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QUESTION 2 : MERS ET OCÉANS, ENTRE APPROPRIATION, PROTECTION ET LIBERTÉ DE

CIRCULATION
Livre p. 54-85

T. E. : A l’aide des documents proposés, répondez aux questions p. 55

1) Les mers et océans sont valorisés par les sociétés via notamment leur richesse sous-marine qui peuvent permettre
de développer les activités touristiques notamment dans la mer rouge. La présence d’hydrocarbures permettrait
aussi de valoriser ces mers et océans. / Donc beauté des fonds marins, activités liées au tourisme

2) L’Indonésie s’affirme dans ses eaux par la force avec notamment la destruction de navires étrangers étant présent
dans ces eaux sans autorisation qui font de la pêche illégale. Cette méthode va permettre de dissuader les navires de
pays voisins de s’y aventurer. Intimidation des pêcheurs étrangers de plus cela montre aux Etats voisins qu’elle est
capable de surveiller l’ensemble de ses espaces

3) L’accès aux mers et aux océans permet aux Etats de se développer économie avec par exemple le tourisme via la
richesse des fonds marins cependant en fonction de leur positionnement géographique et des pays autours cela
peut créer des tensions sur la délimitation des ZEE. Les Etats n’hésitent pas à projeter leur puissance militaire sur
mer.

Introduction
Les mers et les océans essentielles au développement économique joue un rôle politique et stratégique
déterminant. Les enjeux liés à leur domination provoquent une compétition entre les Etats et d’autres acteurs.
Exploitant les mers et les océans ces Etats peuvent entrer dans des conflits de souveraineté ou d’usage

Problématique : En quoi l’espace maritime mondial est-il au centre de l’attention d’acteurs qui le considèrent comme
un enjeu stratégique à plusieurs échelles ?

I – Etude de cas : L’océan indien, rivalités régionales et coopérations internationales


Fil conducteur : « Quel rôle joue l’océan indien dans les stratégies des acteurs régionaux et internationaux »

A – Le poids croissant de l’océan indien dans l’économie mondiale, générateur de rivalités régionales

T. E. : A l’aide des documents produire un paragraphe répondant aux critères d’une question problématisée. Pour
cela choisir entre les deux thèmes suivants : thème 1 : les rivalités dans l’océan indien sont politiques, thème 2 : les
rivalités dans l’océan indien sont économiques (EDC p. 32-33)

Point méthode : Rédiger un paragraphe au sein d’une question problématisée


Un développement s’articule autour de deux ou trois thèmes jamais un seul thème.
Deux thèmes, deux sous parties, deux arguments
Au changement d’idée on va à la ligne
Etape 1 : une phrase pour présenter mon thème
Etape 2 : Phrase introductive du A/
Etape 3 : développer mon/mes idées  explication/argumentation/illustration
Etape 4 : après chaque idée, aller à la ligne

4 carreaux : Thème I
2 carreaux : A/
À la ligne : première idée
À la ligne : deuxième idée

I – Un océan émergent convoité pour des raisons politiques


Raisons : défense de souveraineté, lutte contre la piraterie, implantation stratégique

Exemples : affirmation des puissances régionales (Inde : projet d’un deuxième porte-avion, présence ancienne de la
France (territoires ultramarins) et des Etats-Unis (flotte et base de Diego Garcia), essor des ambitions mondiales de
la Chine (base militaire de Djibouti), rivalités Etats-Unis/Chine, Inde/Chine
II – Un océan émergent convoité pour des raisons économiques
Raison : route maritime majeure de la mondialisation (axe Shangaï/Rotterdam, contrôle de la libre circulation dans
les détroits, réserve potentielle de ressources marines, équipements portuaires en développement

Exemples : essor des ports de commerce indiens et sud-africains, développement des nouvelles routes de la soie
entre Chine et Afrique via le Pakistan, 14 % des ressources mondiales halieutique et 50 % des réserves en
hydrocarbures, rivalités, commerciales entre la France et la Chine

B – Des coopérations internationales pour apaiser les tensions régionales

T. E. : (p. 34-35) Rédiger un paragraphe répondant aux critères d’une question problématisée « L’Inde joue un rôle
majeure dans la mise en place d’une coopération internationale dans l’océan indien. »

Tout d’abord, l’Inde jouie d’un rôle économique dans cette coopération internationale dans l’océan
indien avec une présence dans différents secteurs.
En premier lieu nous pouvons voir que l’Inde va participer à des coopération internationales dans l’océan
indien.
Cela est rendu possible en essayant de connecter les acteurs régionaux, de les rassembler et de discuter sur des
thèmes communs à l’océan indien comme la sécurité maritime, la gestion des risques de catastrophes ou encore
l’amélioration des conditions d’investissements et du commerce. C’est le rôle de l’IORA qui est une association créée
par l’Inde qui depuis 1997 tente de renforcer les connexions internes.
De plus, l’Inde va tenter de renforcer cette coopération en mettant en valeur la coopération navale. En effet, pour
augmenter la sécurité maritime dans l’océan indien et tenter d’être un leader dans ce domaine en mettant à l’écart
les Etats-Unis, l’Inde va s’affirmer de part des sécurisations des échanges maritimes ce qui fait de l’Inde un leader
militaire dans cette zone. C’est ce qui est promu par l’IONS, créé en 2008. Ce forum de discussion qui va rassembler
les Etats-majors de marines des Etats de l’océan indien ce qui va renforcer une coopération navale entre les
différentes régions de l’Océan indien.
Ensuite, l’Inde se montre comme une alternative à la Chine qui domine clairement cette zone en terme de
coopération.
L’Inde est motivée par le besoin de diversifier ses différents partenaires commerciaux dans l’océan indien pour
réduire les relations avec la Chine. L’Inde doit pour maintenir son leadership dans la zone avoir cette motivation de
de diversification pour éviter une sur domination de la Chine ce qui masquerait l’Inde. On peut le voir avec le dessin
de Sradeep d’octobre 2018 qui montre que l’Inde essaie à tout pris de se détacher de la Chine.
De plus, des organisations sont créées dans le but de réduire cette domination Chinoise. Cela permettrait de
favoriser la solidarité régionale ce qui va créer une dynamique régionale ce qui masquera un peu plus la Chine. On
peut le voir avec le COI, une commission de l’océan indien créée en 1982. Elle permet à l’Inde de renforcer sa
position en tant qu’acteur clé dans l’océan indien.

L’inde poursuit 3 objectifs :

- Développement économique régional : investissements portuaires, coopérations scientifiques et techniques,


économie maritime plus durable
- Renforcement de la coopération militaire régionale : pour contrôler les routes du commerce international,
lutter contre la piraterie et ne pas laisser ce monopole aux Etats Unis
- Affirmation de sa puissance politique et commerciale : pour s’intégrer dans la mondialisation :
instrumentalisation de l’IONS, cependant, ce document n’évoque pas la forte rivalité avec la Chine qui
explique aussi la volonté de l’Inde de renforcer la coopération internationale de l’océan indien
Conclusion de l’étude de cas, croquis final :

II – Des espaces maritimes convoités


A – Un partage fondé sur « le droit international »

T. E. : répondre aux questions 1 à 3 p. 57

1) Les Etats signataires sont très nombreux et sont localisés à travers tous les continents (168 pays). Certains Etats
ont refusé de signer cette convention probablement car ces Etats ne veulent pas voir leurs libertés contrôlées par
d’autres Etats ou conventions extérieures à leur propre pays. Pas d’accord sur le principe d’exploitation des fonds
marins.

2) L’appropriation des mers et des océans par les Etats est limitée par le droit de la mer de Montego Bay car ils ne
peuvent pas décider eux-mêmes de l’extension de leurs ZEE notamment. ZEE, haute mer qui est ouvert à tous les
Etats et occupe la grande majorité des mers et des océans.

3) Malgré cette convention on peut constater un très grand nombre de tensions pour la délimitation des ZEE à
travers toutes les mers et tous les océans à cause des Etats qui ne sont pas satisfait de la taille de leurs ZEE. Les ZEE
se superposent et cela crée des tensions sur le fait de savoir à qui appartient cette ZEE. Tensions sur les différentes
ressources qu’on peut trouver dans ces eaux.

Cartes p. 56-57 : Ces dernières années la mondialisation a fait des mers et des océans des enjeux géopolitiques
majeurs posant ainsi la question de l’exploitation des ressources et de la circulation.
La conférence de Montego Bay (1982) en Jamaïque a permis au C. N. U. D. M. de fixer le cadre de leur exploitation :
c’est la mise en place des Z. E. E. et d’un système de zonage.
Repère A p. 58 : La France possède aujourd’hui la 2e Z. E. E. mondiale (environ 10,4 millions de km²) derrière les
Etats-Unis (environ 13 millions de km²). Au-delà de ces eaux territoriales, débute la haute mer représentant 64 % de
la surface du globe. Ces eaux sont considérées comme libre d’exploitation et s’apparentent aux eaux internationales.

B – Des acteurs multiples


L’exploitation des mers et des océans voit les acteurs se multiplier (l’O. R. P.). S’installe ainsi une gouvernance à
différentes échelles comme le F. A. O. et les États.

C – Des intérêts divergents sources de tensions et de conflits


La Z. E. E., enjeu crucial entre États reste des sources de tensions importantes. Leur délimitation reste difficile
(officiellement 200 miles marins depuis la côte) et mette certains États en opposition en raison de littoraux proches.
C’est le cas de la mer de chine méridionale qui est bordée de 10 États (Taiwan, la Chine, l’Indonésie…) et où les
revendications sont nombreuses (exemple : les territoires insulaires des îles Paracels et Spratleys).
Les océans sont également des zones de conflits où la piraterie depuis une quinzaine d’années est présente (attaque
de navires de commerce dans le détroit de Malacca).
Ces actes de violence ont lieu dans des zones maritimes où la sécurité n’est pas assurée (le golfe de Guinée, zone la
plus touchée par la piraterie). Depuis 2018, on dénombre plus de 200 actes de piraterie.
De même, la mondialisation de l’économie a vu se développer l’antimonde où les trafics illicites (trafics d’armes, de
drogues…) emprunte également des routes maritimes.
Ces tensions croissantes des espaces maritimes a poussé à militariser les océans avec l’installation de bases navales
notamment sur les grands axes maritimes (exemple : la base navale française Abu Dhabi).
Les ressources maritimes et leur partage attise aussi les tensions entre les États. Les mers en voie d’exploration pour
les minerais, les zones de pêche, les réserves d’hydrocarbure, les contentieux sur les tracées des Z. E. E. sont des
sources de rivalité entre les États côtiers. En effet, les États cherchent à s’approprier en premier les ressources. Dans
la haute mer en absence de règlementations la règle est le premier arrivé, le premier servi.
Dans l’océan glacial arctique, la fonte de la banquise suscite les convoitises des pays riverains (exemple : les États-
Unis, le Canada, le Danemark…) pour l’exploitation des ressources et la maitrise des nouvelles routes maritimes
marchandes (notamment la route appelée Nord-est qui passe par l’océan glacial arctique et qui relie l’Amérique ou
l’Europe à l’Asie en passant par le pôle nord). Ces tensions entre États peuvent être de haute intensité comme
l’océan indien où l’Inde essaie par tous les moyens de limiter l’influence commerciale et militaire de la Chine dans
cette zone d’influence qu’elle considère comme sienne.

III – Des espaces maritimes, des milieux fragiles à protéger


A – Des milieux fragiles menacés par l’activité humaine

Doc. 3 p. 69 : Dans le cadre du changement climatique, on assiste ces derniers temps à une fragilité des océans qui
se traduit par une biodiversité menacée, une acidification des eaux et une montée des eaux mettant en danger les
populations et les écosystèmes marins. Le gyre océanique du 7e continent plastique est l’exemple de cette pollution
des océans tout comme les différents accidents qui touchent directement les océans (exemple : en 2011, la centrale
japonaise de Fukushima où 80 % des rejets radioactifs se sont propagés en mer ; l’explosion de la plateforme
offshore Deepwater Horizon en 2010.
La pêche est également un sujet sensible où les tensions sont nombreuses. On assiste à une surexploitation de cette
ressource ce qui entraine la surpêche, ce qui représente 33 % des tonnes de poisson.

B – Encourager une exploitation responsable des ressources


La fragilité de ces espaces maritimes nécessite une politique de préservation inscrite en 2015 dans l’agenda 2030 par
l’ONU.
De nombreuses ONG se mobilisent également (Greenpeace, Sea Shepherd) pour une exploitation durable des
ressources marines et une meilleure protection des océans.
Les Etats ont pris conscience de la nécessité de protéger ces milieux et on a vu se multiplier ces dernières années les
aires marines protégées (AMP). En 2018, certains Etats ont milité pour l’établissement d’une économie bleue.
Toutefois, on s’aperçoit que les Etats notamment les pays pauvres ne peuvent participer équitablement à la
protection des mers et des océans et sont aujourd’hui des fournisseurs majoritaires des ressources marines. De plus
des intérêts divergents peuvent bloquer la mise en place de politiques de protection commune.

Conclusion générale :
T. E. : Recopier le schéma bilan de la page 72

DES ESPACES RÉGLEMENTÉS DANS DES ESPACES VALORISÉS SOUS DES ESPACES À PROTÉGER
LA MONDIALISATION TENSIONS
Des espaces de libre circulation Une pression accrue sur les Une augmentation des pressions sur
préservés ressources vivantes et énergétiques les mers et les océans
Une territorialisation croissante Vers une exploitation de nouvelles Des acteurs qui souhaitent une
ressources protection accrue des océans
Des activités maritimes qui Des espaces maritimes sous Une coopération mondiale en
échappent au droit de la mer tensions construction pour concilier
valorisation et protection

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