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heures)
Compétences
Savoirs :
Expliquer le rôle fondamental des mers et océans dans les
échanges internationaux
Les grandes routes maritimes et les flux
Les lieux géostratégiques
Les tensions entre les états
La protection de ces espaces
La place de la France dans la mondialisation
Notions obligatoires
Pourquoi les mers et les océans sont-ils devenus des espaces majeurs
de la mondialisation et sources de nombreux enjeux entre Etats ?
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Doc 7
Doc 8 a- b -c
débouché câble Los Aangelès
Doc 9
Doc 10
Doc 11
Doc 12
Doc 13 Doc 14
Doc 15 a – b - c
Doc 16
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• La mondialisation et l’ouverture des économies nationales ont
facilité la délocalisation et la littoralisation entrainant une
maritimisation des économies (processus associant installation
croissante des activités sur les littoraux et augmentation du rôle
des espaces maritimes pour l’économie). Dès lors, cette situation a
accru l'importance stratégique des mers et océans dans la mesure
où 90% (11 milliards de tonnes) des échanges se font par mer (X
25 % entre 2007 et 2017) = espace de contact et de circulation
pour pétroliers, porte-conteneurs (+ 400 m de long – 21000
conteneurs – 2% du prix de revient des marchandises), les
vraquiers.... = des navires de + en + spécialisés, de plus en plus
gros (gigantisme). La plus grande innovation dans ce domaine
reste le conteneur : 20 ou 40 pieds = « lego » mondial de la
production et de la distribution. Cette maritimisation a donné
naissance à de grandes routes maritimes (itinéraire maritime
régulièrement suivi par des navires de commerce) + le passage
par des détroits (= détroit de Malacca, de Bab el Mandeb, Ormuz,
Malacca) ou des canaux (canal de Panama, de Suez : depuis son
doublement en 2015 = 97 navires par jour...) c'est à dire des lieux
stratégiques.
o Ex Golfe Persique : Le golfe Arabo-Persique a vu transiter en
2018, un tiers des hydrocarbures transportés par tankers
dans le monde et un quart du gaz naturel liquéfié (GNL)
transporté par méthaniers. De fait, des dizaines de
pétroliers et de chimiquiers traversent cet espace maritime
chaque jour, sans compter les porte-conteneurs et les
navires militaires = renforcement de l’importance
géostratégique de cette région liée notamment à la
présence de puissances militaires mondiales (États-Unis,
France) pour contrôler cette voie maritime et à la
permanence de tensions entre ses États voisins. Le détroit
d’Ormuz reste donc un axe stratégique autour duquel de
nombreux acteurs pourraient générer un conflit majeur et il
n’existe pas à l’heure actuel d’alternative au franchissement
maritime de ce détroit Du fait de sa position
géostratégique à proximité de la route maritime reliant
l’Europe à l’Asie, cet espace maritime et, tout
particulièrement le hub de Dubaï est intégré aux échanges
de conteneurs. Plus grand port en eau profonde du golfe,
Djebel Ali est ainsi devenu la première zone de transit
maritime entre Rotterdam et Singapour. Cependant, ce
dynamisme ne se concentre plus seulement à Dubaï. Ainsi,
en décembre 2018, le groupe chinois Cosco Shipping Ports
a inauguré son nouveau terminal dans le port récent de
Khalifa à Abu Dhabi. = routes de la soie. A savoir aussi à une
échelle plus locale, il existe un intense trafic de contrebande
au départ d’Oman et des EAU vers les côtes iraniennes. La
liberté de circulation dans le golfe est fondamentale en
raison du rôle des hydrocarbures dans l’économie
mondialisée. Même si les eaux du détroit d’Ormuz sont
partagées entre l’Iran et Oman, tous les navires
bénéficient du droit de passage en transit défendu par la
Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Plus
largement, cette liberté de circulation est surveillée par
de nombreux États voisins ou non du golfe qui possèdent
des bases militaires dans de nombreux ports de la région.
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https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/immigration-
clandestine-paris-et-londres-haussent-le-ton_3132377.html
Convention des nations unies pour le droit de la mer = Conférence de
Montego Bay en 1982 règlemente la territorialisation des mers et des
océans (signé par 168 pays). Elle définit les espaces maritimes, les
droits et les devoirs des Etats dans ces espaces, notamment ceux de la
navigation et de l’exploitation des ressources. La convention définit
également les obligations en matière de protection du milieu marin. Elle
crée le tribunal international de la mer dont le siège est à Hambourg. La
haute mer, 64 % des océans a été déclaré bien commun de l 'humanité
+ passage libre dans les détroits.
La souveraineté d’un Etat riverain est totale dans ses eaux territoriales
c’est-à-dire jusqu’à 12 miles, entre 12 et 24 miles il peut prévenir et
réprimer toute infraction notamment en matière douanière, sanitaire ou
migratoire. Dans la ZEE qui s’étend jusqu’à 200 miles (370 km), il exerce
sa souveraineté économique (exploitation des ressources, construction
d’îles artificielles, contrôle de l’espace aérien). La France possède la 2 e
ZEE du monde. Les espaces situés au-delà de la ZEE, font partie de ce
que l’on appelle la haute mer : c‘est à dire des espaces ouverts à tous
les états, côtiers ou sans littoral, qui ont la liberté de navigation, pêche,
survol, pose de câbles, et pipelines sous-marins.
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• Pb environnementaux = pollution
avec marées noires, avec
exploitation Off-shore, dégazage
• Poldérisation,
• Pb de surpêche (1 espèce sur 3 menacée de disparition... : 35 %
des stocks de poissons sont surexploités : thon rouge, saumon
sauvage, la morue au Canada. Les poissons souffrent aussi de la
pollution quand ils ingèrent des microparticules de plastiques
création d’aires marines protégées = 7,3% des océans (5000 aires)
• Pb du réchauffement climatique : permet le passage par Arctique
mais risque de pollution d’un espace encore préservé / pb de
submersion de certains littoraux / déséquilibres biologiques
marins / multiplication des cyclones et de leurs effets dévastateurs.
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2e ZEE = présence sur tous les océans grâce à ses territoires ultra-
marins (Polynésie = 120 iles) = + 10.2 millions de km² (20 fois sa
superficie terrestre) / 3 façades maritimes en Europe
Nombreuses ressources : énergies marines renouvelables avec vent et
houle, ressources minérales profondes avec cobalt en Polynésie, ou
nodules polymétalliques à Clipperton / ressources halieutiques / coraux
en Polynésie et Nouvelle Calédonie
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Beaucoup de recherche dans le domaine de la connaissance
océanique, des fonds marins et des ressources : satellites, centre
de recherche IFREMER
Qqs point forts dans l’économie marine : 820 000 emplois – 14 %
du PIB / 270 millions d’euros
o L’armement avec Naval Group qui est le premier groupe
européen de systèmes navals de défense qui produit et
exporte des navires de surfaces er de sous-marins,
o La construction navale avec les chantiers de St Nazaire
spécialisés dans la construction de paquebots géants +
production de voiliers avec la firme Bénéteau,
o Les transports maritimes avec la CMA CGM, 4 e armateur
mondial, 66 ports mais le 1er Marseille n’est qu’à la 52e place
o Le pétrole off-shore avec Total et les groupes Bourbon,
Technip, CGG Véritas pour les services parapétroliers.
Hard power : bases navales : 3 en métropoles (Brest / Toulon /
Cherbourg), 7 dans les territoires ultramarins, 2 à l’étranger (Abu
Dhabi et Djibouti) = une capacité de projection dans les différents
points du globe avec en permanence une cinquantaine de navires
en mer dont 1 porte avion et 10 sous-marins lanceurs d’engins (6 e
puissance mondiale) + lutte contre piraterie et le trafic de drogue +
surveillance de l’autoroute maritime de la Manche
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Doc 70
Doc 71
Doc 72
Doc 73
Des espaces protégés : 565 aires marines protégées : Parc du Golfe du
Lion ou le parc de la mer de Corail en Nouvelle-Calédonie – cette
attitude protectrice lui permet de renforcer son soft power
Conclusion