Vous êtes sur la page 1sur 3

Fiche G1

Intro : les M&O composent 70% de la surface terrestre. Ceux-ci sont connectés entre eux, ce qui
facilite le commerce et le transport (90% des échanges). La mondialisation est un phénomène de
mise en relation du monde, d’accélération des échanges (économiques, de personnes,
d’informations, culturels). Il n’y a pas de mondialisation sans les échanges permis par les mers et
océans (Ex : ralentissement économique > COVID).

[Ressources : éléments naturels exploités par l’homme pour subvenir à ses besoins : énergie,
alimentation]

Les ressources des M&O : Halieutiques > pêche et la récolte des produits de la mer pour
l’alimentation (90 millions de tonnes de poissons et de crustacés en moyenne par an). L’accès à
cette ressource est inégal, les pays développés utilisent des navires-usines de +50m.
Hydrocarbures (énergie) > gaz et pétrole sous forme liquide. On l’exploite autour de 3000 mètres
de profondeur (offshore). On peut aussi exploiter la force de la marée ou de la houle (l’énergie
marée-motrice), la force du vent (éolienne) ou encore les métaux rares (nodules
polymétalliques), les algues (médicaments) que l’on trouve dans les fonds marins (Ex : Les
modules polymétalliques. Elles sont composées de nombreux métaux comme du fer, du cuivre,
des terres rares).

La maritimisation de l’économie (processus d’accroissement des échanges internationaux par


voie maritime) cause la territorialisation des M&O, les États cherchent à contrôler les espaces
maritimes en étendant leur ZEE ou en occupant celle de leurs voisins.

Schéma des ZEE : 350 milles


France = 1er ZEE au
monde (11 millions
de km²)

Les M&O supports des flux : personnes > touristes (400M) ou migrants (280M en 2020) ;
marchandises > porte-conteneurs ; flux d’informations > Internet grâce aux câbles sous-marins.

Golfe Arabo-Persique (Arabie-Iran) : La région est un enjeu dans la mondialisation actuelle, elle
produit des énergies indispensables pour la mondialisation (hydrocarbures) > exporte près de
280 millions de tonnes de pétrole (80% de la demande mondiale). Problème : Ces deux États
s’opposent pour des questions culturelles et religieuses (sunnisme face au chiisme). Mais le
problème est surtout celui du contrôle de la ressource et de son exploitation et enfin de son
exportation. Cette situation entraîne des rivalités locales entre Arabie Saoudite et Iran. Mais
l’importance stratégique de cet espace donne une portée internationale au conflit (EUA, Chine,
Russie, UE).

Mer de Chine méridionale : La mer de Chine méridionale est un espace qui relie le détroit de
Malacca, qui permet le transport entre océan Indien, et le reste de l’Asie. Au nord de cette zone,
on trouve les principaux ports d’exportation chinois (Exemple : Shenzhen). Problème : Les États
de la région sont en concurrence pour contrôler les routes maritimes qui relient la Chine au reste
du monde. Plusieurs situations font de cet espace un lieu de tension (La question de la piraterie à
Malacca/Le conflit avec Taiwan/La Présence Américaine dans la région/Les tensions autour de la
ZEE du Vietnam).

Stratégies mises en place par la Chine pour assurer son accès à la mondialisation : « Le collier de
Perle » : Stratégies visant au contrôle des routes maritimes par la mise en place de bases
militaires pour contrôler le commerce maritime (Ex : Construction de bases militaires sur des
îlots, participation aux opérations militaires internationales (comme la lutte contre la piraterie)
…). « La route de la Soie » : route qui traverse l’Asie centrale pour relier la Chine et l’Europe (par
le train ou les autoroutes).

Océan Indien : L’océan Indien se localise dans l’hémisphère sud entre l’Atlantique à l’ouest et le
Pacifique à l’est. Cet espace permet de relier l’Europe au reste de l’Asie. Cet océan est situé entre
à l’ouest les pays producteurs d’énergie (hydrocarbures) avec le Moyen-Orient et à l’est, les
premiers consommateurs avec les pays producteurs de bien manufacturés (Chine, Corée du sud,
Japon).

Des facteurs qui poussent à la coopération Des rivalités qui attisent les tensions dans la
région
- L’organisation d’un partage de la - Il existe de nombreux conflits qui ne
ressource halieutique. trouvent pas de solution : [Inde-Chine
- Garantir le passage des navires pour pour le cachemire / La disparition de
assurer le fonctionnement du l’État Somalien / Conflits au Soudan /
commerce mondial. Le conflit Arabie Saoudite et Iran]

Enjeux de la territorialisation des M&O : Certains États ne disposent pas d’un accès aux flux de la
mondialisation maritime car ils n’ont pas de littoraux ou ceux-ci sont limités. Parmi ces États,
certains possèdent le contrôle sur des détroits ou des canaux qui sont des points de passages
stratégiques pour contrôler le commerce mondial (Ex : Canal de Suez > 50% des revenus de
l’Egypte). Les détroits et canaux sont des espaces que les États cherchent à contrôler même si en
temps normal le droit de la mer permet une circulation libre sur les océans. Ces points
stratégiques et leur contrôle entraînent des conflits pour leur possession. Pour régler les conflits,
on utilise la médiation internationale. Les États utilisent deux méthodes : unilatéralisme ou le
multilatéralisme.

Aujourd’hui, la problématique de la gestion des déchets doit permettre de rassembler autour de


la même table les pays développés qui consomment ces produits et les pays en développement
qui les fabriquent.

Zone industrio-portuaire (ZIP) : Port + Transport + Industrie.


France : atouts > 2 façades maritimes principales (Atlantique + Méditerranée) + très importante
ZEE de 10 millions de km² + marine de guerre avec des capacités de projection + porte avion
(Charles de Gaulle). Cependant, la France ne dispose pas des ressources pour exploiter ces
avantages. Il faudrait multiplier la flotte de guerre pour s’occuper sa ZEE. Elle devrait répartir ses
efforts financiers pour la création de 3 zones industrio-portuaires (ZIP) exemple : Le Havre, Fos-
Sur-Mer et Saint-Nazaire.

Une présence globale qui est le fait d’un héritage colonial : Les territoires ultra-marins, comme la
Réunion (qui sert à relier la France aux Indes), dans l’océan Indien sont le produit d’une histoire
coloniale. Ces territoires ultramarins permettent de lancer des expéditions scientifiques (Guyane
> Amazonie/ Terre Adélie). Ils se divisent entre les DOM (départements d’outre-mer > même lois
qu’avec la France) et TOM (Territoires d’outre-mer > lois différentes). La France, en échange de sa
présence dans ses territoires participe aux développements économiques de ceux-ci. Il y a des
avantages fiscaux à créer des entreprises dans un DOM ou un TOM, afin de créer des emplois.

Des territoires qui font de la France, une puissance diplomatique à l’échelle mondiale : Elle
dispose d’une présence ubiquiste (présence partout) et peut dialoguer avec l’ensemble des pays
du globe. C’est une puissance qui intervient dans la diplomatie internationale (siège à l’ONU,
siège UNESCO, conseil de sécurité (droit de véto)). Bases militaires + pays les plus producteurs
d’armes. La France dispose d’une position géopolitique de premier ordre > réseau d’ambassades
et d’écoles, prête des œuvres d’art (Louvre Abu Dhabi) et met en avant sa langue (Francophonie).
[MAIS cette puissance est en demi-teinte : dépassée par les Etats-Unis d’Amérique, L’Allemagne
(en Europe) et les BRICS / capacité de projection limitée (Afrique) / Durant la COP 27, la France
demande de nombreux efforts mais elle n’est pas prête au changement (ou au fait de payer des
réparations).]

Les enjeux du contrôle de la ZEE : Pour profiter des routes maritimes, il faut construire des ports
capables d’accueillir les navires à conteneurs (ex : port du Havre (conteneur + terminaux
méthanier) plus de 80% des marchandises d’îles de France provient de Belgique ou de Hollande).
Il faudrait aussi créer ce type d’installations dans les territoires ultra-marins (Guadeloupe). La
France reste une puissance moyenne sur le plan diplomatique.

Une puissance encore peu compétitive à l’échelle internationale : CMA-CGM > Un des premiers
armateurs au monde (France-Suisse) = outil de puissance. Total > Une des premières compagnies
capables d’explorer les fonds-marins (Gaz + pétrole). SANOFI : Un des premiers acteurs de la
pharmaceutique mondiale ; ils comptent effectuer des recherches sur de nouvelles molécules
présentes dans les océans (algues, espèces marines). Cependant, CMA-CGM pour s’agrandir doit
s’allier avec des entreprises étrangères. SANOFI délocalise sa production et l’image de Total est
lié à celle du changement climatique.

Vous aimerez peut-être aussi