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Introduction
Les mers et océans couvrent 71 % de la surface du globe. Ce sont les principaux vecteurs de la mondialisation
puisqu’ils concentrent 90 % échanges mondiaux de marchandises. Ils sont aussi des espaces riches en
ressources naturelles. Ces éléments montrent leur importance majeure pour toute puissance économique
dans le cadre actuel d'une économie mondialisée.
C'est pourquoi aborder la question des mers et océans à partir d'un regard géostratégique revient à se
demander en quoi leur accès, leur sécurisation, leur contrôle revêt un caractère essentiel et donc vital pour les
puissances économiques du monde aujourd'hui.
Problématique : pourquoi les mers et océans sont-ils des espaces majeurs de la mondialisation ?
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L’aquaculture connaît une forte croissance (5% /an) avec 30 millions de tonnes en 2019.
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du canal de KRA en Thaïlande pour éviter le passage du détroit de MALACCA ou la construction du port de
GWADAR au Pakistan, de COLOMBO au Sri Lanka, de Djibouti, le PIREE en Grèce.
Conclusion :
Avec la conteneurisation et l’accélération des échanges dans le cadre de la mondialisation, les mers et océans
sont devenus des lieux de circulation intensive aboutissant à une maritimisation des économies mondiales,
symbolisées par les hubs portuaires ultra-modernes et les porte-conteneurs toujours plus grands,
hiérarchisant les territoires et les océans. Si avec la Convention de Montego Bay de 1992, les règles de
territorialisation des mers et océans ont vu le jour, elles ont permis une exploitation intensive des ressources
de ces espaces, les fragilisant toujours plus alors qu’ils sont déjà touchés par de graves pollutions et par le
réchauffement climatique
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Thème 1 de géographie : « Mers et océans : au cœur de la mondialisation »
Fiche vocabulaire
Point d’appui : ici, pays qui, aux termes d’un accord, accueille des navires militaires d’un autre pays pour
faciliter d’éventuelles interventions dans un espace proche.
Stratégie : organisation de l’ensemble des opérations d’une guerre, de la défense d’un pays.
Surpêche : pêche trop intensive, non durable, compromettant les ressources de la mer.
Façade maritime : bande de quelques dizaines à plusieurs centaines de kilomètres de large à partir du littoral
caractérisé par la présence de nombreux ports importants.
« Route maritime de la soie »: vaste réseau d’infrastructures de transport maritime développé par la Chine
pour sécuriser ses flux énergétiques entrants et ses flux de marchandises sortants.
Canaux interocéaniques : voies navigables artificielles permettant de relier deux océans.
Détroit : bras de mer resserré entre deux terres.
Haute mer : eaux internationales, c’est-à-dire zones maritimes qui ne sont sous l’autorité d’aucun État.
Liberté de navigation : principe majeur du droit de la mer qui établit le droit de naviguer et de commercer
pour tout navire à travers le monde.
Puissance : capacité d’un État à s’imposer aux autres en raison de l’importance de ses moyens politiques,
financiers et économiques.
État enclavé : pays ne disposant pas d’un littoral.
Eaux territoriales : partie de mer côtière sur laquelle s’étend la souveraineté d’un État côtier. Sa largeur
maximale est fixée à 12 milles nautiques par la Convention de Montego Bay (1982).
Plateau continental : plateau sous-marin plus ou moins étendu, situé entre les côtes et les grands fonds
marins. Si le plateau continental naturel excède les limites de la ZEE, celle-ci peut être étendue jusqu’à 350
milles nautiques.
Zone contiguë : espace maritime s’étendant, au-delà des eaux territoriales, jusqu’à 24 milles nautiques des
côtes, où l’État côtier a le pouvoir d’exercer des droits de douane et de police. Elle fait partie de la ZEE.
Zone économique exclusive (ZEE) : espace maritime formant une bande de 200 milles nautiques (370km) à
partir des côtes, situé entre les eaux sous souveraineté (essentiellement les eaux territoriales) et la haute mer,
sur laquelle un État riverain dispose de l’exclusivité d’exploitation des ressources