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BIOLOGIE ET THON ROUGE

AU MEDITERRANEE
OCCIDENTALE

1 L’année Universitaire 2022/2023


Université Abdelmalek Essaâdi
Faculté des Sciences de Tétouan
Département de biologie

Licence D’études Fondamentales :


Sciences De La Vie (SVI-S6)

Mémoire de fin d’études


Biologie et thon rouge au méditerranée occidentale

Présenté par : Encadré par :


AHMIMAD Ahmed AJANA Rabiaa

L’année Universitaire 2022/2023

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Dédicace

Du profond de mon cœur, je dédie ce travail à tous ceux qui me sont chers,
AN MES TRES CHERS PARENTS
Que ce travail soit l’expression de ma reconnaissance pour vos sacrifices
consentis, votre soutien moral et matériel que vous n’avez cesse de prodiguer.

Vous avez tout fait pour mon bonheur et ma réussite.


Que Dieu vous préserve en bonne santé et vous accorde une longue vie.
A MON FRERE
Puisse Dieu vous donne santé, bonheur, courage et surtout réussite.
Sachiez que vous serez toujours dans mon cœur.

A tous mes ami(e)s qui n’ont cessé de m’encourager et de me soutenir.

À tous ceux qui ont contribué à la réussite de mon projet

AHMIMAD Ahmad

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Remerciement

Nous tenons à remercier tout d’abord :

Notre professeur de l’université

Pr. AJANA Rabiaa

Pour son encadrement et son aide tout au long de ce travail, merci


infiniment pour

le temps que vous nous avez accordé merci pour votre patience, votre
soutien, vos conseils et vos orientations.

Nous tenons à remercier tous les amis de la Faculté des sciences qui
nous ont

tant soutenus pour ce travail.

Enfin, je présente mes remerciements à toutes les personnes qui ont

contribué soit du pré ou de loin à l’élaboration de ce travail

A nos familles et nos proches, Qui nous ont soutenu, encouragé et

supporté jusqu’au bout.

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Résumé

Le thon rouge (Thunnus thynnus) est une espèce emblématique de la Méditerranée occidentale.
Il présente une morphologie élancée avec des nageoires puissantes, ce qui lui permet de migrer
sur de longues distances. Son nom français "thon rouge" fait référence à la couleur rouge de ses
muscles, tandis que son nom scientifique "Thunnus thynnus" est dérivé du grec et du latin.

La biologie du thon rouge comprend son régime alimentaire basé sur les poissons et les
céphalopodes. Sa reproduction se déroule dans des zones spécifiques de la Méditerranée
occidentale, où les femelles produisent de grands nombres d'œufs fécondés par les mâles.

Le développement embryonnaire du thon rouge est complexe, avec des larves pélagiques
dépendantes des conditions environnementales. Son cycle de vie comprend des migrations
saisonnières entre les zones d'alimentation et de reproduction, et les thons rouges peuvent vivre
longtemps et atteindre des tailles impressionnantes.

La pêche du thon rouge est soumise à des réglementations strictes pour préserver les populations
et assurer une pêche durable. Différentes techniques de pêche sont utilisées, telles que la pêche
à la ligne, la pêche au filet et la pêche à la senne.

La gestion des stocks de thon rouge est essentielle pour maintenir la durabilité de l'espèce. Des
mesures de gestion, telles que les quotas de pêche et le suivi régulier des populations, sont mises
en place pour préserver cette ressource marine précieuse.

En conclusion, la compréhension de la biologie du thon rouge et la mise en œuvre de mesures


de gestion adéquates sont essentielles pour assurer la préservation de cette espèce emblématique

dans la Méditerranée occidentale et garantir sa survie pour les générations futures.

Mots-clés : Biologie, thon rouge, Méditerranée occidentale, morphologie, régime


alimentaire, reproduction, développement embryonnaire, cycle de vie, croissance, pêche,
techniques de pêche, ports de pêche, stock de pêche, durabilité.

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Abstracts

The bluefin tuna (Thunnus thynnus) is an emblematic species of the Western Mediterranean. It
has a slender morphology with powerful fins, which allows it to migrate over long distances.
Its French name "thon rouge" refers to the red color of its muscles, while its scientific name
"Thunnus thynnus" is derived from Greek and Latin.

The biology of bluefin tuna includes its diet based on fish and cephalopods. Its reproduction
takes place in specific areas of the Western Mediterranean, where the females produce large
numbers of eggs fertilized by the males.

The embryonic development of bluefin tuna is complex, with pelagic larvae dependent on
environmental conditions. Its life cycle includes seasonal migrations between feeding and
breeding areas, and bluefin tuna can live for a long time and reach impressive sizes.

Bluefin tuna fishing is subject to strict regulations to preserve populations and ensure
sustainable fishing. Different fishing techniques are used, such as angling, net fishing and purse
seine fishing.

The management of bluefin tuna stocks is essential to maintain the sustainability of the species.
Management measures, such as fishing quotas and regular monitoring of populations, are put
in place to preserve this precious marine resource.

In conclusion, understanding the biology of bluefin tuna and implementing adequate


management measures are essential to ensure the preservation of this emblematic species in the
Western Mediterranean and guarantee its survival for future generations.

Keywords : Biology, bluefin tuna, Western Mediterranean, morphology, diet, reproduction,


embryonic development, life cycle, growth, fishing, fishing techniques, fishing ports, fishing
stock, sustainability.

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Listes des abréviations
NASA : National Aéronautiques and Spacer Administration

IUCN : Union internationale pour la conservation de la nature (International Union for


Conservation of Nature)

ICCAT : Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique


(International Commission for the Conservation of Atlantic Tunas)

CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages
menacées d'extinction (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild
Fauna and Flora)

WWF : Fonds mondial pour la nature (World Wide Fund for Nature)

ZNIEFF : Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

IFREMER : Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer

RAMOGE : Réserve de la biosphère transfrontière du bassin méditerranéen

PNA : Plan national d'action

ZICO : Zone importante pour la conservation des oiseaux (Important Bird and Biodiversity
Area)

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Listes des figures et des tableaux
Figure 1 : Photographie satellitaire légendée de la Méditerranée (Source : E. Force, d’après
NASA).

Figure 2 : Géologie de la méditerranée (Source : https://coursgeologie.com/).

Figure 3 : La circulation méditerranéenne des eaux de surface (Source :


https://books.openedition.org/)

Figure 4 : Image satellitale composite montrant les concentrations de chlorophylle de surface


sur l’ensemble de la Méditerranée et révélant le gradient d’oligotrophie qui s’accentue d’ouest
en est lié à la répartition des éléments nutritifs disponibles en profondeur. (Source :
https://books.openedition.org/)

Figure 5 : Carte de la mer Méditerranée et des pays riverains (Source :


https://www.cosmovisions.com/)

Figure 6 : Morphologie des poissons (Source : http://cuistophe.free.fr)

Figure 7 : L’industrie du thon dans le monde (Source : https://aquaculture-


aquablog.blogspot.com/)

Figure 8 : Bluefin Tuna (Thunnus thynnus) (Source : Anathema,2004)

Figure 9 : Thon rouge de l'Atlantique (Source : https://www.fishipedia.fr/)

Figure 10 : Forte hausse des quotas de pêche de thon rouge (Source : https://www.euractiv.fr/)

Figure 11 : Reproduction de thon rouge en captivité (Source : https://www.actu-


environnement.com/)

Figure 12 : Développement d'un œuf de truite (Source : https://www.manimalworld.net/)

Figure 13 : Cycle biologique de la Truite (Source : https://pecheur093.e-monsite.com/)

Figure 14 : Croissance et maturité du thon rouge (Source : https://peche.ifremer.fr/)

Figure 15 : La pêche du Thon Rouge à la traîne (Source : https://www.actunautique.com/)

Figure 16 : La pêche du thon au bromé (Source : https://www.pacificpeche.com/)

Figure 17 : Les ports de pêche (Source : https://www.lamanchelibre.fr/)

Figure 18 : Le stock de thons rouges en hausse durable (Source : https://www.peche.com/)


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Table des matières
Dédicace .................................................................................................................................................. 3
Remerciement.......................................................................................................................................... 4
Résumé .................................................................................................................................................... 5
Abstracts .................................................................................................................................................. 6
Listes des abréviations............................................................................................................................. 7
Listes des figures et des tableaux ............................................................................................................ 8
Introduction Générale ............................................................................................................................ 10
Chapitre 1 : Généralité sur la méditerranée occidentale .........................................................................11
1. Caractéristiques Géographiques .................................................................................................11
2. Caractéristiques Géologiques .................................................................................................... 12
3. Caractéristiques Climatique....................................................................................................... 14
4. Caractéristiques Des éléments nutritifs ..................................................................................... 15
5. Caractéristiques Ecologiques..................................................................................................... 17
Chapitre 2 : Généralité sur thon rouge .................................................................................................. 19
1. Morphologie .............................................................................................................................. 19
2. Le nom....................................................................................................................................... 20
2.1. Origine de nom français .................................................................................................... 20
2.2. Origine du nom scientifique .............................................................................................. 20
3. Systématique ............................................................................................................................. 21
4. Présentation du biotope ............................................................................................................. 22
Chapitre 3 : Biologie de thon rouge ...................................................................................................... 24
1. Régime alimentaire.................................................................................................................... 24
2. Reproduction ............................................................................................................................. 25
3. Développement embryonnaire................................................................................................... 26
4. Cycle de vie ............................................................................................................................... 28
5. La croissance ............................................................................................................................. 29
Chapitre 4 : La pêche de thon rouge ...................................................................................................... 32
1. Le temps de pêche ..................................................................................................................... 32
2. Les techniques de pêche ............................................................................................................ 33
3. Les ports de pêche ..................................................................................................................... 35
4. Le stock de pêche ...................................................................................................................... 36
Conclusion ............................................................................................................................................. 38
Bibliographie ......................................................................................................................................... 39
Webographie .......................................................................................................................................... 43

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Introduction Générale
La biologie du thon rouge (Thunnus thynnus) en Méditerranée occidentale est un sujet d'intérêt
majeur en raison de la situation précaire de cette espèce emblématique. Le thon rouge est un
poisson migrateur de grande taille qui se trouve dans les océans Atlantique et Méditerranée. Il
est largement connu pour sa chair savoureuse et est très prisé par l'industrie de la pêche.

Cependant, la surpêche intensive du thon rouge au cours des dernières décennies a entraîné un
déclin dramatique de sa population. La Méditerranée occidentale est l'une des zones les plus
touchées par cette surpêche, en raison de la concentration de pêcheurs et de l'importance
économique de cette espèce dans la région. (Heldt, 1927). Du point de vue biologique, le thon
rouge possède des caractéristiques fascinantes. Il peut atteindre des tailles impressionnantes,
pouvant dépasser les 3 mètres de long et peser plus de 500 kilogrammes. Ce poisson est
également connu pour sa vitesse et sa puissance, ce qui en fait un redoutable prédateur. (Le
Gall, & Bard, 1978, May).

La biologie du thon rouge est étroitement liée à son cycle de vie et à ses habitudes de
reproduction. Les thons rouges se reproduisent dans des zones spécifiques de la Méditerranée
occidentale, comme la mer des Baléares. Pendant la période de reproduction, les femelles
pondent des millions d'œufs, qui sont ensuite fécondés par les mâles. Les larves éclosent et
dérivent avec les courants jusqu'à ce qu'elles atteignent un stade juvénile, où elles commencent
leur migration vers des zones de nourriture riches en proies, telles que les côtes atlantiques.
Enjalbert, H. (1955). Le cycle de vie du thon rouge est également marqué par ses migrations
saisonnières. Ces poissons se déplacent sur de longues distances, allant de la Méditerranée
occidentale vers l'Atlantique et vice versa, à la recherche de zones de reproduction,
d'alimentation et de repos. Enjalbert, H. (1955).

Cependant, en raison de la surpêche, la population de thon rouge en Méditerranée occidentale


a diminué de manière alarmante. Les quotas de pêche ont été mis en place pour tenter de
protéger l'espèce, mais leur efficacité reste un défi, notamment en raison de la pêche illégale et
de la contrebande. (Enjalbert, 1955).

La biologie du thon rouge en Méditerranée occidentale est donc un domaine d'étude crucial
pour mieux comprendre cette espèce et mettre en place des mesures de conservation adéquates.
Il est essentiel de promouvoir des pratiques de pêche durables et de mettre en œuvre des
réglementations efficaces pour préserver cette espèce emblématique et maintenir l'équilibre
écologique de la région. (Heldt, 1927).

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Chapitre 1 : Généralité sur la méditerranée occidentale
1. Caractéristiques Géographiques
La Méditerranée occidentale est une sous-région de la mer Méditerranée située à l'ouest de
l'Italie, de la Sardaigne et de la Sicile, et au sud de la France et de l'Espagne. Elle englobe
également des parties de la côte nord-africaine, notamment le Maroc, l'Algérie et la Tunisie.
(Liauzu, 1996).

La région se caractérise par des paysages côtiers diversifiés, comprenant de magnifiques plages,
des falaises escarpées et des baies pittoresques. Les eaux de la Méditerranée occidentale sont
généralement chaudes et salées, et elles abritent une biodiversité marine riche. (Dan, & Rui,
2018).

Sur le plan géographique, la Méditerranée occidentale est marquée par plusieurs îles
importantes, notamment la Corse, la Sardaigne, les Baléares et la Sicile. Ces îles jouent un rôle
important dans la configuration de la région et offrent des écosystèmes uniques. (Enjalbert,
1955).

La Méditerranée occidentale est également connue pour ses influences culturelles diverses. Les
civilisations anciennes, telles que les Phéniciens, les Grecs et les Romains, ont laissé leur
empreinte sur la région, avec des vestiges archéologiques et des sites historiques fascinants.

En raison de son climat méditerranéen, la Méditerranée occidentale bénéficie généralement de


températures agréables et de longues heures d'ensoleillement, ce qui en fait une destination
touristique prisée. Les activités maritimes, telles que la navigation de plaisance, la plongée sous-
marine et la pêche, sont populaires dans la région. (Liauzu, 1996).

Cependant, la Méditerranée occidentale est également confrontée à des défis


environnementaux, tels que la surpêche, la pollution marine et les changements climatiques. La
préservation de cet écosystème fragile est donc d'une importance cruciale pour assurer sa
durabilité et sa diversité biologique. (Liauzu, 1996).

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Figure 1 : Photographie satellitaire légendée de la Méditerranée (Source : E. Force, d’après
NASA).

2. Caractéristiques Géologiques
La Méditerranée occidentale présente une variété de caractéristiques géologiques qui
contribuent à sa diversité et à sa beauté. (Gignoux, 1911). Voici quelques-unes des
caractéristiques géologiques notables de la région :

 Chaînes de montagnes : La Méditerranée occidentale est marquée par plusieurs


chaînes de montagnes importantes. Les Alpes maritimes s'étendent le long de la côte
sud de la France et de l'Italie, tandis que les Pyrénées forment une frontière naturelle
entre la France et l'Espagne. La Corse est dominée par la chaîne montagneuse du même
nom, tandis que la Sicile est caractérisée par l'Etna, un volcan actif. (Tahayt, 2008).
 Vallées fluviales : Plusieurs fleuves importants prennent leur source dans les montagnes
de la Méditerranée occidentale et traversent la région. Le Rhône est le principal fleuve
qui se jette dans la mer Méditerranée en France, tandis que l'Èbre est le plus important
en Espagne. Ces vallées fluviales abritent des écosystèmes riches et fertiles. (Gignoux,
1911).

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 Côtes rocheuses : Les côtes de la Méditerranée occidentale sont souvent caractérisées
par des formations rocheuses spectaculaires. Des falaises escarpées, des arches
naturelles, des grottes et des criques se trouvent le long des côtes, offrant des paysages
pittoresques et des habitats uniques pour la faune marine. (Saint Martin, & Rouchy,
1990).
 Îles volcaniques : La Méditerranée occidentale abrite plusieurs îles volcaniques, dont
la plus célèbre est l'Etna en Sicile. Ces îles volcaniques sont le résultat de l'activité
géologique passée et présentent des paysages volcaniques distincts, tels que des cratères,
des champs de lave et des formations géothermiques. (Saint Martin, & Rouchy, 1990).
 Fossés océaniques : Au large des côtes de la Méditerranée occidentale, on trouve des
fossés océaniques profonds. Le fossé liguro-provençal, par exemple, s'étend le long de
la côte sud de la France et de l'Italie. Ces fossés océaniques sont le résultat de la
tectonique des plaques et abritent une biodiversité marine unique. (Gignoux, 1911).

En somme, la Méditerranée occidentale présente une combinaison fascinante de montagnes, de


vallées, de côtes rocheuses, d'îles volcaniques et de fossés océaniques. Ces caractéristiques
géologiques contribuent à la beauté naturelle de la région et à la diversité de ses écosystèmes
terrestres et marins. (Gignoux, 1911).

Figure 2 : Géologie de la méditerranée (Source : https://coursgeologie.com/).

13
3. Caractéristiques Climatique
La Méditerranée occidentale bénéficie d'un climat méditerranéen caractérisé par des étés chauds
et secs, et des hivers doux et humides. (Rouis-Zargouni, 2010). Voici quelques caractéristiques
climatiques spécifiques de la région :

 Étés chauds : Les étés en Méditerranée occidentale sont généralement chauds et


ensoleillés. Les températures estivales peuvent souvent dépasser les 30°C, voire les
40°C dans les zones les plus chaudes. Les journées ensoleillées et les ciels bleus sont
fréquents pendant cette période. (Liauzu, 1996).
 Hivers doux : Les hivers dans la région sont doux, avec des températures moyennes
généralement supérieures à 10°C. Les températures minimales peuvent descendre en
dessous de 0°C dans les régions montagneuses, mais les gelées sont relativement rares
en bord de mer. (Liauzu, 1996).
 Précipitations saisonnières : Les précipitations en Méditerranée occidentale sont
principalement concentrées pendant la saison hivernale. Les mois de novembre à mars
sont généralement les plus pluvieux, avec des averses fréquentes et parfois de fortes
précipitations. Les mois d'été sont généralement plus secs, avec peu de pluie. (Liauzu,
1996).
 Variations régionales : Les caractéristiques climatiques peuvent varier d'une région à
l'autre en Méditerranée occidentale. Par exemple, les régions montagneuses de
l'intérieur peuvent être plus fraîches et recevoir des précipitations plus abondantes que
les zones côtières. Les influences océaniques et les reliefs montagneux peuvent moduler
le climat local. (Liauzu, 1996).
 Risques de sécheresse : En raison du climat méditerranéen, la Méditerranée occidentale
est sujette aux périodes de sécheresse, en particulier pendant les mois d'été. Cela peut
entraîner des contraintes sur les ressources en eau et l'agriculture, ainsi que des risques
accrus d'incendies de forêt. (Liauzu, 1996).

Ces caractéristiques climatiques favorables, avec des étés chauds et des hivers doux, ont
contribué à faire de la Méditerranée occidentale une destination touristique prisée. La
circulation en Méditerranée est un système complexe de courants marins qui influencent le
mouvement des eaux à travers cette mer semi-fermée. Cependant, il est important de prendre
en compte les impacts potentiels du changement climatique, tels que l'élévation des
températures, les variations des précipitations et les événements climatiques extrêmes, qui

14
pourraient avoir des conséquences sur les écosystèmes et les communautés de la région.
(Akman, 1982).

Figure 3 : La circulation méditerranéenne des eaux de surface (Source :


https://books.openedition.org/)

4. Caractéristiques Des éléments nutritifs


Les caractéristiques des éléments nutritifs en Méditerranée occidentale sont étroitement liées
aux conditions environnementales de la région. (Rouis-Zargouni, 2010). Voici quelques
éléments nutritifs importants présents dans les eaux de la Méditerranée occidentale :

 Phytoplancton : Le phytoplancton est une composante essentielle du réseau alimentaire


marin. Il se compose de microalgues qui effectuent la photosynthèse et constituent la
base de la chaîne alimentaire marine. Ces microalgues sont riches en éléments nutritifs
tels que le carbone, l'azote, le phosphore et les oligo-éléments nécessaires à la croissance
et au développement des organismes marins. (Berland, et al., 1980).
 Nitrates et phosphates : Les nitrates et les phosphates sont des nutriments essentiels
pour la croissance des plantes et du phytoplancton. Ils sont présents dans les eaux de
surface de la Méditerranée occidentale et peuvent être apportés par les apports terrestres
provenant des rivières, des fleuves ou des activités humaines. Des concentrations
élevées de ces nutriments peuvent favoriser la prolifération du phytoplancton et
conduire à des blooms algaux. (Seghaier, 1984).
 Zooplancton : Le zooplancton est constitué d'organismes animaux microscopiques qui
se nourrissent de phytoplancton ou d'autres organismes zooplanctoniques. Ces

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organismes sont une source importante de nutriments pour les poissons et d'autres
prédateurs marins de la Méditerranée occidentale. (Rouis-Zargouni, 2010).
 Matière organique : La matière organique, composée de débris d'organismes marins et
de matières en décomposition, fournit également des éléments nutritifs aux écosystèmes
marins. La décomposition de la matière organique libère des nutriments tels que l'azote
et le phosphore, qui peuvent être utilisés par les organismes marins pour leur croissance
et leur métabolisme. (Seghaier, 1984).
 Cycle des éléments nutritifs : Les éléments nutritifs en Méditerranée occidentale sont
recyclés dans un cycle complexe. Les organismes marins absorbent les nutriments de
l'eau, les utilisent pour leur croissance et leur métabolisme, puis libèrent les nutriments
dans l'environnement sous forme de matière organique décomposée. Ces nutriments
sont ensuite réutilisés par d'autres organismes, créant ainsi un équilibre dans les
écosystèmes marins. (Berland, et al., 1980).

La disponibilité et la quantité d'éléments nutritifs peuvent varier dans différentes parties de la


Méditerranée occidentale en fonction des courants, des apports terrestres et des conditions
environnementales locales. La compréhension de ces caractéristiques nutritives est essentielle
pour étudier les écosystèmes marins et leur fonctionnement, ainsi que pour assurer une gestion
durable des ressources marines de la région. (Rouis-Zargouni, 2010).

Figure 4 : Image satellitale composite montrant les concentrations de chlorophylle de surface


sur l’ensemble de la Méditerranée et révélant le gradient d’oligotrophie qui s’accentue d’ouest
en est lié à la répartition des éléments nutritifs disponibles en profondeur. (Source :
https://books.openedition.org/)

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5. Caractéristiques Ecologiques
La Méditerranée occidentale abrite une biodiversité écologique riche et unique. (Liauzu, 1996).
Voici quelques-unes des caractéristiques écologiques notables de la région :

 Écosystèmes marins : Les eaux de la Méditerranée occidentale sont connues pour leur
biodiversité marine. Elles abritent une grande variété d'espèces de poissons, de
mammifères marins, de coraux, d'éponges et de crustacés. Des prairies de posidonies,
des herbiers sous-marins, se trouvent également le long des côtes et constituent des
habitats essentiels pour de nombreuses espèces marines. (Liauzu, 1996).
 Zones de reproduction : La Méditerranée occidentale joue un rôle crucial en tant que
zone de reproduction pour de nombreuses espèces marines, y compris le thon rouge, le
mérou, le dente, les tortues marines et les oiseaux marins. Ces zones sont essentielles
pour assurer la pérennité des populations et la survie des espèces. (Liauzu, 1996).
 Aires protégées : La région de la Méditerranée occidentale compte plusieurs aires
marines protégées et parcs nationaux qui visent à préserver la biodiversité et les
écosystèmes fragiles. Par exemple, le Parc national de Port-Cros en France et le Parc
national de Cabrera en Espagne offrent une protection aux écosystèmes marins et
terrestres de la région. (Liauzu, 1996).
 Espèces endémiques : La Méditerranée occidentale abrite également plusieurs espèces
endémiques, c'est-à-dire des espèces qui ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde.
Parmi ces espèces, on peut citer le bouquetin ibérique, le caméléon sicilien et le corail
rouge de Méditerranée. La préservation de ces espèces est d'une importance capitale
pour la conservation de la biodiversité régionale. (Liauzu, 1996).
 Pressions environnementales : Malheureusement, la Méditerranée occidentale est
confrontée à diverses pressions environnementales, telles que la surpêche, la pollution
marine, l'urbanisation côtière et les changements climatiques. Ces facteurs menacent la
santé des écosystèmes et la survie de nombreuses espèces. (Liauzu, 1996).

La préservation et la conservation des caractéristiques écologiques de la Méditerranée


occidentale sont essentielles pour maintenir l'équilibre écologique de la région, préserver la
biodiversité et assurer la durabilité des écosystèmes marins et terrestres. Des efforts sont
déployés pour mettre en place des stratégies de gestion et de protection efficaces afin de
préserver ces précieux écosystèmes. (Liauzu, 1996).

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Figure 5 : Carte de la mer Méditerranée et des pays riverains (Source :
https://www.cosmovisions.com/)

18
Chapitre 2 : Généralité sur thon rouge
1. Morphologie
Le thon rouge (Thunnus thynnus) est une espèce de poisson migrateur appartenant à la famille
des Scombridés. (Hattour, 2000). Voici quelques généralités sur sa morphologie :

 Taille : Le thon rouge est l'un des plus grands poissons migrateurs. Les individus adultes
peuvent atteindre une longueur de 3 à 4 mètres et un poids de plus de 500 kg. Cependant,
les tailles moyennes sont généralement plus petites, allant de 1,5 à 2,5 mètres de
longueur. (Borsa, et al.,1997)
 Forme du corps : Le thon rouge a un corps fuselé et hydrodynamique, adapté pour des
déplacements rapides dans l'eau. Son corps est robuste et musclé, avec une tête conique
et des nageoires puissantes. (Borsa, et al.,1997)
 Couleur : Le thon rouge a un dos bleu foncé ou noirâtre, tandis que les flancs et le
ventre sont argentés. Il présente également des lignes horizontales pâles, appelées lignes
latérales, qui s'étendent sur les côtés de son corps. (Borsa, et al.,1997)
 Nageoires : Le thon rouge possède deux nageoires dorsales, une nageoire caudale
(queue) fortement développée, ainsi que des nageoires pectorales et pelviennes bien
développées. Ses nageoires sont adaptées pour une propulsion rapide et des
mouvements agiles dans l'eau. (Borsa, et al.,1997)
 Musculature : Le thon rouge est doté d'une musculature puissante, particulièrement
développée dans la partie centrale de son corps. Ces muscles lui permettent de nager à
des vitesses élevées pendant ses migrations et de résister aux courants marins. (Borsa,
et al.,1997)

Il est important de noter que le thon rouge est une espèce hautement migratrice, parcourant de
longues distances à travers les océans Atlantique et Méditerranée. Il est également un prédateur
agile et rapide, se nourrissant principalement de poissons et de céphalopodes. (Nasroun, et
al.,2022)

En raison de sa taille, de sa valeur commerciale et de la surpêche, le thon rouge a été fortement


impacté par la diminution de ses populations. Des efforts de conservation et de gestion ont été
mis en place pour tenter de préserver cette espèce emblématique. (Nasroun, et al.,2022)

19
Figure 6 : Morphologie des poissons (Source : http://cuistophe.free.fr)

2. Le nom
2.1. Origine de nom français
Le nom français "thon rouge" fait référence à la couleur caractéristique de cette espèce de thon.
L'adjectif "rouge" est utilisé pour décrire la couleur du dos du poisson, qui varie du bleu foncé
au noirâtre, donnant ainsi l'impression de teintes rougeâtres lorsqu'il est observé dans certaines
conditions de lumière. Ce nom est utilisé pour distinguer le thon rouge d'autres espèces de thon
présentes dans les eaux. (Fonteneau, & Marcille, 1988).

2.2. Origine du nom scientifique


Le nom scientifique du thon rouge, Thunnus thynnus, est dérivé du latin. Le genre Thunnus fait
référence aux thons en général, tandis que l'épithète spécifique "thynnus" provient du mot grec
"thynnos" qui signifie "thon". Ce nom a été donné à l'espèce en raison de sa ressemblance avec
d'autres espèces de thon, ainsi que de sa valeur commerciale et de sa renommée dans les cultures
méditerranéennes. (Fonteneau, & Marcille, 1988).

20
Figure 7 : L’industrie du thon dans le monde (Source : https://aquaculture-
aquablog.blogspot.com/)

3. Systématique
Le thon rouge (Thunnus thynnus) appartient au règne animal, au phylum des Chordés, à la
classe des Actinoptérygiens (poissons à nageoires rayonnées), à l'ordre des Perciformes
(perches et poissons apparentés), à la famille des Scombridés (thonidés) et au genre Thunnus.
(Fonteneau, & Marcille, 1988). Voici quelques détails sur sa systématique :

Règne : Animalia (Animaux)

Phylum : Chordata (Chordés)

Classe : Actinopterygii (Actinoptérygiens)

Ordre : Perciformes (Perciformes)

Famille : Scombridae (Scombridés)

Genre : Thunnus

Espèce : Thunnus thynnus

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Il existe d'autres espèces de thon qui appartiennent également au genre Thunnus, telles que le
thon à nageoires jaunes (Thunnus albacares) et le thon obèse (Thunnus obesus). Ces espèces
partagent certaines caractéristiques morphologiques et écologiques communes, mais elles
présentent également des différences distinctes. (Fonteneau, & Marcille, 1988).

La systématique permet de classer et de regrouper les organismes vivants en fonction de leurs


caractéristiques similaires et de leurs relations évolutives. Elle facilite la compréhension de la
diversité biologique et des liens entre les différentes espèces. Dans le cas du thon rouge, sa
systématique indique son appartenance à la famille des Scombridés, qui comprend plusieurs
espèces de poissons migrateurs rapides et de grande taille, jouant un rôle important dans les
écosystèmes marins. (Fonteneau, & Marcille, 1988).

Figure 8 : Bluefin Tuna (Thunnus thynnus) (Source : Anathema,2004)

4. Présentation du biotope
Le biotope du thon rouge en Méditerranée occidentale comprend les eaux marines de cette
région. Voici une présentation générale de son biotope :

 Zone géographique : Le thon rouge est présent dans la partie occidentale de la mer
Méditerranée, notamment le long des côtes de pays tels que l'Espagne, la France, l'Italie,
Malte et la Tunisie. Il migre également dans l'océan Atlantique, où il se trouve dans les
eaux au large de l'Europe occidentale et de l'Afrique du Nord. (Biseau, 2002).
 Eaux côtières et pélagiques : Le thon rouge occupe à la fois les eaux côtières et
pélagiques de la Méditerranée occidentale. Il peut être observé près des côtes,
notamment lorsqu'il chasse des proies près des zones de nourrissage. Cependant, il

22
effectue également de longues migrations en haute mer, parcourant de grandes distances
à la recherche de nourriture et de sites de reproduction. (Biseau, 2002).
 Température de l'eau : Le thon rouge préfère les eaux tempérées à chaudes, avec une
température idéale se situant généralement entre 15°C et 20°C. Cela correspond aux
conditions thermiques de la Méditerranée occidentale pendant les périodes estivales.
(Biseau, 2002).
 Courants marins : Les courants marins jouent un rôle important dans la distribution et
les déplacements du thon rouge. Les courants de surface, tels que le courant de dérive
nord-atlantique et le courant méditerranéen occidental, influencent les mouvements
migratoires de l'espèce et peuvent faciliter son déplacement dans la région. (Biseau,
2002).
 Écosystèmes associés : Le thon rouge est étroitement lié à plusieurs écosystèmes marins
de la Méditerranée occidentale. Il se nourrit de poissons et de céphalopodes, qui font
partie de la chaîne alimentaire de ces écosystèmes. Les habitats côtiers, les zones de
convergence océanique, les zones de remontée d'eau et les zones de reproduction sont
des éléments clés de son biotope. (Biseau, 2002).

Il est important de noter que le biotope du thon rouge peut varier en fonction des saisons, des
conditions océanographiques et des habitudes de migration de l'espèce. La compréhension de
son biotope est essentielle pour la conservation et la gestion de cette espèce emblématique de
la Méditerranée occidentale. (Biseau, 2002).

Figure 9 : Thon rouge de l'Atlantique (Source : https://www.fishipedia.fr/)

23
Chapitre 3 : Biologie de thon rouge
1. Régime alimentaire
Le thon rouge (Thunnus thynnus) est un prédateur carnivore avec un régime alimentaire
diversifié. Voici un aperçu de son régime alimentaire :

 Poissons : Les poissons constituent une part importante du régime alimentaire du thon
rouge. Il se nourrit d'une variété d'espèces de poissons, tels que les sardines, les anchois,
les maquereaux, les harengs et les lançons. Le thon rouge chasse ces poissons en
utilisant sa vitesse et son agilité pour les capturer. (Omnes, 2002).
 Céphalopodes : Les céphalopodes, y compris les calmars et les seiches, sont également
une composante essentielle du régime alimentaire du thon rouge. Ces proies sont riches
en protéines et en nutriments et constituent une source importante d'énergie pour le thon
rouge. (Stequert, & Marsac, 1986).
 Crustacés : Le thon rouge peut également se nourrir de crustacés, tels que les crevettes
et les crabes, bien que ces proies ne soient pas aussi prédominantes dans son régime
alimentaire que les poissons et les céphalopodes. (Stequert, & Marsac, 1986).
 Plancton : Les juvéniles de thon rouge peuvent se nourrir de petits organismes
planctoniques, tels que le zooplancton et le phytoplancton. Cependant, à mesure qu'ils
grandissent, leur régime alimentaire évolue vers des proies plus grandes, principalement
des poissons et des céphalopodes. (Stequert, & Marsac, 1986).

Le thon rouge est un prédateur actif qui utilise des stratégies de chasse telles que la chasse en
bancs, l'embuscade et la poursuite pour capturer ses proies. Sa morphologie hydrodynamique,
sa grande vitesse de nage et ses nageoires puissantes sont des adaptations qui lui permettent
d'attraper efficacement ses proies. (Omnes, 2002).

Il est important de noter que le régime alimentaire du thon rouge peut varier en fonction de la
disponibilité des proies dans son environnement et des saisons de migration. Des études
scientifiques et des suivis ont été menés pour mieux comprendre le régime alimentaire du thon
rouge et son impact sur les écosystèmes marins. (Omnes, 2002).

24
Figure 10 : Forte hausse des quotas de pêche de thon rouge (Source :
https://www.euractiv.fr/)

2. Reproduction
La reproduction du thon rouge (Thunnus thynnus) est un processus complexe qui se déroule
généralement lors de migrations spécifiques vers des zones de reproduction. Voici des
informations sur la reproduction de cette espèce :

 Maturité sexuelle : Le thon rouge atteint sa maturité sexuelle à des âges variables,
généralement entre 3 et 6 ans, selon les populations et les individus. Les femelles
atteignent la maturité sexuelle légèrement plus tard que les mâles. (Labidi, 2011).
 Saison de reproduction : Le thon rouge se reproduit généralement au printemps et en
été, bien que les périodes exactes puissent varier en fonction des régions et des
populations. Les migrations vers les zones de reproduction sont souvent déclenchées
par des facteurs environnementaux tels que la température de l'eau et la disponibilité
des proies. (Labidi, 2011).
 Frayère : La reproduction du thon rouge est un processus externe, ce qui signifie que
les œufs et le sperme sont libérés dans l'eau. Les femelles libèrent des milliers d'œufs
en une seule ponte, tandis que les mâles libèrent leurs spermatozoïdes pour féconder les
œufs en pleine eau. Cela se produit généralement en groupe, formant des agrégations de
reproduction. (Arena, 1978, May).
 Fécondation : La fécondation des œufs se produit dans l'eau. Les spermatozoïdes sont
libérés dans l'environnement aquatique, où ils rencontrent les œufs libérés par les
femelles. La fécondation se produit lorsque les spermatozoïdes pénètrent dans les
ovules. (Arena, 1978, May).

25
 Développement embryonnaire : Après la fécondation, les œufs se développent en
larves, qui flottent librement dans l'eau. Les larves de thon rouge sont pélagiques, ce qui
signifie qu'elles vivent dans les couches supérieures de l'océan. Elles se nourrissent du
plancton et subissent des transformations morphologiques et de croissance au fil du
temps. (Arena, 1978, May).
 Cycle de vie : Le thon rouge présente un cycle de vie complexe, avec des déplacements
migratoires entre les aires d'alimentation et les zones de reproduction. Les juvéniles
restent généralement dans des eaux côtières plus chaudes, tandis que les adultes
entreprennent de longues migrations en haute mer. Certains individus peuvent parcourir
des milliers de kilomètres lors de ces migrations. (Petit, 2010).

Il est important de noter que le thon rouge est une espèce à faible taux de reproduction, avec
une maturité sexuelle tardive et une ponte massive d'œufs. Ces caractéristiques rendent le thon
rouge vulnérable à la surexploitation et nécessitent une gestion et une réglementation
appropriées pour assurer la durabilité de ses populations. (Petit, 2010).

Figure 11 : Reproduction de thon rouge en captivité (Source : https://www.actu-


environnement.com/)

3. Développement embryonnaire
Le développement embryonnaire du thon rouge (Thunnus thynnus) commence après la
fécondation des œufs et se déroule en plusieurs étapes. (Gasset, & Remoissenet, 2012). Voici
un aperçu du développement embryonnaire de cette espèce :

26
 Fécondation : Après la libération des œufs par les femelles et des spermatozoïdes par
les mâles, la fécondation se produit en pleine eau. Les spermatozoïdes fécondent les
ovules, donnant ainsi le coup d'envoi au développement embryonnaire. (Gasset, &
Remoissenet, 2012).
 Division cellulaire : Une fois fécondés, les ovules se divisent rapidement par mitose,
formant des cellules de plus en plus nombreuses. Au fur et à mesure que les cellules se
multiplient, l'embryon prend forme. (Gasset, & Remoissenet, 2012).
 Blastula : La division cellulaire conduit à la formation d'une structure creuse appelée
blastula. La blastula est constituée d'une couche externe de cellules, appelée
blastoderme, qui entoure une cavité remplie de liquide. (Omnes, 2002).
 Gastrulation : Au stade de la gastrulation, les cellules du blastoderme subissent des
mouvements et des invaginations pour former des couches distinctes. Ces couches
donneront plus tard naissance aux différents tissus et organes de l'embryon. (Omnes,
2002).
 Organogenèse : Pendant l'organogenèse, les différentes parties du corps se développent
à partir des couches embryonnaires formées lors de la gastrulation. Les organes, les
systèmes nerveux, les muscles et autres structures commencent à se former. (Omnes,
2002).
 Éclosion : Après une période de développement, l'embryon de thon rouge atteint un
stade où il est prêt à éclore. Les jeunes larves, appelées alevins, sont libérées dans l'eau.
(Omnes, 2002).

Une fois les alevins éclos, ils commencent leur vie pélagique et flottent librement dans l'eau.
Ils dépendent du plancton comme source de nourriture et subissent des changements
morphologiques et de croissance au fur et à mesure de leur développement. (Omnes, 2002).

Il est important de noter que le développement embryonnaire du thon rouge et sa durée peuvent
varier en fonction des conditions environnementales, telles que la température de l'eau. Les
étapes du développement embryonnaire sont cruciales pour la survie de l'espèce et jouent un
rôle clé dans le cycle de vie complexe du thon rouge. (Gasset, & Remoissenet, 2012).

27
Figure 12 : Développement d'un œuf de truite (Source : https://www.manimalworld.net/)

4. Cycle de vie
Le thon rouge (Thunnus thynnus) a un cycle de vie complexe et comprend différentes étapes,
des larves aux adultes matures. (Gasset, & Remoissenet, 2012). Voici un aperçu du cycle de vie
du thon rouge :

 Œufs et larves : Le cycle de vie commence par la ponte des œufs par les femelles dans
des zones de reproduction spécifiques. Les œufs éclosent et donnent naissance à des
larves pélagiques, appelées alevins. Les alevins sont de petites larves qui flottent dans
les couches supérieures de l'océan et se nourrissent de plancton. (Fromentin, &
Bonhommeau, 2012).
 Juvéniles : À mesure que les alevins grandissent, ils se développent en juvéniles. Les
juvéniles de thon rouge restent généralement dans des eaux côtières plus chaudes, où ils
continuent de se nourrir et de grandir. Cette période est essentielle pour leur
développement et leur préparation à la migration vers des eaux plus profondes. (Fauvel,
& Suquet, 2004).
 Migration : Les juvéniles de thon rouge entreprennent de longues migrations en haute
mer à mesure qu'ils grandissent. Ils se déplacent vers des zones d'alimentation où les
proies abondent. Ces migrations peuvent couvrir de grandes distances et impliquer des
mouvements entre la Méditerranée occidentale et l'océan Atlantique. (Serazin, et
al.,2021)
 Maturation sexuelle : À mesure que les thons rouges matures, ils atteignent la maturité
sexuelle. Les mâles et les femelles développent les caractéristiques sexuelles
secondaires et sont capables de se reproduire. La maturité sexuelle varie en fonction de
plusieurs facteurs, tels que la taille, l'alimentation et les conditions environnementales.
(Serazin, et al.,2021)

28
 Reproduction : Une fois matures, les thons rouges migrent vers des zones de
reproduction spécifiques. Les femelles libèrent leurs œufs dans l'eau et les mâles libèrent
leur sperme pour féconder les œufs. La fécondation a lieu en pleine eau, et les œufs se
développent ensuite en larves. (Serazin, et al.,2021)
 Survie et croissance : Les larves de thon rouge doivent survivre aux prédateurs, aux
conditions environnementales et trouver suffisamment de nourriture pour se développer.
La survie des larves est cruciale pour maintenir les populations de thon rouge. (Serazin,
et al.,2021)

Le cycle de vie du thon rouge est caractérisé par des migrations saisonnières, des changements
de régime alimentaire et des comportements reproducteurs spécifiques. Comprendre et gérer
ces différents stades du cycle de vie est essentiel pour assurer la conservation et la durabilité
des populati ons de thon rouge. (Fromentin, & Bonhommeau, 2012).

Figure 13 : Cycle biologique de la Truite (Source : https://pecheur093.e-monsite.com/)

5. La croissance
La croissance du thon rouge (Thunnus thynnus) est un processus continu tout au long de sa vie.
Voici des informations sur la croissance de cette espèce :

 Croissance juvénile : Les juvéniles de thon rouge connaissent une croissance rapide.
Pendant cette phase, leur corps s'allonge et leurs muscles se développent, ce qui leur
permet de devenir plus forts et plus rapides. La croissance est influencée par des facteurs

29
tels que la disponibilité des proies, la température de l'eau et la qualité de l'habitat.
(Labidi, & Nouar, 2013).
 Croissance adulte : Une fois que les thons rouges atteignent l'âge adulte et deviennent
matures sexuellement, leur taux de croissance diminue. Cependant, ils continuent à
gagner en taille et en poids, bien que plus lentement qu'au stade juvénile. La croissance
peut varier selon les individus, certains atteignant une taille plus grande que d'autres en
raison de facteurs génétiques et environnementaux. (Labidi, 2011).
 Facteurs influençant la croissance : Plusieurs facteurs influencent la croissance du
thon rouge. La disponibilité des proies est l'un des principaux facteurs déterminants, car
un approvisionnement adéquat en nourriture est nécessaire pour soutenir la croissance.
Les conditions environnementales, telles que la température de l'eau, l'oxygène dissous
et la qualité de l'habitat, peuvent également influencer la croissance du thon rouge.
(Labidi, & Nouar, 2013).
 Annuelles de croissance : La croissance du thon rouge est souvent étudiée en utilisant
les annuelles de croissance, qui sont des marques de croissance présentes sur les écailles
des poissons. Ces annuelles se forment chaque année et peuvent être utilisées pour
estimer l'âge des individus et suivre leur croissance au fil du temps. (Labidi, & Nouar,
2013).
 Taille maximale : Le thon rouge est l'un des plus grands poissons migrateurs, et il peut
atteindre des tailles impressionnantes. Les individus adultes peuvent mesurer plus de 3
mètres de long et peser plus de 500 kilogrammes. Cependant, la taille maximale varie
entre les populations et les individus. (Labidi, 2011).

Il est important de noter que la croissance du thon rouge est un processus dynamique et qu'elle
peut être influencée par des facteurs environnementaux, la disponibilité des proies et d'autres
conditions. La compréhension de la croissance du thon rouge est essentielle pour une gestion
efficace des populations et la préservation de cette espèce emblématique. (Furnestin, &
Dardignac, 1962).

30
Figure 14 : Croissance et maturité du thon rouge (Source : https://peche.ifremer.fr/)

31
Chapitre 4 : La pêche de thon rouge
1. Le temps de pêche
Le temps de pêche du thon rouge (Thunnus thynnus) varie en fonction de plusieurs facteurs,
notamment les réglementations de pêche, les saisons de pêche et les techniques de pêche
utilisées. (Farrugio, 1978). Voici quelques points importants concernant le temps de pêche du
thon rouge :

 Saisons de pêche : La pêche du thon rouge est généralement soumise à des


réglementations saisonnières pour protéger les populations et assurer leur durabilité. Les
saisons de pêche peuvent varier en fonction des régions et des accords internationaux.
Dans certaines régions, la pêche peut être autorisée pendant une période spécifique de
l'année, tandis que dans d'autres régions, des quotas de pêche sont définis pour limiter
l'effort de pêche. (Farrugio, 1977).
 Période de migration : Le temps de pêche du thon rouge peut être influencé par les
périodes de migration de l'espèce. Le thon rouge entreprend des migrations saisonnières
pour se déplacer vers les zones d'alimentation et de reproduction. Pendant ces périodes,
les populations de thon rouge sont plus susceptibles d'être présentes dans des zones
spécifiques, ce qui peut faciliter la pêche ciblée. (Farrugio, et al., 1977).
 Techniques de pêche : Les techniques de pêche utilisées pour capturer le thon rouge
peuvent également influencer le temps de pêche. Différentes méthodes, telles que la
pêche à la ligne, la pêche au filet et la pêche à la senne, peuvent avoir des périodes de
pêche spécifiques en fonction de leur efficacité et de leurs effets sur les populations de
thon rouge. (Farrugio, et al., 1977).
 Réglementations de pêche : La pêche du thon rouge est étroitement réglementée dans
le but de prévenir la surpêche et de maintenir la durabilité des populations. Des quotas
de pêche sont souvent établis pour limiter la capture totale autorisée de thon rouge. Ces
réglementations peuvent également inclure des limites de taille, des restrictions sur les
engins de pêche et des périodes de fermeture de la pêche pour permettre la récupération
des stocks. (Farrugio, et al., 1977).

Il est important de noter que les réglementations de pêche et les périodes de pêche peuvent
varier en fonction des pays, des régions et des accords internationaux. Il est essentiel de
respecter ces réglementations pour assurer la durabilité des populations de thon rouge et
préserver cette espèce emblématique des océans. (Farrugio, 1977).

32
Figure 15 : La pêche du Thon Rouge à la traîne (Source : https://www.actunautique.com/)

2. Les techniques de pêche


La pêche du thon rouge (Thunnus thynnus) utilise différentes techniques en fonction des
objectifs de pêche, des régions et des réglementations en vigueur. (Furnestin, & Dardignac,
1962). Voici quelques-unes des techniques de pêche les plus couramment utilisées pour capturer
le thon rouge :

 Pêche à la ligne : La pêche à la ligne est l'une des méthodes les plus sélectives et
durables pour capturer le thon rouge. Elle implique l'utilisation de lignes avec des
hameçons appâtés pour cibler spécifiquement le thon rouge. Les pêcheurs ciblent
souvent les bancs de thon rouge en surface ou en profondeur en utilisant des techniques
telles que la traîne, la pêche à la palangre ou la pêche à la canne. (Farrugio, et al., 1977).
 Pêche au filet : La pêche au filet est une méthode utilisée pour capturer le thon rouge,
en particulier lorsque les poissons se trouvent en grandes concentrations. La pêche au
filet peut inclure l'utilisation de filets maillants dérivants ou de filets maillants fixes, qui
sont installés dans des zones où les thons rouges sont connus pour passer. Cette méthode
peut être efficace, mais elle peut également entraîner des captures accessoires d'autres
espèces marines. Hattour, A. (2005).
 Pêche à la senne : La pêche à la senne, également appelée pêche au filet tournant, est
une technique utilisée pour capturer le thon rouge en capturant de grandes quantités de
poissons en une seule fois. Une scène est un filet en forme de poche qui est déployé
autour d'un banc de poissons et ensuite resserré pour capturer les poissons à l'intérieur.

33
Cette méthode est souvent utilisée lorsque les thons rouges se trouvent en bancs denses.
Hattour, A. (2005).
 Pêche à la canne : La pêche à la canne est une méthode populaire pour la capture
récréative du thon rouge. Elle implique l'utilisation de cannes à pêche spéciales, de
moulinets robustes et de lignes résistantes pour combattre et capturer les thons rouges.
Cette méthode est appréciée par les pêcheurs sportifs et les amateurs de pêche en raison
du défi physique et de l'excitation qu'elle procure. (Furnestin, & Dardignac, 1962).

Il est important de noter que certaines techniques de pêche peuvent être plus sélectives et
durables que d'autres. La pêche à la ligne, par exemple, est généralement considérée comme
une méthode plus sélective qui permet la libération des poissons non ciblés. Cependant, il est
essentiel de respecter les réglementations locales et les quotas de pêche pour assurer la
durabilité des populations de thon rouge et préserver l'équilibre écologique des écosystèmes
marins. (Furnestin, & Dardignac, 1962).

Figure 16 : La pêche du thon au bromé (Source : https://www.pacificpeche.com/)

34
3. Les ports de pêche
La pêche du thon rouge (Thunnus thynnus) est pratiquée dans plusieurs ports de pêche situés
dans les zones où cette espèce est présente. (Hattour, 2003). Voici quelques-uns des ports de
pêche importants pour la pêche au thon rouge :

 Sète, France : Sète est l'un des principaux ports de pêche pour le thon rouge en
Méditerranée occidentale. Il est situé sur la côte sud de la France et accueille une flotte
de pêche spécialisée dans la capture du thon rouge. Sète est également connu pour son
rôle dans le commerce et la vente du thon rouge. (Farrugio, 1978).
 Mazara del Vallo, Italie : Mazara del Vallo est un port de pêche majeur en Sicile, en
Italie, et est reconnu pour sa pêche au thon rouge. Il abrite une importante flotte de pêche
spécialisée dans la capture du thon rouge et joue un rôle significatif dans l'industrie de
la pêche au thon rouge en Méditerranée. (Farrugio, et al., 1977).
 Algeciras, Espagne : Algeciras est un port situé dans le sud de l'Espagne, près du détroit
de Gibraltar. Il est également un point de départ et de transit important pour la pêche au
thon rouge en Méditerranée. Le port d'Algeciras est bien situé pour les activités de pêche
au thon rouge, en raison de sa proximité avec les voies de migration des thons rouges.
(Farrugio, et al., 1977).
 Divers ports en Tunisie : La Tunisie est également connue pour sa pêche au thon rouge,
et plusieurs ports tunisiens sont impliqués dans cette activité. Des ports tels que Bizerte,
Sfax et Zarzis sont parmi les principaux points de débarquement pour les captures de
thon rouge en Tunisie. (Farrugio, et al., 1977).

Il convient de noter que la pêche au thon rouge est régie par des réglementations strictes et des
quotas de capture, afin de préserver les populations de thon rouge et d'assurer une pêche
durable. Les ports de pêche mentionnés ci-dessus sont des exemples parmi d'autres et peuvent
varier en fonction des saisons de pêche, des réglementations locales et des zones de distribution
du thon rouge (Farrugio, 1978).

35
Figure 17 : Les ports de pêche (Source : https://www.lamanchelibre.fr/)

4. Le stock de pêche
Le stock de pêche de thon rouge fait référence à la quantité et à l'état des populations de thon
rouge dans une zone donnée. En raison de la surpêche passée et de la vulnérabilité du thon
rouge à la surexploitation, la gestion des stocks de thon rouge est un sujet d'une grande
importance. (Farrugio, 1978).

 État des stocks : Au fil des années, les stocks de thon rouge ont connu des fluctuations
importantes en raison de la pression de pêche excessive. Dans certaines régions, les
populations de thon rouge ont diminué considérablement et sont considérées comme
surexploitées, voire en danger critique d'extinction. Cependant, grâce aux efforts de
conservation et aux réglementations mises en place, certaines populations de thon rouge
montrent des signes de récupération (Farrugio, 1980).
 Gestion des stocks : La gestion des stocks de thon rouge est essentielle pour assurer la
durabilité de cette espèce. Des organismes tels que la Commission internationale pour
la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) jouent un rôle clé dans la gestion
et la conservation du thon rouge. Des mesures de gestion telles que l'établissement de
quotas de pêche, la réglementation des saisons de pêche, la limitation de la taille des
captures et la surveillance des activités de pêche sont mises en place pour permettre la
reconstitution des stocks et maintenir leur durabilité à long terme. (Abid, & Idrissi,
2007).

36
 Suivi et évaluation : Le suivi et l'évaluation réguliers des stocks de thon rouge sont
essentiels pour prendre des décisions éclairées en matière de gestion. Cela implique la
collecte de données sur les captures, les tailles des poissons, les efforts de pêche et
d'autres paramètres pertinents. Ces données sont utilisées pour estimer l'état des stocks,
évaluer l'impact des mesures de gestion et ajuster les réglementations si nécessaire.
(Fromentin, & Rouyer, 2019).

Il est important de noter que la gestion des stocks de thon rouge est un processus complexe et
en constante évolution. Des efforts de conservation continus sont nécessaires pour assurer la
durabilité des populations de thon rouge et préserver cette espèce emblématique des océans.
(Fromentin, & Rouyer, 2019).

Figure 18 : Le stock de thons rouges en hausse durable (Source : https://www.peche.com/)

37
Conclusion
En conclusion, le thon rouge (Thunnus thynnus) est une espèce emblématique de la
Méditerranée occidentale, qui présente des caractéristiques biologiques fascinantes. Sa
morphologie robuste et élancée, avec des nageoires puissantes, lui permet de parcourir de
longues distances lors de ses migrations saisonnières.

Le nom français "thon rouge" fait référence à la couleur rouge caractéristique de ses muscles,
tandis que le nom scientifique "Thunnus thynnus" est dérivé du grec et du latin, faisant référence
à son appartenance au genre Thunnus et à son statut de thon de grande taille.

La biologie du thon rouge comprend son régime alimentaire principalement composé de


poissons et de céphalopodes, ainsi que son cycle de reproduction complexe qui se déroule dans
des zones spécifiques de la Méditerranée occidentale. Les femelles produisent de grandes
quantités d'œufs, qui sont ensuite fécondés par les mâles lors de la reproduction.

Le développement embryonnaire du thon rouge suit un processus complexe, avec différentes


étapes de développement avant l'éclosion des larves. Les larves de thon rouge sont pélagiques
et dépendent des conditions environnementales pour leur survie.

Le cycle de vie du thon rouge comprend différentes phases, y compris les migrations
saisonnières entre les zones d'alimentation et de reproduction. Les thons rouges peuvent vivre
jusqu'à plusieurs décennies et atteindre des tailles impressionnantes.

La pêche du thon rouge est soumise à des réglementations strictes visant à préserver les
populations et à assurer une pêche durable. Les techniques de pêche varient en fonction des
objectifs et des réglementations, avec des méthodes telles que la pêche à la ligne, la pêche au
filet et la pêche à la senne.

La gestion des stocks de thon rouge est essentielle pour maintenir la durabilité de cette espèce.
Des mesures de gestion telles que l'établissement de quotas de pêche, la réglementation des
saisons de pêche et le suivi régulier des populations sont mises en place pour préserver cette
ressource marine précieuse.

En somme, la compréhension de la biologie du thon rouge et la mise en œuvre de mesures de


gestion adéquates sont essentielles pour assurer la préservation de cette espèce emblématique
dans la Méditerranée occidentale et pour garantir sa pérennité pour les générations futures.

38
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