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Thème 1 – Mers et océans : au cœur de la mondialisation

Plan
I La maritimisation du monde
1) La maritimisation des économies et l’ouverture aux échanges
a) Un rôle essentiel dans la fourniture des ressources
b) Des espaces inégalement intégrés à la mondialisation
2) Routes et itinéraires maritimes
a) Les principaux axes de circulation
b) Des zones convoitées sources d’enjeux géopolitiques

II Appropriation, protection et liberté de circulation


1) La forte concentration des axes de circulation
a) Un réseau limité à de grands pôles
b) La multiplication des frontières maritimes
2) Valoriser et protéger les mers et les océans
a) L’impact du transport maritime
b) Une difficile protection
3) Le poids de la ZEE
a) Le droit de la mer
b) Les zones de tensions

III La France puissance maritime ?


1) La deuxième ZEE
a) Extension et éclatement
b) Des difficultés d’exploitation
2) Des enjeux
a) Enjeux économiques
b) Enjeux environnementaux
c) Enjeux géostratégiques

Lexique
Aquaculture / Arrière-pays / Avant-pays / Canaux/ Conflit d’usage /Conteneur (conteneurisation) /
Détroit / EVP / Façade maritime / Flux / Halieutique / Hub / Interface / Littoralisation / Maritimisation /
Nodule polymétallique / Off-shore / Piraterie/ Route maritime / Sea Power / ZEE / ZIP

I La maritimisation du monde
1) La maritimisation des économies et l’ouverture aux échanges
a) Un rôle essentiel dans la fourniture des ressources
Les mers et les océans représentent 72% de la surface de la terre (361 millions de km 2). Ils sont une
source vitale de protéines animales pour une grande partie de l'humanité soit environ 2,8 milliards de
personnes. La pêche et l'aquaculture fournissent du travail à des millions de personnes ce qui
représentent 100 millions de tonnes de poissons et de crustacés par an (5 fois plus qu’au siècle dernier),
17% de la population mondiale dépend du poisson (près de 200 millions d'emplois). Elle représente 10%
des exportations agricoles globales. Les principales zones de pêche sont situées dans le Pacifique et
l'Atlantique nord.
Près de 60% de la population mondiale vit sur les côtes et l'on dénombre d'importantes quantités de
minéraux (85% des réserves mondiales), des ressources énergétiques (un peu plus de 20% des réserves
de pétrole et 30% du gaz) de sel ou encore de métaux précieux (platine cuivre cobalt, nickel ...). Les
nodules polymétalliques répondent aussi aux besoins de l'industrie électronique. Des ressources
multiples sont encore à exploiter : dessalement de l'eau de mer multiplication des parcs éoliens offshore
et développement du tourisme de croisière. Les activités maritimes sont sources de profits importants.
L’Union européenne par exemple génère 40% de son PIB, la Chine 10%.

b) Des espaces inégalement intégrés à la mondialisation


La géographie de la production halieutique a vu l'arrivée de pays émergents aux dépens des pays
industrialisés qui dominaient la production mondiale grâce à leur maîtrise technique et de
commercialisation (Japon, États-Unis, Europe, URSS).
La mondialisation a pour effet de concentrer les hommes et leurs activités sur les littoraux. Le commerce
mondial bascule de l'Atlantique vers le Pacifique en particulier vers la mer de Chine méridionale.
Certaines régions dans le monde n'ont pas de façade maritime développées et sont de faites en marge de
la mondialisation : le littoral est de l'Afrique, le littoral ouest de l'Amérique du Sud.

2) Routes et itinéraires maritimes


a) Les principaux axes de circulation
Mers et océans sont de véritables artères pour la mondialisation car on y transporte la majorité des biens
manufacturés et des matières premières dans le monde. Près de 10 milliards de tonnes en 2016 soit 200
fois plus qu’au siècle dernier.
La principale route maritime relie 4 continents : de l'Europe du Nord-Ouest à la façade asiatique du
Pacifique elle est la plus importante en tonnage et valeur transportée. De façon générale les principales
façades maritimes mondiales essentiellement celles de la triade, sont bien connectées entre elles. Les
façades maritimes sont des interfaces majeures des échanges où l'on trouve les ports les plus attractifs
du monde (20 ports polarisent 55% des flux mondiaux): les côtes chinoises, Façade japonaise, L'Asie
d'Extrême-Orient, le Northern Range, façade méditerranéenne, côte ouest et côte est américaine.
Les détroits et canaux sont des zones de passage importants à l'échelle mondiale (Gibraltar, Pas de Calais,
Ormuz, Suez, Malacca, Panama, Bab el Mandeb …)
Les installations portuaires sont de véritables plates-formes multimodales comme le montrent les ports
de Shanghai, Dubaï ou encore Rotterdam. Le conteneur est depuis plus de 50 ans l'outil majeur de
transport des marchandises qui a permis de multiplier par 5 le tonnage.
De nombreux échanges d'informations internationales passent par un réseau de plus de 280 câbles sous-
marins qui transporte à eux seuls 99% des échanges entre les pôles de la triade. La firme transnationale
de l'internet comme Google, Microsoft et Facebook participent au déploiement de la fibre optique et de
ces réseaux.

b) Des zones convoitées sources d’enjeux géopolitiques


La sécurité des routes maritimes est un enjeu géostratégique majeur tout comme les tensions
provoquées par la volonté d'appropriation des ressources marines par de nombreux États. Les marines de
guerre des pays ont pris des proportions inédites en particulier la dissuasion nucléaire avec les sous-
marins nucléaires lanceurs d'engins. Dans ce domaine l'US Navy est la plus puissante avec entre autres 11
porte-avions nucléaires et plus de 225 000 marins.
Les zones de piraterie sont aussi un enjeu pour la sécurité du commerce international. L'immensité des
zones à surveiller les rend incontrôlables. Les principales zones à risque se situent pour l'essentiel dans le
golfe de Guinée, dans l'océan Indien, la mer Rouge, autour du détroit de Malacca, le golfe de Thaïlande
et en Amérique dans les eaux territoriales du Pérou, de la mer des Caraïbes et les côtes bordant les
Highlands brésiliens. Ils sont en grande partie situés dans les régions des pays en voie de développement.
Les pirates s'attaquent aussi bien aux navires marchands ou de plaisance aux plateformes pétrolières
offshore enfin, les activités mafieuses et terroristes sont présentes sur de nombreux espaces maritimes
et permettent le blanchiment d'argent, les évasions fiscales, le trafic d'êtres humains ou de migrants.

II Appropriation, protection et liberté de circulation

1) La forte concentration des axes de circulation


a) Un réseau limité à de grands pôles
La circulation des hommes et les échanges matériels où immatériels sont grandement accrues depuis
plus de 50 ans. Les mers et les océans sont mis en réseau dans le cadre de la mondialisation. Les navires
empruntent un nombre restreint de routes qui font le tour du monde principalement celle qui relie
l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie soient plus de 80% du trafic, ce qui fait que la géographie des
transports montre d'importantes inégalités. L’Amérique du Sud, l'Afrique (8% du trafic), l’Océanie sont en
marge de la mondialisation et des réseaux de transport.
Les grandes puissances de la planète cherchent à affirmer où maintenir leur puissance maritime dans la
mondialisation Les États occidentaux en particulier maîtrisent les routes commerciales les
approvisionnements énergétiques et les réseaux d'alliances

b) La multiplication des frontières maritimes


Les espaces maritimes constituent des réserves spatiales et leur délimitation est complexe. On estime
que plus de 450 zones se chevauchent à l'échelle de la planète ce qui constitue autant de zones
potentiellement conflictuelles. Une gouvernance maritime mondiale est nécessaire pour faire face à la
progression de la valeur moyenne des produits échangés sur les mers et les océans. L'organisation
maritime internationale est chargée de la régulation du commerce maritime international. Il existe un
zonage de souveraineté décroissante du littoral à la haute mer : les eaux territoriales, la zone contiguë, le
plateau continental, la ZEE, le plateau continental étendu, les espaces maritime internationaux et la
haute mer.
Avec la nouvelle donne climatique, l'océan Arctique est un exemple des dynamiques des frontières
maritimes. 5 pays de l'océan Arctique sont potentiellement attirés par les ressources naturelles et les
nouvelles routes (Les États-Unis, le Canada, le Danemark, la Norvège et la Russie). Par exemple, le
passage du nord-est amènerait la distance entre Rotterdam et Yokohama de 11200 à 6500 milles
nautiques soit 42% de moins que le trajet par le canal de Suez.

2) Valoriser et protéger les mers et les océans


a) L’impact du transport maritime
Les milieux marins ont été fragilisés par l'activité humaine ils sont aujourd'hui un impératif de
développement durable. Les carburants utilisés pour la propulsion des navires constituent 5% des
émissions de GES dans le monde. Le transport maritime pollue l'air et l'eau des mers. L'organisation
maritime internationale (OMI) estime que les émissions de dioxyde de carbone peuvent augmenter de
50 à 250% d'ici 2050. Le réseau p 3 qui associé 3 armateurs depuis 2014(Maersk, MSC et CMA-CGM)
S'engage à construire des « éco-ships » et rendre les navires géants plus écologiques.

b) Une difficile protection


Les menaces sont nombreuses. La seule exploitation pétrolière offshore sur plus de 25 000 plateformes
dans le monde ou encore l'échouage de tankers est un risque de pollution majeure. Les marées noires
freinent les activités de pêche et touristiques. Des déchets plastiques parcourent tous les océans et
empruntent les courants maritimes. En 2010 une plateforme pétrolière de l'anglais British Petroleum a
explosé dans le golfe du Mexique. La littoralisation des activités engendre des risques de pollution
majeure en particulier sur les zones industrielles et portuaires.
Aujourd'hui seuls 5% des fonds marins et 15% de la biodiversité Marine sont connus. Il y a encore
d'importantes possibilités de développement de l'exploitation des ressources marines. Mais les mers et
les océans apparaissent aussi comme finis car tout semble avoir été exploité dans le domaine de la
pêche. Les menaces sociales économiques et écologiques rendent plus que jamais nécessaire des
mesures de gestion et d'encadrement de la pêche.

3) Le poids de la ZEE
a) Le droit de la mer
Les espaces maritimes sont l'objet de convoitises en particulier quand il s'agit de définir les limites de
partage des eaux. Pendant longtemps, le droit de la mer a été basé sur le principe de la liberté de
navigation théorisée par le juriste Grotius au début du XVIIème siècle. Cependant à cause de la pêche
hauturière, des gisements d'hydrocarbures offshore ont encore toutes les autres formes d'exploitation
des ressources marines, celui-ci a dû évoluer. La conférence de Montego Bay a mis en place une
convention des nations unies sur le droit de la mer. Le principe est d'éviter tout conflit sur la gestion des
ressources maritimes. Elle entre en vigueur en novembre 1994 la plupart des pays industrialisés l'ont
ratifié sauf les États-Unis et elle définit 4 zones maritimes : les eaux archipélagiques (spécifiques aux
États archipels comme l'Indonésie ou les Philippines), la zone économique exclusive (ZEE), les détroits
navigables et le fond des mers. Un tribunal international du droit de la mer qui siège à Hambourg est mis
en place en 1996.
La ZEE a une largeur maximale de 200 milles (370 km). L'état côtier a « des droits souverains aux fins
d'exploration et d'exploitation, de conservation et de gestion des ressources naturelles un, des eaux sur
jacentes aux fonds marins des fonds marins et de leur sous-sol » CNUDM art. 76. En 2009, cette
convention entrée en vigueur en 1994 permet aux États de revendiquer la souveraineté économique sur
les ressources des fonds marins au-delà de la limite initiale de 200000 nautiques de la zone économique
exclusive. En 2017 une résolution de l'o NU précise la définition de la haute mer pour protéger la
biodiversité.

b) Les zones de tensions


Les espaces maritimes ont une dimension stratégique majeure dans les relations internationales. Les ZEE
ont beaucoup de ressources énergétiques de potentiel d'énergie maritime renouvelable et plus
globalement des ressources biologiques animales et végétales.
Des tensions liées aux ZEE existent en mer de Barents (Russie et Norvège), en mer Égée (Grèce et
Turquie), autour des îles Kouriles (Russie et Japon) en mer de Chine orientale ou encore au sein de
l'océan glacial Arctique. Les zones de pêche sont aussi conflictuelles comme la bataille des Saint-Jacques
entre pêcheurs français et britanniques. De même, le droit international actuel fait qu'aucun pays ne
possède le pôle Nord ou la région de l'océan Arctique. Cependant au moins 5 états y revendiquent une
zone d'exploitation plus large que leurs ZEE.
En cas de litige entre états il existe plusieurs juridictions compétentes en droit de la mer : les cours
arbitrales, le tribunal international du droit de la mer et la Cour internationale de justice.

III La France puissance maritime ?

1) la deuxième ZEE
a) Extension et éclatement
Les ZEE françaises représentent un espace maritime exploitable de plus de 11,5 millions de km2 soit 3%
de la surface des océans et 10% de la biodiversité Marine mondiale. Cela représente 18000 km de côtes
et au moins 30 frontières maritimes avec d'autres pays.
La France a une superficie de 675000 km² si l'on prend en compte le territoire ultramarin. De plus seule la
France peut s'enorgueillir d'être présente sur 4 continents et sur tous les océans. Rien que pour l'océan
Pacifique le pays détient une zone économique exclusive de 6,9 millions de km2 soit une superficie égale
à celle de l'Europe et d'importantes richesses halieutiques et minérales encore non exploitées. Les terres
australes et antarctiques françaises représentent 2,39 millions km2 de zones économiques exclusives.
Les ZEE françaises ne sont pas encore clairement délimitées physiquement et juridiquement. La France
peut par ailleurs prétendre à l'extension juridique du plateau continental soit toutes les eaux bordant
l'ensemble de ses territoires (y compris d'outre-mer, soit une augmentation potentielle de plus de 1
million de km2). C'est ainsi qu'en 2015 elle a pu revendiquer 579000 km² récupérés sur les océans autour
de la Martinique, la Guadeloupe La Guyane les îles Kerguelen et de la Nouvelle-Calédonie. Cependant les
investissements représentent 25 millions € depuis 2003 pour élargir son plateau continental ce qui est
peu au regard des pays comme le Danemark (100 millions €)) Le Canada (150 millions €), La Russie (200
millions €) et le Japon (750 millions €).

b) Des difficultés d’exploitation


Si les espaces maritimes peuvent potentiellement être un immense terrain d'exploitation scientifique ou
encore une manne de richesse énergétique et halieutique il reste largement sous-exploité. Une part
significative de la croissance de la France pourrait pourtant reposer sur une exploitation raisonner de la
mer. De nombreuses ressources de nickel en Nouvelle Calédonie, de platine et de cobalt En Polynésie ou
encore de terres rares (cadmium, mercure, sélénium…) autour de Wallis et Futuna sont encore
inexploitées.
Si 85% des échanges extérieurs de la France passent par ses ports, l'activité portuaire ne connaît que 1%
de croissance annuelle. Les marchandises transportées par un navire vers la France débarquent à Anvers
où Amsterdam et peu dans les ports français.

2) Des enjeux
a) Enjeux économiques
L'enjeu économique repose sur le contrôle et la protection des ressources halieutiques qui, minières,
gazières et pétrolières. Le budget que la France consacré dans sa Marine nationale fait régulièrement
l'objet de critiques en particulier sur son insuffisance. si le budget augmente régulièrement il faut à un
pays comme la Chine à peine 4 ans pour mettre à l'eau l'équivalent de toute la Marine nationale
française. L'investissement dans les infrastructures portuaires demeure très insuffisant : le trafic d'un
port comme Rotterdam est plus important que celui de tous les ports français réunis. Pourtant la
direction des chantiers navals (DCNS) elle a la première entreprise du secteur naval en Europe. Naval
Group (ex DCNS) fabriqué pour la France des navires militaires.
Le secteur maritime est vecteur d'emploi avec 500 000 travailleurs soit plus de travail que le secteur
bancaire ou l'industrie automobile. Les secteurs d'emploi actuels et à venir sont nombreux : pêche,
tourisme, ressources, énergie Marine renouvelable, biotechnologie, aquaculture. 14% du PIB français
provient des activités maritimes soit près de 270 milliards €, soit 3 fois le secteur automobile. Cependant
le secteur reste encore sous-exploité et la France importe 85% de sa consommation de produits de la
mer. La France compte 110 compagnies pour plus de 1400 navires ce qui représente plus de 70% de ses
importations et de ses exportations transportées. On notera enfin que les sociétés françaises sont leader
dans l'élaboration et la fabrication de bateaux de course (les chantiers Multiplast à Vannes construisent
les plus grands voiliers de course du monde).

b) Enjeux environnementaux
Beaucoup d'espaces ultramarins français connaissent une surexploitation des eaux côtières (Wallis et
Futuna, la Nouvelle Calédonie…). Le potentiel halieutique des territoires maritimes français est fragilisé
par le déclin de la ressource et là concurrence parfois illégale des navires de pêche étrangers. L'outre-
mer rassemble quatre-vingts pour 100 de la biodiversité du pays. La France fait partie des 10 pays
hébergeant le plus grand nombre d'espèces menacées il y a 1069 espèces menacées au niveau mondial.
La ZEE guyanaise par exemple où l'on a découvert des hydrocarbures près des côtes représente 33300
km2 où se trouve une partie de la réserve naturelle régionale du grand connétable, sanctuaire de
reproduction des oiseaux marins. à ce jour les activités de prospection ont cessé et la perspective d'une
exploitation abandonnée.
La mer et les cultures marines sont des enjeux d'avenir : les algues alimentaires, cosmétiques et
énergétiques, pêche et aquaculture, énergie renouvelable… de réelles opportunités en matière d'énergie
Marine renouvelable existent : hydroliens, ou le moteur, pression osmotique et énergie thermique des
mers éoliens offshore… mais d'ici 2050,75% des coraux pourraient avoir disparu de même le
réchauffement climatique engendre une érosion du trait de côté, une élévation du niveau de la mer ou
encore un risque de submersion des territoires insulaires.

c) Enjeux géostratégiques
L’enjeu de la maîtrise des mers pour la France est important pour conforter sa puissance et son influence
dans la géopolitique internationale. La France dispose d'une Marine de combat de haute mer afin de
faire respecter ses intérêts partout où ils sont susceptibles d'être menacés (sous-marin et porte-avions).
Celle-ci surveille Les espaces océaniques, contrôle les zones économiques exclusives, fait la police des
pêches. La Marine nationale comprend en 2015 plus de 76 bâtiments de combat et de soutien avec 12
000 hommes ,1 porte-avions à propulsion nucléaire, 1 groupe amphibie, des frégates des bâtiments de
guerre des mines, des forces sous-marines dont 4 SNLE, Une aéronautique navale, des forces marines.
Les territoires d'outre-mer permettent à la France d'entretenir de relations de voisinage avec l'Australie,
le, l'Afrique du Sud par exemple mais là souveraineté territoriale qu'exerce la France sur certaines îles est
contestée par des états tiers (les îles éparses du canal du Mozambique, petites îles Matthew et Hunter
ou encore Mayotte ou Clipperton). De même avec le Canada il y a un différend pour les eaux territoriales
de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Le département et collectivités d'outre-mer donne à la France une présence dans 3 zones stratégiques du
globe : pacifiques, Amérique et océan Indien. L'océan Indien par exemple est au cœur des enjeux
stratégiques pour l'accès sécurité mondiale ainsi qu'une zone cruciale du commerce international. Les
îles de la réunion et Mayotte constituent des pôles de prospérité et un espace francophone hérité de
l'histoire dans un environnement parfois hostile. Les terres australes et antarctiques françaises ont une
importance militaire on y trouve des bases permanentes et scientifique pour la recherche
météorologique, biologique et environnementale.

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