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B)
a) Mutations des flux maritimes
Depuis 1950, on observe progression exponentielle du transport maritime, effectué par
des armateurs, il passe de 500 millions de tonnes en 1950 à 10 milliards en 2015. Cela a été
permis par la spécialisation des navires depuis 1950 : pétroliers ou méthaniers, puis par le
développement de la conteneurisation. La conteneurisation présente 4 avantages :
- la possibilité de transporter tout type de marchandises ;
- la capacité de charge plus importante ;
- le gain de temps lors du chargement et du déchargement dans les ports ;
- les conteneurs standardisés que l’on peut charger et décharger dans tous les ports du
monde.
L’augmentation de la taille des navires (20 000 conteneurs pour les plus gros porte-
conteneurs, soit 200 000 tonnes), mais également des ports et de la productivité de la
manutention (appareils de levage, plateformes multimodales) a permis le développement de
flux divers. De plus, les routes à l’intérieur même des pays se sont développées (voies ferrées,
routes) afin d’améliorer les pré et post-acheminements.
La concentration croissante du transport maritime a crée marché oligopolistique (marché
comprenant quelques agents économiques) : notamment avec le rachat de l’armateur
singapourien Neptune Orient Line (NOL) par le franco-libanais CMA-CGM, et avec la tentative
d’association entre les 3 premiers armateurs, Maersk, MSC et CMA-CGM.
Le flux le plus important est concentré sur 3 grandes routes : Pacifique Nord (28 millions
d’EVP (unité de mesure de conteneurs) en 2018), Europe du Nord-ouest-Asie orientale par
l’Océan Indien (25 millions) et l’Atlantique Nord (8 millions), traverse le globe en reliant les
continents. Il existe également de nombreuses routes secondaire, notamment vers l’Afrique du
Sud et l’Amérique du Sud. Il existe des points de passage importants, notamment pour les flux
pétroliers. Ex : canal de Suez, détroits de Bab el Mandeb ou Malacca. Les trois façades
maritimes majeures sont donc la façade atlantique des Etats-Unis/Northern Range/Asie
orientale. On observe tout de même une centralité de l’Asie orientale et de la Chine dans le
commerce maritime.
Les tracés des câbles transocéaniques correspond aux grandes routes maritimes. En effet, les
informations, notamment numériques sont transmises d’un continent à l’autre par des cables
sous-marins. Ces câbles sont très surveillés par les Etats, comme la France. En effet, ces
derniers sont indispensable au bon fonctionnement du commerce, de la société, de tout en
général car internet est devenu un outil de travail grandissant dans nos sociétés. Les
fournisseurs de contenu sont GAFAM pour les américains et BATX pour les chinois. La baisse
des coûts de ces câbles (1 milliard début 2000 contre 250 millions aujourd’hui) incite
également ces fournisseurs à investir dans ces derniers.
Pour conclure, nous pouvons dire que le trafic maritime a connu une forte croissance durant
ces dernières décennies : 500 millions de tonnes en 1950, 10 milliards en 2015. Les navires
ont évolués, se sont tranformés et modernisés (spécialisation, conteneurisation) et des ports
(taille croissante, augmentation de la productivité, essor des liaisons avec l’arrière pays).
La concentration du transport maritime a également participé à son essor : géographique
(concentration du trafic sur une grande route maritime, et sur des routes secondaires, et
points de passage comme le canal de Suez) et économique (structure oligopolistique du
transport maritime. Ex : CMA-CGM). Le tracé des câbles transocéaniques correspond aux
grandes routes maritimes (les flux matériels et immatériels ayant tout deux les mêmes routes
les plus empruntées).
Groupe C :
Doc 1 :
Ensemble de ports faisant interface entre un avant-pays maritime et un arrière-pays terrestre.
Distinction entre les main ports (Anvers, Rotterdam, Singapour, etc...) et les ports secondaires
pratiquant le feedering.
4 grandes façades maritimes dans le monde : Northern Range de Dunkerque à Hambourg, Asie
de l'Est et du Sud-Est ; façade orientale de l'Amérique du Nord, du
Saint-Laurent au golfe du Mexique ; façade occidentale de l'Amérique du Nord, du Puget Sound
à la Californie.
Montée en puissance de la façade d'Asie de l'Est et du Sud-Est (essor des ports chinois,
taiwanais, japonais), avant-pays d'échelle mondiale et arrière-pays qui gagne peu à peu la
Chine continentale en profondeur.
Une façade, océanique ou maritime, est une bande de quelques dizaines à plusieurs
centaines de kilomètres de large à partir du littoral.Ces façades sont composé de
plusieurs ports qui servent de liaison entre les échanges maritime et terrestre. Les
ports sont des points nodaux,c’est à dire qu’ils sont incontournable pour les échanges
commerciaux terre-mer à l’internationale. Les infrastructure (échange)de ces ports
s’améliore dans le temps grâce au nouvelles technologies. L’efficacité de ces ports
varient en fonction de l’étendue commerciale des pays exportateur et importateur des
produits dérivé, par exemple exemple on retrouve le port de Shanghai a la première
position des échanges internationaux. Les plus grandes façades maritime sont le
Northerne Range situé dans l’atlantique au nord de Dunkerque, la façade oriental situé
dans le pacifique également qui longe du fleuve saint Laurent au golf de
Mexique( mégalopole), ensuite on retrouve la façade occidental du « Puget sound » qui
se situe dans l’océan pacifique au long de la Californie, enfin nous retrouvons la façade
d’asie de l’est et du sud est qui se situe dans la mer de chine avec Taïwan, la corée,
Singapour et les plus grand ports Chinois et Japonais.
Doc 2 :
Déclassement des ports occidentaux : en 2000, pour le trafic conteneurs, 5 ports occidentaux
(3 européens, 2 américains) parmi les 10 premiers, Rotterdam au 5eme rang, devant
Shanghai, mais déjà loin de Hong Kong et Singapour; en 2018, plus de ports occidentaux dans
les 10 premiers ports à conteneurs mondiaux. Le 1°, Rotterdam, est au 11eme rang, avec un
trafic de 14 millions d'EVP, 3 fois moins que Shanghai.
Domination écrasante des ports asiatiques : en 2000, l'Asie orientale était déjà bien placée
dans le trafic conteneurs avec 5 ports sur les 10 premiers, dont 4 aux premiers rangs (Hong
Kong, Singapour, loin devant avec 18 et 17 millions d'EVP, puis Busan et Kiaohsiung) ; en 2018,
sur les 10 premiers ports à conteneurs du monde, 9 sont asiatiques.
Montée en puissance de la Chine : 7 ports parmi les 10 premiers, au nord du pays (Qingdao,
8ème, Tianjin, gème), au centre (Shanghai, 1°, Ningbo, 3ème) ou au sud (Shenzhen, 4ême,
Guangzhou, 5ème et Hong Kong, 7eme).
Doc 3 :
Evolution du feedering ou cabotage: moins d'escales dans les ports secondaires, mais avec un
chargement plus important : unités de 700 EVP passe à 1 300 en 2020 (pour les mega
carriers, même course au gigantisme, avec des navires chargeant jusqu'à 23 500 EVP.
8 régions mondiales ou les armateurs exploitent des services feeders : l'Asie du Nord-Est et du
Sud-Est, l'Europe du Nord, la Méditerranée, le sous-continent indien, le Moyen-Orient,
l'Amérique latine et l'Afrique sub-saharienne.
Trafic important : 24 millions d'EVP pour la vingtaine de ports de transbordements mondiaux.
Augmentation de la taille des navires faisant du feedering depuis 20 ans.
Nécessité pour les ports secondaires d'investir.
Doc 4 :
L'Afrique pèse peu dans le commerce maritime : 7% des exportations et 5% des importations
par voie maritime en 2018.
Son trafic présente 2 caractéristiques : il manque de diversité et est déséquilibré :
exportations de produits bruts, notamment du pétrole brut (40% des exportations),
importations de produits manufacturés (2/3 des importations).
Seulement 4 ports africains parmi les 100 premiers : Tanger, Port-Said, Durban et Alexandrie.
Dans ces ports, la productivité est moindre que dans les ports européens ou asiatiques.
Feedering:ports en haut en eau profonde pour l,’arrivé de gros afin d’alimenter des plus petit
bateau→ ramener au petit
hinterland