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THÉORIE DU NAVIRE
PAR
J. POLLARD ET A. DUDEBOUT,
INGÉNIEURS DE LA MARINE,
PROFESSEURS A L'ÉCOLE DU GÉNIE MARITIME.
TOME I.
PARIS,
G A UTHIER-VILLA RS ET FILS, IMPRIMEURS-LIBRAIRES
DU BUREAU DES LONGITUDES, DE
L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE,
Quai des Grands-Augustins, 55.
1890
ARCHITECTURE NAVALE.
THÉORIE DU NAVIRE.
15812 Paris. — Iwpr. GAUTHIER-VILLARSET FILS, quai des Grands- Augustins, 55.
ARCHITECTURE NAVALE.
THÉORIE DU NAVIRE
PAR
TOME I.
PARIS,
GAUTHIER-VILLAHS ET FILS, IMPRIMEURS-LIBRAIRES
DU BUREAU DES LONGITUDES, DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE.
Quai des Grands-Augustins, 55.
-
1890
(Tous droits réservés.)
PRÉFACE.
A partir de l'année 1753, l'Académie des Sciences, qui depuis 1720 avait
déjà proposé en prix quelques questions de Navigation ou de Construction
navale, proposa aux savants de tous les pays plusieurs questions impor-
tantes d'Architecture navale. Ces concours eurent pour résultat la présen-
tation de Mémoires très intéressants, que nous indiquerons à leur date,
et dont un grand nombre furent couronnés et publiés dans la collection
de neuf Volumes (1721-1777) du Recueil des pièces qui ont remporté
les prix de l'Académie des Sciences, ou aussi séparément. A partir de
1776 et jusqu'en 1786, les Mémoires couronnés par l'Académie, que nous
citerons, se trouvent dans les Mémoires présentés par divers savants.
J
789. De Missiessy-Quiès, Lieutenant de vaisseau. Arrimage des
vaisseaux. Paris.
1791. Don Francisco Ciscar. Reflexiones sobre las Maquinas y
Maniobras. Madrid.
1791-92. A Collection of papers on Naval Architecture. London.
(1 ) Voir la Préface.
1886. J. Pollard. Cours de Théorie du navire de l'École d'applica-
tion du Génie maritime (lithographié). Paris.
1887. E. Guyou. Théorie du Navire. Ouvrage couronné par l'Aca-
démie des Sciences en 1887. Paris.
1888. A. van Hullen. Leitfaden für
den Unterricht im Schiifbau
an den Lehranstalten der K. deutschen Marine. Kiel.
1889. J.-C. Tuxen, Sous-Directeur. Lœrebog i skibsbygningens
theoriske Del (Cours lithographié de Théorie du navire pro-
fessé à l'École de Marine de Copenhague). Kjöbenhavn.
III. —
Ouvrages périodiques et Mélanges maritimes scientifiques.
Annales Maritimes. Paris. Créées en 180g.
The Artizan. London. Créé en 1843.
Nautical Magazine. London. Créé en 1843.
Mémorial du Génie maritime. Paris. Créé en 1847 (J).
Philosophical Transactions of the Royal Society of London.
London. Créé en 18^7 (2).
Journal of the Royal United Service Institution. London.
Créé en 1857,
Institution of Engineers and Shipbuilders in Scotland. Créé
en 1858.
Scientific american. New-York. Créé en 1859.
Transactions of the Institution of Naval Architects. London.
Créé en 1860 (3).
Revue maritime et coloniale. Paris. Créée en 1861 (4).
Hansa (Zeitschrift fur Seewesen), rédigé par W. von Free-
den. Bremen et Hamburg. Créé en 1864.
Archiv für Seewesen. Triest. Créé en i865.
Engineering. London. Créé en 1866.
Rivista Marittima. Roma. Créée en 1868.
The Annual of the Royal School of Naval Architecture and
Marine Engineering. London. Créé en 1871 (5).
1842. Stokes. Article sur les ondes dans les Cambridge Trans-
actions. Cambridge.
1843. A. Hue de Caligny. Expériences ayant pour but de concilier
les hypothèses sur le mouvement intérieur des flots, etc.
(Comptes rendus de l'Académie des Sciences). Paris.
1845. J. Scott Russell. Report of the fourteenth meeting of ihe
British Association for the advancement of Science, held
at York in september 1844. London.
Dans ce Rapport sont exposés les résultats des expériences
de l'Auteur sur l'onde de translation. Voir aussi sur ce sujet son
grand Ouvrage déjà cité page xvn : Modéra Architecture.
Laurent. Observations sur les ondes liquides, etc. ( Comptes
rendus de l'Académie des Sciences). Paris.
1845. Earnshaw. Article dans les Cambridge Transactions. Cam-
bridge.
1845. Sir Airy. On tides and waves ( (Encyclopœdia Metropolitana).
London.
Cet Ouvrage important a été traduit par M. P. Guieysse dans
le Journal de Mathématiques pures et appliquées de 1875.
1
863. Bazin. Mémoire sur le remous et sur la propagation des
ondes (Comptes rendus de l'Académie des Sciences).
Paris.
Les Recherches expérimentales sur la propagation des
ondes, du même auteur, ont été insérées dans les Mémoires pré-
sentés par divers Savants (2e série, t. XIX, année i865).
1866. Cialdi. Sul moto ondoso del mare. Roma.
sur un trace-roulis et sur un trace-
1867. Pâris, père et lils. Note
vagues (Comptes rendus de l'Académie des Sciences).
Pa ris.
VI. — Roulis en eau calme et sur houle, sans et avec résistances passives.
(Voir à ce sujet les Ouvrages du Titre précédent qui traitent non seule-
ment de la houle, mais encore du roulis, et les Ouvrages généraux de
Théorie du Navire cités au Titre II.)
Le roulis du navire en eau calme fut étudié, dès 1742, par Euler
(Scientia navalis), puis par Jean Bernoulli (t. IV de ses OEuvres. De
oscillationibus corporum aquœ insidentium), et par Bouguer ( Traité
du Navire); mais le roulis sur houle ne fut abordé qu'en 1757 par Daniel
Bernoulli (Mémoire couronné par l'Académie). Ce dernier et remarquable
travail était entaché de plusieurs erreurs d'abord d'une hypothèse incor-
:
1864
•
Macquorn-Rankine. On the action of waves upon a ship's
keel, suivi de On isochronous rolling of ships, et de On
the uneasy rolling of ships, du même auteur (Trans.
Nav. Arch.) vol. V). Voir aussi Shipbuilding theoretical
andpractical, 1866, du même auteur. London.
1866. J. Krantz, Capitaine de frégate. Considérations sur le roulis
des bâtiments. Paris.
1867. Pâris, père et fils. Note sur un trace-roulis (Comptes
rendus, 8 avril 1867). Paris.
1869. De Maupeou, Ingénieur de la Marine. Observations de roulis.
Alidade pour mesurer le roulis (Mém. G. M., 1re livr..
1870). Paris.
1869. C.-W. Merrifield. First Report of the Committee of the Bri-
tish Association (traduit dans le Mém. G. M., 2elivr., 1870).
Ex.eter.
(Voir aussi plus haut les Ouvrages généraux d'Architecture navale de?
XVIIe et XVIIIe siècles et les Traités complets de Théorie du Navire.)
J
860-1861. John Scott Russell. On the wave-line principle of ship
construction ( Trans Nav. Arch., vol. 1 et II). London.
1867. W.-E. Seccombe. On the impact of water dgainst a ship
and on ils direction and pressure (Trans. Nav. Arch..
vol. VIII). London.
1869. John I. Thornycroft.' On the résistance opposed by water io
the motion of vessels of various forms and the way in
which this varies irilh velocity (Trans. Nav. Arch..
vol. X). London.
1869. C.-W. Merrifield, rapporteur. First Report of the Committee
of the British Association ( traduit dans le Mém. G. M.,
2elivr., 1870). Exeter.
1870. J.-A. Normand. Formules approximatives de construction
navale. Paris.
1870. C.-W. Merrifield. The experiments recently proposed ou
the resistance of ships (Trans. Nav. Arch., vol. XI 1.
London.
1870. W.-J. Macquorn-Rankine. On stream-line surfaces (Trans.
Nav. Arch., vol. XI). London.
1871. Henry Ransford. On a vessel in motion andwhat becomes of
the water she disturbs (Trans. Nav. Arch., vol. XII ).
London.
1
872. W. Froude. Expériencessur la résistance de l'eau contre les
surfaces en mouvement (Mémoire traduit dans le Mém.
G. M., 2e livr., 1875) (voir aussi sur ces expériences et sur
des expériences de résistance au roulis, faites par le même,
deux articles anonymes du Naval Science : M. Frollde's
experiments on résistance and rolling, vol. 1, 1872, et
M. Froude's Admiralty experiments upon surface fric-
tion, vol. IV, 1875). London.
LS72. W. Froude. On the influence of résistance upon the rolling
of ships (Naval Science, vol. 1, 1872). London.
1872-1873. E. Bertin. Note sur la résistance des carènes dans le
roulis des navires et sur les qualités nautiques (Savanls
étrangers, t. XXIT, 1876, et Mém. G. M., 6e livr., 1873).
1873. Anonyme. On the comparative résistances of ships and mo-
dels (Annual, vol. III). London.
1873. Joëssel, Ingénieur de la Marine. Rapport sur des expériences
relatives aux gouvernails (Mém. G. M., 9e livr., 1873).
Paris.
1873. W. Froude. Expériences entreprises pour déterminer la ré-
sistance d'un navire de grandeur naturelle à diverses
vitesses, d'après les essais exécutés sur le Greyhound
(traduit dans le Mém. G. M., 4e livr., 1875) (voir aussi sur
le sujet un article du Naval Science : M. Froude's resis-
tance experiments on H. M. S. Greyliound., vol. III,
1874). London.
18y4 W. Froude. On stream-lines (Naval Science., vol. 111, 1874).
-
London.
1875. Anonyme. Admiralty experiments upon forms of ships and
upon rocket floats, conducted by M. Froude (Naval
Science, vol. IV, 1875). London.
1876. Kirchner. Ueber die Bewegungswiderstände des Schiffes.
Berlin.
187G. W. Froude. On the comparative résistances of long ships
of several types ( Trans. Nav. Arch.. vol. XVII, et Mém.
G. M., 7e livr., 1876). London.
1876. B.-J. Tideman. Verslag van proeven, genomen met een En-
kel Scheepsmodel, ten doel hebbende eenige gegevens te
verkrijgen, Omtrent den Wederstand van het water te-
gen de Beweging van een ship. Amsterdam.
1877. Dislère, Ingénieur de la Marine. Exposé sommaire des expé-
riences faites à Amsterdam sur la résistance des carènes
(Mém. G. M., 6e livr., 1877). Paris.
1877. W. Froude. On experiments upon the effect produced on the
wave-making résistance of ships by length of paraile l
middle body (Trans. Nav. Arch., voj. XVIII)-. London.
1879. Risbec, Ingénieur de la Marine. Études sur la résistance des
carènes dans le mouvement rectiligne horizontal, et Note
relative à la similitude au point de vue mécanique (Mém.
G. M., 4e livr., 1879). Paris.
1879. Robert Griffith. On the résistance given to screwships bythe
action of the screwpropeller and how to remedy it (Trans.
Nav. Arch., vol. XX). London.
1880 E. Rauchfuss. Ueber den Schiffswiderstand. Berlin.
.
VIII. —
Mouvement curviligne horizontal du navire. — Gouvernail.
i
865. Dupuy de Lôme. Note sur les causes de l'absence de précision
dans la manière dont gouverne la batterie flottante l'Im-
placable (Mém. G. M., iie livr., 1870). Paris.
1865. F. Martin. On a practical method of measuring the circle
described by a ship (Trans. Nav Arch., vol. VI). Lon-
don.
1868. Joëssel, Ingénieur de la Marine. Rapport sur des expériences
relatives à des gouvernails à plusieurs lames parallèles
(Mém. G. M., iro livr., 1870). Paris.
1868. Anonyme. Des gouvernails. Rapport sur l'Exposition univer-
selle de 1867 (Rev. Mar., vol. XXIII, année 1868). Paris
1869. Bourgois, Vice-Amiral. Théorie du gouvernail (Rev. Mar.,
vol. XXV, XXVI et XXVII, année 1869). Paris.
1872. A. Mottez, Capitaine de vaisseau. Examen pratique de ques-
tions de théorie du navire. Paris.
1873. Joëssel. Rapport sur des expériences relatives aux gouver-
nails (Mém. G. M., ge livr., 1878). Paris.
1873. V. Lutschaunig. Remarks on the theory of the rudder
( Trans. Nav. Arch., vol. XIV, et Rer. Mar., vol. XXXVIII,
année 1873). London et Paris.
1873. G. Stanbury. On the steering of ships (Annual, vol. 111).
London.
1873. Risbec. Gouvernails compensés (Rev. Mar., vol. XXXVI,
année 1873). Paris.
1873. C. Scultety. Recherches sur la facilité qu'a un bâtiment
d'obéir à son gouvernail (Archir fur Seewesen et Rev.
Mar., vol. XXXVI, année 1873). Trieste et Paris.
I875. E. Weyl, Lieutenant de vaisseau. Effet causé sur le pouvoir
du gouvernail quand on stoppe, d'après /'Engineer (Rev.
Mar., vol. XLVI, année 1875). Paris.
1875. Risbec. Méthode pour relever le mouvement complet (géomé-
trique et cinématique) du navire évoluant sur mer calme
(Mém. G. M., 3e livr., 1876). Paris.
1875. Schvérer, Capitaine de vaisseau. Procédé pour déterminer les
courbes d'évolution (Rev. Mar., vol. XLVII, année 1875).
Paris.
1876. De Sandfort, Ingénieur de la Marine. Sur les gouvernails,
analyse d'un article anglais. (Rev. Mar., vol. L, année
1876). Paris.
1876. A. Trêve, Capitaine de vaisseau. Note sur un procédé pour
déterminer les courbes de giration (Rev. Mar., vol. L,
année 1876). Paris.
1877. Godron, Ingénieur de la Marine. Note sur la compensation
des gouvernails (Mém. G. M., 5e livr., 1877). Paris.
1878. Robert Clark. On an easy and effective method of ascer-
taining the rudder-power of steam ships (Trans. Nav.
Arch., vol. XIX). London.
1879. W.-H. White. On the turning power of ships (Journal of
the United Service Institution). London.
1880. Ph. Hedde, Lie utenant de vaisseau. Analyse d'une Confé-
rence de M. V.-II. White au Royal United Service Insti-
tution sur le pouvoir giratoire des navires (Re". Mar.,
vol. LXV, année 1880). Paris.
1880. P. Vivier, Lieutenant de vaisseau. Considérations sur la mé-
thode Schvérer pour l'étude des courbes d'évolution (Rev.
Mar., vol. LXVII, année 1880). Paris.
1883. Siegel, Officier de la Marine allemande. L'angle de dérive
des navires. Étude de la courbe de giration (Marine
Verordnungs-Blatt, n° 42, et Rev. Mar., vol. LXXVIII,
année i883). Kiel et Paris.
i883. P.-H. Colomb. Puissance d'évolution des bâtiments Journal
{
i
S 5 G. George Rennie. Account of expérimenta made in the y car
1856 on the résistance expericnced by screw propellers
when driven at high velocities and immersed in the river
Thames at différent depths (The Artisan, vol. XIV,
livr. de septembre 1856). London.
1858. A. Taurines. Expériences dy namométriques faites de 1848 à
1856 sur un canot
Paris.
à
vapeur (Mém. G. M.. 1re;livr., 1859).
j
868. Arth. Rigg. On the reverse currents and slip of screw pro-
petlers (Trans. Nav. Arch., vol. IX). London.
1868. Anonyme. Des propulseurs hydrauliques. Rapport sur
l'Exposition universelle de 1867 (Rev. Mar., vol. XXIII,
année 1868). Paris.
T869. N.-P. Burgh. A practical treatise on modem screw propul-
sion. London.
1869. Anonyme. Désavantages des liélices jumelles (Article du Me-
chanic's Magazine et Rev. Mar., vol. XXVI, année 1869).
London et Paris.
1869. B.Savy, Lieutenant de vaisseau. Solidité et utilisation de l'hé-
lice (Rer. Mar., vol. XXV, année 1869). Paris.
1871. A. Murray. On the turbine propeller (Journal of the United
Serv. Inst.). London.
1872. James H. Cotterill. On the fundamental principle of the
action of a propeller (Annual, vol. II). London.
1872. W.-R. Eckart. On marine propulsion [Relation. des expé-
riences dynamométriques faites en 1870 à l'arsenal de
MareIsland(California), par M. Isberwood] ( Trans. Nav.
Arch., vol XIII) (voir aussi The Engineer et Rev. Mar.,.
vol. XLVI et XLIX, années 1875 et 1876). London et
Paris.
1873. W. Froude. Des effets d'une propulsion très rapide sur le
tirant d'eaudes corpsflottants (Rer. Mar., vol. XXXVIII,
année 1873) (voir aussi à ce sujet un article : The possibi-
lity of conducting, etc., de l'Annual, vol. III, et le Rap-
port : Admiralty experiments, etc., de Froude dans le
Naval Science, vol. IV, 1875). Paris et London.
1873. Osborne Reynolds. De l'accélération accidentelle des hélices,
théorie et expérience (Iron et Rev. Mar., vol. XXXVIII,
année 1873). London et Paris.
1873. James H. Cotterill. On the theory of the screw propeller
(Annual, vol. III). London.
1874. B. Brin, Directeur des constructions navales en Italie. De
l'utilisation des propulseurs à réaction (Rev. Mar.,
vol. XLII, année 1874). Paris.
1874. Rob. Griffiths. On screw propulsion and screw ships ( Trans.
Nav. Arch., vol. XV). London.
1874 Osborne Reynolds. On the effect of immersion of screw pro-
pellers ( Trans. Nav. Arch., vol. XV).London.
1875. 0. de Bénazé. Note sur des expériences faites dans le but de
connaître l'effet produit sur l'utilisation de l'hélice par
une voûte en tôle située immédiatement au-dessus de
celle-ci (Mém. G. M., 12e livr., 1875). Paris.
1875. P. Risbec. Note sur résultats comparatifs de quelques
les
hélices (Mém. G. M., 5c livr., .1875), Paris.
1875 Hamilton W. Pendred. On some performances of the screw
propeller (Trans. Nav. Arch., vol. XVII). London.
1876. Anonyme. Sur propulseurs marins (article de l'Engi-
les
neer et Rev. Mar., vol. XLIX, année 1876). Paris.
r 877. Anonyme. Perfectionnementspossibles des propulseurs (En-
gineer et Rev. Mar., vol. LUI, année 1877). Paris.
1877. James Howden. On the action of screw propellers (Trans.
Nav. Arch., vol. XVIII). London.
1878. W. Froude. Nouveau dynamomètre marin pour mesurer le
travail transmis à l'arbre de l'hélice (Institution of me-
chanicalEngineers et Rev. Mar., vol. LVII, année 1878).
Paris.
1878. W.-H. White. On the comparative efficiency of single and
twin screw propellers in deep-draught ships ( Trans.
Nav. Arch., vol. XIX, et Rev. Mar., vol. LXI, année 1879).
London et Paris.
J878. W. Froude. On the elementary relation of pitch, slip and
propulsive efficiency (Trans. Nav. Arch., vol. XIX, et
Mém. G. M., 2e livr., 1888). London et Paris.
1879. Arth. J. Maginnis. On a few year's experiences ivith the
screw propeller { Trans. Nav. Arch., vol. XX). London.
1879. Rob. Griffiths. On the résistance given to screw ships by thr
action of the screwpropeller (Trans. Nav. Arch., vol. XX,
et Rev. Mar., vol. LXI et LXIII, année 1879). London et
Paris.
J879. Rob. Griffiths. On the for m of the stem and the arrange-
ments of the propellers in screw-ships (Journ. of the
United Serv. lnst.). London.
1880. Ch. Antoine, Ingénieur de la Marine. Calculs des propulseurs
hélicoïdaux (inséré aussi dans la Rev. Mar., vol. LXV et
LXVII, année 1880). Paris.
1880. Aug.Charles. Propulseurs sous-marins. Étude théorique et
pratique des hélices. Paris.
1881. Dupré, Ingénieur de la Marine. Étude sur le travail de pro-
pulsion des navires à hélice en fonction de la vitesse
(Mém. G. M., Ire livr., 1882). Paris.
1881. Durocher du Quengo, Lieutenant de vaisseau. Recherches
analytiques sur l'effet de la courbure de la génératrice
et de la directrice dans le travail des hélices (Reç. Mar.,
vol. LXXIX, année 1881). Paris.
1882. L. Vidal, lieutenant de vaisseau. Centre de gravité et mo-
ment d'inertie de la surface hélicoidale (Rev. Mar.,
vol. LXII, année 1882). Paris.
1883. Buonaccorsi di Pistoja. Die Schiffsschraube (extrait du
Zeitschnft des œsterreichischen Ingenieur- und Archi-
tekten- Vereins). Wien.
1883. J.-I. Thornycroft. Efficiency of guide blade propellers
(Trans. Nav. Arch., vol. XXIV). London.
1883. R.-E. Froude. A description of a method of investigation of
screw propeller efliciency ( Trans. Nav. Arch., vol. XXIV,
et Mém. G. M., 3e livr., 1886). Voir aussi une étude sur le
même sujet dans le Rapport au sujet d'une mission, etc.,
de A. Dudebout (Mém. G. M., même livr.). London et
Paris.
1883. W. Bury. The résistance and the proportions of screw-pro-
pellers. London.
1884. A. Taurines. Études sur les machines à vapeur (Ouvrage
couronné par l'Académie des Sciences en 1883 ). Paris.
1885. Sydney W. Barnaby. Marine propellers. London.
1885. Ledieu. Comparaison des navires au point de vue propulsif
(Rev. Mar., vol. LXXXVI, année 1885). Paris.
j885. Huin, Ingénieur de la Marine. Du sens de rotation le plus
favorable aux hélices jumelles (Mém. G. M., 3e livr.,
1887). Paris.
i885. Anonyme. Nouvelle disposition proposée pour les hélices
jumelles (Journal de la Marine et Rev. Mar., vol.
LXXXVI, année 1885). Paris.
1885. E.-A. Linnington. Propelling machinery for high speed
ships (Trans. Nav. Areh., vol. XXVI). London.
1886. Marchai, Ingénieur de la Marine. Expérience in propulsion
with three screws (Trans. Nav. Arch., vol. XXVII).
London.
1886. R.-E. Froude. The détermination of the most suitable di-
mensions for scresv propellers (Trans. Nav. Arch.,
vol. XXVII, et Mém. G. M., 2e livr., 1888). London et
Paris.
1886. Carl Busley, I ngénieur de la Marine allemande. Die Schiffs-
maschine. Kiel.
1887. A. Bienaymé. Les Machines marines. Cours professé à
l'École d'application du Génie maritime. Paris, Bernard
et Cie.
1888. A.-G. Greenhill. A theory of the screw propeller (Trans.
Nav. Arch., vol. XXIX). London.
1888. J.-B. Andrea. Communication of the results of experiments
with four and two-bladed screw propellers (Trans.
Nav. Arch., vol. XXIX). London.
1888. Doyère, Ingénieur de la Marine. Notes sur l'application de
la théorie du plan mince en mouvement dans l'eau à la
comparaison de deux propulseurs hélicoïdaux, suivies de
remarques par A. Dudebout, et d'une Note (Mém. G. AI.,
3e livr., 1888). Paris.
THÉORIE DU NAVIRE.
TOME I.
PREMIÈRE PARTIE.
CALCUL DES ÉLÉMENTS GÉOMÉTRIQUES DES CARÈNES DROITES
ET INCLINÉES.
1.
M
ox, moment de l'aire A par rapport à l'axe des x,
Iox, moment d' d'inertie de l'aire A par rapport à l' axe des x,
M
oyz, moment du volume Q par rapport au plan des yz.
Mozx, moment du volume Q par rapport au plan des zx,
et ainsi de suite.
Nous allons donc traiter seulement la question de la quadrature
type, simple d 'abord, puis double, appliquée aux surfaces topo-
graphiques ou tabulaires. Les diverses méthodes que nous allons
des calculs
exposer conduiront à différentes formules, indiquant
plus ou moins simples à effectuer sur des ordonnées successives.
Ces calculs numériques et leurs expressions représentatives n'ac-
quièrent en général de l'exactitude qu'aux dépens d une certaine
complication qui rend les opérations plus longues et plus fasti-
dieuses, malgré l'emploi que l'on peut faire de machines à calculer,
telles que l'arithmomètre. Nous décrirons en premier lieu la mé-
thode dite des trapèzes, parce qu'en France, dans la pratique des
constructions navales, on l'a depuis longtemps adoptée comme à
la fois simple, commode et susceptible d une approximation suffi-
sante.
MÉTHODE DES TRAPÈZES.
6. Quadrature simple.
".
'
l'erreur totale z = — 2" sera certainement inférieure à la somme
'+ On aura donc, pour limite supérieure de E, comme dans le
premier cas, l'expression
9. Quadrature double.
de même,
finalement,
MÉTHODE DE PONCELET.
gnons par des droites les extrémités des deux premières, Yo,y1 :
des deux dernières, y1n-1, y2n puis, de deux en deux, celles des
'>
et égale à
En joignantles sommets de y, et
y,,, deyo et de Y2n, les lignes
DEet (fig. 11) coupentl l'ordonnée milieu en F et G; le rectangle
AB
construit sur les longueurs FG et ou sur
-2 — et a, c'est-à-dire
-2
GMNQ, représenterait la limite supérieure de
e; on pourrait en-
core prendre pour représenter celte limite, d'après sa dernière
expression, la somme des moitiés des deux triangles ADH et BEK
ou ALH + BPK.
Mais, en prenant ~A'.., au lieu de Am, la limite supérieure de e s ac-
croît des termes négligés et devient
c'est-à-dire
La surface Atrap obtenue par la méthode des trapèzes est donc in-
férieure à'la surface Apar donnée par la première règle de Simpson
de deux termes to + ~!....
12
(y< — y0) et tn + ~12a
— yn).
Or le terme t0 + -Yo) représente le segment initial, |
plus les î de l'aire du triangle AEF, c'est-à-dire le triangle AGF,
ou, symboliquement,
z ~
ax2+ y2 -l- Y xy + x -t- y+ X,
sont déterminés chacun par les six points qui se projettent sur les
demi-rectangles (en comptant deux fois lepoint P de la diagonale,
on a, en effet, douze pieds d'ordonnées dans la base élémentaire).
Or on sait que le volume d'un paraboloïde droit, ayant pour
29. Définitions.
„
THÉORÈME III.
- Le rayon de courbure de la courbe intégrale
directe du premier ordre est lié à l'ordonnée et au coefficient
3
Après le déplacement, on a
f
(x — a-) dy1.
Muu(aire) = — k2.CT.
33.
r' dw = dx,
d'où enfin
,
point de contact de la roulette se déplace, dans le plan de cette
roulette, non plus de ds, mais de ds cos projection de ds sur le
plan de la roulette ; on a, dans ce cas,
r dti = ds cos .
Dès lors, si l'on assujettit la roulette à décrire l'axe XX, ou
.
une parallèle à cet axe, avec une inclinaison sur XX telle, à
chaque instant, que cos = ky, on aura un intégromètre très
simple.
Dans ce but, on monte la roulette à l'une des extrémités d'une
tige de longueur constante qui porte le style décrivant à l'autre
bout, et, pendant qu'on parcourt le contour de la courbe pro-
posée àvec le style, on maintient constamment le point de contact
de la roulette sur l'axe XX. Il faut évidemment que la longueur
constante de la tige soit réglée au moins égale à la plus grande
des ordonnées de la proposée ( fig. 45).
Or
d'où
D'autre part,
Faisons ensuite =3
Nous avons
.
en appelant L la longueur ab.
Quand le style parcourt des arcs AA,, A', A' compris entre deux
circonférences concentriques au pôle, cela revient à lui faire par-
courir dans le même sens deux arcs de circonférence, AA2, A'2 A',
et, en sens contraire, deux portions de rayons A2Af, Ai A2. Or,
portions de rayons, l'instrument formant la même figure
pour ces
géométrique en A et en A, en A4 et en A'1, il est évident que les
rotations élémentaires de la roulette dues à ces portions de rayons
se détruisent rigoureusement. Reste, pour
la sommation défini-
tive, à déterminer la rotation de quand l'instrument (supposé alors
de forme invariable) tourne autour du pôle d'un angle dw.
Pendant ce mouvement angulaire d, l'élément du chemin
tracé par la roulette RR' (fig. 49) un angle a avec le plan de
cette roulette ; de plus, la roulette étant sur le prolongement de BA,
la rotation due au chemin ds = RR' est de sens contraire à celle
produirait translation de l'instrument dans la direction
que une
\ ; nous prendrons donc ds avec le signe —, et nous aurons
et, en intégrant,
40. Définitions,
Avant d entrer dans le détail de l'application
au navire des mé-
thodes de calcul, il est nécessaire de définir certains
termes en
usage dans la Marine et employés dans les légendes des plans el
dans les devis de tracés.
La carène du navire, qu'on appelle aussi souvent
œuvres vives,
est la portion de la coque située au-dessous du niveau de l'eau.
Nous avons dit, dès le début, que,
pour connaître l'intensité et le
point d'application de la résultante des pressions de l'eau
sur cette
carène, il faut en déterminer aussi complètement que possible la
forme extérieure, et que, sa surface ne répondant point,
en géné-
ral, à des définitions analytiques ou géométriques,
on la repré-
sente d habitude par un choix judicieux de sections projetées sur
trois plans orthogonaux.
A part des cas exceptionnels, la carène d'un navire chargé
nor-
malement, au repos et en calme, est absolument symétrique
par
rapport à un plan vertical appelé diamétral ou longitudinal. On
se contente donc de représenter une moitié de la carène et le dia-
métral est naturellement utilisé comme l'un des trois plans princi-
paux de projection, celui sur lequel le navire, en quelque sorte vu
de profil, présente sa véritable physionomie. On est dans l'usage
de toujours placer l'arrière du navire à gauche.
En haut, la carène du navire en charge normale est limitée
par
le plan horizontal de l'eau, dont on
se sert comme de second plan
principal de projection; c'est la flottaison en charge et en diffé-
rence, ainsi nommée parce qu'en charge normale la quille du na-
vire n'est généralement pas horizontale, les profondeurs ou tirants
d'eau de ses extrémités présentant une certaine différence qui
caractérise l'assiette du navire. Ce mode de limitation par en
haut de la carène normale, tout à fait rationnel, est aujourd'hui
prescrit dans les arsenaux de l'État et généralement adopté dans
les chantiers de l'industrie privée. L'ancien tracé, sans diffé-
seul
rence, c'est-à-dire avec la quille horizontale, a été longtemps
employé dans la Marine de l'État ; on invoquait en sa faveur l'avan-
lage, bien faible et fort discutable, d'éviter l'enchevêtrement des
projections des sections par des plans perpendiculaires au longi-
tudinal et à la flottaison.
Il va sans dire que, suivant l'état et la répartition du charge-
ment, le navire, tout en restant droit, c'est-à-dire symétrique par
rapport au longitudinal, peut occuper diverses positions par rap-
port au niveau de l'eau. On distinguera donc la flottaison en
charge normale et en différence, dont nous venons de parler, de
la flottaison lège, ou de la flottaison en charge sans différence,
ou des flottaisons inclinées, etc.
Le troisième plan principal de projection est vertical et perpen-
diculaire au longitudinal; on l'appelle le transversal, ou simple-
ment le vertical. Pour définir la carène comme surface topogra-
phique, on la coupe par trois réseaux de sections parallèles aux
trois plans principaux de projection. Ce seront les sections longi-
tudinales, parallèles au longitudinal et se projetant sur lui en
vraie grandeur; les lignes d'eau, parallèles à la flottaison en
charge et en différence; les couples de trace, parallèles au ver-
t ical.
Théoriquement, si les sections étaient assez multipliées, un seul
réseau suffirait pour figurer la carène; mais, pratiquement, les trois
réseaux sont nécessaires pour montrer le navire sous tous ses
aspects et pour permettre d'apprécier immédiatement la régula-
rité et la continuité de ses formes. Une concordance absolue
(appelée balancement) doit naturellement exister entre les trois
réseaux.
Les formes un peu contournées, celles de l'avant et de l'ar-
rière par exemple, exigent souvent l'adjonction de sections auxi-
liaires.
A l'avant et à l'arrière, on limite la carène par des plans de
convention parallèles au vertical, et dont les traces sur le longitu-
dinal sont nommées perpendiculaires extrêmes.
La perpendiculaire arrière ~(PpAR) passe par l'intersection de
la flottaison en charge et de l'axe du gouvernail.
La perpendiculaire avant (PpN) passe, dans le cas d'une étrave
droite ou élancée, par l'intersection de la flottaison en charge et
du contour extérieur de l'étrave (fig. 5a) ; dans le cas d'une étrave
qui devient
l'ordonnée corrigée yd (i —
x) au lieu de y9; car alors les derniers
termes seraient,
On est donc fondé à dire, comme nous l'avons fait, qu'en gé-
néral l'emploi de la correction d'aboutissement n'altère sensible-
ment, ni le moment, ni le moment d'inertie de l'aire par rapport
à Oy, mais qu'il peut altérer plus ou moins gravement le moment
et le moment d'inertie par rapport à Ox. Géométriquement, on
se rend compte de suite des déplacements dans la position du
centre de carène, qui résultent des substitutions de forme effec-
tuées par les corrections d'aboutissement. En effet, si l'on se sert
des lignes d'eau corrigées, on obtiendra très sensiblement par
intégration le volume de carène exact et la position exacte en hau-
teur du centre de ce volume; mais, comme on a altéré les lignes
d'eau dans leur plan, on n'obtiendra la position en longueur, ou
par rapport au couple milieu, du centre de carène qu'avec une
altération correspondante. Si, au contraire, on se sert, des couples
corrigés, on obtiendra exactement le volume et la position enlon-
gueur du centre de carène ; mais on aura généralement déplacé ce
centre de carène en hauteur.
On s'attache, pour les corrections d'aboutissements, à ne cor-
riger, dans une même région de la carène, qu'un seul réseau de
courbes, les lignes d'eau dans la partie haute, les couples dans la
partie basse. La correction sur les lignes d'eau déforme la carène
aux extrémités ; à l'arrière, les lignes d'eau se renflent en gé-
néral sur la perpendiculaire ~AR, sur laquelle la courbe des aires
des couples MN (fig. 65) aboutit avec une ordonnée OA trop
grande et qui forme en quelque sorte l'ordonnée corrigée de la
courbe réelle MN.
46. Disposition des Tableaux d.e calculs pour une carène droite limitée
à la flottaison en charge et en différence (voir p. 98 et suiv.).
7° Distance du centre de
j
gravité des lignes d'eau 2X2
I
;
en avant du milieu .... Y = —
2 2(»*x) = = Xr X
k.
Caréné
fictive. Carène réelle sans appendices. Facteurs
8° Grand rayon métacen- Y(2^)(M)'- ,
Relevé des ordonnées des lignes d'eau (on aura soin, avant d'effectuer le relevé des ordon-
nées, de corriger convenablement les fonds des couples et les aboutissements des lignes d'eau).
Calcul des demi-aires des lignes d'eau.
Calcul, pour la carène fictive limitée à la flottaison n° 11, des demi-aires des couples et du
i moment de la carène par rapport à la ligne d'eau zéro.
DEMI-AIRES
NUMÉROS NUMÉROS DES LIGNES D'EAU. des
des
correspondant
couples. i-ll. 10. 9. 8. 7. 6. 5. 4. 3. 2. 1. 0. à ligne d'eau
n° 11.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 n
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la ligne zéro.
CARÈNES FICTIVES
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~ ;.-;
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ï
v, M; T, v, v, V:: V, v,
1\16 = Me — Mj — Les aires S,,, l:,o' S0, ... sont celles des demi-lignes d'eau que
Ç
MI donne le Tableau II. Tn, T,., T,,
... sont les demi-volumes des
__ V6
tranches comprises entre deux lignes d'eau successives.
La valeur de m,,, qui sert de point de départ au calcul des
divers moments mw) m9, est donnée dans le Tableau II.
,VS'
inT,
" Les chiffres de la colonne 5 sont les différences entre ceux
T des colonnes 2 et ceux de la colonne 8 sont les différences
_= ni- - r5T') —
Ç0=^ =
entre ceux des colonnes 5 et 7, et ainsi de suile pour les co-
lonnes 11, 11, ....
CARÈNES FICTIVES,
8t
fit de la par des île la par des
par les carrés par les carres
facteurs. ligne d'eau. les factoui-s. des facteurs. ordonnées. ligne d'eau. les facteurs. lesfacteurs. onlonnéos.
1 2 3 4 5 6 7
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D';, D';0
Sommes
et
différences.
D, = D,, — D" 0Vn Cun D' — D"JO
DuH,--1jIO— OVio c10
1
D D
Abscisses
des aires
des lIgnes d'eau.
r - !,, = r — JS
,-.::
i
Hauteurs i C,, i C,„
metaeen triques
latitudinalcs.
rIl = =7^
Vj,"
à VH
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N',,
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|
Hauteurs
métacenlrique.s
longitudinales.
K,, =
Q
rV
S „T\
= "10
Q,„ -îrS,„rf0 -
v," — Jj
,
I
dj
Pour la ligne d'eau n° 11, les nombres de la colonne 4 sont le produit des colonnes 1 et 3 ;
aires S dans le Tableau Il.
__ ;
(1 = i l,h = i). TABLEAU IV.
ORDONNÉES
de la
LIGNE D'EAU N° 7.
par par
les carrés
des
^,
CUBES ORDONNÉES
de la
p
LIGNE D'EAU N° G,
les
par
carres
des
CUBES
NUMÉROS
des
couples
et
igne d'eau. les facteurs, des facteurs, ordonnées, ligne d'eau. les facteurs, des facteurs, ordonnées, facteurs.
18
J.
19 20
1
21 22
V
23 24-
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lème pour les autres lignes d'eau. Les volumes V sont donnés dans le Tableau III et les
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d'eau.
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APPENDICES.
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OBSERVATIONS.
Quilles et fausses-quilles. — Les volumes des quilles et fausses-quilles seront attribués
à la première tranche.
Hélices et accessoires. — Pour les bâtiments à deux hélices, les volumes des hélices et
de leurs accessoires seront supposés concentrés sur les axes des propulseurs et s'ajou-
teront à la tranche de la carène qui comprend ces axes.
Pour les bâtiments à une seule hélice, on admettra, comme une approximation suffisante
dans la pratique, que le vide de la cage d'hélice est compensé par le volume de l'hélice;
on supposera par suite la cage pleine et l'on ne tiendra pas compte de l'hélice.
Gouvernail. — Le volume du ou des gouvernails sera supposé concentré en leur centre
de figure, et on l'ajoutera à la tranche de la carène qui comprend ce dernier point.
charge
VII.
d'eau. COUPLES R* c « .,..:::Cd « ® Q««A
17
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47. Achèvement du plan de formes. Légendes, Tableau des calculs
et courbes d'interpolation.
Pour les courbes représentatives des résultats fournis par le
Tableau VII, on prend pour axe, sur le longitudinal du plan de
formes, la perpendiculaire milieu; puis, avec les hauteurs des li-
gnes d'eau comme ordonnées et les résultats des calculs comme
abscisses, on trace les courbes suivantes (voir Pl. 1, fig. i) :
1° Courbe V ou des volumes en mètres cubes, donnant, pour
chaque ligne d'eau, le volume V complet de la carène correspon-
dante.
2° Courbe D ou des déplacements en tonneaux de Ioookg, don-
nant, pour chaque ligne d'eau, le poids D du liquide déplacé.
Elle se déduit de la précédente
en prenant, comme nous l'avons
dit, i ,026 pour poids spécifique
moyen de l'eau de mer. Les
courbes D et V sont quelquefois
appelées échelles (D échelle de
déplacement, V échelle de so-
lidité), parce qu'autrefois on
les transformait en véritables
échelles graduées, à divisions
inégales, obtenues de la façon
suivante : la courbe D, par exemple, étant tracée, on divise
en parties égales l'axe des déplacements Ox (chaque division
représentant, par exemple, 5o tonneaux), puis on élève, parles
points de division obtenus (jig. 67), des perpendiculaires jus-
qu'à la courbe, ce qui donne d'autres points que l'on ramène
sur l'axe Oz par des horizontales. L'axe Oz se trouve alors
transformé en échelle inégalement graduée, indiquant d'es profon-
deurs de carènes variant de 5o en 5o tonneaux.
3° Courbe Ç ou des hauteurs des centres de carène au-dessus
de la flottaison zéro.
4° Courbe ou des abscisses des centres de carène en avant de
la perpendiculaire milieu. Les E négatifs sont portés en arrière de
cette perpendiculaire.
5° Courbe S ou des aires des lignes d'eau. On remarquera,
comme nous l'avons déjà dit, la différence, à la partie inférieure,
entre la courbe exacte des aires des lignes d'eau et celle que
fournit le Tableau VII après correction des aboutissements des
couples. La courbe de déplacement étant l'intégrale du premier
ordre de cette courbe, les coefficients angulaires de V et D
(fig. 68) sont proportionnels aux ordonnées correspondantes
de 1. De plus, le centre de gravité de la portion de la courbe 2,
limitée à une flottaison quelconque KM,- est à la même hauteur
que le centre de la carène Vk. Si donc on prend l'intégrale se-
conde de 2, c'est-à-dire l'inté-
grale première de V ou D, et
si, à l'intersection P de la flot-
taison et de cette courbe F, on
mène une tangente à I", cette
tangente coupera l'axe vertical
OK en un point S ayant précisé-
ment pour ordonnée k. Comme
il est souvent difficile de mener
avec précision une tangente à
une courbe_graphique, on pren-
dra KR = échelle a de la courbe
intégrale I"; on joindra N'R et l'on mènera PS parallèle à N'R.
( Voit- n° 30, Propriétés des courbes intégrales.)
6° Courbe r ou des abscisses des centres de gravité des lignes
d'eau en avant de la perpendiculaire milieu. Les F négatifs se
portent en arrière de cette perpendiculaire. En prenant l'échelle
du plan pour mesurer les r, la courbe donne les centres de gra-
vité en position exacte.
'70 Courbe r ou des petits rayons métacentriques initiaux, don-
nant, pour chaque flottaison droite, la hauteur du métacentre lali-
tudinal initial.
8° Courbe R ou des grands rayons métacentriques initiaux,
donnant, pour chaque flottaison droite, la hauteur du métacentre
longitudinal initial.
9° Courbe A ou courbe des aires du couple milieu limitées aux
diverses lignes d'eau. C'est la courbe intégrale du premier ordre
du contour du couple milieu.
10° Courbe S ou courbe des aires des divers couples limités à
une certaine flottaison droite. Cette courbe, relative à une seule
carène (généralement, celle limitée par la flottaison en charge
n° 10), se trace sur le longitudinal, en prenant pour axe XX la
trace de la flottaison o ou de la flottaison 10, ou encore sur la
projection horizontale, en prenant pour XX l'axe même de cette
projection. Son aire donne le volume V<o. Son intégrale du pre-
mier ordre donnerait le volume des tranches verticales de la ca-
rène 10. Le centre de gravité de la courbe S donne la position en
longueur du centre de la carène (voir Pl. II, fig. 5).
Les échelles auxquelles ces courbes sont tracées ne sont pas
indifférentes. Pour S, E, f, r, il est bon de prendre l'échelle même
du plan des formes ; pour R, d'adopter une échelle différente, sim-
plement déterminée par la condition de ne pas.sortir des limites
de l'épure; enfin, pour V, D, S, A, S, d'employer une échelle aussi
grande que possible pour augmenter la précision de la lecture.
Au lieu de tracer les courbes S et ç, on peut tracer une seule
courbe des centres de carène en véritable position dans le plan
longitudinal, avec ç pour abscisse et S pour ordonnée, mais il
faut alors bien établir la correspondance entre les points obtenus
(centres des carènes Vk) avec les flottaisons k correspondantes, au
moyen, par exemple, de rayons vecteurs (fig. 69).
En portant alors sur les verticales des centres de carène les pe-
tites hauteurs métacentriques initiales r, on obtiendra également
en véritable position les petits métacentres initiaux.
On pourra faire la même construction pour les grands rayons
métacentriques, mais avec une échelle plus petite que celle du
plan pour les longueurs R.
En Angleterre, on emploie, pour figurer les centres des carènes
droites, deux courbes, S et ; seulement, au lieu de porteries S
comme les E en abscisses sur les flottaisons correspondantes, on
les porte en ordonnées à partir de la flottaison
o, et sur des verti-
cales l', 2', 3 41, 51,
" ...,que l'on obtient en menant par 0 une
droite inclinée à 45° sur les lignes d'eau, et en ramenant
par
des verticales ses intersections avec les différentes lignes d'eau
(jig. 69)- ~
Dans l'étude de la stabilité transversale, pour des flottaisons
droites, il est intéressant de connaître les valeurs du moment
d'inertie ik de chaque flottaison par rapport à son axe longitudi-
nal, et en même temps le volume de carène correspondant Vk. On
trace alors la courbe i= f(V) de la façon suivante : aux points où
la courbe V coupe les lignes d'eau (fig. 70), on élève des
perpen-
diculaires, et l'on porte sur elles les i des carènes droites
corres-
pondantes à partir de Ox. On a alors i en ordonnées et V
en
abscisses ; de plus, on sait que les fonctions ~ et utiles à consi-
dérer en Géométrie, sont alors mesurées par les tangentes des
angles (fig. 70), puisqu'on a
PREMIÈRE LÉGENDE.
— Dimensions principales.
Distance entre les perpendiculaires [de l'axe du
gouvernail à (1 )] A =
Distance de la ~PpAR à la face ~AR de l'étambot ~AV.
Longueur de la carène de la ~PpAV à la face
de l'étambot M L
Distance de l'extrémité ~AV de la flottaison en
=
charge à la ~PpAV
Distance de l'extrémité ~AR de la flottaison en
charge à la ~PpAR
Longueur de la flottaison en charge L' =
Longueur de quille portant sur terre
Longueur totale du bâtiment hors tout (lon-
gueur d'encombrement) .................... Li =
(') Indiquer la position de la ~PpAV.
Largeur extérieure maxima à la flottaison en
charge., zr=
Largeur extérieure de la carène au fort situé à
au-dessus (ou au-dessous) de la flottaison
en charge I =
Largeur en dehors des tambours, réduits, tou-
relles, etc
Profondeur de la carène au milieu. p=
Creux sur fond de carène (1) / PpiR.
à la ligne droite des baux j PpM
du pont supérieur : ( PpAT"
TROISIÈME LÉGENDE.
— Stabilité (carène 10).
(L'explication de cette légende ressortira des études ultérieures.)
Distance du centre / à la ligne d'eau zéro
de carène, j à la flottaison
en charge.
appendices compris : ( à, la PpM (-i-.en avant)..
Distance du centre de gravité de la flottaison à
la PjoM
Hauteur du centre de gravité du bâtiment en
charge au-dessus du centre de carène a=
Hauteur du petit métacentre initial au-dessus du
centre de carène r =
Hauteur du petit métacentre initial au-dessus du
centre de gravité r—a=
Hauteur du grand métacentre initial au-dessus
du centre de caréné ........................ R =
Hauteur du grand métacentre initial au-dessus
du centre de gravité R—a =
Moment nécessaire pour faire varier de 1cm la
différence de tirant d'eau
Moment nécessaire pour produire une bande
~
P(R — a)
de 1° ...............................
0,01745P (r — a) =
48. Formules approximatives de M. Normand pour les carènes droites.
Pour la confection d'un avant-projet de coque répondant à des
conditions imposées, il est nécessaire de pouvoir se rendre compte
rapidement et en gros de la stabilité d'un navire par ses dimen-
sions principales, sans recourir au tracé de lignes d'eau plus ou
moins nombreuses. Ce n'est qu'une fois les dimensions princi-
pales arrêtées, et pour le projet proprement dit, qu'on étudie en
effet les détails du plan des formes.
M. J.-A. Normand (1) donne les formules suivantes comme ré-
sultant d'une longue pratique et représentant avec une exactitude
assez grande les éléments cherchés :
Les lettres de ces formules, autres que 0, ont les mêmes signi-
fications que dans les formules de M. Normand (n° 48).
CHAPITRE VI.
MÉTHODES DE CALCUL
APPLICATION AU NAVIRE DES
POUR LES CARÈNES INCLINÉES.
y2=Z(y 1),
ou plutôt la courbe graphique représentant cette relation.
Pour cela, il n'y a qu'à prendre l'axe de coordonnées de la
riable à éliminer pour axe des ordonnées de l'une des fonctions va-
y2
par exemple, en même temps qu'on portera sur l'axe ancien des
fonctions, comme abscisses, les valeurs de l'autre fonction
y1 ;
l abscisse y, et l'ordonnée
y2 correspondante n'étant autres,
d'ailleurs, que les valeurs des deux fonctions répondant à
une
même valeur de la variable x à éliminer.
Passons maintenant au cas de deux variables indépendantes.
Soient les fonctions V= f(p, Q) et T
= (p, 8), données par
deux graphiques. On veut éliminer la variablep et obtenir
sur un
troisième graphique la fonction T
== (V, 0).
Pour cela, les courbes de niveau des deux fonctions étant
sup-
posées tracées aux mêmes intervalles 1, O2, 3,
.. on considère
les courbes de même niveau dans les deux surfaces [6
= 01
par
exemple (fig. 75)] ; puis, sur ces courbes, deux points où l'autre
variable indépendante p a la même valeur,
a et b. Cela fait,.on
prend la valeur d'une des fonctions, ~«A,
pour abscisse dans le
plan VO/), et l'on porte en ordonnée correspondante b'B', paral-
lèlement à l'axe Op de la variable à éliminer, la valeur bB de
l'autre fonction.
En opérant de la même façon pour plusieurs points des deux
p
isoclines, on pourra tracer, sur le plan VO qui est devenu le
plan VOT, la courbe des points B' qui n'est autre que
l'isocline
1 de la fonction cherchée T= e), et ainsi de suite pour
=
les autres isoclines.
Cette élimination graphique de la variable p se fait très souvent
la fonction V d'une part et l'une quelconque des autres
entre
de 0; autrement dit, change fréquemment de
fonctions p et
de on
variable indépendante en prenant V au lieu dep, parce que, dans
résultats des calculs d'une carène, c'est l'élément volume qui
les
joue le rôle le plus important, et qu'en particulier il y a le plus
grand intérêt à connaître les valeurs des fonctions pour des iso-
\
carènes, — const.
entre
il est possible d'éliminer graphi-
cette relation et les deux fonctions
V 0), T = (p, 0), pour arriver finalement à une équation
V = (T), ou mieux, à une courbe graphique traduisant cette
équation.
Soient, en effet, les graphiques V et T représentant les deux
fonctions (fig. y6).
Traçons, pour chacun de ces graphiques, la courbe F(p, 0)
le plan despo = 0
sur : ce sera la base d'un cylindre parallèle à OV
et
à OT.
Ce cylindre coupe les isoclines de la surface T
et les valeurs de T sont, en ces points, m, ~ ~,
ce cylindre coupe les mêmes isoclines de V en N,, N2
,
en M1, M,, ...
....
,
Mais
don-
nant les valeurs correspondantes de V, n, Nt, ~, , ... .
Si, dès
V = (T).
On serait d 'ailleurs parvenu à la même courbe
en considérant
les intersections du cylindre F(p, 0)
fonctions V et T.
= o avec les isobathes des
CHAPITRE VII.
(1) Sir EDWARD J. REED, The stability of ships, p. i58 et suiv. (Éditeur Ch.
Griffin, Londres; i885).
peut marquer comme cote le volume \,,
de la carène correspon-
dante. Cela fait, si l 'on recommence les mêmes opérations
et le
même tracé pour une série d'inclinaisons a,, 2, n, on pos-
....desquelles
sédera un faisceau de pantocarèncs isoclines, le long le
relever les autres (upour les couples N et ul pour les couples ~),
il faut retourner le calque dans
une position symétrique de la
première par rapport à la perpendiculaire milieu et représentée
en
tirets sur la jig. 80.
On ne fait pas d'ordinaire de corrections d'aboutissements ni
pour les extrémités des sections inclinées, ni pour les portions des
différents couples qui restent comprises entre deux sections obli-
ques (parties hachées sur la jig. 80). Il y aurait cependant, pour
les volumes, avantage à opérer une correction de
ces fonds de cou-
ples, d autant que cette correction n'influerait ensuite-que
coordonnée Z du centre de carène dont on n'a
surla
pas besoin, n'alté-
rant pas sensiblement Y que l'on calcule. Mais les opérations,
étendues à plusieurs inclinaisons, deviendraient alors, il est vrai,
beaucoup plus longues et pénibles. Quoi qu'il
en soit, les calculs
à effectuer sur les ordonnées relevées sont les suivants
:
Aire Ak de la kieme section inclinée :
le signer °
désignant le symbole de la formule des trapèzes
(nO 6).
Volume Vn de la carène limitée à la nième flottaison inclinée :
le signe ~
désignant le symbole de l'intégration double par
la méthode des trapèzes (n° 9).
MA'B'(Ak), moment par rapport à l'axe A'B' de l'aire Ak :
Les valeurs de Z' calculées pour l'angle donné a, réunies par une
courbe graphique, donnent l'isocline de la fonction Z' = ÇV, 0) ;f
pour avoir l'isocline o", c'est-à-dire les hauteurs des métacentres
initiais au-dessus du point A, on n'a qu'à se reporter aux Ta-
bleaux de calculs des carènes droites, qui fournissent la hauteur
métacentrique initiale, r0, au-dessus du centre de poussée droit,
dont la distance à la ligne d'eau o, est aussi calculée dans ces
mêmes Tableaux. On aura donc, pour chaque-carène droite de
volume Vrt,
/ à la perpendiculaire Æ....
Tirants
T,. ; d,, eau en charge
,
là la perpendiculaire N...
a la perpendiculaire M.... p+q—
)
' différence A =
Assiette prévue ........ ,.,.......,""""""'" ^
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(1 ) Nom du bâtiment.
Calculs relatifs à l'inclinaison
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2 84=U6-U'a= 2 U,-U', =
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a\=Ui-Ui'= A.rrUÏ-U',—-
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- V =
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10
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Ô °11+"
V
10 9 c =
.
En bas de chaque travée se trouvent les différences 2 o = U — U'
et -
2 =U2 U'2, qui ne sont autre chose que (u — u') et
~(u2-u'2) et qui vont servir de point de départ aux cal-
culs qu'on trouve indiqués successivement dans l'ordre suivant :
y"
On reconnaît dans Sn et dans
~ -
lu u') et ~~ -
les intégrations doubles
(u2 u'2). On remarquera que la
section inclinée zéro, se réduisant constamment à un point, donne
constamment 0 = 0, 0
pourquoi ces termes
= 0, — 0; c 'est formule
ont été supprimés dans les sommations par la des trapèzes,
et pourquoi la travée de la ligne d'eau inclinée zéro n existe pas
dans le Tableau III.
Quand les calculs ci-dessus ont été effectués pour une travée,
suivante
on passe facilement de leurs résultats à ceux de la travée
de la façon
en formant les sommes fondamentales Sn+1 et n+1
suivante :
commence par y fixer le vertical, de telle sorte que son axe coïn-
cide avec MN et que le point connu A de cet
axe coïncide avec
le centre du disque. On fait ensuite tourner le disque devant
un
cadran gradué fixe, jusqu'à ce que MN fasse
avec la ligne i8o°-o°
l angle a pour lequel on veut calculer les courbes isoclines. On
place ensuite le planimètre de façon
que son axe PQ coïncide
avec la ligne 1800°-0°, le chemin de roulement RS étant parallèle à
PQ. Cela fait, comme dans la méthode Benjamin-Spence,
on trace
un réseau de droites .parallèles sur un papier calque que l'on
vient appliquer sur le vertical placé sur le disque et de manière-
que le réseau soit perpendiculaire à la ligne 180°-0°, tout en
ayant sa ligne extrême tangente au contour du maître-couple.
Dans cette position du disque, c'est-à-dire
sous l'angle constant a,
chaque portion immergée du couple (limitée à cha-
on contourne
cune des sections inclinées 1,2,3,... 10, et supposée tracée
symétriquement sur le vertical, à droite et à gauche de la perpen-
imprimés
diculaire milieu) et l'on note à chaque fois, sur des
semblables aii modèle ci-après, l'aire et le moment par rapporta
la ligne i8o°-o°.
On porte alors les résultats obtenus (aires et moments) pour
les portions des différents couples limitées à une même
toutes
section inclinée k, en ordonnées, en prenant pour axe des abscisses
de longueur du navire et pour abscisses de chaque résultat
un axe
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Aire
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P
57. Méthode planimétrique de M. Couwenberg,
Inclinaisons transversales.
Méthode Fellow.
i-20 demi-couples.
36 courbes A.
36 courbes M.
/ G.'w./) = 720 couples.
Intégrations %
36 courbes A.
\ 36 courbes 'l,
Quotients
............ 36 quotients —
A -
Méthode Couwenberg.
/
36 lignes d'eau dissymétriques.
Traces !
6 courbes A'.
[ 6 courbes M'.
1 6.6 = 36 lignes d'eau.
Intégrations 36 sur les courbes A'.
I 36 sur les courbes M'.
Ni,
Quotients
............ 36 quotients
A
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MÉTHODE PLANIMÉTRIQUE
CALCUL DES CARÈNES INCLINÉES PAR LA
COUWENBERG.
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CHAPITRE VIII.
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60. Méthode du vertical intégral. —
Inclinaisons longitudinales.
scisses ~, b8, c'y.... ne sont autre chose que les aires des
couples limités par la
flottaison inclinée FI, à l'aide desquelles
S des aires immer-
on construira facilement (fig. f)i) une courbe
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Ç
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Intervalle des couples du plan de formes À =
(MÉTHODE DU VERTICAL INTÉGRAL).
TABLEAU 1.
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5 6 17) 8 9 10 j
jl
S,
- S,= Sn = s„= S-I —
S,+ SI. = A, — S-S;:=B,= S0 -l-S', — -\,--:: s-s; 130 = S_,+S:",:: A_, :i- ïï_t— Si, = B_,=
M, Mo ALri
_ _ >
__ _ v
_ _
CALCUL DES CARÈNES INCLINÉES
LONGITUDINALEMENT
(MÉTHODE DU VERTICAL INTÉGRAL).
Calculs relatifs aux carènes isoclines
pour l'inclinaison a.
ëi
M
|
rt
_i_J
S
5
s
3
™_
VOLUMES
V, (U) ).
"""'-s'C'n
-(
h'II"- (V \ 7
V)k'
( 3)
„ -
tJL_
-"'k'i cos:%1:
TABLEAU
%=W-(S,
II.
2
1
0
-1
-2(')
(')
_____ ^flottaison
Les courbes sont supposées aboutir
sur la PpM à la hauteur de
Valeur?1106
' mesurée sur ^ Pp!VI, des flottaisons inclinées h'= '
-2
Données, j Valeur desinex =
( Valeur de —1—
* cosex
=
Zkinclineeestladistance oblique,
mesl"'ée sur la PpM, centre de la Vk à la flottaison
est la distance oblique à la Pp M, mesurée
sur la flottaison inclinée k à partir de la P M, M
de la projection sur cette flottaison du centre de la carène V . P
Les quantités Vk et 1;k sont relevées 1
sur le Tableau I.
i
)
l'aire I' par l'aire K', on obtient donc la distance:oblique du centre
de la carène (p à la flottaison inclinée, soit qui définit
une droite parallèle à FL sur laquelle doit se trouver d'abord le
centre de carène en projection sur le maître couple. Pour avoir
une seconde coordonnée de cette projection, reprenons (fig. 97)
la courbe K' et traçons sa courbe intégrale PQ
en coordonnées
obliques, en prenant FL pour axe des abscisses et
en menant les
ordonnées parallèlement à l'axe P/?M du vertical. Traçons ensuite
son intégrale seconde PU. On sait qu'en menant en U la tangente
à celte intégrale seconde jusqu'à la rencontre avec l'axe des ab-
scisses en V, on obtient le pied d'une ordonnée VW contenant le
centre de gravité de la courbe K', c'est-à-dire le centre de carène
cherché en projection sur le maître couple. On donc
a une seconde
coordonnée Y'p (distance oblique du centre de carène à l'axe VpM)
qui avec Z'p permet de placer en vraie position le centre de ca--
rèrie sur le maître couple.
On pourrait, pour avoir la première coordonnée Z'p dis-
. se
penser de construire pour chaque portion utile de section longi-
tudinale l'intégrale seconde GI (jig. 96). On n'aurait qu'à porter
le volume de carène FQ (fig. 97)
sur la flottaison inclinée FL
correspondante, et ainsi de suite pour les autres carènes isoclines,
d 'où une courbe de points Q (fig. 98) qui n'est
autre que l'inté-
grale première d une courbe des aires des flottaisons inclinées.
En menant dès lors la courbe R intégrale de Q, et, à
cette
mémoire.
CHAPITRE IX.
en appelant n, la somme ~+
Cherchons maintenant le volume Vn de la carène limitée par la
nieme flottaison oblique (inclinée de l'angle n
= nx10°). Ce
volume Vw se compose : 1° du volume Vo de la carène droite de
la même station, volume donné dans le Tableau II 2° du volume
;
additif, + vi, de l'onglet immergé ; 3° du volume soustractif, — Ve,
de l'onglet émergé,
V,, = V0 + Vi — Ve.
Or on a vu (n° 4) que
1
d'où
d'où enfin
2)
Vn = V0 + a\ -, + •-4_ Bn-1 +
~= '
" •
2
Vn+l = V il + bn bn+1.
ou, en posant
travée,
~ = p terme que 1 on calculera
i i a\ chaque
i
ou, en posant
travée
~ :=
VnZn = V0Z0—(eo+2e1+
terme que l on calculera
2en-1+en).
a chaque
~
Reste le calcul de la coordonnée Xn du
centre de la carène Vn.
Pour l 'obtenir, on inscrit cette fois dans la quatrième colonne
de la travée la différence des carrés des ordonnées tribord
et bâ-
bord de la flottaison oblique pris dans le Tableau III;
et,
dans la cinquième et dernière colonne, le produit des chiffres de la
colonne précédente par les facteurs correspondants. Pour
cette der-
nière colonne, on additionne séparément les chiffres de l'avant
et
ceux de l'arrière, et l'on fait la différence ~. Cette différence ~
multipliée par donne le moment-produit Du de la flottaison
— ,
oblique par rapport aux traces, sur cette flottaison, du longitudi-
nal et du vertical ; car
ou, en posant
travée,
- = dk, et en calculant ce terme dans chaque
d'où an.
Enfin, les valeurs des moments d'inertie principaux
la flottaison oblique, puisque
1' et ~ de
,
Tirants d,eau en charge ) à la perpendiculaire .AT..
j à la perpendiculaire,... M
<
...
,
p -+- q
Différence
............. =
, ,....
\ A
NUMÉROS.
CARRES CUBES
CARRÉS ORDONNEES
des
ORDONNÉES i
des
ordonnées ordonnées
CUBES
des (2 décimales) - des ordonnées
,(1 dccimale)
des ordonnées
(entiers)
couples. î — s , — ,—- . -—^ ^——-—. r
l'o -eo- i\ = e\. ir 6 t
c«. il el,3
ppm
9
8 !1
7
6 !i
45
3
2
1
PPM
1
0
3
4
5
6
7
8
9
PP1R
Sommes
des
«
"3o-°o_r
>,
*8_ "3 :),= 6,=,, :)i= 6ï= "3J=
«. ^ï
,-3
=
colonnes.
~
So=5t+c0 80=^-^a0=,i:+c: «, = 3,+^ s, = 5î-i:ï 0i=*i+c\
Vo= v,=
Y = Y, =
Zo = Z,=
r.= V=
L'indice n est relatif aux éléments géométriques de la carène limitée par une flottaison incli-
La quantité bn a le signe de la différence S,,.
L'ordonnée 7Jfl est comptée normalement à la flottaison droite de la station et vers le bas.
Dans les colonnes des ordonnées, on n'inscrit que la moitié de la première et de la dernière
du cube de la première et de la dernière ordonnée.
TABLEAU III.
OBSERVATIONS.
CARRES CUBES
ORDONNÉES
des ordonnées des ordonnées
(2 décimales) (1 déoimalo ) (entiers)
i..
"
et. l;'. e;. ll, . el,'
Figure type pour le releve,
#
. des ordonnées.
M1 " A. W = B,
; icr.X = C.
"
ynzn=y 0zu- J
f ®«
Csin0dO
= —
° °
o
5i4
iB to = ô
1C. w sin 4o° = e. C "- A.»
" , '' ' '
—
—
VI~
la moitié du carré et
ordonnée; dans les colonnes des carrés et des cubes, on n'inscrit que
employer
IV. C/J
TABLEAU
+
IV.
v„xII=v0x(1+K+2rfl+...
+
OBSERVATIONS.
à Tableau "D<« "
générales
"
ely
le clx „-,fx*yndx
V,X„-V1X,+/
' ^"""
n---(xy„dx
pour
Formules D,,-ffx),,,
n
X, "+'~
J
J ^"+l"
d'oÙ
E Fn
PRODUITS
(,)X(20), Somme Somme
__
(21)
=
D,^|VO;-
;U>D.= V,
c
®
^
c\.
40°. (20)
—
w » " » OI~ d,=
H Z, • =
POUR
E,=VSL
PRODUITS
(I¡X(I"). Somme
(19)
"
.
FLOTTAISON
\
iSj ).'(=F
K1^IRÎ
*"
N~~
, A,
?A~
. K, A
^
Somme
+e (17)
i
"
__ =
-
H
PRODUITS
(i)x(j).
(6)
Somme .
Somme
diff.N-Æ
N=
;'R-RRF^IUD.RZ
,
0
station. ii-e;. I-'X2
10° (5)
" " » -.." =
POUR Q,= DL -
PRODUITS
e (r)X(3), Somme
(4)
FLOTTAISON
la -
à PRODUITS
(I)X(ï).
Somme Somme
diff.Ar-jR
F
X2Ô'T—
(3)
relatifs = —
® O'J -
v,
A,
+e
. Somme F,T*
(2) =
S,= R>~
Calculs
i =
^ !...
12 3
y
4 5 76 8 9
A.3 ^CS 4J
10N OM 102R.
cfi
Ï H
-J ° JG
p
(1)
9876 432
65. Méthode de Barnes. Inclinaisons transversales.
Les formules (3) et (4) sont celles que l'on calcule dans le Ta-
bleau IV en employant pour les intégrations la règle des trapèzes
les
telle est la formule qu'on trouve dans le Tableau III pour
métacentriques isocarènes, et qu'on ne calcule d 'ailleurs
rayons
dans le cas où l'on se propose de tracer la développée méta-
que
centrique isocarène, c'est-à-dire la développée de la courbe des
centres de carène isocarènes.
d'où enfin les 0,n et 0,n isocarènes pour une valeur quelconque
constante du volume V.
-
L(')
GÉOMÉTRIQUES
CALCUL DES ÉLÉMENTS
INCLINÉES TRANSVERSALEMENT
DES CARÈNES
(Méthode de Barnes).
TABLEAU 1.
Dimensions principales du bâtiment
du gouver-
Longueur entre perpendiculaires, de l'axe
nail à l'extrémité N de la carène (contour extérieur
de l'étrave à la flottaison, ou pointe de
l'éperon).. A.
l à la
perpendiculaire N
Tirants d eau en charge j à la perpendiculaire M.... 1) + fl --
(
Différence ^ r
A
A.ssiette prévue ..................................... A
station Il.
Données à consulter pour les calculs de la e
TABLEAU
—
Équidistance des sections horizontales ou lignes d'eau
du plan des formes • •
A
^ To
A
Équidistance des sections verticales ou couples a - :10
-
) 1) Nom du bâtiment.
Calculs relatifs à la 0 station
.
NUMÉROS ~
CARRÉS CUBI.S
des
.
ORDONNEES
CARRES
des
ordonnées
CUBES
ordonnées
des
ORDONNÉES
(2
des ordonnées
décimales)....
(i décimale).
... des ordonnées
(clltiCI'8'.
.....--.-------:
COUI)ICS.
j e _ .—- - -—^ ------' ——_ r
'ï — el ~ 'o 771 eo ~ ir e,. i;. e\. i\. e*.
PPA
9
8
7
(j
5
4
:i
2
1
PPM
1
2
iî
4
5
(j
7
8
!J
PPÆ.
Sommes
des
h
-\ = o,= 3;^ Gi= „3Î =
colonnes. __
Su
— 00 ~^ 0
L0 ® "HO j| S ^ —l- Oj 01
-
~
^j — O^ ^ ^
i ~i—
Oa
0
s0X~ A,, ^30>k —B0 §<T0)v= C, s,X—. A, 16,^ = 13, S11!^71^,
^
0
60 = {l30w = 0 6, — a 13, w =
Vu
— V, = V,+ bo-+ b, —
Yo
— Vo = u, — 0 V, — V0 = U1 cc.:
C
_?i
C a,
V= V
= ro,1 - V.
* o
L'indice n est relatif aux éléments géométriques de la carène limitée par une flottaison inclinée
La quantité bn a le signe de la différence oB.
Dans les colonnes des ordonnées, on n'inscrit que la moitié de la première et de la dernière
cube de la première et de la dernière ordonnée.
TABLEAU III.
= + e%) dx
V„ = V,,-i- 60 + 2 b, -+-1 -F... H- b,, b.2
v'„+1
= VB+ b,,+ bl/+1
B
K
l\fn V
' > o
ï^;
S,
S,J\=A,
•
ïs^ts;— =
Vo'fo,n
M"=wP"
¡ = 08"Ccos(8,,-0)
""
f
V,-VaB
*
=
N,, = LIt
Jo
Csin(0„ - 6) dû
B
«?,'
r yo v« , = 7^
de f)/1 degrés. *
ordonnée; dans les colonnes des carrés et des cubes, on n'inscrit que la moitié du carré et
du
«iMMMM
3u"C,sin2o" 10"
TC0sin/|O° o'-
TABLEAU
10".
nsi si
n sin
.VCv,
C,
: cl
c
la
celle
0 G,A de
n,oou,
00"
sini!o"|C.sinIO"1 o"j de
carène
')()". hie
Il droite
si !G,sin
varia
î
C "c
o direction
carène
de
cenlre
C,sinlO"
jC^sii^o" o"
20".
5;0
la le
+ OBSKKVATIONS.
de
de est
o rectangulaires
considérée,
ao"|
+Cûsinlo"
isocaréne
10".
sin
C,
station
: ~
station
ljn coordonnées
H
'" n
(-)", ir1 v>>
H".
M „
__
= 2A y],
SIII la
'' \M
v« carène
v" pour
la
les
de ""
lixe
o,-()G.
cos30"C2cos2o°
+Cocos4o" C,COSIO" o" sont
la
_
droite iO".
cos de C",
V0).
C, cC, 'Yo
„
n L'orinine
C,
carène et (volume
cenlre droite.
r,.„
C^osîo"
.lC0cosoo" Io, o"
__
COS
cos
la C,"C,
/
de
isocarènes
o. tC0cosjo°| o"j
C,cosio°
—1
''''
!
20"
gj
0, iC.c.os
"n
Vp^V^'l^V3**
aux
10°.
.
0,98.).
IC0cosio"O,
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relatifs
C,
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P(| H„ '
.>'n
Calculs 0...
y
cus
__
(1)
Il
"><
^
1\1 'J'"
66. Mèthode Dargnies. - Inclinaisons transversales.
successifs voulus, 0°, 10°, 20°, 30°, de telle façon que les
...,
points d'intersection deux à deux A, B, C, ... et les points de
l'enveloppe M, N, P, forment des longueurs se
contact avec ...
suivant en progression continue, on aura la courbe cherchée par
le seul calcul de r0,n.
Mais le rayon métacentrique r, en général, s'obtient, comme
de le dire et comme nous le verrons plus tard en
nous venons
^
Géométrie, par le quotient du moment d'inertie de la flottaison
correspondante, par rapport à l axe d inclinaison passant par son
centre de gravité, par le volume de carène correspondant. On est
donc conduit à tracer sur le vertical les flottaisons successives
isocarènes et à chercher leurs centres de gravité, M. Dargnies
imagina le procédé ingénieux de ne faire de calculs
que pour
placer la première flottaison isocarène et son centre de gravité.
On traçait ensuite les autres isocarènes en étudiant la variation
des distances des centres de gravité successifs des flottaisons
aux
points d'intersection voisins, quitte à faire en fin de compte
un
contrôle nécessaire.
Considérons (fig. io5) les onglets et ve et la tranche
un sé-
parant la première flottaison isobathe FL de son isocarène fl.
Appelons i0 = e0 les ordonnées, mesurées à partir de l'axe 0, de
Mais
d'où enfin
flottaison
Pour trouver le centre de gravité G' de la première
fl, maintenant, à partir de l'axe II.
isocarène nous mesurerons
grâce
les ordonnées de cette flottaison que nous pouvons tracer
la connaissance de 00'. Soient i0,n et e0,n ces ordonnées; on
à
aura
Connaissant les points 0' et G', on placera à l 'estime O' sur fl,
mènera la seconde flottaison isocarène inclinée de 20" par O",
on
puis on placera sur cette flottaison G" et O , et ainsi de suite
jusqu'à 40°, où l'on fera une vérification directe du volume de ca-
rène, afin de retoucher, s'il y a lieu, les flottaisons précédentes.
Cela fait, on aura, sur une flottaison isocarène quelconque, à me-
les ordonnées i0,n, e0,n à partir de l axe II et a relever la
surer
longueur HG', puis à écrire
de la
carèneinclinée de
n Soit 0 (fig..07) le point définissant
la station. La flottaison inclinée
de en est FnLn limitant la carène
180° — est ~
FnQLn. La flottaison inclinée de
n limitant. la ca-
rène ~F,,PL. La carène droite fl,
isocarène de Fil QLn, a son centre
en Cn. La carène droite f isoca-
rène de ~F^PL^ et comptée à partir
de la ligne d'eau zéro du plan de
formes passant en Q, a son centre
en ~Q,80-n et elle a Pour volume
un volume égal à FnPLn, c 'est-
à-dire complémentaire de FnQLn, ou W Vn, en désignant
W le volume total de la coque fermée en haut par le pont
par ob-
supérieur; autrement dit, ~C'i8o-n est le centre de la carène
tenue en retranchant de la carène totale une f
carène droite Pl'
de volume Vn à la partie supérieure.
Nous allons chercher maintenant le centre de carène ~ de la
carène F, ~PL;,.
Soit donc Cn le centre de la carène Fn Q Ln le
; centre de la carène
symétrique ~,Ql!n sera symétrique en ~n, et le centre
carène complémentaire ~F:,QL:/ sera sur la ligne qui joint
~~
de la
au
point A, centre du volume total,
et à une distance telle de ce point
A que l'on ait
Prenons maintenant en le
centre d'une carène droite /P/ de
volume (W —Vn) comptée à
par-
tir du haut. Ce point R^ sera l'ho-
mologue de C„ par rapport
au
point A. Menons par les points
et
la flottaison ~F;,[,'l et par les points C;/
~ des perpendiculaires à
^
est égale (comme symétrique) à ; quant à ~, ~
et ~li'H des parallèles à cette
flottaison jusqu'aux perpendiculaires ci-dessus; la droite
elle est l'homo-
logue de ~ D, et l'on a
~
point ~C'\tI()-1là la direction
Cette distance est égale à
~
Or ce que nous voulons, c'est la distance ~GCit80_w
= du
de la poussée correspondante.
— HG, c'est-à-dire à
des
.
couples,
PPN
9
8
7
G
5
..
Calculs relatifs à la
ORDONNÉES
i — e
0
CARRES
des
station.
ordonnées. ordonnées.
i'0 = e; = il
CUBES
des
= cj =
ORDONNEES
(2 décimales).
^ e,.
FLOTTAISON POUR
*'j.
CARRES
des ordonnées
(i décimale).
e\.
i0°-170°.
i].
CUBES
désordonnées
(ontiors).
~
é\. f1
M
1
Í
r
4
3
2
?
PPl\I
1
2
3
4
5
G
7
8
9
PPiR
_j ..
Sommes
des
i- t3 _ .1*3
^= £|= 33 = ^3= j;
colonnes.
»
*So— 3„+ ^0 °o = ~^5 <T0 = J3 + ^0 *SI = J,+v, " 8, = 5J - <7, = 3 J -f- ti/J
_
\l = A. iS0X=B0
0
;-<r0* = C, *st y, = A, = Gt
1
FLOTTAISON POUR 40°-140°. OBSERVATIONS.
I
|
ORDONNEES
(2
;
décimales).
(i
CARRÉS
ordonnées
.e;,.
declmalc).
CUBES
des ordonnées
(entiers).
Figure type pour le relevé
des ordonnées.
"
1
;
! Formules générales à employer
I pour les Tableaux III et III'.
A,, = / ( i,, + e,, ) dx
= f (ià — e2,)dx
C n=if( iïi el ) dx
>
R"= —VT"
Formules générales à employer
*3
'=
*C.— <5?
= C:
L_J
= =3? C? = pour le Tableau IV.
v»?'»= M»"!*»
\=5t+Ct =3 l-Cl a4=3;+Cî Pn=S«C,cos(|-0J
= f.0f
5,
A 5.'\ = B, <r> C,
M" = wP" C cos( (e" - 6) de
*s,l J- J =
= = ( V.Z. — V,Z',, ) sin 0,
-
= =
^ _,jju_
==
Formules générales à employer
pour le Tableau V.
V4
y
W — V, =
1|_
3
+£ 4
- V„#_B=W-V„
- r
G>
*e'=z-TTi=
Sin 0„ [U W-
çia0_„
(W-V„) - Ç„VB]
de e" degrés.
ordonnée; dans les colonnes des carrés et des cubes, on n'inscrit que la moitié du carré et du
moyen d'une interpolation, par les Tableaux complets des carènes droites) du centre d une
de la station considérée, du centre de cette même carène droite de volume V"'
flottaison inclinée de eIl degrés), et en même temps issu d'une origine C„, variable pour
s" et A,,) n'est nécessaire que si l'on se propose d'en déduire le tracé d'une ou plusieurs
Calculs relatifs à la 1 station.
50°-130°. 60°-120°.
ce
§
«à
§• ORDONNÉES
^
FLOTTAISON POUR
CARRÉS
—
CUBES ORDONNÉES
FLOTTAISON POUR
CARRÉS CUBES
•g g des ordonnées des ordonnées des ordonnées des ordonnées
;D (2 décimales). (2 décimales)
g m
S (1 décimale). (entiers). (i dccimale). (entiers ).
PPN
9
8
7
6
5
4
3
2
î
PPM
1
2
3
4
5
6
7
8
9
PP1R
*3 = *C6= 5:= Cj= J:= C\= *JG= -C.= 3J= q= 3",= £;=
bs=tB,w= ôli=:|B6w =
6*+65= Ô,'+Ô.=
V, = V, + V. = V, +
w-v,= W -v. =
C»—1T C«-ï*
* - -
r'_~vT~~ Â5
*
v6
A6
_-
Le Tableau III' n'est autre que la continuation du Tableau III.
La quantité bn a le signe de la différence Sn.
Dans les colonnes des ordonnées, on n'inscrit que la moitié de la première et de la dernière ordon-
première et de la dernière ordonnée.
*Nota. — Le calcul des rayons métacentriques isobathes rn (et, par suite, des quantités J", Cn, srI et
centriques isocarènes.
TABLEAU III'.
....
ORDONNÉES
CARRÉS CUBES
CARRÉS
OR NÉES
des ordonnées
CUBES
des ordonnées des ordonnées des ordonnées
(2 décimales).
(r décimale,. (entiers).
(2 décima!es)^
(l décimal^ ^Uers)_
il e\. i\. e\. h- i;. e\. il el
i,. e,.
S, = 3;-£; <r, =
3î + C; **, = $, + €, 8, = 3;-£s, c7, = 3*-t-^
*S| = 3, + C,
ABLEA-U
T
90°.
80°.
0,174.
0,000. 1,000.
0,985.
cos
Co
}
cos
C. C3
cos C4cos
80° cos70°C2coséo°50°
cos
: ||=.
CoG,
cos
C c. C
|
goo G^osSo"70° 60° 50° Ccos4o" cos3o°
COS
G
40. cos3o°
20°
cos
C,
O-
L —
0,342.
60°150°140° cos3o,
tCocos700i
0,940.
70°.
coscos cos
C,C.c3 G
60°.
0,500. 0,866.
60° 50°(¡aocos3o,
cos coscos
lr°j —
"
Co C, c.C
2
50°.
o,643. 0,766. C 40°
2-C0COS5O°
\BZ Cacosoo°
cos
„
c,
J
0,766. 0,643. oo, CjCosSo0 o.
40".
, 43 ,Cos
oo
rcc
i c C,
1
0,886. 30° cosio,
30°.
0,500.
20°
cos cos
ÍCo C' -L
station.
0,940. 0,342. III.
20°,
Tableau
c
e
du
o,985. 0,174,
fêsrs| Notes
la 1Q°'
à les
relatifs
et
Observations
Q~
pn
P„
w
s" Z'„
±v^X
=
V,ZQ+V,X
On
0U
sia Mn-tLn
—y.
v„
=
± les
M,,
= = Voir-
[J-n
' 9,1
III carènes interpolation,
—0° 180°.
V.
Tableaux
TABLEAU 180,
ou
des
180°-10°
170°. centres
les par
ou dans
calculer
des
--20° VH
160°.
-
\V
zéro
à droites.
III.
180°
ou d'eau ou Tableau
et prendre,
OBSERVATIONS
30° Y„
150°. ligne
carènes du
180°— II, Notes
IV.
ou
Tableau la à
Tableau
à sont
des
les
et
—40° (distances
1401.
Observations
V,J complets
180°
le
ou
dans
le W—
dans
—
180°-50° volume Tableaux
130°.
pris
les
y'n aussi
ou sont et
Ç„ valeurs de Voir
les
60°
120°.
W III', droites
^dans
180--
et
et Les
ou
70°
1101.
KCS~O
—
180°
ou 'eau
ld,
'îwL
80° L
100°.
station.
180°
ou
la Tn L" V"
|
\ ^ *
'
'ArzZl.
'YrwV
à
relatifs
INCLINAISON
—
180°
V"
-
\V
)
=
V„
-
V"
U".
=
U,,
+
)fi
=
l;
en
sin
?'nV„
L(1sin0n—
?;l
-
N",
8,,--
L"sin W
\\\
wdSp]
<fit
7"^»'
Ai
=
= W
( r v„ Tn + L„ L
x
V,
Depita,Yn,
1
-
-
Calculs
©isnji
VlS,_„
X
bmo-,1
-
(T"
\V
"\V'~
-F.
Çw
p
^
VI. 6. complé-
et
PRODUITS
TABLEAU
des
5 —
colonnes
8 O
P y-I- carène
2 —-r 3
=
l' /lu la
de
6. Vo'
T
et
PRODUITS El
des
4 =
droite
7 0
^
colonnes
El —E3
-
2 - 3 =
carène
"
:
E3 /(w
Zn0
la
0". 0,0000,1740,342o,5oo o/i'jS0,766o,866 qÍ<¡ 5
0,9s
1,000 de
SI:'i 6 O,
» )> » » » ))
centres
SOMMES
des
àa„. 5 » l' » » » )) »
station,
III'.
4
SOMMES
et
"a » » » » » » »
la
l-I/' III
de
Tableaux
Lu
Fu
—c
droite
SOMMES
I2
&îf OjA les
3 W.
— flottaison
dans
V, totale
-
prises
station.
W
carène
—
la
IJ]
sont
à
c SOMMES -
dislances,
la
=
2 [E- de
Ej
la 0>)\
C%,
et
«X
à = —
les
Vu
E2 V. W —
relatifs
C;l' sont
W
d'inclinaison
ANGLES droite
sommes
hw
Qn. 0° 10° 20° 3o° 40° 5o° 60° 7O0Hoo <¡oo
» » » » »
et
Calculs
/i0 mentaire
Les
Z0,
M S g t; •< v 11 11111 Jt » » » » »
CHAPITRE X.
MÉTHODES DE CALCUL
APPLICATION AU NAVIRE DES
INCLINÉES.
POUR LES CARÈNES
DE FLOTTAISONS DROITES.
~ y\
'
Pour éliminer n n,et il faut les exprimer
. en rfonction
. des
, pa-
ramètres de la seconde courbe connue OA. Soit donc l'équation
de cette courbe
= (),
ou mieux, le développement
, ....
En effet, est Je rayon de courbure en 0 de OA, c'est-
à-dire le rayon initial ro de la développée D; -
est le rayon de courbure en mo de la développée D, c'est-à-dire
l'équa-
Les relations (2') et (3') ou (A) doivent être associées à
tion (1) qui lie y à z d'une façon générale, et donne le
~ en fono-
Dès lors, en portant dans cette relation (4) les valeurs (2') et
(3'), on a lira le i et le ^ en fonction du par une certaine rela-
tion (B). "
On fera ensuite = o, et l'on remarquera que r devient alors r0,
~
G
que
di devient ~
que i devient égal à y0 et que
.
'
devient en même temps
-
Par cette hypothèse 9 = o, faite dans la.relation générale (B),
~enfonction
on aura ainsi de io
~
, ,
on différentiera tout simplement, autant de fois qu'il sera néces-
saire, la relation générale (B) et, après chaque opération,
on fera
9
= 0 et o
io= d'après la relation (3'). De cette façon,
on change les en j
et les r(q) en que l'on connaît
par hypothèse.
La relation générale (B), dont nous venons de parler, s'écrit
:
Nous en tirerons
()
t
(
_ 1
(*£\
,,
(1
, , 0
- (i"
~~
11
ro) 5o- ,0- 3" 0*
et
profitant
~
ou plutôt leurs développements
à l'origine des divers
Cherchons donc, dès
des
-
Cherchons
donc,
relations
dès
générales
maintenant, ces en
connues
En faisant 8 il vient io=Yo, puis
— o,
et
~
leurs, démontré, d'une façon générale,
de Lagrange ('), que les
qu' , au • ,
en appliquant la formule
ne devaient contenir les termes
premier degré.
c'est-à-dire
successives à l 'ori-
En faisant 9 = o et remplaçant les dérivées
gine de i2 et de e2 par les valeurs que nous avons trouvées, nous
obtiendrons, à l'aide des quantités données, / o,r o ,o ~
coefficients
dérivées successives à l'origine de Se, c'est-à-dire les
de 0.
du développement de l'expression Se en fonction
Nous remarquerons que les formules donnant les dérivées
suc-
cessives de i, de i2, de i3, sont générales et donnent aussi
...,
bien celles de e, de e2, de e3, à condition de supposer que
...,
l ordonnée inclinée positive i est remplacée
par l'ordonnée incli-
née négative e et que l'ordonnée horizontale positivey est rempla-
cée par l'ordonnée horizontale négative y.
y
Or, comme on compte d habitude les e et les positivement,
nous devrons, dans les formules relatives à i, changer i (et ses
...
puissances impaires, i3, i3), ) en et y
(et ses puissances impaires3, — e,
) -y',
5, ... en
e3,
y'3,e5,
...,
y'5,
pour les mettre d accord avec les règles acceptées en architecture
navale, quand on voudra en déduire les dérivées de
e.
Nous trouverons ainsi :
coefficients du
Tels seront les coefficients en termes connus des
développement de V que nous nous proposions de trouver.
Cas où les murailles du navire sont symétriques ainsi que le
cylindre OA par rapport au longitudinal. — La symétrie par
longitudinal des murailles du navire et de la section OA
rapport au
du cylindre enveloppe introduit dans l'expression
de V9 des sim-
plifications notables. De la symétrie des murailles, il
résulte que
toutes les quantités A d'indice pair sont nulles; et, de la symétrie
de la courbe OA, on conclut
que les rayon s initiaux r'o,r"o des dé-
veloppées d ordre pair sont également nuls. En effet,
~
la courbe OA
et ses développées d'ordre impair sont alors orthogonales à l'axe
de symétrie et possèdent
sur cet axe un rayon de courbure r0, r"o,
~ • , • i
maximum ou minimum; on
aura donc r n
~ )0~ ....
r"'o= 0,
Ces simplifications introduites dans les valeurs
~
des dérivées
successives de Va à l'origine entraînent la nullité des dérivées
d, 'ordre impair,
en sorte que l'expression de Ve devient
Va = const. = Vo,
c'est-à-dire, en désignant par ro, r'o, r"o les
rayons initiaux de la
courbe OA enveloppe des flottaisons isocarènes,
mais encore
Les coefficients
~ pour une carène à murailles symétriques
se simplifient donc encore et
deviennent
,
1
r"o
0 ' S
~r,v
c'est-à-dire
I o
B —
F
d'où
~;
Or nous avons appris à calculer et
( ~ en fonction
aurons donc l'équation de la courbe
des ro et des nous
\ o
CoC, développée en fonction des mêmes éléments, comme suit,
avec
On a donc
\~ Ap)o
.
Dans colonne indépendante de gauche, on inscrit le
numérotage (3), (4), (3), (2) et (1) des li gnes d'eau employées.
Dans la première colonne, on inscrit les valeurs de ( A1 ) aux lignes
d'eau (4), (3), (2); dans la deuxième, les valeurs de (A,) aux
lignes d'eau (4), (3), (2); dans la troisième, celles de (A5) aux
lignes d'eau (5), (4), (3), (2), (1), et dans la quatrième, celles
de (A7) aux lignes d'eau (o), (4), (3), (2), (1). Une large colonne
spéciale, à droite, contient les formules symboliques pour le calcul
des différences Ail jusqu'à celles du quatrième ordre inclusive-
ment.
différentielle N (fig. 122), on prend la moyenne
Pour avoir la m
m'n' de part et d'autre de la flottaison ini-
des différences mn et
tiale OLo ou (3).
On a donc
ou symboliquement
r
X 2 X 2 7i 2 7i
T T ~ 2
T
"X
y
2X
§ i a -I FORMULES A EMPLOYER
«'S ° S « r * pour le calcul des différences A" A
-wEii « g
§ g S jusqu'à celles du quatrième ordre,
P~« §œ d"^p\
kS
> |
2 j
> |
«
M
£d
W
2 f
®
et des dérivées
J» •
(/
—,—? Jà)
\ d#>•
-------------
(5) (/*}P~(2V
» » Av = A]= A'A"p=
(4) A™= Alv = Aiv = Alv = A«A^ = (4V-a(3), + (2),
(3) (') A"' K= (5)P~2(^P+2^2V~-(i^
= A's" = A!"
= -2
(2)
m(1)
A'; =
»
A"3
=
"
A,,
A*=
5
a ;
= A?
A'=
=
t Iy-d^)r~i^
A^A'; = (5)
dnAp\
-4(4L+6(3) ^4(2) +(I)
A"'AIII 1
( ' ) La ligne d'eau auxiliaire n° 3 n'est autre que la • ligne d'eau du plan des formes.
h' =
=
=
i„g_ =
,
.A1 A"
,og
(w).=
/dA,\ A1 A'"
log----¡¡/- =
dZ')o\
!dA
log(dA \=
Calcul de Calcul de
(d'Adz:)0.
A2A™ = A2 A 5' =
log A2 A"' = log A2 A™ =
2 ]og A' = 2 log h' =
log!J.'AIIIh,,8
=.log = log !^ d'A\0
(d'A)dz/
TF' ~ =
\
A,
Calcul de • Calcul de •
'A3A'S" = !J.4A':' =
^
log A, A'" = logA4A'" =
3 log h' = 4 logh'= =
log A3 A™
log
/o?3As\
log A'A? /rf4A\
. il 1, = dz~ = li'4 = log =
0 Calculs relatifs aux isocarènes de la carène droite limitée à la e ligne d'eau
I du plan des formes. TABLEAU III.
P
VALEURS
FORMULES A EMPLOYER
des
pour le calcul des rayons de courbure successifs r0 et r„
de la courbe enveloppe des flottaisons isocarènes, pour un axe rayons de courbure
d'inclinaison de direction constante et parallèle à l'axe longitudinal. r0 et r','.
VALEURS
FORMULES A EMPLOYER
des
pour le calcul des rayons de courbure successifs r0, r„, rlV , courour
rayons de ,
de la courbe des centres de carène isocarènes, pour un axe d'inclinaison
de direction constante et parallèle à l'axe longitudinal. ro' r'., r'0v.
V r =AJ' (centimètres).
r,,=33-t'20A'ddz,A5 1-0
—
5 (dA,)(d'A,) o (milres)-
RÉSULTATS DÉFINITIFS.
Équation de la courbe FF' enveloppe des
63
flottaisons isocarènes a— ro6 + 1.2.3^
Il ro
- \
V
FA
\
lDkV\
r >
î / L*
. ligne d'eau du plan des formes.
E
C
CHAPITRE XI.
MÉTIIODES EXPÉRIMENTALES
PROPRES A DÉTERMINER EXACTEMENT
LES ÉLÉMENTS GÉOMÉTRIQUES DES CARÈNES INCLINÉES.
p=
Dans ces conditions, si, au moyen de la vis à volant V, nous
^
MÉTHODES DE CALCUL
APPLICATION AU NAVIRE DES
INCLINÉES.
POUR LES CARÈNES
c'est-à-dire
La droite d intersection 1 de f0l0 et de FL
passe donc parle
centre de gravité de FL, si 9 est très petit, et
nous pourrons nous
borner à chercher ce centre de gravité pour
y faire passer une
flottaison droite limitant
un volume que nous saurons trouver de
suite dans le Tableau des carènes droites.
D'habitude, on opère plus simplement
encornet le résultat est
suffisamment exact pour la pratique. On
suppose que le centre
de gravité de FL se trouve précisément
sur la perpendiculaire
milieu en I, et l'on est alors conduit à chercher simplement
le dé-
placement d'une carène droite ayant même tirant d'eau
la moyen
que carène réelle.
Il est utile à ce propos d'indiquer la façon dont
on mesure en
pratique les faibles inclinaisons longitudinales 9. Nous
savons déjà
que l'assiette du navire s'exprime parle quotient ^ dela différence
A des tirants d'eau extrêmes
par la longueur entre perpendicu-
laires A; ou, autrement dit,
que l'assiette du navire est représentée
par la tangente trigonométrique de l'angle a que fait la quille
avec
la flottaison. L'assiette normale étant
tangao = on est dans
l usage d'exprimer les changements d'assiette
en indiquant de
,
combien de centimètres a augmenté
~1
dào
A
d(tang0)=
7/
duire l'inclinaison a
tang(0± )— tangao.
ou diminué la différence 0.
On peut donc dé-
en angle de ce mode de mesure, puisqu'on a
et
d'où
et, dans les navires en fer à franc bord (jig. i3o), cette ligne est
déterminée par l'intersection du contour extérieur du bordé avec
le plan longitudinal.
V
= ! A/=A.
c'est-à-dire qu'il suffirait de retrancher du déplacement, mesuré
avec quille rectiligne, celui d'une tranche horizontale située à la
flottaison et ayant pour hauteur ~tf. En d'autres termes, il suffirait
de faire les calculs en. diminuant tous les tirants d'eau, et par suite
le tirant d'eau moyen tm, de if. Pour une flottaison non rectan-
gulaire, on applique la même règle etl'on effectue sur le tirant d'eau
moyen une correction dite correction des deux tiers de l'arc.
DEUXIÈME PARTIE.
GÉOMÉTRIE DU NAVIRE.
CHAPITRE XIII.
PRÉLIMINAIRES DE MÉCANIQUE.
DÉCOMPOSITION DU DÉPLACEMENT LE PLUS GÉNÉRAL D 'UN FLOTTEUR.
encore si les deux forces sont égales, et si la ligne CG, tracée dans
le solide, est verticale.
Si nous supposons la ligne CG verticale, mais les forces P
etV
inégales, l'équilibre n'aura pas lieu, le -corps pouvant être consi-
déré comme soumis à une force verticale unique ±(P V),
—
le
constante tant que corps restera complètement plongé. Le corps
tombera vers le fond ou montera vers la surface, suivant
que l'on
aura P > V ou P < V, et cela d'un mouvement uniformément
accéléré, si le milieu fluide est non résistant, ou accéléré suivant
une certaine loi, si le milieu est résistant.
Dans le premier cas, l'accélération constante j sera donnée par
ou
d'où
et, comme
THÉORÈME I.
—
Le moment d'inertie IOL d'un solide par rap-
port ci un axe quelconque OL est égal au moment d'inertie Igl
de ce solide par rapport à l'axe parallèle gl passant par son
centre de gravité, augmenté du produit de la masse du solide
par le carré de la distance des deux axes.
Prenons pour plan des zx (fig. 1.37) le plan des deux axes pa-
rallèles OL et gl, et appelons a la distance de ces deux axes.
mx =o ;
donc il restera
I0L=Igl+ Ma2.
Comm'e corollaire de ce théorème, on voit que, si l'on prend
les moments d'inertie d'un corps par rapport à une série d'axes
parallèles, le moment par rapport à celui de ces axes qui passe
par le centre de gravité est minimum ; c'est ce que nous avions vu
par les courbes intégrales (n° 31).
THÉORÈME Pour un solide rapporté à trois axes rectan-
II. —
gulaires Ox, Oy, Oz, le moment d'inertie par rapport à un
axe quelconque OL passant par l'origine, et faisant respecti-
vement avec les trois axes les angles ,
et y, s' exprime en
fonction des moments et moments-produits d'inertie du solide
par rapport aux axes et en fonction des angles
la relation
,,,
par
ou '
d'où enfin
c'est-à-dire
de la flottaison
en désignant par Igy le moment d'inertie de l aire
par rapport à l'axe d'inclinaison gy.
On voit bien ainsi que ç est infiniment petit du second ordre.
c. Q. F. D.
en prenant seulement
les moments par rapport aux plans CYZ et CXZ,
et non plus par
rapport à CXY.
Nous aurons d 'abord, avec CYZ comme plan des
moments,
d'où enfin
élémentaires
Pour prendre- ensuite les moments des volumes
ZCX, les prendra d'abord par rapport à un plan
par rapport à on
parallèle gx passant par le centre de gravité g de la flottaison et
suite à distance de ZCX égale à la distance Yg du
situé par une
plan (fig. 142); puis supposera tous les volumes
point g à ce on
élémentaires transportés dans le plan passant par gx et 'on
prendra de nouveau leurs moments par rapport à ZCX; mais cette
la somme des
seconde opération donne un résultat nul, puisque
transportés la distance constante Y. de ZCX est nulle.
volumes à
Il reste donc
face (C) des isocarènes considérées. Cette tangente fait donc bien
l'angle avec le plan d'inclinaison, puisqu'elle est dans Le plan
XCY, perpendiculaire à l 'intersection CZ des deux plans faisant
l'angle a.
THÉORÈME VI. — Pour un axe d'inclinaison de direction va-
riable gy, faisant avec une direction fixe gl un angle variable
les coordonnées d'un centre de carène isocarène G' infini-
ment voisin du premier C, dans le système d'axes fixes CZLM
(fig. 144), où CL est parallèle à la direction fixe gl, ont
pour
expressions
En effet, en prenant dans le plan tangent deux axes rectangu-
laires coïncidant avec une parallèle à l'axe d 'inclinaison CY, et
la trace du plan d'inclinaison CX, nous avons trouvé
avec
D^autre part, nous avons vu, dans la théorie des moments d'i-
nertie, que
la flottaison.
µ masse ou aire d'un élément de
Or
d'où
c'est-à-dire
Olt encore
On a, en effet,
soit
ou encore
puisque
THÉORÈME XIV.
- Le rayon de courbure p,,
au
d'une section normale quelconque en C à la surface (C),
point C
pondant à un certain axe d'inclinaison Corres-
gy, s'exprime, en fonc-
tion des rayons de courbure principaux R1
et r4 de la, sur-
face (C)en C et de. l'angle que fait l'axe
gy avec le grand
axe de V ellipse d'inertie de la flottaison, par la relation
ou encore
~
sant l angle w avec l'axe d'inertie maxima de la flottaison,
on por te la racine carrée, du rayon p,, calculé comme ci-
dessus, et en prenant pour l'angle donné
par la relation
le lieu du p0int obtenu sera une ellipse
semblable à l indicatrice de la surface (C)
en C.
THÉORÈMEXV. — Si, sur la direction d'un axe d'inclinaison
quelconque CY, défini par l' angle qu'il fait
avec le grand
axe de l ellipse d inertie de la flottaison FL, on porte une lon-
gueur p étant calculé par la formule
~ '
L'équation
est celle du lieu du point M. On peut l'écrire encore
d'ailleurs la ligne
de contour apparent de la surface (C) avec le cylindre qui la pro-
jette orthogonalement sur le plan d'inclinaison constant.
Cherchons maintenant le prolongement de la courbe, quand
l'angle de ne reste plus infiniment petit. Pour un angle 9 fini, la
flottaison nouvelle, F'L', et la flottaison primitive, FL, se coupe-
suivant droite g' y' parallèle à gy, et, dans la flottaison
ront une
nouvelle, par son centre de gravité g', nous mènerons une droite
g'x' perpendiculaire à g'y'.
En prenant les moments des onglets découpés par les deux tlot-
taisons, nous aurons
Ici Ig,y' et sont des fonctions de 9 que nous devons sup-
poser calculées au préalable et connues.
Dès lors, pour résoudre le problème, il suffira d'éliminer 0 dans
le système (i).
Supposons le problème résolu :
nous aurons les deux équations
de la trajectoire sous la forme
oII encore
et ainsi de suite.
En faisant 6 = 0, les quantités Igy', Pgx'y', dIgy', dPgx'y',
deviendront Igy, Vgxy, dIgy, dPgxy, ...,et l'on ...
aura
Portant ces valeurs dans les relations déduites du système (B),
on obtiendra finalement
et ainsi de suite.
D'où les équations de la trajectoire
c est-à-dire à
ou encore
et, en multipliant,
(F) V0.
GÉOMÉTRIE DE LA SURFACE DES ISOCARÈNES DE VOLUME
'
Pour avoir les coordonnées et du point gf, nous prendrons
les moments de la nouvelle surface de flottaison par rapport à zgy
et à zgx.
Puisque de est infiniment petit, le rabattement de F'L' sur FL
s'obtiendra en projetant F'L' sur FL en f'l' et l 'on aura
et,
'
dans
petit
le facteur élémentaire i' - on peut négliger l'infiniment
devant la quantité finie i'. De même, dans le second
membre, on remplacera le facteur S' = S + dS par S, et il vien-
dra enfin
d'où enfin
d'où enfin
.sitif µ' et dans ce cas le dv est négatif, tandis que si µ' était néga-
tif, dv serait positif; nous aurons donc, en laissant à tang µ' son
signe,
dv -e
= p.'.
dO tang
THÉORÈME V. -d'inclinaison
Les coordonnées du point g' par rapport à
s'expriment fonction des coef-
l'axe et au plan en
ficients d'inertie du contour de la flottaison FL, chargé en
chaque point proportionnellement à tangµ,par
dw = ds dv,
comme tout à l 'heure. Projetons l'élément ds ae en eh = dl
parallèlement à gy : —
dl = ds cos.
Prenons ensuite le plan ak parallèle
au plan d'inclinaison gx
et passant par a. Si nous coupons la muraille par les plans verti-
Corollaire 1.
— z
On déduit delà, en prenant non plus comme
variable indépendante, mais le volume de carène V, que l'on a
ai s si,
perpendiculaires
Soient, en effet, gl'et g m' les deux directions
Igy(contour tangy.) maximum et minimum. On aura
qui donnent
Corollaire III. -
être une hyperbole.
L'indicatrice de la surface (F) en g peut
'•
Si l'on mène en A, A', A", ... (fig. 166) les normales au con-
de toutes les sections du flotteur perpendiculaires à gy le
tour
long de la flottaison considérée F0L0, ces normales définissent une
on a finalement pour t
ou encore que
e
Si donc, au lieu de faire varier et de garderie volume Vo con-
stant, nous gardons de constant et faisons varier V0, la différen-
tielle de Igy(aire) sera
~ ~
et comme et ne sont autre chose que les rayons p' et J des
développées secondes, on peut écrire
telle que ~
Si donc nous portons sur gy (fig. 168) une longueur gMf,
,
on aura, pour les coordonnées du
point M',
—
x' = p' sinp,
y' = p' cos p
et
~ ;
ou encore
V
0
~~L est un infiniment
~ 0
V
petit du second ordre, quelle que soit la valeur finie de AV0, et
cela pour une direction d'inclinaison quelconque. Donc le point
T' est à une distance infiniment petite du second ordre d'un plan
Donc le
parallèle aux flottaisons F1L1 eL F2L2 passant par T.
T à la surface (T) est parallèle à ces flottai-
plan tangent en
C. O. F. D.
sons.
THÉORÈME 11. — Les coordonnées t, t, par rapport a un
T, d'un point T'
axe et à un plan d'inclinaison passant par
infiniment voisin de T et relatif à celle direction d'incli-
liaison, ont pour valeurs
t
ci-dessus, en substituant à sa valeur.
THÉORÈME I\ .
Le rayon de courbure 1 en de la section T
normale en T à la surface (T) passant par le point voisin T'
/ relatif à une certaine direction gy d'axe d 'inclinaison a pour
valeur
En effet, on a
qui,
T.
l'équation de l'indicatrice est, en coordonnées polaires, par rap-
port à son centre et à son grand axe,
appelant h la
appliquée,
fournit
distance
pour les
du plan de l'indicatrice au plan tangent
On aurait de même
Si, maintenant, nous prenons deux axes, gl', gm' (fig. 170),
faisant avec les axes gx, gy un angle donné par
le
à ces axes, sera, en appelant '
Pgl'm', par rapport à ces axes, sera nul,
l
et le Igl, par rapport,
angle de gl avec g1,
d'où
p' est donc alors maximum, eL la direction gl' est bien celle du
grand axe pour les deux coniques.
3° Les coniques (a) et (b) sont semblables. En effet, le
rapport
des carrés des grands axes est
0. c. Q. F. D.
'
tiques par rapport au point fixe..
En effet, les tangentes étant parallèles, on a constamment
tang = tanga,
c'est-à-dire une relation différentielle
et de l'autre
d'où
En appliquant la formule de Leclert, on trouve le même résul-
tat, car
droite détachant une aire constante dans l'angle F0 S Lo, est une
hyperbole ayant pour asymptotes SF0 et SLo.
Prenons, en effet, pour axes, en coordonnées obliques les droites
SFO et SLo, et pour une flottaison quelconque FL, posons SF
= b,
SL = a. On aura, pour les coordonnées, x et y du point g,
on aura donc
c'est-à-dire, ou bien
Prenons les moments par rapport au plan ZC0Y pour avoir l'X
du point C
x— ,
Xcoso: — Y sin
y = -i- X sina + Y cos,
* = Z,
c'est-à-dire, en remplaçant,
x = tang 0 rj cos,
y = tangO Ri sinx,
xyz = const.
flotteurs
Les considérations géométriques qui s'appliquent aux
aussi, intégralement, applicables à un volume quelconque
sont et
quelconque.
de liquide contenu à l'intérieur d'un vase de forme
surface (F )
L'enveloppe de la surface libre du liquide donne la
(fig. 191) de l'isocarène intérieure. Le centre de gravite du li-
quide intérieur, dont le lieu est la surface (C) de l'isocarène inté-
Pages.
V
PREFACE.... » —
NOTICE HISTORIQUE ET BIBLIOGRAPHIQUE VII
PREMIÈRE PARTIE.
CARÈNES DROITES ET INCLINÉES.
CALCUL DES ÉLÉMENTS GÉOMÉTRIQUES DES
1. Préliminaires 1
f
Surface gauche : z = (x, y) ^
TOPOGRAPHIQUES OU TABULAIRES.
'29. Définitions 44
3C. Propriétés des courbes intégrales du premier ordre
31. Propriétés des courbes intégrales du deuxième et du troisième ordre... 53
32. Du tracé des courbes intégrales des divers ordres
...................... 57
CHAPITRE IV. — (33) PLANIMÈTRES, INTÉGROMÈTRES, INTÉGRAPHES.
Pages.
34. Planimètreà cône ou à plateau d'Ernst et d'Hoppikofer
35. Planimètre à roulette oblique non inscrivant
66
36. Intégromètre d'Amsler, de Schaffhouse, non inscrivant
37. Intégromètre Marcel Deprez, non inscrivant
38. Planimètre polaire d'Amsler, non inscrivant
7
CHAPITRE VI. -
APPLICATION AU NAVIRE DES MÉTHODES DE CALCUL POUR
CARÈNES INCLINÉES. (INTERPOLATION GRAPHIQUE DES FONCTIONS
LES
TABULAIRES A
DEUX VARIABLES.)
Pages,
55. Méthodes de M. Benjamin et de M. Spence. Inclinaisons transversales... 123
56. Méthode planimétrique de M. H. Fellow. Inclinaisons transversales j34
57. Méthode planimétrique de M. Couwenberg. Inclinaisons transversales... 131
58. Méthode planimétrique mixte de M. Macfarlane Gray. Inclinaisons
transversales 139
longitudi-
73 Méthode du tirant d'eau moyen pour les faibles inclinaisons
245
nales
calcul du déplacement d'un
74. De l'arc et du contre-arc. Méthode rapide de
250
navire arqué
DEUXIÈME PARTIE.
GÉOMÉTRIE DU NAVIRE.
DÉPLACEMENT
CHAPITRE XIII.-PRÉLIMINAIRES DE MÉCANIQUE. DÉCOMPOSITION DU
DE VOLUME V0.
(C) DES ISOCARÈNES
Pages.
82. Étude de la surface (F) eL de sa courbure autour d'un poinl 2g5
83. Étude dela surface (T) et de sa courbure autour d'un point 3i5
Rroclitt. Gartonnt'-.
Tables de Logarithmes 8 fr. 9 IV. 75 c.
Table d'interpolation 3 ' 3 3'i
Tables de Logarithmes et Tahled'interpolationréunies
en un seul volume. 10 Il 75