d'études ou de formation.

1 . 4.3 La reproduction du rapport

Avec la diversité des moyens contemporains d'impression d'un texte


permise par la diffusion de la micro-informatique, il faut vei ller à assurer
une excellente lisibilité du texte original et des photocopies qui en seront
tirées. Les copies faites à partir du manuscrit original doivent être de qualité
comparable à celui-ci en regard, notamment, de la qualité du papier et de la
netteté de la reproduction.

1 En 20 1 0, Bibliothèque et Archives Canada (BAC) a annoncé qu'elle ferait. à partir de 2014, leur
acquisition d'après Lill modèle munérique : « Nous prévoyons éventuellement recueillir l' ensemble des
thèses et des mémoires sur support munérique - directement auprès des tmiversités canadiennes - par
le biais de notre programme de cueillette actuel. À partir de 2014. BAC pourra garantir aux tmiversités
que leurs thèses seront conservées sur support numérique dans son Dépôt numérique fiable. »
CHAPITRE 2
.
Contenu d'un n,en,01re,
,

d'un essai, d'une thèse


ou d'un article
scientifique
Sommaire
2 . 1 Les pages liminaires
2.1 .1 La page de titre
2.1 .2 Sommaire
2. 1 .3 Table des matières
2.1 .4 Liste des tableaux
2.1 .5 Liste des figures
2. 1 .6 Remerciements
2.2 I n trod u c t i o n
2 . 3 Contexte théori q u e
2.3.1 Les références
2.3.2 Les citations
2.4 M é t h o d e
2.4. 1 Participants
2.4.2 Matériel
2.4.3 Instruments de mesure
2.4.4 Déroulement
2.4.5 Plan de l'expérience
2 . 5 Rés ultats
2.5.1 L'analyse des données
2.5.2 La présentation des résultats
2.5.3 Les tableaux
2.5.4 Les figures
2 . 6 D i scussion
2.7 Conclusion
2 . 8 Référe n c e s
2.8.1 L'ordre des références dans la liste
2.8.2 La présentation des références
2 . 9 Append i ces
CHAPITRE 2

Contenu d'un n1é111oire,


d'un essai, d:' une thèse
ou d'un article
scienti1fique

Cette deuxième partie de l'ouvrage présente les diverses sections d'un


mémoire, d 'un essai, d'une thèse ou d'un article scientifique. Elle s'attarde à
décrire les éléments de présentation et le contenu propre à ces sections.
Certaines sections sont obligatoires, alors que d'autres sont optionnelles et
varient selon qu'il s'agit d'un travail avec expérimentation, sans expérimentation
ou présenté sous la forme d' un rapport traditionnel ou d'un article scientifique.

Les pages l iminaires

Dans un manuscrit, les pages liminaires précèdent l'introduction, qui, elle,


marque le début du texte principal (Office de la langue française, 2002). Au sein
d'une monographie d'envergure comme un livre, l'auteur pourrait être tenté de
mettre à profit plusieurs des types connus de page l iminaire : la page de titre, le
sommaire, la table des matières, la liste des tableaux, la liste des figures, la liste des
abréviations et des sigles, la préface, la dédicace, l'épigraphe, les remerciements,
l'avant-propos et l'avertissement.
38
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQU E

Toutefois, selon la nature du travail devant être produit par l'étudiant,


en regard de son cycle d'études, son rapport devra respecter des normes
institutionnelles développées par son université. Ces exigences locales en
regard de la nécessité, du contenu et de la disposition d'une page liminaire
devraient lui être communiquées par le responsable du cours (son professeur,
son superviseur de recherche ou de stages, etc.) ou par les représentants de la
direction de son département, de son programme d'études supérieures, de sa
faculté, de son décanat d'études avancées et de la recherche, etc. En conformité
avec notre modèle universitaire, nous passerons en revue les pages liminaires
habituellement retrouvées dans les divers types de travail universitaire, tout
en spécifiant pour chacun l'a propos d'y intégrer ou pas le contenu d'une page
liminaire spécifique.
2.1 . 1 La page d e titre

La page de titre d'un mémoire, d'un essai, ou d'une thèse comporte des
éléments qui diffèrent quelque peu de ceux d'une page de titre d'un travail de
session. C'est pourquoi les informations contenues sur chacune de ces pages
feront l'objet de présentations différentes. L'Appendice B donne un exemple
de chaque possibilité en vigueur à l'UQTR. Chaque université peut avoir des
exigences différentes. Nous laisserons à chacun le soin de vérifier auprès de
sa propre institution.

2.1 . 1 . 1 Page de titre du mémoire, d e l'essai o u de la thèse

La page de titre doit comporter les informations essentielles à


l'identification du travail de recherche. Tout mémoire, essai ou thèse comprend
une page de titre avec six blocs d'informations, centrés par rapport aux marges
1 de côté et équidistants entre eux. I ls doivent respecter l'ordre suivant, de haut

en bas : a) le nom de l'institution mère (l'Université où est présenté le travail);


b) le type du travail de recherche (mémoire, essai ou thèse) et le campus
particulier s'il y a lieu (p. ex., Université du Québec à Trois-Rivières); c) le
diplôme postulé (maîtrise ou doctorat); d) le nom de l'étudiant; e) le titre du
, travail de recherche; f) la date. Chaque bloc doit être à simple interl igne.

CHAPIT'lœ 2
- - - - - - - - - -
- -- - - - - - - - - 39
LES PAGES LIMINAIRES

Les éléments de la page de titre d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse
avec intégration d'articles scientifiques demeurent les mêmes. Par contre,
la confection de ce genre d'ouvrage requiert l'ajout d'une page d'avertissement,
suivant la page de titre, annonçant que le mémoire, l'essai ou la thèse prend
« la forme d'article(s) scientifique(s) ». Puisque les revues scientifiques
possèdent leurs propres normes sur les éléments figurant à la page de titre
d'un article, il est normal que le manuscrit de l'article envoyée à une revue
scientifique comporte une page de titre différente de celle utilisée pour le
rapport de recherche. Si l'auteur soumet le manuscrit de son article à une
revue scientifique qui adhère aux normes de l'APA (20 1 Ob), la disposition du
contenu de sa page de titre devrait s'y conformer (voir l 'encadré).

Selon l'APA (20 1 0b), la page de titre d'un article inclut cinq éléments disposés de
haut en bas sur la page, dans l'ordre suivant : 1 ) le titre d'en-tête; 2) le titre de
l'article; 3) le nom de l'auteur; 4) l'affiliation institutionnelle; et 5) la note de
l'auteur.

1 ) Le titre d'en-tête de publication est un titre abrégé n'excédant pas 50 caractères


de long, en comptant chaque lettre, signe de ponctuation et espacement entre les
mots. Il sera précédé par l'expression française « Titre courant : » ou anglaise
« Running head: » qui sera inscrite uniquement sur la page de titre. Le titre est
écrit en majuscules, aligné à la marge de gauche et placé tout en haut de chaque
page de l'article soumis, c'est-à-dire sur la même ligne que le folio (la page de
titre sera numérotée « 1 »). Voici un exemple, par langue, de la disposition du
titre d'en-tête de publication :
o Titre courant : CRÉATIVITÉ PHOTOGRAPIBQUE VIRTUELLE 1
o Running head: VIRTUAL PHOTOGRAPIBC CREATIVlTY 1

2) Le titre de l'article ne devrait pas comporter plus de 1 2 mots. Il s'inscrit


différemment selon la langue utilisée. En français, seul le premier mot prend une
majuscule, sauf si le titre renferme d'autres termes requérant des majuscules. En
anglais, la première lettre de chacun des mots principaux prend la majuscule. Le
titre est centré par rapport aux marges de gauche et de droite et est positionné
dans la moitié supérieure de la page. Voici un exemple, par langue, de la disposition
du titre de l'article :
o Créativité photographique virtuelle et comportements
exploratoires de photographes professionnels
0 Vrrtual Photographie Creativity and Exploratory
Behaviors of Professional Photographers

3) Le nom de l 'auteur figure habituellement sous le titre de l'article, après quelques


interlignes. Le format d'écriture d'un nom est le suivant : le prénom; les initiales

CHAP11M 2
40
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UN E THÈSE O U D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

médianes, s ' il y a lieu; le nom de famille. Après le nom, il ne faut pas indiquer de
titre (p. ex., Dr., professeur) ou de degré universitaire (p. ex., M. Ps, Ph. D.).
0 Marc A. Provost

Lorsqu'il y a plusieurs auteurs, la séquence d'apparition de leurs noms devrait


reconnaître l'importance relative de leur apport personnel dans le cadre du travail
présenté. Les noms se succéderont en alternance et seront regroupés ou découpés
ligne par ligne d'après la nature de leur affiliation institutionnelle (ou non).
N'apparaîtront sur une même ligne que les noms des auteurs qui partagent la
même affiliation institutionnelle. Toute ligne de noms est centrée par rapport aux
marges de côté. S'il y a seulement deux auteurs sur une même ligne, leurs noms
sont réunis par la conjonction « et » (ou and en anglais). S'il y a plus de deux
auteurs sur une même ligne, chaque nom est séparé par une virgule, alors que les
noms des deux derniers auteurs sont réunis par la conjonction « et » (ou and en
anglais).
o Yvan Leroux et Yvan Lussier
o Michel Alain, Yvan Lussier, Yvan Leroux et Marc A. Provost

4) L'affiliation institutionnelle précise l'endroit (habituellement une institution)


où chaque auteur se trouvait au moment de la réalisation de l' étude. Un auteur ne
peut indiquer une double affiliation que lorsque les deux institutions ont contribué
de manière substantielle à l'étude. Chaque auteur est limité à un maximum de
deux affiliations. Si un auteur ne fait pas partie d'une institution, il lui faudra
transcrire, sous son nom, les informations relatives à son lieu de résidence. Tout
changement d'affiliation survenu depuis la fin de l'étude devra être révélé dans la
note de l 'auteur. Sous le nom des auteurs, sur la ligne suivante, le nom de
l'affiliation institutionnelle doit être centré entre les marges de côté. Ici, il faudra
adapter la rédaction à la complexité du contexte (et à la langue d'écriture) :
o Auteur avec affiliation :
Yvan Leroux
Université du Québec à Trois-Rivières
0 Auteur canadien sans affiliation (dans un périodique canadien)
Jean Tremblay Jr.
Amos, Québec
0 A uteur canadien sans affiliation (dans un périodique américain) :
Jean Tremblay Jr.
Amos, Québec, Canada
o Deux auteurs, une même affiliation :
Yvan Leroux et Yvan Lussier
Université du Québec à Trois-Rivières
o Trois auteurs, une même affiliation :
Yvan Leroux, Yvan Lussier et Marc A. Provost
Université du Québec à Trois-Rivières
41
LES PAGES LIMINAIRES

0 Deux auteurs, deux affiliations différentes :


Yvan Leroux
Université du Québec à Trois-Rivières
Navy Xuorel
Université de Moncton
0 Trois auteurs, deux affiliations différentes :
Yvan Leroux et Yvan Lussier
Université du Québec à Trois-Rivières
Navy Xuorel
Université de Moncton

5) Le dernier élément de la page de titre d'un article scientifique est la note de


l 'auteur. Le titre Note de l 'auteur ou Note des auteurs (ou en anglais A uthor
Note), composé en italiques, figure sur une ligne et est centré par rapport aux
marges de côté. Sous ce titre, des précisions apparaîtront conformément à quatre
rubriques, soit : a) l'affiliation départementale complète; b) les changements
d'affiliation, s'il y a lieu; c) les reconnaissances et circonstances spéciales; et
d) l'adresse de correspondance. Chaque rubrique de la note de l'auteur est alignée
à la marge de gauche et fait l'objet d'un paragraphe tapé à double interligne
commençant par un alinéa.

a) Chaque auteur devra indiquer son affiliation départementale complète au


moment de la réalisation de l'étude. La mise en forme prescrite de ce paragraphe
est la suivante : le nom de l'auteur (tel qu'il avait été précédemment écrit sous
le titre de l' article), virgule, nom du département, virgule, nom de l 'université,
point-virgule, deuxième nom d'auteur et ainsi de suite; on terminera ce
paragraphe par un point final. Aucun titre ou diplôme ne devrait y être
mentionné. Voici un exemple de disposition de cette rubrique rédigée en français
- si l'article est soumis en anglais, il faudra remplacer l'expression française
par son équivalent, tel que nous l'avons placé entre parenthèses :
o Yvan Leroux et Yvan Lussier, Département de psychologie (Department
of Psychology), Université du Québec à Trois-Rivières, Trois-Rivières,
Québec, Canada; Navy Xuorel, Département de psychologie (Department
of Psychology), Université de Moncton, Moncton, Nouveau-Brunswick,
Canada.

Pour un auteur sans affiliation institutionnelle, il lui faudra indiquer la ville


de son lieu de résidence ainsi que, selon sa nationalité, l'état américain, la
province ou le pays de localisation de cette ville. Si le manuscrit est soumis à
une revue américaine (présumée anglophone), il faudra préciser la ville et le
pays pour chaque auteur qui réside à l'extérieur des États-Unis; les résidants
canadiens (et australiens) inclueront également le nom de leur province. Aucun
titre ou diplôme ne devrait y être mentionné et le nom d'un état, d'une province
ou d'un pays devra être inscrit au long. L'exemple qui suit présente une équipe
internationale de cinq chercheuses ayant soumis leur manuscrit à une revue
américaine :
42
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

0 Louise LeBlanc, Moncton, New Brunswick, Canada; Emily Smith,


Washington, District of Columbia; Johanne St-Laurent, Lévis, Québec,
Canada; Jamie Hogan, Sydney, New South Wales, Australia; Daphnée
Lhermitte, Paris, France.

b) S'il y a lieu, tout changement d 'affiliation vécu par un auteur depuis la fin de
l'étude doit être signalé. La rédaction de l'affiliation doit mentionner le
département et l'institution. Pour ce faire, l 'expression consacrée est la
suivante : « [nom de l'auteur] est maintenant au(à) [affiliation]. ».
0 Yvan Leroux est maintenant au Département de psychologie, Université
du Québec à Trois-Rivières.

c ) Cette rubrique peut comp rendre deux types d ' informations : les
reconnaissances et les circonstances spéciales. Par définition, ces dernières
ayant un caractère d'exception, leur mention devrait être plutôt rare. Toutefois,
sur le plan de la rédaction, ces circonstances spéciales devront être les
premières à être décl arées en début de rubrique, suivies par les
reconnaissances.

En ce qui a trait à l'aspect des reconnaissances, l'auteur doit indiquer les


sources de financement de l'étude. Ensuite, il remerciera les collègues, les
experts consultés qui auront prêté leur assistance ou fourni leurs commentaires
critiques lors de la rédaction du manuscrit. Il ne doit pas remercier les
évaluateurs ou les éditeurs qui sont habituellement engagés dans le processus
de révision et d'acceptation du manuscrit. Dans le cas d'un article à auteurs
multiples, il est souhaitable de spécifier la nature des collaborations entre les
auteurs. Enfin, l 'auteur peut exprimer une reconnaissance pour le soutien
technique apporté à la préparation du manuscrit.
°ሆ
Cette recherche a été réalisée grâce à des subventions du Conseil de recherche
en sciences humaines du Canada ainsi que du Fonds FRSQ du Gouvernement
du Québec accordées à Yvan Lussier.
o Les auteurs désirent exprimer leurs remerciements à Yvan Leroux, Yvan
Lussier, Marc A. Provost et Michel Alain pour leurs précieux conseils lors
de la rédaction de cet article.
o Tous les auteurs ont contribué à parts égales à la rédaction de l'article.
0 Les techniciens certifiés Justin Jecter et James Ghron-Omètrer étaient

responsables des manipulations expérimentales. Les auteurs remercient


l'analyste Ohno Octet pour le développement du programme de saisie des
données et de leur traitement statistique nécessité pour cette étude. Nous
remercions Anne Hupperl-Huet pour la qualité de son travail de révision
linguistique. Cet article ayant été initialement rédigé en anglais, François
Langlois en a assuré la traduction. Ella Latouche a agi comme opératrice
experte pour la mise en pages initiale et la révision finale du manuscrit.

En ce qui a trait à l'aspect des circonstances spéciales, lorsque le cas


survient, il faut déclarer le fait que le manuscrit soumis est fondé sur des
- - - - - - - - --- - - - - - - - - - - 43
LES PAGES LIMINAIRES

données qui auraient été également utilisées lors de publications antérieures (p.
ex., dans le cadre d'une étude de type longitudinal) ou qui proviendraient d'un
rapport d'études supérieures, comme un mémoire, un essai ou une thèse. De
même, il faut reconnaître le lien entre l'étude réalisée et la publication de rapports
connexes (p. ex., des rapports puisant à une même base de données). Il faut
également signaler et expliquer une situationpotentielle de conflit d 'intérêt en
dévoilant toute information susceptible de contribuer à en minimiser les effets
en regard de la perception d'un éventuel conflit (p. ex., étude qui ne reflète pas la
vision de l'entreprise).
0 Les résultats de cette étude exploitent une portion de la base de données
Développement des capacités d 'adaptation créative face à la résolution
de problèmes photographiques (NY-2008-Global) gérée par Navy Xuorel
du Département de psychologie de l'Université de Moncton.
°ሎ Cet article s'inscrit dans le cadre de la thèse de doctorat de la première

auteure.
0 L'étude porte sur le volet cognitif des déterminants du développement de

la créativité photographique auprès d'un échantillon pancanadien de


photographes néophytes, amateurs et professionnels. Les résultats
préliminaires touchant les déterminants socio-cognitifs chez les néophytes
et les professionnels ont été résumé au sein d'un article (Leroux, 20 1 0).
o Le commanditaire de cette étude, la firme CLIC Inc., se dissocie des
résultats de cette étude ainsi que de leur interprétation et des conclusions
tirées par les chercheurs.

d) La communication de l' adresse complète de correspondance d'un des auteurs


termine la note de l'auteur, c'est-à-dire son adresse postale et son adresse de
courrier électronique ( à la fin de celle-ci, le point de terminaison sera omis
afin de préserver l'intégrité de l'adresse de courriel).
0 Toute correspondance ayant trait à cet article devrait être adressée à
Yvan Lussier, Ph.D., Département de psychologie, Université du Québec
à Trois-Rivières, C.P. 500, Trois-Rivières, Québec, Canada, G9A 5H7.
Courriel : labo@uqtr.ca

Finalement, la page de titre d'un manuscrit soumis pour fin de publication,


selon les normes de l' APA (20 1 Ob) présentera ses cinq éléments constitutifs sur
une seule page. Lors de l'impression de l'article, le typographe se chargera de les
composer et d'en faire la mise en page finale, en ayant soin de faire imprimer la
note de l'auteur au bas de la première page de l'article.

Dans le cas plus spécifique d'un projet à soumettre dans le cadre d' une
maîtrise ou d'un doctorat, seul le type du travail de recherche change et devient
« projet de mémoire » dans le cas d'une maîtrise, « projet d'essai » ou « projet de
thèse » dans le cas d'un doctorat. Dans le cas d'un travail de session, la page de
titre sera quelque peu différente, afin de transmettre les informations nécessaires à
l'identification du travail.
44
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

2.1 .1 .2 Page de titre d"un travail de session ou d"un rapport

La page de titre d'un travail ou d'un rapport, effectué comme exigence


partielle d'un cours du baccalauréat, de la maîtrise ou du doctorat, doit présenter
les informations dans l'ordre suivant : Le nom de l'université (p. ex., Université du
Québec à Trois-Rivières), le type de travail (p. ex., travail de session, rapport de
stage, etc.), le nom du professeur à qui le travail est présenté, suivi du titre et du
sigle du cours, le nom de l'étudiant (et son code permanent), le titre du travail et
finalement la date au moment où le travail a été complété (voir l 'Appendice B et
l'Appendice D).

2.1 . 1 .3 Difficultés

La principale difficulté de la rédaction de la page de titre réside dans le


choix d'un titre précis et représentatif du thème étudié dans l'ouvrage. Il faut éviter
les titres trop généraux, par exemple : « Étude du développement de l'enfant »
ou « L'intégration de la personne âgée ». De préférence, il faut plutôt opter
pour un titre concis qui fait ressortir les relations entre les variables ou du
moins qui suggère le type de population étudiée. Le titre ne comporte aucune
ponctuation finale. Par ailleurs, lorsqu'il s'écrit sur plusieurs lignes, chacune des
lignes doit être en retrait par rapport aux précédentes pour former une pyramide
inversée, en évitant toutefois qu'il se termine par un seul mot.
I l faut éviter les titres qui contiennent des expressions évidentes ou des
abréviations
• Une étude sur...
• Une recherche expérimentale traitant de...
• La relation entre le NBL et les facteurs du ASQ

Voici quelques exemples de titres acceptables :


• L'influence réciproque de la fratrie et des pairs sur le développement de la
compétence sociale en service de garde
• Le réseau social et le soutien social des familles incestueuses : impact sur le
développement des victimes

2 . 1 .2 Somma i re

Le sommaire est un texte concis d'un seul paragraphe (sans alinéa) d'un
maximum de deux pages (environ 500 mots) qui rapporte les éléments importants
de la recherche. I l est réservé uniquement aux mémoires, essais et
- - - - - - - - - - - - - - - - - 45
L E S PAGE S LIMINAIRES

thèses (étant donné leur ampleur). Le titre « Sommaire », centré et en caractères


gras, doit apparaître en haut de la première page. Ainsi, lecontenudu sommaire doit
couvrir : a) la problématique de l'étude; b) les objectifs ou une formulation succincte
des principales hypothèses; c) la méthode, incluant une description de l'échantillon,
du matériel et du déroulement de l'expérience; d) les résultats; et e) les principales
conclusions de la recherche. La première page du sommaire est placée
immédiatement après la page de titre. Cette page est comptée, mais non paginée.

Le sommaire d' un article scientifique peut comporter de 1 50 à 250 mots selon la


norme de la revue scientifique choisie.
L'APA (20 1 0b) recommande d'ajouter à la suite du sommaire une série de
mots-clefs, afin de faciliter l ' indexation de l'article.

2. 1 . 3 Ta ble des matières

La table des matières a une grande utilité puisqu'elle affiche les divisions du
mémoire, de l'essai, de la thèse ou d'un travail comportant plusieurs parties. Elle
procure un aperçu de la struchtre générale du travail de recherche. La présentation
de la table des matières est concise et annonce uniquement les divisions importantes
de l'ouvrage. I l faut indiquer le numéro de la page où la division commence (il ne
faut pas inclure la page où elle se termine). Le titre « Table des matières »,
centré et en caractères gras, doit être inscrit en haut de cette page. La première
page de la table des matières n'est pas paginée, mais elle est comptée.

Le manuscrit d'un article scientifique soumis à une revue ne contient pas de table
des matières. Par contre, un mémoire, un essai ou une thèse qui adopte le format
d'un article scientifique doit en comporter une.

2.1 .4 Liste des tableaux

Si le mémoire, l'essai ou la thèse renferme plus de deux tableaux, il faut


dresser une liste des tableaux, indépendante de la table des matières et disposée
sur une page séparée, placée immédiatement après la table des matières, qui porte
le titre « Liste des tableaux », centré et en caractères gras, en haut de la page.
Les informations suivantes doivent être fournies : le numéro du tableau (p. ex.,
Tableau 1 ), le titre du tableau et le numéro de la page où paraît le tableau. On
numérote les tableaux suivant leur ordre d'apparition dans le texte.
46
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

Le manuscrit d'un article scientifique soumis à une revue ne contient pas de liste
des tableaux. De même, un mémoire, un essai ou une thèse qui adopte le format
d'un article scientifique ne doit pas en comporter.

2. 1 . 5 Liste des figures

Dans les cas où des figures apparaissent dans le mémoire, l'essai ou la


thèse, il faut en dresser la liste sur une page séparée. Celle-ci est placée immédiatement
après la liste des tableaux et porte le titre « Liste des figures », centré et en
caractères gras, en haut de la page. Cette page doit fournir les informations suivantes
le numéro de la figure (p. ex., Figure 1 ), le titre de la figure et le numéro de la page
où est présentée la figure. Il n'est pas nécessaire d'inclure une telle liste si le travail
de recherche ne comprend qu'une ou deux figures. Toutefois, on numérote la ou
les deux figures suivant leur ordre d'apparition dans le texte.

Le manuscrit d'un article scientifique soumis à une revue ne contient pas de liste
des figures. De même, un mémoire, un essai ou une thèse qui adopte le format
d'un article scientifique ne doit pas en comporter.

2. 1 . 6 Remerciements

Seuls les mémoires, les essais, les thèses et autres ouvrages volumineux
comprennent une page dédiée à des remerciements. Le titre « Remerciements »,
en caractères gras, est centré et doit figurer dans le haut de cette page. La page de
remerciements est placée avant l'introduction. I l est de mise d'exprimer sa
reconnaissance à son directeur de recherche et à tous les individus qui ont fourni
une aide technique ou des conseils à l'une ou l'autre des étapes de la recherche. I l
faut limiter les remerciements à caractère personnel qui s'adressent aux parents et
intimes (l'ami, le conjoint, les enfants, etc.). Pinard, Lavoie et Delorme ( 1 977)
recommandent de remercier les personnes et les institutions qui ont prêté leur
concours à l'expérimentation dans une note infra-pagina le à l'intérieur de l'ouvrage
proprement dit.

Le mémoire, l'essai ou la thèse présenté sous la forme d'article(s) scientifique(s)


comporte également une section « Remerciements ». Toutefois, dans la copie
du manuscrit qui est envoyé à la revue scientifique, les remerciements ainsi que
la reconnaissance aux organismes subventionnaires qui ont procuré une aide
financière à l'étudiant (par l'entremise de bourse d'études de Maîtrise ou de
Doctorat) et au directeur de recherche (si la recherche de l'étudiant s'inscrit
dans le cadre d'un projet subventionné) doivent figurer à la rubrique
--- ------- - - - - - - - - 47
INTRODUCTION

« Note de l 'auteur » (ou Note des auteurs) qui se trouve intégrée à la page de
titre du manuscrit soumis. (Pour confirmer cela, il faut consulter les normes
utilisées par la revue scientifique spécifique.)

I ntroduction
L'introduction commence par une page de présentation comprenant
uniquement le titre centré et en caractères gras, débutant par une lettre maj uscule,
placé au milieu de la page. L'introduction permet de situer la problématique étudiée
à l'intérieur du domaine ou du champ disciplinaire. I l faut préciser les aspects qui
démarquent la recherche des autres études existantes, les éléments originaux, ainsi
que les objectifs de la recherche. L'introduction résume de façon préliminaire la
structure même de l'ouvrage, ainsi que la démarche théorique et empirique utilisée
par l'auteur. Les informations présentées dans cette section suivent une progression
quant à la spécificité, allant des informations générales à celles délimitant directement
le travail de recherche. Le dernier paragraphe de l'introduction annonce les sections
ou les divisions du mémoire, de l'essai ou de la thèse. I l faut éviter de rédiger une
introduction qui soit trop longue ou qui reprenne de façon trop détaillée le contenu
du travail de recherche.

Dans le cas d'un article scientifique, il n'y a pas de titre « Introduction ». À cause du
nombre limité de pages, l'introduction est intégrée au contexte théorique.

Contexte théorique

Le contexte théorique est la présentation du relevé le plus complet possible


de la documentation scientifique pertinente sur le sujet de la recherche, sur les
variables mises à l'étude et sur les liens entre elles. I l s'agit de présenter les
théories ainsi que les études empiriques qui servent de fondements à la formulation
des objectifs, des hypothèses ou des questions de recherche. Cette section doit se
conformer à une structure logique. Elle requiert de la part de l'auteur des habiletés
de jugement, de discernement et un sens critique aiguisé. Le contexte théorique
comporte généralement des subdivisions intérieures qui respectent un ordre de
présentation, selon leur importance et leur degré de généralité. Le titre de cette
division doit apparaître seul sur une page, en lettres minuscules (débutant par une
majuscule) et en caractères gras, au centre de la feuille.
CHAPITU 2
48
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

Une page de titre formel lement intitulée « Contexte théorique » n'existe pas dans
un mémoire, un essai ou une thèse rédigé sous la forme d'article(s) scientifique(s).

C'est lors de la rédaction du contexte théorique que l'auteur fait le plus


souvent usage des références et des citations. Aussi, ces deux façons de
rapporter une information puisée à même d'une source documentaire ou encore
une idée telle qu'exprimée par un auteur seront-elles examinées de plus près.

2.3.1 Les références

Le contexte théorique intègre à son discours toutes les références


nécessaires à la compréhension de la problématique de la recherche. Par
ailleurs, la présentation finale du répertoire des sources documentaires (la
liste des références) suit des règles très strictes que nous décrivons à la section
2.8. I l faut cependant détail ler dès maintenant l'organisation des références
dans le texte.

Tout d'abord, l'auteur du manuscrit doit toujours préciser sa source


d'information en donnant simplement le nom de l 'auteur (ou des auteurs) du
document consulté et l'année de sa publication entre parenthèses. L a
conj onction e t relie l e dernier nom à l'avant-dernier dans l e texte.
• Beauvois (2008) a démontré sans la moindre équivoque ...
• Gottfried et Gottfried ( 1 999) ont critiqué le behaviorisme radical...

L'auteur du manuscrit peut aussi procéder indirectement en présentant


son résumé d 'une idée ou d'une information empruntée et en donnant, entre
parenthèses à la fin de la phrase, la référence. Dans ce cas, toute la référence
est entre parenthèses et la date est séparée du nom par une virgule.
• E n 2006, Mélanie Mélançon aurait été la première à transposer à la
psychologie cette méthode révolutionnaire (Burtey, 20 1 0).

Toutefois, si la référence comporte plusieurs auteurs, la perluète (&)


relie le dernier nom à l'avant-dernier. S'il y a plus de deux auteurs, une virgule
doit être p lacée avant la perluète. L'auteur du manuscrit peut faire appel à
plusieurs ouvrages; dans ce cas, les références sont séparées par un point-virgule :
• Au cours de la dernière décennie, des études européennes ont enregistré une
nette baisse du phénomène (Eriksen, 2005, 2009; Florent & Bourgeois, 20 1 0;
Rodriguez, 2008; Wunt, Herzog, & Kohler, 20 1 0).
---- - - - - - - - - ---- - - - 49
CONTEXTE THÉORIQUE

Il arrive très souvent que l'auteur veuille citer plusieurs références dans
une même parenthèse. Différents cas peuvent se présenter.
1 . Plusieurs auteurs sont c ités. I l faut alors les placer par ordre
alphabétique tout comme dans la liste finale des références et les
séparer par un point-virgule
• De récentes recherches (Albin, 20 1 0; Berg, 2009; Cayt, 20 10; Dow, 2008) ...

2 . Plusieurs travaux du même auteur sont cités. Il faut alors les placer
par ordre d'année de publication en commençant par la plus ancienne.
• Un seul chercheur a éprouvé cette influence causale au fil d'expériences
multiples bien contrôlées ( Ramnats, 2005, 2006, 2007, 20 1 0).
3. Lorsque l'auteur cité a publié plusieurs ouvrages la même année, il faut les
distinguer en ajoutant les lettres « a », « b », « c », etc., suivant l'année.
La liste des références utilisera aussi ces lettres. Cette règle s'applique aussi
aux ouvrages rédigés par plusieurs auteurs qui apparaissent dans le même
ordre.
• La théorie de Provost et Alain (2009a, 2009b, 201 0a, 201 0b, 2 0 1 0c) est...
4. Après une première citation, pour différencier les références de plus
de deux auteurs publiés la même année et dont le premier auteur est
le même, il faut nommer autant d' auteurs que nécessaire pour
différencier les références.
• Lussier, Provost, Alain et al. (20 1 5 ) et Lussier, Provost, Leroux et al. (20 1 5)
affirment que . . .
Dans le texte, s'il y a renvoi à différents auteurs qui ont le même nom
de famille, il faut écrire les initiales de leur (s) prénom (s) pour assurer de
bien les identifier dans tout le document, même si l'année de publication
diffère. Cette pratique évite toute confusion pour le lecteur et lui permet de
localiser facilement la référence dans la liste. Par exemple :
• A. L. Eliot ( 1 983 ) a démontré que . . . , alors que G .. E. Eliot ( 1 980) affirme que ...

Lorsque l'auteur rapporte la première fois une référence de plus de


deux auteurs et de moins de six, i l doit les nommer tous, par exemple
« Beaman, Joy, Tuft, Varlis et Stih (2008) ont examiné . . . ». Par la suite, il
inscrit uniquement le premier auteur suivi de « et al. » par exemple « Beaman
et al. (2008) ont démontré . . . ». La règle s'applique aussi lorsque les références
sont présentées entre parenthèses, par exemple : (Beaman et al., 2008). Après
la première mention d'une référence dans la forme narrative, à l'intérieur du
50
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UN E THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

même paragraphe, l'année est omise et seuls les noms des auteurs sont indiqués :
« Dans leur étude traitant des comportements d'attachement Lussier, Provost
et Alain (20 1 5) montrent que . . . Lussier et al. mentionnent également . . . ».
Notez que le verbe est au pluriel puisque son sujet est l 'ensemble des auteurs
de l'ouvrage. Si les noms des auteurs et l'année de publication sont cités entre
parenthèses, il faut inclure l'année dans les citations subséquentes à l'intérieur
du paragraphe : « Les modèles de mesure se sont avérés invariants (Savard,
Lussier, & Sabourin, 20 1 4). Savard et al. (20 1 4) expliquent ce résultat par... ».
S i la référence comporte six auteurs ou plus, il faut utiliser « et al. » dès la
première fois.
Finalement, lorsque l'auteur fait appel à une source secondaire, il doit
indiquer uniquement la référence à cette source consultée dans la liste des
références et mentionner le nom de l'auteur du travail original dans le texte,
comme par exemple : « Le manuscrit du physicien polonais Aleksander
Stanislaw (cité dans Godefroy, 2009) ... »; « L'étude inédite de Monroe réalisée
en 1 93 8 (citée dans Perlman & Rucyk, 2007) . . . ». I l faut cependant éviter ce
genre de référence secondaire et n'y avoir recours que dans les cas rares
où : a) un travail est introuvable; b) un document original est inaccessible ou
non disponible; ou c) lorsque l ' idée originelle devant être rapportée a été
exprimée dans un langage (hiéroglyphes, sanskrit, etc.) ne pouvant être
interprété que par des experts en la matière.

2.3.2 Les citations

Une citation sert à rapporter littéralement (mot à mot) les propos qu'un
auteur a émis dans un passage de son ouvrage. Il ne faut pas faire un usage abusif
des citations dans un mémoire, un essai ou une thèse. Si tel est le cas, le travail de
recherche ressemblera davantage à des fragments d'information copiés qu'à un
véritable travail de synthèse. Il faut plutôt résumer la pensée de l'auteur consulté
dans une paraphrase. Par contre, l'uti li sati on de la citation est appropriée lorsqu'il
y a une crainte de déformer la pensée de l'auteur en résumant son texte ou encore
en vue de mettre en évidence le caractère important de ses affirmations, de ses
suggestions ou de ses propos. La citation doit être toujours présentée en français.
Si elle provient d'un texte écrit dans une autre langue que le français, elle doit être
suivie de l'expression « traduction libre » placée entre crochets : [traduction
libre] .

CHAPITRE 2
- - - - - - - - - - -
- -- - - - - - - - 51
CONTI:XTE THÉORIQUE

Certaines règles de présentation s'imposent lorsqu'il est nécessaire de


rapporter les propos d'un auteur. On insère les citations de moins de 40 mots dans
le texte, en les plaçant entre guillemets (voir exemple, section 1 . 1 .2.6). Les citations
de 40 mots et plus doivent être placées en retrait dans le texte (cinq espaces à
gauche et à droite) sans guillemets. Elles sont dactylographiées à simple interligne.

Dans tous les cas, il faut toujours préciser le nom de l'auteur ou des auteurs (p.
ex., « Skinner ») de l'extrait cité, la date de publication (p. ex., « 20 1 0 ») de
l'ouvrage et le (ou les) numéro(s) de page d'où provient l'extrait (p. ex., « p. 1 1 -
1 2 » ). On peut envisager quatre types de base de présentation d'une citation ainsi
qu'au moins trois variantes qu'elle pourrait intégrer :

1 ) Le nom de l'auteur et, entre parenthèses, la date de publication ont été


mentionnés dans le texte immédiatement avant la citation. Dans ce cas, les
parenthèses de fin de citation ne contiendront que la mention des numéros de
page de l'ouvrage d'où provient la citation, par exemple :
• Selon Tousignant ( 1 992), l'émergence de cette nouvelle conception doit être
historiquement associée à la convergence de plusieurs sources d'influence

Il faut également reconnaître l'apport des théories systémiques et des


écoles de thérapie familiale dans la promotion du réseau social. Ce
mouvement a été influencé par des penseurs comme Bateson qui ont
débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important
des liens systémiques entre les individus sur le comportement. (p. 85)

2) La citation peut être précédée uniquement par le nom de l'auteur. Dans ce


cas, les parenthèses de fin de citation mentionneront, dans l 'ordre, la date
de publication et des numéros de page de l'ouvrage d'où provient la citation,
par exemple

• Tousignant a été le premier à signaler que l'émergence de cette nouvelle


conception doit être associée à l a convergence de plusieurs sources
d' influence

Il faut également reconnaître l'apport des théories systémiques et des


écoles de thérapie familiale dans la promotion du réseau social. Ce
mouvement a été influencé par des penseurs comme Bateson qui ont
débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important
des liens systémiques entre les individus sur le comportement. ( 1 992,
p. 85)
52
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

3) La citation peut être précédée uniquement par la date de publication. Dans


ce cas, les parenthèses de fin de citation mentionneront, dans l'ordre, le
nom de l 'auteur et le(s) numéro(s) de page de l'ouvrage d'où provient la
citation, par exemple :
• Au plan historique, c'est en 1 992 que la première lame de fond de ce renouveau
épistémologique aura été clairement identifié pour la première fois :
Il faut également reconnaître l'apport des théories systémiques et
des écoles de thérapie familiale dans la promotion du réseau social.
Ce mouvement a été influencé par des penseurs comme Bateson
qui ont débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle
important des l iens systém i ques entre l e s individus sur l e
comportement. (Tousignant, p . 85)

4) Si le nom de l'auteur et la date de publication ne sont pas mentionnés


immédiatement avant la citation, ils doivent être rapportés entre parenthèses à
la fin de celle-ci. Ces parenthèses présenteront également les numéros de page
de l'ouvrage d'où provient la citation, par exemple :
• L'émergence de de cette nouvelle conception doit être h istoriquement
associée à la convergence de plusieurs sources d' influence :

Il faut également reconnaître l'apport des théories systémiques et des


écoles de thérapie familiale dans la promotion du réseau social. Ce
mouvement a été influencé par des penseurs comme Bateson qui ont
débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important
des liens systémiques entre les individus sur le comportement.
(Tousignant, 1 992, p. 85)

5) Une partie seulement du passage du texte original est rapportée. Dans ce


cas, i l faut indiquer ce procédé par l'ajout des trois points de suspension
entre parenthèses carrées
• Il faut également reconnaître l'apport [ ... ] des penseurs comme Bateson qui ont
débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important des liens
systématiques entre les individus sur le comportement. (Tousignant, 1 992, p. 85)

6) L'auteur désire faire ressortir une partie du texte cité. Il faut alors transcrire en
italique le texte à accentuer et insérer entre crochets la mention « ajout personnel
des italiques » avant la référence de la citation :
• Il faut également reconnaître l'apport [ ... ] des penseurs comme Bateson qui
ont débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important
des liens systémiques entre les individus s ur le comportement. [ajout
personnel des italiques] (Tousignant, 1 992, p. 85)
- - - - - - - - - - - - - - - - - 53
MÉTHODE

7) En supposant que l'extrait cité a été publié à l'origine dans une autre
langue que le français et qu'il aurait fait l'objet d'une traduction littérale, il
faudrait selon le modèle de l'exemple précédent ajouter entre crochets la
mention « traduction libre » avant la référence de la citation :
• Il faut également reconnaître l'apport [ ... ] des penseurs comme Bateson qui
ont débuté en anthropologie et qui ont très tôt remarqué le rôle important des
liens systémiques entre les individus sur le comportement. [traduction libre]
(Tousignant, 1 992, p. 85)

Méthode

La méthode contient les divers éléments qui ont servi à la réalisation


de la recherche. Le titre de cette division doit apparaître seul sur une page,
centré en milieu de page et en caractères gras. La méthode de la recherche
doit être présentée de façon précise et complète. Avec les informations
disponibles, il doit être possible de reproduire la recherche sous des conditions
et avec des instruments similaires.
Dans le cas d'un article scientifique, le titre « Méthode » ne fait pas l'objet d'une
page distincte. À cause du nombre limité de pages, la méthode est intégrée au
corps du texte.
---- ------ -- --- - - - - - - - - � -
2.4. 1 Participants

La partie consacrée à la description de l'échantillon vient nécessairement


en premier. Elle doit comprendre suffisamment d'informations pour permettre
au lecteur de se prononcer sur la généralisation des résultats. D'abord, i l faut
préciser la procédure d'échantillonnage comme le mode de recrutement et la
provenance des participants ainsi que, s'il y a lieu, leur répartition dans les
différents groupes (expérimental et témoin). Notons au passage que l'APA
(20 1 Ob) réhabilite l'usage de plein droit du terme « sujet » comme équivalent
à celui de « participant ». Toutefois, il nous semble préférable de remplacer
le terme « sujet » lorsque l'étude porte sur des êtres humains. Les groupes
doivent être décrits à travers les variables les plus pertinentes comme l'âge,
le sexe, le niveau socio-économique, la scolarité et le revenu. Cette section
doit aussi comprendre toutes les données relatives à l'exclusion ou à l'abandon
de certains individus. S'il y a l ieu, il faut préciser les modalités de participation
54
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

à la recherche (participation sur une base volontaire, rémunérée ou comme


exigence partielle d'un cours). Dans le cas d'une recherche effectuée avec
des animaux, il faut rapporter les informations sur l'espèce, le genre, les
particularités physiologiques et la provenance des sujets. Toute recherche en
psychologie doit recevoir l 'assentiment d'un comité d'éthique de l ' institution
( ou des institutions) dans laquelle est réalisée l'étude. I l est de la responsabilité
du ou des chercheurs d'obtenir un tel certificat d'éthique. L'APA (20 1 0b)
encourage les auteurs à fournir les éléments relatifs à cette certification dans la
description des participants.

Le nombre total de participants ou de sujets dans une recherche est


symbolisé par le « N » alors que les sous-groupes sont symbolisés par le
« n ».

2.4.2 Matériel

Cette section doit décrire le plus précisément possible le matériel qui


a servi aux diverses étapes de la réalisation de la recherche. Ainsi, la
description doit présenter les différents appareils utilisés, leurs dimensions,
ainsi que les caractéristiques des lieux où s'est déroulée l'expérimentation
(p.ex., grandeur de la pièce, l'emplacement du mobilier, etc.). Il est parfois
utile, lorsqu'il s'agit de matériel spécialisé (p. ex., appareil de rétroaction
biologique, montre télémétrique, ordinateur, etc.), de fournir des indications
sur la marque de commerce, le modèle et le numéro de série de l'appareil. Si
le matériel a été fabriqué expressément pour la recherche, il faut que la
description soit complète. L'auteur pourra avoir recours à un dessin ou à une
photographie qu'il considérera comme une figure placée en appendice.

2.4.3 Instruments de mesure

Les termes « instruments de mesure » sont utilisés pour représenter les


tests, les questionnaires et les grilles d'observation. Dans plusieurs études, i l
n'y a pas d e matériel d e sorte que seule l a section « Instruments de mesure »
est nécessaire. Si l'étude comprend à la fois du matériel et des instruments, il
est fortement recommandé de faire deux sections. Chaque instrument utilisé
doit être décrit. Le nom français d'un questionnaire prend une majuscule au
début seulement (p. ex., Échelle d'estime de soi) alors qu'en anglais chaque

". �HAPITRE 2
- - - - - -- - - - - - - - - - - 55
MÉTHODE

mot important du titre débute par une majuscule (p. ex. , Self-Esteem Scale).
Deux options s'offrent à l'auteur
1 . Tests ou questionnaires connus : Lorsque l'auteur présente un test connu
utilisé à grande échelle, une mention de l'instrument et de la référence au
guide d'utilisation suffisent. Par exemple, il est inutile de décrire en détail
des tests aussi connus que le Standford-B inet ou le MMPI-2. I l faut aussi
utiliser l'acronyme qui permet le mieux de le reconnaître pour l'ensemble
des lecteurs, même si cet acronyme correspond à la forme anglaise. Ainsi,
l'auteur écrira MMPI (Minnesota Multiphasic Personality I nventory) au
lieu de IMPM (Inventaire multiphasique de la personnalité du Minnesota).
Par contre la référence doit refléter le p lus fidèlement possible la lecture
que l'auteur a faite. Ainsi, il devra donner en référence la version française
du guide si c'est la version uti lisée. L'exemple 22 dans la sous-section
2.8.2.7 des références illustre ce cas.

2. Tests ou questionnaires peu connus ou nouveaux : Dans ce cas, il faut


préciser le phénomène, ainsi que les caractéristiques mesurées par le test.
Il faut fournir les informations relatives au nombre d'items, aux échel les
de réponse, ainsi qu'aux divers indices de fidélité et de validité. Lorsque
le test a fait l'objet d'une traduction, il faut décrire la procédure de traduction
et d'adaptation, ainsi que les qualités psychométriques de cette version. Si
le test ou le questionnaire a été soumis à un examen préliminaire
(préexpérimentation), les principaux résultats devront y être présentés.
S'il s'agit d'un nouveau questionnaire, il faut en p lacer une copie en
appendice (voir les exemples en Appendice C) à moins qu' i l ne s'agisse
d'un questionnaire à diffusion restreinte et que l'auteur du questionnaire
ne veuille pas qu'il soit présenté de façon publique (p. ex. , des questionnaires
qui ont un droit d'auteur). Bref, i l faut rapporter dans la mesure du possible
les informations qui permettent au lecteur de j uger de la valeur ou des
limites de l'instrument utilisé.

2.4.4 Déroulement

L'auteur doit fournir une description détail lée de la méthode utilisée


lors de la collecte des données. Dans le cas d'une expérimentation avec êtres
humains, le chercheur donne des instructions ( écrites ou orales) précises qui
décrivent le contenu et la tâche à effectuer. La consigne au complet doit être
56
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

insérée dans le texte ou, si elle est trop longue, présentée en appendice. Si
elle est dans le texte, elle constitue un paragraphe qui suit les mêmes règles
que celles énoncées au sujet des longues citations. Elle doit donc être imprimée
à simple interligne, sans guil lemets et en retrait du texte principal (cinq
caractères à gauche et à droite).

La description de la tâche expérimentale, la séquence de présentation


des tâches (p. ex., tâche de mémoire suivie d'une tâche de concentration), les
diverses étapes de l'expérimentation (p. ex., prétest, post-test et relance), la
méthode d'observation des participants, la formation des observateurs (nombre
d'heures, nombre d'observateurs) sont parmi les autres éléments qui sont
utiles à une compréhension adéquate du déroulement de la recherche. Il n'y a
pas lieu de présenter une section « Déroulement » si la recherche peut se
décrire en une ligne, par exemple : « Les étudiants, rencontrés lors d'un de
leurs cours de psychologie, doivent remplir sur une base volontaire trois
questionnaires ». Dans pareil cas, il est plus j udicieux d'intégrer cette courte
description du déroulement dans la section « Participants » ou « Instruments
de mesure ».

2.4. 5 Plan de l'expérience

I l fa ut j uger de la pertinence d'inclure ou non une section intitulée


« P l an de l' e x p é r i e n c e ». Pour la même raison que celle évoquée
précédemment, une courte description peut être intégrée à une autre section.
Il faut indiquer au lecteur s'il s'agit d'une étude longitudinale ou transversale,
si l'étude est corrélationnelle ou si le plan utilisé est expérimental ou quasi­
expérimental. Dans ces deux derniers cas, il faut également préciser le nombre
et la nature des variables indépendantes et dépendantes ainsi que les
caractéristiques du plan (mixte ou à mesures répétées).

Résultats

Le chapitre de l'analyse des résultats doit regrouper toutes les


informations nécessaires pour la bonne compréhension des analyses effectuées
par l'auteur. I l est précédé d'une page sur laquelle le titre « Résultats » figure
seul, centré en milieu de page et en caractères gras. Généralement, il contient
deux sections : l'analyse des données et la présentation des résultats. Il ne
- ----- - ------- - - - 57
RÉSULTATS

s'agit pratiquement que d'une description très sobre des résultats en insistant
sur leur relation avec les hypothèses, les objectifs ou les q uestions de
recherche. Il faut ici éviter de commencer l'interprétation ou la discussion
des résultats.

Dans le cas d'un article scientifique, le titre « Résultats » ne fait pas l'objet d'une
page distincte. À cause du nombre limité de pages, les résultats sont intégrés au
corps du texte.

2.5.1 L'analyse des données

Cette section présente essentiellement la préparation des données en


vue de leur analyse. L'organisation de cette section peut comprendre deux
parties : la réduction des données et la présentation des analyses statistiques.
Mentionnons ici que ces deux parties sont généralement courtes et ne constituent
pas nécessairement deux sections identifiées par des titres.

2.5. 1 . 1 L a réduction des données

Cette section présente les transformations que subissent les données


brutes pour générer les indicateurs de mesure qui feront l'objet des différentes
analyses statistiques. Le texte doit donc préciser les différents éléments de la
cuei llette des données.

Dans le cas d'un inventaire ou d ' un test bien connu (du genre MMPI-2
ou Barbeau- Pinard), cette présentation peut être l imitée à sa p lus simple
expression. Il s'agit alors simplement de rappeler le type de cote uti lisée.
Dans le cas d'un questionnaire ou d'un test moins connu, le texte doit présenter
la clé de correction en en précisant les particularités (p. ex., les questions 5 ,
9, 24, 3 2 , 45 et 5 0 sont inversées) et l e niveau des données (cote globale ou
cotes partielles constituées de la somme de quelques réponses).

Lorsqu'il s'agit de situations plus complexes, tous les détails sont


importants. Par exemple, dans le cas d'une observation de comportements, le
texte doit présenter tous les éléments de la réduction des données. L'exemple
suivant i l lustre ce point
• À la fin de la cueillette des données, il suffit de calculer, pour chaque
participant, la durée totale en secondes des diverses catégories observées.
Les résultats individuels sont fonction du pourcentage de chaque catégorie
sur le temps total d'observation de chaque individu.
58
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

2.5. 1 .2 L"analyse statistique

Il s'agit ici de préciser le type d'analyse statistique effectuée et d'en


démontrer la pertinence en fonction des hypothèses. Tout comme pour les
questionnaires ou les tests, il est inutile de décrire des analyses statistiques
connues (analyse de variance, corrélations, khi carré, etc.); par contre, toute
analyse particul ière relativement méconnue devrait faire l'objet d'une
description plus détaillée ou du moins d'un renvoi à une référence qui la
décrit en détail.
2.5.2 La présentation des résultats

Cette section contient l'essentiel des résultats de chaque analyse


statistique. Il convient de présenter d'abord les analyses descriptives suivies
des analyses d ' inférence statistiques. [l faut en outre souligner ici plusieurs
points se rapportant à la formulation des résultats.
2.5.2.1 L"écriture des chiffres et des nombres

La règle générale est d'écrire les chiffres inférieurs à 1 0 en lettres


(deux, quatre, mais 1 2, 45, 78). Toutefois, il existe un certain nombre
d'exceptions.
Les nombres exprimés en chiffres

1) Une énumération :
• Les items 2, 5, 8, 15, 60
2) Une comparaison :
• 3 des 1 2 analyses
• Les participants de 2" et 1 Q< années
• Les enfants de 6, 8, l O et 1 2 mois
• Le matériel comprend 12 balles et 2 cannes
3) Les pourcentages :
• 2 %, 8 %, 24 %
4) Les nombres qui précèdent les abréviations d 'unité de mesure :
• 4 1 ,5 cm, 8 °C
5) Les références à un tableau, une figure ou un chapitre :
• Le Tableau 3 , la Figure 6, le chapitre 2
6) Les fonctions mathématiques :
• divisé par 8
• 2 1
12 fois
--- - -- - --- - - - - - - - - 59
RÉSULTATS

7) Les dates :
• l'observation se fait tous les 3 jours
• 3 h 30; 1 9 h 30
• Le 1 5 octobre 20 1 0
8) Les pages d'une référence ou d'une citation :
• Leroux ( 2009, p. 3 )

• Paul Valéry ( 1 960), poète et essayiste, relève ceci : « Un fait mal observé
est plus perfide qu'un mauvais raisonnement » (p. 62 1 ).

Les chiffres et les nombres exprimés en lettres

1) Les chiffres et les nombres qui commencent une phrase :


• Quatre-vingts étudiants participent. . .
• Quatre analyses font l'objet...

Il faut cependant remarquer que cette dernière forme doit être évitée dans
la mesure du possible.
2) Les fractions :
• Un cinquième de notre échantil lon

• Une majorité des deux cinquièmes


Le système métrique

Le système métrique est le système de mesure reconnu et utilisé à l'échelle


internationale. Les normes des mémoires, des essais et des thèses reflètent donc
cette tendance et en exigent l'utilisation pour toute mesure physique (distance,
poids, vitesse, etc).
Les unités de mesure sont généralement présentées sous formes
d'abréviations. Certaines règles s'appliquent ici :
a) l'usage des lettres minuscules : cm, km, g, kg;
b) les pluriels sont invariables : 3 cm, 7 g, 33 ml;
c) les abréviations s'écrivent toujours après les chiffres : 3,5 cm et
non 3 cm 5 ;
d ) l e symbole n'est pas suivi par un point : cm, kg, sauf bien sûr s'il
termine une phrase comme dans 3 kl.

L e s l o g i c i e l s de traitement stat i st i q ue produi sent l e c a l c u l


impressionnant de plusieurs fractions décimales d'un nombre rationnel. L'usage
exige de tronquer ces fractions (en les arrondissant au besoin) et de ne donner
60
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

que deux ou trois chiffres après le séparateur décimal, selon le degré de


précision désiré, par exemple : 34,76 % et non pas 34,75834 %.
Les normes de l'APA sont développées en sol américain pour des
anglophones; elles privilégient le point comme séparateur des unités et des
décimales, par exemple, 7.5 heures au lieu de 7,5 heures. Par contre, la langue
française exige l'emploi de la virgule plutôt que du point décimal. Sous l'entrée
« décimal », un dictionnaire français précise : « Au Canada (comme dans les pays
anglo-saxons), les décimales suivent le point (3 .25; $ 1 0,000.30). Cet usage se
répand en France sous l'influence des affichages de calculettes et d'ordinateurs »
(Robert, 20 1 0, p. 632).
Il n'est donc pas étonnant qu'en sol canadien on observe un flottement
semblant autoriser le recours dans un texte français à l'un ou l'autre des séparateurs
décimaux. D'ailleurs, la consultation d'articles récemment édités dans des revues
scientifiques canadiennes bilingues permet de constater un certain laxisme dans
l'application de la règle de la virgule décimale pour rendre compte des
résultats statistiques. Ainsi, les auteurs indépendants de deux articles français
contigus publiés dans le même cahier d'une revue pourraient avoir opté, les
uns pour le point décimal, les autres pour la virgule décimale.
Ce guide de présentation constitue un effort d'adaptation francophone
des normes de l'APA. Nous proposons donc que tout écrit rédigé en français
doit respecter systématiquement la règle de la virgule décimale pour sa
présentation des fractions et des résultats utilisant une notation statistique
(p. ex., r( 45) = 0,94, p < 0,00 l ) que cela soit dans le texte ou dans les
tableaux et figures. Selon nous, peu importe le pays ou le caractère bilingue
d'une revue scientifique, la règle de la virgule décimale devrait prévaloir
dans tout texte français soumis et publ ié. Au passage, comme le précise
d'ailleurs Villers (2009, p. 46 1 ) : « Lorsque le nombre est inférieur à l'unité,
la virgule décimale est précédée d'un zéro », par exemple : 0,73 et non ,73 .

Tout article écrit en français soumis à une revue scientifique doit utiliser la virgule
comme séparateur des unités et des décimales d'un nombre. Toutefois, si l'article
est proposé à une revue bilingue (publiant des articles français ou anglais) qui adhère
aux normes de l'APA, il serait sage de vérifier auprès des éditeurs de cette revue leur
politique interne , avant de leur soumettre le manuscrit. Par contre, un article écrit
en anglais et soumis à une revue anglophone exige le point comme séparateur des
unités et des décimales, même pour les nombres exprimant une mesure du système
métrique (p. ex., 2.5 cm).
--- - - - - - - - - - - - - - - - 61
RÉSULTATS

2.5.2.2 Les notations statistiques

Habituellement, les formules statistiques complexes ne sont pas présentées


dans le texte. En outre, il est inutile de donner les références pour des tests qui ont
une longue tradition (p. ex., corrélations de Pearson ou de Spearman, analyses de
variance, test de Student, etc.). Seules certaines analyses moins courantes doivent
être accompagnées d'une référence, par exemple, une nouvelle statistique provenant
d'une revue récente et qui n'aurait pas encore été présentée dans un manuel de
statistique.

Toutefois, les stati stiques exposées dans le texte doivent touj ours
comporter le symbole du test, le nombre de degrés de liberté s'il y a lieu, la valeur
exacte de la statistique et de la probabilité. Toutes ces notations sont en italiques,
comme dans le texte présent. Par exemple :

• t( l 6) = 2,62, p = 0,009
• r(59) = -0,30, p = 0,02
• F( l , 58) = 29,59, p < 0,00 1
• F( l ,65, 72) = 1 7,03, p = 0,03
• 1(23 ) = 1 ,50, p = 0, 1 47

Notez bien qu'il n'y a pas d'espace entre le symbole du test et la


parenthèse ouvrante qui présente les degrés de liberté. De plus, le test x 2 se
présente avec le nombre de degrés de liberté et la taille de l'échantillon entre
parenthèses. Enfin, puisque le symbole de ce test est une lettre grecque, il ne
sera pas mis en italique. Par exemple :
• x 2 (2, N = 4 1 5) = 24, 1 7, p < 0,00 1 .

_ :::/
Les normes les plus récentes de l' APA exigent que l a valeur exacte de l a probabilité
(à deux ou trois décimales près) associée au résultat d'un test d'inférence
statistique soit directement indiquée dans le texte. Cette règle devrait également
s'appliquer aux tableaux. Toutefois, s'il s'avère impossible de la mettre en pratique,
à cause d'un trop grand nombre de valeurs à rapporter, par exemple, l 'auteur
pourra recourir au format « p < » dans le tableau et dans la note de bas de
tableau.

En outre, le texte doit présenter les statistiques descriptives utiles à la


compréhension du sens de l'effet mis en évidence par la statistique inférentielle.
L'exemple suivant illustre cette remarque :
62
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

• Seules les observations de jeu ont démontré une différence signilicative, les
garçons jouant plus souvent (M = 3,24) que les filles (M = 1 ,45) de façon
solitaire (!(89) = 2,33, p = 0,02).

2.5.3 Les tableaux

Les tableaux sont des supports visuels pour résumer des données ou les
résultats d 'une analyse statistique provenant d'un plan expérimental complexe
et ainsi permettre au lecteur de les saisir en un seul coup d'oeil. C'est une
information complémentaire au texte, mais qui ne le remplace pas, de sorte
qu'il est inutile de produire un tableau de résultats que le texte peut présenter
sans surcharge. Par exemple, si l'échantillon comprend simplement deux
groupes de 50 participants, il est inutile d'exposer les moyennes des âges des
participants sous forme de tableau. Par contre, si l'échantillon est important
et comprend plusieurs subdivisions (p. ex., des garçons et des filles, de cinq
n iveaux d'âge, de trois niveaux socio-économiques), il est alors préférable
de préparer un tableau.
Le texte reste le principal véhicule de la pensée et doit souligner et
expliquer les éléments importants du tableau. Il doit aussi annoncer le tableau
en utilisant uniquement la numérotation avec des expressions telles que (notez
l ' utilisation de la maj uscule) :
• Le Tableau 1 présente un résumé de l'analyse de variance.
• Comme le Tableau 1 l'indique, l'analyse de variance ...
• ... l'analyse de variance (voir Tableau ! ).

Un tableau n 'apparaîtra pas sur une page avant d'avoir été mentionné
dans le texte. Dès cette mention, il devra être placé en haut de la page
correspondante ou de la page suivante. La ligne de la numérotation du tableau
(p. ex., Tableau 1 ) se retrouve en haut du tableau et est centrée par rapport
aux marges latérales. La numérotation se fait en chiffres arabes, dans l'ordre
d'apparition dans le texte, et se continue dans les appendices s'il y a lieu.

Dans le cas d'un article scientifique qui comporterait des tableaux placés chacun au
sein d'appendices distincts, leur numérotation sera différente de celle d'un tableau
qui apparaîtrait dans le corps du texte. Chaque appendice étant distingué par une
lettre (A, B, C, etc.) pour en marquer l'ordonnancement, il faudra faire précéder le
chiffre de chaque tableau associé à un appendice par sa lettre correspondante, par
exemple : Tableau A 1 , Tableau B2. S'il n'y a qu'un seul appendice, la numérotation
de tout tableau y apparaissant devra afficher la lettre A.
- - - -- - - - --- - ------ 63
RÉSULTATS

Le titre doit être bref mais explicite. Ainsi, « Relation entre les trois
niveaux d'âge et l'estime de soi » est un titre plutôt faible alors que « Cotes
moyennes de l'estime de soi en fonction du niveau d'âge » lui est supérieur.
Le titre se place directement sous la numérotation (il y a un double interligne
entre la numérotation et le titre) au centre de la page et est composé en italiques.
Le titre s'inscrit en lettres minuscules. La première ligne ne doit pas dépasser
les limites du tableau. Si le titre est trop long pour être placé sur une seule
ligne, les autres lignes, centrées aussi, se placent en retrait, à simple interligne,
l'étendue de ce retrait pouvant varier selon la longueur du titre. Dans les
rares cas où un tableau se poursuit sur une deuxième page, il faut répéter le
titre au complet en ajoutant le mot « suite » entre parenthèses. Le titre ne se
termine pas par un point.
Dans le cas d'un article scientifique, il faut simplement citer le tableau dans le texte
en se référant à son numéro. Il faut éviter la forme « Le tableau ci-dessous » puisque
c'est l'éditeur qui décidera de l'emplacement final dans le texte publié. Le tableau lui­
même se place sur une page seule à la fin de l'article. Les lignes de texte exposant ses
éléments (numéro, titre et note de bas de tableau) ne sont pas justifiées, mais alignées
à la marge de gauche et disposées à double interligne. L'interlignage du contenu
même du tableau devrait être double, mais peut être diminué au simple, par nécessité
d'afficher correctement toute l'information qu'il contient. Le titre est en italique.
Si l'article est en anglais, chaque mot de plus de trois lettres commence par une
lettre majuscule.

Un tableau organise des données sous forme de comparaisons ou de


classifications. Les en-têtes (descriptions) des diverses colonnes établissent
cette organisation. Elles doivent être, comme les titres, brèves et claires en
reprenant les termes exacts utilisés dans le texte.
Le tableau doit respecter les mêmes marges que le texte. Le tableau
doit être délimité par des traits horizontaux simples. I l ne faut jamais utiliser
les lignes verticales. Malgré l'usage fréquent de la micro-informatique et des
nombreuses possibilités typographiques offertes, il faut garder la présentation
formelle sobre en utilisant le même format de polices de caractères que celui
utilisé dans le texte. L'espacement entre les lignes du contenu du tableau peut
être à simple ou à double interl igne. I l s'agit simplement de bien aérer le
contenu de chacun des tableaux pour les rendre faciles à lire. Le chapitre 3
fait des suggestions de disposition de tableaux.
Il est nettement préférable d'orienter les tableaux dans le même sens
que le texte (orientation de type portrait). Toutefois, certains tableaux exigent
64
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

plus d'espace. Dans ce cas, il est possible de placer le tableau orienté dans le
sens de la hauteur. Dans une telle situation, il faut placer le titre du côté de la
reliure, réserver toute la page au seul tableau et ne pas numéroter la page
(bien qu'il faille la compter dans l'ensemble de la pagination).

I l y a trois types de tableaux : celui qui présente des données brutes,


celui qui résume les valeurs de statistiques descriptives et celui qui rapporte
les résultats de tests d'inférence statistique.
2.5.3.1 Les tableaux de données brutes

Ce type de tableau est optionnel et essentiellement présenté en appendice.


I l s'agit des tableaux qui regroupent les données individuelles, les données qui
préparent les analyses statistiques principales et secondaires.

2.5.3.2 Les tableaux de statistiques descriptives

Ce type de tableau contient essentiellement des statistiques qui décrivent


les résultats de la recherche : moyenne générale, moyenne par groupe, écart type,
etc. Ce genre de tableau n'est vraiment utile que si la recherche donne l ieu à un
nombre important de variables descriptives telle que la seule présentation dans le
texte risque d'être confuse. Il est aussi possible d'utiliser ce type de tableau pour
présenter un plan expérimental complexe ou pour décrire la répartition des
participants dans les situations expérimentales. Étudiez bien le Tableau 4.
i
Remarquez la position du numéro, du titre et des descripteurs.
1
2.5.3.3 Les tableaux d"analyses statistiques

Dans un rapport de recherche où il y a des tests d'hypothèse, l'analyse


statistique permet de vérifier l'hypothèse formulée par le chercheur en la
confrontant à l'hypothèse nulle. Les tableaux présentent alors les résultats des
analyses statistiques principales. Si l'auteur effectue pl usieurs analyses
secondaires, il a intérêt à placer ses tableaux en appendice pour ne pas alourdir
le texte. Ce type de tableau est relativement simple à réaliser puisque chaque
analyse statistique a sa propre forme de présentation. En général, les principaux
programmes de traitement de données (Excel; IBM SPSS, anciennement PASW;
SAS; StatView; etc.) disposent les résultats sous la forme appropriée. Le lecteur
trouvera au chapitre 3 des exemples de ces tableaux.
- - - - - - -- - -- -- - -- 65
RÉSULTATS

Tableau 4

Cotes moyennes et écarts types des deux groupes dans


chacune des quatre catégories de loisirs

Catégorie

Groupe 2 3 4

Expérimental
M 32,45 35,89 33,78 2 1 ,67
ÉT 3,6 3,8 2,8 4, 1
Contrôle
M 22,67 54,78 2 1 ,33 34,56
ÉT 2,7 3,4 3,4 4, 1

La puissance d'un test statistique va dépendre de trois paramètres : le


critère de signification ou de probabilité, la taille de l'échantil lon, ainsi que
la taille de l'effet (Cohen, 1 988). Plusieurs statistiques sont proposées pour
apprécier la force de la relation observée (p. ex., 11 2 , Cü 2 , R2 , f, d et k de
r,
Cohen, V de Cramér, W de Kendall, À et y de Goodman-Kruskal, 0 multivarié
de Roy, V de Pillai-Barlett). Le manuel de l'APA suggère fortement d'inclure
l'un de ces indices à l'intérieur du tableau de résultats ou dans le texte.

Les Tableaux 1 6 et 1 8 présentent des indices sur la taille de l'effet ( 11 2 ).


Les notes en bas de tableaux doivent être succinctes et ne présenter que
des informations pertinentes et nécessaires à la compréhension des valeurs
chiffrées du tableau. Si le tableau exige plusieurs notes (p. ex., voir les tableaux 1 0
et 1 5), les notes doivent apparaître selon un ordre allant du général au particulier.
En fait, il existe trois niveaux :
1 . La note générale : Précédée de la mention Note, elle présente une propriété
du tableau ou une explication des abréviations et des symboles utilisés (voir
Tableau 1 5).
2. La note spécifique : Indiquée par une lettre de type exposant ("·b.c), elle donne
une information précise sur un seul élément du tableau ( voir Tableau l 0).
66
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

3. La note statistique : Indiquée par des astérisques, cette note présente les
résultats des tests de signification. La règle établie suggère la forme suivante :
• * p < 0,05. * *p < 0,0 1 . * * *p < 0,00 1 .

Les tableaux sont numérotés séparément de façon cumulative à l'aide


de chiffres arabes (p. ex., Tableau 1 , Tableau 2, Tableau 3).
2.5.4 Les figures

Les figures servent à illustrer des schémas d'appareil lages, des types
de stimulus ou des données multiples sous forme de graphiques. Un graphique
est nécessaire pour faire ressortir les comparaisons entre les groupes ou
entre les diverses situations. La figure doit être simple en omettant les détails
inutiles et parfois distrayants. Par exemple, il est superflu de présenter un axe
allant de O à 1 00 % pour des valeurs qui vont de 20 à 50 %. Ainsi, une bonne
figure util isera une seule police de caractères, le moins de variation possible
au niveau de la largeur des lignes ou des formes. La figure doit être assez
grande pour être facilement lisible. Cependant, il est rarement nécessaire de
réserver une page complète à une figure.

Dans le cas d'un article scientifique, pour présenter les éléments d'une figure, l' APA
recommande d'utiliser une police de caractères sans empattement (sans serif, en
anglais) telle que Aria!, Futura ou Helvetica. Le titre d'une figure est suivi des
explications servant à clarifier la figure (symbole, abréviations, probabilité,
statistiques). Ils sont présentés sur une page séparée. La légende fait partie intégrale
de la figure (voir Figure 1 ).

La numérotation des figures se fait toujours en chiffres arabes (p. ex.,


Figure 1), d'après l'ordre de présentation dans le texte et se continue dans les
appendices s'il y a l ieu. La numérotation (en caractères italiques) et le titre
(sans caractères italiques) se placent en un paragraphe sous la figure et ne
doivent pas dépasser les limites de la figure. Ils ne sont pas centrés. Le titre
se termine par un point. La légende fait partie de la figure et se place dans un
coin de la figure où elle est bien visible.
Il faut distinguer plusieurs formes de graphique qui ont chacune une
fonction particulière et qui ne peuvent pas être utilisées indifféremment.
67
RÉSULTATS

Les histogrammes ou diagrammes en barre

50 Ils sont habituellement


utilisés pour représenter
des données discrètes
40
ou groupées en classes,
-� chaque colonne évo­
b 30 quant une des divisions
des données. Ainsi, les
:� 20 moyennes de chacun
des groupes de l'échan­
10 t i ll o n doivent être
exprimées par des
0 colonnes différentes.
Femmes Hommes
Figure /. Distribution du stress lié au travail selon le sexe.

Les diagrammes à secteurs circulaires

Veuves Mariées
10 % � 25 %

Cette forme de graphique


peut se tracer facilement
Séparées en utilisant la micro­
26 % informatique. E l l e
traduit essentiellement la
relation des parties à un
tout, un pourcentage
ou une proportion.

Divorcées
39 %

Figure 2. Répartition des mères selon leur statut.


68
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

Les courbes

Filles • • Elles représentent Sllltout


Garçons D---O des changements conti­
.5
âl nuels (des niveaux
3
.D
75 d'âge, des séances
� successives, etc,), La
variable indépendante
Q) 50
<l)
e st p l acée sur l ' axe
.!::l
(<:!
horizontal et la variable
� 25 dépendante est associée
rJl
,<l)
à l'axe vertical,
(.)
(.)
:::
C/J
0 +--- .--- --l- - - t---
0 12 24 36 48 60 72
Âge (en mois)
Figure 3. Résultats en fonction de l'âge.

Les nuages de points (diagrammes de dispersion)

C ette forme de
1 00 Filles • graphique consiste en
Garçons o des séries de points qui
ne sont pas reliés entre
·]5 80
eux par des li gnes. Elle

• ••
È 70 traduit le degré d' asso­
c i ation entre deux
t::
D e
0
60
variables (comme des
•D • D •
e D

rJl 50 D corrélations). Elle est



<l)
. !::l D D D
� 40
e uti le pour mettre en
(.) évidence des tendances
: 30 et pour faire ressortir
, <l)

certains participants qui


(.)
g 20
C/J
se démarquent du
10
groupe principaL
0 -t---+-- ---.-- - ,--- �- - - --- - ---,

0 10 20 30 40 50 60 70 80
Degré d'attention (%)

Figure 4. Relation entre l'attention et le succès scolaire.


- - - - - - - - -
- - - ------- 69
DISCUSSION

Discussion

La discussion des résultats est présentée dans un chapitre indépendant


de celui des résultats. Elle est précédée d'une page sur laquelle le titre
« Discussion » figure seul, centré en milieu de page et en caractères gras.
Certains auteurs préfèrent le libellé « I nterprétation des résultats » ou
« Analyse des résultats » pour identifier cette section. Par souci d'homogénéité,
nous avons opté pour le terme « Discussion ».

Dans le cas d'un article scientifique, le titre « Discussion » ne fait pas l'objet d'une
page distincte. À cause du nombre limité de pages, la discussion s'intègre au corps
du texte.

Cette section diffère de la précédente dans le sens qu'elle fournit des


éléments d'explication aux résultats. Donc, i l n'est plus question de présenter
des chiffres et des tableaux. Ce chapitre peut se diviser en trois parties
principales, Après un bref rappel des objectifs de la recherche, l'auteur traite
des points suivants

1 . L'auteur discute des résultats obtenus conformément aux hypothèses ou


aux questions de recherche, tout en les intégrant aux connaissances
actuelles du domaine étudié. Les résultats analysés peuvent s'éloigner ou
encore corroborer partiellement ou totalement les connaissances actuelles.
Par conséquent, l'auteur se doit de mettre en relation les résultats de la
présente recherche avec ceux des recherches précédentes. I l doit tenir
compte à la fois des hypothèses confirmées et infirmées et expliquer
avec honnêteté, objectivité et esprit critique, ce à quoi i l attribue les
résultats obtenus. Il faut faire attention de ne pas tirer des conclusions
erronées ou hâtives sur les résultats.

2. La deuxième partie doit analyser les conséquences de la recherche


et discuter des retombées possibles pour le développement futur
d'un modèle théorique, des applications pratiques, ainsi que des
orientations que pourraient prendre les recherches empiriques dans
le domaine. Ici encore, l'auteur doit éviter les explications erronées
et les inférences qui dépassent le cadre de la recherche.
70
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE O U D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

3. La troisième partie se termine en abordant les forces et les faiblesses


de la recherche de façon à permettre au lecteur de prendre une
p osition précise par rapport à la valeur de l'étude, au réalisme des
interprétations et à la rectitude des affirmations.

Conclusion

Cette dernière section du mémoire, de l ' essai ou de la thèse permet de


faire ressortir les principales conclusions qui se dégagent de l'étude. Elle est
précédée d'une page sur laquelle le titre « Conclusion » figure seul, centré en
mil ieu de page et en caractères gras. I l s'agit d'indiquer si les objectifs de
l'étude ont été atteints. Ces conclusions doivent mettre en évidence la valeur
ou les particularités propres à l'étude réalisée. Elles peuvent également servir à
promouvoir certains aspects de l'ouvrage jugés importants, comme l'originalité
du plan expérimental, la puissance de la méthode statistique utilisée et la
contribution de l'étude au développement des connaissances dans ce domaine
d'étude.

Références

Tout travail de recherche comporte une liste des références et non une
bibliographie. I I faut bien faire la distinction entre une bibliographie et une liste de
références. Une bibliographie décrit un relevé des ouvrages pertinents à un sujet
donné, sans impliquer que tous ces ouvrages aient été consultés ou mentionnés
dans le manuscrit en question. Par contre, une liste de références ne doit contenir
que les ouvrages qui ont été cités dans le manuscrit. Donc, tous les ouvrages cités
dans le texte doivent apparaître dans la liste des références etla liste des références
ne doit contenir que les ouvrages cités dans le texte. Cette section est précédée
d'une page sur laquelle le titre « Références » figure seul, centré en milieu de
page et en caractères gras.

Nous n'avons décrit ici que les références les plus usuelles mentionnées
dans un texte en psychologie (p. ex., un article scientifique, un volume, etc.).
Il existe de nombreux autres types de références rarement rencontrés (p. ex., un

, CHAPITÎU! 2
- - - - - - - - - - - - - - - - -
- -� 71
RÉ F É RE N CES

article de loi, une jurisprudence, etc.). Dans ces situations, il faut consulter le
guide de l'APA (20 1 0b) et celui sur les références électroniques (APA, 20 1 2).

2.8.1 L'ordonnancement des références d ans la liste

La liste des références est ordonnée par ordre alphabétique du nom du


premier auteur. Elle est dactylographiée à simple interligne avec un simple interligne
entre chaque référence.

Dans le cas d'un article scientifique soumis à un périodique adhérant aux normes de
l'APA, il faut conserver le double interligne partout.

La première ligne de chaque nouvelle référence commence à la marge


de gauche, mais les autres lignes de cette référence sont décalées de trois à cinq
espaces vers la droite. Ensuite, la référence suivante recommence à gauche, avec
les autres lignes de cette référence décalées de trois espaces et ainsi de suite. Les
logiciels de traitement de texte offrent généralement un mode de disposition du
texte qui facilite cette tâche. Certains cas particuliers sont expliqués ci-après.

2.8. 1 . 1 Ordre alphabétique des noms

Les auteurs apparaissent par ordre alphabétique du nom de famille du


premier auteur. Il faut indiquer le nom de l'auteur suivi d'une virgule, d'une
espace, puis des initiales de son prénom. Chaque initiale du prénom est suivie
d'un point et d'une espace. Le dernier nom d'une référence (le deuxième s'i l y
en a deux) est précédé de la virgule et d'une perluète (« & »). Par exemple :
• Alain, M., & Provost, M. A. (20 1 0).

Nous sommes bien conscients que l 'usage de la perluète (&) n'est pas
accepté en français. Cependant, nous avons choisi la conformité aux références
écrites dans les revues scientifiques.
Pour attribuer le rang d'une référence dans la liste, la règle exige de
classer par ordre alphabétique en suivant la séquence des lettres, c'est-à-dire
lettre par lettre. Ainsi, l'auteur « Tremblay, A. » vient avant l'auteur « Tremblay,
B. » dans la liste des références.
72
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UN E THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

Les noms plus courts précèdent les noms plus longs. Par exemple,
« Brown, J. R. » vient avant « Browning, J. R. », même si le « i » de Browning
vient avant le « J » du prénom de Brown.
I l faut ordonner alphabétiquement les préfixes M', Mc, et Mac de façon
l ittérale et non pas comme une abréviation de Mac. Ainsi, l'auteur
« MacArthur » vient avant « McAl l i ster »; « MacNei l » vient avant
« M'Carthy ».
Pour les noms qui contiennent des articles ou des prépositions (du, de
la, von, etc.), la règle suivante s'applique : Si le préfixe fait couramment
partie du nom (d'après l'usage), par exemple « De la Chevrotière », i l faut
l'utiliser comme un seul nom. S'i l n'est pas couramment util isé (p. ex.,
« Helmholtz » au lieu de « von Helmholtz »), il faut alors traiter le préfixe
comme faisant partie du prénom (p. ex., Helmholtz, J. B. von). Lorsqu'il s'agit
d'un nom dans une autre langue et dont on ne connaît pas l'usage, i l vaut mieux
tenter de consulter d'autres listes de références pour voir l'usage qu'il y est
fait de ce nom.

2.8.1 .2 Ordre de plusieurs ouvrages du même premier auteur

I l arrive fréquemment que l'on doive citer un même premier auteur qui
a écrit plusieurs ouvrages. Dans ces situations, il faut alors répéter le nom de
l'auteur à chaque fois et suivre les règles suivantes.

Les auteurs uniques précèdent les auteurs multiples qui commencent


par le même nom, peu importe l'année de la publication. Par exemple :
• Leroux, Y. (2007).
Leroux, Y., & Provost, M. A. (2007).

Les références avec le même premier auteur, mais différents autres


auteurs sont ordonnées par ordre alphabétique du second auteur ou du suivant
en cas d'égalité. Par exemple :
• Kaufman, J. R., Jones, K., & Cochron, D. F. ( 1 982).
Kaufinan, J. R., & Wong, D. F. ( 1999).
Kaufman, J. R., Wong, D. F., & Brown, J. K. ( 1985).
- - - - - - - -- - ------- 73
RÉFÉRENCES

Les références ayant trait exactement aux mêmes noms d'auteurs dans le
même ordre sont ordonnées par année de publication, commençant par la plus
ancienne. Par exemple :
• Lerom, Y., & Alain, M (2009).
Leroux, Y., & Alain, M. (20 1 0).

Les références avec le même auteur ( ou exactement les mêmes auteurs)


dans le même ordre et avec la même année de publication sont ordonnées par
ordre alphabétique du titre ( excluant les articles, comme Une, Les, La, etc.). Par
exemple :
• Alain, M. ( 1 992a). Le processus de décision statistique en psychogie .
Alain, M. ( 1 992b ). La « psycho-sociabilité » du délinquant criminel.

De plus, on ajoute à l'année une lettre minuscule comme « a » ou « b »


pour distinguer les références à la fois dans la liste de références et dans le texte.
Ce n'est pas parce qu'une référence provenant d'un ouvrage consulté arborait
ainsi une lettre suivant la date de référence (« 1 992a ») que vous devez la transcrire
intégralement dans votre propre liste de références. La convention d'utiliser une
lettre accolée à l'année de publication s'utilise uniquement s'il y a eu consultation
de deux ou plusieurs références publiées la même année par exactement le ou les
mêmes auteurs placés dans le même ordre.

2.8. 1 .3 Ordre de différents ouvrages par des auteurs différents ayant le même nom

Des auteurs peuvent avoir le même nom de famille, mais différentes


initiales. Les travaux de ces différents auteurs ayant le même nom de famille
sont alors ordonnés alphabétiquement par la première initiale de leur prénom
(ou la suivante en cas d'égalité). Par exemple :

• Eliot, A. L. ( 1 983 ).
Eliot, G. E. ( 1 980).
Eliot, G. F. ( 1 980).

2.8.1 .4 Travaux n'ayant pas d'auteurs ou ayant un groupe, une association comme auteur

I l arrive qu'une agence ou une association soit l'auteure d'un travail,


par exemple l'APA. Dans de pareils cas, la règle exige de placer par ordre
alphabétique l'agence ou l'association, à partir du premier mot important
74
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

(en faisant abstraction de l'article). On utilise le nom officiel de l'association


et non son sigle (p. ex., « Société canadienne de psychologie » et non pas
« SCP »).
C'est seulement si l'auteur a vraiment signé « Anonyme » ( ou
« Anonymous » en anglais) qu'il faut utiliser ce mot et le considérer comme nom
d'auteur dans la liste alphabétique. S'il n'y a vraiment pas d'auteur, c'est le titre
qui prend a lors la position de l'auteur et la référence est alphabétisée selon le
premier mot significatif du titre (c.-à-d. en omettant l'article ou la préposition).
Si l 'objet du manuscrit est une méta-analyse et que le nombre d'articles
cités est relativement petit (moins de 50 articles), ceux-ci doivent apparaître
dans la liste des références et précédés d'un astérisque ( * ). Avant la toute
première référence de la liste, il faut inclure la phrase suivante : Les références
marquées d'un astérisque renvoient aux études incluses dans la méta-analyse.
Cependant, dans le texte, on cite la référence uniquement sans l'astérisque. Si
la méta-analyse contient plus de 50 références, i l faut faire une liste séparée
et la joindre après la liste des références, ou, dans le cas des articles soumis
à un périodique de l 'APA, il faut que cette liste puisse être ajoutée à du
matériel supplémentaire archivé par la revue et disponible aux chercheurs.

2;8.2 La présentation des références

La partie suivante énonce de façon systématique les règles qui doivent


être suivies rigoureusement pour construire la liste des références. En
adoptant les règles de la plus récente version du guide de l'APA (20 1 0b), il
faut convenir que lors de la rédaction d'une référence, les signes de ponctuation
n'ont pas de véritable fonction linguistique et servent plutôt comme repères
typographiques pour spécifier la structure interne des éléments d'une référence.
Nous présenterons d'abord la forme générale d'une référence. Par la suite, nous
examinerons méthodiquement chacun des éléments d'une référence : les <1uteurs,
la date de publication, le titre de l 'ouvrage, la source du travail et le lieu de
la maison d'édition du document. Nous terminerons en illustrant ces principes
avec des exemples variés. Nous composerons en caractères gras certaines
parties des références uniquement dans le but d'isoler l'élément traité. Par
ailleurs, afin de rendre plus lisible nos exemples, nous les présenterons à
double interligne, ce qui est l ' usage prescrit pour composer la liste des
références du manuscrit d' un article soumis pour publication.
----- - - - - - --- --- - - - - - 75
RÉFÉRENCES

2.8.2.1 Présentation générale

Nous distinguerons deux types de document, soit les « périodiques » et les


« non-périodiques ».
Périodique

Les périodiques comprennent tout ce qui est publié de façon régulière :


revues scientifiques, magazines, bulletins de liaison (« newsletters »), etc.

Leurs références adoptent la forme générique suivante :


• Auteur, A. A., Auteur, B. B., & Auteur, C. C . (200 1 ). Titre de l'article. Titre
du Périodique, volume, page de début - page de la fin.

Non-périodique

Font partie de la rubrique « non-périodique », les volumes, les chapitres


d'ouvrages collectifs, les rapports, les brochures, certaines monographies, les
manuels et la plupart des documents gouvernementaux. Leurs références
adoptent la forme générique suivante :
• Auteur, A. A. (200 1 ). Titre du travail. L ieu de publication : Maison d'édition.
• Auteur, A. A., & Auteur, B. B. (2005). Titre du chapitre. Dans A. Éditeur, B.
Éditeur, & C. Éditeur (Éds), Titre du volume (pp. page de début- page de
la fin du chapitre). Lieu de publication : Maison d'édition.

Un péri odique ou un non-périodique peut avo i r été consulté


électroniquement. Un périodique consulté électroniquement prend la forme
suivante :
• Auteur, A. A., Auteur, B. B., & Auteur, C. C. (200 1 ). Titre de l'article. Titre du
périodique, volume, page de début-page de la fin. Repéré à telle source.

Un document non-périodique consulté électroniquement prend la forme


suivante :
• Auteur, A. A. (2005). Titre du document. Repéré à telle source.

Les sources électroniques peuvent être tirées de bases de données, de


périodiques électroniques, de sites Internet, de groupes de nouvelles (newsgroups,
en anglais), de groupes de discussion à partir de sites I nternet ou du courrier
électronique, de bulletins de liaison électronique, etc.

CHAPf11!E 2
76
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

2.8.2.2 Les auteurs

Périodique

• Bray, R. M., Johnson, D., & Chilstrom, J. T. Jr. ( 1 982). Social influence by
group members with minority opinions: A comparison of Hollander &
Moscovici. Journal of Persona/ity and Social Psychology, 43, 78-88.

Non-périodique

• Adorno, T. M., Frenkel-Bru nswik, E., Levinson, D. J., & Sanford, R. N.


( 1 950). The autoritarian personality. New York, NY: Harper.
• Cialdini, R. B., & Trost, M. R. ( 1 998). Social influence: Social norms,
conformity, and compliance. Dans D. T. Gilbert, S. T. Fiske, & G.
Lindzey (Éds ), The handbook ofsocial psychology ( 4° éd., Vol. 2, pp.
1 5 1- 1 92). Boston, MA: McGraw-Hill.

I l faut indiquer le nom de famille de l'auteur ou des auteurs en lettres


minuscules (la première lettre étant en maj uscule) suivi d'une virgule et d'une
espace et préciser la première lettre (en maj uscule) de leur(s) prénom(s)
suivi d'un point et séparé par une espace. Dans la liste des références, on
doit indiquer tous les auteurs et leurs initiales. S'il y a plus de sept auteurs, il
faut abréger à partir du septième auteur et mettre uniquement trois points de
suspension « . . . » avant de mettre le nom du dernier auteur (voir exemple 4).
Dans le texte, s'il y a six auteurs ou plus, il faut uniquement nommer le premier
auteur suivi de l'expression « et al. » à la place des autres auteurs (voir section
2.3. 1 ).
S'il y a deux auteurs ou plus, après la dernière virgule de la dernière
initiale de l'avant-dernier auteur, on met la perluète (« & »), puis le dernier
auteur : toujours le nom, virgule, une espace, l'initiale ou les initiales du
prénom, point.

On traite les qualificatifs « Junior » (Jr.), « Senior » (Sr.) ou autres


comme faisant partie du prénom de l'auteur (comme ceci : « Strunk, W., Jr., &
White, E. B . , Sr. » ).

Si l'auteur est un groupe (p. ex., Société québécoise pour la recherche


en psychologie), i l faut le traiter comme un auteur en écrivant son nom au
long.
Un volume peut avoir un (ou des) « éditeur(s) ». Un éditeur, dans le
sens anglais, est une personne qui s'est chargée de l'organisation, de l 'uniformisation
------- - - - - - - --- - - - - - 77
RÉFÉRENCES

et de la publication d'un ouvrage collectif. Les auteurs des différentes sections


( ou chapitres) seront alors mentionnés au moment où apparaîtra leur
contribution dans l'ouvrage.

2.8.2.3 La d ate de publication

Pour les périodiques, les volumes, les documents audiovisuels

• Beaman, A. L., Cole, C. M., Preston, M., Klentz, B., & Stebly, N. M. (1983).
Fifteen years offoot-in-the-door research: A meta-analysis. Personality
and Social Psychology Bulletin, 9, 1 8 1 - 1 96.

Pour les magazines et journaux mensuels, les bulletins de liaison

• Study finds free care used more. ( 1 982, avril). APA Monitor, 14.

Pour les quotidiens et les hebdomadaires


• Posner, M. L (1993, 29 octobre). Seeing the rnind. Science, 262, 673-674 .

Pour les périodiques, les volumes encore sous presse

• Dubé, M., Bouffard, L., Lapierre, S., & Alain, M. (sous presse). La santé
mentale par la gestion des projets personnels : une intervention auprès de
jeunes retraités. Santé Mentale au Québec.

Un article de périodique est dit « sous presse » s'il a définitivement été accepté
pour publication (il faut en détenir la confirmation de l'éditeur). Il peut également
avoir été « soumis pour publication »; dans ce cas-là il est impossible de savoir s'il
sera accepté pour publication. On doit alors le considérer comme un ouvrage
« soumis pour publication ». À ce moment, l'année correspond à l'année où a été
écrit le manuscrit. On inscrit « Manuscrit soumis pour publication » après le titre,
sans rien ajouter d'autre. L'exemple 6 présenté plus loin illustre ce point.

Réédition d'ouvrages épuisés

• Bergamotte, J. C. ( 1 980). l 'onirisme et son rapport à la vie quotidienne.


Calais, France: Les Presses de l'Université de Calais. (Ouvrage original
publié en 1 923).
Note. Dans le texte on écrit la référence : (Bergamotte, 1 923/1 980).
78
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

Si la date n'est pas disponible (document non daté)

• B ickman, L. (n. d.). The social power ofa uniform. Journal ofApplied Social
Psychology.

Pour des communications à des congrès (affiches, symposiums, présentations


orales)
• Alain, M., Charest, C., & Nadeau, D. (2000, septembre). L 'influence du
psychologue expert à la cour. Communication présentée au congrès
annuel de l'Association des psychologues scientifiques de langue
française, Valencia, Espagne.

2.8.2.4 Titre d'un article ou d'un chapitre

Périodique

• A llen, V. L . , & Levine , J. M. ( 1989). Fifteen years of foot-in-the-door


research : A m eta-a nalysis. Canadian Journal of Behavioral
Science, 1 7, 27 1 -276.

Non-périodique

• Berscheid, E. ( 1985). Interpersonal attraction. Dans G. Lindsey & E. Aronson


(Éds), Handbook of social psychology (3 ° éd. , Vol. 2 , pp. 4 1 3-485).
Reading, MA: Addison-Wesley.

I l faut écrire le titre au complet avec son sous-titre s'il y a lieu. En


langue anglaise, la première lettre du mot du titre et du sous-titre sont en
majuscules. En langue française, seulement la première lettre du titre est en
majuscule, la première lettre du sous-titre étant en minuscule. I l ne faut pas
mettre en italique le titre d'un article ou d'un chapitre de livre, ni le mettre
entre guillemets. I l faut terminer avec un point et une espace.

On doit ajouter toute information inhabituelle qui serait importante pour


identifier ou retrouver le document entre parenthèses carrées (« [ ] ») immédiatement
après le titre de l'article. Ces parenthèses carrées ont trait à la description d'une
forme de document, non pas d'un titre. Les exemples les plus courants de telles
formes sont
• [Lettre à l'éditeur]
• [Numéro spécial]
• [Monographie]
• [Résumé]
• [C�ROM]

CHAPITRE 2
----- - - - - - - - - - - - - - 79
RÉFÉRENCES

2.8.2.5 Source d'un travail

Périodique

• Alain, M. ( 1985). Self-presentation and physical attraction. Canadian Journal


of Behavioral Science, 13, 1 91-196.
• Henry, M. ( 1 994, 28 mars). Seeing the mind. Time, 136, 22-25.

Si le périodique est en anglais, il faut écrire le titre du périodique au complet


avec majuscules et minuscules, suivi d'une virgule et d'une espace.

Après le titre du périodique, il faut mentionner le numéro de volume, le faire


suivre d'une virgule et d'une espace et inscrire les pages (page du début, tiret,
page de la fin) suivi d'un point et d'une espace. Il faut mettre en italique le titre du
périodique et le numéro de volume.

Certaines revues recommencent la pagination à chaque nouveau cahier. On


doit tenir compte de cette particularité et indiquer le numéro du cahier entre
parenthèses accolé au numéro de volume, par exemple « 1 4(3) ». Le numéro
du volume est en ital ique, mais pas le numéro du cahier.

Si un périodique, un journal ou un bulletin de liaison n'utilise pas de numéro


de volume, il faut alors indiquer le mois, la saison, ou toute autre information avec
l'année, par exemple « ( 1 997, avril) ».

Pour les journaux, « pp. » s'inscrit avant les numéros de pages consultées.

Si le périodique est en français, seule la première lettre du premier mot


prend une maj uscule, par exemple
• Revue canadienne des sciences du comportement, 1 0, 22-33 .

Non-périodique

• Bernstein, T. M. ( 1965). The careful writer: A modern guide to english


usage. New York, NY: Atheneum.

En langue anglaise, seule la première lettre du titre et du sous-titre (s'il


y a lieu) sont en maj uscules, comme pour les titres de périodiques. Le titre et
le sous-titre sont en italique.

CHAPITRl! 2
80
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

Il faut ajouter l'information nécessaire à l'identification ou à la reconnaissance


de l'ouvrage (p. ex., 3e éd. ou Vol. 2) entre parenthèses et immédiatement après le
titre. On ne doit pas mettre de point entre cette information et le titre. Il faut
terminer avec un point.
Non-périodique (chapitre de volume)

Il arrive :fréquemment que l'on doive citer un chapitre trouvé dans un ouvrage
collectif Cela exigera de fournir davantage de détails. Il faut s'assurer de les avoir
notés lors du relevé de la documentation. Par exemple :
• Berscheid, E. ( 1985). lnterpersonal attraction. Dans G. Lindsey & E. Aronson
(Éds), Handbook of social psychology (3• éd., Vol. 2, pp. 413-485).
Reading, MA: Addison-Wesley.

I c i encore nous faisons accroc à la langue française puisque nous


devrions écrire « dir. » pour directeur. Cependant nous préférons conserver
la forme à laquelle se conforment les auteurs internationaux.

Le titre du volume est en italique. Il faut fournir les éléments de référence


du volume en entier, par exemple, l'édition s'il y a lieu, le numéro de volume s'il y a
lieu, etc. Ainsi, après le titre en italique, on inscrit, entre parenthèses, l'édition s'il y
a lieu, suivi d'une virgule, une espace, le numéro de volume s 'il y a lieu, suivi d'une
virgule, une espace, et, obligatoirement, des pages de début et de fin du chapitre,
suivi d'un point.

Non-périodique (chapitre de volume dans une collection)

Il peut arriver que l'on doive citer un chapitre dans un ouvrage qui
provient d'une col lection. Comme pour l'exemple précédent, cela exigera de
fournir davantage de détails.
• Maccoby, E. E., & Martin, J. ( 1 983). Socialization in the context of the family:
Parent-child interaction. Dans P. H. Mussen (Éd. de la collection) & E. M.
Hetherington (Éd. du volume), Handbook ofchildpsyclwlogy: Vol. 4.
Socialization, personality, and social development (4• éd., pp. 1 -
1 0 1 ). New York, NY: Wiley.

Les titres de la collection et du volume sont en italique. Il faut fournir les


éléments de référence de la collection en entier, puis du volume et enfin du chapitre.
Ainsi, après le titre de la collection en italique, on inscrit, s'il y a lieu, le numéro de
volume, suivi d'un point, du titre du volrnne en italique et les éléments suivants,

EP'4ml!M
- --- - - - - - - - - - - - --- - - - 81
RÉFÉRENCES

entre parenthèses, soit : l 'édition, s'il y a lieu, suivi d' une virgule, une espace
et des pages de début et de fin du chapitre, suivi d'un point.

Puisque le travail de recherche est rédigé en français et bien que les


références consultées soient en anglais, il faut rapporter les informations reliées à
l'édition (p. ex., « 3 ° éd. »), à la provenance d'un chapitre (« Dans ») et aux éditeurs
du livre (p. ex., « Éds ») en français.

2.8.2.6 Lieu d'une maison d'édition

Périodique

U n'a pas lieu de fournir d'information concernant la localisation de la maison


d'édition d'un périodique, à moins que la situation survienne où deux revues
porteraient exactement le même titre.

Non-périodique

• Bernstein, T. M. ( 1 965 ). The care/11! writer: A modern guide to english usage.


New York, NY: Atheneum.
Il faut inscrire la ville et le symbole postal de l'état américain où se situe la
maison d'édition.

Selon les normes de l' APA (20 1 Ob), pour publier dans une revue américaine, il faut
inscrire la ville et le symbole postal de l'état américain où se trouve la maison
d'édition. Pour tous les autres cas, les normes préconisent de préciser la ville et le
pays du lieu d'édition. Toutefois, pour un manuscrit soumis à une revue canadienne,
nous suggérons de signaler aussi pour les villes canadiennes, simplement le symbole
postal qui, lui, est composé à partir des initiales du nom en anglais de la province
ou du territoire canadien.

2.8.2. 7 l!xemples variés

Pour illustrer les principes directeurs que nous venons de présenter,


voici une série d'exemples.
Articles de périodiques

1. Article d e périodique o ù i l n'y a qu'un seul auteu r


• Alain, M . ( 1 985). Self-presentation and physical attraction. Canadian
Journal of Behavioral Science, 1 3, 1 9 1 - 1 96.
82
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

2. Article où il y a deux auteurs


• Tétrault, C., & Alain, M. (2000). Différenciation des concepts de perception
et de lieu de contrôle en relation avec le désir de contrôle sur l'anxiété et
la dépression. Revue française de psychologie sociale, 12, 47-65.
3. Article où il y a plus de deux auteurs, mais m oins de sept
• Labelle, R., Bouffard, L., Alain, M., Dubé, M., Bastien, É., & Lapierre, S.
(200 1 ) . B i en-être et détresse psychologique : vers un modèle
hiérarchique cognitivo-affectif en santé mentale. Revue québécoise
de psychologie, 22( 1 ), 7 1 -87.
4. Article où il y a plus de sept auteurs
• Wolchik, S . A., West, S. G., Sandler, L N., Tein, J., Coatsworth, D., Lengua,
L . , . . . Stewart, S. (2000). An experimental evaluation of theory-based
mother and mother-child programs for children of divorce. Journal
of Consulting and Clinicat Psychology, 68, 843-856.
5. Article sous presse
• Dubé, M., Lapierre, S., Bouffard, L., & Alain, M. (sous presse). Impact of a
persona! goals management program on the subjective well-being of
young retirees. European Review of Applied Psychology.
6. Manuscrit sou m is pour publication, m ais qui n'a pas encore été accepté
• Lafleur, M . , & Alain, M. (20 1 0). Modification du schéma corporel.
Manuscrit soumis pour publication.
7. Article de m agazine
• Posner, M. I. ( 1 993, 29 octobre). Seeing the mind. Science, 262, 673-674.
8. Article de j ournal ou bulletin de liaison, sans auteur
• Study finds free care used more. ( 1 982, avril). A PA Monitor, 14.
9. Article de j ou rnal ou bulletin de liaison, pagination non continue
• Schwartz, J. ( 1 993, 3 0 septembre). Obesity affects economic, social status.
The Washington Post, pp. A l , A4.

1 0. Le numéro entier d'un périodique


• Anderson, N. B., & Nickerson, K. J. (Éds). (2005). Genes, race, and psychology
in the genome era. [Numéro spécial]. American Psychologist, 60( 1 ).
1 1. Monographie avec un numéro de volume et un numéro de série
• Hood, L., & Bloom, L . ( 1979). What, when, and how about why: A longitudinal
study of early expressions of causality. Monographs of the Society for
Research in Child Development, 44(6, N° de Série 1 8 1 ).
------- - - ----- - - - - - - 83
RÉFÉRENCES

1 2. Citation d'un résumé seulement


• Misumi, J., & Fuji ta, M. ( 1 982). Effects of PM organizational development in
supemrnrket organization. Japanese Journal of Experimental Social
Psychology, 2 I , 93- 1 1 1 . (Tiré de Psyclnfo, 1 982, 68, Abstract N °
1 1 474)

1 3. Périodique publié annuellement


• Latham, G. P., & Pinder, C. C. (2005). Work motivation theory and research at
the dawn of the twenty-first century. Annual Review ofPsychology, 56,
485-5 17.
1 4. Manuscrit non publié
• Alain, M . ( 1 997). La mesure de la confiance en soi. Manuscrit inédit ,
Université du Québec à Trois-Rivières.

Volumes

1 5. Un ou plusieurs auteurs

• Lorenz, K. Z. ( 1 98 1 ). Thefoundations ofethology. New York, NY: Springer­


Verlag.
• Adorno, T. M., Frenkel-Brunswik, E. , Levinson, D. J., & Sanford, R. N. ( 1 950).
The autoritarian personality. New York, NY: Harper.

1 6. U ne édition en particulier
• Strunk, W., Jr., & White, E. B. ( 1 979). The elements ofstyle (3e éd.). New York,
NY: MacMillan.
1 7. L'auteur est une corporation et en est l'éditeur
• American Psychiatrie Association. ( 1 980). Diagnostic and statistica/ manua/
ofmental disorders (3• éd.). Washington, DC: Auteur.
1 8. Volume collectif
• Provost, M. A. (Éd.). ( 1990). Le développement social des enfants. Montréal, QC:
Agence d'ARC.
1 9. Pas d'auteur, ni d'éditeur
• Le Petit Robert 1. ( 1982). Paris, France: Le Robert.
20. Édition révisée
• Cohen, J. ( 1 977). Statistical power analysisfor the behaviora/ sciences ( éd.
rév. ). New York, NY: Academic Press.
21. Une série de volumes publiés sur plusieurs années
• Koch, S. (Éd.). ( 1 959- 1 963 ). Psychology: A study ofa science (Vol. 1 -6). New
York, NY: McGraw-Hill.
84
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

22. Manuel de diagnostic


• American Psychiatrie Association. ( l 994 ). Diagnostic and statistical manual
ofmental disorders (4< éd.). Washington, DC: Auteur.
• American Psychiatrie Association. ( 1 996). DSM-IV : Manuel diagnostique et
statistique des troubles mentaux ( 4 e éd.) (version internationale)
(Washington, DC, 1 995). Traduction française par J. D. Guelfi et al.,
Paris, France: Masson.
23. Broc h u re
• Research and Training Center on [ndependent Living. ( l 993 ). Guidelinesfor
reporting and writing about people with disabilities ( 4° éd. ) [Brochure].
Lawrence, KS: Auteur.
Articles ou chapitres d'un ouvrage collectif

24. Élément de référence à u n article ou à un chapitre d'un volume collectif

• Cialdini, R. B., & Trost, M. R. ( l 998). Social influence: Social nonns, confonnity,
and compliance. Dans D. T. Gilbert, S. T. Fiske, & G. Lindzey (Éds), The
handbook of social psychology ( 4e éd., Vol. 2, pp. 1 5 1 - 1 92). Boston,
MA: McGraw-Hill.

25. Élément de référence à u n article ou à un chapitre d'un volume (d' une collection)
dont chaque volume a un titre individuel
• F i ske, A. P. ( 1 990). The cultural relativity of selfish individualism:
Anthropological evidence that humans are inherently sociable. Dans M.
S. Clark (Éd.), Review of personality and social psychology, Vol. 12:
Altruism and prosocial behavior (pp. 1 76-2 1 4). Newbury Park, CA:
Sage.
26. Élément de référence à un a rticle ou à un chapitre d'un volume (d'une collection)
dont chaque volume a un titre individuel et un éditeur différent de l'éditeur de la
collection
• Maccoby, E. E., & Martin, J. ( 1 983 ). Socialization in the context of the
fa m i l y : Parent-child interaction. Dans P. H . Mussen ( Éd. de l a
collection) & E. M. Hetherington (Éd. d u volume), Handbook of child
psychology: Vol. 4. Socia/i::,ation, personality, and s ocial
development (4< éd., pp. 1 - 1 0 1 ). New York, NY: Wiley.
27. Élément tiré d ' u n e encyclopédie
• Bergmann, P. G. ( 1 993 ). Relativity. Dans The new encyclopedia Britannica
(Vol. 26, pp. 5 0 1 -508). Chicago, [ L : Encyclopedia Britannica.
85
RÉFÉRENCES

Travaux tirés de congrès

28. Les articles, symposiums ou chapitres présentés à des congrès et publiés en


comptes rendus (les « proceedings »)

• Smith, T. E., Bower, G. M., & Hamilton, C. L. ( 1 974). Evaluating a new


rnodel of language leaming. Dans E. E. Adams (Éd.), Proceedings of
5 0th A nn ua! Convention of the Newfoundland Psychological
Association (pp. 23-26). St-John's, NF: Mitchell Press.
• Fishbein, M. ( 1 979). A theory of reasoned action: Sorne applications and
implications. Dans H. E. Jr. Howe (Éd.), Nebraska Symposium on
Motivation: Vol. 2 7. Reliefs, A ttitudes, and Values (pp. 65- 1 1 6).
Lincoln, NE: University of Nebraska Press.
29. Les résumés d'un congrès publiés annuellement
• Piché, F., & Alain, M. ( 1 989). Étude de variables sociales chez les c lients de
centre de jour de santé mentale [Résumé]. Compte rendu du congrès
annuel de la Société canadienne de psychologie, 30(2), 396.
30. Présentation à un congrès : Affiche
• Gélinas, L . , & Alain, M. ( 1 990, novembre). L 'expertise psycho-légale .
Affiche présentée au x e congrès de la Société québécoise pour la
recherche en psychologie, Montréal, QC.
31. Présentation à u n congrès : Comm unication orale
• Alain, M . ( 1 990, Avril ). L 'intention de retraite : facteurs sociaux et
psych o-sociaux. C o m m u n i c at i o n p r é s e n t é e à l a t ro i s i è m e
Conférence internationale SYSTED 90, Bologne, Italie.

Thèses et documents inédits

32. Résumé de thèses puisé dans « Dissertation thesis Full Text »


• Pendar, J. E. ( 1 982). Undergraduate psychology majors: Factors influencing
decisions about college, curriculum and career. Dissertation A bstracts
International, 42, 4370A-437 1A.
33. Thèse de doctorat ou mémoire de maîtrise consulté sur papier
• Leroux, Y. ( 1 986). Relation entre la sensibilité esthétique, l 'indépendance de
jugement, la préférence pour la complexité et la tolérance à l 'ambiguïté
du spectateur et du producteur d'art pictural {Thèse de doctorat inédite).
Université Laval, Québec, QC.

CHAPITRE 2
86
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

• Thomassin, L. ( 1 987). L 'influence du policier sur le témoin au moment d'une


identification oculaire (Mémoire de maîtrise inédit). Université du Québec
à Trois-Rivières, QC.
34. Thèse de doctorat consultée sur un site lnternet

• Conti, J. L . (2004). Adolescence féminine et violence familiale. (Thèse de


doctorat inédite). Université L um ière Lyon 2 . Repéré à http ://
demeter. uni v-1 yon2. fr/sdx/theses/lyon2/2004/ con ti_j 1
35. Manuscrit non publié et non soumis pour publication
• A l a i n , M . ( 1 99 3 ) . L a m es ure des rôles s ex uels. Document inédit,
Département de psychologie, Université du Québec à Trois-Rivières, QC.
• Dubé, M, Bouffard, L., Lapierre, S., Labelle, R., Bastin, É., Lemieux, C., . . . Alain, M
( 1 999). Le bien être psychologique par la gestion des buts personnels :
Une intervention de groupe auprès des retraités ( Rapport N ° RS-
29 1 8). Rapport de recherche adressé au CQRS (RS-29 1 8 ), Université
du Québec à Trois-Rivières.
36. Ouvrage dans une langue autre que le français ou l'anglais
• Zajonc, R. B . ( 1989). B ischofs gefühlvolle Verwimmggen über die Gefühle
[L'agitation de B ischof au sujet des émotions] . Psychologis che
Rundschau, 40, 2 1 8-22 1 .
37. Évaluation d'un volume
• Prud'Homme, M.-H. (2005). Compte-rendu du livre [L 'autisme: une autre in­
telligence. Diagnostic, cognition et support des personnes autistes
sans déficience intellectuelle, par L . Mottron]. Psychologie canadienne,
46, 168- 1 69.
38. Évaluation d'un film
• Webb, W. B . ( 1 984). S leep, perchance to recall a dream [Évaluation du film
Theater ofthe night: The science ofsleep and dreams, par Films Media
Group]. Contemporary Psychology, 29, 260.
39. Évaluation d'un programme vidéo
• Kraus, S. J. ( 1992). Visions of psychology: A videotext of classic studies
[Évaluation du programme vidéo Discovering Psychology, produit par
WGBH lnteractive pour Annenberg Media, 1 992]. Contemporary
Psychology, 3 7, 1 1 46- 1 1 47.
- - - - - - - - - - - -
- - - - - 87
RÉFÉRENCES

Documents électroniques

L'Internet est une source quasi inépuisable d'informations. Les documents


électroniques retrouvés par Internet peuvent inclure des périodiques (p. ex.
journaux ou lettres de groupe), des documents comme des rapports de recherche,
des rapports gouvernementaux, des volumes électroniques ou des brochures,
ou encore des pages web (personnelles ou de compagnies) ou des groupes de
discussion.

Lorsque vous repérez une version électronique (généralement en format


PDF) d'un article tiré d'un périodique scientifique qui est publié également
sous sa forme traditionnelle ( c.-à-d. papier), c'est la référence usuelle associée
à la version « papier » que vous devez indiquer.
L'adresse électronique

Toute référence à une source électronique (qui n'est pas publiée également sous
forme papier) devrait au moins contenir le titre du document ou une description,
une date (date de publ ication ou de mise à niveau) et une adresse électronique
(I'« U RL » en terme Internet, c.-à-d. « uniform resource locator »). Si possi­
ble, il faudrait aussi identifier l'auteur du document. L'adresse « URL » est
l'élément le plus important et il faut s'assurer qu'elle est valide ( qu'il n'y a pas
d'erreurs dans l'adresse ou que celle-ci n'a pas été modifiée).
Les composantes d'une adresse « URL » sont les suivantes :
http://www.apa.org/monitor/oct05/neurons.html
Le protocole (http://) indique quelle méthode le fureteur devrait utiliser
pour échanger des données avec le serveur où réside le document consulté.
Les principaux protocoles connus sont le « hypertext transfer protocol » (http),
le « hypertext transfer protocol secure » (https) et le « file transfer protocol »
(ftp). Après la mention du protocole, suit le nom du serveur (p. ex. ,
www.apa.org) qui révèle souvent l a page d'accueil de l'organisme hôte. Le
reste de l'adresse U RL indique l'accès au document désiré. Les majuscules et
minuscules et les accents sont très importants ici : il faut donc faire attention
à la transcription de l'adresse.
Il faut être critique à l'endroit des sources de références électroniques,
car les documents retrouvés sur Internet ne sont pas toujours évalués par les
pairs (comme c'est le cas pour la plupart des périodiques scientifiques sur papier)
88
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE O U D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

et peuvent donc ne pas avoir touj ours une bonne crédibilité sur le plan
scientifique. Les courriers électroniques (tout comme les lettres, conversations,
entrevues personnelles et autres messages non archivés) ne devraient pas
être cités comme références, mais devraient être rapportés dans le texte comme
des communications personnelles « M. A . P rovost (Communication
personnelle, 1 7 août 20 1 6) affirme que ... ».
S'il y a des raisons de croire que la version d' un document ou l 'adresse
électronique du document pourraient être modifiées, il est pertinent d'ajouter
la date où cette source a été consultée (voir exemple 48).

40. Article électronique sur I nternet


• Helge Kallestad, J., & Olweus, D. (2003, octobre). Predicting teachers' and
schools' implementation of the Olweus Bullying Prevention Program: A
multilevel study. Prevention & Treatment, 6, 2 1 , Article 6002 1 . Repéré à
http://journals.apa.org/prevention/vo1ume6/pre006002 l a. html.

41. Article électronique repéré à ftp


• Crow, T. J. (2000). Did homo sapiens speciate on the y chromosome?
Psycoloquy, I l . Repéré à ftp://ftp.princeton.edu/hamad/Psycoloquy/
2000.volume. l l /psyc.00. 1 1 .00 1 . language-sex-chromosomes. l .crow
42 . É tude présentée à u n symposium, dont le résumé a été consulté sur le site
Internet d'une université
• Cutler, L. D., Frôlich, B., & Hanrahan, P. ( 1 997, 1 6 janvier). Tivo-handed direct
manipulation on the responsive workbench. Communication présentée
au Symposium sur « Interactive 3D Graphies », 1997. Repéré à http://
www.graphics.stanford.edu/papers/twohanded/

43. Copie électronique d'un article repéré dans une base de données

• Mc Niel, D. S. (2006). Meaning through narrative: A persona! narrative


discussing growing up with an alcoholic mother. Repéré à ProQuest
Digital Dissertations. (AAT l 434 78)

44. Copie électronique d'un résum é obtenu d'une base de données secondaire
• Lassen, S. R., Steele, M. M. , & Sailor, W. (2006). The relationship of school­
wide positive behaviour support to academic achievement in an urban
middle school. Psychology in the Schools, 43, 70 1 - 7 1 2. Résumé
repéré à http://www.interscience.wiley.com
- -- - - - - - - - - - - - - - - - -- - - 89
RÉFÉRENCES

• Hare, L. R., & O'Neill, K. (2000). Effectiveness and efficiency in small


academic peer ·groups. Sma/1 Group Research, 31, 24-53. Résumé
repéré à Sociological Abstract database. ( N° d'accès 2000 1 0 1 85)

45. Version électronique d'un volu m e publié


• Shotton, M. A. ( 1 989). Computer addiction? A study ofcomputer dependency
[Version DX Reader ]. Repéré à http://www.ebookstore.tandf.co.uk/htmV
index.asp

• Schiraldi, G. R. (200 1 ). Thepost-traumatic stress disorder sourcebook: A guide


to healing, recovery, and growth. [Version Adobe Digital Editions]. doi:
1 0. 1 036/007 1 393722

46. Version électronique seulement d ' u n volume

• O'Keefe, E. (n.d.). Egoism and the crisis in Western values. Repéré à http://
www. onlineoriginals. com/showitem. asp?item!D= 135

47. Page d'un site Web 1

• Agence de la santé publique du Canada. (2008). Le portail canadien des pratiques


exemplaires. Repéré à http://cbpp-pcpe.phac-aspc.gc.ca/fr/

48. Wiki

• Attachment theory. (20 1 2 , 3 j anvier). Dans Wikipedia. Repéré le 8 août


20 1 2 à http://en.wikipedia.org/wiki/Attachment_theory

49. Billet de blogue

• Bédard, S. (20 1 2, 1 1 juillet). Des besoins de services Web en vue? Soyez


vigilant avec le choix de votre fournisseur! [Billet de blogue]. Repéré
à http ://sylviebedard.net/20 1 2/06/2 7 /desbesoins-de-services-web-en­
vue-soyez-vigilant-avec-le-choix-de-votre-fournisseur/#more- 1 923

50. Statut sur Facebook

• Obama, B . (20 12, 6 octobre). Sorne amazing news this moming:


1 ,825,8 1 3 people came together to raise $ 1 8 1 million for this
campaign and combined committees in September. Thank you, let's
keep it going. [Mise à jour de statut Facebook]. Repéré à

'Les exemples de références 47, 48, 49, 50 et 5 1 ont été proposés par Véronique Lavergne, bibliothécaire
UQTR : http ://www.uqtr.ca/biblio20 l 0/pdf/aide/aide-memoire-APA-Provost.pdf
90
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

http://www.facebook.com/posted. php?
id=68 1 5841 748&share id= l 54954250775&comments= l#sl54954250775

51. Gazou illi (Tweet) sur Twitter

• Obama, B . [ B arackObama]. ( 2009, 1 5 j ui l let). Launched American


Graduation Initiative to help additional 5 mill. Americans graduate
college by 2020 : http ://bit. ly/gcTX 7 [Tweet] . Repéré à https://
twi tter.com/BarackObama/status/265 1 1 5 1 366

Le système DOi

Le système Digital Object Identifier (DOI) a été introduit dans la sixième


édition des normes de I 'APA (20 1 Ob). Le DOI a été développé par un groupe
d'éditeurs internationaux afin de faciliter l'identification et d'assurer une utilisation
en toute confiance d'un document électronique (voir http://www.doi.org/). Chaque
article scientifique qui est disponible électroniquement se voit assigner un
numéro alphanumérique unique d'identification, débutant par le chiffre 1 0,
contenant un préfixe et un suffixe séparé par une barre oblique (p. ex.,
doi : 1 0. 1 1 77 / 1 077727X083 l 6025). Ce code permet de diriger le lecteur vers
le contenu, sans égard à l'endroit où le contenu réside. Le DOI est typiquement
localisé sur la première page de l 'article. Si un document électronique consulté
comporte un DOI , il faudra l ' indiquer. Si le DOI est inexistant, il faut préciser
l'URL.

52. Article avec DOi

• Aryee, S., Fields, D., & Luk, Y. ( 1 999). A cross-cultural test of a model of the
work-family interface. Journal ofManagement, 25, 49 1 -5 1 1 . doi: 1 0. 1 1 77/
014920639902500402

L' APA recommande de rapporter le DOI lorsqu'il est disponible dans une version
électronique ou manuscrite d'un article. Depuis le milieu de l' année 20 1 0, la plupart
des revues scientifiques ont adopté cette pratique. L'acronyme « <loi » en lettres
minuscules est habituellement utilisé. D' autres revues scientifiques utilisent
« DOI » en lettres majuscules ou la forme complète « http://dx.doi.org/ ».
------ - - - - - - - - - - - - - - - 91
APPENDICES

Dans le cas d'un article scientifique soumis à un périodique de langue anglaise, i l


ne faut pas oublier de traduire certains termes utilisés dans la liste des références.
Ainsi :
(3° éd.) ( 16) 1 devient (3rd ed.)
Affiche présentée au (30) devient Poster session presented at
Communication présentée à (3 1 ) devient Paper presented at
Dans M. S. Clark (25) devient In M. S. Clark
Docwnent inédit ( 1 4, 35) devient Unpublished manuscript
(Éd.) ( 1 8) devient (Ed. )
(Éds) (24) devient (Eds)
Manuscrit soumis pour devient Manuscript submitted for
publication (6) publication
Mémoire de maîtrise inédit (33) devient Unpublished master's thesis
Numéro spécial ( 1 0) devient Special issue
N° ( 10) devient No.
Repéré à (34) devient Retrieved from
Résumé (de) (29) devient Abstract (of)
(sous presse) (5) devient (in press)
(Thèse de doctorat inédite) (33) devient (Unpublished doctoral dissertation)
Tiré de ( 1 2) devient Obtained from
(version internationale) (22) devient (international version)
1 982, avril (8) devient 1 982, April
1 993, 30 septembre (9) devient 1 993, September 30
En outre, il faut y présenter un article qui n'est pas rédigé en anglais avec une traduc­
tion anglaise du titre original. Cette traduction, placée entre parenthèses carrées,
suit immédiatement le titre original. Par exemple :

• Baillargeon, J., Dubois, G., & Marineau, R. ( 1 986). Traduction française


de l'Échelle d'ajustement dyadique [A french translation of the
Dyadic Adjustment Scale]. Revue canadienne des sciences du
comportement, 1 8, 25-34.

' Les chiffres entre parenthèses correspondent au,'( nwnéros des exemples de références.

Dispositions particulières
Références présentées en langue française

Certaines revues, maisons d'édition et enseignants francophones en


sciences humaines et sociales considèrent que la présentation des références
basée sur les normes de l'APA contrevient à la langue française. Même s'ils
adhèrent en grande partie à ces normes, ils en modifient certains éléments.
Voici les principales modifications apportées à la présentation des références
qui diffèrent des termes uti lisés dans le présent ouvrage. En ce qui concerne
le présent livre de normes, nous avons pris la décision de respecter les normes
de l'A PA, en dépit de leur anglicisme, car elles sont grandement acceptées
par la communauté scientifique.
92
CONTENU D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI, D'UNE THÈSE OU D'UN ARTICLE SCIENTIFIQUE

Voici les quelques éléments qui diffèrent

& devient et

Ed. ou Eds. deviennent dir.

et al. devient et al.

pp. x - y devient p. X - y

Les références citées dans un texte prennent la forme suivante :


• Certaines thérapies permettraient de réduire les gestes de violence conjugale
(Lussier, Wright, Lafontaine, Brassard et Epstein, 2008).
• Au cours de la dernière décennie, des études européennes ont enregistré une
nette baisse du phénomène (Florent et Bourgeois, 20 1 O; Wunt, Herzog et Kohler,
2 0 1 0).
• Provost et al. (20 15) soulignent l' importance de . . .

La liste de références suit le même modèle. I l est important de préciser qu'il n'y a
pas de virgule avant le « et ».
• Perron, A., Lussier, Y., Wright, J., Robert, T., Sabourin, S. et Paradis, J. P.
(2008). La psychothérapie de couple en situation d' agression sexuelle
intrafamiliale. Dans J. Wright. Y. Lussier et S. Sabourin (dir.), Manuel
clinique des psychothérapies de couple (pp. 73 1 -787). Québec, QC
PUQ.

Appendices
La section consacrée à la liste des références complète le corps principal
du mémoire, de l'essai ou de la thèse. Toutefois, il est courant de retrouver un
ou quelques appendices qui viennent s'y rattacher et qui contiennent des
info rmations complémentaires parfo i s nécessa ires pour qui ai merait
comprendre, évaluer ou répéter la démarche de recherche. Les appendices servent
à présenter par exemple : le texte des directives données aux participants, les
résultats d'analyses statistiques secondaires, les données brutes, des
questionnaires, stimulus ou programmes informatiques élaborés pour les fins
spécifiques de la recherche, le formulaire type de consentement éclairé rempli
par un participant, le schéma d'un appareil lage complexe, etc.
- --- - - - - - - - - - - - - - - 93
APPENDICES

La section des appendices commence en inscrivant sur une page sur


laquelle le titre « Appendice A » figure centré en milieu de page et en
caractères gras. Directement au-dessous, on écrit le titre spécifique de cet
appendice (p. ex., Lettre de consentement des participants), centré mais sans
caractères gras. Le contenu de cet appendice apparaît à la (aux) page(s)
suivante( s ). Si l'essai, le mémoire ou la thèse contient plusieurs appendices,
le processus se répètera autant de fois qu'il le faudra, tel qu' illustré ci-après :

• Appendice A
Questionnaires aux parents

Appendice B
Données brutes

Appendice C
Détails des analyses de variance

La mise en ordre des appendices est suggérée par leur ordre d'introduction
au fil du texte. Ainsi, le premier appendice mentionné à l'intérieur du texte deviendra
!'Appendice A, le deuxième, !'Appendice B, etc. La pagination continue celle du
reste du manuscrit, elle n'adopte donc pas une numérotation différente. Enfin,
précisons que le renvoi dans le texte à un appendice pourrait adopter l'une des
formes suivantes : (notez l'usage des majuscules)
• Les résultats de ces analyses secondaires apparaissent à ('Appendice B.
• Cette mesure est fournie par un inventaire aut<>-descriptif spécialement conçu à
cet effet ( voir Appendice C).
CHAPITRE 3

Tableaux
et
figures

Sommaire
3 . 1 Les tableaux
3.1 . 1 Les tableaux descriptifs
3.1 .2 Les tableaux d'analyses statistiques
3 . 2 Les figures
CHAPITRE 3

e,t' �
' 11

figures
Ce chapitre regroupe différents exemples de tableaux et de figures qui
peuvent servir de modèles. Nous avons choisi des tableaux et des figures les plus
souvent uti lisés dans un mémoire, un essai ou une thèse qui s'appuie sur une
expérimentation. Cet échantillon de tableaux et de figures n'est cependant pas
exhaustif. La nature du plan expérimental de son étude, ainsi que l'utilisation
d'analyses statistiques peu connues peuvent obliger l'auteur d'un rapport à créer
d'autres types de tableaux et figures. I l ne faut pas perdre de vue que chacun
d'entre eux doit être organisé, facile à saisir et présenté de façon sobre. Soulignons
qu'il ne faut pas faire un usage abusif de tableaux et de figures. Le recours à ce
matériel doit servir uniquement à alléger le texte en offrant au lecteur une description
condensée des données ou un compte rendu des résultats spécifiques d'une analyse
statistique.

La section 3. 1 . 1 présente six exemples de tableaux descriptifs; la section


3 . 1 .2 donne 20 modèles de tableaux d'analyses statistiques. La section 3 . 2
propose huit exemples de figures. Chacune de ces trois sections comprend un
court texte qui souligne certains éléments, suivi d'exemples de tableaux ou
figures.

1!11
lïllf------- - --
Les tableaux
--
Sans vouloir reprendre toutes les informations présentées sur les tableaux
dans la section 2.5.3 (si le lecteur n'a pas lu cette section, nous lui conseillons de le
faire), nous désirons rappeler certaines remarques générales. Lorsque le
98
TABLEAUX ET F I G U R E S

mémoire, l'essai ou la thèse présente un tableau, le mot « Tableau » et le numéro


correspondant apparaissent centrés en haut de la page. Le titre du tableau est
centré et composé en italiques. Il y a un double interligne entre la nwnérotation et
le titre. Les chiffres arabes identifient les tableaux de façon séquentielle. Cette
numérotation se poursuit en appendice s'il y a lieu. Il faut bien noter la position des
lignes horizontales. I l n'y a pas de lignes verticales pour séparer les colonnes.
Ainsi, il ne faut pas faire un usage excessifde lignes pour délimiter les différentes
parties du tableau. Les titres des en-têtes commencent par une majuscule.

Dans un article scientifique, il y a certaines modifications à apporter à la disposition


du titre. Le mot « Tableau » (" Table ", en anglais) avec sa numérotation et le titre
sont ajustés à la marge de gauche au lieu d'être centrés. De plus, le titre du tableau
est en italiques. En langue anglaise, chaque mot du titre de plus de trois lettres
débute par une majuscule. En ce qui a trait au tableau même, les normes mises en
place par l'APA recommandent que les éléments du tableau soient présentés à double
interligne. Dans le cas où l'information à reproduire serait trop dense, il sera possible
de diminuer l'interlignage. S'il y a une ou plusieurs notes de bas de tableau, chacune
sera alignée à la marge de gauche.

3. 1 . 1 Les tableaux descriptifs

Le Tableau 5 permet de résumer les différentes étapes de la recherche qui


a été réalisée. Comme ces étapes étaient nombreuses, l'auteur a préféré les
présenter sous forme de tableau. S'i I y en avait eu moins, il aurait été préférable de
les décrire dans le texte. Dans ce tableau, l'auteur indique clairement les différentes
étapes (les épisodes), les personnes présentes à chaque fois (les participants) et
les différentes actions à chaque épisode.

Le Tableau 6 décrit deux échelles d'observation du comportement de


l'enfant. Dans la colonne de gauche, l'auteur présente les différentes cotes
utilisées (leur valeur numérique), alors que la colonne de droite sert à définir
le comportement visé par la cote en question.

Le Tableau 7 illustre une synthèse de plusieurs recherches. Ce type de


tableau est généralement situé dans le chapitre du contexte théorique. Un
tableau synopsis a deux fonctions. [ I permet au lecteur de se familiariser
rapidement avec la documentation et de bien saisir les caractéristiques, les
particularités et les distinctions propres à chacune des études qui ne sont pas
aussi apparentes dans la forme narrative. Ensuite, il contribue à réduire la
99
L E S TABLEAUX

longueur du texte. Il faut essayer de donner toutes les informations utiles pour
bien décrire chaque étude, mais il faut aussi être brefet synthétique, puisque ce
tableau est également commenté dans le texte. I l doit être facile à lire et à
comprendre pour un lecteur novice. Puisque le Tableau 7 se poursuit sur une
deuxième page, il est obligatoire de répéter le numéro et le titre du tableau, en
ayant soin d'indiquer entre parenthèses le mot « suite ». De préférence, i l faut
présenter le tableau dans le même sens que le texte. Toutefois, dans le présent
exemple, il était impossible de regrouper toutes les informations sur la feuille
orientée normalement; le format « paysage » a donc été choisi. Le tableau est
orienté de telle sorte que le numéro du tableau, ainsi que le titre apparaissent du
côté de la reliure. La pagination n'est pas indiquée bien qu'elle soit comptée.

Le Tableau 8 présente la répartition des réponses des participants en


pourcentage et en nombre dans les différentes catégories du plan expérimental.
Il s'agit d'un tableau de contingence 3 x 3. La première variable (type de rapport)
est identifiée au-dessus de ses trois modalités. La colonne de gauche contient le
titre de l'autre variable (verdict rendu) au-dessus des trois modalités qui la
composent.

Le Tableau 9 permet de rassembler une foule d'informations sur la


répartition des participants en fonction des comportements observés. Les deux
groupes ( accélération et décélération) sont identifiés. Pour chaque groupe, les
données consignées portent sur le nombre d'individus, la fréquence d'apparition
des comportements et le pourcentage. F inalement, dans la colonne de gauche,
l'auteur présente les différents comportements pour lesquels des données ont
été recueillies.

Le Tableau 1 0 résume des statistiques descriptives (des moyennes dans


l'exemple). La lettre « a » en indice supérieur renvoie à une note en bas du
tableau pour apporter une précision aux chiffres. Dans la présentation de
statistiques descriptives, le chercheur va parfois ajouter entre parenthèses, en
dessous de chaque moyenne, soit l'écart type, soit le nombre d'individus (s'il
varie) ou les deux. Dans ces cas-là, une note en bas du tableau l'indiquera.

CHAPITR1!1 i,!!
1 00 --- - - - - - - - - - - - - - - -­
TABLEAUX ET FIGURES

Tableau 5

Les épisodes de la situation d'A insworth

Épisode Participants Modifications

1 Mère, enfant Entrée dans la pièce


2 Mère, enfant, étranger Entrée de l'étranger
3 Enfant, étranger Mère sort de la pièce
4 Mère, enfant Mère revient et étranger sort
5 Enfant Mère sort
6 Enfant, étranger Étranger revient seul
7 Mère, enfant Mère revient et étranger sort
- - - - - - - - --- - - - - - - - 1 01
L E S TABLEAUX

Tableau 6

Les échelles d'observation directe du comportement social des enfants

Cote Types de comportement


Échelle d'expression positive
5 Deux expressions fortes (ton de voix ou rire fort, danse, sautillements,
etc.) ou plus dans la session et une expression douce (sourire, expression
d'émotions avec attitude détendue, etc.) durant plus de la moitié de la
période d'observation.
4 Une expression forte et une expression douce d'une durée d'une demi­
période d'observation ou deux expressions fortes de brève durée.
3 Une expression douce apparaissant à quatre reprises ou plus, ou une
démonstration d'expression forte de brève durée.
2 Entre une et quatre expressions douces.
1 Faciès neutre, immobilité ou mouvement lent.
Échelle d'autonomie
5 Fonctionne seul et résout ses difficultés sans l'aide de l'éducatrice.
4 Fonctionne généralement seul et peut organiser ses activités.
3 Suit le groupe dans ses activités et organise ses activités en présence
de l'éducatrice.
2 Demande l'attention ou l'approbation de l'éducatrice et suit passivement le
groupe.
1 Recherche activement le contact, l'attention et le réconfort de l'éducatrice.
Tableau 7

Synopsis des recherches empiriques rapportant des corrélations significatives


entre les mesures prosociales et antisociales

Corrélations positives entre les mesures prosociales et antisociales


Auteur Échantillon Type de collecte des données Mesure
Barrett ( 1 979) N = 73, Observation en milieu naturel -Réconfort
5-8 ans -Encouragement
-Affect positif
et
-Injure
-Menace
- A ttaque physique (atteinte physique)
[seulement chez les garçonsjugés agressifs].
Barrett & Yarrow ( 1 977) N = 79, Observation en milieu naturel Contrôle social (assertiveness)
5-8 ans comme prédicteur ( régression multiple)
d'une mesure composée prosociale (aide
émotionnelle, partage).
Charlesworth & N = 40, Observation en milieu naturel Rang de dominance ( mesuré par la soumission
LaFrenière ( 1 983) 6-8 ans Expérimentation en laboratoire ou la non-soumission à des actes agonistiques
en milieu naturel).
Tableau 7

Synopsis des recherches empiriques rapportant des corrélations significatives


entre les mesures prosociales et antisociales (suite)

Corrélations négatives entre les mesures prosociales et antisociales


Auteur Échantillon Type de collecte des données Mesure
Dyson-Hudson & N = 46, Observation en milieu naturel Rang de dominance (mesuré par la direction
Van Dusen ( 1 972) 5-8 ans d'actes tels que, quereller, agacer, batailler)
et
Partage (tant offert que sollicité) de la
nourriture.
Harris & Siebel N = 73, Expérimentation en Partage ( enfants interrogés individuellement sur
( 1 975) 5-8 ans laboratoire leur désir de partager un ballon avec un
bénéficiaire hypothétique)
et
Agression (nombre de fois que l 'enfant frappe
une poupée).

Muste & Sharpe N = 30, Expérimentation en Partage et Interférence pour la possession d'un
( 1 974) 3-5 ans laboratoire objet.
Rutheford & N = 63, Expérimentation en Partage : score de générosité déterminé à partir
Mussen ( 1 968) 6-7 ans laboratoire du nombre de bonbons donnés aux camarades
Évaluation par les éducateurs (expérimentation)
(questionnaire) et
Agression : Évaluation (score) par les
éducatrices en garderie.
1 04 --- - - - - ------ - --
TABLEAUX ET FIGURES

Tableau 8

Répartition des verdicts rendus par la chambre de lafamille

Type de rapport

Verdict rendu Clinique Statistique Pas de rapport

Centre de correction 27 % 19 % 43 %
(n = 8) (n = 6) (n = 1 4)

Famille d'accueil 50 % 50 % 24 %
(n = 1 5) (n = 1 6) (n = 8)

Famille naturelle 23 % 31 % 33 %
(avec travailleur social) (n = 7) (n = 1 1 ) (n = 1 1 )

; CHAPITRE 3
Tableau 9

Fréquence et pourcentage d'apparition des comportements durant l'intérêt (N = 1 7)

Groupe
Accélération (n = 7) Décélération (n = 1 0)
Comportement Nombre de Fréquence Pourcentage Nombre de Fréquence Pourcentage
participants d'apparition participants d'apparition
Fixation visuelle 7 14 41,17 10 28 63,63
+ légers mouvements
S'avance vers 6 8 23,52 6 8 1 8, 1 8
Manipule 4 6 1 7,64 4 4 9,09
Rampe vers 2 2 5,88 1 1 2,27
Orientation à un son extérieur 1 2 5,88
S'avance légèrement vers 1 1 2,94
Posture vers 1 1 2,94 1 1 2,27
Geste neutre 1 1 2,27
Changement de posture 1 1 2,27
m

>< ...
1 06 - - - - - --- - - - - --
TABLEAUX ET F I G U R E S

Tableau 1 0

Moyennes aux diverses cotes pour chaque profil

Profil Compétence Dominance Prosocial Autonomie

1 ) Solitaire 3,09 3 3,75 3 1 9,57 3,70


( 1 ,46) ( 1 ,22) (2,40) ( 1 , 1 8)
2 ) Dépendant 3,43 2,90 2 1 ,3 7 3,50
( 1 ,00) ( 1 ,02) (5 ,39) ( 1 ,2 1 )
3) Sociable 2,46 2,72 23,7 1 3 ,72
(2,04) (2,03) (7,53) ( 1 ,08)
4) I solé 3,48 3 ,49 1 6, 1 2 3,60
(2,04) ( 1 , 1 0) (2,30) ( 1 ,32)
5) Dépendant 3 ,26 3, 1 0 1 5,32 3,43
solitaire ( 1 ,29) ( 1 ,0 1 ) (2,5 1 ) ( 1 ,7 1 )
6) I ndépendant 2,99 3,00 2 1 ,35 3,60
( 1 ,03) (1,11) (3,5 1 ) ( 1 ,42)

Note. Les écarts types apparaissent entre parenthèses.


3 La compétence et la dominance sont des moyennes de rang. Par conséquent, une cote

élevée indique une compétence ou une dominance plus faible qu'une cote basse.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1 07
LES TABLEAUX

3 . 1 .2 Les tableaux d'analyses statistiques

Le Tableau 1 1 présente la distribution des participants en fonction de


deux variables nominales, soit le style d'attachement (quatre styles : sécurisé,
craintif, préoccupé et détaché) et la provenance (deux groupes : hommes en
traitement et hommes de la population générale n'ayant pas suivi de traitement).
Cette distribution a été soumise au test du khi carré afin de vérifier la présence ou
non de relation entre ces variables (l'hypothèse nulle étant que la distribution des
participants en fonction de ces deux variables est aléatoire). En ce qui a trait à la
présentation du résultat du test du khi carré, il faut rapporter le degré de liberté
(dans ce cas-ci, la valeur est 3), le nombre de participants ( 1 42), la valeur du khi
carré (27,64) et le seuil de signification (0,00 1 ). Puisque le nombre de participants
dans les deux groupes est inégal, il est préférable de se référer aux pourcentages
dans le texte du travail. Par exemple, il y a lieu de dire que 1 3,2 % des hommes
provenant des centres de traitement présentent un style d'attachement sécurisé
contre 55,4 % chez les hommes provenant de la population générale au lieu de
référer au nombre de participants dans ces deux groupes. L'utilisation d'un tableau
n'est peut-être pas nécessaire si la distribution des participants se fait en fonction
de deux variables dichotomiques. Une présentation des résultats directement dans
le texte ne serait pas trop ardue pour la compréhension du lecteur.

Les Tableaux 1 2 et 1 3 présentent de façon légèrement différente les


résultats de six analyses du khi carré réalisées sur les distributions de deux groupes
d'hommes (en traitement et sans traitement) en fonction de six variables de violence.
Dans le Tableau 1 2, seuls les pourcentages sont indiqués. Le seuil de signification
des khi carrés est présenté. Dans le Tableau 1 3, le nombre de participants apparaît
en plus des pourcentages. Le 1 entre parenthèses adjacent au x2 renvoie au degré
de liberté. Le seuil de signification des analyses est indiqué par des astérisques.
Une note, présentée au bas du tableau, renvoie au seuil de signification de celles-ci.

Le Tableau 14 présente les comparaisons de moyennes de deux groupes


de participants en fonction de cinq variables sociodémographiques. Puisqu'il
y a deux groupes de participants, le test t de Student est utilisé. Il y a des
informations sur les moyennes (M), les écarts types (ÉT) et la valeur de la
statistique t. Des astérisques et une note en bas du tableau renvoient au seuil
de signification du test. Le nombre de participants a été aj outé pour chacune
des variables, puisque les analyses ont été faites en fonction du nombre de
1 08 - - - - - --- - - - - - ----
TABLEAUX E T F I G U RES

répondants ayant complété chacune des questions sociodémographiques. Ce


nombre varie pour chacune des questions, soit parce que certaines ne
s'appliquaient pas à tous les participants ou que certains d'entre eux n'ont pas
fourni de réponse à une question donnée.

Le Tableau 1 5 montre comment les résultats de plusieurs analyses de


variance unidimensionnelle ( oneway) peuvent être présentés simultanément. Pour
chaque variable dépendante évaluée dans cette recherche (indices de
résignation et de contrôle, estime de soi et indices de stéréotypes), les moyennes
et les écarts types correspondant à chaque groupe sont inscrits, ainsi que le F
de l'analyse de variance. La présence d'un ou de plusieurs astérisques indique,
s'il y a lieu, le seuil de signification du F. Lorsque le F global de l'analyse de
variance est significatif, les résultats des tests de comparaison de moyennes
sont présentés à l'aide de différentes lettres placées en indice supérieur suivant
chacune des moyennes. La note en bas du tableau précise que les moyennes
qui ne partagent pas la même lettre sont significativement différentes les
unes des autres. Notez, dans la dernière colonne que certains F sont inférieurs
à 1 (< 1 ). Un « F < I » est assurément non significatif, alors, cela ne vaut pas
la peine d'inscrire une valeur si petite, puisqu'elle est inutile.

Le plan expérimental d'une étude peut être de nature multi-factorielle,


c'est-à-dire comporter plusieurs variables indépendantes (à deux ou plusieurs
niveaux) simultanément. Le Tableau 1 6 montre le résultat de l'ANOVA (pour
ANalysis Of VAriance) pour un plan factoriel de dimensions 3 x 3, les deux
variables indépendantes étant la classe sociale (faible, moyenne et élevée) et
le traitement expérimental ( comportemental, cognitif et sans traitement). La
variable dépendante est l'adaptation conj ugale. Pour juger de la force des
variables indépendantes et de leur effet d' interaction, le calcul de la taille
des effets (ri 2 ) est présenté. À moins que les résultats ne soient aucunement
significatifs, le lecteur voudra voir les moyennes correspondant à ce plan 3 x 3.
Si la présentation de ces chiffres dans le texte alourdit ou obscurcit le sens
des phrases, il faudra avoir recours à un autre tableau pour présenter, cette
fois, les moyennes. Le Tableau 1 7 présente de telles moyennes. Les écarts
types et le nombre de participants par condition peuvent être également très
utiles à la compréhension des résultats. Les différences significatives entre
les moyennes des trois groupes sont indiquées par des lettres distinctes placées
_ _ _ _ _ _ _ _ _ ______ _ _ 1 09
LES TABLEAUX

en exposant. Dans le cas d'une analyse de variance unidimensionnelle ( c.-à-d.


ayant une seule variable indépendante) réal isée pour uneseule variable
dépendante (p. ex. , analyse de variance des résultats au test d'autonomie en
fonction de trois niveaux d'âge), il est fortement recommandé de ne pas utiliser
de tableau puisqu'il est plus simple d'indiquer dans le texte la valeur F, le
nombre de degrés de liberté entre parenthèses, le seui l de signification et les
moyennes pour chacun des niveaux de la variable indépendante.

Si la recherche a été bâtie autour d'un plan factoriel mixte, c'est-à-dire


ayant un facteur à mesures répétées (p. ex., quatre examens) et un facteur de
groupe (p. ex., le sexe), le Tableau 1 8 montre comment rapporter les résultats
de cette ANOVA. Tel qu'indiqué ci-haut, il faut aussi présenter un tableau des
moyennes (et de préférence les écarts types et les n) si les résultats sont
significatifs et qu'il est difficile de les décrire dans le texte.

Lorsque le chercheur doit résumer les résultats d'une analyse de cova­


riance comme au Tableau 1 9, la façon de faire est semblable à l'ANOVA,
sauf qu'il faut aussi donner les informations pertinentes pour la covariable.
L'exemple présenté au Tableau 1 9 indique d'abord l 'effet de la covariable
(désirabil ité sociale) suivi de l'analyse de variance concernant l 'effet des
facteurs « âge » à quatre niveaux et « sexe » à 2 niveaux sur « l 'anxiété »
(variable dépendante).

Le Tableau 20 présente les résultats d'une analyse de régression logisti­


que. Cette analyse est une variante de l'analyse de régression multiple. Elle
permet d'évaluer la relation entre une variable dépendante (critère) et plu­
sieurs variables indépendantes (prédictives). Dans l'analyse de régression
logistique, la variable dépendante est catégorielle, alors qu'elle est continue
dans la régression multiple. L'analyse de régression logistique permet d'esti­
mer l'occurrence d'un événement sur la base des valeurs des variables
prédictives. Ce tableau indique, pour chaque variable, son coefficient de
régression non standardisé (B) ( i l aurait été possible de présenter son
coefficient de régression standardi sé bêta), l 'erreur type (ET) , la statistique
de Wald ainsi que son niveau de signification.
1 1 0 --- - - - - - - -
- - - ----
TABLEAUX ET F I G U R E S

L'analyse de fonction discriminante permet de prédire l'appartenance à


des groupes à partir d'une série de variables prédictives (lorsque les groupes
représentent différents niveaux de la variable dépendante). Le Tableau 2 1
rapporte les résultats du test lambda de Wi lks pour chacune des variables de
l'analyse. Le Tableau 22 présente les corrélations entre les variables prédictives
et chacune des fonctions discriminantes, ainsi que les coefficients de fonction
discriminante standardisés. LeTableau 23 contient les résultats de l'analyse de
classification (cluster analysis).

Le Tableau 24 montre comment peut se présenter une matrice de


corrélation s. Comme i l y a sept variables à présenter, il faut prévoir
suffisamment d'espace pour toutes ces informations. Pour maximiser l'espace
alloué (pour que le tableau puisse être imprimé dans le même sens que le
texte), uniquement le numéro correspondant à chacune des variables est
reproduit dans le haut des colonnes. I l faut donner aussi des informations sur
le seuil de signification des corrélations. Quand il y a peu de corrélations
significatives, i l est préférable d'avoir recours à des astérisques et d'indiquer
leur signification en bas du tableau, comme suit :
• *p < 0,05. * *p < O,O l . * * *p < O,OO l .

Toutefois, lorsque le nombre de corrélations significatives est élevé et


pour éviter que les nombreux astérisques alourdissent le tableau, i l est
préférable de mettre une note en bas du tableau, comme dans cet exemple.

Le Tableau 25 combine à la fois une matrice de corrélations et les


résultats d'une régression multiple. Dans la première partie du tableau, le
chercheur a inscrit les corrélations entre les variables, avec un symbole (lettre
« a ») indiquant l'importance des corrélations. La deuxième partie du tableau
présente les coefficients standardisés de régression (bêta) relatifs i>. chaque
variable indépendante, ainsi que le test t associé à chaque coefficient.
F inalement, dans les notes en bas du tableau, le chercheur a précisé le R 2 , la
constante (l'ordonnée à l'origine) de l'équation de régression et le test de
signification du R 2 •

Le Tableau 26 présente le résultat final d'une analyse de régression


multiple. Le chercheur a choisi de présenter pour chaque variable indépendante
_______ _ _ _ _ __ _ _ 111
LES TABLEAUX

qui a été introduite dans l'équation de régression les informations suivantes


le coefficient de régression non standardisé (le B), l'erreur-type de ce
coefficient (ET B), le coefficient de régression standardisé ( coefficient bêta,
« p »), le résultat du test statistique (test t) associé à chaque coefficient, le
renvoi (s'il y a lieu) à une note indiquant le degré de signification du test et
l' intervalle de confiance (à 95 %) du coefficient de régression. Pour alléger
le tableau, il aurait été possible d'omettre l ' intervalle de confiance qui se
calcule facilement à partir du B et de son erreur-type. Au bas du tableau, on
retrouve la constante de l'équation de régression, le R2 pour cette équation et
la valeur du test F de ce R 2 pour la signification des variables indépendantes
dans son ensemble.

Le Tableau 27 présente les résultats d'analyses de régression multiple


hiérarchique ( c.-à-d. une ou plusieurs variables indépendantes sont entrées
par étapes successives selon un modèle prédéfini dans la régression). I l illustre
la présentation de trois régressions hiérarchiques ( c.-à-d. troi s variables
dépendantes différentes : nature de la relation de l'enfant avec ses parents,
son professeur principal et son meilleur ami) avec les mêmes variables
indépendantes. Il est important de retrouver les différentes étapes de la
régression multiple et, pour chaque étape, le changement du R2 (!"J.R2) et les
coefficients de régression standardisés (« p »). Les deux dernières rangées
présentent le R2 final et le nombre de participants associés à cette analyse.

Le Tableau 28 présente les résultats de deux analyses acheminatoires


(path anafysis). Ce type d'analyse réalisé à l'aide de logiciels d'équation
structurale, tels LI S REL ou EQS, permet de vérifier des modèles théoriques
de relations causales entre des variables. Les logiciels fournissent des indicateurs
permettant d'apprécier la qualité de l'aj ustement d'un modèle aux données
empiriques. Ces indicateurs peuvent varier d'un logiciel à l'autre. Par contre,
ceux présentés dans le tableau sont généralement les plus uti li sés. Les
abréviations anglaises sont utilisées parce qu'elles sont reconnues ainsi dans
les travaux récents. Nous avons présenté la traduction française de ces
abréviations. Un tel tableau accompagne habituellement la ou les figures qui
illustrent les modèles. Bien que le Tableau 28 rapporte les résultats de deux
modèles, nous vous avons présenté une des figures démontrant les l iens
causaux significatifs entre les variables du modèle (Figure 1 0).
112 - --- - -- - - - - - - - - --
TABLEAUX ET F I G U R ES

Le Tableau 29 présente les résultats d'une analyse factorielle réalisée


sur un questionnaire de 29 items. Ils permettent d'isoler deux facteurs. I l est
de mise de présenter les coefficients de saturation (factor loadings) des items
se regroupant sous chacun de ces facteurs. Dans ce tableau, le critère utilisé
pour retenir une pondération est de 0,40. Les pondérations retenues sont
composées en caractères gras, de manière à faciliter leur repérage visuel en
regard du facteur spécifique auquel chacune s'associe. Également, Je tableau
contient la racine latente (eigenvalue) de chaque facteur ainsi que son
pourcentage de variance expl iquée et son coefficient de consistance interne.
Dans une autre forme de présentation, il aurait été possible d'énoncer chacun
des items du questionna ire, au lieu de ne présenter que leur numéro
correspondant.

Le Tableau 30 présente différents indices d'adéquation de deux modèles


de mesure qui ont été soumis à des analyses factoriel les confirmatoires. Dans
l'exemple, un modèle factoriel à deux dimensions, ainsi qu'un modèle à trois
dimensions ont été testés. Les indices d'appréciation de la qualité des modèles
sont similaires à ceux présentés pour les analyses acheminatoires (Tableau
28). Le Tableau 30 peut être accompagné d'une figure comme la Figure 1 2.
Cette figure présente le modèle bidimensionnel .
__________ __ _ _ _ _ _113
LES TABLEAUX

Tableau 1 1

Distribution des styles d'attachement selon les deux groupes d'hommes

Hommes en Hommes de la
traitement population générale
(n = 68) (n = 74)
Style d'attachement n % n %
Sécurisé 9 1 3,2 41 55,4
Craintif 22 32,4 12 1 6,2
Préoccupé 32 47, 1 18 24,3
Détaché 5 7,4 3 4, 1

Note. X2 (3, N = 1 42) = 27,64, p < 0,00 1 .


1 14 - ---- ----- ---- ----
TABLEAUX ET F I G U R ES

Tableau 1 2

Prévalence (%) des types de violence chez les hommes


en traitement et ceux de la population générale

Hommes en Hommes de la
traitement population
générale
Type de violence (n = 68) (n = 74) 2
x c1) p

Psychologique mineure 98,5 7 1 ,6 1 9,60 <0,00 1


Psychologique sévère 54,4 1 6,2 22,88 <0,00 1
Physique mineure 58,8 1 8,9 23 ,94 <0,00 1
Physique sévère 36,8 0,0 33 ,02 <0,00 1
Sexuelle mineure 42,6 23,0 6,26 0,0 1
Sexuelle sévère 7,4 2,7 1 ,64 0,20
______ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ 1 1 5
L E S TABLEAU X

Tableau 1 3

Prévalence des types de violence chez les hommes


en traitement et ceux de la population générale

Hommes en Hommes de la
traitement population générale
(n = 68) (n = 74)
Type de violence n % n % x2 C l )
Psychologique mineure 67 98,5 53 7 1 ,6 1 9,60 * * *
Psychologique sévère 37 54,4 12 1 6,2 22,88 * * *
Physique mineure 40 58,8 14 1 8,9 23,94 * * *
Physique sévère 25 36,8 0 0,0 33,02 ***
Sexuelle mineure 29 42,6 17 23,0 6,26 *
Sexuelle sévère 5 7,4 2 2,7 1 ,64

*p < 0,05 . ***p < 0,00 1 .


116 - - - - - - - - - - - - - - - -­
TABLEAUX ET F I G U R E S

Tableau 1 4

Comparaison entre les hommes en traitement et ceux de la population générale


sur les variables sociodémographiques

Centre de traitement Population générale

Variable M ÉT M ÉT t
Âge 33,90 9, 1 1 3 1 ,47 1 0,04 1 ,46
(n = 6 1 ) (n = 73)
Années de scolarité 1 0,86 3,68 1 4,53 3,0 1 6,43 ***
( n = 63) (n = 74)
Revenu annuel 26 505 1 5 983 26 540 1 7 238 0,0 1
(n = 55) (n = 69)
Nb d'enfants 1 ,2 7 1 ,28 0,4 1 0,74 4,49 ***
Relation actuelle (n = 55) (n = 74)
Nb d'enfants 0,55 0,97 0,2 1 0,62 2,57 *
Relation précédente (n = 62) (n = 73)

*p < 0,05. * * *p < 0,00 1 .


------- - - ---- - -- 1 1 7
LES TABLEAUX

Tableau 1 5

Comparaison de moyennes a posteriori


pour les trois types de domicile

HLM Maison APP

Variable M ÉT M ÉT M ÉT F(2 , 70)

Résignation
Contextuelle -o,04 ab 0,03 0,34b 0, 1 5 -0,36· 0, 1 9 3,49*
Émotive -0,3 3· 0, 1 0 0,47b 0,20 -0, 1 3· 0,08 5,57**
Sociale -0,24 0, 1 2 0,05 0,02 -0,27 0,20 <1
Contrôle
Autnù 0, 1 1 0,06 0, 1 0 0,08 0,20 0, 1 0 <1
Contextuelle 0,32· 0, 1 8 -0,52b 0,20 0,67· 0,23 1 ,99**
Soi -0,07 •b 0,03 -0,22b 0, 1 0 o,55· 0, 1 8 4,84*

Estime de soi 3,3 7· 0,89 3,83 b 0,92 3 ,63 ab 0,98 4,50*

Stéréotypes
Traits -0, 1 7 0, 1 0 0, 1 7 0, 1 0 0,05 0,03 <1
Autnù -0,34· 0, 1 2 0,4 1 b 0,20 -0,66" 0,23 9,80**

Note. Les moyennes qui ne partagent pas la même lettre en indice supérieur sont significativement
différentes entre elles au test de Scheffé (p < 0,05 ) .
filM = Habitation à loyer modique. APP = Appartement.
* p < 0,05. ** p < 0,0 1 .
118 - - - - - - - - - - - - - ---- -­
TABLEAUX ET FIGU RES

Tableau 1 6

Analyse de variance de l'adaptation conjugale selon les trois


classes sociales et les trois traitements

Source de variation dl Carré F


moyen

Classe sociale 2 95,00 1 ,52 0,04

Traitement 2 77 1 ,67 1 2,35 *** 0,34

Classe sociale x Traitement 2 309, 1 7 4,95 * * 0, 1 3

Résiduel 36 62,5

Total 44

Note. 11 2 = taille de l'effet.


* * p < 0,0 1 . ***p < 0,00 1 .
- - ----- ----- - - - - - - 119
LES TABLEAUX

Tableau 1 7

Moyennes et écarts types de l'adaptation coryugale pour les classes sociales


en fonction des trois conditions expérimentales (N = 60)

Traitement

Comportement Cognitif Sans traitement

Classe sociale M ÉT M ÉT M ÉT

Faible 3, s o•b 1,14 3 ,60· 1 ,2 2 2,30b 1,10

Moyenne 3,67· 1,18 3 ,80· 1,12 2 ,52· 1 , 14

Élevée 3,92· 1 ,30 4,22b 1 ,24 3,60b 1 ,30

Note. Les moyennes qui ne partagent pas les mêmes lettres en indice supérieur
sont significativement différentes les unes des autres (test de Duncan).
1 20 - - - - - - - - - - - - - -­
TABLEAUX ET FIGURES

Tableau 1 8

Analyse de variance à mesures répétées des résultats des


deux groupes de participants aux quatre examens

Source de variation dl Carré F 11


2

moyen

Groupe 1 5 1 ,04 1 1 ,90* 0,75

Résiduelle 4 4,29

Examen 3 1 5,82 1 2,76** 0,68

Groupe x Examen 3 2,49 2,0 1 0, 1 1

Résiduel 12 1 ,24

Note. 11 2 = taille de l'effet.


* p < 0,05. **p < 0,0 1 .
- ---- - - - - ------ - - - - 1 21
L E S TABLEAUX

Tableau 1 9

Analyse de covariance de l'anxiété selon les quatre niveaux d'âge et le


sexe des enfants, en contrôlant l'effet de la désirabilité sociale

Source de variation dl Carré F


moyen

Désirabilité sociale 1 1 78,50 3 1 ,5 7 0,00 1


Âge 3 0,03 <l n.s.

Sexe 1 0,04 <1 n.s.

Âge x Sexe 3 0,00 <1 n.s.

Résiduel 191 5 ,65

Total 1 99 1 84,22
1 22 ----- - --- - - - - - - - -
TABLEAUX ET F I G U R ES

Tableau 20

Analyse de régression logistique prédisant la violence


physique émise par les hommes

Variable B ET Statistique de Wald

Comrmmication mutuelle -0,08 0,04 4,50 *

Ajustement conjugal 0,0 1 0,05 0,04

Anxiété d'abandon 0, 1 5 0, 1 7 0,73

Évitement de la proximité 0,02 0,27 0,0 1

Coupure émotionnelle 0,05 0,03 3,7 1 *

Fusion relationnelle 0,03 0,03 0,88

*p < 0,05.
- - ---- - - - - - - - - - - - - 1 23
LES TABLEAUX

Tableau 2 1

Variables prédictives de l'analyse de fonction discriminante

Variable 11. de Wilks Équivalent


F(2, 55 )

Autorité maternelle 0,53 24,66 * * *

Autorité paternelle 0,48 29, 1 1 * * *

Fermeté maternelle 0,74 9,39 * * *

Fermeté paternelle 0,87 4, 1 9 *

Laisser-faire maternel 0,67 1 3 ,44 * * *

Laisser-faire paternel 0,75 9,0 1 * * *

*p < 0,05. ***p < 0,00 1 .


1 24 - - - - - --- - ---- ----
TABLEAUX ET F IG U R E S

Tableau 22

Corrélations entre les variables prédictives et lesfonctions discriminantes


(matrice de structure de la fonction) et les coefficients de fonction
discriminante standardisés

Corrélations avec les Coefficients de fonction


fonctions discriminantes discriminante standardisés

Variable Fonction 1 Fonction 2 Fonction 1 Fonction 2

Autorité materneUe 0,67 -0,24 0,65 -0,09

Autorité paternelle 0,63 0, 1 3 0,76 0, 1 8

Fermeté maternelle 0, 1 6 0,7 1 -0,02 0,49

Fermeté paternelle 0,06 0,62 0,08 0, 1 3

Laisser-faire maternel 0,09 0,60 0,35 0,50

Laisser-faire paternel 0,22 0,22 0,02 0,42


----- - -------- - - - 1 25
LES TABLEAUX

Tableau 23

Analyse de classification des types de famille -

Type de famille prédit

Famille Famille Famille


intacte recomposée monoparentale
Famille réelle n % n % n %
Famille intacte 16 94, l l 1 5,9 0 0,0

Famille recomposée 0 0,0 16 94, l l 5,9

Famille monoparentale 0 0,0 1 4,2 23 9,8

Non groupé 1 0,0 3 30,0 6 60,0

Note. Pourcentage général correctement classifié = 94,83 %.


1 26 --- - - ---- - - - - - - -
TABLEAUX ET F I G U R E S

Tableau 24

Corrélations entre les variables (N = 23 7)

Variable 2 3 4 5 6 7
1 . Autonomie psychologique -0,22 0,54 -0,2 1 -0, 1 1 -0,40 0,20
2. Autonomie fonctionnelle -0,30 0,28 0, 1 8 0,37 -0, 1 8
3 . Espoir de réalisation -0,26 -0,23 -0,52 0,29
4. Résignation 0,44 0,45 -0, 1 7
5. Actualisation 0,38 -0, 1 4
6 . Réseau de support -0,27
7. Dépression

Note. Les r > 0, 1 6 en valeur absolue sont significatives à p < 0,05.


- - - - - ------ - - - - 1 27
LES TABLEAUX

Tableau 25

Corrélations et coefficients de régression entre les conditions


préalables et le sentiment de privation (N = 21 7)

Conditions préalables
Variable 1 2 3 4 5
1 . Vouloir 0,34· 0,46 0,20 0,22
2. Comparaison sociale 0,32 0,23 0,04
3. Avoir droit 0,32 0, 1 7
4. Possibilité 0,05
5. Moins de blâme
Sentiment de privation 0,70 0,40 0,52 0,30 0,35
Bêta 0,50 0, 1 3 0, 1 7 0, 1 3 0,2 1
t 9,75 b 2,76b 3 ,2 2b 2,77b 4,74b

Note. R2 = 0,59, constante = -2,57, F(5 , 2 1 1 ) = 63,08, p < 0,00 1 .


•Les r > 0, 1 2 en valeur absolue sont significatives à p < 0,05.
b
p < 0,0 1 .
1 28 - - - - - - - - - - - - - - --
TABLEAUX ET FIGURES

Tableau 26

Régression multiple des variables indépendantes sur l'anxiété

Variable B ET B Bêta t I C 95 %

Actualisation 2,84 2,06 0,85 1 ,3 8 [- 1 ,22, 6,90]

Réseau de support 0, 1 9 0,24 0,45 0,79 [-0,28, 0,66]

Espoir de réalisation 0,07 0,00 0,45 7,09 * * * [0,05, 0,09]

Résignation -0, 1 3 0,2 1 -0,40 0,62 [-0,54, 0,28]

Autonomie fonctionnelle - 1 ,26 1 ,08 -0,07 1,17 [-3,39, 0,87]

Solitude -0,26 0,09 -0, 1 8 2,89 ** [-0,44, -0,08]

CONSTANTE 97,98

Note. R2 = 0,3 3 , F(6, 228) = 1 4,58, p < 0,00 1 .


IC = intervalle de confiance.
* * p < 0,0 1 . *** p < 0,00 1 .
- - - - - - - - - - - - - - 1 29
LES TABLEAUX

Tableau 2 7

. Analyses de régression multiple hiérarchique prédisant le bien-être


psychologique à partir de la compétence sociale et du nombre d 'amis pour les
relations avec les parents, le professeur principal et le meilleur ami

Nature de la relation

Parents Professeur Ami


Variable prédictive f...R. 2
p R
2
p R
2
p
0, 1 8 * * 0, 1 2 *** 0, 1 1 ***
jj._ jj._
Étape 1
Variables de
contrôle"
Étape 2 0, 1 5 * * 0,2 1 * * * 0,23 * * *
Soutien positif 0,32 * * * 0,22 * * * 0,28 * * *
Soutien négatif -0,28 * * * -0,4 1 * * * -0,35 * * *
Étape 3 0,06 0,06 ** 0,02 *
Compétence sociale 0, 1 8 * 0, 1 9 * * 0,09
Nombre d'amis 0, 1 1 -0,09 -0,07
Étape 4 0,08 0,0 1 0,07
Compétence sociale x 0, 1 5 * 0, 1 6 * 0,08
Nombre d'amis
R2 total 0,39 * * * 0,35 * * * 0,37 * * *
n 151 432 368

aLes variables de contrôle comprennent l'âge, le nombre de fratrie, le rendement scolaire.


* p < 0,05. * * p < 0,0 1 . *** p < 0,00 1 .
1 30 - - - - - - - - - - - - - - ­-
TABLEAUX ET FIGURES

Tableau 28

Indices d'adéquation des modèles acheminatoires

Attributions envers soi Attributions envers le


fonctions discriminantes partenaire

Indice Femmes Hommes Femmes Hommes


d'adéquation (n = 23 3) (n = 23 1 ) (n = 233) (n = 23 1 )

GFI 0,94 0,95 0,94 0,95


CFI 0,94 0,96 0,96 0,96
N FI 0,90 0,89 0,93 0,90
CAIC - 1 78,39 -2 1 2,65 - 1 35,95 -200,67

xz 92,55 * * * 64,37 * 76,8 1 * * 69,9 1 **


(dl = 42) (dl = 43) (dl = 33) (dl = 42)
ASR 0,06 0,05 0,06 0,05
R2

Responsabilité 0,03 0,04 0,24 0, 1 4


Blâme 0,32 0,32 0,58 0,47
Ajustement conjugal 0,43 0,43 0,65 0,48

Note. GFI = Indice d'ajustement (Goodness of.fit index); CFI = Indice d'adéquation
comparatif(Comparativefit index) ; NFI = Indice d'aj ustement normatif de Bentler­
Bonett (Bentler-Bonett normedfit index); CAIC = Coefficient d'infonnation d'Akaike
(Consistent Akaike 's information criterion); ASR = Moyenne des résidus standardisés
(Average off-diagonal absolute standardi:::ed residuals).
*p < 0,05. ** p < 0,0 1 . * * *p < 0,00 1 .
- - - - - - - - - - - - - - - 1 31
LES TABLEAUX

Tableau 29

Analyse factorielle du questionnaire d'évaluation


des dimensions de f 'attachement

Item Dimension de ! 'attachement


Sécurisant-craintif Préoccupé-détaché
4 -0,66 0, 1 2
16 -0,63 0,03
21 0,62 -0, 1 5
8 0,61 -0,09
19 0,61 -0,0 1
23 -0,57 0, 1 3
18 -0,55 0,22
11 0,53 0, 1 4
17 0,5 1 0, 1 0
5 0,50 0,07
2 0,46 0, 1 7
24 0,45 0, 1 4
13 -0,44 0,05
l -0,43 0,09
29 0,42 0, 1 2
3 0,4 1 0, 1 3
7 -0,04 -0,70
14 0, 1 1 0,68
1 32 - - - - - - - - - - - - - - -­
TABLEAUX ET FIGURES

Tableau 29

A nalysefactorielle du questionnaire d'évaluation


des dimensions de l'attachement (suite)

Item Dimension de l'attachement


Sécurisant-craintif Préoccupé-détaché
9 -0,09 0,65
27 -0, 1 1 0,62
6 -0,0 1 0,59
12 -0, 1 5 0,56
15 -0,09 0,53
22 0, 1 8 -0,51
26 0, 1 5 -0,50
20 0,22 -0,44
28 -0, 1 5 0,41
Racine latente 5,6 1 2,52
% de variance 1 9,3 8,70
Cohérence interne 0,83 0,72

Note. Les pondérations supérieures à 0,40 sont présentées en caractères gras.


Deux items ( 1 0 et 25) n'ont pas été retenus par l'analyse en raison de
pondérations insuffisantes.
- ---- - - -
- ----- - - - - 1 33
LES TABLEAUX

Tableau 30

Indices d'ajustement des modèles bidimensionnel


et tridimensionnel de l'attachement adulte

Modèle CAlC x 1d1


2
CFI GFI AGFI ASR
Bidimensionnel -422,67 1 ,48 0,99 0,99 0,98 0,0 1 9
Tridimensionnel -436,55 1 ,28 0,99 0,99 0,98 0,0 1 6

Note. CAlC = Coefficient d'information d'Akaike (Consistent A kaike 's information criterion);
CFI = Indice d'adéquation comparatif(Comparativefit index); GFI = Indice d'aj ustement
(Goodness of.fit index); AGFI = Indice d'ajustement corrigé (Adjustedgoodness of.fit index);
ASR = Moyenne des résidus standardisés (Average off-diagonal absolute standardized residuals).
1 34 - - - - - - - - - - - - - - -­
TABLEAUX ET F I G U R E S

Les figu res

Les figures sont disposées un peu différemment des tableaux. Ces


différences se s ituent principalement au plan de l'emplacement de la
numérotation et du titre. Le mot « Figure », le numéro correspondant ( en
chiffres arabes) et le titre (débutant par une majuscule) sont placés au bas des
figures. La légende fait partie intégrale de la figure et doit être présentée à
l'intérieur de la figure. Le mot « Figure » et son numéro sont mis en italique.
I l faut mettre un point après le numéro de la figure. Le titre n'est pas mis en
italiques, il est à simple interligne et se termine également par un point. Il faut
se rappeler que la numérotation des figures est indépendante de celle des
tableaux. Les figures sont numérotées consécutivement selon leur ordre
d'apparition dans le texte. S'il y a lieu, cette numérotation se poursuit en
appendice. Comme la section 2 . 4 . 4 le précise, on doit éviter les figures
« sophistiquées », même si la micro-informatique rend faciles de telles
extravagances.
Dans le cas d'un article scientifique, il faut s'assurer que la figure est bien
nécessaire. Les éditeurs ne raffolent pas de nombreuses figures dans un texte,
puisqu'elles sont plus coûteuses à reproduire. Les normes de l'APA demandent
que pour chaque figure tous ses éléments soient regroupés sur une même page.
Les figures seront regroupées à la toute fin du manuscrit, après le groupe des
tableaux, s'il y a lieu.

En présentant la Figure 5, l'auteur essaie de faire voir au lecteur


comment était aménagé son appareil lage d'expérimentation. Il faut donc être
précis, tout en omettant les détails inutiles. Si la disposition de l'appareillage
est simple et que l'auteur peut la décrire simplement dans son texte, le recours
à une figure est superflu.

La Figure 6 illustre les moyennes d'anxiété pour trois groupes de patients


avant et après le traitement. Le même type d'informations peut apparaître
sous forme d'histogramme comme à la Figure 7. Dans les graphiques, la variable
indépendante est placée sur l'axe horizontal (axe des x), alors que la variable
dépendante est tracée sur l'axe vertical (axe des y).

La Figure 8 permet de montrer l'évolution de la variable dépendante


(p. ex., la dépression) suite à plusieurs prises de mesure. Le type de figure
- - - - --- - - - - - - - - - - - 1 35
LES FIGURES

doit être ici une courbe et non un histogramme puisqu'il s'agit d'une évolution
continue.

La Figure 9 fait ressortir les différences entre les trois conditions


expérimentales en ce qui a trait à l'attirance envers le thérapeute.

La Figure 1 0 présente les coefficients de dépendance entre les variables


d'un modèle visant à prédire l'aj ustement conjugal (voir Tableau 28 pour les
indices d'aj ustement de ce modèle). Ce modèle comprend des variables
latentes (cercles) et des variables directement observées (rectangles). Les
attributions de la causal ité sont mesurées à l'aide de trois indicateurs, a lors
que l'aj ustement conj ugal est formé de quatre indicateurs (les relations entre
les variables latentes et leurs indicateurs réfèrent au modèle de mesure). Les
attributions de la responsabilité et du blâme, ainsi que la féminité et la
masculinité sont des variables directement observées. Le modèle présenté
propose que l'assignation du blâme à soi (cette dernière présuppose un jugement
de responsabilité à soi qui en présuppose un de causalité à soi) et les rôles
sexuels agissent de manière indépendante sur l'aj ustement conj ugal. Les
coefficients qui sont présentés entre les variables du modèle représentent les
liens de dépendance (path coefficients).

La Figure 1 1 présente un autre exemple d'un modèle de relations causales.

La F i gure 1 2 présente l e s résultats d'une analyse factorie l le


confirmatoire. Dans ce type de figure, les indicateurs (ou variables observées)
sont représentés par une constellation de rectangles situés autour de leur construit
respectif. Les flèches directes partant des construits ou des variables latentes
(cercles) à leurs indicateurs respectifs (rectangles) indiquent que les construits
déterminent la performance observée sur les mesures. La flèche bidirectionnelle
entre les deux construits représente le l ien de dépendance entre ces deux
variables latentes. Le modèle tient également compte des valeurs résiduelles
(symbolisées par les lettres E), c'est-à-dire de la partie de la variance de
chaque variable qui ne peut être attribuée aux construits théoriques dans le
modèle. Afin d'évaluer si ce modèle s'harmonise bien aux données empiriques,
plusieurs indices seront uti lisés. Ceux-ci pourront être présentés dans le texte
ou dans un tableau (voir Tableau 30).
1 36 - - - - - - - - ---- - - - --
TABLEAUX ET FIGURES

'0 h

Salle Salle
d'observat ion d'expé rimentat ion

1�
0
1 Salle Salle
1 h d'attente d'observat ion

__/____
1

_/

Légende
Miroir unidirectionnel Ü Caméra
C haise D Table
Jouets Apparei ls d'enregistrement
Jo o oJ vidéoscopique

Figure 5. Plan et aménagement du laboratoire.


- - --- - - - - - - -
- -- - - - - 1 37
LES FIGURES

1,9

1,8

1,7

--- Contrôle
1,6 --o-- Placebo
----0-- Traitement

1,.5 -�-�------------�-�
Avant Après
Changement entre les prises de mesure

Figure 6. Niveau d'anxiété avant et après le traitement selon les trois


conditions expérimentales.
1 38 - - -
- - - -- ------- - - -
TABLEAUX ET FIGURES

Avant
Après
l ,9

•(!)
·� l,8
·en

}� l,7
-0
C'3

z
(1)

l ,6

l ,5 ��-��- - -· ��-�- - -�-�-�


Contrôle Placebo Traitement
Conditions expérimentales

Figure 7. Niveau d'agressivité avant et après le traitement selon les trois


conditions expérimentales.
- - --- - - - - - - - - - - - -� 1 39
LES FIGURES

Contrôle

2
Placebo

0
Traitement
0 20 40 60 80 1 00 1 20
Temps écoulé après le traitement ( en jours)

Figure 8. Évolution de la dépression après la fin du traitement selon les trois


conditions expérimentales.
1 40 - - - - - - - - - - - - - - -
­
TABLEAUX ET FIGURES

7-

:3
(!)

ê' 6
(!)

.....
.9
'(!)


"'.....
6
(!)

(!)
(!)
5
(.)

§
. ::1
t::
--<
4 �------ � - - - - -�- - - - - - �
- - - - --
Traitement Contrôle Placebo
Groupes expérimentaux

Figure 9. Attirance envers le thérapeute selon les trois conditions


expérimentales.
--------- -------- - - 141
LES FIGURES

Causalité

Causalité à soi Stabilité

0,32 (0,21 ) Globalité

Responsabilité à soi
-0,8 1 (-0,60)

0,55 (0,57)

Blâme à soi

0,14
Masculinité
Ajustement
conjugal
Féminité

è
0,75 (0,74) 0,93 (0,86)
0,62 (0,57) 0,73 (0,65)

Consensus Expression Satisfaction Cohésion

Figure 1 O. Modèle acheminatoire pour les femmes et les hommes visant à prédire
l'ajustement conjugal à partir des variables d'attribution à soi et des rôles sexuels.
Les coefficients acheminatoires standardisés entre parenthèses représentent les
résultats des hommes; ceux qui ne sont pas entre parenthèses correspondent aux
résultats des femmes. Uniquement les coefficients significatifs sont rapportés.
....

Ill

La relation avec
la fratrie Ill
0,25

I

1 Q-sort 1 OJO' i
mère-enfant

Q-sort 0,35'
père-enfant

Sociométrie

La relation
conjugale
0,60' 0,61'

Le questiorrnaire
0,45'
de Spanjer

0,45' 0,4 1 '


Participation

Le questionnaire
de Samson Perception Profil
Discipline
du comportement socioaffectif
Le SPS (Social
Provision Scale)

Figure 1 1 . Modèle de relations structurales linéaires (LISREL) entre les facteurs familiaux et les habiletés
sociales des enfants. *p < 0,05.
- - - - - - - - - - - - ---- - 1 43
LES FIGURES

�--- 0 85 - E
- l

1�1--- o:85 -------E2


-0. 5 2 / _,/""
0.52 �I
/"
\13 0,87 1--- -B
OA9 �- 0,94 --E4
-0.35 --E5
� --- 0 88
�---
47 ------. �
-0:33 j
... V7 1 --- o,94 -E7
r----� o.44
-0,02�_ � - 0,90 --EB
--- 1 ,00 -El O
-�:�� ��
0.34 � --- 0,78 --E l l

�I
vn 1 --- o,97 -EB
1 Vl4 1 --- 0,94 -El4
0,46

1 V6 1 --- 0,73 - E6
0,68�

Anxiété � 0' 63 - 1 \9 1 --- 0,78 - :E9


d' abandon
0, 1 9
----------...
1 Vl2 1 --- 0,98 - El2
0,42

�I Vl5 1 --- 0,91 - El5

Figure 12. Analyse factorielle confirmatoire des dimensions d'attachement.


1 44 - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -­
CONCLUSION

Con: clusion
Les règles de présentation d'un rapport de recherche énoncées dans ce
guide n'avaient qu'un seul but : rendre accessible au lecteur francophone un
ensemble de règles utiles permettant d'uniformiser la présentation de son
texte, règles souvent perçues comme exacerbantes par l'auteur, mais cadre de
référence implicite combien facilitant pour le lecteur.

Cette nouvelle édition révisée témoigne d'un accueil enthousiaste, mais


également de la nécessité d'une amélioration constante. Une règle ou une
norme de présentation est une entité arbitraire, mais vivante; elle évoluera
donc au fil de son application. Également de nouvelles règles naîtront, suite à
l'émergence d'informations nouvelles à présenter. Ainsi, malgré le fait que
cet ouvrage concocte un résumé des règles fondamentales permettant de
répondre actuellement aux principales difficultés rencontrées par un écrivain
scientifique, ce dernier ne devrait pas s'étonner que certaines questions de
présentation demeurent en suspens, parce qu'il n'a pu y trouver réponse. Ce
guide est lui-même destiné à des remaniements subséquents, qui nous l'espérons
permettront de gagner en précision et en pouvoir d'accommodement dans
l'exposé des connaissances scientifi q ues.
Références

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Psychological Association ( 5 ° éd.). Washington, DC: Auteur.

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1 46 - - - - - - - - - -
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REFÉRENCES

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Laurin, J. (2006). Nos anglicismes : 2300 mots ou expressions à corriger.


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Pinard, A., Lavoie, G., & Delorme, A. ( 1 977). La présentation des thèses et
des rapports scientifiques (normes et exemples) (3 ° éd.). Montréal, QC:
Institut de recherches psychologiques.

Prince, D. ( 1 989). Guide de présentation des rapports, mémoires et thèses


en psychologie (2° éd.). Montréal, QC: Librairie de l'Université de Montréal.

Provost, M. A., Alain, M . , Leroux, Y., & Lussier, Y. ( 1 993). Guide de


présentation d 'un rapport de recherche. Trois-Rivières, QC: Les Éditions
SMG.

Provost, M. A., Alain, M., Leroux, Y., & Lussier, Y. (2009). Normes de
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Ramat, A. (2008). Le Ramat de la typographie (9° éd.). Montréal, QC: Aurel


Ramat éditeur.

Robert, M., & Fortin, A. ( 1 987). Méthodologie scientifique en psychologie :


notes de cours et exercices. Montréal, QC: Librairie de l'Université de
Montréal.

Robert, P. (20 1 0). Le petit Robert : dictionnaire alphabétique et analogique


de la langue.française (nouv. éd. millésime 20 1 1 ). Paris, France: Dictionnaires
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Solomon, P. R. ( 1 988). La rédaction d'un rapport de recherche en psychologie


guide à l'intention de l'étudiant. Ottawa, ON: Les Éditions Saint-Yves.

Villers, M.-É. de. (2009). Multidictionnaire de fa langue française (5 ° éd.).


Montréal, QC: Éditions Québec Amérique.
Appendices
APPENDICE A

Petit répertoire des ang l icismes


et des impropriétés de langage
fréquemment relevés dans les
écrits scientifiques en français
___ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1 51
PETIT RÉPERTOIRE DES ANGLICISMES ET DES IMPROPRIÉTÉS

II est facile de se laisser duper par des expressions courantes anglaises en


croyant qu'elles sont des expressions françaises. Des ouvrages entiers dénoncent
l'envahissement insidieux des anglicismes dans les langages parlé et écrit (Forest
& Constance, 2007; Laurin, 2006). De leur côté, Pinard, Lavoie et Delorme
( 1 977) ont insisté, très tôt, sur la nécessité d'éviter les anglicismes dans les rapports
scientifiques. Le présent répertoire poursuit cet objectif. Il ne se veut pas exhaustif.
Il faut donc vérifier, au moindre doute, l'usage d'un mot dans un dictionnaire. En
partant de notre expérience et du matériel regroupé par Prince ( 1 989) et par
Robert et Fortin ( 1 9 87), tout en procédant à la consultation obligée des
dictionnaires contemporains (Robert, 20 1 0; Villers, 2009), nous avons surtout
insisté sur les anglicismes tout en attirant l'attention sur d'autres impropriétés souvent
rencontrées dans les écrits scientifiques.

L'exemple-type suivant présente la forme de présentation des expressions


répertoriées

Académique En français, « académique » renvoie à une académie ou est


(academic) synonyme de conventionnel (sens péjoratif).

Au sens de « scolaire » ou « universitaire », le terme « académique »


est un anglicisme.
• Selon letrr orientation (aodémiqne) universitaire (ou scolaire) les étudiants
sont répartis en trois groupes.

À la gauche de la barre verticale figure l'expression française, en


caractères gras, dont l'usage est possiblement fautif (p. ex., Académique).
Sous celui-ci, le terme de langue anglaise (s'il s'agit d'un anglicisme) est en
italique entre parenthèses (p. ex., academic). À la droite de la barre, apparaît
un commentaire précisant le sens exact de l'expression dans la langue française
ou la nature de l'incorrection. Enfin, annoncée par une puce (•), au moins une
phrase est donnée en contre-exemple. Celle-ci incorpore l'expression fautive
(barrée, en caractères gras et entre parenthèses), immédiatement suivie de la
correction proposée (en caractères gras).
1 52 - - - - - - - - - - -
- -- - - -----
APPE N D I C E A

Académique En français, « acadé� ique » renv� �e à �e académie ou est


I
(academic) synonyme de conventionnel (sens peJoratd).

Au sens de « scolaire » ou « universitaire », le terme« académique »


est un anglicisme.
• Selon leur orientation (académique) universitaire (ou scolaire) les
étudiants sont répartis en trois groupes.

Acquis (prendre pour) Ce terme est un anglicisme au sens de « tenir pour acquis ».
(to takefor granted)
• Dans leur théorie, ces auteurs (p1 cnncnt) tiennent pour acquis que...

Actuellement En français, « ach1eUement » est synonyme de « en ce moment »


(actua/ly) ou « présentement ».

Actuellement est un anglicisme au sens de « réellement » ou


« vraiment ».
• Le participant ne sait pas que les autres membres du groupe sont
{actuellement) en réalité des comparses.

À date Anglicisme au sens de « à ce jour » ou « à jour ».


(to date)
• (*"tbte) Jusqu'à présent ( ou Jusqu'ici ou À ce jour), aucune étude
n'a examiné...
• Cette recension a pour but de mettre (à-date) à jour les connaissances
empiriques...

Administrer En français, administrer signifie « gérer » ou « donner un


médicament ».
Impropriété dans le sens « d'administrer un test ou un examen ».
• L'expérimentateur était responsable (d'adminishc1 ) de faire passer
tous les tests et chaque situation expérimentale.

Adresser Anglicisme au sens figuré « de se pencher sur », « d'aborder »,


(to adress) « de considérer » ou « d'examiner ».

• Ce chercheur (ad,esse) se penche sur (ou aborde ou examine) le


thème de . . .
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ____ _ ___ _ 1 53
PETIT RÉPERTOIRE DES ANGLICISMES ET DES IMPROPRIÉTÉS

Âgé L'adjectif« âgé » utilise la proposition « de » et non « entre »


(qui est issue de l'anglais) pour suggérer un intervalle de temps.
• Elle sont âgées (entre) de 1 0 à 1 1 ans . . .
• L e groupe comprenait des enfants âgés (entre) d e 1 0 à 1 2 ans.

À l'effet que En français, cette locution prépositive veut dire « afin de » ou


« dans le but de ».
(to the e.ffect that)

• La règle (à l'effet que) selon laquelle les participants doivent être


naïfs par rapport à. . .

AJternative En français, le terme « alternative » adopte le singulier. Il désigne


( alternative) une situation comportant deux possibilités. C'est un anglicisme
au sens de « sol ution », « possibilité » ou de « contre­
hypothèse ».
• Parmi les interprétations (alte1 nati.cs) possibles, l'auteur...
• Ptùsque l'hypothèsenulleestrejetée, (une h:,pothèscaltct"ll.lltne) l a contre­
hypothèse est plutôt que . . .

Assigner En français, on « assigne » (attribue) une somme d'argent ou


(to assign) quelque chose à quelqu'un, exception faite du contextejuridique
où une personne peut être précisément assignée à la cour
(c.-à-d. sommée de comparaître).
• Les participants sont (assignés) distribués au hasard entre les quatre
conditions expérimentales.
• ( L'assignation ) La répartition des participants s'effectue
aléatoirement entre...

Attrition Anglicisme au sens d'« abandon » (voir aussi « Mortalité »).


( attrition)
• Avec cette méthode, le taux d'(ath ition) abandon des participants
est environ de 20 %.

Au niveau de La locution « au niveau de » ne s'emploie que dans le sens de


« à la même hauteur ». En d'autres cas, il faut uti l iser « en
matière de », « à propos de » ou « sur le plan de ». Très souvent,
on peut simplement s'en passer.
• Les résultats (au ninaudu ) sur le plan du premier test
ou tout simplement
• Les résultats du premier test.
1 54 --- -- --- ------ -- --- --
APPENDICE A

Avérer (S') Par définition, « avérer » veut dire « reconnu vrai ». Ainsi,
« s'avérer » suivi de « vrai » est un pléonasme.
• L'hypothèse s'avère (Yr3ic) j uste (ou exacte).

« S'avérer » ne peut être suivi de « faux » sans provoquer une


contradiction.
• L'hypothèse (s½tYère) se révèle fausse.

Biais Anglicisme au sens de « préjugé ».


• Cette recherche examine les (biais) préjugés des adolescents face à
l'apprentissage d'une langue seconde.

Bio-feedback Expression qui est un anglicisme pour rétroaction biologique.


(biofeedback)
• Le matériel comprenait un appareil de (bio feedback) rétroaction
biologique de marque ...

Canceller Ce terme est un ang l ici sme au sens de « suppri mer »


(to cancel, ou « annuler ».
cance/led)
En français, on le remplacera, selon les cas, par « biffer »,
« décommander », « annuler » ou « rayer ».
• La rencontre a été prématurément (cancélée) annulée.

Cédule, céduler En français, le mot « cédule » a un sens légal (reconnaissance


(schedule, d'un engagement) ou fiscal (catégorie d'impôt).
to schedule)
Traduit littéralement de « schedule », il devient un anglicisme au
sens de « programme », « horaire » ou « calendrier ».
• Instauré dès la deuxième semaine, (la cédule) le programme de
renforcement est de type intermittent à ratio variable.
• Les rencontres prévues suivaient (une cédule) un horaire (ou
calendrier) de ...

En français, le verbe « céduler » n'existe pas.


• Les périodes d'évaluation sont (cédulées) établies ( ou fixées) à raison
de ...
_ _ _ _ _ _ _ _
_ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1 55
PETIT RÉPERTOIRE DES ANGLICISMES ET DES IMPROPRIÉTÉS

Consistant En français, « consistant » renvoie à ce qui possède de la solidité,


(consistant) de la cohérence.

Consistant est donc un anglicisme au sens de « compatibilité »,


de « concordance ».
• Les résultats obtenus sont (consistants) compatibles ( ou en accord)
avec la conception de . . .
• C e coefficient démontre que l'indice mesuré est (consistant) stable
( ou homogène ou cohérent).

Débuter Commencer. Le verbe « débuter » étant intransitif, on ne peut


débuter quelque chose.
• Les participants débutaient au son de la cloche.
• Les participants (débutaient) commencaient le test au son de la cloche.

Décade En français, une « décade » est une période de dix.jours, alors


(decade) qu'une « décennie » est une période de dix ans.

Au sens de « décennie », décade est un anglicisme.


• Pendant cette (décade) décennie les chercheurs se sont surtout
intéressés à la dépression comme prédicteur du suicide.

Déficit Puisqu'en français le mot « déficit » a une connotation financière,


(deficit) il semble plutôt préférable d'utiliser « déficience ».

• Bon nombre de recherches se consacrent aux (déficits) déficiences


de l'attention associées à l'hyperactivité.

Définitivement C'est commettre un anglicisme que d'utiliser « définitivement »


(definitively) au sens de « certai nement », « sans aucun doute » ou
« assurément ».
• L'observation révèle (définithe1nent) assurément (ou de manière
certaine ou clairement) que les créateurs éminents manifestent une
curiosité exceptionnelle.

Digital Le terme « numérique » est la traduction juste de « digital ».


(digital)
• À ce moment, l'expérimentateur mettait en marche un chronomètre
(digital) numérique.

Par contre, il est juste d'écrire :


• Le chronomètre à affichage digital plutôt qu' analogique a été utilisé.
1 56 - ----- - - - - - - - - - - -
- -- -
APPENDICE A

Dû à Anglicisme au sens de « en raison de ».


(due to)
• (Dû-à) En raison de l'erreur de mesure de l'instrument un tel résultat
doit être interprété avec circonspection.

Échouer En français, « échouer » est un verbe transitif uniquement dans


(tofail) l'expression « échouer un navire »; dans tous les autres cas, il
est intransitif
• Au-delà de la moitié des étudiants ont échoué {le) dans le ( ou au) test
de classement.

e.g. D'origine latine, l'abréviation « e.g. » est utilisée en anglais


( exempli gratia) seulement. On 1 ui préférera « p. ex. » (par exemple).
• Parmi les comportements peu fréquents (eg;) ( p. ex., frapper du pied),
32 % des enfants . . .

Emphase En français, avec « emphase » signifie avec « exagération » ou


(emphasis, « prétention ».
to emphasi::,e)
Emphase devient un anglicisme lorsqu'uti lisé au sens de
« accent » ou « insistance ».
• L'auteur met {l'emphase) l' acce n t sur le rôle de l'attitude du
professeur. ..

En termes de Cette expression est un anglicisme lorsqu'employée au sens de


(in terms of) « du point de vue de ».

• (En te, 1nes de) Du point de vue de (ou Si l'on considère) leur moyenne
sur cet indice, les membres du groupe expérimental...

Et commercial En français, le et commercial (ou éperluète, esperluète,


(&) esperluette, perluète, perluette) est employé dans les raisons
sociales ou dans des expressions comme & Fils, & Filles, &
Ce, etc. S'il représente bel et bien le mot et, il ne peut être
1

employé comme conjonction à l'intérieur d'une phrase.


• Les chercheuses. Wallert, Hersen (&) et Neisq (2006) estiment...

Par contre, comme le préconise l 'APA (20 l Ob), placé entre


parenthèses souvent à la fin d ' une phrase, ce signe
typographique s 'avère fort utile pour référencer une idée
exprimée dans le texte et pour en indexer la source dans la liste
des références d 'Lm écrit scientifique.
_ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1 57
PETIT RÉPERTOIRE DES ANGLICISMES ET DES IMPROPRIÉTÉS

Et/ou En français, la conjonction « ou » permet d'exprimer aussi bien


(and/or)la coordination que la disjonction, alors qu'en anglais elle est
uniquement disjonctive. Aussi la locution « et/ou » est-elle inutile.
• Lorsqu'un patient atteignait le critère A {etfott) ou le critère C il devenait
éligible au traitement.
• Lorsqu'un répondant atteignait le critère A ou le critère C, ou l'un et
l'autre... (Énoncé préférable s'il importe d'éviter tout risque d'inter­
prétation disjonctive du ou).

Être que Au sens de « vouloir » ou de « suggérer », l ' expression être


que est un anglicisme.
(to be that)
• L'hypothèse à l'étude (est-que) veut ( ou suggère ou prédit ou propose)
que ...

Évidences En français, une « évidence » est une chose d'une certitude


(evidence) absolue.

Évidences est un anglicisme au sens de « preuves ».


• La recension des écrits démontre qu'il y a plus {d'é,idenees) de
preuves (ou d'éléments de preuve) défendant ce lien que ...

Exposer à En français, lorsqu'une personne est « exposée à » quelque


(to expose) chose, cela veut dire que la situation comporte un risque, un
danger.
• L'expérimentateur présente ( ou projette) une série de 40 oeuvres d'art
contemporain. au lieu de : Un participant est (exposé à) une série . . .

Finaliser L'usage de ce néologisme est critiquable. D'après le contexte,


on pourrait lui préférer l'une ou l'autre des expressions suivantes :
(to finali::e)
« mettre au point », « terminer », « achever », « mettre la
dernière main à ».
• L'étude pilote est à présent {finalisée) terminée (ou achevée ou
complétée).

Fins pratiques Traduction littérale de l'anglais au sens de « en pratique » ou


« pratiquement ».
(practical means)

• (À toutes fins ptatiques) En pratique (ou À toutes fins utiles),


l'intervention ne favorise aucune amélioration. . .
1 58 - - - - - - - - - - - -
- --- -- -- -
APPENDICE A

Geu re Le terme genre emprunté de l'usage récent en anglais du terme


(gender) gender constitue un usage abusifEn français, le mot « sexe »
est parfaitement adapté pour exprimer les différences entre les
individus masculins (hommes, garçons, etc.) et féminins (femmes,
filles, etc.).
• Nous encourageons ce genre d'activités.

• L'échantillon comprenait des participants des deux (genres) sexes.

i.e. L'abréviation latine « i.e. » est utilisée en anglais seulement. On


(id est)lui préférera « c.-à-d. » pour c 'est-à-dire.
• Le néo-darwinisme, (i;e;) c'est-à-dire ( ou c.-à-d.) la théorie de Charles
Darwin revue et modifiée ...

Impliquer En français, ce terme suggère un rapport de nécessité.


(to involve)
• Ce projet (impliquait) comportait des déplacements fréquents pour
les volontaires.

Le verbe « impliquer » signifie engagé dans une affaire douteuse


mais est maintenant accepté dans sa seule forme pronominale.
Impliquer est un verbe impropre au sens « d'engager », de
« mettre à contribution » ou « faire participer ».
• Les volontaires (se sont impliqués) se sont engagés. . .

Initier En français, « initier » signifie admettre à la connaissance de


(to initiale) certains rites.

Initier est un anglicisme lorsqu'utilisé dans le sens « de lancer »,


« d'instaurer », « d'amorcer » ou « de mettre en oeuvre ».
• Freud (a-initié) a été le premier à entreprendre (ou a été le promoteur
de) l'étude du versant inconscient de la psyché humaine.

I ntérêts En français, on a des « champs d'activités préférées », des


« champs d'intérêts » et non des « intérêts ».
(interests)

• Parmi la liste des activités de loisirs, le participant indique ses trois


(inté1êts) champs d'intérêts principaux.

Interférer avec Anglicisme au sens de « gêner », « nuire » ou « d'empêcher ».


(to inte,fere with)
1 • Cette activité (inte1fè1 e) empêche ( ou gêne ou nuit à) la rétention du
1 matériel verbal.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1 59
PETIT RÉPERTOIRE DES ANGLICISMES ET DES IMPROPRIÉTÉS

Issue En français, « issue » signifie « sortie ».


(issue)
• (-b'-isstte) La question centrale de la controverse entre les deux écoles
de pensée . . .

Items Le terme « item » n'est accepté que dans le sens des « questions »
(items) d'un test psychologique.

• La tâche comprend plusieurs (items) éléments.

Limitations En français, « limitation » signifie l'« action de limiter ».


Anglicisme au sens de « limites ».
(limitations)

• Les (limitations) lim ites de la présente recherche sont facilement


identifiables.

Majuscule À la différence de l 'anglais, le français comporte des signes


inaccentuée diacritiques, aussi : « Parce que les accents permettent de
(A, c, E, I, o , U) préciser la prononciation ou le sens des mots, il importe
d'accentuer les majuscules aussi bien que les minuscules. [ ... ]
Les abréviations, les sigles et les acronymes n'échappent pas à
cette règle. É.-U. (abréviation de États-Unis). » (Villers, 2009,
p. 1 8)
• (1\)À l 'encontre du postulat de la théorie ...

Et encore : « Conformément à tous les codes typographiques


et à un avis de recommandation de l ' Office québécois de la
langue française, les majuscules prennent les accents, le tréma
et la cédille lorsque les minuscules équivalentes en comportent. »
(Guilloton & Cajolet-Laganière, 2005, p. 393).
• Le premier questio1U1aire uti lisé est l'(E)Échelle d 'alexithymie de
Toronto (20 items), le second est le (€)Ça m 'apprendra à me mêler
de mes affaires. . . un questio1U1aire-maison comportant 20 phrases à
compléter et visant à évaluer. . .

Méthodologie La « méthodologie » est la science de la méthode et non la


« méthode » elle-même.
• La (méthodologie) méthode comprenait trois expériences...

Mortalité Voir aussi « Attrition »


(mortality) •
L'étude longitudinale a cependant souffert d'un taux (de 11101talité
cxpé,;mcntalc) d'abandon...
1 60 ----- - -- - -- - - - - - - - - - -
APPE N D I C E A

Occurrence En français, le terme « OCCWTence » signifie « circonstance ».


(occurrence) •
Les résultats démontrent (l'occu1cncc) l'apparition des rêves en couleur
au début de la nuit.

Opportunité En français, le mot « opportunité » désigne ce qui convient dans


(opportunity ) un cas précis ou qui arrive à propos. On confond trop souvent
avec « occasion ».
• Les participants ont ( l'oppo1 tunité) l'occasion d'arrêter l'image au
moment désiré.

Pairé En français, le verbe pairer n'existe pas.


(paired)
Anglicisme au sens d'« appariement ».
• Les membres du groupe expérimental et de contrôle sont (pairés)
appariés selon leur niveau socio-économique.

• Un test t de Student pour données (pailécs) appariées . . .

Pamphlet En français, un « pamphlet » est un écrit satirique qui attaque


(pamphlet) souvent avec violence des gens ou des institutions.

• Le recrutement des participants utilisait un (pamphlet) dépliant ( ou


prospectus ou brochure ) publicitaire pour intéresser les groupes de
l'âge d'or au projet.

Perceptuel En français, l'adjectifdérivé de « perception » est « perceptif ».


(perceptual)
• Les structures (pc1ccptuclles) perceptives . . .

Pratique En français, le fait d'utiliser ce terme au sens de « répétition »


(practice) ou d'« exercice » est un anglicisme.
I • Avant qu'un participant ne commence en fait l'expérimentation, il a eu
droit à trois (p1 atiqucs) exercices (ou répétitions).

Préadressé Anglicisme au sens de « enveloppe-réponse ».


(pre-adressed)
• L'envoi postal comprend les questionnaires et une (cn,cloppc
p1 éad1 csséc) enveloppe-réponse...

Prérequis Utiliser au sens de « préalable », cette expression devient un


(prerequisite) anglicisme.
• Le patient devait avoir réussi ce (p1 é1 cquis) préalable afin d'être
éligible à la seconde étape.
___ ____ _ _ _ _ _ _ ________ 1 61
PETIT RÉPERTOIRE DES ANGLICISMES ET DES IMPROPRIÉTÉS

Présumément Le verbe « présumer » signifie « supposer », mais l'adverbe


(presumably) présumé ment n'existe pas.

• Parce (qtt'elles sont p1 ésuméntent) que l'on présume qu'elles sont


plus stables, ces mesures . . .

Procédure En français « procédure » désigne une manière de procéder


(procedure) dans le monde de la justice ou dans le cas d'opérations com­
plexes.
• L'expérimentation avait lieu dans plusieurs villes, mais tous les
assistants de recherche respectaient (la même p1 oeédu1e) la même
marche à suivre, la même méthode.

Psych(o)- En français, un mot composé du préfixe psych (o)- devrait


normalement s'écrire en un seul mot.
• L'approche (ps:,eho-soeiologique) psychosociologique...
• Les huit stades de développement (ps:,eho social) psychosocial
d'Erikson...
• Les stades (ps:,eho-sexuels) psychosexuels proposés par Freud ...

Questionnement Ce mot est une extension douteuse de « questionner ».


• (Ce qttestionnement) Cette question de recherche provient...

Questionner Le verbe « questionner » signifie « interroger » dans le cadre


(to question) d'une enquête.

• Les résultats (questionnent) remettent en question la théorie voulant


que . . .

Récupéré à En français, le verbe « récupérer » renvoie aux opérations de


(Retreivedfrom) recyclage.

• (Réettpé1éde) Repéré à http : //...

Référer à En français, on « se réfère à » quelqu'un ou à quelque chose ou


(to refer to) on « en réfère à » quelqu'un.

• Cette notion (1éfè1eà) renvoie à celle de simultanéité.


• Cet auteur (1éfèl eà) se réfère à l'étude de 1 992, alors que ...
1 62 - - ---- --- -------- --- -
APPE N D I C E A

Rencontrer Anglicisme au sens de « répondre à » (des exigences), de


(to meet) « respecter » (une échéance), d'« éprouver » (des difficultés), de
satisfaire à » ou de « remplir » (des conditions), d'« atteindre »
(un objectif), de « répondre à » ou de « satisfaire » (des besoins,
des demandes).
• Le score final (1eneonhe) satisfait (ou est conforme) aux critères de
la tâche.

Répliquer En français, « répliquer » signifie « répondre » ou « riposter ».


(to replicate) • La présente expérience tente de (1épliqne1 ) refaire celle de l'étude . . .

Scientiste Anglicisme au sens de « scientifique ».


(scientist)
• Les (scientistes) scientifiques diffèrent d'opinion sur le sujet de la
propriété intellectuelle ...

Socio- Les mots composés avec le préfixe « socio- » s'écrivent en un


seul mot.
• Les données sociolinguistiques ...

Les expressions dont le second élément commencent par un


« e » peuvent s'écrire en un ou deux mots.
• Les données socio-économiques .. .
• Les données socioéconomiques .. .

Stage En français, le mot « stage » désigne une période de formation.


(stage)
Terme impropre au sens de « stade » ou d' « étape ».
• Piaget énumère plusieurs (stages) stades de développement cognitif.

Suite à Anglicisme au sens de « après » ou « à la suite de ».


(jollowing the)
• (Suite-à) Après la deuxième formulation de sa théorie, elle a mis en
place un important programme de recherches . . .

Supporter En français, « supporter » signifie « résister », « souffrir » ou


(to support) « porter ».

• Les résultats (snppo1 tent) confirment ( ou appuient) l'hypothèse de


départ.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 1 63
PETIT RÉPERTOIRE DES ANGLICISMES ET DES IMPROPRIÉTÉS

Statistiques En français, on parlera d'un livre, d'un ouvrage ou d'un manuel


(statistics) de statistique (sans la marque du pluriel). De même, on se
référera à l'organisme bien connu « Statistique Canada » et
non à Statistics Canada, qui en est la dénomination anglaise.
• Selon (Statisties) Statistique Canada (201 0), l'analyse des données
du dernier recensement.. .

Par contre, il est parfaitement légitime d'inscrire l a marque du


pluriel dans les expressions qui font écho, par exemple, à des
symboles statistiques ou à des tests d'inférence statistiques.

Supposément En français, il n'y a pas d'adverbe relié au verbe « supposer ».


(supposedly)
• (Ce seoreestsupposén1ent) On suppose que le score au test est un
indice d'anxiété mais, on ne peut en être certain.

Topique En français, le terme « topique » n'est employé qu'en médecine


(tapie) et en philosophie, dans un sens très précis.

• Cette section présente trois (topiques) théories ...


• Les instances du Ç a (/d), du Moi (Ego) et du Surmoi (Superego) ont
été unifiées à l'intérieur de la deuxième topique de la théorie de Freud.

Versus Terme qui exprime l'opposition entre deux éléments.


L'abréviation « vs » s'écrit sans point.
• Le groupe expérimental (Yet"fflS) par rapport au groupe de contrôle ...

Par contre, il est juste d'écrire


• Les manifestants belliqueux vs les policiers . . .

v. g. L'abréviation latine v. g. est seulement utilisée en anglais. On


(verbi gratia)lui préférera « p. ex. » (par exemple).
• Tandis que chez des néo-psychanalystes (v:--g;) (p. ex., Karen Horney) ...
APPENDICE B

Exemples de pages de titre

Nous présentons dans les pages suivantes différents exemples


de pages de titre utilisées dans un travail de session, un mémoire
de maîtrise, un essai de maîtrise, une thèse de doctorat, ainsi
qu'un essai de doctorat (pouvant aussi être nommé mémoire
doctoral). Les divers éléments contenus dans ces pages de
titre sont décrits à la sous-section 2. 1 . 1 . Panni ces informations,
mentionnons que certaines unjversités demandent d'ajouter le
grade (M.A., Ph. D., D. Ps., Psy. D., etc.) entre parenthèses à
la suite du diplôme postulé.
_ ________________ 1 67
APPENDICE B • EXEMPLES DE PAGES DE TITRE

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES

TRA V AIL DE SESSION

PRÉSENTÉ À

NOM DU PROFESSEUR

COMME EXIGENCE PARTIELLE

DU COURS

TITRE DU COURS (SIGLE-GROUPE)

PAR

NOM DE L'ÉTUDIANT (CODE PERMANENT)

TITRE DU TRAV AIL

JOUR, MOIS ET ANNÉE


________________ 1 69
APPENDICE B · EXEMPLES DE PAGES DE TITRE

UN IVERS ITÉ DU QUÉBEC

MÉMOIRE PRÉSENTÉ À
L'UN IVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES

COMME EXIGENCE PARTIELLE


DE LA MAÎTR1SE EN PSYCHOLOGIE

PAR
NOM DE L'ÉTUDIANT

TITRE DU MÉMOIRE

MOlS ET ANNÉE
________________ 1 71
APPENDICE B · EXEMPLES DE PAGES DE TITRE

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC

ESSAI PRÉSENTÉ À
L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES

COMME EXIGENCE PARTIELLE


DE LA MAÎTRISE EN PSYCHOLOGI E

PAR
NOM DE L'ÉTUDIANT

TITRE DE L'ESSAI

MOIS ET ANNÉE
---------------- 1 73
APPENDICE B - EXEMPLES DE PAGES DE TITRE

UN NERSITÉ DU QUÉBEC

THÈSE PRÉSENTÉE À
L'UN IVERS ITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES

COMME EXIGENCE PARTIELLE


DU DOCTORAT EN PSYCHOLOGIE

PAR
NOM DE L ' ÉTUDIANT

TITRE DE LA THÈSE

MOIS ET ANNÉE
________________ 1 75
APPENDICE B · EXEMPLES DE PAGES DE TITRE

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC

ESSAI DE 3 E CYCLE PRÉSENTÉ À


L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIV IÈRES

COMME EXIGENCE PARTIELLE


DU DOCTORAT EN PSYCHOLOGIE
(PROFIL INTERVENTION)

PAR
NOM DE L'ÉTUDIANT

TITRE DE L'ESSAI

MOIS ET ANNÉE
APPENDICE C

Exemples de questionnaires
1 79
APPENDICE C • EXEMPLES DE QUESTIONNAIRES

RENSEIGN E M ENTS PERSONNELS

Code de confidentialité : ---

Votre enfant :

1 . Sexe : - --

2. Date de naissance de votre enfant : jour/mois/année / /

3 . Expérience d e garde de votre enfant :

a) Quel âge avait votre enfant lorsqu'il( elle) a


commencé à fréquenter un service de garde?

b) Combien d'heures par semaine en moyenne


passe-t-il(elle) dans ce milieu?

4. Cochez votre type de famille : monoparentale


biparentale
recomposée

Ses frères et soeurs :

5. Combien a-t-il(elle) de frères ou de soeurs? soeur(s)

frère(s)

6. Leur âge respectif :


1 80 --- - -
- -----------­
APPENDICE C - EXEMPLES DE QUESTIONNAIRES

FICHE D'ÉVALUATION DE L'AUTONOMI E FONCTIONNELLE

(capacité nulle = 1 ; capacité partielle = 2 ; capacité totale = 3)

1 . AUTONOMIE AU PLAN PHYSIQUE

1.1 M obilité et soins personnels et d e santé 1 2 3


1.1.1 Se laver et se coucher

1 . 1 .2 Se laver

1 . 1 .3 Se coiffer, se raser

1 . 1 .4 Se vêtir et se dévêtir

1 . 1 .5 Prendre son bain

1 . 1 .6 Se déplacer sur une surface plane

1 . 1 .7 Utiliser les escaliers

1 . 1 .8 Sortir de l'immeuble, marcher sur la rue

1 . 1 .9 Préparer les repas

1.1.10 Manger seul (e)

1.1.11 Contrôle anal

1.1.12 Contrôle de la vessie

1.1.13 Auto-médication

1 Sous-total 1 . 1
APPENDICE D

Exemple de travail de session


------------- ------- 1 83
APPEN D I C E D · EXEMPLE DE TRAVAIL DE SESSION

Lors de la rédaction du rapport écrit de toute forme de travail de


session, l'étudiant doit s' obl iger à suivre les normes de présentation du
manuscrit d'un rapport appuyées par son institution d'enseignement ou de
formation. L' adoption par l ' ensemble des étudiants d ' une méthode de
présentation d'un travail de session aura pour effet d'en uniformiser la mise
en forme, au gré des différents groupes classes rattachés à un champ
disciplinaire. Lorsque des instances comme un établissement de formation
collégial ou universitaire, une entité facultaire ou départementale confient à
leurs enseignants, professeurs ou chargés de cours le mandat de promouvoir
auprès de leurs étudiants la mise en pratique d'une méthode générale de
présentation des travaux écrits, ces instances font le pari que toutes les
personnes engagées par cet acte écrit de communication intellectuelle y
gagneront.

Au fil de sa formation, l 'étudiant consciencieux qui apprend tôt à


appliquer méticuleusement un système de normes et de règles de présentation
devrait acquérir la discipline personnelle nécessaire pour produire, avec
méthode et rigueur, un document écrit de calibre suffisant, à la hauteur de son
niveau de formation. C'est-à-dire, qu'au fil de leur production, ses rapports
de session devraient refléter avec plus d'approfondissement sa façon de
concevoir, d' intégrer et d'appliquer à la solution de problèmes concrets,
abstraits ou de recherche la richesse de la matière (ou la substance) du champ
des connaissances de sa propre discipline scientifique (celle dans laquelle il
a été admis dans son programme d'études). Or, une prédisposition au travai l
méthodique acquise par u n étudiant devrait se révéler dans s a maîtrise
progressive des aspects élémentaires qui structurent le contenu d'un rapport
bien écrit et bien présenté. Un tel rapport devrait grandement faciliter la
communication précise des idées (la matière de son contenu) auprès de son
lecteur et, conséquemment, en favoriser une plus j uste compréhension et
appréciation de sa part.

Un rapport bien écrit intégrera suffisamment les conventions et règles


culturelles qui fondent l'appréciation de la fluidité de la langue écrite d'un
manuscrit. Le rapport du travail de session qui est rédigé dans une forme
1 84 ----------------- ----
APPEN DICE D · EXEMPLE DE TRAVAIL DE SESSION

linguistique correcte faci litera la concentration de son lecteur sur le contenu


des idées exprimées par le texte du rapport. Lorsqu'un enseignant entreprend
l'évaluation d'un travail de session, il espère qu'il pourra maintenir sa
concentration, du début à la fin du rapport, sans avoir à deviner le sens d'un
mot, d ' une expression ou d'une phrase dont l ' orthographe d' usage, la
grammaire ou la syntaxe serait déficiente.

Un rapport bien présenté respectera les principes typographiques de


base qui fondent l'appréciation de l'équilibre de la présentation des matériaux
physiques d'un manuscrit. Un rapport présente de manière aérée ses éléments
textuels et graphiques, chacun mis dans une forme adéquate en regard de leur
spécificité. Or il y a des règles à suivre, non seulement pour découper le
contenu du rapport en ses diverses parties, sections, divisions, subdivisions,
et pour le texte (paragraphe, l i ste, phrase, ligne, expressions, mots,
abréviations, caractères, symboles, chiffres, lettres, signes de ponctuation,
espaces vides) mais surtout pour en spécifier la structuration interne (titres,
sous-titres) et préserver l' intégrité de certains éléments d'information par la
mise en forme respective précise.

Les caractéristiques contextuelles d'un travail d e session

Avant de nous affairer à présenter la disposition matérielle du rapport


d ' un travail de session, commençons par contextual iser sa spécificité,
comparativement à d'autres types de travaux universitaires. Après avoir subi
un processus d'évaluation complexe, un rapport (mémoire, essai ou thèse) de
fin d'études supérieures sera déposé par un étudiant auprès d'une université
qui, elle, attestera de l 'achèvement de son programme d'études supérieures
en lui décernant un diplôme. De son côté, le rapport d'un travail de session
sera présenté par un étudiant (ou Lm groupe d'étudiants) au sein d'une institution
de formation spécifique à un professeur (ou à un groupe de professe•.1rs) qui
est responsable d'un cours particulier comme, d'ailleurs, de l'évaluation du
rapport soumis. Dans un cas comme dans l 'autre, le rapport écrit sera présenté
pour satisfaire à une exigence partielle d'une formation universitaire et ne
représente qu'tm élément complémentaire panni l'ensemble des autres moyens
(p. ex., un examen oral ou écrit, l 'observation par un j uge d'une tâche à
exécuter, etc.) mis de l 'avant pour encadrer la formation et évaluer les
apprentissages d'un étudiant.
185
APPEN DICE D - EXEMPLE D E TRAVAIL D E SESSION

Par contre, parmi les différences qui les séparent, aj outons que le
rapport d'un travail de session doit être produit dans un délai beaucoup plus
bref, qu' il ne peut prétendre à la même ampleur du traitement de son sujet
(originalité, démonstration empirique, être publiable, etc.) et, conséquemment,
qu'il sera d'envergure limitée en regard du nombre de pages qu'il contiendra.
Le professeur exerçant son rôle d'évaluateur sera souvent son seul lecteur
institutionnel.

L a disposition matérielle du rapport d'un travail de session

Le présent guide met de l 'avant, transpose et adapte les normes de


présentation d'un écrit scientifique établies par l 'American Psychological
Association (APA, 20 1 Oa, 20 1 Ob, 20 1 Oc). Plusieurs des informations qu' i l
contient peuvent être appliquées à l a rédaction d'un travail de session. Nous
pensons, entre autres, aux règles concernant la mise en pages, la pagination,
la ponctuation, la présentation d'un tableau ou d'une figure, l'intégration des
références dans le texte, la confection de la liste des références, etc. Donc,
nous invitons fortement l'étudiant à consulter systématiquement les sections
appropriées de ce guide pour l 'aider à atteindre une disposition matérielle
correcte des informations qu'il doit rapporter et qui lui poserait une certaine
difficulté.

Comme il en est de tout rapport, commençons par identifier les grandes


parties que pourrait contenir un travail de session. Nous aurons, plus loin, à
justifier leur présence ou non, selon la longueur du rapport. Précisons que,
par convention, toutes les pages qui précèdent l ' introduction du rapport sont
désignées comme des pages « liminaires », parce que c'est précisément le
début de l' introduction qui marque le commencement du corps du texte
principal. Le corps du texte s' étendra, lui, jusqu'à la liste des références,
inclusivement. Normalement, cette liste complètera le manuscrit, à moins que
son auteur ne lui ait ajouté des appendices (qui eux, par définition, demeureront
toujours facultatifs).

La page de titre d ' un travai l de sess10n effectué a pour rôle


l' identification de l'objet (le rapport) en spécifiant sa propre identité (un
travail de session) et l ' identité de son auteur (l'étudiant), du sujet (ou thème)
qu' i l aborde, du destinataire (professeur) ainsi que l ' identité du contexte
1 86 --------------------
APPEND I C E D · EXEMPLE D E TRAVA I L D E SESSION

d'enseignement dans lequel il a été produit à un moment précis. Cette page de


titre doit présenter ses informations dans l 'ordre suivant :
a) Le nom de l 'institution d 'enseignement : L'étudiant identifiera le
nom de l' institution qui offre le cours auquel il est inscrit et dans le
cadre duquel i l présente son travail de session, par exemple :
Université du Québec à Trois-Rivières, Université Laval, Université
de Montréal, etc . ;
b) Le genre de travail : Par tradition, l ' étudiant devrait simplement
inscrire l 'expression générique « TRAVAIL DE SESSION ». Par
ailleurs, si et seulement si le professeur l 'exige, cet intitulé passe­
partout pourrait être redéfini et reformulé afin de désigner plus
spécifiquement le rapport produit, en fonction de l 'échéance de
remise du rapport (p. ex., deuxième travail de session, travail de
mi-session, travail final de session, rapport de stage) ou encore en
fonction de la nature particulière du travail réalisé (p. ex. ,
bibliographie thématique, revue de la documentation, avant-projet
de recherche, protocole de laboratoire, compte rendu de lecture,
synopsis d'une présentation PowerPoint, etc.);
c) Le nom du répondant institutionnel : Il faut indiquer le nom au
complet de l'enseignant (professeur, chargé de cours, etc.) qui est
responsable du cours et auquel l'étudiant présente son travail, d'après
le format suivant : prénom (simple ou composé), initiales médianes
(s'il y a lieu) et nom de famille (simple ou composé). Dans le cas
d'un cours dispensé par plus d' un professeur, l'étudiant devra
préciser le nom au complet de chacun d' entre eux, à moins d'un
avis contraire;
d) Le titre du cours : L'étudiant écrira au long l'intitulé du cours,
suivi, entre parenthèses, de son sigle qui, lui, sera réuni par un trait
d'union au code du groupe classe auquel l 'étudiant appartient.
L'exactitude (ou rectitude) des renseignements fournis par l 'étudiant
est capitale. Normalement, ils devraient faire écho aux informations
figurant, tant sur le plan de cours que sur la liste officielle des
inscriptions dans un groupe classe ou au bordereau des résultats
d 'évaluation correspondant mis à la disposition de l'enseignant.
Au moment venu, leur rectitude assurera à ce dernier la sécurité
d 'esprit nécessaire pour une gestion fiable de la tâche de relier
fidèlement la note de l 'évaluation d'un travail de session à l'étudiant
correspondant.
e) L 'identité de l 'auteur du rapport : Afin de clarifier l ' identité de
l 'auteur du rapport d'un travail de session, deux renseignements
devront être fournis par l'étudiant, soit son nom officiel et son code
permanent.
En regard de son nom officiel, l ' étudiant veillera à indiquer son
nom au complet en respectant ) 'écriture même sous laquelle son
identité personnelle a été enregistrée par le registraire de l 'institution
qui l'a admis dans Je cours. Par ail leurs, l'étudiant n'est pas autorisé
1 87
APPEN D I C E D · EXEMPLE DE TRAVAI L DE SESSION

à fausser son nom officiel, en l 'abréviant ou en l 'abrégeant de


manière arbitraire. Signalons que l 'écriture officielle de son nom
demeure l'un des seuls référentiels à l'étudiant connu par l 'enseignant
(d'après la liste officielle des inscriptions à l ' un de ses groupes
classes, telle que le registraire lui a transmise). Donc, l 'étudiant
reproduira son nom officiel complet, selon le format : prénom (simple
ou composé, selon le cas), initiales médianes (s'il y a lieu) et nom
de famille (simple ou composé, selon le cas).
L'étudiant indiquera son code permanent, entre parenthèses,
immédiatement après son nom. L'étudiant se réfèrera au spécimen
donné en exemple de la page de titre pour y apprécier de visu ce qui
devrait advenir de la disposition du code permanent, dans le cas
d'un nom complexe.
Dans le cas de la présentation à l 'enseignant d'un rapport du travail
collectifde session (plusieurs étudiants en ont produit le manuscrit
par un travail en équipe), chaque étudiant s'identifiera comme
coauteur du travail de session.
f) Le titre spécifique du thème ou du siqet du travail : L'i ntitulé du
travail doit être le plus concis poss ible, tout en étant le plus
significatif et explicite quant à la définition ou la délimitation du
contenu de la matière effectivement traitée dans le rapport. L'étudiant
se référera à la section 2 . 1 . 1 de ce guide pour des informations
complémentaires sur la manière de rédiger le titre d' un rapport;
g) La date du rapport : La datation du rapport doit correspondre au
jour de la fin du travail et non à celui de l 'échéance de la remise du
rapport au professeur. Cette date sera écrite dans le format : jour,
mois et année (p. ex., 22 AVRIL 20 1 2).
L'étudiant trouvera une page de titre spéci men d' un travail de session
reproduite en miniature, à la toute fin de ce texte. Elle illustre la disposition
globale de la mise en page finale des informations précédemment détaillées.
La disposition matérielle en fonction de la longueur du rapport

Rappelons que le travail de session est un document de longueur


variable, mais de moindre envergure qu'un rapport de fin d'études supérieures
(mémoire, essai ou thèse). Aussi, les règles qui organisent la disposition
matérielle de ce dernier type de rapport ne peuvent pas être directement
transposées à la confection d' un travail de session. Afin de préciser des
règles qui lui seraient spécifiques, nous avons arbitrairement divisé les
rapports en trois groupes de travaux, selon la longueur même de leur rapport
travail court ( de 1 5 pages et moins); travail de moyenne longueur ( de
1 6 à 30 pages) et travail long (plus de 30 pages). Ainsi, à chaque groupe de
travaux correspondra un type différent de mise en pages du rapport.
1 88 --------------------
APPENDICE D · EXEMPLE D E TRAVAIL D E SESSION

Travail court

En ce qui a trait à la présentation d'un travail de session de 1 5 pages et


moins, au-delà de la page de titre, il est inutile d'inclure quelque page liminaire
que ce soit (sommaire, table des matières, liste de tableaux, liste de figures,
remerciements). De plus, les sections du rapport ne seront pas séparées par
des pages de titre (p. ex. , il n'y aura pas de page seule où il serait uniquement
écrit au centre le mot « Introduction »).

La page suivant la page de titre du travail sera l'introduction et constituera


la page 1 ( en chiffre arabe) du corps du texte. Elle sera comptée, mais le
numéro n'y apparaîtra pas. Contrairement à un ouvrage plus volumineux, cette
page commencera à 4 cm et non à 6,35 cm du haut de la page. Le titre
« Introduction », en caractères gras, sera placé dans le haut de la page et
centré entre les marges de côté. (1 est préférable de faire un saut de page suite
au contenu de l' introduction et d'amorcer les objectifs du travail sur une
nouvelle page ( cette page commence aussi à 4 cm du haut de la page et elle
sera paginée).

Un travail court n'aura que deux ou trois niveaux de titre. S'il comporte
deux niveaux de titre, le premier niveau utilisé sera représenté par un titre
centré en minuscules (sauf pour le premier caractère) et en caractères gras,
tandis que le second sera représenté par un titre aligné à la marge de gauche
et mis en caractères gras. Lorsqu' un travail comportera trois niveaux de titre
(voir l'exemple annexé), il emploiera les trois premiers niveaux, le troisième
niveau étant représenté par un titre de paragraphe (c'est-à-dire précédé d'un
alinéa), en caractères gras et se terminant pas un point. Ces niveaux de titre
servent à séparer, en ordre d'importance, les regroupements d' idées des
thèmes, des groupes d' idées des sous-thèmes.

Travail de moyenne longueur

La présentation d'un travail comportant entre 1 6 et 30 pages n'est pas


très différente de la précédente. Toutefois, dans le rapport, il est suggéré
d'ajouter une table des matières. La table des matières constitue la page ii
(chiffres romains minuscules). La page de titre du travail est la page i . Ces
deux pages sont comptées, mais ne sont pas paginées. Puisque le travail est
de moyenne longueur, il serait surprenant que la table des matières se prolonge
1 89
APPE N D I C E D · EXEMPLE DE TRAVAIL DE SESSION

sur deux pages. Si c'est le cas, la deuxième page de la table des matières sera
numérotée et portera le chiffre iii. L'introduction constitue la page 1 ( chiffre
arabe) du travail, mais elle n'est pas numérotée. Toutes les premières pages
de section commencent à 4 cm du haut de la page et non à 6,35 cm. L'exemple
ci-j oint illustre de façon abrégée quelques parties d'un travail de session de
moyenne longueur.

Travail long

Le rapport d'un travail de session supérieur à 30 pages repose sur un


mode de présentation similaire à celui des mémoires, essais ou thèses. Après
la page de titre, il y aura celle du sommaire qui, elle-même, sera suivie de la
page de la table des matières. Si le rapport renferme plus de deux tableaux, il
faudra ajouter une liste des tableaux. Également, s'il y a plus de deux figures
à ! 'intérieur du rapport, il faudra ajouter une liste des figures. Par ailleurs, si
l'étudiant le juge pertinent, il pourra même joindre une page de remerciements,
comme dernière page liminaire.

À moins d'un avis contraire du professeur, à partir de l ' introduction


jusqu'à la liste des références (inclusivement), chaque section sera séparée
par une page de titre. Le titre y sera inscrit au centre de la page, en lettres
minuscules et en caractères gras comme par exemple « I ntroduction ». Tout
au long du rapport, une page comportant un titre de section sera comptée,
mais non paginée. La première page suivant chaque page de titre commencera
à 6,35 cm du haut de la feuille. Elle sera également comptée, mais non paginée.
Les pages qui la suivront, à l ' intérieur de sa section, seront paginées, j usqu'à
la rencontre d'une nouvelle page de titre de section.

Compte tenu de l'arbitraire du critère du nombre de pages que nous


avons util isé pour départager les groupes de travaux, il est toujours possible
qu'un professeur puisse préférer un type de mise en pages du rapport à tout
autre, parce qu'il le trouverait, par exemple, mieux adapté à la matière qu'il
enseigne. Ainsi, il pourrait souhaiter voir ce type de m i se en pages
systématiquement appliqué dans le rapport de tous ses étudiants, et cela peu
importe le nombre réel de pages de leur rapport. En ce cas, le professeur aura
la responsabil ité d' informer le groupe de ses étudiants de son choix de
présentation du rapport de manière à s'assurer de l'uniformité de la présentation
de leur rapport de session et cela d'un étudiant à l'autre.
1 90 ---------- -------------
APPEN D I C E D • EXEMPLE D E TRAVAI L D E SESSION

Cette page constitue la page i (soit


1 , en chiffre romain). Elle n'est pas
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RJVŒRES paginée.

Ce titre générique pourrait


TRAVAIL DE SESSION changer, à la demande expresse
PRÉSENTÉ À
de l'enseignant responsable du
cours.
[YVAN LUSSŒR, YVA LEROUX ET ANNŒ DUGRÉ-GIRARDJ .__---t-- - -­
Le nom des professeurs
COMME EXIGENCE PARTŒLLE responsables d u cours doivent
être écrits au complet.
DU COURS

[ACTIVITÉ DE SYNTHÈSE EN PSYCHOLOGŒ (GPSI033-02)1


Il faut indiquer le titre du cours, son
sigle et le code du groupe classe
d'appartenance de l'étudiant.
PA R
Il faut identifier le nom officiel de
[ÉDITHÉ. DE TORY-ALÈS U (TOREO I O I O I O l ) ET .__--1--- --- tout étudiant s'identifiant comme
JULŒ B. TREMBLAY (TREJ04548600)1 auteur du rapport. L'étudiant
écrira, au long, son nom officiel,
d'après le format : prénom (simple
ou composé), initiales médianes
[LES AGRESSIONS SEXUELLES INTRAFAMILlALESJ (s'il y a lieu) et nom de famille (sim­
ple ou composé). Il ajoutera entre
parenthèses son code permanent.

[22 AVRIL 20 121 Le titre du travail doit être concis,


mais aussi précis que son sujet
puisse le permettre.

La datation du rapport correspond


à la date de fin du travail.
Disposition globale du texte

Le contenu d'une ligne qui figure entre parenthèses carrées doit être adapté au contexte spécifique du travail.

Chaque ligne de texte est centrée par rapport aux marges latérales (gauche et droite) de la page.

Là où la transcription d'un renseignement exigé déborderait sur plus d'une ligne (identification du groupe des
professeurs coresponsables d'un cours, d'un long titre du cours, du groupe des étudiants coauteurs d'un
travail collectif, d'un long titre du sujet particulier du travail), le bloc de texte ainsi formé des lignes de
renseignements transmis sera, lui, présenté à simple interligne.

À partir de l'exemple illustré par la page de titre en miniature, selon le nombre de lignes d'un bloc de texte, il
faudra chercher à redistribuer l'espacement entre un bloc et les lignes qui l'encadrent de manière à préserver
l'aspect visuel d'ensemble de la page de titre.
1 91
APPENDICE D - EXEMPLE DE TRAVAIL DE SESSI O N

Cette page constitue la page ii


du t ravail. Elle n'est pas
paginée.
Table des matières

Introduction ... . Le titre « Table des matières » est


Conséquences des abus sexuels .. placé à 4 cm du haut de la feuille,
Conséquences psychologiques .. cent ré entre les marges de
État de stress post·tramuatique .. gauche et de droite. Il s'écrit en
Distorsions cognitives ..
minuscules (à l'exception de la
première lett re, qui p rend la
Der:resse émotive ..
majuscule) et apparaît en
Diffic1ùtés interpersonnelles ..
caractères gras.
Conséquences physiques

Caractéristiques psychosociales. Toute entrée de la table des


Antêcedents f:u11iliam1: .. matières correspond à un titre
Personnalité .. (annonçant l'une des grandes
Comportements socialL\'. .. .
divisions du manuscrit) ou à un
sous-titre (annonçant une
Évaluation de l'efficacité des traitements .. 10
subdivision du texte) qui
TI1érapies de groupe .. . Il
participe, chacun, soit à
1 -1
TI1érapies individuelles .. découper le rapport, soit à en
Critiques des programmes d'intervention . 17 diviser le contenu.
Suggestions et pistes de réflex.ion .. 20

Conclusion . 20 Le numéro de page corres­


Références .. 22
pondant du manuscrit complète
la saisie de la ligne de tout titre
ou sous-titre.

Disposition globale du texte

Chaque entrée commence sur une ligne indépendante. Là où une entrée occupera deux lignes (rarement plus),
celles-ci seront présentées à simple interligne, le premier caractère de chaque ligne se trouvera aligné à égalité
avec son semblable, à partir de la marge de gauche, selon son niveau de titre.

Le début de l'entrée du premier niveau de titre saisi sera aligné à la marge de gauche de la page. Le début de
l'entrée d'un deuxième niveau de titre sera aligné à la marge de gauche après un renfoncement (espaces vides)
d'environ trois caractères. Le début de l'entrée d'un troisième niveau de titre sera décalé de la marge de gauche
à l'aide d'un renfoncement plus important, soit l'équivalent de six caractères.

Un double interligne devrait séparer entre elles les diverses entrées.

Après le dernier caractère de chaque entrée, suivi d'une espace insécable, commence une ligne de points de
fuite (ou de conduite). Cette ligne devrait s'arrêter à au moins une espace avant le premier chiffre du nombre le
plus grand qui sera reproduit dans la colonne des numéros de page.

Au plan visuel, les numéros de page sembleront alignés à droite dans une colonne, en fonction de la position de
l'unité de chaque nombre.
1 92
APPEN DICE D · EXEMPLE DE T R AVAIL DE SESSION

Cette page constitue la page « 1 » (en chiffre arabe) du travail. Elle est comptée, mais non paginée.

Titre en minuscules (sauf pour la première lettre) et en --�


caractères gras, centré par rapport aux marges de côté.

Dans un travail de session, la première


ligne de texte, ici un titre, de la première
page commence à 4 cm du haut de la page
et non à 6,35 cm (comme dans le cas d'un
mémoire, d'un essai ou d'une thèse).
, l ntrodurrion
C c fr.:tvai/ ;1bu
r<lc.· /'cffü.:a,.: irt:
de r·Jlllc. n cnr,on
rm:s ay:uu agn:s.,i: p:.yt:·ho1ogrquc
;,,c,u 1..·!lcm1.:nr ;mpn:,s des hom
, 1r..
:urs . cnt:.mt,.. Le,. 'g -
. .1 •rc..,;.ions in1r
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., " o de,
liur.: _Q :,. C:tudt·:.. rCfros.p<."Ct1. vc:s
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cnfo n1.:1..• (Jonc,, 199 de\ iokncc M,:tudlc
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indépendantes, à moins que le . nç1,.•
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professeur dema nde de faire 99,llJ· Cc� . 1nd1ç . a11..•tm,. n: \ .
,ur k·4ul'/ ,/ app , \ c /cnt
, un phl·nom
suivre le reste du travail arait urge nr d'uncn ' c11 . 1.r (10111:!>. 199
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immédiatement. . 1 998).
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posi.tra.. unrntique. Les .
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1on minuscules (sauf pour la première
le

les en fan1:,- \
iclimes d•.,1grt:,.-�s-·
· ue che z . , Alkins. Ralp he.
blingcr. Mi.;L1.:cr. lettre) et en caractères gras.
liasll de 21 % tDc une
scion les élU , \ 98l'.1>) '"ec
" " ,, ·,uiables
\,,,• s. fao. & Ra · IP1,c.
Dcbh. ngi.; ikin
1989) a 48 o� l�·k Lccr.
& foa.
1-TackcH et al . .
moyenne de 3- -, o 0 tKcnda\

Titre de paragraphe (il commence


après l'alinéa), en minuscules (sauf
pour la prem 1ere lettre ) , en
caractères gras et se complète par
un point.
193
APPEN DI C E D - EXEMPLE DE TRAVAIL DE SESSION

----+-- Puisque cette page comporte un


titre d'en-tête, elle n'est pas
paginée.
RUerences ------------------1--- -
Titre centré (entre les marges de
Abel. G. G .. & Rouleau. J. ( l 990).111c nature and extent ofsexual as�1ult. Dans W.C.
Mar�hall. D.R. Laws & H.E. Barbaree (Èds). Hmll'lbook ojsf'x11nl rusm1/t (pp. 79-
côté de la page) en minuscules
88). New York. NY: Plemun Press. (sauf pour la première lettre), en
caractères gras et placé à 4 cm du
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références est déterminé d'après
Deblinger. E.. McLccr. S. V., A1kins. M. S .. Ralphe. O.. & Foa. E. ( 1989). Post·
tra1miatis stress in scx11.1lly abuscd. physically abused. and nonabuscd children.
l'ordre alphabétique des noms
Child Ab11se & Neglecr. / J. -103--WS. d'auteur.
Jones. D. P. ( 1 996). 1l1e liclping alli;mcc in work "1th f:unilies \\11erc children have
been ::ibuscd or ncg.lectcd. Cluld Abuse & Nl'gll'ct. JO. H5-3.i9. L'étudiant consultera la section 2.8
de cet ouvrage pour une
Kendall-Tacken. K. A .. Williams. L. M.. & Fînkelhor. O. ( 1 993). Impact ofsexual
abuse on dlildrcn: A rc\,icwand synd1esisofrccent empiric.'ll stucties. PsJrholog,crJ
description contextualisée de la
811/lnm, 113. 164-1 80. mise en fo rme de c haque
référence, selon la nature du
Madrigrano. G. O .. Rouleau. J. L.. & Robinson. M.-C. ( 1097). Carnctcristiqucs
sociodémog.rnphiqucs et cliniques d'une popul,1tiCN1 d'adolescents ayant commis document consulté et répertorié
des crimes sexuels. Rn71f' q11êbêco1se de psycholog1l'. /8. 9 1 - 1 10.
dans sa liste des références.
Mcleer. S. V. Deblinger. E .. Atkins. M. S .. Foa. E. B.. & Ralphe. D.L. ( 1988). Post­
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motJ1ers: 1l1e implcmentation of a standard assessment pf()(ocol. C/11/d A.buse &
Neglect. JJ. 9-23.

Disposition globale du texte

La première référence de la liste commence après un double interligne la séparant du titre.

La saisie d'une référence démarre à l a marge d e gauche. Losqu'elle s e poursuit sur plus d'une ligne, les lignes
subséquentes seront décalées vers la droite à l'aide d'un renfoncement (espaces vides) de trois à cinq
caractères, selon la police utilisée.

L'espacement alloué entre deux références correspond à un simple interligne.

La dernière référence située au bas d'une page devrait être reproduite dans son intégralité. Autrement dit, il est
préférable de faire sauter intégralement au début de la page suivante la dernière référence d'une page, plutôt
que d'en fractionner les lignes sur deux pages contiguës.
APPENDICE E

La présentation d'un mémo i re,


d'un essai ou d'une thèse sous
forme d'articles scientifiques
____________________ 1 97
APPENDICE E - LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

De plus en plus d' universités permettent à leurs étudiants diplômés de


rédiger leur rapport de fin d'études supérieures (mémoire, essai ou thèse)
sous la/orme d'articles scientifiques. La mise en forme du manuscrit de ce
type de rapport est alors différente de la mise en forme canonique d'un manuscrit
dit classique (ou traditionnel). Chaque université a des exigences particulières
concernant la présentation de ce type d'ouvrage, ne serait-ce qu'en regard du
contenu de sa page de titre et de sa disposition, reflets de sa culture
institutionnelle. Avant même de commencer la mise en pages de son tout
premier manuscrit, il serait sage de la part de l 'étudiant qu'il s ' informe de
l'existence de normes institutionnelles spécifiques, en consultant les personnes
responsables de son programme d'études supérieures, en parcourant le site
Web de son institution dédié à le renseigner sur la poursuite d' études
supérieures, le cas échéant. Il devrait chercher à repérer les renseignements
concernant les exigences de la mise en pages de son manuscrit et de la
production de tout type de documents devant l 'accompagner, à l ' une ou l 'autre
des étapes de la démarche institutionnelle du dépôt de son rapport.

Rappelons qu'au fil des chapitres de cet ouvrage, nous avons décrit
comment rédiger un mémoire, un essai ou une thèse dans saforme classique.
Par ail leurs, nous avons annoté au passage les circonstances où la préparation
d'un manuscrit sous la /orme d'un seul article scientifique devait entraîner
une mise en pages différente de son contenu, selon les normes de l' APA
(20 1 Oa, 20 1 Ob, 20 1 Oc). Donc, l'étudiant qui serait autorisé à déposer son
rapport sous la forme d'un seul article scientifique est prié de se référer,
avant toute chose, aux remarques intégrées aux chapitres correspondants
pour rédiger et mettre en pages son manuscrit sous cette forme spécifique.

Les conditions préalables de la présentation


d'un rapport de fin d'études su péri e u res sous forme d'articles

Le fait de soumettre un rapport de fin d'études supérieures sous la


forme d ' articles à un Comité d' études de cycles supérieurs (ou à son
équivalent institutionnel) doit avoir été préparé de longue date, afin qu'au
moment venu le manuscrit déposé puisse satisfaire chacun des préalables à
son dépôt. Dans ce qui suit, nous avons résumé les grandes lignes du règlement
1 98 __________________ -
APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

des Études de cycles supérieurs en vigueur dans le réseau des établissements


universitaires de l'Université du Québec concernant la présentation d'un travail
de recherche, lorsque celui-ci est composé d'au moins deux articles
scientifiques.

Il faut que le manuscrit soumis puisse être j ugé acceptable en regard


d'exigences spécifiques conditionnant l'admissibilité même d'un rapport de
fin d'études supérieures. La première condition stipule que le rapport sous
forme d' articles doit être d'ampleur équivalente à un travail de recherche
traditionnel en regard de la somme de travail exigible de la part de l'étudiant.
La deuxième condition affirme que tout texte apparaissant dans ce rapport
doit être inédit au moment de l'admission de l'étudiant à son programme
d'études. La troisième condition précise que les articles doivent être rédigés
aux fins de publ ication dans des revues avec comité de lecture reconnues dans
le domaine spécifique de recherche. La dernière condition défend l'idée que,
puisque le travail de l'étudiant est constitué de plus d'un article, le rapport
doit être unifié et contenir une introduction et une conclusion qui démontreront
l'unité de la réunion de ces textes.

Les étapes institutionnelles de l'évaluation


d 'u n rapport de fin d 'études supérieures sous forme d'articles

Comme il en va de la plupart des processus institutionnels d'évaluation


d'un rapport de fin d'études supérieures, l'étudiant doit se préparer à devoir
franchir au moins deux étapes qui affecteront chacune de manière différente
la confection même de son manuscrit. La première étape est constituée par le
dépôt initial (ou le premier dépôt) de son manuscrit aux fins d'évaluation
auprès des autorités institutionnelles.

L'étudiant doit être en mesure de défendre le principe qu'il est l'auteur


principal de tout article intégré à son rapport. Ainsi, dans le cas d'un article
conjoint, sa contribution majeure au niveau de la recherche même devrait
pouvoir être attestée. Pour chaque situation où l'étudiant a collaboré à un
travail collectif, il devra accompagner le dépôt de son rapport global d'un
document d'appoint faisant état de la pondération de sa contribution relative
par rapport à celle de ses coauteurs. Ce document d'accompagnement devra
avoir été signé par l'étudiant, le directeur de recherche et le codirecteur (le
------ - - --------- - 1 99
APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UN E THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

cas échéant). Incidemment, tout article qui sera intégré par l'étudiant à son
ouvrage devrait avoir été rédigé pendant la période de ses études supérieures,
alors qu'il était officiellement supervisé par un directeur de recherche.

Après un certain délai, l'étudiant devrait recevoir en mains propres le


rapport synthèse découlant des évaluations faites par les rapporteurs. Dès
lors, l'étudiant devrait être appelé à rectifier plus ou moins en profondeur la
forme et le contenu de son manuscrit originel, selon l 'ampleur des corrections
exigées. En vue du dépôt final, l ' étudiant devra légèrement retoucher son
manuscrit originel, afin de satisfa ire l ' exigence typographique de la
justification des marges du texte entier d'un rapport final. Une fois que
l'étudiant aura réaménagé son rapport, mais pas avant d'avoir obtenu la
confirmation officielle de la conformité de son manuscrit, il pourra être autorisé
à aller à l'étape ultime du dépôtfinal de son rapport.

L'organisation matérielle du contenu du rapport sous forme d'articles

La présentation des parties d' un mémoire, d'un essai ou d'une thèse


sous la forme d'articles scientifiques suit le même ordre d'apparition que
celles d'un ouvrage traditionnel en commençant par la page de titre, en passant
par les autres pages liminaires pour s'étaler au fil de la série standard des
pages des sections du corps du texte principal (c'est-à-dire de l ' introduction
jusqu'à la liste des références). Par contre, des pages liminaires différentes
pourraient y apparaître, de même que des pages intercalaires complémentaires.
Enfin, le rapport pourrait être achevé par des appendices. Clarifions le tout
en passant systématiquement en revue chacune des pages constitutives d ' un
rapport présenté sous la forme d'articles.

Les pages liminaires du rapport

La page de titre est la toute première page du rapport sous forme d'articles
et elle est identique à celle d'un rapport classique. Selon le type de son rapport de
fin d'études supérieures (mémoire, essai ou thèse), l 'étudiant prendra soin d'y
disposer conformément les informations nécessaires à une identification adéquate
et précise de son ouvrage (voir Appendice B pour des modèles de pages de
titre).
200 ____________________
APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

La page liminaire subséquente du rapport sera celle concernée par


l'identification effective des membres du jury qui aura été finalement constitué
pour en faire l 'évaluation. Habituellement, cette page n'apparaîtra que dans
le cas d'un essai ou d'une thèse de troisième cycle d'études supérieures. Afin
de faciliter la pagination d'un rapport devant nécessairement intégrer cette
page au moment du dépôt final, il est recorrunandé de l' incorporer comme un
formulaire vierge à compléter, dès la confection du manuscrit en vue du premier
dépôt.

La page liminaire suivante est dite d'avertissement puisqu'elle prévient


le lecteur que le rapport soumis l'est sous la forme d'articles scientifiques,
selon les règles en vigueur au sein de l'université concernée. Ici, nous invitons
l'étudiant à vérifier le caractère actuel du libellé de la référence au règlement
institutionnel identifié. En tout temps, des modifications officielles pourraient
y avoir été introduites, compte tenu de la pratique récurrente au sein d'une
institution d'enseignement de réviser ses propres règlements.

Ensuite, le rapport doit présenter un « Sommaire » substantiel qui résume


les objectifs, les aspects importants de la méthode, les résultats de chaque article
et dégage une conclusion générale qui recoupe tous les articles. Ce sommaire
peut se développer sur plus d'une page. Au passage, on remarquera que le titre a
été reproduit en caractères gras. Au fil du texte à venir, il en sera de même pour
signaler le fait que tout titre ou sous-titre textuellement marqué en caractères gras
devrait être reproduit à l' identique dans le manuscrit du rapport.

La « Table des matières » est différente de celle du rapport d'un


mémoire, d'un essai ou d'une thèse classique puisque chaque article y sera
annoncé à titre de « Chapitre » distinctif. Habituellement, la page des
« Remerciements » sera la dernière page liminaire d'un rapport sous forme
d'articles scientifiques. À la différence d'un rapport classique, il n'y a donc
pas lieu d'incorporer après cette page ni une liste des tableaux ni une liste
des figures.

En regard de la disposition de chacune des pages préliminaires nous


renvoyons le lecteur désireux d' approfondir cet aspect au contenu de
l 'Appendice E qui, elle, décrit et illustre leur mise en pages respective.
-------------------- 201
APPENDICE E - LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UN E THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

De plus, la manière de compter et de numéroter (ou non) en chiffres romains


chaque page correspondante s'y trouve démontrée. Toutefois, à la suite de ce
texte, le lecteur d'ores et déjà intéressé trouvera la représentation en pages
miniatures d'un spécimen des cinq premières pages préliminaires d'un rapport
de type thèse avec soutenance.

Les sections du rapport

Une première section « Introduction » générale précèdera le premier


chapitre du premier article. Cette section est assez volumineuse et peut
comprendre facilement 25 pages. E lle expose la problématique dans son
ensemble. L'étudiant doit y dévoiler le contexte théorique global de son ouvrage
( qui peut être différent pour chaque article). C'est aussi l'endroit pour élaborer
le contenu en énonçant avec plus de détails une approche théorique ou en
nuançant tout fondement conceptuel qui ne pouvait pas être aussi finement
décrit ou discuté dans le cadre limitatif de chacun des articles. L'étudiant
devra également y introduire sommairement les articles de sa recherche et
montrer comment chacun s'intègre dans la vision globale de son travai l de
recherche.

Après l ' introduction générale, à raison d' un chapitre par article,


l'étudiant présentera les articles scientifiques, reproduit dans leur intégralité,
c'est-à-dire, avec leur propre page de titre, sommaire, introduction, contexte
théorique, méthode, résultats, discussion, conclusion, liste des références, ainsi
que les tableaux, figures et appendices, s'il y a l ieu. Tout article intégré au
rapport d'un mémoire, essai ou d'une thèse doit être présenté selon la version
définitive du manuscrit qui devrait être (ou avoir été) soumis à une revue
pour publ ication. En principe, l'étudiant devrait avoir préparé son manuscrit
en suivant les normes de publication de l'American Psychological Association
(APA, 20 1 Ob), telles que nous les avons adaptées dans cet ouvrage. Par contre,
si les normes de rédaction du manuscrit admises par le comité éditorial de la
revue s'avéraient différer de celles de l ' APA, l'étudiant devra simultanément
accompagner le dépôt institutionnel du manuscrit imprimé de son rapport
d'une copie des normes spécifiques de ladite revue. Par-delà cette exception,
affectant la mise en forme d' une partie de son ouvrage, le reste du rapport
produit par l 'étudiant devra correspondre aux normes de l'APA. Puisque le
202 _ _____ ____ _ ________
APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

mémoire, l'essai ou la thèse sous forme d'articles doit constituer un tout, la


pagination originelle de chaque article devra être réaménagée pour se fondre
à l'ensemble du manuscrit du rapport.

En général, pour la présentation d'un article scientifique, la disposition


du texte à la marge de droite n'est pas justifiée (voir section 1 .3.3), alors que
pour les autres parties de l 'ouvrage, les marges sont j ustifiées à droite. Une
telle présentation s'applique seulement à un mémoire, à un essai ou à une
thèse sous forme d'articles et uniquement lors du premier dépôt du travail.
En effet, une fois que les corrections exigées par les évaluateurs auront été
apportées à son texte par l 'étudiant, en vue du dépôt final du travail, la
marge de droite du texte des articles devra être également j ustifiée et, s'il y a
lieu, les marges de l'article devront être aj ustées au reste du travail (voir
section 1 . 3 .2). Une telle procédure s'explique par le fait que, suite à son
dépôt final, le mémoire, l'essai ou la thèse de ! 'étudiant sera relié et deviendra
officiellement un ouvrage disponible pour diffusion auprès du public : ce
document sera archivé à la bibliothèque de son institution universitaire et
fera l 'objet d'un dépôt légal auprès de Bibliothèque et Archives du Canada.
Ainsi, au même titre que lorsqu'une revue scientifique édite le manuscrit d'un
article pour le publier, les marges de gauche et de droite seront toutes deux
justifiées.

Après avoir transmis le dernier chapitre (article), l'étudiant intégrera


dans son rapport une section « Discussion générale » qui reprend les objectifs
du travail de recherche, résume les résultats obtenus dans chacun des articles,
fait le point sur les forces et les limites du travail de recherche et énonce des
recommandations. Le traitement du contenu de cette section devrait être
également substantiel, c'est-à-dire, développé en profondeur et bien élaboré.
Faisant suite, la section « Conclusion » devrait communiquer les principales
idées à retenir du travail de recherche réalisé. Après cette conclusion, devrait
s ' afficher la dernière section du rapport constituée par la l i ste des
« Réfé re n c es ». Cette l i ste regroupera uniquement les références
bibliographiques additionnelles qui auraient été mentionnées dans le rapport
en dehors des chapitres réservés à ! ' exposé du contenu des articles
scientifiques (puisque chaque article renferme déjà sa propre liste de
références). Enfin, il se pourrait que la mise en forme finale du rapport
commande l'ajout d'une dernière partie facultative, soit celle des appendices.
---- ---- ------------ 203
APPENDICE E - LA PRÉSENTATION D'UN MEMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UN E THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

L'évaluation institutionnelle autonome du rapport


de fin d'études supérieures présenté sous la forme d'articles

En guise de conclusion, il nous semble devoir insister sur l ' idée que
l'étudiant doit clairement dissocier dans son esprit les deux processus
d 'évaluation indépendants qui peuvent marquer la petite hi stoire des
corrections qu' il devra apporter au manuscrit de l'un ou l 'autre de ses articles.
D'une part, il y a le processus éditorial d'évaluation, à l 'externe, que devrait
subir tout manuscrit spécifiquement rédigé pour être soumis à une revue ou à
un périodique scientifique. D'autre part, il y a le processus institutionnel
d'évaluation, à l 'interne, portant sur la globalité du rapport de fin d'études
supérieures qui, lui, intègrera, entre autres, la version la plus définitive du
manuscrit devant être rédigé pour publication.

Dès le moment où l'étudiant effectue le premier dépôt de son rapport


aux fins d'évaluation institutionnelle, donc à l ' interne, ce rapport authentifie
le fait que le manuscrit de tout article lui étant intégré bénéficie du statut
minimal d'un manuscrit à soumettre à des fins de publication dans une revue
(ou un périodique) scientifique avec comité de lecture reconnue dans le
domaine spécifique de recherche. Par-delà cette première possibilité, il faut
envisager que d'autres situations pourraient se présenter ( et se présentent
dans les faits) concernant le statut réel d'un manuscrit intégré au rapport d'un
premier dépôt : a) il a été soumis à l 'éditeur d'une revue pertinente, mais
n'ayant pas encore été évalué par les rapporteurs affil iés à sa revue, il ne
pourra être ni révisé (corrigé) par l 'auteur du manuscrit ni soumis à nouveau
à l'éditeur, qui, lui, ne pourra pas l'accepter définitivement pour publ ication,
non plus qu'il ne pourra le faire éditer par un typographe pour impression
traditionnelle ou diffusion électronique, ce qui aurait consacré le fait qu' il
soit publié dans sa revue; b) le manuscrit a été soumis, évalué, mais pas
encore rév i s é , donc ni soum i s à n o uveau ni accepté ni p u b l i é ;
c) i l a été soumis, évalué et révisé, mais pas encore soumis à nouveau, donc
ni accepté ni publié; d) il a été soumis, évalué, révisé, soumis à nouveau,
mais pas encore accepté par l'éditeur de la revue, donc non publié; e) il a été
soumis, évalué, révisé, soumis à nouveau et accepté par l 'éditeur, mais pas
encore publié; f) le manuscrit a franchi avec succès chacune des étapes du
processus de révision et d'édition et a été finalement publié!
204 ____ ______ ________
APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

Toutes les situations énumérées surviennent dans le contexte de la


soumission du manuscrit d'un article, donc un texte inédit, en vue de le faire
publier, après un processus d'évaluation externe (celui de la revue) et de
révision et de correction de son manuscrit par l 'auteur, afin de satisfaire les
exigences d'un comité de lecture indépendant de l ' Université. Si chacune de
ces situations rend admissible le manuscrit de l'article comme partie intégrante
dans le cadre d'un rapport de fin d'études supérieures, aucune d 'entre-elles
(y compris celle où le manuscrit aurait été publié, avant le premier dépôt)
n 'assure, en soi, que le même manuscrit sera accepté d 'office, lorsqu 'il
sera so umis au pro cessus d 'évaluation institutionnel interne de
l 'établissement d 'enseignement supérieur duquel l 'étudiant aspire être
diplômé. Puisque l'évaluation finale du rapport du travail de recherche demeure
du ressort exclusif de l'Université, il est possible et quasi certain, en dépit des
corrections déjà apportées par l'étudiant à un texte antérieurement accepté
pour publication ou publié, que ce texte, devenu un fragment dans le cadre du
texte global de son rapport, devra faire à nouveau l 'objet de retouches et
corrections, et ce, conformément à l ' avis des experts indépendants et
autonomes qui, eux, auront été expressément nommés et mandatés par
l'Université pour procéder à cette éval uation institutionnelle.

L'étudiant ne doit pas cultiver la croyance erronée qu'étant donné que


le manuscrit de son article aurait été définitivement accepté pour publication
ou encore que son article a été effectivement publié (suite à un processus
d'évaluation externe auquel i l aurait même pleinement satisfait) que cela lui
confère de facto une garantie d'obtention du diplôme. Ainsi, l ' étudiant se
méprendrait sur le rôle prépondérant du processus interne d'évaluation
institutionnelle d'un établissement universitaire, comparativement au processus
externe d'évaluation éditoriale d'une revue, en regard des corrections exigibles
qu' i l devra apporter au manuscrit de son rapport. Tout texte rédigé pour
publication et tel que reproduit au sein d'un rapport de fin d'études supérieures
doit être assujetti au processus indépendant, habituel et normal d'évaluation
institutionnelle ( à l 'interne), dont l ' issue favorable sera la seule à donner
véritablement accès au diplôme qui, lui, ne peut être décerné que par une
Université.
__________ _____ ______ __ 205
APPENDICE E · LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC

lli ÈSE PRÉSENTÉE À


L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES

COMME EXIGENCE PAKTIELLE


DU DOCTORAT EN PSYCHOLOGIE

PAR
[NOM DE L'ÈTUDIA1"11

ffITRE DE LA lliÈSE]

U N I V f:RSITi: DU Qll i: HEC À TROIS-R I V I ÈRES


(MOIS ET ANNÉE(

l '\,1m. f.:1'1J1ro.:t.eu1 <le t :.'\:ht:n::h.:. f.'T 11tl.:j


t t·11J.:n:r ,1 th1t1 1-:q111s)

Jur:r c.J ' (·,·:1lua1ion dt' l:1 tlu.'.·Sl' :

t�,,m. }!rat.k:(p. .:-. Pti D. 011.\lf.lJI r


ln,-tÎlulion ;, l:itjw..lk ).: nn:ad1,.;- .;\alua11.,.ir

l\,1m. gr:uk i p .:x. . l'h.fJ ou \O'l)J ln,,,lituliun ,1 l.11.judlv ,..: nm.i..:h.: 1·.,,Jlu:al!.:ui

1,,1111. gr:.idc lV l..'X. l'h.l) ùU .\IDJI lnslitu1i,m a laqu.:11 .\C r:llt.1..:hc 1·,_" ;il11at�ur
206 ________________________
APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

Ce document est rédigé sous la fonnc d'aniclcs scientifiques. ici qu'il est stipulé dans
les règlements des études de C)clcs supCrieurs ( Article 1 38) de l'Université du
Québec a Trois-Rivières. Les articles onl été rédigés selon les nonnes de publication
de revues reconnues et approuvC'es par le Comite d'études de cycles supCricuis en
psychologie. Le 110111 du directeur de recherche pourrait donc apparaitre comme Or
auteur de ] 'article S<Xunis pour public.'ltion.
207
APPENDICE E • LA PRÊSENTATION D'UN MÊMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÊSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

Sommaire

Le rapport d'iu1c dtèse de doctorat présenté sous lafonnf' d 'art1l'lf's débute par une

page de titre identique à celle d'tuie thCse de fonne classique. La page suivante est

destinée a l 'idcntificatior1 des membres du jury d'évaluation de la ù1èse. Cette page

sera suivie par 1u1e page d'avcrtisscmcm qui indique au lecteur que cette thèse est

soumise sous la fonnc d'articles scientifiques. selon les règlements Cil vigueur au

sein de l'université concemée. Ensuite. il y a w1 11 Sommaire }t substantiel qui

presente les articles scientifiques ct fait w1 bon réswné du contexte d1éorique et

111éd1odologique. des résultats de diaque article: ce sommaire se tcnnîne par 1u1e

conclusion gCnérale qui recoupe tous les articles. La 1( Table des matières " re­

produit les titres des divisions du rapport et fait donc. entre autres. l'annonce du

chapitre correspondant à chaclut des articles. La page 1< Remerciements )) est idcn·

tique à celle d'une thèse classique. La section (( Introduction )1 présente la pro-­

blématique. L'etudiant doit décrire le contexte thêorique global de sa tbêse (qlÙ

peut être différent pour d1aque article). Il pourra y présenter en details 101e approche

d1éoriq11e ou des aspects concepruels q1ù ne pouvaient pas être discutés ou suffi·

s.1m111ent nuancés dans les articles. L'étudiant va eg.llement résumer les articles de

s.1 recherche et montrer comment ils s'intègrent dans son travail de recherche. En·

SlÙte. à raison d'11n chap11re par amcle sc,e,mfique. d1aq11e article sera commu·

niqué dans SOii mlegmhœ. selon les nonnes de la l'e\'ue à laquelle il aura été sou·

mis. allant de sa propre page de titre. en passant par le sommaire. les sections du

contexte théorique. de la méthode. des résuJtats. de la discussion. de la conclusion,

de la liste des références. pour se tenniner par d'évcnrucls appendices. La section

o Discussion générale " reprend les objectifs du travail de recherche. résume les

rés1ùt.1ts obt:enus et fait le point sur les forces et les limites du travail. Après cette
208 _____________________ __ __
APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

section. il y a 1mc ti Conclusion » dans laquelle on retrouve expoSCes les principa·


les idêcs à retenir du cravail de red1erche. La dcmiCre section intitulée (( Référen·
ces >> répertorie les référt.11ces bibliographiques mentionnées dans le rapport. et ce.
i, ro111 0111re enrlro,r que dnns les clmpm·ps qui. eux. ci.aient consacres a1Lx :utides
scientifiques (chacun ayant déjà sa propre liste de références). Enfin. le rapport de
la thèse pourrait être parachevé par l 'addition d'appendices.
209
APPENDICE E • LA PRÉSENTATION D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE SOUS FORME D'ARTICLES SCIENTIFIQUES

Table des matières


Sommaire iv

Remerciements .. vi

Introduction ..
Oiapitre 1 (ou Article I) Titre qu.i devrait correspondre au titre
du premier article . 25
Oiapitre 11 (ou ATticle 2) Ti1rc qui devrait correspondre au titre
du dcw,;ièmc article . 58

01apitrc I l l (ou Article 3) Titre qui devrait correspondre au titre


du troisième article . 101
Discussion génërale 139
Conclusion 1 50
Références .. 153
Appendice A (Titre de l'appendice A J 161
Appendice B (Titre de l'appendice B 1 1 64
APPENDICE F

Exemple avec pages miniatures


de la d isposition des éléments
d'un travai l long, d'un mémoire,
d'un essai ou d'une thèse
____________________ 2 1 3
APPENDICE F • EXEMPLE AVEC PAGES MINIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

Dans le but de donner un aperçu visuel de la transposition de certaines


normes de présentation détaillées dans ce guide, nous fournissons dans cet
appendice un exemple, avec des spécimens de pages en miniature, de la
disposition matérielle du contenu d'un travail long, d'un mémoire, d'un essai
ou d'une thèse. Cet exemple illustre la séquence de la mise en pages et de la
pagination des principaux éléments du manuscrit à produire. Il débute avec la
page de titre du manuscrit, se continue avec la description des autres pages
préliminaires (sommaire, table des matières, etc.) et des sections du corps du
texte principal (introduction, contexte théorique, méthode, résultats, discussion,
conclusion, références), pour se terminer avec d'éventuels appendices. Des
annotations accompagnent la plupart des pages en miniature afin d'attirer
l'attention du lecteur sur des caractéristiques de leur mise en pages.

L'exemple donné n'a pas été conçu dans l 'esprit de refléter l ' ensemble
des possibil ités de mise en forme de l ' éventai l exhausti f des éléments
d' information pouvant apparaître à l ' intérieur d'un rapport de type travai l
long, mémoire, essai ou thèse. L'exemple se veut uniquement une forme d'aide­
mémoire de certaines règles concernant la mise en pages du contenu textuel,
tel qu' il devrait être organisé, découpé et paginé d'un bout à l' autre de
l'ouvrage. Son objectif est de mieux éclairer l'étudiant face à ces exigences
techniques qu'il devra s'affairer à satisfaire au moment de la mise en pages
du contenu de son manuscrit. Aussi, l 'inspection visuelle d'une page miniature
donnée en exemple, même accompagnée de la lecture de ses annotations
spécifiques, ne peut remplacer la prise de connaissance préparatoire des
difficultés associées à une présentation conforme de certains éléments
spécifiques du contenu. Dans tous les cas, il vaut mieux avoir consulté au
pr [};[/able les règles de disposition d'un contenu spécifique pour une page
spécimen, tel les que traitées et explicités dans les chapitres de ce guide, si
l'on veut bien saisir ce qui j ustifie la disposition matérielle illustrée sur une
page spécimen.
______________________ 21 5
APPENDICE F • EXEMPLE AVEC PAGES MINIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

• La page de titre d'un travail long,


d'un mémoire, d'un essai ou d'une thèse
est toujours la page i (en chiffre romain
minuscule). Celle-ci est comptée, mais
U!lllVEltSITE 00 OOEBEC

non paginée;
• Rap p e l o n s que l ' Appen d i ce B
THESE PRESENTEE A
L "UNIVERSITE DU QUEBEC A TROIS-RIVIERES

regroupe des exemples de pages de


titre adaptées pour les rapports autres
COMME E.XIGENCE PARTIELLE
OU t)()C'TOftAT EN PS,'CHOLOOlE

qu'une thèse;
• Le contenu d'une ligne qui figure entre
PAR
!NOM DE L 1ITUD1AN'Tt

crochets doit être adapté au contexte


du travail;
l'TITRE DE LA THESEI

• Pour l'écriture du nom de l'étudiant,


on indique le prénom suivi des initiales
médianes (s' i l y a lieu) et du nom de
IMOISET ANt,.EEI

fumille.

• P l u s i e urs universités e x i gent


d' insérer une page d' identification
du jury d'évaluation d'un essai ou
d'une thèse;
UN IV[Rsrrt ou QUÉBEC À TROIS.R IVIÊR[S

• Cette page est la page ii;


• Elle est comptée, mais non paginée;
.,_.,.,.., 1.oquol!o • r.,...,ho l vol,..,.,.

• Le contenu d'une expression qui


[t-,... .....,..,.... ... , .....d... l!'-1 han,.,_ hqu11Uo • 1..,occha l v.i,..,...
(enle,,• 11 n on ,�f

apparaît entre crochets doit être


Jury d'h'aluarion lH la lhè,e:

modifié pour l 'adapter aux personnes


et aux conditions particulières d'un
.......... 1..,.,11. .. , ..'"'"""1 ....,..,...

jury d'évaluation;
1non11..... 1..,...
o11. .. , ..IIK:b.l ...
1i..,...

• Pour l'écriture du nom d'une personne


.,_,,..,. hq,Nll o N roltoeb.l ,--.1,..,...
concernée, on indique son prénom suivi
des initiales médianes (s'il y a lieu) et
de son nom de famille.
2 1 6 ___ ____________________
APPENDICE F • EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

• S'il y a une page d' identification du


jury d'évaluation, le sommaire devient
la page iii;
• Cel le-ci est comptée, mais non
paginée;
• Le titre « Sommaire » est placé au
cours de r,.,,_ :l'.110 L• paruc,prlll <>ni coniplece des que,mo,w,air• ...

centre des marges de côté, en


caractères gras, à 4 cm du haut de la
page;
• Le texte s' inscrit sous le titre, à double
interligne, sans alinéa.
modal-. Encou ...,., f.,.., p.,., d"offeu moJ«:w...... soru reBOrtU m,1 a pa"I q... cNz leo

• Dans le présent exemple, la première


page de la table des matières devient
la page iv. Celle-ci est comptée, mais
non paginée;
• Le titre « Table des matières » est
Somma,,.
L,,te de,i;�•:.u.

placé au centre des marges de côté, en


Lmede1!�,..,.
R.....erc,_..,11

caractères gras, à 4 cm du haut de la


page;
• La première entrée de la table des
Modeteenqu:,treU)lesd"auxhfflMnl
L".11.�hrrnml t!lles NOl.-,_coniui.,>leo

matières commence à double interligne


L"x1xhen1ft\t etl":,.J1AlemOT1t conJII\Pl
L ·auxhèmml et let ........,,.,.,i,. de v,.,

sous le titre;
• Dans un travail long, s'il n'y a pas de
LM <tr21<'glesd'�"'""' etleo�bt- coniuiµJeo
Les•tra1eiJJe1d"ad.Jpc.11,on e11"aJiaten1ent conJuiµl
Lef.rn.i<we,,d'a><bpc>t>on etle1 e,._,,eni.,de v,e

sommaire, celle-ci devient la page ii;


l• 1trxeg,.. d"adaplanm\ et 1·:uuchement
Lesstylel d"au;ochemer,1. los W':llqp• d"..:bpbt,on. les �'efOffllmli dt

• Les sous-titres figurant sous le titre


voe ec l'"l,...temerlcOf'!JII\Pl
ObJl!C:llf1 de]"erude

,...,,.,..
H�de ,echm:IM

de la section « Contexte théorique »


annoncent, en ce cas, que tro i s
niveaux de titre seront utilisés.
_____________ _ __________ 21 7
APPENDICE F • EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÉSE

• Si la table des matières se poursuit


sur une deuxième page, celle-ci est
paginée et affiche le numéro v.

Analyw da ,1-,u, oJ
v•.r,ur.on dtf. h)'J)Olh-.• U
Rôle media... dallr.llew• d'..:bpbloon el da .,..,.....,,,erc. de
vot �l• pr1"ffl""M'IJJ"ft'lldumo.:lele IU
Rôle medaa.... d.w:a1qp.. d"ad>pül-.ibno le 1«ond""'!P"fll"II
du moditl• " SO
ROie mediaeu dos .,.......,onb de v,,Wl"II loi i,o,,,..,.. "'V"-
W madalt
Analywonpl.,.-• gs
Rcil, moden,1eu- d.W•es-d·�one1,...�-de
voe d.>ra b rebnon •urel'..U..Cl.mftll .tl� c°'l� s:8
Eff.u c....,..i:111,f1 des ,2>�nda... lapn<k11... do r:IJ..lemed
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R-..luu ,..be,(, aw modeles mode<_,,.. 1C
R.....t1au ,.bu(, au modole C\fflYbuf
c.,,.,d,...,on
R.fwonc•
Append,ctA. Echelle,,..,_dHwlllleg,ndo codhuc°'1"11,'1wt
Appmcbc• a Anal� de v•unce dos wfferencn Kt.li• du CTS� pou­
leo ll'l<llvido.. � 1umo.,. .., epts<>de de voolence

• S'il y a une liste des tableaux, cette


page est comptée, mais non paginée;
• Si on suit la séquence utilisée jusqu'à
présent, cette page est la page vi;
• Le titre « Liste des tableaux » est en
caractères gras, centré par rapport aux
3 c.....p,u'"°" -· 1o _,.. dits pa,,c,po,nu ec ln

marges de gauche et de droite, placé


Ob�d·.ad.>pUI,....

.i Co11p""""°" 11ntre leH�tdn p:st,c,p:,n11 etlt nombffd"..,1"ftncr,tt.

à 4 cm du haut de la page.
de vo,,...:..

o �en1:r,1, ...u dos part,c,� .c 1·.,..,_,i dar. .........ll'l'lh


do "'' ,....,.. cbna les diffeunb do,n1,,- do La .,,.

,-,...,,.
1 0,W,bta-, dts pa1onp.,niswl.., leMxe OC le ,.,...X1depsturb:,IKJn

10 An:ily,,eo de ryeu111n mWt1ple po<.s !ep<"""" "'"IP""'l dumodole


ct.z let f1mmes .i les homma

1 1 R"'W...""" "'ulbple de l".....,.emen1 de l"1nnm11e 11 det lll'a<'\Pes


d·evo1nn-.do.unc1M1on ... 1·1mpx1 ""\l,Mlfl'9"'u chez l• femm• S7

1� 11:..,-.-.mulhpl• do l "e>'ltemffl d. l"mtu!111, -,id,,t 1,CJ.>t"'!Pn


d'..,,1e,nm1,<U;1,nc,:a1,on ... .. nombre d·.........,a,11 ,wpif, dwz
l.homm• 8S

Il An.t,l�d,,. �.,...,on ,.,ul1>pl,o h•.-.:hque do l ":1Jial..,_,CconJ'"l,l.>I


a p;,n• de l"Khelloo d".,,11emaw de r..11m,1e cw.l l"atbehemffl e1 i.
nombr, d"ev--.b de VM po111ff1 chez ... fomm•
2 1 8 _______________________
APPENDICE F • EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

• Tel qu'illustré, lorsque la liste des


tabl eaux se poursuit sur une
deuxième page, celle-ci est paginée;
• Cette page est la page vii.
14 �lyws de r-weu,on multiple h,er..,t,,q,. do r,.,,..tftnft'II COOJ"ll,'ll
ap:amrde l"echelle d'ev11.,..,_...,1 del",niun,1e dar-. l"atuo:hèrr,..,. ,cl,
nombre d""'ff"oemfl1ll de ,,, �s dwz les femmes

1 � R'l!Jft$1on mult1plt poo. 1'3J...Cemenl c<111. "Pxt .. de


l"MlXMmftU.,desstr:11..i,i.,.d"sd:opt.>tion e e d. "._de ,·,.
che::,: IMfemtttts Oc,

16 An.>Jyw do v:an:s><:e d. techelle de nei:ioc1x1on Hlon leo dewi


edunt,Uons �ltwudn� (pn,H<,te d":au mo,,..., epto,ode
do ""'°ocut,on/

• S'il y a une liste des figures, cette page


est comptée, mais non paginée;
• Si on suit la séquence utilisée jusqu'à
présent, cette page est la page vi i i;
• Le titre « Liste des figures » est
pl acé au centre des marges de
gauche et de droite, en caractères
4 Courbtc-.1rnu,q.. d. l·11em 8selon l"ech.wl,Jlon noncl1n1qu,e

gras, à 4 cm du haut de la page.


6 Court.. c•xlrnshque de rnem 3 selon l"Khrl,llon non d,naque

to C,;u-b,oc:irxtenu"l"" o:1,or._em 1 1 ...ion redunttllon nl)nchn,q,.. 70

l i Cowbtc.inct.,...llqu,tdel ,tem l l Hlonl Kh.:n,llon nondinque 70

1� Courbec::.xlffUIKjUI de l"um 1 �selon l'tdw,ullon nonchn,q1.11 70

14 COU'bec,nc:1enohquede l"11em Jl seLon l'ochril,Jl..,non d""'I"" r..

17 Courbe c,r.octenot,que de 1'.rem :?Qselon1'echan11llon nonchn,q..


_____________________ 21 9
APPENDICE F • EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI O U D'UNE THÉSE

• Si cette liste des figures se poursuit


sur une deuxième page, celle-ci est
, .... paginée;
• Cette page est la page ix.

2� C....t. c:11:r1-r,.q,.. de 1·,1cm .io ..1on1 ·«Jun1Jlon non dll'aq,»

• Une page de remerciements sera


présente uniquement dans un travail
d'envergure, tel un mémoire, un
essai ou une thèse;
• Cette page est comptée, mais non
paginée;
• Dans le présent exemple, celle-ci est
brul1ui1 an de l� prnen1e roctMrct.

la page x;
• Le titre « Remerciements » est placé
au centre des marges de gauche et de
droite, en caractères gras, à 4 cm du
haut de la page;
• Le texte commence à doubl e
interligne immédiatement sous le
titre dans le format d'un paragraphe
avec alinéa.
220 ___________________ _____
APPENDICE F - EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

• L'introduction est la première section


du corps principal du rapport;
• La page de titre de l'introduction est
toujours la page 1 en chiffre arabe;
• Elle est comptée, mais non paginée;
• Le titre « lntroduction » est placé au
centre des marges de la page en ca­
ractères gras.

• Le texte de l'introduction commence


à la page 2. Celle-ci est comptée, mais
non paginée;
• La première ligne du texte débute à
6,35 cm du haut de la page.

lerwement oon dechn :u, coun d. decfflnln ""'"""'" (Glonn.. JQQlh Un moJel•

1'1n1ene1.r du m=:,ge. tels 'I"" ls con1num,c.:11,on, les 3Unbubon.. lm croy2n<... l•


____ ___ _ __ _____________ 221
APPENDICE F · EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES D E LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

• L'exemple que nous développons fait


en sorte que l'introduction se poursuit
et se termine sur une deuxième page;
modele concepn.l 1VSA)do 13r:d,uy,Coh.>net t--y/l QQS)
• Cette page étant comptée et paginée
elle porte le numéro 3;
• Le texte débute à 4 cm du haut de la
feuille.

Br:,dbury. JQQJ, Wdh�1u, IOCK)

'""""" eM CGN,UIUI do conq C�lr- L• pr,om.•• ch3f,,u. iw-• ·- e1....cncs

• Dans un mémoire, un essai ou une


thèse, la section qui suit l'introduction
est généralement le contexte théorique;
• Lorsqu'un tel ouvrage est présenté
sous forme d'articles scientifiques,
le titre devient « Chapitre I ». Il
faut inscrire également le titre de
l'article. Par contre, s'il n'y a qu'un
article, c'est uniquement le titre de
l'art i c l e q u i est i n scrit (vo i r
Appendice E);
• La page de titre de cette section est
comptée, mais non paginée;
• Dans le présent exemple, cette page
est la quatrième;
• Le titre « Contexte théorique » est
placé au centre des marges de la
page en caractères gras.
222 ________ _______________
APPENDICE F - EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI O U D'UNE THÈSE

• Dans le présent exemple, le texte du


contexte théorique commence à la
page 5; celle-ci est comptée, mais non
paginée;
• Cette page de section débute à 6,35
cm du haut de la page;
• Cette première page de contenu de la
�lfiquement. le tanlellle lhN,nque w subdrvtu ., qU>tra «<"h<lnll La pnmown

section, comme toutes les premières


pages de contenu de section, ne dé­
bute jamais par un titre. Il faut une
petite introduction qui annonce les sub­
divisions de la section;
• Dans le cas d'un travail rédigé sous la
forme d'articles scientifiques, chaque
article est reproduit selon les normes
de la revue scientifique à laquelle il a
été soumis.

• La deuxième page du contexte


théori q ue est paginée; dans le
présent exemple, cel le-ci porte le
numéro 6;
• La première ligne de texte débute à 4
cm du haut de la page, comme toutes
les premières lignes qui suivront sur les
0
p,oiecuon èl W rKonfon ""P'"" de Sél fi19"H d llt:xhemml, c'Ht->dn ..,, p:ormt• ou

pages subséquentes,j usqu'à la fin de


cette section du rapport;
• Le sous-titre « Modèles mentaux.
» renvoie au troisième niveau de
titre de cette section. On repérera
visuel l ement les deux premiers
niveaux de titre sur la page qui
précède;
• En bas de page, l'apparition du code
« [ •.. J » (points de suite entre crochets)
annonce une discontinuité dans notre
J ••• 1

exemple. Dès lors, il ne nous sera plus


possible de donner des indications
précises de la pagination.
_______________________ 223
APPENDICE F · EXEMPLE AVEC PAGES MINIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

• Chaque section du mémoire, de


l'essai ou de la thèse a sa page de
titre;
• Une tel le page est toujours comptée,
mais jamais paginée;
• Ici, il s'agit de la méthode;
• Le titre « Méthode » est placé au
centre des marges de la page en
caractères gras.

• Toute première page de contenu de


chaque nouvelle section est comptée,
mais non paginée;
• La première ligne de texte du contenu
de cette section débute à 6,3 5 cm du
haut de la feuille;
• Généralement, le premier paragraphe
sert d'introduction pour annoncer les
subdivisions de la section;
• En bas de page, l'apparition du code
do :::S,o - ( 1,"1 • 0.-1'.!� ,1...
, que celle des hamm• ISI de JO., :r.{lil • O.JQ� L..

« [ ... ] » signale une discontinuité


dans notre exemple. Normalement
le texte de la section de la méthode
devrait se poursuivre sur plusieurs
i-ten:me aciu.l l..esfem.mes on.en moyenno. 16.J :ww-. (117 • "!.o:?lde !iCobnte el

pages subséquentes.
1... 1
224 _______________________
APPENDICE F - EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

• Cette section est celle des résultats;


• Le titre « Résultats » est placé au
centre des marges de la page en
caractères gras.

• En bas de page, l'apparition du code


« [ ... 1 » signale une discontinuité
dans notre exemple. Normalement
le texte de la section des résultats
devrait se poursuivre sur plusieurs
pages subséquentes.

C.ite ...::t,on prts<l'nl� ..,,. diota-,pt,on 6- von:,bl.,. m,_ a 1·.c...i. 131.t.xhm>«ll.

cfflamH questlOl'II ne 1'2pphqu,11en1 p:11 � !OUI ( p n. d.vu, le q.-1---..1re

1... 1
225
APPENDICE F • EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES D E LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÉSE

• C ette sect i o n e st c e l l e de l a
discussion des résultats;
• Le titre « D iscussion » est placé au
centre des marges de la page en
caractères gras.

• En bas de page, l'apparition du code


« [ ... ] » signale une discontinuité
dans notre exemple. Normalement
le texte de la section de la discussion
devrait se poursuivre sur plusieurs
pages subséquentes .

.......,.._ por f--� IIQQQa. JOCl'll,) 0w. La prn.enie r«t..cht, .., nom�• ele,-. d.

de lbnholomewet Hor-,u ( 10011:wu ...:rul• .., � d'etud,:an. don! le swt.111 rM

1 ··· 1
226 _____________________ __
APPENDICE F • EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI O U D'UNE THÈSE

• Cette section est la conclusion;


• Le titre « Conclusion » est placé au
centre des marges de la page en
caractères gras.

• Afin d'il lustrer la di sposition du


texte de la section de la conclusion,
la conclusion de notre exemple
occupe un paragraphe, sur une seule
page. Ceci dit, il est possible de
s ' i magi ner q u ' une conc l us i o n
su bstant i e l l e po urra it être
développée sur p l us ie urs para­
ffl!Je les nollOnl trudien, m�11 oouleveni �lm1m1 1',mpo�e de po<W,M ph.• [<)ln

graphes et couvrir quelques pages,


selon l ' envergure du rapport à
produire.
_________________________ 227
APPENDICE F • EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES D E LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

• Cette dernière section du rapport est


celle de la liste des références;
• Le titre « Références » est placé
au centre des marges de la page en
caractères gras.

• La première page de la liste des


références est comptée, mais non
paginée;
• L'entrée de la première référence
débute à 6,35 cm du haut de la page;
• La première ligne d'une référence
Ailen. L S. & V.eot. S G ( IQQI) \INl111l11 ..,-,cnio•: ,._,� ....d ..,.,,,_�
.,,.,,..,..,,..., N� P>rk. CA. S,,,y,t.

débute à la marge de gauche alors


A..._-m. M. 0 S , Blelw. M. C. WM,n. E.. & W21� S. ( 1 0711). l',111,mu ,,f
111/u,...,.,., l (R,rlul,,t.i..·,J#..d) aftlNAlrrlMJu•""'"''· Hdbdal, NJ &�

que toute ligne suivante est décalée


Arseth.A. K . KroW•. J , M:wtinuuen.M.• .t:M...ca.J E.(�). Meta-..,,.Jyt,c.cu.lia
rL ,denhty<UI.. *>litho ,.t,11,on,,l 11.....,.ffaurhrnenl..d ,numxy hknll>, \\ l l
1-J::! do, 1 0 10!0'1 5�3-HOSO�NjJ:?

de tro i s à cinq espaces vers l a


...,.,_a,1..,,,,..,..
,
Bai� J . �1. G . & M.anne:au R. ( 1 <>86). Tnduct,on fr.lnça,M do, l'Échell•
d"aJ...tffll_,t d�. H.,,. �,imu,,; ,lu "mport<ffWIW. 18. '.!�34

droite;
Ba-. R. M .. & l{..,y, D A. j lqjl6) The modffilltclf"'fflQator � du,bnthon in
w,ct.al r-y<hoqpcal ,-ad,. Con::"1'1......i. �. aid .Ubthcal c-�
J,...,,,1 ,,f /',tn,-J/11 •-' .'-<�id l'.tJ <lt,J,,:u• .M. "°6-607

• Une référence est rédigée à simple


Batholomew. 1..: IIQQO� Avotd:ince rL1n1,mxy .-.n ..-,lwnffllJ1'11'1'1*'bV11.JOHnt<tlaf
;,,�,,,, ,.,,1 1•,,,., ..., ,fr,,11..ruJ,;,.. ·, 147-178.

interligne;
8.wtholom•w. K_ t l <l07) Aw.Jt >Cl.>Chm..t proc.,._ lndMdi..w ond c014>i.
perspect,,,. Hriu,lt J,�,,..,,1 ,f\f"1,ç1,ll'•JrlHl,,o, ·o, :!40..'.!6J

I l y a un simple interligne entre


B>r1holon1•w. K , .t: Horowuz.. L M (IQQl). Attadwnffllt.tyln � :fO'nil ;,wlllr A
ltil of � four-c� modtl J,,..,,.,,1 "f l'ff:l,_.ifJ ,,,..1 .�1,,1 f'..•J�"'"''10, 61,
=o-�+i

chacune des références;
Banhoklm•w. K , ,l Pe.lm,.,_ D (IOQ.a� .1/111�,.._,,
f""'G>a 6r adJdw,.J.· .,,1r,.,......
.. I''""""" ""'"''""',.if" (Vol s� Brutol. PA. JKP

En bas de page, l'apparition du code


Bei,pn.C,S..,.,,.,n.S. L...1n. Y • .l W11Qhl.J (IQQ7� L'•v.alUXJon.....,..,liwdirec1e


det. ...,....,.... ••-- au oem<l, c�_ J,,.,,,.., ..,..,..,11�,rl,Jt,-yrl,.,J,,c;,,,. J1,

« [ .•. ] » signale une discontinuité


JlS-J:?7

Btmbao.m. G E t :,:JOQ1 Bourd10,,.er.t l'ht �,�ff<l »OQ .:n:l comple,: mi.pby


<:Â attxlm:i- ...i ..,. wi!Nn ,....:wwic , 1.. ..,0R1Np1. J,-,,11l ,,fS."ld ,-f/'#,:J,-,/

dans notre exemple. La liste des


H.�,llkn,lt,/"· �-. :?4S-:?t?. do, 1 0 1 1 77/0:?6SMl7SOOl6000:?

1.•• 1

références pourrait se poursuivre


sur plusieurs pages subséquentes.
228 _____________________
APPENDICE F • EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

• S'il y a lieu, la dernière partie de


l'ouvrage regroupe les appendices;
Par définition, un appendice est
facultatif, aussi il ne peut être
considéré comme une section du
corps principal du texte;
• S'il n'y a qu'un appendice, le titre
« Appendice » est placé au centre de
la page en caractères gras;
• S'il y a plusieurs appendices, le titre
A"'""ic.A
Echell• r.........,desw-at�•de conf'hu c°"l"t?""

« Appendice A » est placé au centre


de la page, en caractères gras, pour
identifier le premier appendice;
• [! faut également donner un sous-titre
à l'appendice, en précisant le contenu,
par exemple : « Échelle révisée des
stratégies de conflits conjugaux »;
• Ce sous-titre n'est pas en caractères
gras.

• La première page de l'Appendice A


est comptée, mais non paginée.

M1<1• • "' -"'" �"-- ''" "'••, il 1"'• ..,v• ll''" l"" """'I- "'•• <...
d,,r.,..,.t,,. 'l"'\I•• --· '!"'il,,._ ..._ -<lirr•-- -IJl"II• '""'" ,._
P"- ... .,.., ... - ..�.. -�...- ...,... q,lil• ..... do --... ---
r-ii_ _ _ _ .....
, ...... 1, ,.,h-, �- · - -- -
_ ... .-,1--.... \- n-·•• <>-. .... �•••--'I"
__ ....,,.,,..b_,_,. ... .. _,, ...,)"'........ - --
1, -. ... r
.., _ ·- a'*2 ,,;h• ON "'9)'9'0 . oomb,-, clo fe,o Vd!O
........... 1. , ,.;1,- - _.... ... 1, <ioo,,.,_ s; .... ... ...... .........
.
n'..,• pao ,.1,.. - "'"')W'& .. «N.. do lo ......,.,, _,_ n•ov_l_ .,..• Ilot•
,.;i.-. .-.1,mtl'r,1

I • l fo,00<1 _ ... ,, _.,,_ ,. l l o :itlf••--•l•doml•o-


:• i r
...... --.•t•-••- •• • <lo !l!Ho,oH- dol o -..,-
J• J o , f•••- <lo!odon.••-
..... .,,,.. ..-
I • poo•-•l• -••--•<'•

�":!::.==..=:-.-..:-,:!·� ··,-.........,. ....


• • u 1o r
.., ... mi,-..
, o• _, - ,.,..,, .,,,..,.

1 -/-•lll"""'oloho,/oh) 1 l l • ' O
!!:.�....:.=:�=-

1 ! .) � ' O 1 0
!.

J
• ..
................
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-

••
1 ! l 1 ' 0

1 ! J 1 1 o
' 0

' 0

). �.. -,-c_,,.......,,._l" __•__ •l•h•,(oll•I., 1 ! J t , " 1 0

, r.1.,....,oq •• n.,.>1-JP*'l.,.,•,... "°"""' 1•1•11:i1- 1 : J , 1 o


l M,.,,(_)P*'l.,.,• ,1for..1 <w1� f 0
� n;,....,1.--r-�,.,...... ---...
�-i..-... 1 : J , , o , o
10. "'-1_),............. ,., .... 1 0
11 r.... ,.... __ , ___ ,_1,1_)_,_,....,._,,...••
c,o,-d·.... �............ _, __,..
1 ! J , , • , o

I! M<ln(-)!*"-•••..,---.- -)"'-1..,bl_)_
..,..i'4"'"'*1"""œ,-d'..,. ..,,....,..,n..
----------------- ---- 229
APPENDICE F - EXEMPLE AVEC PAGES M INIATURES DE LA DISPOSITION DES ÉLÉMENTS D'UN TRAVAIL LONG,
D'UN MÉMOIRE, D'UN ESSAI OU D'UNE THÈSE

• Le titre « Appendice B » est p lacé


au centre de la page en caractères
gras;
• Il y a également un sous-titre qui
indique le contenu de cet appendice;
• Ce sous-titre n'est pas en caractères
gras.
Ap,JMadke 8
Anal)'SMdo,...,..,.<1e.tkff•'""'""KNU.. duCT�i-.-les tndn..ct...
f'"'M"U"l :au m.,.,..,..,"1"-"'do V>Oi...:•

• La première page de l' Appendice B


est comptée, mais non paginée;
• Les mêmes règ l e s que précé­
demment exposées pour la
Table:au l(:,

d i s p o s i t i o n matér i e l l e des
Analysa do �..:• do techell• de neipcubonwlon la de.a ech:n,IION
fll le oexe ûa repond:i,,11 ( presa,ce d'�u mo,,. ""<'l"JOde de ne-,ioc,:ai,on)

r-:�-lfflOC>Or'll,ft··­
appendices A et B devront être
,I C.oramoyen

appliquées pour l 'addition de tout


Edunl,Uon

21.0'I 21m

appendi ce supp lé menta ire q u i


Cl.14 0.:<1

viendrait compléter l 'ouvrage. En


1 1 1' 4J!.!I)

N�onomoc.o..wll,�,.
Edunt1U<1n �J.� !.JO

ce cas, on prendra soin d'attribuer


4-il.J.i 1.10

Edunnllm, • S..., l lOUI !.7o

au titre du nouvel appendice, la


QQ) -100,711

O<Jo 402.�

lettre correspondante de la série


N�onCOVJUIIWIOI
Edunt1l100, 1 8 -lll." �\13°"

dans laquelle il vient s ' inscrire,


4 7'1.'::! 14.�··

46::6.0Q 14.01'''

selon l 'ordre de l 'alphabet (C, D,


1 107 JJ0.-12

1 1 10 }'l..l.17
New,oc1Xlonc"IP'1ll,,.r-ten;11r•

E, etc.).
Ech:ndlon ) 37),SQ 1 1 .J)""

61!1.I !.Oo•

' p < 0.01 ''' p < 0.001


Index
Les entrées en italique signalent des anglicismes ou des usages impropres en français.

Abréviation . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . ........... . . .. . . . .. . . . . 1 4 page de titre ........................................... 93


commune . . .. . . . . . . . ...................................... 1 4 pagination . . . . .......................................... 93
créée par l'auteur ........ ............................ 1 7 mise e n ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . ...... 93
groupes de participants ............................ 1 7 renvoi dans l e texte . . . . .. . . . ...................... 93
initiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .............................. 16 Assigner, anglicisme . . . . ............................ 1 53
latine ...................... ...... . . . ........................ 1 7 Attrition, anglicisme . . . . . . . .......................... 1 53
légende d'une figure ....... . ................... .'.... 1 7 A u niveau de, impropriété . . ..................... 1 53
marque du pluriel . . . ................................. 1 6 Auteur d ' u n article scientifique ............. 4 1
mots composés . . . . .............. ............. ......... 16 nationalité . . . . . . . . . . . . . . . . . .......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 1
note d'un tableau . . ..... .............................. 1 7 note d e l'auteur / note des auteurs ....... 4 1
régies d'utilisation ..................................... 1 6 sans affiliation institutionnelle ................. 4 1
sigle . . . . . . . . . . . . . . .......................................... 22 Avérer(S'), impropriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .......... 1 54
suppression de lettres médianes ....... ....... 16
suppression des lettres finales . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 6
unité d e mesure . . ........................... 18, 59
utilisation des parenthèses ... ................. 1 2
D
Bas d e page . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 3 1
valeurs numériques .............................. 1 8 Biais, anglicisme ......... ............................. 1 54

m
Académique, anglicisme ......................... 1 5 1
Acquis (prendre pour...), anglicisme . . . . . 1 52
Actuellement, anglicisme ........................ 1 52
À date, anglicisme . . . . ................................ 1 52 Cadres normatifs . . . . . . . . . ................................. 5
Administrer, anglicisme ........................... 1 52 Cance/Ier, anglicisme . . . . . . . . . .. . . .............. . . . . 1 54
Adresser, anglicisme . . . . . . . . . ......... . . . . . . . . . . . . . . 1 52 Caractère ( s ) . . . . . . . .. . . . . ............... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 8
Âgé, impropriété . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 53 note de bas de page ..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 32
À l'effet que, anglicisme . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 53 police (ou fonte) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Alignement du texte ....... .......................... 25 avec (ou sans) empattements . 19, 20
justification, marges de gauche et droite 25 proportionnelle (ou non ... ) . . . .......... 20
marge de gauche .............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 style . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 9
Al inéa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 gras . . . . . . . . . . . .......................... 19, 23, 28
citation . . . . . . . . . ........................................... 27 italique ................................. 21, 22, 29
nouveau paragraphe ............................ 27 romain ( ou norma� ......................... 19
sommai re . . . . . . . . . . . . . . . . . . ............................ 27 souligné ....... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
titres et sous-titres . . . . . ............................. 27 taille (ou le corps) .... . . . . . ... ..... ..... . . . . . 19, 32
Alternative, anglicisme ............................ 1 53 Cédule, céduler, anglicismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 54
Append ices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Cha p itre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
consigne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ............................. 55 niveau de titre .................... .................... 27
dessin ou photographie . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . 53 titre de section ............. . . . . . . . . ................... 27
document original . .. . . . . . . . . . . . . . .................. 26 Ch iffre ( et Nombre) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
formulaire ou questionnaire . . . . . . . . . .. . . ..... 54 abréviation d'unité de mesure . . . ........... 59
232 - - - - -- - --- - - - - -- - -
I N DEX

chiffre(s) exprimé(s) en lettres ... ... .... .. .. 58 Essai sous forme d'articles
comparaison . . ... .... ... .... . .. .. ... .... .... ... .. .. ... 58 scientifiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195-209
date ... . ... .... .... . .. .. ... . . ... .... .... .. . . . ... ... . .. .. .... 58 et alii (et al.) ... .. .. ...... ... .. .. .. .. .. . .. ..... .... . . 22, 49
énumération .. ... .... ... .... ... .. ... .... ..... .. .... ... 58 Éth ique, certificat ..................................... 54
fonction mathématique ..... . .. .. ... ...... ..... .. 58 Et commercial, anglicisme .. ... .. ............ ... 156
fraction . . ... .... ... .. .. . .. . . ... .... ... .... . .. ..... ... . .. .. 59 Être que, anglicisme .. ... ... . .. ... ... ... .. .. ... . .. .. 157
fraction décimale d'un nombre rationnel 60 Évidences, anglicisme . . .. .. . .. .. . .. .. .... .. .... ... 1 57
nombre exprimé en chiffres .. ..... ... .... .... 58 Et/ou, anglicisme ...... ...... ... ..... .......... ... ..... 157
page(s) d'une citation ou référence ... ... 59 Exposer à, anglicisme . .... ... ... ... ....... ........ 157
pourcentage ... ... .... . .. . . .. ..... .... ... .... ... .. .. ... 58
renvoi à un(e) .... ..... .... ..... .... .... ... .. .... ..... 58
chapitre . .... ..... ... . . .. . .. .. .. .. .... ..... ..... .... 58
figure .. ..... .... ..... ... .... . .. .. .. .... ... .. .. . . .. . . . 58
Il
F i g u re ... ... ... ... ... .. .... .. ...... .. ... .... .. .. .. ... .. .. . .. .. . 66
tableau .... .... ...... .... ..... .... .. .. ...... .... .... 58 Figure type, exemples ..... ... ... . ... ... ... . .. . . 66
système métrique .... ......... ... .... ..... .... ..... 59 analyse factorielle confirmatoire . . .. 135
Citation . .. .. . .. ..... .. ... .. ..... .. ... .... .... ... ..... .... ..... 50 modèle acheminatoire . . .. ... .... ... .. .. 141
consigne donnée aux participants ... .... . 55 schéma d'appareillage . . .. ... .... . .. .... 134
ellipse à l'intérieur d'un passage ... .. ... .. 5 1 Formes d e graphique ..... ... .. .. ..... ......... . 66
guillemets .. ... .... ... .. ... .... ....... .... ... . . .. ....... 11 courbes .... .. ...... ... .. .... .. .. ... .. ..... .. ... .... 68
italique pour faire ressortir une partie .. . 5 1 diagramme à secteurs circulaires .. 67
moins de 40 mots .... ....... ... ... ... 11, 21, 50 histogramme ... .. .. .. .. ... ... ........ .. ... .. ... 67
40 mots et plus . ... .. ... .. ..... ... ..... . 26, 27, 50 nuage de points . .. .... .. .... ..... ... .. ... ..... 68
règles de présentation ... ..... .. .. ... .. .. .... ... . 50 Mise en forme .. .. .. .... .. ... ... ... .. .. .. . . .. .. . .. .. ... .. .. 66
traduction libre . .... . .. . . ... .... ... . .. .. .. ..... 50, 52 article scientifique . .. .. . .. . .. .. ... .. .. 66, 134
Conclusion .... .... ........ .... ... ..... .... .. ..... ... .... .. 70 caractère(s) gras .... .... ....... ....... .... ... 23
Consigne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 - italique(s) .... .. ..... .... ... . . ... .. ..... ... ... 134
Consistant, anglicisme .. ... ..... .... .... ... .. .. ... 155 interligne ... . . ... .... . . . .. ..... ... .. . .. ... ..... .... 27
Contexte théorique .. ... .... ..... .... ... .... ... .. .... 4 7 légende . .. .. .. .... .. .. ...... ... .. . 66, 113, 134
article scientifique, .... ... ... .... ... ... ... .... ... ... 4 7 numérotation ... .. ... ...... ... ........ .. 65, 134
page de titre .. ... .... .... ... .... ... .. . . ... ... .. . 28, 48 titre . .... ... ... ... ...... .. .... ... .. ... ... . .. .. 65, 134

m
virgule décimale pour fraction ... .. . .. . 59
Finaliser, anglicisme .. .... ... ....... . ... ...... ...... 157
Fins pratiques, anglicisme .... .. ... ............ 157

m
Débuter, impropriété . ..... .. .... .... ..... .. .. .... ... 155
Décade, anglicisme .... ..... .... ..... ....... ... ...... 155
Déficit, anglicisme .. ... .... ... .. ... .... ..... ..... ..... 1 55
Définitivement, anglicisme ... . .. .. ... .. .. ... ... 1 55 Genre, anglicisme . .. ...... .. .... .... .... ... .. .. ... .. .. 158
Dérou le ment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Grade u n iversitaire . . .. .. . . .. .. .... .. ... .. ......... 165
Digital, anglicisme .. ........ .. ..... .... ... ....... .. ... 1 55 M .A . ................ .. .. ................................. 165
Discussion .. ... ..... .... ... .... . .. .. ... ......... ... .... .... 69 Ph. D . ... .... .. .. .. .. .. .. .. .. .... .. .. ...... ... .. ...... ... 165
Document iconographique .. .. ... .. ... .. .. ..... 25 Psy.D . . . ... ... .. .. .. .... .. .... . . . .. ... ... .. .. ... .. .. .. . .. 1 65

m
Droit d'auteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Dû à, anglicisme ... .. .... .... ... .. ..... .... .... .. ...... 156

Il H y pothèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Test d'hypothèse ....... ... ...... ...... .. ... .... ..... 64

a
Échouer, anglicisme . ... ...... ........ .... ...... .. ... 156
e. g., anglicisme .. .... .... .. .... ... .. .... ..... .. .. .. .... 156
E mpattements , définition . ..... .... .... .... ... .... .. 1 8
Emphase, anglicisme .... ... ......... .... ........ ... 1 56 i. e. , anglicisme .... .... .. .. .. ... ... .... ... .. ..... .. .. ... 158
En termes de, anglicisme . ..... . .. ..... ....... ... 1 56
233
INDEX

Impliquer, anglicisme ... .. . .... ... . . .. . .. .. .. .. .. .. . 158 pagination non continue ... . .. ... . .. . . .. .. 82
Impression originale du manuscrit .. ... .. 33 de magazine ... ... .... .. ........ .. ...... ... . .. .. 82
Initier, anglicisme . .. . .. ......... .. . . .. . . . . . . . . . .. .. . . . 1 58 électronique .... .... ... ........ .. .. .... .. . . . . .. .. 87
Instrument de mesure ....... ............ ........... 54 électronique par flp .. ... .... ..... .. ...... .. .. 88
Intérêts, anglicisme . .. .. ... .. ... . .. .. . . ... ... .... .... 1 58 ou chapitre d'un volume collectif . .... 84
Interférer avec, anglicisme . .. ..... .... ..... ..... 158 ou chapitre d'un volume dont chaque
Interl igne .............................................. ...... 26 volume a un titre individuel . ... .. ... . 84
article scientifique .... ... .. ... .. . .. ... ... ... . 27, 71 repéré dans une base de données 88
citation .. .. ...... ... .... .. .. ... . . .. .. . . .. ... ... ... .... ... .. 26 soumis pour publication .. .. ... ..... ..... . 82
note infra-paginale (ou de bas de page) 26 sous presse ... . ... .. . . .. .. .... .... ... .. .. .... ... 82
paragraphes .... .. .... ... .... ... ... ... . .. .. .. ... .... .. 26 association comme auteur .. ...... ... ... ... ... 73
références .. .. . . .. .... .. .. . . . . . .. . ... . . . . .. . .. . . .. . . .. . . 26 brochure .. .. . .. .. ... .. ... ..... . . . . . . . . . . . .. .... .. .. . . .. . 84
Intervalle de confiance . .. ... ... ... ... . .. .. .. . ... 110 CD-ROM . . .. . .. ....... ... . .. .. . ... ... .. . . .. .... .. .. . . .. . 78
I ntroduction ...... ......................................... 4 7 citation d'un résumé seulement .. .. ..... .. . 83
article scientifique .. .. .. .. . . . . .. .. . . . . . . . ... .... . ... 4 7 communication orale . . . ... ...... ... .... .. .... .. . 85
page de titre ... .. . . . . .. .. .. .. . .. . .. . . . . . . . .. . ... 28, 47 date .. ... .. . . ... ...... . .. . .... . .. . . .. .... .. .. .. .... .. .. . . ... 76
Issue, anglicisme . . .. .... .. .. ... ... ... . .. . . . . ... .... ... 159 des magazines, mensuels et bulletins77
Italique ................................................... ..... 22 des ouvrages réédités ..... .... ..... .. ... .. 77
manuscrit soumis pour publication . ... ... 22 des périodiques et des volumes
mot étranger non francisé ... .. . . .. . ... .... ... . 22 sous presse ... . .. .. .. .. ... . .. . .. ...... ... .. .. 77
partie d'une citation . . .. .. ... ... ... ... .. . ... .... ... . 5 1 des quotidiens et hebdomadaires . .. 77
titre d'oeuvres ... ..... ... .. ... . .. . .. . . .. .... ... .... ... 22 non disponible .... . .. .. ..... ... .... ... ..... .... 78
Items, anglicisme ... .. .. ... ... .... ...... ... . . .. . . .. .. .. 1 59 définition . . ... ..... .... ... .... ... ... .. ....... ... ...... .. .. 75
d'un non-périodique .. ... ...... ... .. ... .. ... 75
d'un périodique . . ..... ....... ... . . . .. .. .. . ..... 75
éditeur . . . .. . .. . . ... .. .. .. ... . . . .. . .. .... .. . .. . . ... .. ...... 76
Jury d'évaluation d'un essai ou édition révisée du volume . . . . .. .. ..... .. . . . .. . 83
d'une thèse ......................... ................. 205 encyclopédie ... ... ...... .... .. .... ... . .. .. .... .. ... .. . 84
évaluation .... .... .. .. .... . .. .. ....... .. .. . .. .. .. . ... ... 86
d'un film . .. .. .... ... . ... ... .... ... ... ...... ... .. ... 86
d'un vidéo . . .. . . .. .. ... .... .... .. . . ... ... . .... ... . 86
Liminaire(s) (voir Page), définition .. .. .......... 37 d'un volume . ... ... . .. .... .. .... .. .... ..... .. .. .. 86
Limitations, anglicisme .. .. ... .. .. . ... ... .. ..... .. 1 59 interligne . .. .. .. .. ... .. .. . . ... .... .... ... . . ... .... 26, 71
Liste des figu res .. .. ... . .. .... ... .... ... ... ... .. . ... .. . 46 dans article . .. .... ... ... ... .. . . .. .. . . .. .. ...... ... 7 1
Liste type . .. ..... . .. ... .... .. .. .. ... ... . .. ... .... xv, 218 l'auteur du volume est une corporation
marges .. ... ...... .. .. .. .... .. .... ....... ... ... .. .. ... .. . 24 et en est l'éditeur . .. . . . ......... .. . . . . .. .. ....... 83
numérotation des figures ... . . .. ... .... ........ 46 lettre à l'éditeur . ... ... ..... .... .. .. . ... ... .. .... ..... 78
Liste des références (ou Références) ... 70 manuel de diagnostic . . .. .... . ... .... .. ..... ... .. 84
adresse électronique URL .. .... ... ... ... ... . . 87 marges ... ... ...... .... .. . . .. . . . ......... . . . . . . ... ... .. .. 7 1
affiche ... .. .. .. .. .. . ... ..... .. .. .. ... .... .... .... .. .. ... .. . 85 manuscrit soumis pour publication .... ... 82
article monographie . . . .. .... .. .... .... .. .... .. .... .. .... .. .. 78
auteurs (nombre) . ... .... ... ... .. ... .. ... .. .. 8 1 avec un numéro de volume et
- 1 auteur ..... ...... ....... ... .. . .. ... .... ... .. .. 8 1 un numéro de série . ..... ... . .. . . ... ... . .. .. 82
- 2 auteurs . .... .. ......... .... .......... .. .. . .. . 82 n o m .. .. . .. . .. . .. . . .. .. .. .. .. . . .. .... ... .. .. .. .. .... .. .. .. ..7 1
- plus de 2 auteurs et moins de 7 .. . 82 contenant des articles .. .. .. .. ... ... . .. .. ... 72
- 7 auteurs ou plus . ...... ..... ..... .. ... .. . 82 contenant des prépositions .... ... ... ... 72
- sans auteur . ... .. .... ... .. .. .. ... ..... . .. .. .. 83 nom du serveur . ..... ... .. .. ..... .. ... .... . .. . . . .. .. 87
avec doi . .. .. ... .. .... .. .. .. ... .. .. .. .. . .. .. ... .. .. 90 non-périodique . ... .. .... .. .. .. .. . . .. ... ... . .. ... . .. . 75
dans une langue étrangére ... ..... . . . .. 86 numéro . .. ... ... ... ...... ...... .. .... .... ... ..... . ... ... . 79
de journal ou bulletin sans auteur . .. 82 de cahier ... . ... ... . .. . . .. ... . .. . . ... .... .. . . . . .... 79
de volume . ... .. . . .. ... ... .. . . .. .... .. .... .. . . .. .. 79
234 - - -- - - - - - - - - -- - - -­

m
INDEX

entier d'un périodique ..... ..... ..... . .. .. .. 82


spécial ... ... . . .. ....... .. ... .... .... ... .... ... ... . .. 78
ordre de différents ouvrages par des Majuscule inaccentuée, anglicisme . . .. .. 159
auteurs différents ayant le même nom 73 Man uscrit
ordre de plusieurs ouvrages du même copies . . .. .......... .... .. .. ..... . .. . .. .. .. .. . . ... . . . . . .. .. 33
premier auteur ... . .... ... .. .. .. ... .. ... ... ... .. 72 impression originale ... .. . .. . .. .. .... ... .. .... ... ... . 32
ouvrage collectif . .. .. ... .... ... .... .. ......... ....... 77 support numérique . .. .. . . .. .. . .. .. . .. . .. . .... ... .... 33
pas d'auteur, ni d'éditeur du volume ... . 83 Marges
périodique . . ... . . .. . ... ... .... ... . ... . ... ... ......... .. . 75 article scientifique . .. ...... ..... ... ... .. .. ..... ... .. .. . 25
publié annuellement .. ... . . .. . ... .... ... .... 83 disposition du texte .. ...... ... ... .. ... .. .. ........... 24
ponctuation . . . .. .. .... .... .. .. .. ... . .... .... ... .. ... ... 7 4 début de chapitre ... .. ... ..... . .. .. ... .. ... .. .. . 24
« proceedings » d'un congrès ..... . ... ..... 85 Matérie l .. ... ... ... ... ...... .. .... .... ...... ... ..... .. ..... .. . 54
protocole http .. .... ... .... ... .... ... ... .... ....... .. .. 87 Mémoire présenté sous forme
rang . . . .. .. .. ... .. ... .... ... .. ..... .... .... ... ... . . .. .... ... 71 d'articles scientifiques . .. . .. . .. ... 195-209
référence secondaire ....... . .. ..... ... .. .... . . .. 50 Méthode ..................................................... 53
résumé . .. ....... ... .. ... .... ... ...... .. .. ..... ... .. . . .. . 78 acronyme d'un test, questionnaire . . .. ... . 54
d'un congrès publié annuellement . 85 article scientifique .. .. ... . .. .. .. .. . . .. .. .. .. ... .. .. . 53
électronique . ... ... . . .. ....... ........ .... ... ... . 88 certificat d'éthique .. .... ... ... .. .. .. .. . . .. .. .. .. . . .. 53
source d'un ... . . ..... .. . . .. . . .... .. .. .. .. .. .... .... .... 79 déroulement .. .... .... ..... ...... .. .. . .. .............. 55
chapitre de volume ... .......... .. .. .... ..... 80 échantillon ... .. .. ... ... .... ... ... .... ... .. . .. . . .... . . .. . 53
non-périodique . .. ... .... .... ... .... ..... .. .. . . 79 participant (ou sujet) ..... ... .... .. .. ........ 53
périodique .... .... ....... . .. . ... .... ... .... .... ...79 instruments de mesure ..... . ... ... . .. ......... . 54
symposium et consulté sur site web .... . 88 matériel . .. .. .... ...... .. .. .. .. .. ... ...... .... ... .. . . . . . .. 54
système DOi .. .. .. . .. .. .. . .. .. ..... .. .. . .. .. ... .. .. .. . 90 page de titre . .. . .. .. . .. .. . .. ... ....... . .... ... .. 28, 53
thèse ou document inédit ... ... ... ..... ..... .. . 85 plan de l'expérience . .. . ......... . ... ....... .... .. 56
référencé au complet comme source 84 tests ou questionnaires connus . .... .. .. .. .. 55
consulté directement . ...... ......... .. ..... 84 tests ou questionnaires nouveaux .. .. .. .. 55
non soumis pour publication ...... ..... 86 variables descriptives ... .. . .. .. . .. . .. . ... ...... .. 53
publié dans Dissertation Abstracts ... 85 Méthodologie, impropriété .,. ...... .. ... ..... .... 159
titre d'un .. ......... ..... .. ..... .. ... .... ....... ... .. ..... 78 Mise en page(s) ... .. .... .. .. .. .. ... .... .. .. ... .. ... .. .. 24
chapitre de livre . . .. .. ... ..... ....... . .. ....... 78 format d'une page . .. . . .. ... ... ...... .. ... . . .. ..... 24
non-périodique .... .... ... .... .. ..... ... .... ... 78 marges d'une page . ...... ..... .... ... .... ........ 24
périodique . . .. ..... ... . ... .... .... ... ....... ...... 78 opérateur du traitement de texte14, 24, 25
travaux n'ayant pas d'auteurs .. ... .. . . .. . .. . 73 Mortalité, anglicisme ... .. .. .. .. .. . .. . .. . .. .. .... .... 1 59
une édition en particulier de volume .. .. 83 Mot, éviter la coupure par trait d'union . . . ... 25
une série de volumes édités sur plusieurs article scientifique ..... ... ..... ...... .. .. .. ..... .... 25
années . ... ... . . .. . .. . . .... ... .... ... .. .. ... .... . . . . 83 mémoire, essai ou thèse ... ..... ... ..... .. .... 20
version électronique d'un volume publié 89 Mots-clefs .. .. . ... ... .. . .. .... .. ...... .. .... .. .. ..... .... .. . 45

m
version électronique seulement d'un
volume . ........... . .. ..... . . .. ..... .. .. . .. .. .. . .. .. ... 89
volume .. ... .... . .... ... .... ..... ... .. .. .. ... . ... . .. . . .. .. 83
collectif ...... .... ... ... ... . ... ... ...... ....... ...... . 83 Niveau de titre et de sous-titre . .. .. ........... . 28
d'un ou de plusieurs auteurs .. ..... ... . 83 article scientifique ..... ........ ....... ..... . .. ..... .. .. 31
Liste des tableaux .. ... .. .. ... .. .. .... ... ..... .... ... . 45 exemple à
article scientifique .... .. ....... ... .... ... .. . .... ... . 46 5 niveaux ... ...... .. ... ... ..... . .... ... . .. .. .. ..... 28
Liste type, exemples . ... ....... ... ....... xiii, 217 4 niveaux ... . . ...... . . . . .. .. ...... .. ... . .. .. .. .. . .. 28
marges .. ... .... . .. .. .. . .. .. .. . .. .. ....... .... ... ... ..... 24 3 niveaux ... . . .. . ...... . .. .. .. .. .. . . . . . . . . .. .. .. . .. 30
numérotation des tableaux ..... ...... .. ... .... 45 2 niveaux ....... ....... ... .. .. .. .. . ...... .. ... .. . . 30
plus de deux tableaux ... .......... ... ... .. .. ... . 45 1 niveau . .. .. .. .. .... .. .. .. .. .. .. ... ...... .. ... .... 30
Nombre (voir C h iffre)
235
INDEX

Normes ............................. ...................... 5, 21 article scientifique ........ ... . .. .......... .... 39-43
article scientifique ... .. .. .. .. .... .. .. .. .. . .. . ... 5, 2 1 affiliation institutionnelle . ... .. .. .. ... .. .. ... 4 0
institutionnelles . ........ ... .. ...... . . 38, 184, 197 nom de l'auteur, des auteurs .. .. ...... 39
linguistiques . ..... .... ........ . .. .. ... .. . . . .. ...... 5, 2 1 note d e l'auteur, des auteurs ... .. ...... 41
typographiques . .. .. .. ......... ..... ... .. . ... .. . .5, 21 titre de l'article ... ... .... . . ... .. .. . .. ..... .... .. . 39
Notation statistique .................................. 6 1 titre d'en-tête .... ....... .. .... ........... . . . .. .. . 39
astérisque .... ... ... .. . . .. .. . .. .. . .. .. . . .. .. .. .. .. .. .. .. 66 caractères gras .. .. .. ...... ... .... . . . . .. . ............28
caractére conclusion ... ... . . . ... ........... ... . . ...... ... . .. ..... . 70
gras .. .... ... .. . ..... ... .. .. .. .......... .. . . .. ..... ... 23 contexte théorique ... .. . . .. . . . ... ... . .......... ... . 69
italique .. .... .. .... ..... ......... ... ... ... ... .... .. .. 6 1 discuss ion . . . ...... ... . ... ...... ....... ...... ........ .. . 68
romain (ou normaD .................. 19, 61 essai . . . .. ... ... .. ..... ... ... ...... .. .. .. .... ... . . ... ... . .. . 38
degré de liberté . ... ... . .. .. ... .. .. ... .. . .... . . .. . ... 6 1 maîtrise .. .... .... . ... . . ... ....... . .. . . .. ..... . . . . 171
probabilité ... .. . .. . . ..... .. . .. . . . .......... . .. . ......... 6 1 3° cycle .. ... . . .. ....... . . . .. .... .. .. . . .. .. .... .. . . 175
symbole du test .. ..... ........ .. . .. .. .. .. . ... 1 9, 61 exemples (pages types) . . .... . . . .. . .. 165-175
virgule décimale pour les fractions ....... 60 mémo ire ... .. . . ... ... .... ... .. . ...... ... . .. .. . . 38, 1 69
Note de bas de page (ou infra-pagina/e) 3 1 méthode . .. ... ... . .. .... ... . .. ... . .. .. . . .. .. ....... ..... . 53
article scientifique . .. .. .... .. ... ............. . .. . .. . 32 projet .. ... . .. .... ... . ... . .. .... . .. .. ........... .... . .. . .. . . 43
interligne ..... . .. . .. ..... .... .. . .. . . .. . .. .... . . ... 26, 32 d'essai .... .... .. .... ... ... . . .. . . . ... .... ............ 43
localisation ... ... .. .... .... ... .. .. ... .. . .. ... .. ......... 32 de mémo ire . . .. ...... .... .. .. . . ................ . 43
numérotation . .. .. .. .. .... .. .. .... .. .. . .. ..... .. .. . . .. . 32 de thèse . . .. . .. .. .. ... ... . ...... .... ..... ... . .. . .. . 43
régies d'utilisation .. .. .. .. . . .. .. .. .. .. .. ...... ..... . 3 1 références, liste .. .. ... ... . .. ... ... . .. .. ... ... .... ... 70
remerciements ... .. .. . . ........ .................... . 46 résultats . . . . .. . ....... . . . .... ................ . .. .... .... .. 56
Note de l'auteur ....................... ................. 4 1 thèse ......... ....... .... .... .. ..... . . .. .. 38, 173, 205
adresse de correspondance ...... .. . . . .. .... 43 titre, rédaction . .. .. .. .. . ........ ...... ... .. .. .... .. ... 44
affiliation .. ... ..... .. .. . ... ... ... .. ... .. .. .. .. . . . ........ . 40 travail de session . .. .... .. ...... ... .. . .. .. . 44, 167
article scientifique .. ... . ..... ... .. ........... 39, 4 1 Pagination .................................................. 26
reconnaissance . . .. .. ... ..... ... ................... . 42 article scientifique .. .. . .. . ... .. .. . ... . . .. .. ...... .. . 26
Numérisation ...................................... 25, 33 chiffre(s) arabe(s) .. . ..... . ........ ...... . .. . .. .. ... 26
document iconographique ... .. ... .. .. ... .. ... 25 chiffre(s) romain(s) . .. . .. . . . ... . . . .. . . ...... .. ... .. 26
mémoire, essai ou thèse ...... ... . .. . .. . ... ... 33 figure .. ... . .. .... .... ... ... ... . . .. .. . .. .. .. ... ... . .. . ... ... 26
numérotation . ... . . . ... ...... ...... ..... .. ... ...... ... . 26
page(s)
de remerciements . . .. .. .... ..... .. ... ... ... ... . 26
Objectif de recherche (voir Hypothèse) de titre .. ... ....... ... ... . .. ... .. . .. . .. .. ... ... .... ... 26
Occurrence, anglicisme . .. . .. . . ..... .. . .. ..... .... 160 liminaires ... .. ........... .. ..... .. .. .. .. . .. . ... ..... 26
Opportunité, anglicisme ... .. ..... ... ...... . ...... 160 première de chaque partie .. ... .. ........ . . 26
sommaire . .. ... ...... ... . .. ..... .. .. .. .. . .. . .. . . .. .. 26
tableau ... ... . .. ... .... .. . . .. ... .... .. .. .. . .. . ... ... . 26
Pairé, anglicisme .. ..... ... . .... ... .... ... .. . .. . .... . .. 160
Page Pamphlet, anglicisme . .. .. .. .. .. .. . .. . .. . .. .. .. ..... 160
corps du texte principal ...... ... .. ....... ..... 1 85 Papier ............................................. ............ 33
disposition latérale .. ...... .... ... ... ... ... .. . . ..... 25 face . .. .. ... ...... ... . .. .. .. .... .. ... . .. .. . . .. .. ... . .. ...... 33
folio . . .. .. ...... ........... .. .. .. .... ... .... .. ..... ....... ... 24 format de la page à imprimer . . .. .. .. .. .. ... 24
format lettre US . .. .. .. ... ... .. .. ... .... .............. 24 grammage .... .. .. .. .... ... ... ..... .... .. ...... ... .. ... 33
liminaire .............. ... .... ... . ... ... . .. 26, 37, 185 type . . .. ...... ..... .. .. .... ... ... ... .. ....... ... ... ... ... .. . 33
Page(s) liminaire(s) Perceptuel, anglicisme . . ... ... .... .. .. .... ... ..... 1 60
d'avertissement . .. ... .... .. .... . .. . . .. .... .. ........ 39 Plan de l'expérience . . ............................... 56
d'identification du jury d'évaluation ... ... 205 Police (ou fonte) de caractères .............. 1 8
Page de titre ................................... ........... 38 Arial ............ . . .. . . . . . .... . .. ... .... .. .. .... .... ... .. .... 19
appendice .... .. .. ... ...... ....... ... .. ..... ............ 93 empattements (avec ou sans) .............. 18
236 - - - - - - - -
- - - - - - - - -­
INDEX

Courier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..... 20 Référence dans l e texte ........................... 48


Garamond . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 8 bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........ 70
Palatine Linotype . . . . . . . . . . . . . . ..................... 20 citation intégrale d'un passage .............. 2 1
proportionnelle (ou non) .... .... .. ....... .. ... .. 20 ordonnancement entre parenthèses .... 49
Times New Roman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 8-20 organisation . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Ponctuation .................................. . . . . . .......... 8 ordre alphabétique d'après les noms
deux-points . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 0 des auteurs . . . . . . . ............................... 49
espace, espacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 5 perluète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
article scientifique (deux espaces) . . 1 4 plusieurs auteurs . . . . . . . . . . . . . . . .......... . . . . . . . ..... 49
en langue anglaise . . .. . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 4 source secondaire ............. . . . . .................. 49
guillemets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . 1 1 test statistique nouveau ......................... 6 1
anglais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........... . . . . . . . . ....... 1 1 Référer à, anglicisme . . .. . . . ........................ 1 6 1
français . . .. .. .. .. .. . . .. . .. .. . .. . . . .. .. . . .. . . .. .. .. .. 1 1 Remerciements ......................................... 46
parenthèses ....... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 1 2 Rencontrer, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ......... 1 62
carrées (ou crochets) .. ... . . .. .... ... ...... 1 3 Renseignements personnels ................ 1 79
point . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . 8 Répliquer, anglicisme . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 62
point de terminaison, absence . . . . . . . . . . . . . . 43 Reproduction du rapport ........................ 33
titre d'un travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Résultats ............................. ............ ........... 56
point-virg ule . . . . . . . . . . . . . . ......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 article scientifique . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
points de suspension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 0 analyse des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
règles d'utilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 réduction des données ................ . . . . . . . . . . 57
tiret . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 3 clef de correction . . . . . . . . . . . . . ................ 57
virg ule . . . . . . . . . . . . . . . . . ...................... . . . . . . . . . . . . . . . 8 niveau des données (cotes) . . . . . .. . . . . . 57
décimale . . . . . . . . ....................... 9, 60, 6 1 observation de comportements . . . . . . 58
Pratique, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 60 questbnnare, test (rroins ou bien connu) 57
Préadressé, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 60 page de titre ........................................... 56
Prérequis, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 1 60 analyse statistique .............. ............ ....... 57
Présentation littéraire ........... . . . . . . . . . . . . ......... 7 statistique connue ou méconnue .... 58
anglicismes . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . 6, 1 5 1 - 1 63 présentation des résultats ..................... 58
impropriétés de langage . . . . . . . . . 6, 1 51 - 1 63 analyses descriptives ...................... 58
objectivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 analyses d'inférence statistiques . . . . . 58
page de remerciements . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
troisième personne du singulier . . . . . . . . . .... 7
Présumément, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 6 1
l1
Scientiste, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 62
Probabilité, valeur exacte . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 1 Signe de ponctuation, typographique .. 1 4
Procédure, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 6 1 Socio-, impropriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . ............ 1 62
Psych(o)-, impropriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 6 1 Sommaire ................................................... 45

m
Questionnaire (et Test)
article scientifique ................... ............... 45
long ueur . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...................... 44
Mise en page(s)
alinéa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........ 27
acronyme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 disposition du texte . . . . . . . .. . . . . . . . . . ........... 45
connu, peu connu ou nouveau . . . . . . . . 54,55 exemples . . . . . . . . .......... . . .......... 207, 216
exemples . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 77 - 1 80 interligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........... 26
nom en français ou en anglais . . . . . . . . . . . . . 54 première ligne de texte ........ ........... 24
intégré à un appendice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 Stage, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....... 1 62
Questionnement, impropriété . . . . . . . . . . . . . . . . 1 6 1 Statistiques, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....... 1 63
Questionner, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 6 1 Style scientifique ....................... ................. 7
Il
Récupéré de, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 6 1
Suite à, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .......... 1 62
Supporter, anglicisme . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . 1 62
Supposément, anglicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 63
237
INDEX

Symbole dans un article scientifique .. ............ 98


algèbre matricielle ...... ... ... .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . ... 23 Test (voir Questionnaire)
alphabet grec .. ...... ....... .. .. . .. .... .. . ... ..... .. ... 19 Thèse présentée sous forme
nombre de participants (ou sujets) . . .. . . .. . .. 53 d'articles scientifiques . ... . ....... 195-209
test statistique .. .. .. .... .. . . .. .. .. .. . . .. .. .. . . . 19, 61 Titre
Système métrique .. ......... ... ..... . .. .... ... ........ 59 article scientifique .. .... .... .... ... .. .... ... ... ... .. ... 31
essai . .. .. .. . . . . . .... . .. .. ..... ... .. .... .... .. .. .... ........ 27

Il introduction . .. ...... .. ..... .... .... ..... . .. .. . . .. . . . . .. .. 47


liste des figures .. .. ... .... .. ........ ... .. .. .. ... .. ..... 46
liste des tableaux .. ... ... .... .. ... .... .. .. ...... 22, 45
Table des matières .. ....... .. .. .. . ... . . . . . . . . .. . . . . . ... . 45
article scientifique .. ... ... ... .. . .. .. . . . . . . . . . . . . . . ... .. 45 mémoire ... . . . .. . . . . . . . ..... ... .. .... ... . .. ...... .. . . . . . . . 27
exemples ... .. . .. . . .... ........... . .... .. . . .. 191, 209 remerciements . . .... .... .... . . . ....... ........ ... . .. .. . 46
mise en page(s) ... ...... ... ... ... .... . .. .. .... . . . . . 45 sommaire ... ... .... ........ ... . .... ..... .... ... ..... . .. ... 45
première page, disposition . .. . .. 24, 45 table des matières ... . . . .. . . . . .. .. .... .. .. .... .. .. .... 45
Tableau thèse .. .. ...... ... . . ... .... .. ...... ... ........ .......... .. .. 27
Analyse ... Topique, anglicisme ... . . . . . .. . . . ... .. ... ... .. .... .. . 163
acheminatoire .... ...... .. ... . . . . . . . . . . . . . . . .. 111 Traduction
de corrélations (matrice) .. ... ... ....... 11 O citation littérale . . . . . . . ... . .. . . .. .... ...... ...... .. ... . . . . 50
de covariance ...... ... .............. .... . . . . . 109 test, questionnaire . . ... .. .. ... ...... ... .. .... ..... .... 54
de fonction discriminante . . .. .... .. .. ... 1 09 Travail de session
de régression logistique . . ... ...... ..... 1 09 exemple . . . . .... . .. ..... .... ... .. ....... . .. .. .. 18 1 -193

l!I
de régression multiple . .... . ..... .... . . .. 110
de régression multiple hiérarchique 111
de variance factorielle .. .. .. ... ... ...... .. 108
de variance unidimensionnelle ..... 108 Versus, anglicisme ..... .... ...... ... . . . . . . . .... ... ... 163
du khi carré ... ....... .. .... . .. ... .. . .. . ...... . . 1 07 v. g., anglicisme ... .... ... .. .. . . .. ... ........ ... .. ... ... 163
factorielle .. .. .. .. ........ .. .. . ... ... .. . . .. ..... .. 1 1 1 Virgule ou point décimal ..... . . . .. .. ... .... ...... 60
factorielle acheminatoire .. .... . .. .... . . 1 1 1 article scientifique ... ......... ...... .. ...... .. . . . . .. 60
analyse statistique ... ... .. .. ... . .. .. .... . . . ... 64,65
annoncé dans le texte .. .. .. . . ....... . .. .. .. . . . .. 6 1
article scientifique .. .. .. .... .. . .. . . . . .. ... .. .... ... . 62
numérotation .... .. ... .. ... . . . . . . .. . . .. .. . . . . . ... 62
données brutes . ......... . . . . .. . .. .. .. . .. .. .... .... .. 64
Mise en forme, mise eri page . ... .. .. ...... 63
caractères gras ... .. .. ... .. .. ... ..... .... .. .... 23
espacements . ... . . . .. . . . . ... .. . .. .... ... .... ... 63
interligne ... .... .... . .. . ... ..... ... .... ..... .... ... 27
marges ........ ..... . .. .. ... .. .. ... ...... ... ... . .. .. 63
notes en bas de tableau . ..... .. . . .. ...... 65
numérotation ....... ................ .. .... 62, 66
organisation .... .... ..... .. .... . .... ...... .... .. . 62
orientation . .. .... .... ... ... .. ... ... .. .. .... 63, 97
position dans la page . . .. .. .. .. ...... ... ... 6 1
taille des caractères . . . . . .... .. ..... ... ... .. . 27
virgule décimale pour les fractions . 60
présentation formelle . .... ... .. . . .. . ... .. . .. .. . .. . 63
probabilité exacte ... ...... ... .. .. . .. . .. ... .. .. ..... 6 1
statistiques descriptives ....... . .. . . . . . . . . . .. . .. . 64
taille des effets ......... ..... ...... ... . .. . . . . 65, 1 08
titre . . . .. .. . .. ......... ....... .... .. ... . .. . .. .. .. .. . . . . 22, 62

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