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GEOGRAPHIE

Thème 1 : Mers et océans au cœur de


la mondialisation
« Mare Oceanus Nostrum »

« Le destin du XXIème siècle se joue largement en mer, sixième continent vital pour la
mondialisation (71% de la planète, soit 361 millions de km²)
Les hommes et les richesses se concentrent sur les côtes, à proximité immédiate
desquelles vivra 70% de la population mondiale en 2020. Le quart de l’humanité dépend
directement des produits de la mer pour sa nourriture. Alors que la compétition pour
l’accès aux sources d’énergie et aux matières premières est exacerbée par le grand
rattrapage des pays émergents, les océans recèlent 90% des réserves d’hydrocarbures et
84% des réserves de minerais et de métaux rares. La mer assure plus de 80% du
transport de marchandises qui doublera de volume au cours de la décennie 2010, justifiant
le second canal de Panama et le percement d’une voie parallèle au Bosphore, tandis que
s’ouvriront de nouvelles routes par le pôle nord. Les océans absorbent 80% de la chaleur
et 20% des émissions de carbone produites par les activités des hommes, tout en restant
le principal refuge de la biodiversité grâce aux 1 à 3 millions d’espèces abritées dans les
grandes profondeurs. Au XXIème siècle, le contrôle de la mer assurera donc le contrôle
des ressources et du commerce, qui assurera le contrôle de la mondialisation ».
Nicolas Baverez, le Point, juillet 2011
« Mare Oceanus Nostrum »
Consignes :
Soulignez en jaune les 2 types de ressources qu’offrent les espaces maritimes.
Soulignez en bleu les expressions qui montrent que les espaces maritimes sont de vastes
couloirs de circulation
Soulignez en vert l’impact positif des océans dans le cadre d’un développement durable
Soulignez en violet les 2 expressions qui résument parfaitement le poids écrasant des
espaces maritimes aujourd’hui.
Soulignez en rouge la phrase qui illustre l’enjeu géostratégique des espaces maritimes à
l’échelle mondiale et résumez la en quelques mots.
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GEOGRAPHIE
Thème 1 : Mers et océans au cœur de
la mondialisation

Introduction :

Mers et océans représentent 71 % de la surface du globe. Très vastes ou de


surfaces plus restreintes comme les mers, ces espaces sont aujourd’hui associés
à la mondialisation, en particulier économique, c’est à dire au processus
d’accroissement des échanges commerciaux et financiers entre les territoires.
Ces espaces maritimes possèdent des ressources essentiels et sont parcourus
par les routes du commerce international.
Comment expliquer que les mers et les océans soient devenus, aujourd’hui, des
espaces stratégiques au coeur de la mondialisation, générant des logiques de
coopération mais aussi des tensions ?
GEOGRAPHIE
Thème 1 : Mers et océans au cœur de
la mondialisation

PPO :
Le détroit de Malacca : un point de
passage majeur et stratégique
p. 32 à 35
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

Problématique :
 
Comment  différents  acteurs  s’opposent-
ils  et  coopèrent-ils  pour  le  contrôle  d’un 
passage  stratégique  du  commerce 
mondial : le détroit de Malacca ?
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

I / Définissez ce qu’est un détroit et localisez le détroit de Malacca.

Document 1 : La localisation du détroit de Malacca ; doc p. 47 et 32


Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

I / Définissez ce qu’est un détroit et localisez le détroit de Malacca.

Un détroit est un passage maritime exigu entre deux terres faisant


communiquer deux mers. C'est un axe stratégique des échanges maritimes
mondiaux car ce sont des points de passage obligés. Ils concentrent des flux
toujours croissants et constituent des maillons sensibles des routes maritimes.
Ils sont une source de revenus importante pour les Etats riverains et sont
convoités par divers autres acteurs.

Le détroit de Malacca se trouve en Asie du Sud-Est et permet de passer de la mer


de Chine méridionale à l’océan Indien. Il est bordé par la fédération de Malaisie
et l’Indonésie, en son centre se trouve la cité-Etat de Singapour.
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

II / Pourquoi le détroit de Malacca est-il un passage stratégique du


commerce mondial ?

Document 1 : trafic en direct dans le détroit de Malacca


https://www.marinetraffic.com/en/ais/home/centerx:100.6/centery:3.4/zoom:9

Observez le trafic dans le détroit.


• Quels types de navires sont présents ?
• Les déplacements sont-ils désordonnés ?
• Dans quels lieux sont-ils particulièrement nombreux ?
• Repérez pour 2 ou 3 navires, leurs ports de départ et d’arrivée.
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

Document 2 : Situation du détroit de Malacca dans les routes


maritimes mondiales(carte p. 46-47)
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

Document 3 : Le détroit de Malacca, porte de l’Extrême-Orient


« Depuis l’arrivée des Européens en Asie du Sud-Est au XVIe siècle, le détroit de Malacca a toujours été une question
sensible. Le détroit et plus spécialement le « virage » de Singapour sont la porte de l’Extrême-Orient. Entre la petite
république insulaire et les îles voisines indonésiennes, le passage est étroit à l’image des détroits turcs. La particularité de
Malacca / Singapour est le volume de marchandises en cause. Le passage asiatique est fondamental pour les
approvisionnements de l’Extrême-Orient. […]
En termes de géostratégie, la question reste la même. Le tout petit passage du détroit de Philips face à Singapour sert au
transit de 1/6 du transport maritime mondial. Le transit de pétrole en 15 ans est passé de 400 à 600 Mt. Encore plus que
pour le Japon, le détroit est vital pour la Chine devenue la plus grande nation portuaire de notre monde globalisé. En 2003,
le président Hu Jintao selon un journal de Hong Kong aurait évoqué le "dilemme de Malacca" : cette dépendance du détroit
qui représente pour la Chine 100% du soja importé, 90% du pétrole, 40% du fer et 40% du gaz. Plus globalement, les trafics
pétroliers de la Chine, du Japon, de la Corée et de Taiwan représentent 450 Mt par an. Le goulet de Malacca est aussi
sensible pour toutes les économies exportatrices d’Extrême-Orient, pour la Chine comme pour ses voisins, la route vers
l’Ouest est celle des exportations de produits manufacturés vers le reste de l'Asie, l'Europe et l'Afrique. De 5 M d’evp 2 dans
les années 90, le trafic sera autour de 50 M d’evp à la fin de cette décennie.»
Source : Paul Tourret, « 20 ans de mutations des routes maritimes », ISEMAR, Note de Synthèse N°190 – Mai 2017.

1 EVP (équivalent vingt pieds) : c’est une unité approximative de mesure de conteneur. On l'utilise pour simplifier le calcul du volume
de conteneurs dans un terminal ou dans un navire.

A l’aide du document ci-dessus et des documents p. 47 et p. 32 ainsi que


Marinetraffic, expliquez les raisons qui font de Malacca un passage stratégique du
commerce mondial à différentes échelles ?
Carte doc1 p.32
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

Observez le trafic dans le détroit.


• Quels types de navires sont présents ?
Porte-conteneurs, tankers, vraquiers, navires cargo, bateaux de pêche, paquebots, remorqueurs et engins spéciaux, …
Les déplacements sont-ils désordonnés ?
Le trafic dans le détroit est réglementé, les navires montants et descendants respectent leurs couloirs.
• Dans quels lieux sont-ils particulièrement nombreux ?
A Singapour, à Malacca et à Port Klang (Malaisie)
• Repérez pour 2 ou 3 navires, leurs ports de départ et d’arrivée.
Porte-conteneurs de Singapour aux Emirats arabes, tanker d’Oman en Corée du Sud, paquebot de Thaïlande en Malaisie
A l’aide des documents ci-dessus et du manuel, expliquez les raisons qui font de Malacca un passage
stratégique du commerce mondial ? (sous forme rédigée ou de carte mentale)

Le détroit de Malacca est un axe majeur de la circulation maritime mondiale car


il est un passage obligé sur trois grandes routes maritimes :
Les routes maritimes circumterrestres est-ouest de marchandises.
• Les lignes transocéaniques entre l'Océan Indien et le Pacifique,
• Les lignes intra-asiatiques,
En 2000, le trafic dans le détroit de Malacca était de 50 000 navires par an, il dépasse les 100 000 navires en 2020 (soit
plus de 270 par jour, un navire toutes les 5 minutes !) Avec 15 à 20% du trafic mondial, il est le détroit le plus fréquenté du
monde.
Il est la « porte de l’Extrême-Orient » permettant d’approvisionner ces pays (surtout Chine, Japon, Corée du Sud, Taïwan)
en énergies, produits agricoles et matières premières (pétrole du Moyen-Orient, Soja, minerais) et d’exporter leurs
marchandises vers le reste de l’Asie, l’Europe (via le canal de Suez) et l’Afrique grâce aux porte-conteneurs.
C’est aussi une artère vitale du commerce intra régional (entre pays asiatiques) qui est aujourd’hui la zone où le trafic
commercial est le plus important du monde.
Malacca, un passage stratégique du commerce mondial
(carte mentale)

Moyen-Orient Chine pour ses


pour ses importations et
hydrocarbures exportations

Europe, Malacca Japon,


Amérique Singapour Amérique
pour leurs pour leurs
« goulet » où passe
marchandises un navire toutes les marchandises
5 minutes
Pays
Afrique pour d’Extrême-
ses matières Orient
premières pour leurs
échanges
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

III / le détroit de Malacca : un détroit contrôlé par des acteurs qui


s’opposent ou coopèrent.
Document 1 : Une zone maritime classée particulièrement sensible.
États utilisateurs et États riverains ne perçoivent pas de la même façon le détroit de Malacca. Si, pour les premiers, il est un
axe stratégique et structurant de l’économie mondiale, pour les seconds, il est une mer intérieure, un espace fragile
concentrant sur ses côtes des populations vivant de la mer. Ces divergences d’approche se cristallisent autour de la
sécurisation du trafic. Les États utilisateurs, soucieux de la libre circulation dans le détroit, se préoccupent uniquement de la
sécurité de leurs navires et de leur chargement (risques de piraterie et de terrorisme). Des préoccupations sécuritaires qui
sont pour les États riverains exagérées et potentiellement un risque de remise en cause de leur souveraineté nationale : des
puissances militaires extérieures pourraient s’ingérer dans la gestion du détroit en prétextant l’incapacité des États riverains
de le faire, comme ce fut le cas en Somalie. Ces derniers préfèrent mettre en avant la question de la sûreté de la navigation
dans un détroit congestionné, proche de sa capacité de charge limite et où les catastrophes environnementales (marées noires)
risquent donc de se multiplier. Les gouvernements malaisien et indonésien réfléchissent à la possibilité de demander au
Comité de protection de l’environnement marin de l’Organisation maritime internationale (OMI) de classer le détroit de
Malacca en « zone maritime particulièrement sensible » ; si leur demande est retenue, ils seraient en mesure d’imposer des
normes supplémentaires de navigation aux navires en transit. Une autre pomme de discorde a longtemps été le financement
des infrastructures de navigation dans le détroit : d’après la convention de Montego Bay de 1982, il est une obligation pour les
seuls États riverains ; or, ils ne peuvent en contrepartie imposer les navires en transit car cette mesure irait à l’encontre de la
liberté de circulation dans un détroit international. Les États indonésien et malaisien, qui dénonçaient la lourdeur financière
des coûts d’entretien et le peu d’implication des utilisateurs du détroit, ont finalement eu gain de cause : en 2007, l’OMI a mis
en place un « système de coopération » qui incite les « États utilisateurs » à financer les aménagements décidés par les États
riverains.
Nathalie Fau, Géographe à l’université Paris-Diderot, L’Humanité, vendredi 29 Janvier 2016.

Qui sont les acteurs concernés par la gestion du détroit de Malacca ?


Ont-ils les mêmes intérêts dans la gestion du détroit ?
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

Qui sont les acteurs concernés par la gestion du détroit de Malacca ?


Les Etats riverains (Malaisie, Singapour, Indonésie),
Les Etats utilisateurs (Chine, Japon, Etats exportateurs de pétrole, Europe, …) et leurs compagnies
maritimes (Evergreen taïwanaise, COSCO chinoise, Hanjin coréenne, CMA-CGM française, Maersk
danoise, MSC italienne…),
Les grandes puissances (USA, Chine, Inde, …).

Ont-ils les mêmes intérêts dans la gestion du détroit ?


Ils ont des intérêts différents :
Les Etats utilisateurs défendent la liberté (et la gratuité) de circulation dans le détroit comme affirmé
lors de la convention de Montego Bay en 1982 et sont prêts à intervenir militairement pour assurer la
sécurité des bateaux et marchandises qui y passent.
Les Etats riverains ne veulent pas être les seuls à financer la gestion du détroit, ils ont obtenu que les
utilisateurs participent au financement des aménagements réalisés dans le détroit. Ils veulent aussi
assurer le développement économique des populations vivant autour du détroit et enfin, ils veulent
préserver son environnement (risque de marée noire).
Le droit international oblige les États riverains à coopérer afin d'assurer la sécurité du trafic
maritime. Mais cette coopération trilatérale est difficile car il y a des différences entre Singapour,
véritable hub portuaire, qui profite économiquement beaucoup du trafic dans le détroit et la Malaisie
et l’Indonésie qui en profite peu.
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

Document 2 : Un pétrolier attaqué dans le détroit de Malacca


Des pirates ont attaqué un pétrolier singapourien dans le détroit de Malacca, enlevé trois Indonésiens membres de
l'équipage et siphonné une partie du chargement, a indiqué mercredi 23 avril le Bureau maritime international (BMI).
L'attaque s'est déroulée dans la nuit du 21 au 22 avril, au large de la côte malaisienne, a précisé Noel Choong, responsable
du BMI à Kuala Lumpur pour les actes de piraterie. Le pétrolier se rendait en Birmanie, selon des informations non
confirmées. Le navire se trouve à présent Port Klang, le principal port de Malaisie. […] Selon le quotidien malaisien "The
Star", les pirates, munis d'une arme à feu et d'une machette, ont grimpé à bord du pétrolier peu après minuit, à 16 milles
marins de la côte, et ont pris par surprise l'équipage. Les cinq ou six pirates ont attaché les membres de l'équipage et ont
siphonné une grande partie de la cargaison, reversée dans deux navires qui les accompagnaient, ajoute le journal, qui cite
la police locale. L'attaque a duré plusieurs heures. Ce n'est qu'après le départ des pirates que l'équipage s'est aperçu qu'il
manquait trois hommes.
AFP, mercredi 23 Avril 2014.
https://www.lantenne.com/Un-petrolier-attaque-dans-le-detroit-de-Malacca_a17468.html

Document 3 : les « Malacca strait patrols »


Doc 2 : En quoi la piraterie est-elle une
menace dans le détroit de Malacca ?

Comment a-t-elle été combattue ? Doc 1 et


Doc 3 p. 34
Doc 7 : quel type d’attaque domine en 2019 ?
Recensement attaques :
https://www.icc-ccs.org/piracy-reporting-centre/live-piracy-map
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

En quoi la piraterie est-elle une menace dans le détroit de Malacca ?


Les pirates volent du matériel, des cargaisons, siphonnent les tankers, rançonnent les passagers et les
équipages lors de la circulation à faible vitesse des bateaux ou lorsque ils sont amarrés dans les ports.
Ce sont de véritables réseaux mafieux qui organisent les actions de piraterie, profitent des frontières
imprécises pour échapper à la justice et réalisent l’écoulement des marchandises volées.
Les victimes sont les armateurs qui risquent de perdre leurs marchandises et doivent payer des
assurances élevées ainsi que les entreprises et les Etats qui participent au commerce mondial mais
surtout les équipages.

Comment a-t-elle été combattue ?


C’est grâce à une coopération multilatérale que l’Indonésie, Singapour et la Malaisie mais aussi les
armateurs et les compagnies d’assurance ont fait reculer la piraterie.
Ils ont mis en place des patrouilles navales et aériennes conjointes,
Ils ont mis en commun leurs informations grâce à une organisation de lutte contre la piraterie :
l’International Maritime Bureau (IMB) Piracy Reporting Centre à Kuala Lumpur
D’autres pays, acteurs majeurs de la mondialisation, coopèrent également pour sécuriser le détroit
par leurs marines de guerre(Chine, États-Unis, Union européenne...)
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

Documents 4 et 5 : Comment contourner le détroit de Malacca ?


Document 4 : Vidéo : Le dessous des cartes
« Commerce : à la conquête des océans » de 6’20 à 7’20
https://drive.google.com/file/d/16UBoNs3qSn6lcTkK8EdLQV0nyTkjwsY7/view?
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Document 5 : Carte du projet de contournement du détroit de Malacca

Quel est le projet du canal de Kra, quels sont ses avantages et ses inconvénients ?
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

Quel est le projet du canal de Kra, quels sont ses avantages et ses inconvénients ?
Le canal de Kra est un projet porté par la Thaïlande et la Chine pour éviter le passage par le détroit de
Malacca.
Avantages :
Il permet de favoriser la Thaïlande en la plaçant sur la route maritime Asie-Europe.
Il permet à la Chine d’avoir sa propre route vers l’Europe (routes maritimes de la soie) en
raccourcissant le trajet de 3 jours et 1200 kms de navigation en évitant le détroit de Malacca. Pour la
Chine, c’est ne plus dépendre du « goulet d’étranglement » de Malacca.
Enfin, il favoriserait le Sri Lanka qui serait alors un « nouveau Singapour » à la même latitude que le
nouveau canal (le port de Hambantota au Sri Lanka appartient aux Chinois pour 99 ans).
Inconvénients :
Son coût (30 milliards de $) que la Thaïlande ne peut pas payer seule.
Risque d’éclatement politique de la Thaïlande en 2 (sud avec un forte minorité musulmane/Nord
bouddhiste)
Faisabilité, coût et durée des travaux expliquent que le projet avance peu (il existait déjà au XVII eme
siècle !).
Singapour serait la grande perdante si ce canal était réalisé, elle perdrait plus de la moitié de son trafic.
Elle s’oppose donc à la réalisation de ce canal.
Les Etats-Unis s’opposent eux non-pas au canal mais à un financement uniquement chinois de celui-ci.
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

Conclusion – évaluation :

A l’aide des informations relevées lors de


votre travail, justifiez l’affirmation suivante :
« Le détroit de Malacca est un passage
stratégique contrôlé par de multiples
acteurs »
Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et
stratégique

Corrigé de la conclusion

Le détroit de Malacca est un passage stratégique de l’économie


mondialisée. A toutes les échelles, des acteurs multiples (les grandes
puissances, les Etats asiatiques riverains, les populations locales, les
entreprises du commerce mondial, les groupes illégaux, …) interviennent
pour le contrôler. Si ces acteurs parviennent à coopérer pour assurer son
bon fonctionnement (en luttant contre la piraterie par exemple), ils sont
souvent concurrents pour préserver leurs propres intérêts (exemple :
favoriser l’essor économique d’un territoire, créer un nouveau passage
pour affirmer sa puissance commerciale).

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