Thème 1 : MERS ET OCEANS AU CŒUR DE LA MONDIALISATION

Question 1 : mers et océans, vecteur essentiels de la mondialisation

Introduction :
La terre peut être qualifier de planète bleu car les mers et les océans représentent 71% de sa surface. Les
mers et les océans sont d’une grande importance à l’échelle mondiale, à l’heure de la maritimisation de
l’économie et de l’ouverture des échanges internationaux. Les océans sont des autoroutes du commerce
mondiale ainsi, 80% des marchandises sont acheminées via les routes maritimes. Ils contiennent de
nombreuse ressources et permettent d’intense échange dans le contexte de la mondialisation. Mais leur
intégration à la mondialisation demeure inégale avec une nouvelle hiérarchie portuaire témoignant
d’espaces maritimes en recomposition dans un contexte d’accroissement du commerce mondial.
L’exploitation et leur contrôle devient donc un enjeu économie et géostratégique majeur entre les grandes
puissances.

Problématique :
Comment les mers et les océans organisent-ils la mondialisation ?

I)Des espaces essentiels pour le processus de mondialisation

A)Route et autoroute au cœur des échanges maritime.
Mondialisation : processus d’intensification et de libéralisation des échanges à l’échelle planétaire qui
aboutit à un espace mondiale de plus en plus intégrer et indépendant.
La véritable révolutions des transport maritimes commence dès 1960. Ils forment maintenant des route et
des autoroutes maritimes qui sillonnent les mers et les océans dessinant un réseau mondiale.
L’intensification des échanges de marchandise est au cœur du processus de mondialisation. Or l’essentiel
des flux internationaux s’effectuent par voie maritime : 70% du fret mondial et 90% des transports
intercontinentale. Ils relient en particulier les pôles dominants de l’économie mondiale : Amérique du
Nords, Europe occidentale, Asie orientale alors que l’Afrique et l’Amérique du sud sont plus en retrait.
Les navires se spécialise et deviennent de plus en plus imposant (jusqu’à 400m de long). La
conteneurisation du transport de produit manufacturé, permettant l’intermodalité.

B) Des flux croissant et diversifié.

Ces échanges en forte augmentation concernent tout d’abord des biens. Il s’agit de produit diversifié
comme l’hydrocarbure (pétrole, gaz, charbon) des produits manufacturé qui sont transporté par des
conteneur, des produits pondéraux (céréale, minerai) qui sont transporter par des vraquier. Ces flux
concernent aussi les déplacement humain avec l’essor des croisières et les liaison par ferry.
Mais il y a aussi des flux immatériels qui emprunte des câbles transocéanique comme par exemple
internet, 99% des données qui circulent entre les continents transitent par les 1 ?3 millions de kilomètre de
câble sous-marin.
Enfin, il existe aussi des flux maritimes illicites avec les transport de stupéfiant ainsi que les transport de
migrants de manière illégale.

C)Des points de passage diversifié

Les points de passages stratégique sont diversifié avec des détroits comme celui du pas de calais, de
Gibraltar d’Ormuz, de Malacca et de Béring. Il y a aussi des canaux comme celui de suez ou de panama et
enfin des caps comme celui de bonne espérance.
Un canal : voies d’eau navigable qui est établies artificiellement.
Un détroit : passage mettant en communication 2 étendues maritimes
II)Des économies marquées par la maritimisation et la littoralisation
A) le transport maritime : un secteur clé de l'économie mondiale
Maritimisation : processus de dépense croissante des sociétés d'économie des territoires envers les maires
et les océans.

La maritimisation s'explique par l'intensification des échanges internationaux de marchandises par voie
maritime et par l'exploitation des ressources (pêche, hydrocarbure, sable) et par la littoralisation
(concentration des populations et des activités sur les littoraux).
Depuis les années 1960, une véritable évolution des transports maritimes à lieu avec une spécialisation des
navires (pétrolier méthanier chimiquier porte conteneur roulier) et la conteneurisation (utilisation du
transport de produits manufacturés permettant l'intermodalité.

MSC est le premier transporteur maritime mondial, l'armateur Suisse est une entreprise familiale devenue
une entreprise mondiale, Maersk (Danemark) 2nde compagnie maritime avec 90000 salariés et CMA- CGM
(France) avec 29000 salariés créés en 1978.

L'ouverture des économies nationales vers le commerce mondial a entraîné des mises en concurrence des
territoires. Le coût de transport maritime a été fortement réduit avec des transports qui sont moins chers
de la Chine jusqu’à Marseille que de Marseille jusqu’à Avignon. Ce sont des économies d'échelle
considérables.

Le transport maritime à permit une mise en relation des pôles dominant qu’on appel : la triade.

B) la littoralisation : le rôle central des façades maritimes et de certaines îles.

La littoralisation se traduit par:

1)Des ports de commerce situés sur des façades maritimes (espace littoral concentrant plusieurs ports
permettant de mettre en relation des espaces continental de l'arrière-pays avec le reste du monde. Les
principales façades maritimes sont la côte japonaise est sino-coréenne(1e), le nord-est américain et l'Europe
du Nord-Ouest. Les façades maritimes sont surtout situées dans la grande région Asie-Pacifique.
Shanghai est le plus grand port en eau profonde et le plus grand terminal à conteneur du monde avec la
plus haute automatisation.
La Chine occupe 7 places parmi les plus grand port maritime du monde et la France est 10e en Europe .
2) Des zones industrielles ou portuaires
Une zone industrielle portuaire est un espace qui associe des activités portuaires et industrielles dans un
système économique et spatial complexe.
3) Des terminaux pétroliers et gaziers
Un terminal pétrolier est un une installation industrielle destinée au stockage de produits pétroliers et
pétrochimique et ou au transport de ces produits vers l'utilisateur final.
4) Des zones franches
Les zones franches sont généralement situées proches de la mer, ce sont des enclaves économique et
douanière rattachée à une ville ou à une zone portuaire. Elles bénéficient de mesures fiscales attractives
pour attirer entreprises comme par exemple le port de Djibouti.
5) L'intermodalité
Le changement de transport facilite les échanges entre l'avant-pays océanique foreland et l'arrière-pays
hinterland.
6) Le rôle de certaines îles.
Certaines iles sont des paradis fiscaux (pas ou très peu de prélèvements fiscaux) comme par exemple les îles
caribéennes, La Suisse, le Luxembourg. Certaines iles jouent un rôle important dans le système financier.
C'est ainsi le cas de nombreux paradis fiscaux.
C) Les États enclavés : souvent en voie de marginalisation dans la mondialisation
Les États enclavés sont privés de littoral ils sont donc pénalisés à cause d'un temps de transport accru et
donc un prix plus élevé et à cause d'un droit de douane perçu par les pays traversés ce qui augmente le coût
de marchandises.

III) Des espaces maritimes aux ressources variées.

A)Des ressources biologiques
C’est en Asie et en Europe du nord que l’on consomme le plus de poissons ( 30 à 50kg/per/an). L’Asie
consomme 70% des poisons consommer dans le monde.

Tout d’abord, il existe des puissances halieutique (pays qui disposent d’une importante économies de
pèches), 10 pays représentent 60% des captures maritimes. Les pays industrialisé ont longtemps dominé la
production mondiale comme le japon, USA, Europe, Russie par exemple. Depuis les années 1980, la chine
est devenue le premier producteur mondial.
Mais ces ressources s’épuisent à cause de plusieurs facteur : la consommation humaine qui a
considérablement augmenter depuis 50 ans (+ 3% par an de 1961 à 2016). L’augmentation des captures
avec la modernisation et l’intensification des techniques de pêche. Le poisson est devenu un produit
économiquement plus accessible, qui s’accompagne d’une urbanisation de la population mondiale.
L’élévation généralisé du niveau de vie des populations. La mondialisation des systèmes alimentaires. Le
dérèglement climatique, la surpêche, la pêche illicite (15% du volume total) ont favorisé la raréfaction des
gisement halieutiques.
Enfin le développement de l’aquaculture (élevage industriel de poisson, de coquillage, de crustacé et
d’algues dans les eaux maritimes ou fluviale) a transformé une économie de prédation a une économie
d’élevage. La soi-disant « révolution aquacole » est en marche, l’aquaculture représente 1/3 de la pêche en
mer. L’Asie représente 95% de la production d’aquacole mondiale. Le secteur de la pêche marine est donc
en plein mutation mais les défis en cours et à venir sont nombreux, il y a des enjeux sanitaires, des enjeux
de conflit d’usage sur les littoraux, des enjeux d’investissement couteux, des enjeux en termes de pollution
des eaux marines et des enjeux dur la ressources avec la fabrication de produit à partir de sous-produits de
poissons.

B)les ressources énergiques et minérales des sous-sols océaniques.

Les océans abritent 20% des réserves en pétrole et 30% des réserve de gaz. Les gisement de haute mer
(offshore) représentent déjà 30% de la production mondiale d’hydrocarbure, plusieurs espaces sont
particulièrement exploités (golfe de guinée, golfe du Mexique, mer de chine méridionale).
Le développement d’énergie marine renouvelable avec l’éolien, l’hydrolien.
L’exploitation intensif du sable avec 40 milliard de tonnes.
L’exploitation de minerais stratégique comme les nodules polymétallique.

C)les ressources paysagères.

Le développement des activité touristique avec le tourisme balnéaire qui s’est développé sur de nombreux
littoraux. Le tourisme de croisière est en forte progression, situé surtout dans les mers quasi fermé comme
la mer méditerrané, le bassin caribéen et la mer de chine, mais aussi de nouveaux espaces comme la mer
du nord et l’océan arctique.
Question 2 : mer et océan, entre appropriation, protection et liberté de circulation
Introduction:
Les mers et les océans sont à la fois des espaces de libre-circulation et des territoires en partie contrôlés par
les États. Le droit international cherche à réguler les activités comme la navigation et les ressources
d'exploitation. Cela créé des tensions entre les États qui persistent à contrôle les frontières maritimes. Des
dangers menacent les mers et océans qui sont des défis environnementaux à relever.
Problématique:
Comment concilier la liberté de circulation, l'appropriation et la protection des mers et océans ?

I)Mers et océans : des espaces réglementés par la mondialisation.

A)Le droit de la mer, un outil d'appropriation des mers et océans par les États.
Le partage des espaces maritimes repose sur le droit international. Le droit de la mer a été défini par la
Convention des Nations unies sur le droit de la mer, signée à Montego Bay en Jamaïque en 1982. Les règles
de la territorialisation des mers et océans divisent l’espace en 3 zone.
Tout d’abord, on a la pleine souveraineté d’un État côtier sur ses eaux territoriales (limite des 12 milles),
puis la souveraineté sur la zone économique exclusive (ZEE, limite des 200 milles). Et au-delà, on a les eaux
internationales, ou haute mer, sont des espaces de libre circulation, où l’exploitation des fonds est
réglementée par les Nations unies.
Cependant quand il n'y a pas assez de distance pour ces 3 zones cela se complexifie.

B) Le droit de la mer, un outil de réglementation de la libre circulation.

La convention à préciser les conditions de circulation dans les mers et les océans, il y a une interdiction des
états riverains d'entraver le passage dans les détroits, une obligation de faciliter leur navigation par la
signalisation adéquate et une liberté en haute mer ouverte à tous les États côtiers avec ou sans littoral.

C)Des activités maritimes qui échappent aux droits de la mer.

La piraterie est un des symboles des menaces en mer, on retrouve de la piraterie dans les mers des
Caraïbes, au large des côtes africaines, en Indonésie, en mer de Chine et dans le golfe de Thaïlande.
Certains flux illicites empruntent la mer comme le trafic de drogue mais aussi le voyage des migrants qui
emprunte notamment la mer Méditerranée et qui représente un véritable cimetière.

II)Mers et océan : des espaces de plus en plus disputés et sous tension.

A) Les espaces convoités et disputés.
Tout d'abord, nous avons des archipels et des îles à la souveraineté contestée comme dans la mer de Chine
méridionale. De part, la promiscuité des états, les îles sont disputées par plusieurs pays comme le
Vietnam, les Philippines, la Brunei, la Malaisie et la Chine, qui revendique toute la zone. Il y a alors des
enjeux économiques et géopolitiques.
La 2e zone disputée est dans l'Arctique, l'exploitation de nouvelles routes maritimes et des richesses au
sous-sol créent des zones de dispute dans les ZEE. Ce milieu qui est recomposé par le changement
climatique crée alors de nouvelles tensions.
Ensuite, il y a des espaces de tension internationale. Le golfe arabo-persique est un espace maritime sous
tension à cause de rivalités qui s'inscrivent à différentes échelles.
A l'échelle locale, il y a des tensions entre les communautés chiites et sunnites.
À l'échelle régionale, il y a des tensions entre l'Iran et l'Arabie saoudite (et les autres pays arabes) de part
une rivalité culturelle, religieuse et économique.
A l'échelle internationale il y a la présence des États-Unis avec des bases militaires ainsi que des risques sur
le marché des hydrocarbures
B) la militarisation des mers et océans.
Les forces militaires navales se développent à cause des tensions entre les différentes ZEE et la volonté de
puissance. La maîtrise et la surveillance des mers deviennent alors un enjeu de puissance pour les États.
On observe cela avec la multiplication des bases navales le long des routes maritimes majeures comme la
base de Chine à Djibouti et la base de la France à Abû Dhabi.
La rivalité entre les Etats-Unis et la Chine sur la scène internationale est un bon exemple car ce sont 2
grandes puissances.
Il y a aussi une hiérarchisation des marines de guerre, qui est un reflet de la géopolitique mondiale.
La suprématie écrasante des États-Unis fait de ce pays la première puissance mondiale qui est assumée par
le démocrate Joe Biden.
Cependant la Chine est de plus en plus présente avec une ambition affichée par le chef d'Etat Xi Jinping.
On a aussi une puissance héréditaire avec Poutine qui a le désir de restituer un véritable empire.

C)Des espaces de plus en plus menacés à protéger

Les mers et océans sont des espaces fragilisé par la pollution, en effet il existe plusieurs facteur.
-La surexploitation, les ONG considèrent que près de 40% des océans sont concernés par une
surexploitation des ressources halieutiques comme par exemple le thon rouge et le saumon sauvage.
- Le rejet de produit chimique lié à l’agriculture intensive
-Les marées noires.
-les plastique a usage unique qui forme des microplastique dans la méditerranée et que l’on retrouve dans
nos nourritures.
Mais plusieurs actions sont mises en place afin de réduire ce fléau.
-Actions mené par les états avec la création d’une aire marine protéger (AMP) : espaces maritimes relevant
de mesure de protection environnemental et de gestion des ressources. En 2018, elles représentent
environ 7,3 % de la surface des océans du globe (26 millions de km²).
Actions mené par des ONG comme, Sea Shepherd de Paul Walson
Les conséquences de la pollution est la formation d'un 7e continent qui est constituée de plastique dans le
Pacifique qui vaut 3 fois la taille de la France et qui est 4 fois plus important que ce que l'on pense.
Question 3 : la France une puissance maritime ?
Introduction :
Grace à ses départements d’outre-mer et ses collectivités territoriales éparpillé dans les océans, l’hexagone
possède la deuxième zone économique exclusive (ZEE), derrière les états unis, véritable empire maritime
sur 3 océans : océan pacifique océan atlantique, océan indien sans oublier la mer caraïbe et la
méditerranée. Avec la maritimisation et la globalisation des économies, et sa volonté de peser sur la scène
internationale, les atout maritimes de la France ont été découvert et développés dans le but de faire de la
France un puissance maritime internationale. La France est donc une puissance maritime, mais elle doit
cependant relever des défis économiques, stratégiques et environnementaux afin de maintenir voire
conforté sa puissance maritime.

Problématique :
Quels sont les atouts et les défis de puissance maritime française ?

I)mers et océans un enjeux géopolitique pour la France

A)un atout territoriale : le 2eme espace maritime mondial.
Tout d’abord, la France dispose d’un espace maritime immense et varié, elle dispose de 16 000 km de
littoraux dont 5 000 km en métropole, une ouverture maritime sur 4 façades (mer du nord, manche, océan
atlantique, mer méditerranée). A l’échelle mondiale, les terres immerger française représente 0,45% des
terres immergé mondiale. Mais, elle a la deuxième ZEE mondiale avec 10,8 millions de km2 soit 8% des ZEE
mondiale grâce au territoire d’outre-mer et leur 11 000 km de littoraux.
Territoire ultra marin: territoire français situé en dehors du continent européen.
Ensuite, ses territoire d’outre-mer sont au cœur de sa puissance, ces territoires sont un héritage de l’ancien
empire coloniaux français. Ces territoires représentent 95% des ZEE française. Les façades maritime en
métropole et les territoire ultra marin constitue donc un atout considérable tant sur le temps économique
avec la mondialisation, que sur le temps géopolitique avec la présence militaire sur les mers du globe.
De plus, la France demande des extension de ses ZEE, possibilité là où le plateau continental se poursuit. Le
projet Extraplac (extension raisonné du plateau continental). La France a pour objectif d’avoir des dossiers
scientifique et technique afin de défendre ses intérêt auprès de l’ONU. En 2015, l’ONU accorde à la France
l’exploitation de sol et de sous-sol sur 579 000 km2 en Guyane, au Antilles, à l’Ouest de la nouvelle
Caledonia Kerguelen. Ainsi que des dossiers à l’étude ave plus d’un million de km2 en Polynésie et à Wally et
Futuna.
Enfin, il y a des tensions entre la France et d’autre état pour des questions de souveraineté de ses espaces.
La France fait face à des conflit pour des iles peux ou pas habité comme les Comores, les iles éparses,
Clipperton ainsi qu’un conflit avec le canada pour st pierre et Miquelon ou encore avec le Venezuela pour
des sols au large de la nouvelle Calédonie.
Exemple : les iles éparses, ensemble de 5 iles inhabité au large de Madagascar, certaines limites sont
contestées. Les arguments pour la France : position importante car cela pourrait être des relais pour
d’éventuelle troupe en Afrique, position sur les routes maritimes important vers le moyenne orient,
protéger la biodiversité. Les arguments pour Madagascar : question d’identité et de patriotisme car
Madagascar est indépendant depuis 1960. Les arguments pour les deux pays : enjeux de ressources
halieutique, hydrocarbure, minerais, biodiversité marine.

B)un atout militaire et stratégique

La France posse de 3 ports militaire, à Toulon, à Brest et à Cherbourg. La marine nationale se situe au 7eme
rang mondiale en tonnage mais 4eme en termes d’intervention opérationnelle. La France a 4 sous-marin
lanceur d’engin nucléaire qui constituent les vecteurs de sa dissuasion militaire. La marine nationale à 35
000 militaire en haute mer. La flotte française a pour objectif de surveiller et contrôler les espaces maritime
français ainsi qu’un intérêt géostratégique sur la scène internationale.
Les océan et les territoires ultra marin sont le point d’ancrage de la puissance militaire français et de
l’influence dans le monde. Cette présence est stratégique grâce au base naval permet de faire de multiple
opération. Exemple :
L’opération chammal qui a été lancé en 2014, cette mission consistait à appuyer les force de la coalition et
aider le gouvernement irakien contre Daesh.
L’opération Barkan au mali sous François Holland afin de lutter contre le terrorisme islamique dans la bande
su sahel.
La France s’affirme comme un gendarme des mers et océans, elle fait des mission internationale de
surveillance afin de lutter contre la piraterie et les trafics illégaux, elle surveille aussi les côtes africaines, les
narcotrafiquant, la pêche illicite dans les ZEE. Mais elle fait aussi des mission humanitaire afin d’aider les
populations dans le besoin comme au Liban en 2020 avec le port de Beyrouth qui exposé.

C)des défis à relever

La France fait face à une remilitarisation global des océans à l’échelle mondiale(usa, monté en puissance de
la chine)
Mais, la capacité de projection de la France c’est réduit avec -20% d’effectif, absence d’un deuxième porte
avion, baisse des navires de combat, vieillissement de la flotte naval.
Ambition et volonté de puissance sur la scène internationale
Maitrise essentielle pour développer le rayonnement de la France dans le monde, renforcer son hard
power(présence militaire), renforcer son soft power (capacité d’attractivité) avec le tourisme balnéaire en
métropole, promouvoir la durabilité des espaces maritimes (AMP)

II)Mers et océans: un enjeu économique et environnemental pour la France.

A)mers et océans source de puissance économique.
L’économie maritime : économie reposant sur l’ensemble des activités liées aux océans, mers, et cotes, du
secteur primaire, secondaire et tertiaire.
L’économie maritime repose sur une grande diversité d’activité marine : 30% du chiffre d’affaires est lié au
tourisme et 28% est lié au port et au transport.
La biotechnologie marine :application de la science et de la technologie aux organismes vivants, a d’autre
matériaux vivants ou non vivants, pour la production de savoirs, biens et services.
La France est le premier producteur européen en biotechnologie marine (chimie, cosmétique, pharmacie)
1)une économie marine contracté
L’économie marine emploi entre 525 000 et 530 000 personnes environ 2% de la population de la France et
représente 1,5% du PIB, cela représente 11% de l’activité européen( 4e rang).
a-Le transport maritime et les constructions navales sont très mondialisé.
Les FNT sont le moteur de l’économie maritime :construction de chantier navales a st Nazaire spécialisé
dans la construction de bateau de croisière géant(Queen mary 2). Bénéteau leader mondiale de la création
de voilier. Le transporteur CMA-CGM armateur mondiale avec 110 000 employé. L’armateur avec le groupe
européen naval group qui produit des sous-marin et des navires de guerre. L’exportation d’hydrocarbure
offshore avec le groupe total.
-Des ports français en recherche de compétitivité : des infrastructure portuaire nécessaire a l’intégration
dans la mondialisation. 66 ports de commerce maritime mais tous ne sont pas intégré à la mondialisation.
La France concentre 11 grand port maritime dont 7 en métropole. 80% du trafic métropolitain.
Le GMP (= grand port maritime) est une statue créé en 2008 et attribué aux plus grands ports français dont
l’envergure est européenne et qui se positionnent sur le marché mondiale.
Les ports sont des plateformes multimodal majeur pour l’intégration de la France dans la mondialisation, ils
permettent des économies d’échelle et des échanges entre le foreland et l’hinterland.
Le havre est le premier port français pour le trafic de conteneur avec 2,8 millions en 2019 mais il est
seulement au 60e rang mondiale. Les ports métropolitain souffrent : d’un manque de compétitivité, d’être
mal relier à leur hinterland, 40% des exportations française transite par les ports de Anvers et de Rotterdam,
forte concurrence des ports d’Europe du nord mais aussi du sud, manque d’investissement dans les
infrastructures portuaires et une complexité administrative. Ainsi que les ports d’outre-mer qui ont un
manque de rayonnement mondiale ou régional suffisant et des aménagements insuffisant suite à un
manque de moyen financier.
b-Le développement du tourisme balnéaire et de croisière.
La France est un pays qui attire le plus de touriste avec 8,5% de son économie. La France est une destination
touristique balnéaire depuis le XIXe siècle. Ce tourisme est favorisé grâce : à 5500 km de cote en métropole,
des aménagement de station balnéaire situé surtout en mer méditerrané, Nice qui est au patrimoine de
l’Unesco . La France développe le tourisme de croisière avec le 4e rang de l’UE surtout grâce à ses
destinations ultramarine, à Marseille qui est le premier ports pour ce tourisme et une seul compagnie de
croisière le ponant.
2)Les enjeux économiques à venir
-Le développement de l’économie bleu qui est un secteur a haut potentiel de création de richesse et
d’emploi avec l’aquaculture, la biotechnologie, les énergies renouvelables.
Economie bleu : économie organisant la meilleur utilisation possible des espaces maritimes conciliant le
développement de l’économie et l’environnement.
-Création de cluster maritime qui favorise l’innovation maritime. Le cluster maritime français est un statue
créée en 2006 par et pour les professionnelles afin de rassembler tous les acteurs du secteur maritime. Ce
cluster va alors favoriser les innovations maritimes.
-exploiter davantage les atouts de l’économie maritime qui est encore sous exploité : un recul de la pèche
avec 70% de la consommation de poisson qui est exporté, le nombre de navire de pêche qui a baissé de
25% en 20 ans et la France qui seulement le 4e producteur de pêche en Europe
-l’espace maritime français a de nombreux atouts comme une richesse halieutique (golfe de Gascogne, st
pierre et Miquelon), un gisement pétroliers offshore (Guyane), des terres rares (encroutements cobaltifère
en Polynésie), une biochimie marine (sucre alimentaires, gélifiant, médicament, biocarburants), des
énergies marines renouvelable (éolien, hydrolien)
B)la protection des océans :un nouveau levier de puissance et élément du soft power
Le soft power :capacité d’un état à influencer les autres états par des moyens culturels ou idéologique(ici la
défense de l’environnement)
-mise en place d’une gouvernance mondiales de océans défendu par la France :volonté politique affichée en
fonction d’un développement durable à toutes les échelles ( COP 21 en 2015 sous F. Hollande , poursuite
avec E . Macron)
-Participation de la France à plusieurs conventions internationales en faveur de la protection de la
biodiversité et la défense de l ‘environnement : Protection des ressources en Méditerranée, dans les
territoires ultramarins, dans l’arctique.
-En France , les aires marines protégées sont gérées par l ‘Agence française pour la biodiversité créée en
2016 ( loi sur la reconquête de la biodiversité )
Aires marines protégées : espaces maritimes relevant de mesures de protection environnementale et de
gestion des ressources.
1/4 des eaux françaises sont des aires marine protégé, ce qui est égale à 546 aires marines protégées . Les
aires maritime protéger servent à la Protection et restauration de la biodiversité, à l’encadrement des
activités humaines ( tourisme), à l’exploitation raisonnée des ressources ( interdiction de certains outils de
pêche ) et à la mission d ‘explorations scientifiques.
-Affirmation du soft power français à travers la défense de l ‘enjeu environnemental :
Participation à des programmes scientifiques avec l’étude des effets du changement climatique et la
préservation de de la biodiversité marine .
La Fondation Tara Océan , créée en 2003, a 4 missions principales :
Expéditions et recherche scientifique sur la biodiversité océanique, le changement climatique et la pollution
plastique des océans.
La sensibilisation du jeune public aux enjeux de l'océan.
Actions de plaidoyer auprès des décideurs politiques et économiques, en faveur d’une meilleure
gouvernance de l’océan.
Coopération avec les pays du Sud. ( pour la recherche )

Position officielle de la France sur la souveraineté de certains espaces maritimes disputés : argument de la
capacité de la France à défendre et à préserver la biodiversité ➔Cf 1ère partie : Les Iles Eparses