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Thème 1 – Mers et océans : au cœur de la mondialisation (13-15

heures)
Compétences

 Nommer et localiser les grands repères géographiques ainsi que


les principaux processus et phénomènes étudiés
 Utiliser l’échelle appropriée pour étudier un phénomène
 Identifier les contraintes et les ressources d’une situation
géographique
 Confronter le savoir acquis en géographie avec ce qui est entendu,
lu et vécu
 Employer les notions et le lexique acquis en géographie à bon
escient.
 Transposer un texte en croquis / Réaliser des productions
graphiques et cartographiques dans le cadre d’une analyse
 Savoir lire, comprendre et critiquer une carte, un croquis,
 Procéder à l’analyse critique d’un document selon une approche
géographique
 Utiliser les outils numériques pour produire des cartes, des
graphiques, des présentations

Savoirs :
 Expliquer le rôle fondamental des mers et océans dans les
échanges internationaux
 Les grandes routes maritimes et les flux
 Les lieux géostratégiques
 Les tensions entre les états
 La protection de ces espaces
 La place de la France dans la mondialisation
Notions obligatoires

Mondialisation, Haute-mer, maritimisation, puissance, route maritime,


zone économique exclusive (ZEE).
Introduction

Pour commencer : Testons vos connaissances !!

4 Océan Indien 11 Mer de chine méridionale


3 Océan Pacifique 19 Golfe d’Aden
2 Océan Atlantique 16 Golfe du Mexique
1 Océan Arctique 14 Golfe du Bengale
7 Mer Baltique 13 Golfe Arabo Persique
5 Mer Méditerranée 15 Mer du Japon (Mer de l’Est)
12 Mer du Nord 21 Mer de Java
6 Mer des Caraïbes 20 Mer Jaune
10 Mer de Chine orientale 17 Mer de d’Okhotsk
8 Mer Noire 18 Mer de Philippines
9 Mer Rouge 22 Mer de Corail
La mondialisation (processus d’accroissement des échanges et des flux
de marchandises, informations, hommes et de capitaux à l’échelle de la
planète) affecte désormais toute la planète même si son intensité varie
d'un territoire à l'autre. Cette intégration croissante des territoires au
« système monde » affecte aussi les espaces maritimes : mers et
océans sont fondamentaux pour l’économie mondiale, tant pour les
ressources dont ils recèlent que pour les échanges qu’ils permettent.
Leur surveillance tout comme leur sécurisation conditionnent aussi la
mondialisation du commerce.

Pourquoi les mers et les océans sont-ils devenus des espaces majeurs
de la mondialisation et sources de nombreux enjeux entre Etats ?

I- Les mers et océans, des vecteurs essentiels de la mondialisation

A- Des ressources variées

Q1- Quelles les ressources, les mers et les océans proposent-elles ?

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Doc 8 a- b -c
débouché câble Los Aangelès

Espaces maritimes = 71% de la planète


 Ressources halieutiques (ressources vivantes des milieux
aquatiques : poissons, coquillages …) = 150 g de poissons = 50 %
apports protéines / j / homme. 28 millions de pêcheurs dans le
monde et deux types de pêches : la pêche artisanale, très
importante dans pays en développement (Par exemple au
Sénégal, la pêche représente 15 % de la population active, 6000
pirogues, 70 % de la consommation de protéines) / et la pêche
industrielle qui bénéficient de moyens techniques modernes avec
des radars, des navires usines qui permettent d’aller de plus en
plus loin en haute mer et de pratiquer une pêche en eau de + en +
profonde. Cette pêche est responsable des pbs de surexploitation.
+ aquaculture
 Ressources minières (nodules polymétalliques) = et énergétiques
= entre ¼ et 1/3 des réserves en gaz et en pétrole = offshore (30 %
de l’offre actuelle) + le sable
 Ressources renouvelables : éoliennes = GB, PB, Danemark, ou
hydrolienne / hydrothermique
https://www.bfmtv.com/economie/le-plus-grand-champ-eolien-du-
monde-inaugure-en-mer-d-irlande-1518646.html

 Ressources touristiques : balnéaires et croisières (en fonction de la


géopolitique = marche bien dans les caraïbes, la méditerranée et
les pôles) / îles.

B- Des espaces de transit et d’échanges

Q2- Quelles relations faire entre océan, littoralisation et mondialisation ?


Q3- Quelles sont les grandes zones stratégiques ?
Q4- Pourquoi le golfe persique est-il un espace clé de la mondialisation
des échanges ?
Q5- Pourquoi peut-on dire que les grandes routes maritimes reflètent
une inégale intégration des territoires à la mondialisation ?

Doc 9
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Doc 13 Doc 14
Doc 15 a – b - c
Doc 16

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• La mondialisation et l’ouverture des économies nationales ont
facilité la délocalisation et la littoralisation entrainant une
maritimisation des économies (processus associant installation
croissante des activités sur les littoraux et augmentation du rôle
des espaces maritimes pour l’économie). Dès lors, cette situation a
accru l'importance stratégique des mers et océans dans la mesure
où 90% (11 milliards de tonnes) des échanges se font par mer (X
25 % entre 2007 et 2017) = espace de contact et de circulation
pour pétroliers, porte-conteneurs (+ 400 m de long – 21000
conteneurs – 2% du prix de revient des marchandises), les
vraquiers.... = des navires de + en + spécialisés, de plus en plus
gros (gigantisme). La plus grande innovation dans ce domaine
reste le conteneur : 20 ou 40 pieds = « lego » mondial de la
production et de la distribution. Cette maritimisation a donné
naissance à de grandes routes maritimes (itinéraire maritime
régulièrement suivi par des navires de commerce) + le passage
par des détroits (= détroit de Malacca, de Bab el Mandeb, Ormuz,
Malacca) ou des canaux (canal de Panama, de Suez : depuis son
doublement en 2015 = 97 navires par jour...) c'est à dire des lieux
stratégiques.
o Ex Golfe Persique : Le golfe Arabo-Persique a vu transiter en
2018, un tiers des hydrocarbures transportés par tankers
dans le monde et un quart du gaz naturel liquéfié (GNL)
transporté par méthaniers. De fait, des dizaines de
pétroliers et de chimiquiers traversent cet espace maritime
chaque jour, sans compter les porte-conteneurs et les
navires militaires = renforcement de l’importance
géostratégique de cette région liée notamment à la
présence de puissances militaires mondiales (États-Unis,
France) pour contrôler cette voie maritime et à la
permanence de tensions entre ses États voisins. Le détroit
d’Ormuz reste donc un axe stratégique autour duquel de
nombreux acteurs pourraient générer un conflit majeur et il
n’existe pas à l’heure actuel d’alternative au franchissement
maritime de ce détroit Du fait de sa position
géostratégique à proximité de la route maritime reliant
l’Europe à l’Asie, cet espace maritime et, tout
particulièrement le hub de Dubaï est intégré aux échanges
de conteneurs. Plus grand port en eau profonde du golfe,
Djebel Ali est ainsi devenu la première zone de transit
maritime entre Rotterdam et Singapour. Cependant, ce
dynamisme ne se concentre plus seulement à Dubaï. Ainsi,
en décembre 2018, le groupe chinois Cosco Shipping Ports
a inauguré son nouveau terminal dans le port récent de
Khalifa à Abu Dhabi. = routes de la soie. A savoir aussi à une
échelle plus locale, il existe un intense trafic de contrebande
au départ d’Oman et des EAU vers les côtes iraniennes. La
liberté de circulation dans le golfe est fondamentale en
raison du rôle des hydrocarbures dans l’économie
mondialisée. Même si les eaux du détroit d’Ormuz sont
partagées entre l’Iran et Oman, tous les navires
bénéficient du droit de passage en transit défendu par la
Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Plus
largement, cette liberté de circulation est surveillée par
de nombreux États voisins ou non du golfe qui possèdent
des bases militaires dans de nombreux ports de la région.

• En 40 ans, la flotte a été multipliée par 4, les volumes transportés


par 3. 25 ports polarisent 50% des flux. Ce monde est dominé par
qqs armateurs comme CMA CGM et les plus grands ports et ZIP
se situent dans la Triade et BRICS = 13 des 20 premiers ports sont
chinois (seulement 4 en 2000). Certains deviennent des Hubs à
l’image de Rotterdam ou Shanghai = grandes façades maritimes.
Par contre, tous les territoires ne sont pas sur ces grandes routes
maritimes : inégale intégration, territoire enclavé comme les pays
au cœur de l’Afrique ou de l’Asie centrale. Les territoires qui
bénéficient le plus de la maritimisation des économies = Triade et
BRICS
• Sans compter le nombre important de gazoducs et oléoducs ainsi
que de câbles de communication qui parcourent les fonds marins :
câbles pour internet et téléphonie = 263 câbles sous-marins =
800 000 km = la colonne vertébrale d’internet ou le Backbone =
fonds des mers = 99% des télécommunications internationales /
◦ Ex à faire : capacités et méthodes p 43
https://webdoc.rfi.fr/ocean-cables-sous-marins-internet/

• Actuellement avec le réchauffement maritime, un fort intérêt est


porté à la nouvelle voie maritime dans l'océan Arctique =
Actuellement Rotterdam – Tokyo = 21 000 km et par le Nord = 13
500 km.
 Cette course à la mer n’est pas sans tension…
 Tenter de transposer toutes les infos dans un schéma
II- Mers et océans, la nécessité d’une réglementation

A- Une législation internationale

Q6- Qu’est-ce que la conférence de Montego bay a-t-elle mis en place ?

Doc 18
Doc 19 Doc 20
Doc 21 a – b

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/immigration-
clandestine-paris-et-londres-haussent-le-ton_3132377.html
Convention des nations unies pour le droit de la mer = Conférence de
Montego Bay en 1982 règlemente la territorialisation des mers et des
océans (signé par 168 pays). Elle définit les espaces maritimes, les
droits et les devoirs des Etats dans ces espaces, notamment ceux de la
navigation et de l’exploitation des ressources. La convention définit
également les obligations en matière de protection du milieu marin. Elle
crée le tribunal international de la mer dont le siège est à Hambourg. La
haute mer, 64 % des océans a été déclaré bien commun de l 'humanité
+ passage libre dans les détroits.
La souveraineté d’un Etat riverain est totale dans ses eaux territoriales
c’est-à-dire jusqu’à 12 miles, entre 12 et 24 miles il peut prévenir et
réprimer toute infraction notamment en matière douanière, sanitaire ou
migratoire. Dans la ZEE qui s’étend jusqu’à 200 miles (370 km), il exerce
sa souveraineté économique (exploitation des ressources, construction
d’îles artificielles, contrôle de l’espace aérien). La France possède la 2 e
ZEE du monde. Les espaces situés au-delà de la ZEE, font partie de ce
que l’on appelle la haute mer : c‘est à dire des espaces ouverts à tous
les états, côtiers ou sans littoral, qui ont la liberté de navigation, pêche,
survol, pose de câbles, et pipelines sous-marins.

B- Des espaces au cœur de nombreux enjeux

Q7- Cette législation apaise-t-elle toutes les tensions ?


Q8-Quelles sont les grandes puissances maritimes et comment
s’affirment-elles ?

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Malgré l’existence de cette législation, des tensions existent pour


contrôler des espaces océaniques et maritimes :
 Pour étendre les ZEE :
◦ Tensions en Mer de Chine : la Chine, le Vietnam, les
Philippines, le Brunei et Taiwan pour les îles Spratly / chine –
Japon pour iles Senkaku = zone de pêche, zone d’exploitation
des hydrocarbures
◦ En Arctique : Présence de tensions entre le Danemark, la
Russie, le Canada  étendre jusqu’à 350 miles
◦ Revendications courantes et tensions régulières pour
l'appropriation de certains espaces, notamment ceux contenant
du gaz ou pétrole : Israël – Liban / mer de chine / argentine –
royaume uni aux Malouines (= pb de délimitation) / golfe arabo-
persique /
◦ Ex Mer de Chine : Volonté de la Chine d’implanter ses
nouvelles routes de la soie, avec pour épicentre la mer de Chine
méridionale dont elle revendique la souveraineté. Les tensions
autour des îles Spratleys et Paracels cristallisent régulièrement
les actions militaires et diplomatiques. Les positions militaires de
la chine et des USA sont fortes au cœur d’une mer qui voit
passer 30% du commerce international. Il s’agit donc d’un
espace maritime aux forts enjeux économiques au cœur
d’une région émergente où les ports sont en pleine
croissance et où la diversification des activités (tourisme :
Côte Sanya, plage tropicale en plein développement +
croisière) transforme les littoraux. 80 % des hydrocarbures
en direction du Japon y passent, 90 % du commerce
maritime chinois traversent cette mer. En plus d’être un
espace de passage, c’est un espace qui regorge de ressources
en hydrocarbures et de ressources halieutiques d’où les
tensions. Une entente sur la lutte contre pollution et piraterie

 Pour affirmer sa puissance : les rivalités USA / Chine sont


présentes sur les mers et océans = les USA sont présents sur
toutes les mers avec 11 portes avions, la Chine quant à elle
développe sa puissance maritime (2 portes-avions) pour sécuriser
les routes de la Soie maritime (collier de perles) / affirmation de
l’Inde comme puissance navale aussi.
o Ex de l’océan Indien qui redevient un espace maritime
stratégique à la faveur de l’émergence asiatique de
ces dernières décennies. Aux traditions de présence
européenne (France) se sont ajoutés les intérêts
américains pour le pétrole et maintenant ceux des
Chinois. Cet océan conquiert une place de choix dans
la mondialisation, puisqu’il représente 25 % du trafic
maritime mondial, ainsi que les deux tiers du trafic
pétrolier (en y incluant le golfe Arabo-Persique). Les
acteurs régionaux tentent d’en faire un pôle majeur du
commerce mondial et pas seulement un espace de
transit entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Cependant il
demeure un espace fragmenté (économiquement,
culturellement et politiquement) et peu sécurisé, malgré
une baisse des actes de piraterie (25 en 2019 dans
l’océan Indien contre 67 en 2012, 29 dans le détroit de
Singapour contre 160 en 2014). L’enjeu des coopérations
internationales est de viser à concilier sécurité et
prospérité mais ce n’est pas évident avec les appétits
chinois (collier de perles) et l’émergence indienne.
• La surveillance et le contrôle de certains espaces comme les
détroits ou canaux constituent un enjeu géo politique essentiel :
Panama, Ormuz, Suez, Béring, Malacca. Il faut limiter les trafics
d'armes, de migrants, les pirateries…. Les grandes zones de
pirateries = Ethiopie/ Somalie (golfe d’Aden), Golfe de Guinée, SE
Asiatique. Ce phénomène a pris un fort essor dans les années 90's
avec en moyenne deux attaques par semaine dans le détroit de
Malacca et en somalie (2009-2011 = 200 attaques / an). Grâce aux
progrès technologiques, ils parviennent à s'éloigner des côtes. Les
vols = petits objets dans les mouillages, captures de riches pour
rançons, cargaisons transvasées par des commandos... = Les
états côtiers possèdent donc des marines performantes avec sous-
marins nucléaires, porte-avions. Présence de flotte de surveillance
dans les zones sensibles, contrôle des conteneurs....  Cette
nouvelle ambiance explique la volonté de trouver de nouvelles
routes maritimes comme la traversé de l'Arctique
◦ Ex : Le détroit de Malacca : Représentant 30 % du trafic
maritime mondial, le détroit de Malacca illustre les enjeux
sécuritaires multiscalaires des grands goulets
d’étranglement que sont les détroits et canaux. En effet,
l’augmentation du trafic sur ces espaces majeurs de la
mondialisation constitue un défi pour la sécurité des
échanges à l’échelle mondiale. Par ailleurs, des
problématiques à l’échelle locale exigent des réponses
coordonnées à des échelles régionales et internationales,
comme le montrent les risques de collision et la piraterie
endémique dans le détroit de Malacca. Ainsi, la sécurité
du détroit n’est plus seulement l’affaire des pays riverains
(Singapour, Malaisie, Indonésie), mais également celle des
pays usagers (Chine, Japon, Corée du Sud, Australie,
États- Unis) dépendants de cette artère majeure du
commerce maritime pour leurs importations de pétrole et de
gaz en provenance du Moyen-Orient ou leurs exportations
de produits manufacturés à destination de l’Europe, de
l’Afrique et de l’Asie : en effet c’est la route la plus courte
pour les échanges entre l’Europe, l’Afrique, le Moyen-
Orient.
• Le détroit de Malacca est la cible d’attaques des pirates
malais et indonésiens depuis les années 1990, le retrait des
marines soviétiques et américaines de cette zone leur laissant
le champ libre après la chute du communisme. En effet, le
détroit est un couloir peu profond et facilement accessible qui
en fait une cible facile pour des attaques en haute mer. Or, la
piraterie a fortement chuté grâce à la mise en place depuis
2006 de l’Accord de coopération régionale pour la lutte contre
la piraterie et le vol à main armée contre les navires en Asie
(ReCAAP ISC) regroupant à ce jour 20 États : 14 pays d’Asie, 4
pays européens (Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni,
Danemark), l’Australie et les États-Unis. Cependant, elle
connaît une recrudescence depuis 2015, avec 30 attaques
recensées en 2019. Une des divisions de la Chambre de
commerce internationale, l’ICC-CCS (Commercial crime
service) offre sur Internet une carte actualisée de la piraterie
permettant de visualiser les attaques et de retrouver celles de
2019.
C- Un environnement à protéger

Q9- Protéger oui, mais contre quoi ?


Q10- Protéger oui, mais comment ?

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Doc 49 a – b

• Pb environnementaux = pollution
avec marées noires, avec
exploitation Off-shore, dégazage
• Poldérisation,
• Pb de surpêche (1 espèce sur 3 menacée de disparition... : 35 %
des stocks de poissons sont surexploités : thon rouge, saumon
sauvage, la morue au Canada. Les poissons souffrent aussi de la
pollution quand ils ingèrent des microparticules de plastiques 
création d’aires marines protégées = 7,3% des océans (5000 aires)
• Pb du réchauffement climatique : permet le passage par Arctique
mais risque de pollution d’un espace encore préservé / pb de
submersion de certains littoraux / déséquilibres biologiques
marins / multiplication des cyclones et de leurs effets dévastateurs.

La concentration des plastiques pollue les océans : 10 millions de tonnes


chaque année (6éme continent : gyres) et met en péril la faune marine
1800 milliards
https://www.youtube.com/watch?v=Rq0VxxPpb-o

 Intervention des nombreuses ONG comme Sea Shepherd qui lutte


contre pêche illégale, Bloom contre certaines techniques de pêche telle
que la pêche électrique.
 2017 – ONU – conférence internationale dédié à la préservation des
océans = 10% de ces derniers pour 2020 -
III- La France : une puissance maritime ?

La France métropolitaine et ses territoires d’outre-mer bénéficient des


nombreux atouts d’un vaste espace maritime, le 2 e du monde par sa
superficie : enjeux économique, environnementaux mais aussi
géostratégiques.

A- Les espaces maritimes français : des atouts 

Q11- Pourquoi les espaces maritimes français sont des atouts ?

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2e ZEE = présence sur tous les océans grâce à ses territoires ultra-
marins (Polynésie = 120 iles) = + 10.2 millions de km² (20 fois sa
superficie terrestre) / 3 façades maritimes en Europe
Nombreuses ressources : énergies marines renouvelables avec vent et
houle, ressources minérales profondes avec cobalt en Polynésie, ou
nodules polymétalliques à Clipperton / ressources halieutiques / coraux
en Polynésie et Nouvelle Calédonie

 Elle a aussi demandé des extensions de ZEE = accordées pour


Guyane, Antilles et Ouest de la Nouvelle Calédonie et Kerguelen / mais
elle est aussi en discussion avec les Comores et Madagascar pour les
îles Eparses

B- Une puissance assez importante

Puissance : Capacité de faire ou de refuser de faire / capacité de faire


faire / capacité d’empêcher de faire

Q12- Qu’est ce qui fait de la France une puissance maritime ?


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https://videos.lesechos.fr/lesechos/c-est-quoi-ce-chiffre/que-pese-
leconomie-maritime-en-france/8k0lzu
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 Beaucoup de recherche dans le domaine de la connaissance
océanique, des fonds marins et des ressources : satellites, centre
de recherche IFREMER
 Qqs point forts dans l’économie marine : 820 000 emplois – 14 %
du PIB / 270 millions d’euros
o L’armement avec Naval Group qui est le premier groupe
européen de systèmes navals de défense qui produit et
exporte des navires de surfaces er de sous-marins,
o La construction navale avec les chantiers de St Nazaire
spécialisés dans la construction de paquebots géants +
production de voiliers avec la firme Bénéteau,
o Les transports maritimes avec la CMA CGM, 4 e armateur
mondial, 66 ports mais le 1er Marseille n’est qu’à la 52e place
o Le pétrole off-shore avec Total et les groupes Bourbon,
Technip, CGG Véritas pour les services parapétroliers.
 Hard power : bases navales : 3 en métropoles (Brest / Toulon /
Cherbourg), 7 dans les territoires ultramarins, 2 à l’étranger (Abu
Dhabi et Djibouti) = une capacité de projection dans les différents
points du globe avec en permanence une cinquantaine de navires
en mer dont 1 porte avion et 10 sous-marins lanceurs d’engins (6 e
puissance mondiale) + lutte contre piraterie et le trafic de drogue +
surveillance de l’autoroute maritime de la Manche

C- De nombreux défis à relever

Q13- Quels défis à relever pour maintenir son rang de puissance


maritime ?

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Des espaces protégés : 565 aires marines protégées : Parc du Golfe du
Lion ou le parc de la mer de Corail en Nouvelle-Calédonie – cette
attitude protectrice lui permet de renforcer son soft power

Renforcer et augmenter la présence française dans l’économie bleue :


aquaculture, biotechnologies, les énergies marines renouvelables =
aujourd’hui = 0.1% de la production électrique française alors qu’elle
était pionnière dans ce domaine dans les années 1960 avec l’usine
marée motrice de la Rance du côté de St Malo / aujourd’hui, aucun parc
éolien (69 Europe). Développement de Clusters maritimes comme
Neopolia dans les pays de la Loire où 220 partenaires économiques sont
rassemblées autour de la thématique des transports notamment de
cargos à voiles pour réduire empreinte carbone des transports
maritimes.

Plus s’insérer dans le trafic maritime car aujourd’hui, un conteneur sur


deux à destination de la France ne passe pas par un terminal français +
augmenter la flotte de commerce sous pavillon français (30 eme rang)

Réorganiser la filière pêche car aujourd’hui la France importe 3.5 fois


plus de produits de la mer qu’elle n’en exporte : surexploitations des
eaux côtières et peu de pêche au large.

Conclusion

Les océans et mers occupent bien une place essentielle dans le


fonctionnement de la mondialisation : les ressources qu’ils procurent tout
comme les facilités de déplacements en font des rouages essentiels.
Tout aussi immenses qu’ils le soient, ces espaces n’en demeurent pas
moins fragiles et il est donc nécessaire que chaque citoyen, pays ainsi
que toute la communauté internationale les protègent.
Piste de réflexion : Justifiez l’affirmation de Florence Smits : « des
synergies nouvelles unissent le monde maritime et le monde terrestre au
service des sociétés humaines ?

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