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ORSAY
N° d'ordre : 1573
:%•••;.-. i.. -'
THESE
PRESENTEE
A L'UNIVERSITE DE PARIS-SUD
CENTRE D'ORSAY
POUR OBTENIR
•'•:•• .. .'
Thierry MANDON
MM B. BOîfIN
Y. TERRIEN
Th. MANDON
MM B. BONIN
Y. TERRIEN
INTRODUCTION
REALISATION DE L'EXPERIENCE
Le faisceau de deutons de 400 MeV était puisé avec un paquet par seconde
et un temps de déversement de 0.5s. Le nouvel injecteur MIMAS n'était pas
encore en fonctionnement, nous avons disposé d'un faisceau de 109 deutons
polarisés par cycles.
Les deutons sont délivrés par la source polarisée "Hyperion". Ils sont
ensuite aiguillés dans l'accélérateur, ou dans le polarimètre à basse
énergie.
=l p
"m
tr (|m><m|)
m
= l p tr (<mjm>
m
—•
•11
I v +
2S +1 ^ Au Au
p = /ct+ 0 0
0 a00
0 0 a.
Pour une réaction 1+2 * 3+4 où "1" est polarisée, la section efficace
est donnée par :
4§ {%)
du (6) = ^dsrn.p. (9) I
r P,kq T,kq
* (9) (II.2)
(tt)
du np
est la section efficace non polarisée,
——»
•12-
Trhr
CVf
<b © (D © 6) OS)—
S.MÛ m~
ï
Fig. n.2 - Source polarisée HYPERION. (1) Source atomique. (2) Aimant sex
tupolaire. (3) Transition RF. (4) loniseur. (5) Lentilles électrostatiques.
(6) Miroir électrostatique. (7) Solénoïde SOLSPIN. (8) Lentilles électrosta
tiques. (9) Colonne accélératrice. (10) Plateforme haute tension. (11) Sys
tème de contrôle.
•1.3-
Tableau II. 1
m m m m
e d e d
1/2 0 -1/2 1
Tableau II.2
max max
H" état Marche des transitions 3 x ma tri ce den site Max.
• p10 p20
PT MT GT
'10 0
1 -
0 0
- -
0 1 0
.0 0 1
0 0 0
2 +
-2//6 0
- -
0 1 0
.0 0 2
'2 0 0
3 - + 2//6 0
-
0 1 0
0 0 0
'10 0
4 +• + o • 0
-
0 1 0
0 0 1;
r2 0 0'
5 - - + 1//6 1//2 0 0 0
0 0 1.
'1 0 0'
6 +• + -1//6 1//2
-
0 0 0
0 0 2.
1 0 0
7 + + 1//6 -1//2 0 2 0
-
0 0 0,
'
0 0 0)
3 + + + -1//6 -1//2 0 2 01
0 0 1
.
dQ(e'*) =O np
(9) f1+ /| V8)Pi°
y
C0S* +4H Pao Uyy (9)(1+cos2*)
+ Axx(0) ^1-cos2*))] (II.5)
•15-
A _ g?+o?-Q7-o9 . ^ . _1_
yy a5+a6+a7+a8 p20
On définit de plus A0 = —-L-—s-x q7\ + gj8 qui est nul de par cette
05+a6+a7+a8
définition et sert de test du bon fonctionnement de l'expérience.
4itt faç.ta;Hf 18 Q? .0 2 4
—
-17-
II.5 - Le spectrometre
\^yu ANALYSEUR
vsXUàj ^w^www
Fig. II.5
•19-
Clble.
Plan focal
Fig. il.6
Les courants dans les aimants avant la cible doivent être choisis
II.6 - Le monitorage
Etant placé avant la cible, ce moniteur ne rend pas compte d'un éven
tuel décentrage du faisceau sur cible. En outre, il peut dégrader le fai
sceau.
Le monitorage absolu est fait avec des pastilles de carbone que l'on
place derrière la cible de manière à recevoir tout le faisceau. On envoie
ainsi le faisceau pendant quelques dizaines de secondes. Une mesure de l'ac
tivité des noyaux llC formés lors de l'irradiation et la connaissance de la
section efficace totale de la réaction 12C(d,x)llC (QUE.80) permettent de
déduire le nombre de deutons incidents avec une précision de 5-7 %. On en
déduit ainsi le rapport entre le nombre de coups dans le moniteur et le
nombre de deutons qui traversent la cible.
•21-
11.7 - La cible
On dispose d'un porte cible sur lequel on peut placer jusque cinq
cibles sélectionnables à partir de la salle de commande du spectrometre.
Nous avons utilisé des cibles de différentes épaisseurs :
2"Mg : 89 mg.cm"2
Les cibles minces sont utilisées pour les petits angles, où le taux de
comptage est important.
Nous avions aussi une cible scintillante qui permet de vérifier que le
faisceau est bien centré en regardant la cible à l'aide d'une caméra.
Aimant d'analyse
du spectrometre.
ABC
Figure II.7
Fig. II.
-EZ2-
-EZ3-
-EZ4-
-EZ5-
METHANE.1ATM.
POINT OU LA PARTICULE A
TRAVERSE LA CHAMBRE.
ELECTRONS QUI
MIGRENT VERS L'ANODE.
-24-
FIL D'ANODE
Le potential entre la gaine et le fil est
logarithmique et le champ en -. Ce champ plus
intense.à proximité du fil crée une avalanche qui
multiplie le nombre d'électrons. La charge crée
par ces électrons lorsqu'ils arrivent sur le fil
d'anode peut ainsi être détectée électroniquement
Fig. 11.10 par un discriminateur.
CIBLE
PELLES HORIZONTALES
n POINT MAGIQUE
CHAMBRES A DERIVE
PLAN A
Fig. 11.11
(x), codeur)
ALH
Focale du spectrometre
Fig. 11.12
Oj
CD
ro
OP OQ
i
CD
-28-
A Y*
-E = _L_
P 1237
9C - 1.1559 YF - 0.9436 Q?
Fig. 11.15
Pa-Pi
9 est l'angle de diffusion de la particule incidente. -Ê ou p0 est
P
l'impulsion centrale du spectrometre.
M* «noyau de recul
Ms'deuton diffuse
OC' r.:<
G-
C>
i—•
oq
i
KO
•30-
100
Fig. II.19
96K
n
ex
64K
O
O
<D
•a
(D
S 32Y
o
6
8 60 128
Alignement (canaux)
Fig. 11.20
— U
Plan E
Fig. 11.21
La vitesse de dérive des électrons dans une chambre est de 100 ns/cm.
La longueur des chambres est de 50 cm, ce qui donne un temps de dérive maxi
mum de 5 us.
Toutes les informations qui arrivent au SAR sont écrites sur bandes
magnétiques. Ceci permet lors du dépouillement de rejouer les mesures comme
pendant l'expérience.
LE DEPOUILLEMENT
ai
o
O)
c
o
'I™
4->
O
ai
GO
D.
Energie (MeV)
Fig. III.1
Nous nous intéressons dans cette expérience aux réactions à deux corps
Nous devons donc séparer ces réactions des réactions à trois corps, appelées
"fond physique". Ceci est fait par une procédure de soustraction de fond.
ai ai
en en
c
<c
Energie
Fig. III.3
-38-
'en
c Fig. III.4
«a:
Energie
Tableau III.1
-- i.
m
o
en
c
a
c
ra
o
o -1. -
~ —
Fig. III.5
Le domaine angulaire est limité aux petits angles par le faisceau non
diffusé qui crée du bruit de fond dans la détection en diffusant sur les
pelles d'entrée du spectrometre. Le domaine angulaire perturbé par ce bruit
de fond est clairement visible dans un spectre bidimensionnel a(E*,9). Il
peut être éliminé au cours du dépouillement.
O)
en
c
Energie
Fig. III.6
-40-
C'est pendant cette relecture des bandes magnétiques que sont pris en
compte définitivement les paramètres de la détection. Les paramètres de
migration à utiliser pour chaque mesure sont déterminés en suivant la procé
dure décrite dans le chapitre "constitution de la détection". L'angle et le
champ dans l'aimant d'analyse du spectrometre sont rentrés dans le programme
de calcul de la cinématique à deux corps.
Des tests sont effectués pour éliminer les quelques événements para
sites : une fenêtre sur le temps de vol accepte les deutons et rejette les
tritons qui ont traversé la détection (fig. III.8).
Fig. III.
0 69 12Q 18{
UI-H- Normalisation des sections efficaces et concaténation des spectres
bidimensionnels
do
dfidE*
E . , x F x N
absolu relatif
Fabsolu est Xf nombre de coups dans le moniteur par deuton dans le faisceau
relatif = MxTMxfi ou M est le comPtage du moniteur pendant la mesure.
TM est le temps mort, (voir II.9)
fi est l'angle solide pour une unité de la variable e :
± 1,3° en 0 ,
2 mrd en 9 ' 93 Jjsr-
-43-
Os + Oe + O-r+ Os
o
np 4
os~o6+o7~aa p^ 1
A
y " a5+o6+o7+ae / 3 Pio
1
/2
"yy as + o-6 +a7+ a8 p20
a5~o6-a7+o8
A0 = —-—-—— (i)
0 as+a6+07+a8
rfv
\
f.\ a)
i/N*V"-v
N
il iM I , 1
50. 100 150. 200.
angle (canaux)
39. 43 8. 69.
i " "'" "I" " | m 11111. j •-"I""'-'
LtWl.-
ïfa*%! b)
1_
1 "''1|'"-I.imM.i1mIi,J|ii, ... ,
•X.lll, ,.r
I— I•••
30 • 40. 50. 60. 70
angle
59. 199. 159. 29S. 250. 399. 359.
c)
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50. 100. 150. i;08.
énergie
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3!/ V n ,P^\ iï:I' ip
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a)
X
•ï**v •v.,
élastiques.
-47-
Fondament a 1
9(degré)
•••••
-48-
da (
E*,6)
dfi '
Fondament a 1
l.E+5
2+.1.31MeV 4+,G.0MeV
| 0+,6.4MeV
af'^."
2+,10.4MeV
l+.9.8MeV
1080
— (E* e'
Fon darne nia 1
3-/2+.3.OMeV
5-,4.5MeV
l.E+5
1. IMeV
1
a • -i
F
100. -> E
^dft (E*,8
' '
1.E+
80.
(degré) ^)
100.
1.E+
, 59. > E*
Les erreurs sur les sections efficaces sont des erreurs statistiques :
Aa. AN.
i i 1
N. „_. . ou Ni est la statistique sur a.,
i
AA
_1
APio 2 J/(o5 +a8)2(A2o5+ A2a7) + (a5 +a7) 2(A2a6+A2a8 )
A
y
Pio (os-a6+a7'og) (a5+a6+a7+a8)
AA
—W =
AP2 |/(a7+a8)2(A2as +A2a6) +(as+a6)2(A2a7+A2a8)
A
yy (as+a6-a7-o8) (as+a6+o7+a8)
AA
|/(a6+a7)2(A2os+A2a8) +(a5+a8)2(A2a6+A2a7)
(cr5-a6-o7 +o8)(a5 +a6 +a7 +08)
a/aR
l | I I 'I I | I —i—i 1 1 1 1—i—i r-
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J—i i i i L—i i i i L J—L—l—t_J
5. 10. 15. 20. 25. 30. e (deg.)
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-*
-*
Fig. III.14
X2 = l (H(i) - Ihkfk(i))2
i k
1 i*ck
f (i) = exp •% (
2
) où c et a. sont les positions et largeurs rentrées
K C. 3., K K
k
par l'utilisateur.
~———i—
-56-
Tableau III.2
0+ le fondamenta
T : 3- 3.74
Les expériences précédentes en protons ont
2+ 3.90
montré que le 2+ est très peu excité, (Will 68
C'est principalement le 3- qui est vu. Nous
avons donc pris une seule gaussienne pour ces
deux états.
4.49
Il doit être déconvolué du 3-/2+.
0+ 5.21
Ces états sont mélangés avec le fond expé
2+ 5.25
rimental, nous les séparons afin d'enlever les
4+ 5.28 contributions au 5-.
4+ 6.51
4+ 6.54
3- 6.58
Nous séparons ces deux groupes en prenant
une gaussienne pour chacun.
(2+) 7.112
(3~) 7.113
Nb de
coups
2008 '
Fig. III.15
Résultat du fit sur le
1000 spectre bidimensionnel
sommé sur l'angle.
9a- Canal en
énergie.
-57-
Tableau III .3
0+ le fondamental
3~ 8.35
4+ 8.43 Nous ajustons une seule gaussienne
1- 8.45 sur ces états.
2+ 8.65
-58-
Nb de
coups
90. 180.
2.5
24;
E+04 Mg
2.E+94
1.5
E+84F
1.E+04
ji
5300.
\ i , . ,
L^cL 1:i.ffîyrTTrs^,, .J\\., tfcràC,. .i. .iu,. .,i^LJ
sa. 73. 80. 90. iaa- Canal en
ensrg îe .
Fig. III.16
Fit de l'histogramme obtenu.
l.E-i-01
♦+
i.e+©@
I I I I I I I I I I I I I I 1 I I I I I I I I I I I I I I I I I I I
0.5 0.5
f* +
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Q.
MM rr-t—\ i i i i i i i i i i ,i MMff«H »MHNW **\* ItMlH <j«
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I I 1 I I I I I I 1 I I I I I I I II I I I I I I I I I I• I•
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1 . E+00
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-5.
E-01
'
1» ' I i i i i I i i i ,i I i t i i l,„
10. 15. 20. 25. 30.
8 (deg.)
Fig. III.17.2 - d
+ 2C niveau 0+, 7,6 MeV. a) section efficace, b) pouvoir
d'analyse vectoriel A c) pouvoir d'analyse tensoriel A
y yy
-61
♦*
l.E+01
**.
1.E+00 **
l.E-01
«—"—»—i—(—i—t—i—i—|—i—i—t- —•—|—i—•—i—i—1—i—i—i—i—|—i—»-
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0.5
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+ t +1
G.
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5. 18. 15.
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5- 10. 15. 20. 25. 30.
6 (deg.)
Fig. III.17.4 - d + -Mg niveau 4-, 6,0 MeV. a) section efficace,
b) pouvoir d'analyse vectoriel A c) pouvoir d'analyse tensoriel A
yy
-63-
T 1 1 1-
10. 15. 20. 25. 30.
-i r—t—r* • f—i—r—t—i—r-
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1.E+Q0
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* *
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-i i i i i- • •••!••• | | I | | 1 1 1 1 1 1 1 1 L.
5. 10. 15. 20. 25. 30.
e (deg.)
Fig. III.17.5 - d + 2"Mg niveau 0+, 6,4 MeV. a) section efficace,
b) pouvoir d'analyse vectoriel A , c) pouvoir d'analyse tensoriel A
yy
-64-
En fait, cette hypothèse est réaliste pour les états de basse énergie.
Ces états ont une durée de vie qui est grande devant le temps d'interaction
du projectile. Pour des énergies d'excitation plus élevées, les états ont
une durée de vie plus courte qui devient comparable au temps d'interaction.
Les processus à deux corps et les processus à trois corps ne sont plus vrai-
ment discernables.
Fig. III.1.
Energ ie .
Ce principe est avantageux car il assure que le fond choisi est conti
nu à la fois en fonction de l'angle et de l'énergie.
La paramétrisation choisie est la suivante :
en
o
Fig. III.19
flng le
Fig. III.20
Energ i e
-66-
On calcule un x2 :
X2 = I (LogBU.j) - l h f. (i,j)
ij k K K
(E-E0)
Log(E-E0)
1
S(E-E0)
6Log(E-E0)
CD
o
ra
o
r-f
<H_
Energ ie
Le choix de ces régions est dirigé par l'expérimentateur. Le fond doit
être suffisamment contraint pour qu'il épouse bien le spectre bidimen
sionnel
Tant que les bosses sont bien isolées, les régions sont bien détermi
nées. Mais dans le cas où les niveaux sont plus serrés et plus larges, le
choix des régions de fit devient ambigu et le jugement de l'expérimentateur
intervient.
En outre nous nous attendions à des états ayant un faible rapport pic sur
fond environ 20 % de la section efficace. Nous avons acquis assez de statis
tique pour avoir une précision correcte sur les pouvoirs d'analyse de ces
états. En conséquence, la statistique sur le fond est suffisante.
CD
O
ra
o
M" Fig. I I I . 2 2.
CD
C
O
Régions de fit
o
CD
Energ îe .
•••
-68-
cas où cette condition n'est pas vérifiée, il faut corriger les fonds choi
sis. Cette correction n'est pas dépourvue d'ambiguïtés. Pour modifier Ao, on
peut jouer sur les quatre sections efficaces. Là encore le jugement de
l'expérimentateur intervient.
Avec les fonds que nous avons pris, le pouvoir d'analyse Ao ne dépasse
jamais 0.03 en tout point du spectre bidimensionnel. Cette valeur est rai
sonnable car cela correspond également à une erreur absolue sur A ou A de
0.03 . y yy
Ao = q5+Aa.-aK-a7+qa
a5+Ao5+a6+a7+a8
gs-o6-a7+qa Ao.
a5+Ao5+6+o7+a8 as+A05+a6+a7+oe •'
= 0
•& = o rn
as+Aa5 +crs +a7+08 -)
Ay,, , = os+Ao,-afi+o7-qe
dépouillement a5+Aas+as+a7+a 8
Ay . + 0.03
Jvrai J
-69-
On commet donc une erreur absolue de 0.03 sur Ay ou Ayy, ce qui est
raisonnable comparé aux barres d'erreurs statistiques sur les pics fonds
soustraits.
Une décomposition par gaussienne a ensuite été faite sur ces spectres
bidimensionnels fond soustrait :
1 9.6
le 0+ : la largeur du 3- n'étant pas due à
3-
2 0+
sa largeur intrinsèque mais à la perte en
10.3
1- 10.84
énergie dans la cible, sa forme n'est pas
3
exactement une gaussienne.
4 2+ 11 .16
5 2- 11 .38
6 1+ 12.7
CD
7 2- 13.35 o
rn
8 4+ 14.08 o
9 2+ 15.44
10 1+ 18.13 CD
C
O
o
CD
Fig. III.24
Energ le
-70-
f •exp (- i
2 (n ^ „..,)')
I0.143 MeV +0.119 expF (- ï
2
(E-O-358 MeV 2}
0.96 MeV ; '
Ce procédé n'est nécessaire que pour le 3-. Il n'y a pas d'autres cas
où un état très faiblement excité jouxte un état fortement excité, avec un
rapport comme celui du 0+ au 3- dans le l2C.
50. 100.
Canal en énergie
Fig. III.25
50. 100.
Canal en énergie
Fig. III.26
-71
Tableau III.5
N° Spin Energie
niveaux (MeV)
3- 8.35
4+ 8.43 On prend une gaussienne pour ces états
1- 8.45
2+ 8.65
Nb da
coups
6000
25- Canal en
énergie.
Fig. III.27
^™ !"
•72-
On obtient ainsi les distributions angulaires de section effi cace non pola-
risée et de pouvoir d'analyse.
Figures III.28 1 à III.28 3 montrent les distributi ons angulaires des états
fond soustrait.
-l—l—1—|—l—i—i—r-
| ' ' ' • I ' • • l | l l'l l j l l
• • I
/ *
* *
LU
<
u.
LU
a)
LU
00
0.5
++
t+ M
T+
0.
\
«C
9»
'^li '''''I''''I'IH»|»M>IMI| l|t»IIMI>^. b)
-0,5
0.5 J
*S
>-
>•
-0,5-
L_ i i i i i i • • • • i i
5. 10. 15. 20. 25. 30.
Fig. III 28 1-3+"c niveau 3", 9,6 MeV. a) section efficace, b) pouvoir
d'analyse vectoriel A c) pouvoir d'analyse tensoriel A
y yy
-73"
I ' ' ' ' I •• i • > i ' | ' ' " > i
*♦♦
<c
o
a)
0.1
C_)
LU
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0.5
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•0,5
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3ïf+t4+
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—•——
-74-
-i—i—i r-
-1—r—t—t—r—j—, , r-, . , ,_,-
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LU
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H
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>-
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•0,5
0,5
>-
"*'** '1' iï t'-+*4 f-t 41 f*l MIH»^«»MIH«|«i«>H»» «]»*■■«♦ c)
w
•0,5
Nous utilisons pour cela la méthode des voies couplées. Elle consiste
à développer ï en ï = I ï où les ¥ correspondent aux différentes voies et
^ ''a a
a
——
-76-
sont orthogonaux entre eux. Dans notre cas, la diffusion élastique, les
différentes réactions inélastiques, cohérentes ou incohérentes, les réac
tions de pick up correspondent à autant de voies possibles pour Y.
*=K<8>o*p(?pl,...:,?psp)0,ç(?(!] KJ uv2)
OÙ *(rp1 'rpAp) est la fonction d'onde du projectile dépendant des Ap
.Cr+ •* -,
9 lrc1 ' ' rcAc J est la fonction d'onde de la cible dépendant des Ac
<ep -Hp) ^ =o
(ec - He) *C =0
-77-
H. . = T + V. .
mt int
(H [Te
P + Hc + T + V.int'
J
L£ S (R) va
<j>p (r ) $C (?
wpi a > ij E¥ (IV.3)
E-e -e -t ,
p c a' a a' int
P,$C,>) Ç ,(R) = I < <»P,*C,
a' a a' a'
V.
int a a a
/•*•» •* p c
Les potentiels U , = <d>p,$c, V. ..<R,.-r . r .) <b $ > sont des
int
a 'a pi, cj a' a' a a
int c p nn cj pi (IV.5)
lj
Projectll«
Cibla
Fig. IV.1
a -> a
, = I vnn (r> < 5(r-r .)• bPa >* < $C,
a'
5.r(r-r .) U
cj I a
>
PJ
ij
„ p „ c
v * p * p. (IV.7)
a-a ' nn tr a-*a'
Cette formule est le calcul d'un potentiel par folding. (MOF 77,
KER 59, CHA 83, GLA 58, DAR 71, DAR 75).
V; * p * p (IV.8)
opt nn
Le noyau est représenté par une goutte liquide dont la surface est à
une distance R(9,<b) du centre du noyau. La goutte liquide est soumise à des
déformations qui représentent les excitations du noyau. La déformation de la
goutte liquide pour une excitation de multipolarité L s'écrit :
»
-80-
BL hu/_z
= -s R
2 dr
IV.3.2. Conclusion
Fig. IV.2
f . r u
F(9) ikr sine sincb
Jr=0 J cb=0 e * rdr d<j>
Ji(qR)
F(9)
qR (IV.15)
Ui(qR) ,
(IV.16)
M =. uV
M M
où u est la masse réduite du système : u = -C——
M +M
c P
Le potentiel peut être par exemple celui obtenu dans un calcul de folding
V = pp * vnn * pc
y
V = pp * vnn * pG
-p - - c
= p . v . p
nn y
Dans le cas où la cible est une sphère à bord franc et de rayon R, le calcul
de la transformée de Fourier à trois dimensions de p (r) donne :
3 Ji(qR)
p„(q)
c ^ qR
Ji(qR)
JV'(qR)
D'où la matrice de diffusion = 3u t0 (IV.17)
d_ Ji(qR) ?
et la section efficace (voir fig. IV.3) §~
dp,
= 9 y2 t02 ( =—1'
qR
(IV.18)
On remarque que comme pour le disque noir, la section efficace est une
fonction de (qR).
•"•
-85-
nii'ii'ii'n'ii'i'i'ii'ii'ii'ii'ii'i'i'ii'ii'ii'ii'ii'i'i'i'ii'ii'ii'ii'i'i'i'ii'ii'ii'ii'ii'i'i'ii'ii'ii'ii'ii'i'i'ii'ii'ii'im-
•
a
a
•
•
•
cn 0.5 CD
•
0. 1,iiil iiiili iiil niiIi•• iIiiiiI•• iiI•inIiiiiIin •Il n il iniInIiIIIII IMIil MIIIIIIIIIIM1IIIIIII Iil "
0. 10. 20. 30. 40. 50. 60. 70. 80. 90. 100.
J
a
a
ca
a
Q
•
en 0.5
0. I,,,|| !•! |Il I•il II! il III IIIIII I1ml III III I1il III 1I•III lu Iil III Ili 11 il IIIIIIIn III1111 Im1111111 1111
0. 10. 20. 30. 40. 50. 60. 70. 80. 90. 100,
•
a
•
CD
CD
co 0.5 •
a
CD
CD
CD
CD
CD
0"10. in
10. ?n20. '"Vrî30. 40.
'•'••••'••••'••••I....ImmI
50. 60. 70. |80. 90.t^xi^xxj100.
Comme nous l'avons dit, ces deux modèles constituent deux extrêmes :
absorption forte pour le disque noir et potentiels faibles pour l'approxima
tion de Born. La vérité est entre les deux et aucun de ces modèles n'est
parfaitement valable. Toutefois, même si les prédictions pour les valeurs
des observables sont différentes, dans ces deux modèles, on voit que la
variable déterminante est qR. On peut donc penser que dans un cas intermé
diaire, cette variable qR va jouer un rôle dominant. Ceci permet de comparer
la diffusion de deutons sur des noyaux différents en traçant les données en
fonction de qAl/3, où A est le nombre de nucléons du noyau cible.
tr nn 'tr (IV.19)
Dans le cas d'un noyau à bord franc et pour une excitation collective
de multipolarité L, la densité de transition s'écrit en suivant le modèle
collectif :
-87
dp0
P+Jr)
'trw ' =" "°
Ro dr
h^- Yr(r)
^Lv' ' = Ro <5(r=R0)
- "° UV1 ~'l°y pa(0)
MoW; Y,
V (r) (IV.20)
On voit donc que l'on peut comparer des états de même multipolarité de
noyaux différents à condition de comparer pour des valeurs de qR identiques.
élastique et inélastique
Cet accord est moins bien marqué pour les sections efficaces. Il y a
des différences pour des noyaux différents, même si la position du maximum
-88-
UJ
u
CL"
U
Ll
Lj_
UJ
U
LU
5-
CE
>-
>-
en
Fig. IV.8 - Etats 0+: p niveau 7,6 MeV du l2C - A niveau 6,6 MeV de 2"Mg
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OQ
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0) ~i i i i 1 i r—i—i 1 1 1—i r- ~i i i • i i i 11 '—i 1—i—i i i i 11 n—i—i : i i i
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CD
-92-
Fig. IV.11 - Etats 3": Q niveau 9,6 MeV du 12C - A niveau 3,74 MeV de
2*Mg
M.
OQ
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2 CD
OQ cl-
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I-".
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CD
C
On
S
CD
<
a
CD
-94-
Ceci peut se comprendre à l'aide d'un petit modèle classique qui uti
lise la propriété que pour les diffusions AS = 1, le projectile subit un
retournement de spin au cours de sa trajectoire.
Fig. IV. 13
Dans le cas d'un projectile doté d'un spin, le potentiel a une partie
spin-orbite. Celle-ci agit de façon opposée sur des projectiles de spin en
haut ou en bas. En supposant que le potentiel vu par les particules de spin
en haut est plus grand que celui vu par les particules de spin en bas, les
sections efficaces différentielles af et o+ de diffusion de spin en haut ou
en bas se placent respectivement comme suit : (fig. IV.15)
-95-
Fig. IV.15
flng le,
riel de la diffusion A
% + %
donne alors un résultat positif :
(voir fig. IV.16).
Ang la.
Fig. IV.16
Spln-flip à la fin.
Fig. IV.17
Spln-fUp au début
Bnglt
IV.4.6. Conclusions :
IV.5.2. Remarque :
Fig. IV.20
n n
àf A Comparaison . des
4» A' pouvoirs d'analyse
o. vectoriel pour la
>-
CE
diffusion élas
tique de protons
et de deutons sur
le 12C.
-1. "
_J L_ I
0. 5.
OH1'3
1.0 i r
^ .90 Zr
<40
Ca
2.75 MeV
3.74 MeV
0.5
ê i l
0.0
i
Fig. IV.21 - Diffusion vers des
états 3". Comparaison des pouvoirs
d'analyse vectoriel de diffusions r
-0.5
de protons (en haut) et de deutons
(en bas). L'échelle des abscisses
est choisie pour que les valeurs
de qA1/,a coïncident entre les deux
graphiques.
Qfr
•«——••
•100-
az
QH"
Fig. IV.22 - Diffusion vers des états 2+. Comparaison des pouvoirs d'analyse
vectoriel de diffusions de protons (en haut) et de deutons (en bas). L'é
chelle des abscisses est choisie pour que les valeurs de qA1/3 coïncident
entre les deux graphiques.
deutons entre la courbe pour l'état 2+ du 2"Mg à 1.37 MeV qui présente une
deuxième oscillation et la courbe pour l'état 2+ du 12C à 4.4 MeV qui de
vient négative.
wmm
-101-
M
et
0_ 0 \
0 M
n /
L'hypothèse que les deux nucléons diffusent indépendamment s'écrit M = M +M
M q « P
soit M
M
n
< S , S
zp zn Md|Szp' Szn > " <Szp|Mp|S'zp >6(Szn-Szn>
+ ^zp- Szp) < Szn Mn Szn > (IV.23)
-102-
Exemple :
= /2 b
2a /2" b 0
La matrice obtenue est la suivante : M - •? b 2a v^ b (IV.24)
0 - V£ b 2a
do +
-rr = trace (MM )
trace(MS M )/trace(MM+)
yy
trace(MS M+)/trace(MM+)
0 -i 0
où
1_
S - -i- i 0 -i
/2 0 i 0
-1 0 -3
et 3 = 3 s2 - 2 = J- 0 2 0
yy y 2
-3 0 -1
-103-
do
On obtient ainsi (3a* a + 2b* b)
dû
a* b - b* a
Ad = 2i 3a* a + 2b* b
(IV.25:
2b* b
yy 3a* a + 2b* b
— = trace(MM ) = a* a + b* b
au
0 -i
AH = trace(Ma M ) avec a
y y i 0
. a* b - b* a
= i
a* a + b* b ~
d Ad
ap ss
(IV.26)
n.p
et
oP
n.p.
Ap
y
= 18 odn.p. Ady
Nous avons tracé le résultat de ces calculs sur les figures IV.23 à
IV.25 pour nos données expérimentales de diffusion sur du 12C et sur du ""Ca.
10
10- § a
8
10'
LU
U
Q D
cr
u
101 fsDx
H Cl
Ll
Ll 10° 8g_x d
LU
\* « m m
a 10-1 jo8e0Q8c£*x a m
E->
u
8e8oX«,
@EI »w
D ;r>
LU
10'2
O8R0Qf!BQ2*X.
"H
10
%,
10
5.
QR,/a
O ap
n.p.
X av
n.p.
(0) i ad
4 n.p. 1 ♦-**)
10
101È-
k n
10 i x
a
- I k
x
n
,
Œ t
% 10_V
lu"3 |- a m
io-4L ê
a a
10 -51
5L
5. 10.
Qfl1'3
M = uV = up v p (IV.27)
c nn proj
M , = u p v p (IV.28)
proton p proton nn c
M. , = u. p , v p (IV.29)
deuton d deuton nn c
M
wd deuton
M
deuton proton
u P 4.
p proton
-106-
ou 'i-z
et
Voton " 1 sl on considère le proton comme ponctuel.
On obtient finalement
M , . = 2 p M
deuton Kdeuton proton (IV.30)
Nous avons tracé les deux membres de cette égalité sur les figures
IV.26, IV.27). Elles montrent que cette prise en compte de la densité du
deuton n'apporte pas la bonne correction. Le produit ap(p"d)2 diminue trop
rapidement avec le moment de transfert. Les diffusions de protons et de
deutons ne se comparent pas par ce modèle.
LU
U
CE
U.
U.
Ll
LU
U
LU
QfV
IV. 5.4. Conclusion : Les comparaisons que nous avons faites donne deux
Ces deux propriétés montrent bien que les mécanismes qui régissent la
diffusion de protons et celle de deutons ont des points en commun. Même si
des aspects comme la différence spin -? spin 1 séparent les résultats proton-
deuton, ces-résultats doivent pouvoir s'analyser dans le même cadre.
Dans les chapitres précédents, nous avons utilisé des modèles très
simples pour faire ressortir la physique sous-jacente. Nous allons mainte
nant résoudre l'équation de Schrôdinger en utilisant un code informatique.
Nous avons utilisé le code ECIS développé par Raynal. Ce code résoud l'équa
tion de Schrôdinger par une méthode de développement en ondes partielles
(RAY 65) (voir IV.4).
-108-
Q(AJ), Q(AS), Q(AL) sont des opérateurs qui agissent respectivement sur la
fonction d'onde de la cible, la fonction d'onde du projectile et la fonction
d'onde relative.
AL AS AJ AL AS AJ
3 0 3 0 1 1
3 1 3 2 1 1
1 2 3 2 2 1
3 2 3
5 2 3
Les formes radiales des potentiels peuvent être rentrées point par
point ou paramétrisées avec une forme de Woods-Saxon ou de dérivée Nième
d'une forme de Woods-Saxon.
V
W.S =
1 + e a
Nombre de termes
AL AS AJ
1er terme 3 0 3 0.17
2ème terme 3 1 3 0.0
3ème terme 1 2 •\ 0.0
4ème terme 3 2 3 0.0
5ème terme 5 2 3 0.0
6 -2
4.188 6 -4
'1.977 0.6861 o> 00.0 3.0 0.6
7 -2
7 -4
1
01
6Ji6 2.990
8
0.7778
01
4J
-0.0 3.0 0.6
-2 01
10 -4
" -0.7857 2.438 0.6407 .01
a
0.0 1. 0.0
01 9 -2
0.0677 4.268 0.1648
6 -4
10 -2 00.0 3.0 0.6
6. 2.9763 0.000 S
01 7 -4
u
-0.00 3-0 0.6
6 -2 01
eu -0.0 B 10 -4
3.0 0.6 -01 0.0 1.
g 7 -2
0.0
l> 0.00 3.0 0.6
tu 6 -4
10 -2 01 00.0 3.
§ 0.0 1. 0.0 e
0.6
0) 7 -4
u
-0.00 3.0 0.6
01
s 10 -4
/O) 0.0 1. 0.0
Fig. IV.28
xa.z (w"'-w>j3
n aiexp
Uopt = - fRe
c
- ifIm
cv
♦ 4iAIm f-fIm + X2{
es dr es
1 UfRe + ifIm))(t
ir r dr^ LS
S)
LS- j^*p;
(IV 32)
Uï,^i
V
a
où f —d est une fonction de type Woods-Saxon
1+exp(-r-^)
a
et X2 = (-!£—) = 2 fm2
ir
m C2
1T
Pour ces données élastiques, nous avons obtenu des potentiels phénomé
nologiques à l'aide d'ECIS (fig. IV.29 à IV.31).
D+ l2C élastique
Profondeur Rayon Diffusivité
Central réel 4.142 MeV 5.002 fm 0.6760 fm
Central imaginaire 15.461 MeV 3.053 fm 0.7616 fm
Central imaginaire (surface) 0.0891 MeV 8.409 fm 0.1847 fm
Spin-orbite réel 0.6059 MeV 2.636 fm 0.5843 fm
Spin-orbite imaginaire -0.0642 MeV 4.337 fm 0.1377 fm
Coulombien produit des charges 6.000 2.976 fm 0.0000 fm
CHI2 = 297.
10'
CJ
ec
u
u.
Ll
10
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1.
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0, 10. 20.
ANGLE CM.
—» I IX)
aA • i . i i i i i t i i—i—i—i—i—i—r^n—i—i—i—i—i—i—i—i-
T^ — ' ' ' i i i i | • 1 H 1—i—i i i
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«¥?
>-
cr
•1.
1.
0.
>-
CE
rayon
Fig. IV.32
Nous avons mené cette analyse pour les différents noyaux étudiés. Dans
chaque cas, on observe que le potentiel n'est sensible que dans une plage de
valeurs de R0. Les distributions angulaires ne sont pas sensibles à la ré
gion centrale du potentiel. On retrouve ici le phénomène connu aux basses
énergies que les deutons sont fortement absorbés en surface du noyau (NGU
85). Elles ne sont pas non plus sensibles aux valeurs du potentiel pour les
grandes valeurs de r. En effet, la zone sensible du potentiel ne saurait
excéder la zone où le potentiel existe.
-117-
x
u
N.
t—i
X
u
x
u
X
u
-s*—*—*—* *—*
10.
190.
180. 1
170. -
160. -
150. -
140. -
130. -
120. -
a
110 -
T 101). -
U
90. -
80.
X
U 70.
60.
50. -
-
40.
30.
20.
10. -
10.
X
u
X
X
u
Fig. IV.37 - Test de l'encoche potentiel central réel pour d + 2" Mg.
-119-
x
u
X.
X
u
x
cj
X
I—1
x
u
•———>»«
-120-
Nous avons analysé la diffusion vers les états excités avec une près-
cription de modèle macroscopique.
déformation
Po > p Dans le cadre du modèle collec
tr
tif, la densité de transition est la
dérivée de celle du fondamental. De
façon similaire, le potentiel de
déformation
identique
transition peut se calculer en pre
opt
-> U nant la dérivée de la forme radiale
tr
du potentiel optique.
Cette relation est surtout valable pour des états très collectifs.
Beaucoup des états que nous avons mesurés le sont. Certains le sont moins.
Mais, de même que pour le potentiel optique, le potentiel de transition
n'est bien déterminé qu'en surface du noyau. Nous l'avons vérifié à l'aide
d'un notch test sur les potentiels de transition pour les diffusions vers
les états >2C 4.4 MeV 2+ et 2*Mg 1.37 MeV 2+ (figures IV.40 et IV.41). Cela
est également observé dans des études menées en diffusion inélastique d'al-
phas (BON 83 et références incluses). Il suffit donc que le potentiel de
transition ait la bonne forme en surface pour que les résultats expéri
mentaux soient bien reproduits. Ceci justifie l'utilisation de la formule de
dérivée du potentiel optique pour calculer la diffusion vers des états moins
collectifs.
-121-
x
u
X
X
u
x
u
X
(—H
X
u
U .-i ^2EtVr)
tr r ÛQ L
-122-
ii _ „ * „Pr°J* cible
0 ~ nn p Po • pour le Potentiel optique
Uo = vnn (0) K0
p°ible
r- •> ^ cible
En remplaçant p par l'expression du modèle collectif :
cible
cible „ dPo
'o
ptr"' =8r "dr YL^r)' on retrouve bien la forme du modèle macros
copique :
dU0
Utr = 6r dr~YL(r)
l
4.1421 5.0019 0.6760
2
15.4614 5.0525 0.7616 0.0891 8.4085 0.1847
S
0.6059 2.6356 0.5845
4 potentiel optique
-0.0642 4.3373 0.1377
5
6. 2.9763 0.000
«••"••
-124-
10
LU
O
Lu
UJ
O
LU
-i~—L—l I l l_
LU
o
LU 10"
10" . I • • ' I
0. 10. 20.
ANGLE CM.
En conclusion, ces calculs nous donnent une bonne confiance dans nos
potentiels optiques. D'éventuelles anbiguités sur ces potentiels n'influ
encent pas les résultats inélastiques. Les imperfections résiduelles du fit
de l'élastique ne peuvent pas introduire de biais.
-126-
<:
<_3
Figure IV.43
LU
Figure IV.44 *
10.
ANGLE CM.
•127-
Figure IV.45
LU
>-
<
0. 10. 1' :
E-F I1
ANGLE CM.
CO
•'•'r/1>^~"^
ACE SEIICCDTIONCD
i| ...
1.
'
\\jU
_L^
"1'
o.
«r
Figure IV.46 *
LU
O
Figure IV.47
O
LU
GO
>-
Figure IV.48 •*
2"Mg 6 MeV 4+
modèle macroscopique
0. 20.
ANGLE CM.
-129-
. p_ ._. 1 ,
10' <- Figure IV.49
101 f \
< 2"Mg 6.4 MeV 0+
modèle macroscopique
! «»^/ »JX
LU
1 Ni * A
10
O
o
LU 10"'
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00
10"3 .... t .... j . . . i .... 1 .... 1 .
1.
" "
o.:
,. i,,
• .... i . . i . •
li
: •
LU
O
.. i .... i
<
o
10. 20.
ANGLE CM.
o
LU
Pour chacun des états que nous avons étudiés, nous avons pu obtenir un
potentiel reproduisant bien les données. Les paramètres de ces potentiels
sont donnés ci-dessous, ainsi que les résultats obtenus avec ces potentiels
(fig. IV.51 à IV.54). Ces résultats nous donnent bonne confiance pour conti
nuer l'analyse des données avec ECIS.
L = 2, S = 0, J = 2 8 = 1.969
Profondeur Rayon Diffusivité
Central réel 0.3828 MeV 4.574 fm 0.2155 fm
Central imaginaire 3.247 MeV 3.131 fm 0.7346 fm
Central imaginaire (surface) 0.0324 MeV 6.135 fm 0.7843 fm
Spin-orbite réel 0.1043 MeV 2.823 fm 0.2855 fm
Spin-orbite imaginaire -0.0131 MeV 4.167 fm 0.0410 fm
Coulombien produit des charges 6.000 2.976 fm 0.0000 fm
-' - 89.
X:
+• Figure IV.51
<
12C 4.44 MeV 2+
potentiel de transition
phénoménologique
o
LU
>-
>-
<
Figure IV.52 *
10.
ANGLE CM.
-1 32-
Figure IV.53
2"Mg 1.37 2+
potentiels de transition
phénoménologiques
10. 20.
ANGLE CM.
-133-
X2 = 728.
10
LU
cj
CJ)
-1
LU 10
•z.
o
h—4
h— 10 A A
CJ
LU
C/1
-3
10
-U^^-f -U-L.
1. Figure IV.54
\
m
•—• >••••}- l...r._,_,_4
r\ f
\
vr: \s
m\y]]...
>-
>•
$
0. 10. 20.
ANGLE CM.
-134-
Nous avons tenté d'analyser la diffusion vers les états de parité non
naturelle dans le cadre du modèle macroscopique.
Pour ces états, la même remarque que pour les états de parité naturel
le s'applique également : le fait que dans une diffusion de deutons à 400
MeV, les potentiels ne sont bien déterminé qu'en surface du noyau permet
d'utiliser le modèle macroscopique, même si les états de parité non naturel
le sont en général peu collectifs.
AL = 1-1 AS = 1 AJ = I
AL =1+1 AS = 1 AJ = I
dU dU
V "6I-1 r~f*
dr
YI-1 (r) *z +BI+1 r-S*
dr
YI+1 (r) « (IV.33)
Le potentiel dépend de deux paramètres : ST et 8
R(6,p) - r (1 + 6L ïJJ(e,cj») o )
qui représentent les fluides de spin en haut et en bas qui oscillent en <j>
opposition de phase. La densité de trransition vaut p^tr = 8,L r ^-^
dr
Ym(e,cb)a.
E z
Il y a deux valeurs de L qui contribuent : L = 1+1 et L = 1-1 , où I est le
spin du noyau dans l'état excité.
„ .v * .Proj * cible
tr nn H Ktr
•V>vV'»,rei'«'îfV»"2,'
En faisant l'approximation d'un projectile de taille petite devant celle du
noyau et d'un potentiel à courte portée, on obtient :
Certains des calculs ont été faits en prenant en compte tous les ter
mes de l'interaction nucléon-nucléon, tandis que d'autres sont faits en
annulant un ou plusieurs tenseurs B, E, F de l'interaction, (voir figures
IV.55 à IV.560. Ces calculs montrent que, pour des états de parité non natu
relle, ce sont les termes tenseurs de l'interaction nucléon-nucléon qui sont
prépondérants, contrairement aux états de parité naturelle pour lesquels les
termes tenseurs ont une contribution négligeable devant le terme central et
le terme spin-orbite (OSL 79).
1 .00
0 .50
LU
C J
<
U
1—4
U.
Li
LU u 10
Z
O
i—i 0. 05
h-
C )
LU
oo
0.01
.0
0.5
2- 0.0
-0.5 -
Matrice avec B=E=»F=0
•1.0 , i , u 1 1 1 I u : -i.o
10 15 I , , i , I
20
10 15 20
Thêta cm. Thêta cm.
Figure IV.55
Diffusion vers un état de parité non naturelle
-138-
îT— — ZT^vCompI
LU
O
<
o
LU
1/5
0.1
I I I I I I I I I I 1 I I I I I
1.0 Figure IV.56
S"
«c
-J 1 1 1 ! I MI
5 10 15 20
Thêta cm.
IV.7.4. Conclusion
Fig. V.1
§ Fig. V.2
kFP
2 i :.";./ (fm"1)
je
La densité de probabilité
0.15
P(k0,k) en fonction du moment
-tus
k„=1.2<» fm"1 // relatif des deux nucléons en
2 _ kFT=0.L5 fm"1 | -0.75 collision pour différents
1.05 rayons de la sphère de Fermi du
1.35 projectile. Le moment relatif
1.65 moyen est k0 = 1.24 fm-1.
1
Notre interaction effective dépend ainsi des densités locales des deux
noyaux, aux positions des deux nucléons :
.eff .eff, ,
= fc (pp,pc,q) (v-3)
V.1.1d Propriétés asymptotiques
—
-143-
Il est clair que le cas p -> 0 représente un nucléon isolé et qu'il n'y
a plus d'effet de milieu. Dans ce cas, l'interaction effective tend bien
vers l'interaction libre puisque les rayons des sphères de Fermi s'annulent,
ce qui retire tout mouvement de Fermi et tout effet du au principe de Pauli.
Dans le cas R -> 0, le moment des nucléons n'est plus défini, du fait
du principe d'incertitude. Le principe de Pauli ne joue donc pas. C'est le
cas pour notre interaction puisque dans ce cas, la case quantique d'un
nucléon devient grande dans l'espace des moments et l'effet de taille finie
rend le facteur Q égal à 1, c'est à dire que le blocage de Pauli ne joue
plus.
•+ ->
——•
-144-
Les pentes 6C et 8SQ ont été ajustées dans une plage de 0 à 1 fm, par
une procédure de moindre carré. On peut noter que la dépendance gaussienne
en q de l'amplitude n'est pas parfaitement vérifiée pour des énergies de
200 MeV. Cela induit quelques incertitudes sur la détermination des para
mètres 6C et 8S0.
n h2 - . -
uopt " 2T7! Pp fc Pc (V.7)
où le symbole - représente une transformée de Four1er à trois dimensions.
%t =2^ f CV.8)
-145-
F(q) -i^f ( Pp(rp) rp sin qrp drp) t( pc(rc) vq sin qrc drc (V.10)
Cette formule peut être utilisée avec une interaction t contenant des
termes central, spin-orbite et tenseur. Nous explicitons plus loin le cas du
terme spin-orbite.
V.1.2c Interaction :
Tableau V.1
Les densités que nous avons utilisées sont celles publiées par
Chaumeaux (CHA 78). Ce sont des densités phénoménologiques. Les densités de
protons ont été mesurées par diffusion d'électrons (JAE 74). Les densités de
neutrons ont été obtenues par Chaumeaux par analyse de la diffusion
proton-noyau à haute énergie.
1f, W(|)
(r-R)/a (V.12)
1 + e
Les paramètres pour les noyaux qui nous intéressent sont donnés dans
le tableau V.2. Ils sont pris directement dans la référence (CHA 78), nous
n'avons fait aucun ajustement sur ces données.
Tableau V.2
W W
n
ef f
car les formules donnant t et U sont générales. Lors de l'utilisation
du modèle pour la diffusion de 12C, seul le terme central avait été calculé.
Les termes spin-orbite et tenseurs n'existent pas pour un projectile de spin
0. Pour notre part, nous nous intéressons à la diffusion de deutons. Pour ce
projectile de spin 1, il faut prendre en compte, outre le terme central, le
terme spin-orbite du potentiel.
Nous ne calculons pas les termes tenseurs qui n'ont pas d'influence
sur la diffusion élastique (RAY 63) (voir chapitre sur la diffusion élas
tique). Pour calculer la diffusion vers les états excités de parité non
naturelle, ces potentiels tenseurs sont nécessaires et pourraient être cal
culés par l'intermédiaire de ce modèle. Malheureusement, nous ne disposons
pas d'un code de résolution de l'équation de Schôdinger qui prenne en compte
ces potentiels tenseurs dans le cas d'un projectile de spin 1. Dans cette
thèse, nous nous limiterons donc à la diffusion élastique, et inélastique
vers des états de parité naturelle.
V.2.1. Passage des spins des nucléons aux spins des noyaux
-* •»
——•—•*•
-148-
Un potentiel optique ne peut agir que sur le spin des noyaux. Il faut
donc faire apparaître dans la convolution un opérateur de spin 1 agissant
sur le spin du deuton à partir des matrices de Pauli a et a
proj cible
agissant sur le spin des nucléons. Pour cela, on écrit les degrés de liberté
de spin explicitement dans la convolution en séparant le rôle joué par
chaque nucléon. L'équation (V.7) appliquée au potentiel optique spin orbite
donne
nso h2 -
opt " 27^ FS0 <v-1^
pp]c éfcant les densités à un corps dans les noyaux projectile et cible
respectivement.
-> •>
Or on a :
§d = S P + t n (V.19)
V.2.2 Remarque
FS0 =i|i- jf W Pc(rc) tso^p'Pc'^5 rprc sin ^rp sin ^c drc drp
§_,• qAi<n (V.21)
a V
h2 =
U (V.22)
SO 2Tr2m SO
ko
F = V* Fourier (p p t (q)) A —- •s (V.24)
proj cible SO ko
-150-
Dans le cas d'un potentiel optique, cxSQ est à symétrie spherique et le gra
dient se réduit à V+ = r d
r -
r dr
-* •*
K k0
Al A;
Ax+A2
Au total on a
on obtient :
Une comparaison de ces résultats avec des calculs faits avec notre
modèle mais en supprimant les effets de milieu montre que ces effets de
milieu jouent un rôle mineur. La moyenne de l'interaction sur le mouvement
de Fermi est négligeable. Le principe de Pauli affecte surtout la section
efficace et peu les pouvoirs d'analyse. Ce principe de Pauli a pour effet de
réduire le potentiel dans la région sensible d'un facteur 1.3 et dans la
région centrale d'un facteur 1.6. Le potentiel se rapproche ainsi des poten
tiels en "cul de bouteille" parfois utilisés pour les potentiels phénoméno
logiques.
02r
ht 10
lu
U
LU
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A+ JH^UH'
0 a a
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CE
-1.
u_L I , ,
0, 10. 20. 30,
RNCLE CM.
Pour tester ce point, nous avons fait des calculs en modifiant cette
interaction libre pour les faibles transferts. L'interaction modifiée a la
forme suivante :
102 F
<:
C_3
A A
t 10
o
LU
*S,4*Ai.^^
10u
1.
0.
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10. 20.
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>-
>-
AAAAA
•1.
J_ J_
0. 10, 20. 30,
ANGLE CM.
CONCLUSION
Les premières études que nous avons menées sur ces résultats, à
l'aide de modèles grossiers, ont permis de montrer qu'on comprend qualitati
vement ce qui se passe en diffusion de deutons, en ce qui concerne les dif
fusions élastique et inélastique vers des états de parité naturelle. D'une
part, les distributions angulaires ressemblent qualitativement aux formes
théoriques calculées dans le cadre du modèle du disque noir et de l'approxi
mation de Born. Par exemple, les distributions angulaires pour différents
noyaux se comparent bien lorsqu'on les représente en fonction de la variable
qR. D'autre part, les résultats ont de nombreux points communs avec ceux
obtenus en diffusion de protons dans le même domaine d'énergie. En parti
culier, les sections efficaces de diffusion élastique de protons d'énergie
moitié : 200 MeV, se superposent très bien sur nos données.
Une étude plus raffinée dans le cadre d'un modèle de folding prenant
en compte des effets de milieu, a également rencontré un succès certain. Les
résultats du calcul sont très sensibles à l'interaction nucléon-nucléon pour
les faibles moments de transfert, dans un domaine où cette interaction est
hélas mal connue. Pour une diffusion deuton-noyau à nos énergies cette in
teraction est toutefois affectée par des effets de milieu. Le blocage dû au
principe de Pauli ainsi que le mouvement de Fermi des nucléons dans le noyau
ont une influence sur les distributions angulaires, surtout sur les sections
efficaces.
-164-
BRI 75 : D.A. Brink and F. Stancu, Nucl. Phys. A243 (1975) 175.
BRI 77 : F.A. Brieva and J.R. Rook, Nucl. Phys. A291 (1977) 299.
BRI 77 : F.A. Brieva and J.R. Rook, Nucl. Phys. A291 (1977) 317.
BRI 78 : F.A. Brieva and H. Von Geramb, Phys. Lett. 79B (1978) 177.
CHA 78 : A. Chaumeaux et al., Ann. Phys. (NY) U_6 (1978) 247.
CHA 83 : J. Chauvin et al., Phys. Rev. C28 (1983) 1970.
CLE 55 : E. Clementel and C. Villi, Nuovo Cimento 2 (1955) 176.
COR 79 : W.D. Cornélius, thèse "Polarisation transfer in inélastic proton
scattering". Texas APM University (1979) non publié.
CRA 68 : J.G. Cramer and R.M. Devries, Phys. Rev. J_75 (1968) 1402.
CRA 80 : J.G. Cramer and R.M. Devries, Phys. Rev. C22 (1980) 91.
CRA 83 : G.M. Crawley et al., Phys. Lett. 127B (1983) 322.
DAR 71 : A. Dar and Z. Kirzon, Phys. Lett. 37B (1971) 166.
DAR 75 : A. Dar and Z. Kirzom. Nucl. Phys. A237 (1975) 319.
DI- 80 : N.J. Di Giacomo et al., Phys. Rev.Lett. 45 (1980) 527
DI- 81 : N.J. Di Giacomo et al., Phys. Lett. 101B (1981) 383.
FAE 84 : A. Faessler et al., Nucl. Phys. A428 (1984) 271c.
FLE 77 : J. Fleckner and U. Mosel Nucl. Phys. A277 (1977) 170.
GLA 58 : R.J. Glauber et al., Lectures in theoretical physics ; Boulder et
al., (interscience N.Y.) (1958).
GLA 87 : G. Glashausser et al., Phys. Rev. 58 (1987) 2404.
GOL 48 : M. Golhaber et E. Teller, Phys. Rev. 74 (1948) 1046.
GOL 67 : M.L. Goldberger and K.M. Watson, Collision theory (N.Y. Wiley)
(1968).
HER 80 : E.S. Hernandez and S.A. Moszkowski, Phys. Rev. C21 (1980) 929.
HUF 72 : J. Hufner and C. Mahaux, ANN; of Phys. 7_3 (1972) 525.
JAE 74 : C. De Jaeger et al., Atomic data Nucl. tables 14 (1974) 479.
JEU 74 : J.p. Jeukenne et al., Phys. Rev. CIO (1974) 1391.
JEU 77 : J.P. Jeukenne et al., Phys. Rev. C1_6 (1977) 80.
KER 59 : A.K. Kerman et al., Ann. Phys. 8 (1959) 551.
KIK 68 : Kikuchi and M. Kawai, Nuclear matter and nuclear reactions (North
Holland, Amsterdam) 1968.
Fig. III.1 36
Fig. III.2 37
Fig. III.3 37
Fig. III.4 38
Fig. III.5 39
Fig. III.6 - Bruit de fond pour 9 < 9 : 39
min.
«•-»«—-^—«-—«—-——••—•—-———•«•
-1 70-
Fig. III. 18 64
Fig. III. 19 65
Fig. III.20 65
Fig. III.21 66
Fig. III.22 67
Fig. III.23 67
Fig. III.24 69
Fig. III.25 70
Fig. III.26 70
Fig. III.27 71
Fig. III.28.1 - d + l2C niveau 3", 9,6 MeV. a) section efficace,
b) pouvoir d'analyse vectoriel A , c) pouvoir d'analyse
tensoriel A 72
_> yy '.-
Fig. III.28.2 - d + l2C niveau 1+, 12,76 MeV. a) section efficace,
b) pouvoir d'analyse vectoriel A , c) pouvoir d'analyse
. tensoriel A 73
+ yy °
Fig. III.28.3 - d + 2"Mg niveau 1+, 9,8 MeV. a) section efficace,
b) pouvoir d'analyse vectoriel A , c) pouvoir d'analyse
tensoriel A 74
yy '
Fig. IV. 1 78
Fig. IV.2 82
Fig. IV.12 - Etats 4+: niveau 14,1 MeV du 12C - A niveau 6,0 MeV
de 21*Mg. • 93
Fig• IV. 13 94
Fig. IV. 14 . g4
Fig- IV. 15 95
Fig. IV. 16 g5
Fig- IV. 17 96
Fig. IV.18 - Comparaison deuton-proton pour la diffusion élastique sur
sur 12C : proton, x deuton 97
Fig. IV.19 - Comparaison deuton-proton pour la diffusion élastique
sur *°Ca : proton, x deuton 98
Fig. IV.20 - Comparaison des pouvoirs d'analyse vectoriel pour la dif
fusion élastique de protons et de deutons sur le 12C 99
Fig. IV.21 - Diffusion vers des états 3~. Comparaison des pouvoirs
d'analyse vectoriel de diffusions de protons (en haut) et de
deutons (en bas). L'échelle des abscisses est choisie pour
que les valeurs de qAl/3 coïncident entre les deux gra
phiques 99
Fig. IV.22 - Diffusion vers des états 2+. Comparaison des pouvoirs
d'analyse vectoriel de diffusions de protons (en haut) et
de deutons (en bas). L'échelle des abcisses est choisie pour
que les valeurs de qAl/3 coïncident entre les deux gra
phiques ]00
Fig. IV.28
(9) i°d(1 +Ayy/2) ••••• 1°7
110
Fig. IV.29 - 12C élastique potentiels phénoménologiques 113
Fig. IV.30 - 2"Mg élastique potentiels phénoménologiques 114
Fig. IV.31 - —Ca élastique potentiels phénoménologiques 115
Fig. IV.32 116
-173-
Fig. V.1 - Représentation dans l'espace des phases d'une collision noyau-
noyau. Le projectile et la cible ont des sphères de Fermi de
diamètre k„D et k__, séparées par le moment relatif moyen 2k„
k et k sont les moments initiaux des nucléons en collision,
P c
k' et k' sont les moments des nucléons après la collision,
P c
q est le moment transféré 140
-174-
CHAPITRE 1 7
INTRODUCTION 7
CHAPITRE II ., 9
REALISATION DE L'EXPERIENCE 9
II. 1 - Présentation de Saturne 9
11.2 - Polarisation d'un faisceau de deutons - le formalisme - 10
11.2.1. Matrice densité 10
11.2.2. Cas d'un faisceau de particules de spin 1 10
11.3 - La source polarisée 11
11.4 - Le polarimètre. Basse énergie 15
II.4.1. Fonctionnement du polarimètre 16
11.5 - Le spectrometre 17
11.6 - Le monitorage 20
11.7 - La cible 21
II. 8 - Constitution de la détection 21
11.8.1. Détermination des paramètres de migration 24
11.8.2. La reconstitution des trajectoires 25
11.8.3. La remontée au point cible 28
11.8.4. Calcul des paramètres de migration après l'expérience 30
11.8.5. Résolution de la détection 33
II. 9 - Le système d'acquisition ...... 33
CHAPITRE III. 35
LE DEPOUILLEMENT 35
III. 1 - Allure des spectres en énergie 35
111.2 - Résultat d'une mesure avec le spectrometre 37
111.3 - La relecture des bandes magnétiques 40
111.4 - Normalisation des sections efficaces et concaténation des
spectres bidimensionnels 42
111.5 - Calcul des pouvoirs d'analyse... 43
III.5.1. Calcul de l'erreur sur les pouvoirs d'analyse 50
111.6 - La décomposition par gaussienne 54
III.6.1. Cas du calcium 56
-176-
CHAPITRE IV
75
IV. 1 - Analyse en voies couplées t>oi 75
IV.2 - Calcul d'un potentiel par folding 78
IV.3 - Calcul d'une densité de transition dans le cadre d'une
description macroscopique du noyau 79
'IV.3.1. Remarque : n,
IV.3.2. Conclusion : 81
IV.4 - Calcul approché de la diffusion 81
IV.4.1. Le modèle du disque noir 81
IV.4.2. Calcul avec l'approximation de Born 82
IV. 4.3. Validité des deux modèles 83
IV. 4.4. Cas de la diffusion inélastique 86
IV.4.5. Comparaison des observables des différents noyaux pour la
diffusion élastique et inélastique 87
IV.4.6. Conclusions : 9g
IV.5 - Comparaison deuton-proton ç 9g
IV.5.1 . Tracé en fonction de qR 97
IV.5.2. Remarque : 9g
IV.5.3. Modèle avec deux nucléons indépendants. 101
IV.5.4. Conclusion : 107
IV.6 - Résolution de l'équation de Schrôdinger 107
IV.6.1. Utilisation d'ECIS 108
IV.6.2. Etude de la diffusion élastique m
IV.6.3. Détermination de la zone sensible du potentiel 116
IV.7 - Analyse de la diffusion inélastique avec le modèle
macroscopique ^n
IV.7.1. Justification d'une telle approche pour un projectile
fortement absorbé en surface du noyau 120
IV.7.2. Etats de parité naturelle 121
IV.7.2a Connexion avec le modèle de folding 122
IV.7.2b Calcul de la diffusion avec des potentiels macroscopiques 122
IV.7.2c Choix des potentiels optiques pour les calculs
inélastique 123
-177-
CHAPITRE V 139
CALCUL MICROSCOPIQUE DU POTENTIEL 139
V.1 - Description du modèle , 140
V.1.1. Calcul de l'amplitude effective 140
V.1.1a Principe de Pauli 140
CHAPITRE VI 163
CONCLUSION 163
REFERENCES 165