DD Synthèse Leçon 11 À 20

Leçon 11 : Inégalité et classe social
• Hiérarchisation sociale et classes sociales

La définition des hiérarchisations sociales varie en fonction du temps, les idées politiques et les
cas économiques
Antiquité
- Les patriciens : noblesse de naissance et noblesse terrienne possédant des privilèges
d’ordre strictement définis, la noblesse patricienne était un ordre fermé.
- La plèbe : le peuple, des gens libres qui avaient droit de cité mais pas de privilèges.
- Les barbares, les esclaves = sans droits Hiérarchisation sociale et classes sociales
Moyen Âge
La reconnaissance sociale : ceux qui prient (oratores), ceux qui se battent (bellatores) et ceux
qui travaillent (laboratores), les prêtres, les chevaliers/nobles, les paysans.
• Le système capitaliste
Il est caractérisé par la propriété privée des moyens de production concentrés et par la liberté
économique. Ce qui oppose l’entrepreneur capitaliste et le travailleur salarié aussi bien dans
l’acte de production, que dans le partage du produit (exploitation, appropriation de la plus-
value).
• Max Weber
Il s’intéresse aux chances propres aux différents individus et insiste sur leur statut.
Sa définition : Tout groupe d’individus qui se trouvent dans la même « situation de classe ».
La situation de classe : « La chance typique qui résulte du degré auquel un individu peut
disposer, ou pas, de biens ou de services afin de se procurer des revenus ; chance qui doit être
évaluée en fonction de sa capacité à se procurer ses biens et de sa destinée personnelle »
• Pierre Bourdieu : les classes sociales et la structures des capitaux

Capitaux sont ressources dans l’espace social pour définir une position sociale.
1-Capital Economique (revenus, biens immobiliers, patrimoine, ...) 2-Capital Culturel (niveau
d’instruction, biens culturels, bonnes manières, ...) 3-Capital Social (relations sociales) 4-Capital
Symbolique (prestige et reconnaissance)
Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021

• PISA 2009
PISA est un projet de recherche, mené par l’OCDE, qui vise à estimer la capacité des étudiants
de 15 ans à mobiliser leurs savoirs et compétences dans des épreuves basées sur la vie réelle.
Les données les plus récentes (2009) concernent les compétences en lecture. Depuis 2006, il est
possible d’identifier les trois communautés linguistiques belges.
• Classes sociales et espaces sociales

Il s’agis de la superposition des inégalités sociales et spatiales, de la qualité du logement, de l’air
et des espaces publics.
• Classes sociales et styles de vie

Les membres de différentes couches sociales ont des styles de vie différents (manières,
habitudes de manger, utilisation de la langue, loisirs, goût culturel, ...) menant à la création de
groupes sociaux basés sur une identité économique, culturelle, sociale et religieuse.
La pratiques culturelles et pratiques sportives, les goûts, … sont des signes de distinction, une
manière d’exister dans la société.
• Union endogamique ou exogamique

Union endogamique : Epouser quelqu’un qui nous ressemble.
Union exogamique : Epouser quelqu’un qui est différents de nous.
• Impacts des inégalités sociale: le cas du COVID-19

« Ce n’est pas simplement que les personnes pauvres sont plus souvent en mauvaise santé qui
les a exposées à la surmortalité due au COVID-19, c’est aussi et surtout leurs conditions de
logement et leur métier. »
➢ Logement
• Densité de la population et taux de sur occupation • Logements collectifs (logements sociaux)
• Cohabitation multigénérationnelle • Logement dégradé, logement insalubre • Absence de
jardin et d’espaces verts • Plus fréquente utilisation des espaces publics • Exposition aux
nuisances environnementales • Limitation de la distanciation sociale
➢ Travail
• Télétravail • Protection des métiers à risque : métiers de contact • Responsabilité des
interlocuteurs sociaux par entreprises • Les institutions, école, université, hôpitaux, etc. •
Attention aux publics se trouvant dans les institutions de confinement : maisons de repos,
prison, …

Leçon 12 : Changement climatique
• Le climat : définition
« Conditions atmosphériques qui caractérisent l’état moyen de l’atmosphère en une région
donnée sur une longue période (au moins plusieurs décennies). Il est différent de la météo qui est
l’évolution à court termes (de quelques minutes à quelques jours) des conditions atmosphériques
en un endroit précis. »
• Le climat : le type de climat
• Le climat : la classification de Köppen-Geiger

Exemple :
La Belgique → Zone Cfb: C = climat tempéré f = climat humide b = été tempéré
La zone Cfb est favorable à la croissance de la végétation: Lumière et apport en eau sont
présents naturellement durant l’année et à l’activité humaine: Peu de sécheresse en été, hiver
doux et elle est également favorable à l’agriculture (peu de période de gel et de sécheresse,
peu ou pas besoin d’irrigation).
Cfb = climat océanique
Le climat océanique: Hivers doux et humides, étés plus frais que pour les climats subtropicaux
et avec un temps variable, le maximum de précipitations se produit durant la saison froide
→Climat typique de l’Europe occidentale

• Qu’est-ce qui crée le climat ?
Le climat est le résultat du rayonnement solaire et d’interactions entre les 5 « sphères » de la
Terre.
1) Atmosphère 2) Biosphère 4) Cryosphère 5) Lithosphère 6) Hydrosphère
• Le rayonnement solaire
Le soleil chauffe la surface de la Terre: L’énergie emmagasinée dépend de l’albédo (= pouvoir
réfléchissant) de la surface.
- Albédo fort -> beaucoup de rayonnement est réfléchi et peu d’énergie est emmagasinée
- Albédo faible -> peu de rayonnement est réfléchi et beaucoup d’énergie est
emmagasinée
Exemple :
La calotte polaire → albédo fort → réfléchit
Surface de la mer → albédo faible→ absorbe
Forêt → albédo faible → absorbe
• Le cycle des glaciations

La Terre entre dans une période de glaciation qui se caractérise par :
- une diminution de température
- la formation d’inslandsis (énorme glacier recouvrant terres et mers)
- une baisse du niveau des mers
- une modification des courants océaniques
- des mouvements des plaques tectoniques
- une modification des écosystèmes
• Qu’est-ce qui provoque ces glaciations ? Théorie astronomique du climat

Le climat est influencé par le rayonnement du soleil qui n’est pas constant, il existe donc un
cycle naturel du climat à long terme, provoqué en partie par les changements de certains
paramètres astronomiques de la Terres (les paramètres de Milankovic) qui influencent la
quantité d’énergie reçue du soleil. Ces paramètres sont influencés par la position du soleil, de la
lune et des autres planètes du système solaire.

• Est-on dans une période naturelle ? Nous sommes actuellement dans une période «
interglaciaire ».
Nous bénéficions naturellement d’un climat clément depuis environs 10 000 ans cependant,
depuis quelques décennies nous observons :
- des records anormaux de température
- une augmentation de la concentration en CO2
- une augmentation des catastrophes naturelles
• Augmentation de la température : une influence du soleil ?

Contres arguments des climato-sceptiques : Le CO2 anthropique ne peut pas causer le
réchauffement climatique étant donné que les quantités sont trop faibles et dans l’histoire de la
Terre, c’est la température qui précède le CO2 et non l’inverse.
• Les quantités sont-elles trop faibles ? La température avant le CO2 ?

La combustion d’énergie fossile entraine 3% à 4% des émissions de CO2 qui ne sont pas
compensés dans le cycle à accumulation de CO2.
L’émission de CO2 amplifie l’action qui l’a induite, l’augmentation de température. Dans ce cas
ça marche dans les deux cas, puisque l’augmentation de température amplifie aussi les
émissions de CO2.
• Le réchauffement climatique
1) Agriculteur : Dégagement de N20 des engrais azotés et émission de CH4 dû à la digestion des
bovins.
2) Le réchauffement de l’atmosphère et des océans permet à de plus grande quantité d’eau et
de CO2, de passer en phase gazeuse dans l’atmosphère
3) Fonte de la banquise mais aussi des glaciers entraine la diminution de l’albédo

4) La modification des habitats peut entrainer la disparition de niches et des espèces associées
et cela peut mener à la disparition d’un écosystème entier
5) La montée des eaux entrainera une diminution des terres émergées et la disparition de
certaines îles ce qui menace environs 300 millions de personnes
6) L’augmentation de la température et de la sécheresse entrainera la désertification
progressive de certains territoires
• Quel futur ?
Le réchauffement actuel risque de déplacer la Terre hors du cycle du Pléistocène.
Il faut agir afin de maintenir la Terre dans un cycle « tempéré » car son réchauffement
provoquera la perte d’écosystèmes et d’espèces, mais s’accompagnera aussi de déplacements
massifs de populations ainsi que des conflits potentiels, ce qui est rarement compatible avec
une prospérité collective et individuelle.

Leçon 13 : Inégalités sociales (classes, genre et ethnicité)
• Revenus, richesses et inégalités
➢ Le salarié belge qui travaille à temps plein gagnait en moyenne 3.445 € bruts par mois en
2015.
➢ En réalité, 53% de la population gagne entre 2.000 et 3.250 €, mais un nombre
important (6%) gagne 6.000€
➢ Les secteurs d’activités les plus rémunérateurs sont l’industrie pétrolière, les activités de
consultance et de gestion, l’informatique, les services financiers, l’industrie
pharmaceutique.
➢ Au bas de l’échelle salariale, on retrouve l’Horeca, l’hôtellerie, le commerce de détail, la
collecte et le traitement des déchets, le bâtiment.
• Classes sociales et styles de vie : « Eux » et « nous »

Création de groupes sociaux cohésifs basés sur identité économique, culturelle, sociale et
religieuse, l’identifications et biens de consommation, frontières symboliques : les sports: les
frontières symboliques.
• Les différentes dimensions du capital culturel

Capital culturel raffiné => Musique classique, musées, domaines patrimoniaux, galeries d’art,
jazz, théâtre et restaurant français
Capital culturel émergent => Jeux vidéo, réseaux sociaux, Internet, faire du sport, regarder du
sport en live, socialiser avec des amis, fitness, jogging, aller à des concerts, préférences pour le
rap et le rock
• Les deux sont liés à la formation des classes sociales
• Les inégalités de genre

En 2019, l’écart salarial au niveau du salaire horaire s’élève à 9,6% en défaveur des femmes (a
profession et à temps de travail égaux, cet écart a tendance à diminuer.)
• Si l’on tient compte des travailleurs à temps plein, l’écart salarial global est de 6%.
• Parmi les plus vulnérables, la situation sociale de certaines d’entre elles est très inquiétante,
notamment les personnes issues de l’immigration (qui subissent une forte discrimination à
l’embauche et dans le logement) et les familles monoparentales (en particulier les femmes)

• Inégalités genrées dans le partage des tâches
• Près de la moitié des travailleuses ayant de jeunes enfants (46%) adaptent leur organisation
de travail, contre seulement 22% des hommes dans la même situation. Il s’agit le plus souvent
de prester → moins d’heures de travail : 24% des jeunes mères prennent cette décision contre
6% des jeunes pères.
• la Belgique se situe dans la moyenne au niveau des tâches domestiques : 81% des femmes
belges en effectuent quotidiennement, contre 33% des hommes.
• La domination masculine
Une tendance des hommes à la monopolisation des ressources ayant les valeurs ajoutées les
plus importantes (travail, revenu, prestige, ...)
Un rapport de domination symbolique imposant aux femmes à prouver leur respectabilité et
attribuant aux hommes le monopole de l’appréciation, du contrôle, du jugement de cette
respectabilité.
• Travail des femmes : héritages historiques

Les femmes => métiers de l’aide aux personnes (infirmière, enseignante, aide-ménagère)
Orientation vers les soins et aides aux personnes s’inscrit dans des expériences familiales
antérieures. Les formations s’articulent autour de discours sur la féminité, maternité : les
femmes sont présentées comme naturellement disposées au soin.
• Réputation, moralisation et respectabilité

- Respectabilité => avoir une bonne réputation, forte liée à la construction d’un rapport de
féminité.
- Respectabilité => un objet « à désirer, à prouver et à atteindre »
- Les signes de féminité sont classés (douceur, tendresse, vulgarité, immoralité, ...)
- « Historiquement, les femmes des classes populaires (« blanches » et « noires »),
sexualisées, ont été opposées à la féminité. »
- Jeunes femmes musulmanes « trop habillées » et d’autre jeunes femmes « trop peu
habillées »
- Appréciation différenciée homme/femme sur le nombre d’expériences sexuelles
préfixation dans le couples (avec ou sans mariage)

Leçon 14 : Anthropocène
Anthropocène → L’activité humaine a un impact mondial marqué sur l’écosystème terrestre.
On peut relever les problèmes liés à :
• Surpopulation et surconsommation
• Elevage et pêche
• Dégradation des écosystèmes
• Changements climatiques
• Impacts industriels
• Transport
• Surpopulation et surconsommation Idée

Il y a trop d’humains sur Terre en comparaison de ce qu’elle peut supporter
→Concept de la capacité porteuse : un milieu ne peut supporter qu’un nombre limité
d’individus.
Quand la population dépasse la capacité porteuse, le taux de mortalité devient supérieur au
taux de natalité et la population décroît.
Quand la population est en dessous de la capacité porteuse, le taux de mortalité devient
inférieur au taux de natalité et la population croît.
C’est un concept à la fois intéressant et dangereux pour l’humanité. Il permet de comprendre
les limites d’une croissance infinie de la population
Il donne cependant l’impression que le problème est la taille de la population mais la capacité
porteuse dépend avant tout de la consommation du milieu et donc des comportements de
consommation.
• Pour l’humanité : on peut tout à fait changer notre mode de vie et donc augmenter la
capacité porteuse de la Terre
La solution repose donc sur le développement d’un mode de vie durable afin de permettre la
pérennité de nos sociétés, plutôt que sur la réduction de la population mondiale sans remise en
question de nos modes de consommation (qui sont la source réelle du problème).

• Elevage, culture et pêche
Le développement intensif de l’élevage, des cultures, et la pêche amènent à une surexploitation
des écosystèmes. Le développement intensif de la pêche entraine trois problèmes principaux :
1) La surpêche 2) Les prises accessoires 3) La destruction des habitats.
Destruction des habitats : Exemple du chalut à perche
➢ Avantages : L'effort de pêche est contrôlable. La technique est très efficace sur les
poissons plats.
➢ Inconvénients : L'Impact sur les habitats et les fonds marins est très fort en raison de son
poids et du réseau de chaînes.
La surpêche est la pêche excessive qui tend à détruire les réserves de poissons. Elle se produit
par :
1) Une diminution du stock de poissons reproducteur: s’il n’y a plus de reproducteur.
2) Une augmentation de la mortalité liée à la pêche, certaine méthode de pêche entraîne la
destruction des habitats marins
3) Il existe également une surpêche économique : si trop de pêcheurs exploitent le même stock,
il ne devient plus assez rentable à perte économique
→ L’élevage d’animaux entraîne un coup écologique très important La consommation de viande
est donc un défi majeur pour la société actuelle et future. Certains pays ont largement
augmenté leur consommation de viande au cours des dernières décennies.
→Acheter local favorise une économie locale et diminue les risques d’importation de
pathogènes exotiques ou d’espèces envahissantes
• Dégradation des écosystèmes

L’activité humaine détruit des habitats.

• La loi de la jungle
Il serait normal d’être dans un monde compétitif ou les plus forts peuvent (doivent) prendre
avantage sur les plus faibles, c’est la sélection naturelle.
Hors, la sélection naturelle ne favorise pas les plus forts, elle favorise les organismes les mieux
adaptés (ou plutôt, elle défavorise les organismes les moins bien adaptés).
• Les inégalités hommes-femmes

Il serait normal d’avoir des inégalités entre mâles et femelles car celles-ci seraient
biologiquement plus faible.
Il existe des centaines (milliers) d’exemple d’espèces chez lesquelles la femelle est plus « forte »
que le mâle.

Leçon 15 : Inégalités sociales – Inégalités ethniques et raciales
• Inégalités sociales, inégalités ethniques et raciales et DD
→ L’immigration en Belgique
Pourquoi y a-t-il des immigrés et des descendants d’immigrés en Belgique?
L’Appel de main-d’œuvre (bon marché), besoin démographique, regroupement familial, asile et
étude, …
D’où vienne les migrant ?
En Belgique, on remarque une diversité importante. Historiquement, la principal raison est un
appel à la main d’œuvre ( → baisse de salaire et marche de travail avec peu d’employer :
Exemple : infirmières)
• Brève histoire de l’immigration en Belgique

• 1946-1974 - Les migrations de travail ordonnées (Pays du Sud → Italie, Maroc, Espagne,..)
• 1974-1989 - Les migrations de peuplement (regroupement familial et protection des
travailleur migrants)
• 1989-2004 - Les migrations irrégularisées (chute du mur de Berlin)
• 2004-… - Les migrations débridées
• Les migrations irrégularisées (1989-2004)

• La crise de l’asile
• Accroissement des demandes et diminution des taux de reconnaissance
• Apparition des sans-papiers
• Chute du mur de Berlin et circulation Est- Ouest, comme avant 1940
• Demande de travail irrégulier dans le bâtiment et les services
• Globalisation et circulations migratoires
• Commerce à la valise
• Entrepreneurs sans entreprise (Formel/informel)
• Brain drain, hautes qualifications
• Circulation des services

• Les migrations débridées (2004 …)
➔ Demande d’emploi dans les secteurs suivants :
Agriculture, la construction (rénovation urbaine) et bâtiment, services aux personnes,
nettoyage, domesticité, hôtels-restaurants. Du travail immigré au travailleur détaché (« le
plombier polonais »)
Arrivée de nouveaux demandeurs d’asile, désordre mondial et conflit
➔ De l’immigration à l’intégration, … à la discrimination
• Intégration : intégration des individus ou intégration de la société
• Intégration = participation économique, sociale culturelle et politique
• La question = quid de la différence que des personnes souhaitent garder?
• Intégration = un concept scientifique en sociologie ET une injonction normative
• Intégration = un double bind, une double contrainte : « On vous accepte, mais on préférerait
que vous ne soyez pas là »
• Des immigrés aux minorités ethniques et raciales

• Pas de race, mais des personnes agissent comme si elles existaient. Le racisme créée les races
• Partir d’une conception subjectivité : On va considérer que la race est ce que les individus
définissent comme telle.
• le théorème de Thomas : « Si les hommes définissent des situations comme réelles, alors elles
sont réelles dans leurs conséquences »
• Les relations entre le groupe majoritaire et les groupes minorisés
• Les rapports entre majoritaires et minoritaires reposent sur une relation de pouvoir
asymétrique, un rapport de domination.
• Ethnicité = différenciation, identifier des personnes comme étant différentes ou s’identifier
soi-même comme étant diffèrent.
• Racialisation = Les groupes racisés sont des groupes de personnes différenciés sur la base
de marqueurs d’appartenance et structurellement infériorisés fondant des pratiques de
discrimination et de ségrégation.
• Discrimination est un défaut d’intégration = un traitement illégitime. (Discrimination directe
ou indirecte.)
➔ Des taux de discrimination, 27% en Wallonie, 34,1% à Bruxelles et 39,2% en Flandre.

➔ Données chiffrées : RH
Près de 10% des responsables RH interrogés affirment que l’origine du candidat exerce une
influence sur la sélection finale et 5% indiquent que la couleur de peau intervient également.
45% des responsables RH disent que certains signes religieux, comme le foulard, ont un impact
sur la sélection finale.
8% des responsables RH indiquent que les candidats issus d’une minorité ethnique doivent
davantage prouver leur valeur lors d’une procédure de sélection.
• Impacts des inégalités sociale: le cas du COVID-19

Exemples :
1) Aux États-Unis : surreprésentation des Afro-Américains et des personnes précaires
vivant dans des quartiers défavorisés parmi les malades hospitalisés et les personnes
décédées du COVID-19
2) Au Royaume-Uni : des études montrent que l’origine ethnique (noires et sud-
asiatiques), l’absence de qualification professionnelle et le fait de vivre dans des zones
urbaines défavorisées sont des facteurs de risque d’infection du COVID19.
3) En France, la maladie circule plus dans les zones les plus pauvres, exemple : Seine-Saint-
Denis a enregistré une surmortalité de près de 130 % par rapport à 2019.

Leçon 16 : Interactions stratégiques
• Modèles et questions
→Tous les modèles économiques sont basés sur deux principes fondamentaux:
1. Rationalité (individuelle)→ Ceux qui prennent les décisions ajustent leurs comportements
lorsqu’il n’est pas optimal. Ils ne persistent pas dans l’erreur.
2. Equilibre (collectif)→ Exemple : Equilibre du marché, plusieurs producteur et
consommateurs auquel on instaure un prix pour qu’il y ai un équilibre.
• 1. Choisir parmi les modèles

• Rôle des hypothèses critiques
• Vérification du mécanisme et des prévisions
• Lien avec les données empiriques et/ou expérimentales
• 2. Modéliser les interactions stratégiques: la théorie des jeux

→Interactions sociales et stratégiques
• Interaction sociale: Une situation impliquant plus d'une personne / partie, où ses actions
affectent à la fois ses propres bénéfices et ceux des autres.
• Interaction stratégique: Une interaction sociale où les gens sont conscients des façons dont
leurs actions affectent les autres et agissent prenant en compte les actions des autres.
• Deux grandes classes des jeux (en fonction de la situation décrite) :

1. Jeux d’actions simultanés → Les joueurs choisissent leurs actions sans avoir observé les choix
définitifs des autres (plus ou moins simultanées) →Façon de représenter : une matrice
2. Jeux d’actions séquentielles → Les joueurs choisissent leurs actions de façon séquentielle,
les choix définitifs de certains joueurs sont fait avant ceux des autres → Façon de représenter :
un arbre

➢ EXEMPLE :
➔ Deux agriculteurs décident dans quelle culture se
spécialiser
• Les joueurs – Anil et Bala.
• Stratégies possibles – Riz ou manioc
• Information – Chaque agriculteur ne sait pas ce que
l'autre a choisi.
• Les gains – dépendent des prix du marché et de la qualité
des terres
➔ Décisions optimales
• Meilleure réponse : Stratégie qui rapporte le plus, compte tenu de la stratégie de l'autre
joueur
• Stratégie dominante : Une meilleure réponse à toutes les stratégies possibles de l'autre
joueur (Elle n'existe pas toujours)
• Equilibre en stratégies dominantes : Un résultat du jeu dans lequel chaque joueur joue sa
stratégie dominante
Meilleure réponse : Si Bala cultive du riz, la meilleure réponse d'Anil est de cultiver du manioc.
Si Bala cultive du manioc, la meilleure réponse d'Anil est de cultiver du manioc.
Stratégie dominante : La stratégie dominante d'Anil est la culture du manioc. La stratégie
dominante de Bala est de cultiver du riz.
Equilibre en stratégies dominantes : Quand Anil et Bala jouent chacun leur stratégie
dominante.
➔ Equilibre de Nash
L’équilibre de Nash : Un ensemble de stratégies (une par joueur), de sorte que la stratégie de
chaque joueur soit la meilleure réponse aux stratégies choisies par tous les autres. → Dans un
équilibre de Nash, aucun joueur n’a intérêt à dévier unilatéralement.
Attention! Il peut y avoir plus d'un équilibre de Nash dans un jeu • Chaque équilibre en
stratégies dominantes est un équilibre de Nash → Mais : certains équilibres de Nash ne sont pas
des équilibres en stratégies dominantes.

• 3. Le Dilemme du Prisonnier et le problème du « passager clandestin »
➔ Le Dilemme du Prisonnier => Un jeu avec un équilibre en stratégies dominantes, dans
lequel jouer la stratégie dominante donne des gains individuels et totaux inférieurs par
rapport aux autres stratégies.
➔ Le problème fondamental : « passager clandestin »

• La défaillance qui se produit lorsque ceux qui bénéficient d'une ressource ou d'un service
(bien de nature commune) ne le paient pas ou le sous-paient.
• Problème : Sans payer ou en sous-payant le bien, ils continuent d’accéder ou d'utiliser le bien.
➔ Autres exemples :
• Parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants (le vaccin a un risque d'être dangereux,
mais moindre que celui d'être exposé à la maladie), sachant que tous les autres enfants qui
seront autour de lui seront vaccinés.
• Celui qui ne contribue pas au nettoyage du kot (mais aime bien le kot propre).
• 4. Coordination et complémentarités stratégiques

➔ Jeux de coordination
• Jeu de coordination: une situation
dans laquelle les joueurs peuvent
bénéficier s'ils coopèrent.
• Mais la coopération peut échouer
car chaque joueur dispose d’une
alternative plus sûre car elle n’exige
pas de coopération pour réussir.
• Conflit potentiel entre sécurité et
coopération sociale.

➢ EXEMPLE :
➔ Deux individus partaient à la
chasse
• Chacun peut choisir individuellement
de chasser un cerf ou de chasser un
lièvre
• Chaque joueur doit choisir une action
sans connaître le choix de l'autre
• Si un individu chasse un cerf, il doit
avoir la coopération de son partenaire
pour réussir
• Un individu peut obtenir un lièvre par
lui-même, mais un lièvre vaut moins qu'un cerf
• Le mécanisme essentiel : les complémentarités stratégiques

➔ Les actions des joueurs sont complémentaires.
• Si B choisit de chasser le cerf, il vaut mieux que A fasse de même
• Donc si A croit que B choisit « cerf », alors il n'y a aucune raison pour que A s'écarte de cette
stratégie
• Mais si - pour une raison quelconque - A croit que B choisira « lièvre », alors il vaut mieux que
A changé et choisisse « lièvre »
• La complémentarité stratégique crée un rôle fondamental pour les croyances sur les actions
des autres
• Les trappes (comme équilibres)

→Quand il y a plus d'un équilibre de Nash et que les individus choisissent indépendamment, le
résultat socialement optimal peut ne pas être sélectionné. La société pourrait être « coincée »
dans un résultat sous optimal, car il n'y a pas d'incitation à modifier unilatéralement son action.
• Application au DD :
➔ Adoption des technologies vertes
• Investisseurs choisissent d'investir dans l’une des deux technologies énergétiques
disponibles: verte ou fossile

• Le gain dépend du propre investissement et du
comportement des autres
• Plus les acteurs économiques investissent dans une
technologie verte, plus leurs bénéfices augmentent
(l'investissement devient plus rentable, car les coûts unitaires
diminuent (économies d’échelle)
• Energie fossile: rendement ne dépend pas très fortement de
ce que font les autres
• 5. Interaction séquentielle et le problème d'engagement

➔ Interaction séquentielle et les jeux séquentiels
• Dans de nombreuses situations, un acteur observe la décision prise par l'autre, avant de
prendre sa décision.
• Exemple : réponse d'une entreprise dominante à la décision d'entrée d'une entreprise
concurrente.
• Cette observabilité modifie-t-elle les incitations et donc les résultats dans une situation
d’interaction stratégique.
➔ Pourquoi le deuxième équilibre (Out, Fight) n’est pas très convaincant?

• Menace (guerre des prix) → non crédible
• L'entreprise dominante ne peut s'engager à lancer une guerre des prix
• Nous avons besoin d'une autre méthode de solution qui prend en charge ce raisonnement

• Application au DD : conflits
➔ Transfrontaliers de l’eau
• Source majeure de tension entre deux pays: l'Égypte et l'Éthiopie.
• L'Éthiopie a presque terminé la construction du barrage et le remplissage du réservoir →
Arrêter ce processus maintenant lui est très coûteux.
• L'Égypte s'inquiète de ce qui se passera dans les années de sécheresse à l'avenir → Dans le cas
(probable) d'une sécheresse, son agriculture aurait besoin de beaucoup d'eau libérée par
l’Ethiopie
• Mais une telle quantité d’eau libérée n'est pas dans l'intérêt de l'Éthiopie (elle veut stabiliser
sa production d'électricité)
• L'Égypte alors menace le recours à la force (conflit armé avec l'Éthiopie) si la
construction/remplissage n'est pas arrêtée.
• Résumé
1. Les modèles économiques peuvent aider à comprendre les aspects clés d'un problème et
guider la politique en prévoyant ce qui va se produire
2. Les interactions sociales peuvent être modélisées comme des jeux. Les joueurs choisissent les
meilleures réponses aux stratégies des autres
3. Ce que nous observons est un équilibre dans une interaction stratégique. Les règles du jeu
déterminent l’équilibre
4. Les équilibres multiples peuvent causer des problèmes de coordination (les « trappes »)
5. Les interactions séquentielles génèrent souvent des problèmes d’engagement

Leçon 17 : Démographie – Migration – Urbanisation
• Croissance démographique et DD
• L’augmentation de la population constituerait l’une des principales menaces pour l’équilibre
planétaire.
➔ Les pays pauvres, et particulièrement l’Afrique avec sa forte croissance démographique,
sont visés. Pourtant, un Africain pollue vingt fois moins qu’un Nord-américain.
➔ Si la question démographique se pose à long terme, elle risque d’être utilisée pour
évincer les vraies priorités et responsabilités : une meilleure gestion et répartition des
ressources et une remise en cause du modèle consumériste.
• Ressources et émissions de gaz à effet de serre

• La contribution de la population africaine aux émissions de gaz à effet de serre (GES) est très
faible.
• Chaque consommateur nord-américain émet en moyenne 22,5 tonnes d’équivalent CO2
(tCO2e) par an, soit presque deux fois plus qu’un habitant d’Europe de l’Ouest (13 t), trois fois
plus qu’un résident du Moyen-Orient (7,6 t), et quatre fois plus qu’un Chinois (6 t).
• A l’inverse, les habitants d’Asie du Sud et d’Afrique émettent environ 2 tonnes de CO2, bien
en dessous de la moyenne mondiale de 6,2 t de CO2 par habitant, et vingt fois moins qu’un
Nord-Américain.
• Agir sur les ressources

• Les habitants les plus pauvres de la planète sont les moins responsables du changement
climatique, mais ils sont en général les plus vulnérables face à ses conséquences et les moins
préparés pour l’affronter.
Exemple : Bangladesh => un des pays les plus pauvres et les plus densément peuplés au monde
qui est souvent frappé par des cyclones et inondations dévastatrices. Mais son empreinte
carbone est minime.
• Consommation de CO2
• 40 % des émissions de CO2 satisfont les besoins des Nord-Américains, 20 % des européens et
10 % des chinois.
• Les individus les plus pauvres du Mozambique, du Rwanda et du Malawi émettent environ 0,1
tonnes de CO2 par an → 2000 fois moins que les 1 % les plus riches américains, luxembourgeois,
singapouriens et saoudiens, avec des émissions annuelles par personne supérieures à 200
tonnes.

• Démographie ou modes de consommation?
• Les 90 principales entreprises productrices de pétrole, gaz, charbon et ciment. Elles sont à
l’origine de 57 % de la hausse de la concentration atmosphérique en CO2, de près de 50 % de
la hausse de la température moyenne mondiale, et 30 % de la hausse du niveau moyen des
mers. → Se concentrer sur la question démographique c’est prendre le risque d’évincer la
responsabilité des plus grandes entreprises dans l’aggravation du réchauffement climatique.
• La consommation alimentaire
➔ Les industriels de la viande et des produits laitiers.
• Les vingt plus grandes entreprises de viande et de produits laitiers ont émis en 2016 « plus de
gaz à effet de serre que toute l’Allemagne »
• Si ces entreprises étaient un pays, elles seraient le 7ème émetteur de gaz de serre
• Ils préconisent une transition vers des systèmes alimentaires qui reposent sur les petits
producteurs, l’agroécologie et les marchés locaux
• La question du consumérisme des classes moyennes

• Que se passera-t-il si les classes moyennes asiatiques – puis africaines – en croissance
démographique se mettent à consommer comme leurs homologues européennes ou
américaines ?
• Plusieurs acteurs d’horizons très divers affirment la nécessité de développer des alternatives
démocratiques, solidaires, écologiques et sociales.
• Mieux gérer les ressources => plus efficace que limiter la démographie
➔ A horizon 2050, il est possible de nourrir une population de 9 ou 10 milliards
d’habitants tout en réduisant les impacts environnementaux.
Cela suppose:
• La réduction de moitié des pertes et gaspillages alimentaires permettrait une économie de 12
% de la consommation d’eau.
• La transformation de nos modes de production et d’organisation économique.
• La transformation de nos modes de consommation d’énergie et de consommation
alimentaire.
• Ces changement sont porteurs de progrès environnementaux et de limitations des inégalités
sociales, plus efficace que la réduction de la pression démographique

➔ Contre les pensées malthusiennes, les questions démographiques sont actuellement
moins sources de peur.
• La démographie et la sociologie nous apprend aussi que la réduction de l’inégalité stabilise la
population
• Les couples en mobilité ascendante réduisent le nombre d’enfants qu’ils désirent
• Les femmes choisissent d’avoir moins d’enfants quand elles peuvent en décider librement. Ce
qui suppose l’amélioration de leur statut, l’accès de toutes à l’éducation et la mise à disposition
des moyens de contraception.
➔ Démographie et migration
En Europe, un discours politique et idéologique s’affirme soutenant que la baisse de la
population européenne conduira à une grande immigration provenant de l’Afrique, ce discours
sans preuve scientifique est appelé le Grand remplacement est porté par les mouvements
d’extrême droite en Europe.
➔ Urbanisation et DD
→En 1950, 2/3 de la population mondiale vivaient dans les zones rurales (faible densité de
population).
• En 2050, 70% de la population mondiale devraient vivre dans les villes
• L’accroissement aurait lieu principalement en Asie et en Afrique
• Développement de mégapoles mondiales (+ de 10 millions d’habitants)
• Vers des villes résilientes

➔ L’ONU définit la résilience comme « la capacité d’une ville à résister, absorber et
corriger les effets d’un danger, en temps opportun et de manière efficace.
➔ Une définition plus scientifique : la résilience est la capacité d’un système à intégrer
dans son fonctionnement une perturbation sans pour autant changer sa structure
qualitative.
• Premier de ces dangers est celui des catastrophes naturelles en lien comme le changement
climatique et d’une autre nature comme les tremblements de terre
• Épidémie, question de densité de population
• Chômage élevé et pauvreté → Défaut d’approvisionnement en ressources (eau, électricité, ...)
• Mobilités
• Terrorisme

• Risques accrus et accroissement de la population => accroissement de menaces pour les
populations les plus vulnérables et les plus pauvres.
• La vie en société est une lutte entre des intérêts divergents, des idées divergentes (égalité,
liberté, mérite, ...), des institutions divergentes
➔ Deux exemples :
• Lagos (Zones marécageuses (78% de la ville)) : lutter contre l’accumulation des risques.
• Detroit (agriculture urbaine).
➢ Destruction de l’emploi industriel surtout dans le montage automobile, Ford, Chrysler,
General Motors, 134,000 emplois supprimés en 10 ans
➢ De la paupérisation de la ville résiliente, de la part de la population la plus pauvre, grâce
à l’agriculture urbaine.
• Infrastructure
• Mauvaise qualité des sols qui absorbe mal l’eau des pluies.
• Une partis des rues est remblayée avec des déchets pour permettre de se déplacer à pied, ce
qui bloque le drainage des eaux.
• Drainage des eaux massif, nouvelle canalisation.
• Conditions de réalisation => implication des autorités politiques locales
• Volontarisme des acteurs locaux mais problèmes de coordination (chevauchements des
responsabilités et des acteurs)
• Alternatives urbaines
• Plutôt que malls et le supermarché → la proximité
• La petitesse comme échelle urbaine
• Réseaux communautaires denses
• Temps de déplacement courts
• Autonomie de la mobilité
• Une vie politique plus participative

• Les enjeux politiques
• De l’idéal à la prise en compte des inégalités, des luttes politiques aux niveaux des intérêts,
des idées et des institutions.
• La question de la valeur du foncier (comment limiter la spéculation immobilière) quelle
régulation?
• Les retours sur le foncier (taxes communales, droits de succès et patrimonialisation des
biens immobiliers), quelle régulation?
• Valeurs, modes de vie et classes sociales => retour des classes moyennes en ville et leur
concurrence avec les populations les plus précaires.
• Expulsion de pauvres des villes.
• Reproduction de la ségrégation spatiale et sociale → les riches in et les pauvres out
• Du self help à la régulation étatique et à l’engagement participatif.

Leçon 18 : Biens publics: locaux et globaux. Les ressources de
propriété commune.
• La taxonomie des biens/services
➔ Exclusif - Non-exclusif
• Exclusif (excludable) → Il est facile d’interdire à quelqu’un de consommer le bien ou accéder
au service
Exemples : La plupart des biens de consommation (nourriture, logement, voyages)
• Non-exclusif (non-excludable) → Il est impossible ou très coûteux d’interdire à quelqu’un de
consommer le bien ou accéder au service.
Exemple : La défense nationale, les résultats de la recherche scientifique fondamentale, la
qualité de l’air, la lumière d’un phare.
➔ Rival - Non-rival
• Rival → le coût de la consommation supplémentaire du bien par quelqu’un d’autre (le coût
marginal) est positif.
Exemples : Tous les biens/services dont une unité ne peut pas être consommée
simultanément par plusieurs personnes
• Non-rival → une fois que le bien est produit, le coût de la consommation supplémentaire du
bien par quelqu’un d’autre est nul.
Exemple : La lumière d’un phare, la défense nationale, le réseau téléphonique, la recette d’un
médicament, le code d’un logiciel

Autre Exemples :
➔ Non-exclusive – une fois que les résultats d’une recherche fondamentale sont publiés, il
est impossible d’interdire à quelqu’un d’y accéder.
➔ Non-rivale – une fois que la recherche est produite, le fait que 1000 personnes l’utilisent
n’implique aucun coût supplémentaire pour la faire utiliser par 1,2, …, 1000 personnes
en plus.
• Caractéristiques des biens publics

• Même si chacun consomme la même quantité du bien, la valorisation du bien peut différer
d’une personne à l’autre → La qualité de l’air est valorisée très fort par les personnes qui
souffrent de l’asthme, mais beaucoup moins par des personnes en bonne santé.
• La classification en tant que bien public n’est pas absolue; cela dépend surtout de l’état de la
technologie → La technologie moderne permet de verrouiller le signal d’un phare (ceci n’était
pas possible avant) – le bien devient exclusif.
• Biens publics impurs → les biens qui sont partiellement rivaux ou exclusifs
• Un bien peut satisfaire une partie de la définition de bien public mais pas l’autre
• Biens qui sont exclusifs mais non-rivaux → télévision par câble, logiciel, …
• Biens qui sont rivaux mais non-exclusifs → forêts, bassins souterrains d’eau, …
• Certaines choses qui ne sont pas considérés d’habitude comme des biens ont parfois des
caractéristiques des biens publics → L’honnête dans la société, la justice distributive, …
• Les biens privés ne sont pas toujours fournis par le secteur privé → Services médicaux,
éducation, logements sociaux, …
• Les biens fournis par le secteur public ne sont pas toujours produits par le secteur public → La
collecte des déchets (par une société privée)
• La fourniture efficiente des biens publics

Exemple : → Considérons maintenant un bien public
→ Alice et Emma ont leurs maisons à côté d'un étang (L'étang doit être nettoyé régulièrement.)
→ Bien public: nombre de fois (par mois) l’étang est nettoyé
• Toutes les deux peuvent bénéficier du nettoyage (non-exclusivité) et une fois que le service
est fourni, la Cm donne le bénéfice à une personne en plus est nul (non-rivalité).

• Toute les deux doivent consommer la même quantité du bien → nous pouvons calculer la
valeur totale d’utilité générée par chaque quantité supplémentaire : c’est la somme verticale
des fonctions de demande des tous les consommateurs
• Les problèmes de réalisation de l’efficience dans le cas du bien public

• L’économie du marché va-t-elle atteindre l’efficacité, comme dans le cas des biens privés?
• Il est efficace de produire le bien jusqu’au point où la somme des valorisations marginales est
égale au coût marginal de la production → Pour cela, les deux agents doivent s’accorder de
payer leurs parts (en proportion de leurs valorisations marginales)
➔ La non-exclusivité du bien pose problème:
• Il existe une forte tentation pour chaque agent de déclarer une valorisation plus faible et faire
porter le poids du paiement par l’autre agent → « Le problème du passager clandestin ».
• Le problème du passager clandestin

• Si chacun raisonne de cette manière, on obtient une production du bien public trop faible (par
rapport au niveau efficace)
• Pourquoi n’y a-t-il pas ce problème dans le cas du bien privé? → Grâce à l’exclusivité, la
consommation de chaque agent est indépendante des décisions de l’autre => il n’y a pas
d’incitant à « sous-déclarer » sa propre valorisation.
• Dans le cas du bien exclusif (et non-rival) l’économie de marché n’arrive pas à atteindre
l’efficacité → Supposons qu’une entreprise possède le droit d’accès à l’étang, elle vend les
tickets d’accès→ La non-rivalité du bien implique que le Cm de permettre à un autre agent de
consommer le bien est égal à zéro. Cependant, la condition d’efficacité implique que prix du
ticket soit égal à zéro, dans ce cas, la firme n’arrive pas à couvrir le coût fixe de nettoyage.

• Evidence expérimentale
Comprendre mieux le comportement stratégique humain : Les économistes utilisent parfois
des expériences pour comprendre mieux le comportement stratégique des individus.
1. Expériences en laboratoire :
• On peut contrôler les décisions des participants et leurs gains
• On peut créer des groupes de contrôle/traitement pour comparaison valable
• Les résultats peuvent être répliqués
• On peut contrôler d'autres variables
2. Expériences sur le terrain :
• Les expériences en laboratoire peuvent ne pas prédire la prise de décision dans le monde réel
• Un contexte plus réaliste dans lequel les gens prennent des décisions
• Préférences sociales : L’altruisme

• Le Dilemme du Prisonnier surgit quand les joueurs se soucient seulement de leurs propres
gains
• Cependant, dans les expériences, beaucoup de joueurs montrent l'altruisme en choisissant
des stratégies dominées
• Pour représenter les préférences des individus, dans un modèle on utilise un outil graphique
→ « la courbes d’indifférence »
• Jeux répétés
De meilleurs résultats peuvent survenir dans des interactions répétées en raison des normes
sociales, de la réciprocité et de la punition par les pairs → Se comporter comme un égoïste dans
une période a des conséquences dans les périodes futures, et ceci ne peut donc plus être une
stratégie dominante.
• Le jeu d’ultimatum
Un jeu séquentiel où les joueurs choisissent comment partager une somme d’argent.
Le choix de l'offreur peut être motivée par l'altruisme, équité (partage 50-50), aversion aux
inégalités, normes sociales, ou réciprocité.

Leçon 19 : Les ressources à propriété commune (CPR)
• Les ressources à propriété commune
➔ Les ressources à propriété commune (CPR) sont des biens qui sont non exclusifs mais
rivaux
• La taille ou les caractéristiques de ces ressources rendent coûteuse, mais pas impossible,
l'exclusion des bénéficiaires potentiels de la possibilité de profiter de son utilisation.
• Contrairement aux biens publics purs, les CPR sont confrontés à des problèmes de congestion
ou de surexploitation, car elles sont rivales.
• Ressources à propriété commune (CPR) et le DD

Beaucoup de CPR sont fondamentales pour le DD :
• Pêcheries (mers ou rivières)
• Pâturages (prairies)
• Forêts (fournissant du bois)
• Systèmes d'irrigation (eau, canaux)
• « Tragédie des communs »

→ Se produit dans une situation de compétition pour l'accès à une ressource limitée
• Conflit entre l'intérêt individuel et le bien commun
• Face à ce conflit la stratégie rationnelle aboutit à un résultat perdant-perdant
Exemple : extinction à cause de la chasse excessive
→ À la fin de l'ère du Pléistocène : une extinction massive de > ½ des espèces de grands
mammifères d’Amérique.
• Solutions classiques pour la tragédie des communs
1. Nationalisation : l'État introduit des règles d’usage et impose des sanctions
→ Problèmes:
• information incomplète
• frais d'administration
• problèmes de gouvernance étatique (corruption)
2. Privatisation : on attribue les droits de propriété sur ces ressources

→ Problèmes:
• suppose l’existence d’une autorité centrale
• difficile de créer des droits de propriété sur certaines ressources
• diviser les communs peut être inefficace
• Enclosure
➔ Un terme anglais qui désigne l'action d'enclore un champ
• La réalisation d'une enclosure passe par les étapes suivantes :
→ L’appropriation par les propriétaires d'espaces préalablement dévolus à l'usage collectif (les
communs)
→ Substitutions de l'ancien système ouvert par des champs enclos par des haies; établissement
de vastes domaines, loués à des fermiers pourvus de moyens financiers
→ L'enclosure a souvent été présentée comme le moyen permettant de passer d'une
agriculture réputée peu productive à une agriculture plus intensive et de type capitaliste
→ Elle a été accompagnée par l'utilisation de nouvelles techniques, de nouvelles cultures, de
nouvelles rotations culturales
➔ Privatisation des communs : Autres

Exemples :
• Privatisation des fréquences radio
• Proposition de privatiser les océans
• À qui appartient l'Antarctique ?

➔ Elinor Ostrom
• Prix Nobel d’économie, 2009
• « Governing the Commons » (1990), une critique de travail de Hardin : en général, les gens ne
laissent pas passivement les biens communs se dégrader !
• Communs ne signifie pas un accès commun (sans restriction)
• Focus sur la gestion communautaire / coopérative via des règles
• Une collection riche et détaillée des institutions de gestion des CPR
• Systèmes d'irrigation à Huerta, Espagne

➔ Huerta : zone d'irrigation bien délimitée autour des villes voisines
• Gestion est assurée par un directeur général de la communauté d'irrigation (syndic), avec un
tribunal d’eau, et les gardes qui aident le syndic à appliquer les règlements.
• Un ordre précis dans lequel les irrigants reçoivent l’eau (turno), chaque agriculteur décide de
la quantité d'eau à prendre, tant qu'elle n'est pas gaspillée.
➔ Règles d'institution :
• Les droits à l'eau irriguée sont déterminés par type de terre: certaines terres ont toujours été
irriguées, donc le droit à l'eau y est inhérent; les autres terres sont « sèches » et n'ont pas droit
à l'eau; certaines terres ne reçoivent de l'eau que lorsqu'elles sont abondantes.
• Valence : terrain ayant droit à l'eau du canal proportionnellement à sa taille
• Trois conditions de disponibilité de l'eau:

1. Abondance → les agriculteurs peuvent prendre autant d'eau qu'ils en ont besoin (condition
rare).
2. Eau basse saisonnière → les canaux reçoivent de l'eau à tour de rôle, les irrigants reçoivent
de l'eau à leur tour (condition la plus fréquente).
3. Sécheresse extraordinaire → les agriculteurs devraient prendre moins, ceux dont les cultures
ont le plus besoin d’eau ont la priorité.
➔ À mesure que la sécheresse s'aggrave, le syndic et les représentants assument
davantage la responsabilité de réglementer.

• Surveillance :
• Un agriculteur peut observer la consommation de celui qui le précède (dans l’ordre) →
plusieurs groupes se contrôles mutuellement.
• Les amendes sont graduées, en fonction de la gravité de l'infraction, des conditions
économiques et de la capacité de payer du délinquant. → Les amendes pour la première
infraction sont inférieures à celles des récidivistes
• Succès de l’institution de gestion :

• Le taux de conformité élevé
• La plupart des infractions étaient des infractions ponctuelles (2/3) et parmi les récidivistes,
celles impliquées dans 2 infractions étaient plus nombreuses que celles impliquées dans 3, …
• L'antagonisme entre les gérants et autres agriculteurs très rare
• E. Ostrom : Les 7 principes de bonne gestion des CPR

1. Frontières clairement définies
2. Cohérence entre les règles d'appropriation / provision et les conditions locales
3. Les décisions faites de façon collective
4. Surveillance (monitoring)
5. Sanctions (amendes) sont graduées
6. Mécanismes de résolution des conflits explicités
7. Une certaine reconnaissance du droit d'organisation par les pouvoirs publics
• Résumé
• Les biens publics sont fondamentalement différents des biens privés. Leur caractère non-rival
et non-exclusif crée des difficultés pour une fourniture efficace via les marchés
• Les expériences montrent que si les acteurs ont des préférences sociales, l'interaction se
répète et la punition des passagers clandestins est possible, la société peut éviter les résultats
hautement inefficaces. Mais il y a de sérieuses limites à la puissance de ces mécanismes
• Les ressources de la propriété commune sont sujettes à un problème potentiellement très
grave - la tragédie des communs. La privatisation ou la nationalisation peuvent en théorie
résoudre ce problème, mais la mise en œuvre pratique de ces solutions est souvent compliquée
• Des études de cas montrent que dans certaines conditions, les communautés sont capables de
surmonter efficacement la tragédie des communs en créant des institutions pour gérer les
communs

Leçon 20 : Externalités et le développement durable
• Externalités
• Une externalité est la conséquence de l’activité d’un agent économique qui affecte le bien-
être d’un autre agent (d’une façon qui est extérieure au mécanisme des prix (par un mécanisme
hors marché)
Exemple : La production de papier a un effet collatéral, l’émission de dioxine (cancérogène)
→ En présence d’externalités, l’équilibre de l’économie de marché n’est pas efficace
• Les voitures SUV et les externalités

→ Les SUV sont des voitures lourdes qui consomment plus d’essences.
• Pollution environnementale
→ Proportionnel à l'utilisation d'essence par km
• L'usure des routes
→ Proportionnel au poids de la voiture
• Moins de sécurité pour les autres conducteurs et passagers
• Externalités, le mécanisme des prix, et le rôle des marchés

• Les conséquences qui découlent du mécanisme des prix ne sont pas des externalités
➔ Exemple : Supposons que le centre-ville devienne “branché” et qu’il y ait une migration
banlieue → ville
→ Les prix des logements en ville augmentent. Bien sûr, le bien-être des propriétaires et des
locataires est affecté. Il y a également des effets sur le bien-être des boutiques, en ville et en
banlieue
➔ Filtrés par le mécanisme des prix, ce ne sont pas des externalités, dans ce cas,
l’économie du marché fonctionne normalement.

• Externalités – leurs nature et un simple modèle
➔ La nature des externalités
Ressources en propriété privée contre ressources en propriété commune
• Supposons que Bart soit un producteur et sa production implique une décharge d’eau usée
dans la rivière…
• Lisa habite sur la rive de cette rivière et supporte les conséquences négatives de cette
décharge
L’externalité est due au fait qu’il n’y ait pas de marché sur le droit de “salir” la rivière
• Si Lisa possédait la rivière, elle aurait pu réclamer un dédommagement à Bart
• Si Bart possédait la rivière, Lisa pourrait le payer en fonction de la qualité de l’eau dans la
rivière
→ Ce qui manque, c’est le droit de propriété, la rivière représente la ressource commune
➔ Les externalités peuvent être générées par des consommateurs ou par des firmes
Exemple : l’activité des fumeurs engendre des externalités négatives (dans ce cas) sur d’autres
personnes.
→ Les externalités peuvent être positives
Exemple : Vaccination contre la grippe réduit la probabilité d’infecter d’autres personnes
(“l’immunité de groupe”)
• On peut considérer les biens publics comme un

exemple particulier d’externalité
➔ Si l’effet est supporté par l’entièreté de la
population en question, c’est un bien/mal
public. Cependant, si l’effet est localisé, c’est
par conséquent une externalité.

Les externalités – un simple modèle graphique
• Les solutions privées Ronald Coase

• Prix Nobel d'économie, 1991
• Son travail s'est concentré sur l'observation réelle de l'organisation et du comportement de
l'entreprise
➔ Les entreprises / parties privées peuvent-elles internaliser les externalités, sans
intervention de l'Etat?
Théoriquement, non, les entreprises ne peuvent pas internalise sans intervention de l’état
(L’externalité se passe en dehors du système du marché). MAIS, sous certaine condition cela
est tout à fait possible sana l’aide de l’état.
Externalités et le théorème de Coase

➔ Le théorème de Coase
• Si les coûts de transaction sont négligeables, une solution efficiente au problème d’externalité
sera obtenue à condition qu’une des parties possède les droits de propriété et cela est
indépendant de celui qui possède ces droits.
➢ Les hypothèses nécessaires pour l’application du théorème de Coase
• Les coûts de négociation pour les parties sont faibles
• Les propriétaires des ressources peuvent identifier les sources des dommages sur leurs
propriétés et empêcher légalement ces dommages
➢ Solution privée - Négociation
→ Idée de la solution
• Les droits de propriété sur la ressource rare sont définis
• Les parties impliquées négocient les paiements entre eux pour déterminer le niveau de la
production/externalité
Avantages
• Requiert l’intervention publique minimale (la définition des droits de propriété)
• Fonctionne très bien si le nombre des parties est petit
Inconvénients
• Fonctionne seulement si le coût de négociation est faible et si les parties peuvent identifier la
source des externalités et de prévenir légalement le dommage
• Ne marche pas avec un nombre grand des parties impliquées
➢ Solution privée - Fusion

• Une des parties devient propriétaire des autres parties impliquées et décide le niveau optimal
de production/externalité
Avantages
• Les externalités sont internalisées automatiquement
Inconvénients
• Ce n’est souvent pas envisageable, surtout pour les cas avec un grand nombre des parties
impliquées.

➢ Solution privée - Convention sociale Idée de la solution
• Le comportement des acteurs est influencé par les conventions sociales qui prennent en
considération le dommage généré par la production/comportement
Avantages
• Les externalités sont internalisées automatiquement
• L’absence des marchés est corrigée
• Fonctionne même avec un grand nombre des parties impliquées
Inconvénients
• Requiert beaucoup de temps
• Souvent n’est pas envisageable
• Les solutions publiques

➔ Arthur Pigou
• Un économiste britannique
• Travaux important sur l'économie du bien-être
• A introduit la notion d'externalité et le principe du « pollueur-payeur »
Les réponses publiques aux externalités : Une taxe (à la Pigou)

➢ Solution publique - Taxe à la Pigou Idée de la solution
• Le pollueur paie une taxe par unité de production (égale au dommage marginal) calculé au
point de la production optimale du point de vue de la société.
Avantages
• Simple
• Fonctionne bien si la fonction de dommage marginal est facile à calculer
• Génère un revenu fiscal
Inconvénients
• Le dommage marginal est souvent difficile à calculer
• Ne crée pas des incitants de chercher des nouvelles technologies moins polluantes
Idée de la solution → Le pollueur reçoit un subside par unité non produite, égale au dommage
marginal calculé au point de la production optimale du point de vue de la société.
Les réponses publiques aux externalités : Le subside (à la Pigou)
➢ Solution publique - Subside à la Pigou

Avantages
• Simple et fonctionne bien si la fonction de dommage marginal est facile à calculer
Inconvénients
• Le dommage marginal est souvent difficile à calculer
• Implique une redistribution vers le pollueur

• Peut créer des mauvaises incitants (l’entrée des nouveaux pollueurs)
• Difficile à justifier éthiquement
➢ Solution publique - Droit d’émission Idée de la solution

• Le pollueur paie un droit par unité d’émission, égale au bénéfice marginal sociale, calculé au
point de la réduction d’émissions optimale du point de vue de la société.
➢ Solution publique - Droit d’émission

Avantages
• Crée des incitants à la recherche des nouvelles technologies plus propres
• Efficace en terme des coûts
Inconvénients
• Ne s’adapte pas à l’inflation
• Problèmes d’adaptation au changement des coûts
➢ Solution publique – Marché de permis négociable Idée de la solution

• Le gouvernement fixe un nombre (calculé) constant des permis pour maximiser le bien-être
social et laisse aux entreprises de les échanger sur un marché libre

➢ Solution publique - Marché de permis négociable Avantages
• Efficace en terme des coûts
• S’adapte automatiquement à l’inflation Inconvénients
• Problèmes d’adaptation au changement des coûts
• Requiert l’acceptation des permis comme des biens échangeables
➢ Solution publique - Standard technologique Idée de la solution

• Le gouvernement choisit une technologie de production et l’impose comme standard à tous
les producteurs. → Exemples : Installation obligatoires des filtres ou des absorbeurs
➢ Solution publique - Standard technologique
Avantages
• Fonctionne bien même si les émissions ne peuvent pas est contrôlées
Inconvénients
• N’est pas efficace en terme des coûts

Solution publique - Standard de performance Idée de la solution
• Le gouvernement impose un certain niveau maximal des émissions à tous les producteurs ou
consommateurs → Exemples : Normes (de l’UE) d'émissions de CO2 pour les voitures et les
camionnettes
Avantages
Inconvénients
• N’est pas efficace en terme des coûts
• Résumé
1. Les externalités apparaissent lorsque certains aspects d’un échange ne sont pas couverts par
des droits de propriété.
2. Les solutions privés (la négociation, la fusion, les conventions sociales), comme celles
publiques (les taxes, les subventions, les droits d’émissions, les marchés des permis, ou les
normes et standards) peuvent améliorer les allocations de marché, en encourageant
l’internalisation des externalités, mais elles sont souvent limitées.
3. Les externalités peuvent aussi être positives. Dans ce cas, sans une solution (publique ou
privée), les acteurs économiques produisent/consomment trop peu, et la même palette des
solutions peut être utilisé pour encourager l’augmentation de l’activité.

DD Synthèse Leçon 11 À 20

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Leçon 11 : Inégalité et classe social

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Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021

• 1. Choisir parmi les modèles

• 2. Modéliser les interactions stratégiques: la théorie des jeux

• Deux grandes classes des jeux (en fonction de la situation décrite) :

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021

➔ Le problème fondamental : « passager clandestin »

• 4. Coordination et complémentarités stratégiques

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021

• Le mécanisme essentiel : les complémentarités stratégiques

• Les trappes (comme équilibres)

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• 5. Interaction séquentielle et le problème d'engagement

➔ Pourquoi le deuxième équilibre (Out, Fight) n’est pas très convaincant?

Ssoussi Addi Soumaya 2020-2021

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• Ressources et émissions de gaz à effet de serre

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