Vous êtes sur la page 1sur 81

L I R E E T S ’E N T R A IN E R

M a ri^-C la ire B ertrand



_ ^ S arah
LAI I G u ilm au lt

Mysteres
au Grand Hôtel

1
T
2 « ■ R Langenscheidt
L
îr
M a rie -C la ire B ertrand
r v z ? ••••
S arah G u ilm a u lt
,/ iv
« • Ci 1
-
Rédaction : Domitille Hatuel, Cristina Spano
Conception graphique : Nadia Maestri
9 Z •
Mise en page : Maura Santini
Illustrations : Paolo d'Altan

) 2006 Cideb Editrice, Gênes

Première édition : janvier 2006

Tous droits réservés. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle de


la présente publication ne peut se faire sans le consentement de l'éditeur.

L'éditeur reste à la disposition des ayants droit


qui n'ont pu être joints, malgré tous ses
efforts, pour d'éventuelles omissions
involontaires et/ou inexactitudes
d'attribution dans les références.

Vous trouverez sur les sites


w w w .cideb.it et www.blackcat-
cideb.com (espace étudiants et
enseignants) les liens et adresses Internet
utiles pour compléter les dossiers et les
projets abordés dans le livre.

Pour toute suggestion ou information la rédaction


peut être contactée à l'adresse suivante :
redaction@cideb.it
www.cideb.it

O S )
TEXTBOOKS AND
TEACHING MATERIALS
The quality of the publisher’s
design, production and sales processes has
been certified to the standard of
UNI EN ISO 9001 ,

ISBN 978-88-530-0426-0 livre


ISBN 978-88-530-0425-3 livre + CD

Imprimé en Italie par Litoprint, Gênes


4 #
Chapitre 1Le départ
Chapitre 2 L£ Gtand
chapitre 3 La première journée de travail
Chapitre 4 V3n nouvel amj
chapitre 5 f\/|onsjeur HenrY 33
chapitre 6 l)n inc/derit déplaisant 41
chapitre 7 Encore un incident déplaisant 47

chapitre 8 La m alchance cont/nue 54


chapitre 9 La f/ri d'un cauchem ar 63

chapitre 10 si^ moisi plu§ tard 74

D o ssier 60, 72

ACTI VI TES 4, 8, 17, 23, 30, 37, 45, 51, 57, 69, 77

P R O J E T IN T E R N E T 12, 40

TE S T FINAL 78

Le texte est intégralement enregistré.

Ce symbole indique les exercices d’écoute et le numéro de la piste.

Les exercices qui présentent cette mention préparent aux


DELF
compétences requises pour l’examen.
A C T T

A c tiv ité introductive

O V o ic i un e c a r t e de la F ra n c e . L ’h is t o ir e que v o u s a lle z lire f a it


référence à certaines villes. À l’aide des indications suivantes, situez-
les sur la carte.

• Marseille se trouve dans le Sud de la France.


• Sur la carte, Nice est la ville la plus proche de la frontière italienne.
Lyon se trouve entre Nice et Paris.
Genève est une ville suisse.
• Avignon : c’est à vous de trouver...

4
CHAPITRE 1

Le départ
B S ■ e t r a in s ’é lo ig n e le n t e m e n t de la g a r e t a n d is q ue
C a ro lin e, p e n ch é e à la fe n ê tr e , f a it des sig nes à ses
p a r e n t s . « E n f in ! » p e n s e - t- e lle t o u t e c o n t e n t e .
. M M « P o u r la p r e m iè r e f o is de m a v ie , je ne s u is p a s
DhJirgée de p a s se r m es v a c a n c e s à la m e r a v e c m es p a re n ts su r la
plage h a b itu elle , a v e c les m êm es am ies et... a v e c m on p e tit frè re
P ie rre ! Je l’ad ore, m ais il est to u jo u rs dans m es ja m b e s ».
C aro lin e fe rm e la fe n ê tre et s ’a s so it à sa place. Elle essaie de
lire un m a g a z in e m a is e lle tro p a g ité e , e lle n ’a r r iv e p a s à se
c o n ce n tre r. C ’est la p re m iè re fois q u ’elle p a rt to u te seule. C ertes,
ce n ’e s t p a s un v o y a g e lo n g e t d a n g e r e u x , m a is sa m è re e s t
to u jo u rs in q u iète. « Ah, m a m a n » pense C arolin e, « to u jo u rs aussi
an go issée ! Je ne suis plus une p e tite fille, j ’ai dix-sept ans quand
m êm e ! »
M a in te n a n t, le tra in tra v e rs e à to u te v ite s s e la cam p ag n e. Le

5
Mystères
au Grand Hôtel
p re m ie r a r rê t est M arseille. À Lyon, elle d oit c h a n g e r et p ren d re
le t r a in p o u r G e n è v e où l’o n c le G e o rg e s , le f r è r e de sa m è re ,
l’a tte n d .
C aro lin e v it à N ice. Elle e n tre en classe de te rm in a le 1 l’an n ée
p ro ch ain e et son rê ve est de t r a v a ille r à la d ire c tio n d ’un g rand
hôtel. Elle c o n n a ît bien l’italien , l’allem a n d , q u ’elle a ap p ris de sa
g rand -m ère a u tric h ie n n e , et bien sûr l’anglais.
So n o n cle G e o rg e s e s t un g ra n d c h e f c u isin ie r. Il a t r a v a illé
d a n s le m o n d e e n t ie r , d a n s le s c u is in e s d e s h ô t e ls le s p lu s
rép u tés. L ’an n é e d ern ière , p our ses c in q u a n te ans, il a d écidé de
p o s e r d é f in it i v e m e n t se s v a lis e s e t il a a c c e p t é d ’ê t r e c h e f
cu isin ie r dans un hô tel trè s luxueux à G en è v e . C ’est lui qui a eu
l’id ée de p ro p o s e r à C a ro lin e de t r a v a ill e r a v e c lui d u r a n t les
v a c a n c e s d ’é té . S a m è re , n a t u r e lle m e n t , a t o u t de s u ite d it :
« M a is C a ro lin e e s t si je u n e ... E lle ne p e u t pas... » « A r r ê t e un
peu ! » lui a d it l’oncle G eo rg es « C aro lin e est p resq ue m a je u re et
en p lu s, je su is là p o u r la t e n ir à l ’œ il ! » À la fin , sa m è re a
accep té. « M erci, ch e r oncle G eorges, g râce à toi, m a in te n a n t je
s u is d a n s le t r a i n e t je s a is q u e ç a v a ê t r e u n e e x p é r ie n c e
in oub liab le ! » pense C arolin e.

1. C la sse d e te r m in a le : d e r n i è r e a n n é e d e l y c é e .

6
C o m p réh e n sio n orale et écrite

Q Écoutez I’enregistrementdu chapitre et cochez les bonnes réponses

1. Caroline se trouve
a. Q dans le train.
b. Q sur le quai de la gare.

2. Elle est contente

a. Q de ne pas passer les vacances avec sa famille.


b. Q de passer les vacances toute seule.

3. Pierre,

a. Q c’est le père de Caroline.


b. Q c’est le frère de Caroline.

4. Caroline a

a. Q dix-huit ans.
b. Q dix-sept ans.
5. Le prem ier arrêt est
a. Q Marseille.
b. Q Lyon.

6. La jeune fille va à
a. Q Gênes.
b. Q Genève.

7. Georges est

a. Q l’oncle de sa mère.
b. Q le frère de sa mère.

8. L’oncle de Caroline est


a. Q cuisinier dans un grand hôtel.
b. Q directeur d’un grand hôtel.

9. Il a eu l’idée de proposer à Caroline


a. Q de travailler avec lui.
A C T V I T É S

0 R elise z a tte n tiv e m e n t le c h a p itre et e n to u re z le ou les m o ts qui


correspondent à la description des personnages de l’histoire.

Caroline contente agitée 17 ans parisienne


Sa mère préoccupée enchantée apeurée angoissée
Son frère majeur même âge plus grand plus petit
Son oncle indifférent 51 ans antipathique chef cuisinier

Q Caroline est polyglotte : ça veut dire qu’elle parle plusieurs langues.


Lesquelles ? Cochez les bonnes cases.

a. Q chinois e. □ grec
b. O allemand f. Q italien
c. Q espagnol g. □ anglais
d. Q français h. Q portugais

Quelle est sa langue m aternelle ?

E n rich issez votre v o c a b u la ire

Q Voici des ad jectifs tiré s du chapitre. Unissez chaque ad je c tif à son


contraire.

1. D agité a. simple

2. D long b. grand

3. dangereux c. vieux

4. préoccupé d. calme

5. D Petit e. inoffensif

6. jeune f. indifférent

7. I | luxueux g- m ineur
8. | | majeur h. court

9
A C T T

0 Lisez le journal de Caroline et complétez son arbre généalogique.

Vipttt de Miu, 1* juillet,

Simone, m min wt toujopLts m^oissée... Jb suis ton fonte de ne pas pfttfr


en vfcmees wee 'Y'me : j ’adon mon petit fireire, m ciiSj’cii envie missi d'être
un peu. seule. Aon peu porte le même nom mon onole Qeoircj.es, le fwre
de mt mue, mais kjewrensement, Us n’ont pts du tout le même wrfctïïe (
Les enfanta de mon onole, mon
tocsin Antoine et mt toviSine
Jeanne, wnt ptftis en y&mtes
eke^ mes ÿr#nds-p&ents, 'Pmi
et ftélène, en fyet^ne. C/'est
domm^e : Nieole, Ui femme de
mon onole, n’est pas là, elle est
miment gentille...

Vcins eincjj mimtes, j ’âLMve à


la jfte de Qeneve, je m/s si
oontente de voir mon ont le !

10
C T V I T É S

0 Reconstruisez le contenu du message déchiré, é crit p ar la m ère de


Caroline pour son voyage en train. Num érotez les m orceaux de 1 à 6.

a. EU Aujourd'hui» tu dois prendre, le T

k Q vouacjL et l'a/6 bien attention à toi

c. □ ta fenêtre et non du côté du couloir, £e tram -part deux

çj Q le dernier wa^on. Tu es assise du côté de

arrêta, le premier à Marseille et le second à ^on.


Me t'inquiète pas 1 Ton oncle t'attend... fèon

f. □ ^ pour te rendre à ^enè^e. Ta place se trouve dans

C o m p réh e n sio n écrite et production orale

D ELF Q Lisez ce texte et répondez aux questions.

Le c a r n a v a l de N ice, p re m ie r c a r n a v a l de F ra n c e à c a r a c tè r e
in te rn a tio n a l, est la plus im p o rta n te m a n ife s ta tio n de la Côte
d’Azur en hiver. Deux semaines de festivités anim ent la ville : défilés
de ch a rs, é lé g a n te s b a ta ille s de fle u rs , s o irées p re s tig ie u s e s ,
concerts rock ou techno, spectacles et feux d’artifice attirent cette
année encore plus de 1 200 000 spectateurs !

1. Quel est le sujet du document ?

2. Quand est-ce qu’il a lieu ?

3. Pourquoi est-il im portant ?

11
A C T T

4. Combien de temps dure-t-il ?

5. Quelles sont les activités proposées pendant les festivités ?

Q À v o tre to u r, p rése n tez un c a rn a v a l. V ous pouvez vous a id e r des


questions de l’exercice précédent.

►►► PROJET IN T E R N E T «
Les métiers
À l’aide d’un moteur de recherche, faites une recherche sur les
métiers. Tapez « le dico des métiers ».
1. Dans quelles rubriques allez-vous chercher les métiers suivants ?
► Vous voulez devenir cuisinier/cuisinière ;
► Vous voulez devenir interprète ;
► Vous voulez devenir animateur(trice) de parcnaturel ;
► Vous voulez avoir tout de suite un métier.

2. Maintenant, allez dans « Lexique ». Avez-vous déjà une idée du


diplôme que vous voulez passer ? Avez-vous déjà une idée du
métier que vous avez envie de faire ? Faites une recherche dans le
site et présentez votre recherche à la classe.
|# 0;0 ’ Oicodesm
étiers ~ Ô]

12
CHAPITRE 2

Le GraBd

I u r le q u a i d e la g a r e , C a r o l i n e e t s o n o n c le
s ’e m b ra s se n t, h eu reu x de se re tro u v e r. Ils se v o ie n t
si ra re m e n t, se u le m e n t aux ré u n io n s de fa m ille et il
y en a si p eu ! P u is , ils m o n t e n t en v o it u r e p o u r
re jo in d re l’hôtel. Le lieu est m a g n ifiq u e : il est situ é au bord d ’un
lac, e n to u ré de beau x ja rd in s à l’ita lie n n e , trè s bien e n tre te n u s .
L ’h ô te l en lu i- m êm e e s t c h a r m a n t, c ’e s t un e c o n s t r u c t io n qui
d ate de la fin du X IX e siècle de s ty le Belle Époque. De la te rra s s e ,
il y a une vu e splend id e su r le p aysa g e e n v iro n n a n t, ce qui laisse

C aro lin e sans voix.


— C ’est beau, n ’est-ce pas ? lui d it son oncle.
— C ’est trè s beau ! répo nd la je u n e fille.
— V ien s, je v a is te m o n tre r ta ch a m b re. É co u te , d em a in c ’est
m on jo u r de re p o s e t je v e u x en p r o f it e r p o u r te p r é s e n t e r le
d ire cte u r. E n s u ite , si tu as en vie, on p eu t fa ire un p e tit to u r en

13
Mystères
au Grand
ville. Q u ’est-ce que tu en penses ?
— C ’e s t un e su p e r- id é e , je ne c o n n a is p as du t o u t G e n è v e .
M a in t e n a n t , ils se t r o u v e n t au d e r n ie r é ta g e du b â tim e n t, ils
p a r c o u r e n t un long co u lo ir. G e o rg e s s ’a r r ê t e e t f a it to u r n e r la
poignée 1 de l’une des n o m b re u ses p o rte s qui lo n g en t le couloir.
— V o ilà ta c h a m b re . E lle n ’e s t p as trè s g ra n d e e t pas au ssi
lu x u e u s e q u e c e lle s d e s c lie n t s m a is r e g a r d e un p e u p a r la
fe n ê tre , tu as une trè s belle vu e aussi su r le lac.
C aro lin e se p ré c ip ite v e rs la p o rte - fe n ê tre .
— Je suis v ra im e n t trè s c o n te n te !
— Bon, in stalle- to i tra n q u ille m e n t et puis quan d tu es p rête,
tu v ie n s nous re jo in d re à la cuisine, d ’acco rd ?

Le le n d e m a in , son o n c le lui p ré s e n te M o n s ie u r G r a n d in , le
d ir e c t e u r de l ’h ô te l : c ’e s t un h o m m e é lé g a n t e t a s s e z
s y m p a th iq u e . Il lui p arle des a c tiv ité s q u o tid ie n n e s q u ’elle d o it
f a ir e : a id e r le p e r s o n n e l à la r é c e p t io n , d a n s le s c u is in e s ,
p a rtic ip e r au n etto yag e... C aro lin e l’éco u te a tte n tiv e m e n t.
— T u c o m p r e n d s , il e s t n é c e s s a ir e d ’a v o i r u n e id é e b ie n
p récise du fo n c tio n n e m e n t d ’un hôtel, finit-il p a r dire.
— Je vo u s p ro m e ts que je v a is fa ire de m on m ieux.
P o u r lui c h a n g e r un p eu les id é e s a v a n t de c o m m e n c e r le
tra v a il, son oncle lui fa it fa ire une v is ite de la ville. Puis, il l’in v ite
d ans le m e ille u r re s ta u ra n t de G e n è v e : C aro lin e se r é g a le 2.
— C ’e s t v r a i m e n t d é lic i e u x ! J e t e r e m e r c ie p o u r c e t t e
m a g n ifiq u e jo u rn é e .

1. U n e p o ig n é e :

2. S e r é g a le r : t r o u v e r le r e p a s d é l i c i e u x .

14
— I f / i
'w M
mystères,
au Grand V^ôtel
— Ça m e fa it te lle m e n t p la isir de te v o ir !
S u r le c h e m in du r e t o u r , il la r a s s u r e s u r le d is c o u r s du
d ire cte u r.

— D em ain , tu v a s c o m m e n c e r le tra v a il, m ais tu ne dois pas


t ’in q u ié te r : ce n ’e st pas au ssi f a t ig a n t que ça en a l’a ir ! C ’e st
m êm e assez a m u s a n t d ’o b s e rv e r les clie n ts de l’hôtel. Il n ’y a que
des gens rich es, e t p a rfo is ils s o n t un peu é tra n g e s , ajoute-t-il
d ’un ton sérieux.

L o rs q u ’ils a r riv e n t à l’hô tel, C aro lin e so u h a ite une bonne n u it


à son oncle, puis elle se rend dans sa ch a m b re . « J ’ai tro p m angé
e t tro p bu ! D em ain, il fa u t que je d em a n d e à m on oncle si je peux
p ro fite r de la salle de sp o rt de l’h ô tel p e n d a n t m a pause ! » E t elle
s ’en d o rt, e n th o u s ia s te et ra ssu rée .

16
A C T I V T

C o m p r é h e n s io n écrite et orale

Q É c o u t e z l'e n re g is tre m e n t du c h a p itre e t d ites si les a ffir m a tio n s


suivantes sont vraies (V) ou fausses (F).

V F

1. L’hôtel est situé au bord d’un lac. □ □


2. La construction est de style baroque. □ □
3. De la terrasse, il y a une vue splendide. □ □
4. Caroline ne connaît pas du tout Genève. □ □
5. La chambre de Caroline est grande et luxueuse. □ □
6. Le directeur de l’hôtel s’appelle Morin. □ □
7. Le directeur lui propose de faire une visite de la ville. □ □
8. Son oncle l’invite dans le meilleur restaurant de
Genève. □ □
9. Caroline pense qu’elle a trop bu et trop mangé. □ □
10. Pendant sa pause, elle veut faire de I’équitation. □ □
>ELF ^ Écoutez à nouveau l’enreg istrem ent et cochez les phrases que vous
entendez.

1. a. □ Ils se voient si souvent.


b. □ Ils se voient si rarem ent.

2. a. □ C’est beau, n’est-ce pas ?


b. □ C’est tôt, n’est ce pas ?

3. a. □ Tiens, je vais te m ontrer ta chambre.


b. □ Viens, je vais te m ontrer ta chambre.

4. a. □ C’est un homme élégant et antipathique.


b. □ C’est un homme élégant et assez sympathique.

5. a. □ Caroline l’écoute attentivem ent.


b. □ Caroline l’a écouté attentivem ent.

6. a. □ C’est même assez fatigant d’observer les clients de l’hôtel.


b. □ C’est même assez am usant d’observer les clients de l’hôtel.

17
A C T T É S

^ Relisez atten tive m en t le chapitre et choisissez la bonne réponse.

1. La vue sur le paysage environnant laisse Caroline sans voix.


a. Q Le paysage est si beau qu’elle n’arrive pas à parler.
b. Q Elle ne se sent pas très bien.

2. Caroline se précipite vers la porte-fenêtre.


a. Q Elle va doucement vers la porte-fenêtre.
b. Q Elle va vite vers la porte-fenêtre.

3. Ce n’est pas aussi fatigant que ça en a l’air !


a. Q C’est un travail qui semble très dur et qui l’est vraim ent.
b. Q C’est un travail qui semble dur mais qui ne l’est pas.

4. Elle s’endort, enthousiaste et rassurée.


a. Q Elle s’endort, contente et tranquille.
b. Q Elle s’endort, joyeuse et agitée.

E n rich issez votre v o c a b u la ire

Q Retrouvez les photos qui correspondent aux verbes suivants.

1. s’em brasser 2. m onter (en voiture) 3. cuisiner


4. n ettoyer 5. m anger 6. boire 7. s’endorm ir

18
C T T

G ra m m a ire

L ’im p é ra tif
Tu trouves ton sac. —►Trouve ton sac !
Nous gagnons le m atch. —►Gagnons le m atch !
Vous mangez des pommes. —►M angez des pommes !
• L’im pératif est un mode qui utilise les formes du présent, mais sans
sujet.
• L’im pératif a seulement trois personnes : tu, nous et vous.

Rem arque
Pour les verbes en -er, le s de la deuxième personne du singulier tombe.
Trouve ton sac ! Va à la piscine !

Certains verbes ont un im p ératif irrégulier.


Être : sois, soyons, soyez
A vo ir : aie, ayons, ayez
Tu es tranquille. —►Sois tranquille !
Vous avez confiance. —►Ayez confiance !

Q Dans le texte, il y a deux verbes à l’im pératif. De quels verbes s’agit-il ?

Q Mettez les phrases suivantes à l’im pératif.

1. Tu fais attention dans le 4. Vous êtes à l’heure,


train.

................................................ 5. Nous allons au cinéma.


2. Vous mangez beaucoup de

^rU*tS’ 6. Nous écoutons de la


................................................ musique.
3. Tu viens à ma fête.

19
CHAPITRE 3

V • 1•f v" \ .'•V»

La première journée
de travail
A p e in e r é v e illé e , C a r o lin e p e n s e à s a p r e m iè r e

4 J f j ° u r n ée de t r a v a il. E lle s ’é t ir e et se lè v e
t im m é d i a t e m e n t . U n e d e m i- h e u r e a p r è s , e lle
d e s c e n d d an s la c u is in e p o u r p re n d r e son p etit-
d éjeu n er. T o u t le p e rso n n el e st d éjà p rê t à a f f r o n t e r la jo u rn é e
de tra v a il. Son oncle d iscu te a v e c ses a s s is ta n ts du m enu du jour.
Il a p e r ç o i t sa n iè c e s ’a p p r o c h e d ’ e lle et l ’e m b r a s s e
a ffe c tu e u s e m e n t.
— B o n n e ch a n ce 2 p our ta p re m iè re jo u rn é e de t ra v a il !
— M erci, c ’est gentil. Au fa it, est-ce que je peux u tilis e r la salle

1. N iè c e : la fille d e s a s œ u r .
2. B onne chan ce ! : e x p r e s s i o n p o u r s o u h a i t e r du s u c c è s .

20
La p re m iè re jo u rn é e d e travail

de sp o rt p e n d a n t m a pause ?
— je p en se q u ’il n ’y a pas de p ro b lè m e . M ais p o u r ê tre plus
sûr, il v a u t m ie u x d e m a n d e r au d ir e c te u r . Le v o ilà qui a r r iv e
ju s te m e n t. À l’heure, co m m e to u jo u rs !
Le d ire c te u r salu e de sa m a n iè re é lé g a n te e t g e n tille to u t le
p ersonn el en tra in de d éjeu n er, puis il s ’a sso it à cô té de C aro lin e
pour lui com m u n iq u er, une feu ille à la m ain, le plan de sa jo u rn é e

de tra v a il.
— V o ilà : de 7h30 à dix heures, tu dois a id e r à s e rv ir le petit-
d é je u n e r e t c o n tr ô le r q u ’il ne m a n q u e rie n au b u f f e t ; de dix
heures à m idi, tu aides S a ra à re m e ttre les c h a m b re s en o rd re et
à fa ire le m énag e ; de m idi à q u ato rz e heures, c ’est le m o m e n t du
d é je u n e r e t de la p a u s e . E n ce qui c o n c e r n e l ’a p rè s - m id i, de
q u atorze à seize heures, tu dois a id e r le p erso n n el en cuisin e ; de
seize à dix-huit heu res, tu es à la ré ce p tio n . À p a r tir de dix-huit
heures, tu es libre. Ça te v a ?
C arolin e fa it oui de la tê te e t lui d em a n d e tim id e m e n t si elle
p eut u tilise r la salle de sport.
— B ien sû r ! M ais s e u le m e n t au m o m e n t de la pause, q uand
les clie n ts so n t en tra in de m ang er.
— C ’e s t p r o m is ! M e r c i b e a u c o u p , r é p o n d C a r o lin e t r è s
co n te n te.

— Bon et si quelque chose n ’e st pas c la ir sur l’o rg a n is a tio n de


la jo u rn é e , n ’h é s ite pas à t ’a d re s s e r à m on a s s is ta n te , dit-il un
peu pressé.

Il lui serre rapidem ent la main et s’en va d’un pas rapide.


L ’a s s is ta n te du d ire c te u r, M a d a m e M o re a u , e s t une fe m m e
d is t i n g u é e de c i n q u a n t e a n s e n v i r o n . E lle s e m b le p l u t ô t
s y m p a t h iq u e , m a is e lle a u n a i r m y s t é r i e u x q u i i n t i m i d e
b eaucoup. Elle fa it un g ra cieu x s o u rire à C arolin e.

21
Mystères
au Grand ttôtel
— Si tu as b eso in de m oi, tu peux m e t r o u v e r au b u re a u de
M o n sie u r G ran d in . Tu sais où il se tro u v e , n ’est-ce pas ?
Elle n ’a pas le te m p s de fin ir sa p h ra se q u ’elle est d éjà su r les
t a lo n s 1 du d ire c te u r.

« C ’e s t in c r o y a b le ! T o u t e s t si b ie n o r g a n is é ! » p e n s e
C arolin e. Elle su it la s e rv e u s e dans la salle à m a n g e r p rin cip ale où
a r r iv e n t les p re m ie rs h ô tes 2 p o u r p re n d re leu r p etit-d éjeu n e r. Le
b u ffe t est p ré p a ré a v e c beau co up d ’a tte n tio n : fru its exo tiqu es,
p ain s de to u te s o rte , g â te a u x a p p é tis s a n ts , fro m a g e s , y a o u rts
aux g oûts m ultiples...

1. Ê tre su r le s t a lo n s d e q u e lq u ’un : s u i v r e q u e l q u ’u n d e p r è s .
2. H ô te s : ici, l e s c l i e n t s d e l’h ô t e l .
C o m p r é h e n s io n orale et écrite

Écoutez P e n re g is tre m e n t du c h a p itre et d ites si les a ffirm a tio n s


suivantes sont vraies (V) ou fausses (F).

V F

1. Caroline descend dans la cuisine une heure après


s’être levée. □□
2. Son oncle discute avec ses assistants d’une affaire. □□
3. Caroline voudrait utiliser la salle de sport. □□
4. Le directeur est une personne toujours en retard. □□
5. Il communique à Caroline l’organisation de la journée. □□
6. Caroline peut utiliser la salle de sport toute la journée. □□
7. Madame Moreau est une fem m e distinguée de
cinquante ans. □□
8. Caroline trouve que tout est bien organisé. □□
9. Les hôtes vont prendre leur petit-déjeuner dans la salle
à manger. □□
Q Réécoutez l’e n re g is tre m e n t du ch a p itre et rem p lissez l’em ploi du
temps de la journée de Caroline.

June Juin Junio Giugno_________________________________25.

,.«Æ Monday Lunes


T Lundi Lunedi
1 Maandag floHefle/ibHMK
® Montag

De? ........................... ^ .... ...................... • SeZrsir la

£2^ do/oSrolcZr <juit ncZ y*\Cl/)CjucZ Clu bu.ffcZJ'

...... ..............c i ; ...................................

w 'd i Ci | 4 ^ • ....*1*....................

14 l\ c i \(o h i ...........................

7><g........... Ci U é rczG~eZpHo/)

23
A T

E n rich issez votre v o c a b u la ire

À l’aide de l’encadré, associez les photos et les mots et placez-les dans


le menu.

1. une tasse de thé ou de café 2. un jus de fru its 3. un fru it exotique


4. de la viande et des légumes 5. du pain 6. une part de gâteau
7. des brioches 8. du from age 9. un yao u rt 10. du jam bon
11. un œ uf dur 12. une salade 13. une salade de carottes

I Petit-déjeuner Déjeuner Dîner

24
C o m p r é h e n s io n écrite et orale

Q Lisez le docum ent et cochez la bonne case.

Une salle de sport chez soi


Un adepte du fitness sur deux pratique la
gymnastique à domicile, ou home gym.
Et ce sont les hommes qui se montrent les plus
séduits. Passionnés de m usculation et de
gymnastique mais peu attirés par les cours
collectifs, ils préfèrent effectuer leurs mouvements
chez eux. Le vélo d’appartement reste l ’appareil le
plus vendu. M ais les steppers (sim ulateurs
d’escaliers), les rameurs et le petit matériel ont de
plus en plus de succès.
On peut travailler efficacement chez soi.
Avec ou sans matériel, vous pouvez vous aider
d’une cassette vidéo. Une fois celle-ci lancée, il
s’agit d’observer strictement les consignes, de rester à l ’écoute de son corps
(on ne doit jamais souffrir), de travailler dans le confort (avoir une tenue
souple) et de débrancher 1 le téléphone. La pratique est efficace à partir de
trois séances d’une demi-heure par semaine.

1. a. □ Il s’agit d’un document sur la pratique du sport chez soi.


b. □ Il s’agit d’un document sur les clubs de gym.

2. a. □ Ce sont surtout les fem m es qui pratiquent le home gym .


b. □ Ce sont surtout les hommes qui pratiquent le home gym .

3. a. □ C’est parce qu’ils sont peu séduits par les cours collectifs.
b. □ C’est parce qu’ils sont séduits par les sports collectifs.

4. a. □ Le vélo d’appartem ent reste l’appareil le plus vendu.


b. □ Les steppers restent les appareils les plus vendus.

5. a. □ Chez soi, on peut s’aider d’une cassette vidéo.


b. □ Chez soi, il faut une cassette vidéo et beaucoup de matériel.

1. D é b ra n ch er : a r r ê t e r .

25
A C T T

6. a. □ Pour être efficace, il faut souffrir.


b. □ Il faut rester à l’écoute de son corps, il ne faut pas souffrir.
7. a. Q La pratique est efficace à partir de trois séances d’une
heure par semaine.
b. □ La pratique est efficace à partir de trois séances d’une
demi-heure par semaine.

H Ü Q Écoutez l’enregistrem ent de l’in te rview d’une championne olympique


et cochez la bonne case.

1. De quel sport s’agit-il ?


a. Q De football.
b. □ D-escrime.
2. À quel personnage de film de cape et d’épée s’identifie-t-elle ?
a. Q Fanfan la Tulipe.
b. Q D’Artagnan.
3. Quel type de travail fait-elle depuis 7 ans ?
a. Q Elle travaille dans l’organisation d’événem ents et de
m anifestations sportives pour les enfants dans les
quartiers difficiles.
b. Q Elle travaille dans l’organisation d’événem ents et de
m anifestations sportives pour les enfants des quartiers
riches.
4. Comm ent appelle-t-on le m aître d’armes ?
a. Q On l’appelle par son prénom.
b. Q On l’appelle « m aître ».
5. Qu’est-ce que peut apporter l’escrime aux enfants qui ont des
difficultés avec l’autorité ?
a. Q La sagesse.
b. Q Le respect.
6. Quelle est la marque des grands champions ?
a. Q C’est de savoir utiliser leurs échecs pour arriver à la victoire.
b. Q C’est d’avoir les moyens d’être du bon côté.

26
CHAPITRE 4

aïmi
I e s t m id i e t q u a rt et, c o m m e p ré v u , C a ro lin e se d irig e
v e rs la salle de spo rt. Elle se tro u v e ju s te à cô té de l’h ô tel
d a n s u n b â t i m e n t s p l e n d id e q u i s e r v a i t a u t r e f o i s
d ’é c u r ie 1. À l ’in t é r ie u r , l’é q u ip e m e n t s p o r t if e s t t r è s
m o d e rn e e t il y a a u s s i u n e m a g n ifiq u e p is c in e en m o s a ïq u e .
E m e rv e illé e p ar t a n t de luxe, C aro lin e n ’en te n d pas to u t de su ite
la voix d e rriè re son dos.
— Je peux vo u s aider, M a d e m o ise lle ?
— C o m m e n t ? Excusez-m oi, je n ’ai pas enten d u , d it C aro lin e
qui se re to u rn e p our v o ir son in te rlo cu te u r.
~~ Je p eu x vo u s a id e r ? ré p è te la v o ix a v e c un lé g e r a c c e n t
am éricain .

~~ Oh., euh... N on ! N on m e rci ! Je ne suis pas une c lie n te de

1- Ecurie : l o c a l p o u r l e s c h e v a u x .
M y s tè re s
au Grand Hôtel
Fh ô tel, m ais j ’ai l’a u to ris a tio n du d ire c te u r p o u r u tilis e r la salle
de sport...
Un nouvel am i

— P a s de p r o b lè m e ... i n t e r r o m p t le je u n e h o m m e ... O h !
Pard on , je ne t ’ai m êm e pas d it m on nom : je m ’ap p elle R ich ard .
À son tour, C aro lin e se p ré s e n te et lui ra c o n te ce q u ’elle fa it
ici. R ich a rd aussi tr a v a ille à l’h ô tel p our les v a c a n c e s d ’été et il lui
explique q u ’il v ie n t des É ta ts- U n is , de B o s to n plus p ré c isé m e n t.
Sa fa m ille est fra n ç a is e d ’origine, ses g ra n d s- p a re n ts o n t v é c u à
P a ris et à la m aiso n , ils p a rle n t to u s un peu fra n ç a is . Il a v in g t
ans et il est en deuxièm e an n ée de m éd ecin e. U n de ses cousins,
am i du d ire c te u r, lui a tro u v é ce tr a v a il : p e n d a n t deux m ois, il
est re s p o n s a b le du fo n c tio n n e m e n t de c e tte lu x u e u se sa lle de
sport.
— J ’a im e r a is b ie n p a r le r un p e u m ie u x la la n g u e de m e s
g ra n d s- p a ren ts, m ais m a lh e u re u s e m e n t j ’ai peu de te m p s p our
su ivre des cours de fra n ç a is . Il fa u t a lle r en v ille et m on tr a v a il se
te rm in e to u jo u rs ta rd le soir..., confie-t-il.
A u ssitô t, C aro lin e a une idée.
— Si tu veux, je peux t ’aider. M oi aussi je v o u d ra is p a rle r un
peu m ie u x l ’a n g la is , c o m m e ça, si tu es d ’a c c o rd , on f a it un
échange : je te d onne des cou rs de fra n ç a is et tu m e d onn es des
cours d ’an glais ! propose-t-elle.
— C ’est une ex ce lle n te idée ! E t quand peut-on c o m m e n c e r ?
— On p eu t c o m m e n c e r dès ce soir. Ça te v a à h u it h eu res ici
dans la salle de sp o rt ?
— P a rfa it.
A C T V I T

C o m p ré h e n s io n orale et écrite

d e lf Q Écoutez l’enregistrem ent du chapitre et dites de qui il s’agit, Caroline


ou Richard. Complétez les pointillés par le prénom ou par le pronom
sujet (il ou elle ) pour é viter la répétition.

1........................... se dirige vers la salle de sport.


2........................... se présente et lui raconte ce qu’elle fait ici.
3........................... vient des États-Unis, de Boston.
4 ........................... a vingt ans et est en deuxième année de médecine.
5. Pendant deux m o is,.......................est responsable du
fonctionnem ent de la salle de sport.
6........................... a une idée.
7........................... donne des cours de français.
8........................... donne des cours d’anglais.

Q Lisez bien le chapitre puis reliez les élém ents des deux colonnes pour
form er des phrases.

1. □ Il est midi et quart quand a. dans un bâtim ent splendide.

2. □ La salle de sport se trouve b. Caroline se dirige vers la

3. □ L’équipement est très


salle de sport.
c. à Paris.
moderne et il y a aussi
4. □ Caroline est émerveillée d. d’aller en ville pour suivre

5. □ Les grands-parents de
des cours de français.
e. une piscine en mosaïque.
Richard ont vécu
6. □ Richard n’a pas le temps f. par tan t de luxe.

30
G ra m m a ire

S ituer dans l’espace


Pour indiquer la position d’un objet, pour situer quelque chose, pour
indiquer une direction, on utilise des expressions de lieu (prépositions et
locutions prépositives) comme vers, à côté de, devant, derrière, sur,
sous, en fa c e de, etc.
Caroline se dirige vers la salle de sport Elle se trouve à côté de l'hôtel
dans un bâtim ent splendide. À Vintérieur, l'équipement sportif est très
moderne. Caroline n entend pas la voix derrière son dos.

Q Observez le dessin de la cham bre de Caroline et décrivez-la. Aidez-


vous des expressions de lieu sur, sous, à d roite, à g auch e, d evan t,
derrière, à côté de... et du vocabulaire suivant : le tapis, les chaussures,
les feu illes, le tableau, la lam pe, la chaise, le tee-shirt, le livre, le lit, le
p antalon, la tab le de n u it...

31
A C T T

C o m p ré h e n s io n orale

IBÊëf O Écoutez l’enregistrem ent de la recette de la mousse au chocolat que


Caroline aime beaucoup et rem ettez les phrases suivantes dans le bon
DELF ,
ordre.

Préparation 20 mn et réfrigération 3 heures.


Les ingrédients :
• 200 g de chocolat
• 6 œufs
• 1 pincée de sel
Les ustensiles nécessaires :
• une casserole
• 2 saladiers
• un fouet et un mixeur
• une spatule

a. Q Versez peu à peu le chocolat fondu sur les jaunes d’œufs et


mélangez énergiquement.
b. Q Laissez-le tiédir.
c. Q Faites prendre la mousse 3 heures minimum au réfrigérateur.
d. Q Cassez les œufs : séparez les blancs des jaunes.
e. Q Servir bien frais.
f. O Incorporez délicatement, avec une grande spatule, 1/3 des
blancs d’œufs battus en neige, puis ajoutez le reste
progressivem ent pour bien répartir le chocolat sans faire
tom ber les blancs.
g. Q Faites fondre 250 g de chocolat (au bain-marie ou à feu doux).
h. Q Ajoutez le sel dans les blancs et battez-les en neige très ferme.

32
CHAPITRE 5

&

e le n d e m ain à sep t heures, C arolin e, trè s c o n te n te de


sa so irée a v e c R ich ard , s a v o u re son p e tit- d é je u n e r en
c o m p a g n ie de ses c o llè g u e s . T o u t à coup, q u e lq u ’un
p é n è tre b ru ta le m e n t dans la cuisin e et se m e t à p a rle r
Sur tun ton p ro v o c a te u r.

— Oh, m ais v o ilà n o tre ch ère p e tite C aro lin e ! La nièce du roi
des c u is in ie rs , n o tr e g ra n d G e o rg e s ... ! B o n jo u r e t b ie n v e n u e
p arm i nous ! C aro lin e lève la tê te et re g a rd e l’h o m m e d eb o u t qui
lui f a it fa c e . Il e s t p e t it e t g ro s e t p o r te un e m o u s ta c h e à la
H ercule Po iro t. Il est un peu rid icu le co m m e c e rta in e s c a ric a tu re s
de bandes dessin ées.

— B o n jo u r ! dit-elle d ’une vo ix douce e n tre deux gorgées 1 de


thé chaud.

1- G o rg ées : l i q u i d e q u ’o n a v a l e e n u n e s e u l e f o i s .

33
Mystères,
au Grand Hôtel
À la réponse de Caroline, l’hom m e prend un air plus com plaisant.
— Je m ’ap p elle H e n ry , M o n s ie u r H e n ry , et je suis l’a u tre g rand
cu isin ier, et il s ’a v a n c e p our lui s e rre r la m ain.
— E n c h a n té e ! Je vo is que vo u s m e co n n aissez d éjà et que je
n ’ai donc pas besoin de m e p ré s e n te r, ajo u te C arolin e.
A p r è s le p e t it - d é j e u n e r , c o m m e p r é v u , e lle a id e S a r a à
r e m e ttre les ch a m b re s en ordre. C’est l’o cca sio n p our to u te s les
d eux de f a ir e c o n n a is s a n c e . S a r a au ssi e s t fr a n ç a is e m a is ses
p a re n ts so n t d ’orig ine m a ro c a in e , de R a b a t, la ca p ita le . Elle est
é tu d ia n te et elle a la m êm e a m b itio n que C aro lin e : elle v o u d ra it
un jo u r t r a v a ille r à la d ire c tio n d ’un g ran d hôtel.
— S a ra , tu peux m e d ire qui est ce m o n s ie u r H e n ry ? Il a l’a ir si
é tra n g e ... d e m a n d e C a r o lin e t a n d is q u ’e lle s s o n t en t r a in de
re fa ire le lit.

— Tu as fa it co n n a is s a n c e a v e c M o n sie u r H e n ry ! répond-elle
d ’un a ir ironique. Tu dois d éjà s a v o ir que c ’est l’a u tre cu isin ie r de
l’h ô te l. L ’a u tre , ça v e u t d ire le s eco n d . C ’e s t s im p le, m o n s ie u r
H e n ry n ’aim e pas to n oncle p arce q u ’il fa it m ieux la cuisin e que
lui. En plus, c ’est to u jo u rs G eo rg es qui p rép are les repas p our les
fê te s e t les ré c e p tio n s im p o rta n te s . Tu c o m p re n d s, H e n ry , lui,
p ré p are à m a n g er p resq ue tous les jou rs. C ertes, il cuisin e bien lui
aussi, m ais ce n ’est pas com m e G eorges...
A v a n t le repas de m idi, F o n d e de C aro lin e est in sta llé à tab le
a v e c to u s ses a s s is ta n ts . Il exp liq ue à son éq uip e les d iffé re n ts
d é ta ils à ré g le r p o u r la g ra n d e f ê t e du s a m e d i s u iv a n t. C e tte
so irée est en l'h o n n e u r d ’une fe m m e trè s rich e qui v e u t fê t e r son
a n n iv e r s a ir e . E lle a in s is té p o u r que G e o rg e s p ré p a re le re p a s
p o u r ses in v ité s . Il n ’a p as le te m p s de d o n n e r ses d e r n iè r e s
re c o m m a n d a tio n s q u ’H e n ry e n tre co m m e un fou dans la pièce.

34
Mystères
au Grand Hôtel
— O rd u re 1 ! crie-t-il à G eorges. C e tte fois en co re c ’est toi qui
fa is la cuisine. Sois m a u d it ! Tu v a s m e le p ay e r, tu en te n d s ?
T o u t le m o nd e est é to n n é p a r c e tte ré a c tio n b ru ta le. C ertes,
s a j a l o u s i e n ’e s t p lu s u n m y s t è r e p o u r p e r s o n n e d e p u is
lo n g tem p s m ais on ne l’a e n co re ja m a is vu m e n a c e r G eorges. Les
cris du cu isin ie r so n t a rriv é s aux o reilles du d ire c te u r de l’hôtel
qui se p récip ite, suivi de son a s sista n te .
— M o n s ie u r H e n ry , je vo u s en prie ! D ans la salle à m ang er, il y
a nos clie n ts, ils p e u v e n t vo u s e n te n d re . Je vous en p rie !
M a d a m e M o r e a u , t r a n q u ille c o m m e d ’h a b itu d e , e s s a ie de
c a lm e r H e n ry . L ’oncle de C aro lin e est tris te p our son collègue et
p e rs o n n e ne s a it p lu s q uoi d ire ni q uoi f a ir e . A p r è s q u e lq u e s
m in u te s de d is c u s s io n à v o ix b a s se , l’a s s is t a n t e du d ir e c t e u r
ré u ss it à e n tra în e r H e n ry v e rs la so rtie. C ep en d an t, ju s te a v a n t
de fe rm e r la p o rte d e rriè re lui, il a le te m p s d ’a jo u te r to u jo u rs sur
le to n de la m e n ace :
— M ais tu peux m e c ro ire : ça ne v a pas s’a r r ê t e r là !
H e n ry v ie n t à peine de fe rm e r la p o rte q u ’un m u rm u re fa it place
au silen ce. Po u r m e ttre fin à l’em b a rra s, le d ire c te u r o rd o n n e :
— Allez, je ne ve u x plus en e n te n d re p a rle r ! T o u t le m ond e au
tra v a il !
Lorsque G eorges se re tro u v e seul av e c sa nièce, il lui co n fie sur
un ton un peu tris te :
— Je sais q u’il a été un peu jalo u x de moi, m ais d e rn iè re m e n t
nos ra p p o rts se sont n e tte m e n t am élio rés. A u jo u rd ’hui, il a eu un
c o m p o rte m e n t v ra im e n t in com p réh ensib le.

1. O rdure ! : i n s u l t e .

36
Ç T V I T É S

C o m p réh e n sio n orale et écrite

ru F ^ Écoutez la prem ière partie de l’enregistrem ent du chapitre et dites si


les affirm ations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F).

V F

1. Caroline prend son petit-déjeuner à sept heures. □ □


2. L’homme qui pénètre brutalem ent est petit et mince. □ □
3. Il porte une moustache à la Hercule Poirot. □ □
4. Il s’appelle H enry et il est cuisinier comme Georges. □ □
5. Après le petit-déjeuner, Caroline va à la réception. □ □
6. Sara est française et vit au Maroc. □ □
7. Elle souhaite être fem m e de chambre. □ □
D E L F @ Écoutez m ainten ant la fin de l’enregistrem ent et rem ettez les phrases
suivantes dans l’ordre.

a. EEI H enry n’aime pas l’oncle de Caroline parce qu’il fait mieux la
cuisine.
b. EE II explique les derniers détails à régler pour la fête du samedi
suivant.
c. EEI H enry est le second cuisinier après Georges.
d. EE Avant le repas de midi, l’oncle de Caroline est installé à la table
avec tous ses assistants.
e. EE Georges trouve que H enry a eu un com portem ent vraim ent
incompréhensible.
f. EE Tout le monde est étonné de la réaction brutale d’Henry.
§• E E Madam e Moreau essaie de calmer Henry.

37
A C T T É S

^ Lisez atten tivem en t le chapitre et cochez les cases qui correspondent


d ’abord à la d escrip tio n p hysiq ue puis à la d e scrip tio n m o rale de
M onsieur Henry.

D escription physique Description m orale

1. Q maigre 1. Q détective
2. Q petit 2. Q jaloux

3. Q brun 3. Q cuisinier

4. □ gros 4. Q directeur

5. Q ridicule 5. Q sympathique

6. Q élégant 6. Q étrange
7. Q moustachu 7. Q m enaçant

E n rich issez votre v o c a b u la ire

Q Regardez atten tivem en t les photos et à Faide de Fencadré, retrouvez


le m étier de chacun des personnages ci-dessous.

1. directeur 2. détective 3. réceptionniste 4. cuisinier


5. femm e de chambre 6. secrétaire 7. serveuse

38
A C T V I T É S

0Sj Q Écoutez l’enregistrem ent et complétez le dialogue suivant.

.................... je m ’..................... Caroline.


.....................parmi nous ! Je m ’appelle Monsieur Henry. Je suis le
chef cuisinier du restaurant.

— Je t e ..................... mon assistante, Sara. Elle a 20 ans et elle est


....................à l’université de Genève. Elle travaille ici pendant les
....................d’été.
— Moi aussi, je suis étudiante. Mais pour gagner un peu d’argent, je
....................tous les étés c o m m e ...................... dans un restaurant.

P roduction écrite

Q Aidez-vous des expressions proposées pour répondre aux questions


suivantes.

J ’aime bien/beaucoup/pas du tout


Je préfère
Je n ’aime pas du tout/je déteste
Souvent/quelquefois/jam ais

1. Aimez-vous faire la cuisine ?


2. Avez-vous l’occasion de faire la cuisine ? Pourquoi ?
3. Quels sont vos plats préférés en général ?
4. Composez votre menu idéal.

39
A C T T

►►► PROJET IN T E R N E T M i
L’éducation physique et sportive
À l’aide d’un moteur de recherche, cherchez « l’E P S côté élèves ».

On vous propose plusieurs activités.


1. Cliquez sur « Gymnastique » puis sur « Aérobic ».
► Quand et où le terme aérobic a-t-il fait son apparition ?
► Quand a-t-il fait son apparition en France ?
► Q u’est-ce qui a permis la médiatisation du terme en 1980 ?
► Q u’est-ce que le fitness ?
2. Dans « Gymnastique », cliquez sur « Arts du cirque ».
► Donnez la définition de l’activité.
► Si vous voulez apprendre à jongler, cliquez sur « La cascade à 3
balles ».
3. Dans « Sports collectifs » cliquez sur « Football ».
► En quelle année et où est né le football moderne ?
► Dans quels pays a-t-on retrouvé les traces d’un jeu similaire ?
► Que s ’est-il passé en 1900 ?
► Qui est le seul joueur à être autorisé à faire usage des mains
dans une équipe de foot ?
# 0 0 ___________________ ________ L'EPS côté élèves _________ _________O

& -?• 9 • H a- " e ?

i
E
P
&

f
O
T
E

É
!>
E
V
E
S

40
C H APITRE 6

i.‘ ";r.

e m a t in , S a r a r a c o n t e à C a r o l i n e le s d e r n i e r s
c o m m é ra g e s 1 qui c ir c u le n t s u r M a d a m e N e w m a n ,
l ’ é p o u s e d ’ u n m i l l i a r d a i r e a m é r i c a i n . M a lg r é
l’in t e r d ic t io n f a it e p a r le d ir e c t e u r de p a r le r des
c J ie n t S jd e J ’h ôtel, des b ru its 2 c o u re n t su r c e tte fe m m e qui d oit
fê te r son a n n iv e rs a ire le sam ed i s u iv a n t et qui a été la cau se de
la scène de ja lo u sie d ’H e n ry .

— J ’ai e n t e n d u d ir e q u ’e lle p r é t e n d a v o i r q u a r a n t e a n s ,
ra co n te S a ra . En ré a lité , elle est plus âgée. C ’est v ra i q u ’a v e c to u t

1. C om m érages : r a c o n t e r d e s c h o s e s i n d i s c r è t e s e t m é c h a n t e s s u r les
autres.
2. B ru its : n o u v e l l e s .

41
Mystères
au Grand tfjgtel
l’a r g e n t q u ’elle a, elle p e u t se p e r m e t t r e d ’a c h e t e r to u t e s les
c rè m e s q u ’elle v e u t e t fa ir e to u te s les c u re s e t les o p é ra tio n s
p o s sib le s . T o u t ça p o u r s e m b le r plus je u n e ! E lle d ila p id e to u t
l ’a r g e n t de so n m a ri. Il e s t s u p e r- ric h e ! S a is - tu q ue c ’e s t la
q u a tr iè m e fe m m e de M o n s ie u r N e w m a n e t q u ’il e s t b e a u co u p
p lu s â g é q u ’e lle ? J e d o is a v o u e r 1 q u e c ’e s t e n c o r e u n b el
hom m e... s p o rtif et s u rto u t, il e st trè s g en til a v e c to u t le m onde...
ce n ’ e s t p a s c o m m e s a f e m m e , e ll e , e lle e s t v r a im e n t
a n t ip a t h iq u e ... t r è s a r r o g a n t e e t ja m a is s a t is f a it e ! Il p a r a ît

1. A v o u er : a d m e t t r e .

II

42
Un in cid en t d é p la is a n t

q u ’a v a n t d ’é p o u s e r le m illia rd a ire , c ’é ta it s e u le m e n t une p e tite


a c tric e qui n ’a ja m a is eu de rôle im p o rta n t.

Le so ir de la fê te , la te rra s s e qui d onne su r le lac est illu m in ée


p a r des m illie rs de bougies ; les ta b le s so n t orn ées de fle u rs ra re s
et p a rfu m é e s . On v o it q u ’a u c u n d é ta il n ’a é c h a p p é à
l’o rg a n is a te u r : to u t sem b le p a rfa it. C aro lin e d oit a id e r à s e rv ir le
r e p a s q ue s o n o n c le a p r é p a r é a v e c b e a u c o u p de s o in e t de
ra ffin e m e n t. Les in v ité s en te n u e de so irée v ie n n e n t du m o nd e
e n tie r. C aro lin e en te n d p a rle r c e rta in e s langues p o u r la p re m iè re
fo is . « De q u e ls p a y s lo in t a in s v ie n n e n t to u s ces g en s ? », se

43
Mystères
au Grand Hôtel
d e m a n d e - t- e lle . E lle r e c o n n a ît a u s s i c e r t a in e s p e r s o n n e s du
sho w b iz K
Le r e p a s n ’en f in i t p as e t C a r o lin e c o m m e n c e à ê t r e t r è s
fa t ig u é e : elle rê v e d é jà de se g lis s e r d a n s son lit m o e lle u x 2.
E n f in , au m ilie u d e s a p p la u d i s s e m e n t s , M a d a m e N e w m a n
c o m m e n c e à c o u p e r le g â t e a u , t a n d is q u e s o n m a r i se f a i t
a p p o r te r les t a r t e le t t e s au x fra m b o is e s que G e o rg e s lui a to u t
s p é c ia le m e n t p ré p arés. On s ’ap p rê te à le v e r le v e rr e p our p o rte r
un t o a s t 3 lo rsqu e to u t à coup M o n s ie u r N e w m a n p o rte la m ain à
son c œ u r et, d a n s un t e r r ib le e f f o r t , o u v re la b o u c h e c o m m e
p o u r p a rle r, lè v e les y e u x au ciel e t a p rè s q u e lq u e s s e c o n d e s ,
s ’é c ro u le p a r t e r r e . Le s ile n c e e s t im m é d ia t. Les in v ité s , to u t
d ’ab ord im m o b iles et co m m e p é trifié s, s ’a p p ro ch e n t d o u ce m e n t
de l’h o m m e é te n d u p a r t e r r e . M a d a m e N e w m a n , qui v ie n t de
c o m p re n d re ce qui se passe, se p ré c ip ite su r le corps de son m ari
et co m m e n ce à hu rler.
— Oh God, m y D arlin g ! M on p a u v re D arlin g ! U n d o cteu r, vite ,
appelez un d o c te u r !
Q u e lq u e s m in u te s p lu s ta r d , le d ir e c t e u r de l’h ô te l e t son
a s s is ta n te a r riv e n t en co m p ag n ie d ’un d o cteu r, in v ité et am i de
M o n s ie u r N e w m a n . A p r è s a v o ir a u s c u lt é m é th o d iq u e m e n t le
corps, il se re lè v e et a n n o n ce d ’un a ir g ra ve :
— Je suis désolé, il n ’y a plus rien à fa ire , il est m o rt ! Il s’ag it
p ro b a b le m e n t d ’un in fa rc tu s .

1. S h o w b iz : a b r é v i a t i o n d e sho w -b u siness, m é t i e r d u s p e c t a c l e .
2. M o elleu x : d o u x .
3. P o rter u n t o a s t : b o i r e à la s a n t é e d e q u e l q u ’u n .

44
A C T

C o m p ré h e n s io n orale

D ELF o Écoutez l’e n re g is tre m e n t du ch a p itre et re m ettez dans l’ordre les


phrases suivantes. Puis, récrivez le résumé.

a. Q Le soir de la fête, Caroline aide à servir le repas que son oncle a


préparé.
b. Q Elle prétend avoir quarante ans et en réalité, elle est plus âgée.
c. Q II annonce que Monsieur New m an est m ort après avoir
ausculté méthodiquement le corps.
d. Q Au milieu des applaudissements, Madam e Newm an commence
à couper le gâteau.
e. Q II s’agit probablement d’un infarctus.
f. Q Ce matin, Sara raconte à Caroline les derniers commérages sur
Madam e Newman.
g. Q Quelques minutes plus tard, le directeur et son assistante
arrivent, accompagnés d’un médecin.
h. Q Au m om ent de lever le verre pour porter un toast, Monsieur
Newm an s’écroule par terre.
i. Q Le mari de Madam e Newm an est très gentil mais elle, elle est
vraim ent antipathique.

E n rich issez votre vo c a b u la ire

À l'aide de l’encadré, retrouvez le m ot qui correspond à chaque photo.

1. la table 2. les bougies 3. la tenue de soirée


4. le gâteau 5. les verres
0 Associez chaque mot à son contraire.

1. □ bruit a. fréquent

2. | rare b. silence

3. riche c. laid

4. | | fatigué d. pauvre

5. jeune e. lointain

6. beau f. reposé

7. proche g- vieille

G ra m m a ire

Le co m p a ra tif de qualité
On place plus, aussi ou m oins devant un adjectif ou un adverbe et que
devant le term e comparé.
Monsieur Newman est plus vieux que sa fem m e.
Caroline est aussi grande que Sara. Léo travaille m oins bien que Paul.

Q À l’aide de l’encadré, faites des phrases au com paratif.

cher jeune riche sportive chaude

1. Sara (mille euros par mois) — Monsieur New m an (milliardaire)

2. Biarritz (25 °C) - Nice (25 °C)

3. Hôtel (1 étoile) — Hôtel (4 étoiles)

4. Caroline (2 heures de sport par semaine) — Richard (2 heures de


sport par jour)

5. Caroline (20 ans) — Madam e Moreau (50 ans)

46
C H APITRE 7

m o rt du m illia r d a ir e a m é ric a in . U n e a tm o s p h è re un
p e u t r i s t e r è g n e d a n s l ’h ô t e l. E n e f f e t , M o n s ie u r
N e w m a n é t a it u n e p e r s o n n e a p p r é c ié e p a r t o u t le

m o n d e.
T a n d is que S a r a et C a ro lin e s ’a c tiv e n t, elles c o m m e n te n t les
é v é n e m e n ts de la v e ille .
— Tu te re n d s c o m p te , C a ro lin e , q u e lle c h a n c e p o u r c e t t e
m é c h a n te fe m m e , a v e c to u t l’a r g e n t q u ’elle v a h é r it e r de son

m a ri !...

47
jVjystèves
au Grand Hôtel
D u ra n t la p au se de m idi, C a ro lin e v a co m m e d ’h a b itu d e d an s
la s alle de s p o rt e t r e tr o u v e son am i R ic h a rd .
— T o u t c e la e s t si é tra n g e . S e lo n m oi, M o n s ie u r N e w m a n n ’a
p as eu d ’in f a r c t u s . Ce n ’e s t p a s p o s s ib le , C a r o lin e , il v e n a it
ch a q u e jo u r fa ir e du sp o rt. Il n a g e a it au ssi trè s bien... V ra im e n t,
je ne c o m p r e n d s pas... un in f a r c t u s ... !!! J e n ’a r r i v e p a s à y
c ro ire ! P o u r q u e lq u ’un de son âge, il é t a it trè s en fo rm e ! U n e
fo is, il m ’a d it que c h a q u e m a tin il f a is a it au m o in s une h e u re
de s p o rt a v a n t de c o m m e n c e r à t r a v a ille r . C ’e s t p o u rq u o i je ne
suis p as du to u t c o n v a in c u . Il é t a it v r a im e n t g en til. Il m ’a d it et
r é p é t é de v e n ir le v o ir de r e t o u r a u x É t a t s - U n is . T u s a is , je
n ’h a b ite pas trè s loin de chez lui... d it R ic h a rd tr is te m e n t.
C a ro lin e é co u te son am i e t re s te s ile n cie u s e , elle p en se elle
au ssi que c e tte m o rt e st bien é tra n g e .
Le lu n d i s u iv a n t , un a u t r e in c id e n t a lie u : u n e b a r o n n e
a u tric h ie n n e , assez âg ée e t c o n n u e co m m e e x c e n triq u e , m e u rt
à l ’im p r o v is t e t a n d is q u ’e lle d é g u s t a it s o n v e lo u t é de
c o u rg e tte s . L a b a ro n n e é t a it v é g é t a r ie n n e e t l’o n c le G e o rg e s
a v a it la t â c h e de lui p r é p a r e r to u s ses re p a s . E lle é t a i t t r è s
ex ig e a n te e t trè s peu a p p ré c ié e du p e rs o n n e l de l’h ô te l : elle se
p la ig n a it 1 en p e rm a n e n c e p o u r un oui ou p o u r un non 2 a u p rè s
du d ire c te u r.

P a u v r e M o n s ie u r G r a n d in ! Il e s t t r è s p r é o c c u p é p o u r la
r é p u ta t io n d e s o n h ô t e l . C e t t e f o i s e n c o r e , le m é d e c i n
p r o n o s tiq u e un in f a r c t u s . E n r e v a n c h e , c e t t e n o u v e lle m o r t
r e n f o r c e les d o u t e s de C a r o lin e e t R ic h a r d s u r la c a u s e du

1. S e p la in d r e : s e l a m e n t e r .
2. P ou r u n o u i o u p o u r u n n o n : s a n s r a i s o n .

48
Mystères
au Grand Hftel
d écès : c e tte fe m m e é t a it en p lein e fo rm e et f a is a it ch a q u e jo u r
de lo n g u es p ro m e n a d e s au b ord du lac. Ça f a t ig u a it b eau co u p
l’in firm iè re , m a is pas la v ie ille d am e e n c o re trè s d y n a m iq u e .
Les jo u r n a u x c o m m e n c e n t à fa ir e une m a u v a is e p u b lic ité à
l ’h ô te l e t p a r le n t de d é c è s q u i n ’o n t r ie n d ’a c c id e n t e l !
É v id e m m e n t, ça ne p la ît pas te lle m e n t au x c lie n ts de l’h ô te l et
c e r ta in s d é c id e n t m ê m e de p a r tir a v a n t la d a te p ré v u e .

I... WÊmm
i t t W I Tî u 3 ê

M wààJL
W ' ê i
Im m hM m I m l i i A n v j y i tu ;.* *
i jk M 1u y a n *
O lê C m U M M â
■ *G U K ^ raw n H L **•» t ^
§m v** ix

50
A C T T

C o m p ré h e n s io n orale

[_>£L.F© Écoutez l’e n re g is tre m e n t du c h a p itre et d ites si les a ffir m a tio n s


suivantes sont vraies (V) ou fausses (F).

V F
1 . Une atm osphère triste règne dans l’hôtel après la
m ort de M. Newman. □ □
2. Sara pense que Mme New m an n’a pas de chance. □ □
3. Pour Richard, M. New m an a bien eu un infarctus. □ □
4. M. Newm an n’était pas très en form e car il ne faisait
pas de sport. □ □
5. Caroline pense aussi que cette m ort est bien étrange. □ □
6. Un autre incident a lieu le mardi suivant. □ □
7. Une baronne âgée et excentrique m eurt à l’improviste. □ □
8. M. Grandin est préoccupé pour la réputation de l’hôtel. □ □

E n rich issez votre v o c a b u la ire

Associez les activités sportives aux photos correspondantes.

1. la n atation 2. la m arche 3. la course 4 . I’équitation 5. la danse


6. le tennis 7. le football 8. le rugby 9. la boxe 10. la m usculation

51
C o m p ré h e n s io n écrite et orale

d e lf © Regardez atte n tive m e n t la page de co u vertu re de cette revue. Puis


répondez aux questions.

1. De quel document s’agit-il ?

2. Quel est le titre du journal ?

3. Lisez attentivem ent la liste


suivante, puis dites de quel
quotidien il s’agit.
a. Q Actualité
b. Q Cinéma
c. Q Littérature
d. Q Beauté
e. Q Économique
f. Q Sport
4. À quel type de public
s’adresse-t-il ?
a. Q Enfants
b. Q Ado
c. Q Adultes
d. Q Femmes
e. Q Hommes
f. Q Sportifs
5. Quels sont les principaux thèm es abordés ?

52
A C T V T

ii@ r © Écoutez l’enregistrem ent et cochez la bonne réponse.

1. a. Q Un nouveau cadavre a été découvert dans la piscine,


b. Q Un nouveau cadavre a été découvert dans la salle à
manger.

2. a. Q C’est le troisième m eurtre en deux jours,


b. Q ] C’est le deuxième m eurtre en trois jours.

3. a. Q Les clients peuvent com mencer à faire leurs valises,


b. Q Les clients doivent rester à la disposition de la police.

4. a. □ Il règne un silence de m ort dans la salle à manger.


b. □ Il règne une atm osphère joyeuse dans la salle à manger.

5. a. Q Selon le commissaire : « C’est impossible ! »


b. Q Selon le com missaire :« Tout est possible ! »

6. a. Q Les interrogatoires sont menés méthodiquement et les


alibis sont tous vérifiés,
b. Q Le commissaire ne vérifie pas les alibis et ne fait aucun
interrogatoire.

Produ ction écrite ^

d e lf Q V o u s êtes jo u rn a lis te et vous devez é c rire un a rtic le sur les deux


décès qui on t eu lieu au G ran d H ô tel p ou r un q u o tid ie n ré g io n a l
suisse. Aidez-vous des questions ci-dessous pour rédiger un article de
80 mots environ.

1. Que s’est-il passé et où ?


2. De quoi sont-ils morts ?
3. Comm ent réagit le directeur de l’hôtel ?
4. Pourquoi ces deux décès n’ont-ils rien d’accidentel ?
5. Comm ent réagissent les clients ?

53
CHAPITRE 8

La

o n s ie u r G ra n d in te n t e a u t a n t que p o ssib le de
ne p a s p e r d r e le c o n t r ô le de la s it u a t io n . Il
ra ss u re les c lie n ts qui s o n t re sté s et essa ie de
r e te n ir ceu x qui v e u le n t p a r tir . M a d a m e
N e V m a n . a tte n d l’a rriv é e des a v o c a ts de son m a ri p our ré g le r les
f o r m a lit é s n é c e s s a ir e s . E lle re ste e n fe rm é e dans son
a p p a r te m e n t e t q uan d C a ro lin e e t S a r a v o n t fa ir e sa c h a m b re ,
elles la tro u v e n t à chaqu e fois en tra in de p le u re r d e v a n t la p hoto
de son m a ri d é fu n t.

— P o u r m oi, elle jo u e la co m é d ie , d it S a ra , elle n ’a p as l’a ir


sin cère !

H e n ry se tro u v e dans une s itu a tio n e m b a rra s s a n te : à cau se


de la scène de l’a u tre jo u r, to u t le m o nd e l’é v ite et plus p erso n n e

54
La m a lc h a n c e c o n tin u e

ne lui a d re s s e la p a ro le . Q u e lq u ’un le s o u p ç o n n e m ê m e d ’ê tre


l’a u t e u r de ces c rim e s . L ’a m b ia n c e de l’h ô te l e s t m a in t e n a n t
te n d u e . P o u r c o m p liq u e r les ch o se s , un a u tre c lie n t de l’h ô te l
m e u rt. E t co m m e p our les cas p ré c é d e n ts , l’oncle G eo rg es é ta it
c h a rg é de p ré p a r e r des p la ts sp éciau x . La te n s io n a r r iv e à son
co m b le 1t c a r c e tte fo is la v ic tim e e s t asse z je u n e . Le m é d e c in
co m m e n ce à a v o ir des soup çons e t d écid e d ’a v e r t ir la police. Le
scan d ale é cla te et la m ê m e q u estio n est su r to u te s les lè v re s : qui
est l’assa ssin du G ra n d H ô te l ?

1. C om b le : ici, a u m a x i m u m .
Mystères
au Grand Hôtel
L a s it u a t io n d e v ie n t v r a im e n t t r a g iq u e q u a n d l ’a u t o p s ie
ré v è le que les tro is v ic tim e s o n t é té em p o iso n n é e s. Le su sp e c t
nu m éro un est M o n s ie u r H e n ry . Qui d ’a u tre p eu t a v o ir in té rê t à
e m p o is o n n e r ce s t r o is p e rs o n n e s ? Le m o b ile 1 e s t s im p le e t
é v id e n t : il v e u t fa ire a c c u se r G eo rg es p ou r se v e n g e r de lui et en
m êm e tem p s, l’é c a r te r d é fin itiv e m e n t de sa ro ute.
Le c o m m is sa ire de police décid e de p ro c é d e r à l’in te rro g a to ire
de t o u t le p e r s o n n e l de l ’h ô te l. É v id e m m e n t , t o u t le m o n d e
c o n firm e q u ’une scène de ja lo u sie a eu lieu d e v a n t té m o in s e n tre
M o n sie u r H e n ry et l’oncle G eorges. D ’ailleu rs, p ourquoi G eo rg es
a u ra it- il e m p o is o n n é ces t ro is p e rs o n n e s ? E st- ce que c e la ne
n u it pas à sa c a rriè re ? Non, d é c id é m e n t le seul à a v o ir un m obile
série u x c ’est M o n sie u r H e n ry , pense le co m m issa ire .
— M onsieur H e n ry doit rester, tous les au tres p eu ven t s’en aller,
dit-il d ’un to n d é cisif. A p rè s un in te rro g a to ir e de c o u rte d urée,
H enry, l’air ab attu, raccom pagne le com m issaire ju sq u ’à la porte.
— Je v o u s a s s u r e q ue ce n ’e s t p a s m o i, je s u is in n o c e n t !
D ’acco rd , j ’ai m e n acé G eorges, oui, je suis un peu ja lo u x m ais je
n ’a u ra is ja m a is tu é q u elq u ’un p our ça...
— Éco u tez , M o n sie u r H e n ry , je vo u s d e m a n d e p our le m o m e n t
de ne pas q u itte r le p ays et d ’ê tre d e m a in à m on b u reau à n e u f
heu res p récises, a jo u te le c o m m is sa ire d ’un to n fe rm e .
H e n ry re g a rd e la v o itu re de police s ’en aller, l’a ir d ésesp éré et
le re g ard vid e : le s o rt sem b le s ’a c h a r n e r 2 c o n tre lui.
P o u r C a ro lin e e t R ic h a r d , t o u t c e la e s t b ie n tro p fa c ile . La
q u e s tio n à ré s o u d r e r e s t e d o n c p o u r eu x : qui p o u v a it a v o ir
in té rê t à a s s a s s in e r ces tro is p e rso n n es ? D ans quel but ?

2. S ’a c h a r n e r : c o m b a t t r e a v e c
1. M obile : c a u s e , m o t i f . furie.

56
Ç T V I T E S

C o m p ré h e n s io n orale

p \j f O É co u te z l ’e n r e g is tr e m e n t du c h a p itr e et re tro u v e z la ré p o n se à
chaque question.

1. □ Qu’est-ce que révèle a. Il est désespéré et il pense que


l’autopsie ? le sort s’acharne contre lui.

2. □ Qui est le suspect b. Elle révèle que les trois


victim es ont été
numéro 1 ?
3. □ Qu’est-ce que fait le
c.
empoisonnées.
Il pense que H enry est le seul à
commissaire de police ?
4. □ Qu’est-ce que pense le
avoir un mobile sérieux.
d. Ils pensent que tout cela est
commissaire ?
bien trop facile.
5. □ Comment réagit Henry
après le départ du e. C’est H enry qui veut faire
commissaire ? accuser Georges.

6. □ Qu’est-ce que pensent f. Il procède à l’interrogatoire de


Richard et Caroline ? routine.

E n rich issez votre vo c a b u la ire

Autour d’un crime ! Retrouvez la définition qui correspond àchaque nom.

1. □ l’avocat a. celui qui mène l'enquête,

2. □ le crime b. celui qui com m et un meurtre.

3. □ l’assassin c.

4. □ le mobile d.
défendre les gens.
5. □ l’autopsie
e. faute très grave punie par la loi.
6. □ le commissaire
f. acte de procéder à l'examen de toutes
7. □ le suspect
les parties d’un cadavre.

g- la raison pour laquelle on com m et un


crime.

57
A C T T

Q V o ici des m ots qui a p p a rtie n n e n t au cham p le x ical de la ju s tic e .


Complétez le tableau.

Verbe Su b stan tif

m enacer
témoigner

interrogatoire

accuser

soupçon

G ra m m a ire

L ’interrogation
La question simple
On peut poser une question : ^
• avec l’intonation m ontante : Elle joue la comédie ?
• avec est-ce que en début de phrase : Est-ce q u elle joue la comédie ?
• avec inversion du verbe et du sujet : Est-il l'assassin ?
Les réponses se font par oui ou non.

Les mots interrogatifs


• Où, quand, combien, pourquoi, com ment, etc., avec l’inversion du
verbe et du pronom sujet : Où vas-tu ce soir ?
• Qui porte sur une personne et que sur une chose : Qui est l'assassin ?
Qu'est-ce q u il cherche ? Que cherches-tu ?
• Quel(s) et quelle(s) s’accordent au nom auquel ils se réfèrent :
Quels sont les mobiles du crim e ?
A tten tion ! À la 3e personne du singulier, si le verbe se term ine par une
voyelle, on ajoute un t dit « euphonique ».
Que m ange-t-il ce soir ?
Où habite-t-elle ?

58
A C T V T

Q Retrouvez les questions aux réponses suivan tes. U tilisez à chaque


fois les trois form es de la question simple.

1 .................................................................................................................... ?
— Non, il ne rassure pas les clients.
2 ................................................................................................................... ?
— Oui, il est soupçonné d’être l'assassin.
3................................................................................................................... ?
— Oui, je suis l’assassin.
4 ................................................................................................................... ?

— Non, il n’a pas l’air content.


5................................................................................................................... ?

— Oui, elle meurt à I’improviste.

0 Complétez les questions et répondez.

1 ..............................s’appelle le suspect ?

2 ............................. est sa profession ?

3............................. est-il jaloux de Georges ?

4 ............................. a averti la police ?

5............................. de personnes ont été empoisonnées ?

6 ............................. peut avoir intérêt à assassiner ces trois personnes ?

59
L’éco le
en France
Les p rin cip es d e base d e l ’en seig n em en t
Hécole maternelle accueille gratuitement les enfants à partir de 2 ans
dans la lim ite des places disponibles. La scolarité est gratuite et
o b lig a to ire de 6 à 16 ans. C ette o b lig a tio n concerne l'école
élémentaire et le collège. L'âge moyen auquel les élèves terminent
leur scolarité au collège - qui dure 4 années, sauf redoublement - est
de 15 ans. En théorie, les élèves qui n'ont pas pris de retard doivent
encore suivre un enseignement à temps plein pendant au moins un
an, soit dans un lycée général et technologique, soit dans un lycée
professionnel.
La loi d'orientation sur l'éducation fait de l'éducation la première
priorité nationale et fixe comme objectif de conduire les élèves au
m in im u m à un d ip lô m e C A P ou BEP et au
maximum au niveau du baccalauréat.
En France, l'enseignement public, qui scolarise
plus de 80% des élèves, est laïque, c'est-à-dire
q u 'il ne professe aucune re lig io n
souhaite pas de m anifestation de
croyance à l'une d'elles. A u nom de
liberté de l'enseignement, il existe
aussi un enseignem ent p riv é ,
constitué en très grande majorité
d'établissements catholiques qui
ont passé un contrat avec l'État. ^ ’

60
BAC GÉNÉRAL BAC PROFESSIONNEL

t e r m in a l e t e r m in a l e t e r m in a l e
gén érale t e c h n o l o g iq u e p r o f e s s io n e l l e

1ère GÉN ÉRA LE 1ère TEC H N O LO G IQ U E 1ère P R O F E S S IO N E L L E

T ERM IN A LE CAP B E P

SECONDE 1ère ADAPTATION SEC O N D E P R O F E S S IO N N E L L E m — CAP EN 3 ANS

BREVET DES COLLÈGES LYCÉE

T R O ISIÈ M E COLLÈGE

Q U A TRIÈM E

C IN Q U IÈM E

S IX IÈ M E

C O U R S MOYEN 2 (CM2)

C O U R S MOYEN 1 (CM1)

C O U R S É L ÉM E N T A IR E 2 (CE2)

C O U R S É L ÉM E N T A IR E 1 (CE1)

C O U R S P R É P A R A T O IR E (C P)

G RA N D E SEC T IO N

M O YEN N E SEC TIO N ÉCOLE MATERNELLE

P E T IT E SEC TIO N
Q Lisez atten tivem en t le texte et choisissez la bonne réponse.

1 . À propos de l’école m aternelle :


a. □ elle est obligatoire
b. □ elle n’est pas obligatoire.
\1
c. □ elle est gratuite.
d. □ elle accueille les enfants de 1 à 6 ans.
e. □ elle accueille les enfants de 2 à 6 ans.

À propos de l’école élém entaire et du collège :


a. □ la scolarité est payante.
b. □ elle est gratuite.
c. □ elle est obligatoire de 6 à 18 ans.
d. □ elle est obligatoire de 6 à 16 ans.
e. □ le collège dure 4 années.
f. □ on peut redoubler.

g- □ on sort norm alem ent du collège à 15 ans.

3. À propos de la loi d’orientation :


a. Q l’éducation est la première priorité nationale.
b. □ son objectif est de conduire les élèves au maximum à un
diplôme (CAP, B EP).
c. □ son objectif est de conduire les élèves au maximum au
baccalauréat.
4. À propos de l’enseignement public :
a. Q il scolarise la moitié des élèves.
b. Q il scolarise plus de 8 0 % des élèves.
c. Q c’est un enseignement laïque.
d. Q il existe aussi un enseignement privé.
e. il est constitué à 100 % d’établissements catholiques.
f. Q il est constitué à grande m ajorité d’établissements
catholiques.
g. Q les établissements catholiques passent un contrat avec
l’État.

62
C H APITRE 9

La fin cTurc
cauchemar
Met B e so ir m êm e, C aro lin e et R ic h a rd te n te n t de re p re n d re
H leu r cours, m ais il n ’y a rien à fa ire : ils n ’a r riv e n t pas
à se c o n ce n tre r. Ils ne c e s se n t de p a rle r et de ré flé c h ir
t ■ W M Bft aux é v é n e m e n ts qui se so n t succédé.
I , 3-. Q uelle h isto ire h o rrib le ! P a u v re H e n ry !
— Il fa it b eau co up de b ru it m ais il est bien in cap ab le de fa ire
du m al à une m o uche ! M ais c o m m e n t l’a id e r ? d em a n d e R ich ard ,
l ’a i r p e n s if . J e m e s u is r e n d u c o m p t e q u e p e n d a n t la n u it
n ’im p o rte qui p eu t e n tr e r dans la cuisin e de l’hô tel et m e ttre du
poison dans les a lim e n ts que to n oncle u tilise p o u r cu isin er. Il y a
deux jo u rs, je m e suis ré v e illé p e n d a n t la n u it p arce que j ’a v a is
soif. Je suis donc allé dans la cuisin e p o u r boire un v e rre de lait.
L ’h ô te l é t a it tra n q u ille , to u t le m o n d e d o rm a it, seul le g a rd ie n

63
fjysjtères
au Grand Hôtel
é ta it é veillé et lisait. Je suis p assé d e v a n t lui e t il ne m ’a m êm e
pas vu ! J ’ai to u t de su ite pensé au d ire c te u r et à son o rg a n is a tio n
q u ’il c ro it infaillible...
Les d eu x a m is c o n tin u e n t à d is c u t e r a in s i p e n d a n t un bon
m o m e n t q uand R ic h a rd se rend co m p te q u ’il est trè s ta rd .
— M in ce 1 ! s ’exclam e-t-il, il e st d éjà deux h eu res ! D em ain , je
v e u x d ire a u jo u rd ’hui, je dois m e le v e r trè s tô t c a r j ’ai p lein de
choses à fa ire .
— M oi aussi, j ’ai p ro m is à Sara... C aro lin e n ’a pas le te m p s de
fin ir sa p h ra se que R ic h a rd lui fa it signe de se ta ire .
— Je cro is a v o ir vu de la lu m iè re d an s la cu isin e. Je v e u x en
a v o ir le c œ u r n e t 2. A llo n s v o ir ! chuchote-t-il.
Ils e n t r e n t d a n s la c u is in e à p a s de lo u p 3 e t r e m a r q u e n t
q u ’une o m b re bouge. Q u e lq u ’un s ’a p p ro ch e du coin au x ép ice s
q u e s e u l l ’o n c le de C a r o lin e u t ilis e p o u r p r é p a r e r se s p la t s
s p é c ia u x . Ils s o n t t r o p lo in p o u r i d e n t if i e r c e t t e o m b r e . Ils
d é c id e n t donc de s ’ap p ro ch er.
— Ce n ’e s t p as p o s sib le ! m u rm u re C a ro lin e s tu p é fa it e . On
d ira it la v e u v e N e w m a n ! M ais q u ’est-ce q u ’elle e s t en tra in de
fa ire ?
Ils s ’a p p ro ch e n t le plus possible d ’elle sans fa ire de b ruit. Elle
s e m b le c h e r c h e r q u e lq u e c h o s e p a r m i le s b o c a u x à é p ic e s .
R ic h a rd re g a rd e a t t e n t iv e m e n t la scè n e qui se d é ro u le d e v a n t
ses y e u x . Il t e n t e de se r a p p r o c h e r de C a r o lin e m a is d a n s un
g este m a la d ro it, il fa it to m b e r un o b jet en éq uilib re sur le re bo rd
de la t a b le d e r r iè r e la q u e lle ils s o n t c a c h é s . L a v e u v e , qui a

1. M ince : e x c l a m a t i o n d ’é t o n n e m e n t .
2. En a v o ir le c œ u r n e t : ici, ê t r e s û r .
3. À p a s d e lo u p : s i l e n c i e u s e m e n t e t s o u p l e m e n t .

64
La fin d ’un c a u c h e m a r

e n te n d u du b ru it, se re to u rn e b ru s q u e m e n t, s u rp ris e d an s son


a cte coupable, et a p e rç o it C arolin e. R ic h a rd , lui, a j u s t e le tem p s
de se p ré c ip ite r à te rre e t se blesse sur les m o rce a u x de l’a s s ie tte
c a s sé e l . T o u t se p asse en q u elq u e s s e c o n d e s : C a ro lin e qui ne
v e u t pas que la fe m m e a p e rç o iv e R ic h a rd , s ’élo ig n e de la ta b le
p o u r a t t ir e r to u te l’a t t e n t io n s u r elle. La fe m m e p e n s e que la
je u n e fille te n te de s ’e n fu ir ; elle se p ré c ip ite v e rs elle et l’a ttra p e
fe rm e m e n t p a r le bras.
— P e tite s o tte ! Que fais-tu ici ? Po u rq u o i est-ce que tu n ’es
pas au lit co m m e tou s les a u tre s ? lui dit-elle en colère.
C aro lin e te n te de se d é fe n d re m ais la fe m m e est tro p fo rte .
— On ne t ’a ja m a is d it que la c u rio s ité e st un v ila in d é fa u t ?
U n e fo is que j ’a u ra i re tr o u v é le b o cal d an s leq u e l j ’ai v e rs é le
poison, il n ’y a u ra plus d ’e m p re in te s 2 et plus de p re u ve s co n tre
m oi. Je ne te p e r m e t t r a is p as de d é t r u ir e m e s p la n s ! Tu dois
m ourir..., dit-elle c e tte fois-ci fo lle de rage d e v a n t la ré s is ta n c e
de C a ro lin e . E lle g lisse ses m a in s a u to u r du cou de C a ro lin e et
c o m m e n c e à s e r r e r t r è s f o r t . L a j e u n e f ill e n ’a r r i v e p lu s à
re s p ire r, elle te n te e n c o re de se d é b a ttre , m ais la fe m m e tie n t
b o n . D a n s un d e r n ie r e f f o r t , la je u n e f ille , q ui c o m m e n c e à
su ffo q u e r, ré u ss it se u le m e n t à dire :
— Au., se...cours !
R ich a rd , qui a p ro fité de l’in a tte n tio n de la m e u rtriè re p our se
r a p p r o c h e r , se j e t t e j u s t e à t e m p s s u r e lle . A p r è s u n e lu t t e
a c h a r n é e , il lib è r e C a r o lin e q u i c o m m e n c e à r e p r e n d r e so n
s o u ffle . T o u t ce b ru it a fin i p a r a le r t e r le g a rd ie n de n u it qui

1. C a ssé : r o m p u .
2. U n e e m p r e in te : t r a c e l a i s s é e p a r l e s d o i g t s .
Mystères
au Grand Hôtel
a r riv e a lo rs que to u t e s t te rm in é ou p resq u e. Il aid e R ic h a rd à
a tta c h e r la v e u v e qui ne cesse de h u rle r de rage. Le d ire c te u r de
Ph ôtel, qui e st ré ve illé lui aussi, a to u t de su ite app elé la police.
Au d éb ut, M a d a m e N e w m a n p ro c la m e son in n o c e n ce et accu se
C a r o lin e d e v a n t le c o m m is s a ir e . M a is il a m a i n t e n a n t d e s
p re u v e s c a r on a r e tr o u v é le b o c a l au x é p ic e s a v e c le p o iso n ,
r e c o u v e r t de ses e m p re in te s . E t puis s u rto u t, il y a un té m o in
g ên an t, R ich a rd , qui c o n firm e a u s s itô t la c u lp a b ilité de la ve u v e .
E lle se ren d co m p te q u ’elle ne p e u t plus n ie r l’é v id e n c e e t fin it
p ar avo u er.
— Je v o u la is s e u le m e n t son arg en t. L ’arg en t, il n ’y a que ça qui
m ’in té re s s e ... Les a u tr e s ? Je les ai tu é s s e u le m e n t p o u r f a ir e
cro ire q u ’H e n ry é ja it le m e u rtrie r... Ah ! Ah ! Ah ! V o u s l’avez cru,
ça a p resq ue m a rch é . Q u and j ’ai su p a r h a sa rd q u’il é ta it ja lo u x
de G eorges... Si s e u le m e n t ces deux p e tits c ré tin s ne s ’en é ta ie n t
pas m ê lé s 1...
H e u re u s e m e n t, les q u elq u es c lie n ts qui s o n t re s té s à l’h ô te l
d o rm e n t p ro fo n d é m e n t et ne se so n t rend us co m p te de rien...

1. M êlés : o c c u p é s .

68
A V T

C o m p ré h e n s io n orale et écrite

iÆ L F Q Écoutez l’en reg istrem e n t du ch a p itre et re tro u vez à chaque fois la


personne qui a prononcé les phrases suivantes.

1. Quelle histoire horrible ! Pauvre H enry ! ............................................


2. Il fait beaucoup de bruit mais il est bien incapable de faire du mal à
une mouche ! ..........................................................................................
3. Mais com m ent l'aider ! ................................................... ......................
4. Demain, je veux dire aujourd’hui, je dois me lever très tôt car j ’ai
pleiti de choses à faire............................................................... ............
5. Je crois avoir vu de la lumière dans la cuisine.....................................
6 . On dirait la veuve New m an ! ................................................................
7. Pourquoi est-ce que tu n’es pas au lit comme tous les autres, hein ?
8 . Je ne te perm ettrais pas de détruire mes plans ! ................................
9. L’argent, il n’y a que ça qui m ’intéresse...............................................
10. Je les ai tués seulem ent pour faire croire qu’H enry était le
m eurtrier.................................................................................................

Q Lisez le chapitre et retrouvez les réponses aux questions suivantes.

1. Pourquoi est-ce que Caroline a. Il a des preuves et un


et Richard n’arrivent pas à se témoin.
concentrer ? b. Elle est en train de
2. ] Quelle heure est-il lorsque chercher quelque chose

Richard entend du bruit ? parmi les bocaux à


épices.
3. Qu’est-ce que fait la veuve
New m an ? c. Elle est folle de rage et
tente d’étrangler
4. Pourquoi est-ce que la veuve
Caroline.
s’aperçoit de leur présence ?
d. Il a appelé la police.
5. | Comm ent réagit la veuve
New m an ? e. Il est deux heures.
f. Parce que Richard a fait
6. Qu’est-ce que le directeur a
fait ? du bruit sans le vouloir.

69
C T T

7. \^\ Qu’est-ce qui perm et au S* P arce ils ne cessent de


commissaire de ne pas croire réfléchir aux événem ents
à l’innocence de la veuve clu^se sont succédé.
New m an ?

E n rich issez votre v o c a b u la ire

Q Retrouvez la signification des exclam ations suivantes.

1. ] Pauvre H enry ! a.
2. | Mince ! b.
3. Ce n’est pas possible ! c.
4. | Petite sotte ! d.
5. ] Au secours ! e.

0 Retrouvez la signification des expressions suivantes. Cochez la bonne


case.

1. Il est incapable de faire du mal à une mouche.


a. Q II n’est absolument pas méchant.
b. □ Il ne peut pas toucher une mouche sans lui faire mal.

2. Je veux en avoir le cœur net.


a. Q Je veux avoir le cœur léger.
b. Q Je veux en savoir plus.

3. Ils avancent à pas de loup.


a. Q Ils avancent de manière féroce.
b. Q Ils avancent très souplement et silencieusement.

4. La curiosité est un vilain défaut.


a. Q Ce n’est pas bien d’être curieux.
b. Q Ça ne rend pas beau d’être curieux.

70
© À Taide de l’encadré, récrivez le mot qui correspond à chaque objet.

1. un verre 2. les bocaux à épices 3. la chaise


4. les assiettes 5. les couverts 6. la cuisinière

P rod uctio n écrite

Q Caroline téléphone à sa mère et lui raconte ce


qui s’est passé. Imaginez le dialogue.

71
G enève, la
« ville des droits de l ’enfant »
[Henève se tro u ve en Suisse. E lle est le siège de d ifféren tes
organisations internationales comme le bureau européen des Nations
Unies (O .N .U .). Genève est la ville des droits de l'enfant depuis
qu'un accord a été adopté en 1989 par l'O .N .U . 191 pays (sauf les

Genève Tourisme

72
É tats-U n is et la Som alie) ont ra tifié la
C o n ve n tio n in te rn a tio n a le des d ro its de
l'e n fa n t et se sont engagés à respecter
l'application. Ce texte concerne « ta vie de tous
les jours, ton éducation, tes rapports avec les
autres, tes devoirs ». Il dit que les droits sont
les mêmes pour tous les enfants. C'est ce qu'on appelle la « non-
discrimination ». Leur pays, leur couleur, leur religion,leurorigine,
le fait qu'ils soient riches ou pauvres, filles ou garçons, ne change
rien.

m o Écoutez l’extrait de la Convention puis répondez aux questions.

1. Quels sont les quatre droits des enfants ?


2 . À quoi doit préparer l'éducation ?
3. À quoi ont droit les enfants qui ont été victim es de conflits ?
4. Qu’est ce que doivent pouvoir faire les enfants qui ont dû
quitter leur pays ?

5. Si tu appartiens à une population minoritaire, as-tu le droit de


pratiquer ta religion ?

P rod u ctio n orale

^ELF ^ Po u r en savo ir plus, connectez-vous au site « la con ven tion des


d ro its de l ’e n fa n t ra c o n té e aux e n fa n ts » et cliq u e z s u r « la
C o n ven tio n ra co n té e aux e n fa n ts ». Que pensez-vous de c e tte
C o n v e n t io n ? S u r q u e ls p o in t s ê te s - v o u s d ’a c c o r d ou p as
d’accord ? Qu’est-ce que vous ne comprenez pas ? Présentez votre
avis et vos idées à la classe.
C H APITRE 10

S ÿ moi s plus tard


. J v 2

! douse Csom m es à l’a é ro p o rt de Nice. T o u te la fa m ille


a r o lin e e s t r é u n ie . S a m è r e e s t c o m m e
- d ’h a b itu d e trè s p réo ccu p ée et C aro lin e trè s ag itée
j à l’idée de fa ire un si g ran d vo yag e .
— C arolin e, dès que tu a rriv e s , tu m ’appelles, tu n ’oublies pas
s u rto u t, hein ? Fais a tte n tio n à ne pas...

— Ça s u ffit ! l’in te rro m p t le p ère de C arolin e, elle a vé c u des


a v e n t u r e s b ie n p lu s d a n g e r e u s e s q u e c e ll e q u i l ’a t t e n d !
Em b ra sse-la et laisse-la p a r tir en paix !

D a n s l ’a v io n q ui l ’a m è n e à B o s t o n , C a r o lin e p e n s e à ses
a v e n t u r e s au G ra n d H ô te l. L a v e u v e e s t en p ris o n en S u is s e .
L ’h ô te l a re tro u v é sa ré p u ta tio n et ses clie n ts. G râ c e au tra v a il
de M o n s ie u r G r a n d in e t so n a s s is t a n t e , t o u t e s t r e n t r é d a n s
l ’o r d r e , ou p r e s q u e ! A u f a it , M o n s ie u r G r a n d in e t M a d a m e
M o r e a u se m a r ie n t . H e n r y e t l ’o n c le de C a r o lin e , q u i s o n t

74
(Mystères
au Grand H ltel
d e ve n u s am is, o n t p ré p a ré en se m b le le re p a s de m a ria g e et ça
n ’a ja m a is é té au ssi bon ! L ’o n cle G e o rg e s a d écid é de q u it t e r
l’hô tel et v e u t o u v rir un re s ta u ra n t ra ffin é à A vig n o n . La m è re et
la g r a n d - m è r e d e C a r o l i n e , t o u t e s le s d e u x e x c e l l e n t e s
cu isin ière s, o n t d écidé de lui d o n n e r un coup de m ain. H e n ry , en
re va n ch e a v o u lu r e s t e r au G ra n d H ô te l e t il e s t d e v e n u le
p r in c ip a l c u i s in ie r . S a r a e s t à la r é c e p t i o n e t e lle e s t t r è s
s a tis fa ite . E t C aro lin e ? Elle se tro u v e dans l’a vio n p our re jo in d re
R ic h a rd . Elle d o it fê t e r Noël et le N o u vel An a v e c lui et sa fa m ille
e t d é c o u v r ir la r é g io n de B o s t o n . L ’é té p r o c h a in , R ic h a r d a
p ro m is de v e n ir chez C aro lin e à Nice, m ais ils o n t e n co re le tem p s
d ’y penser...

1. En r e v a n c h e : a u c o n t r a i r e .

76
C o m p ré h e n s io n orale

O E L F ^ É co u tez l ’e n re g is tre m e n t du c h a p itre et d ites si les a ffirm a tio n s


suivantes sont vraies (V) ou fausses (F). Corrigez les erreurs.

V F
1. Ils se trouvent à la gare de Nice.

La veuve est en prison en Suisse. □□


L’hôtel a retrouvé sa réputation et ses clients. □□
t
Monsieur Grandin et Madame Moreau se séparent. □□
H enry et l’oncle Georges sont devenus amis. □□
Georges veut ouvrir un restaurant raffiné à Rennes. □□
H enry est resté au Grand Hôtel et il est devenu le
principal cuisinier. □□
Caroline va fêter son anniversaire aux États-Unis
avec Richard. □□
L’été prochain, Richard a promis de venir chez Caroline
à Nice. □□

P rod uction écrite

Aidez-vous des in dications suivan te s pour in ve n te r une au tre fin à


l’histoire : un autre lieu, une autre destination pour Caroline et une
autre fin pour chaque personnage de l’histoire.

77
À prop os d e l’histoire

D ites si les a ffirm a tio n s s u iv a n te s son t v ra ie s (V ) ou fausses (F).


Corrigez les erreurs.

V F
1. Caroline part en vacances à Genève.

L’endroit où se trouve l’hôtel est magnifique. □□


Le travail de Caroline consiste à aider le personnel à la
réception, dans les cuisines et participer au nettoyage. □□
Le directeur refuse que Caroline utilise la salle de sport. □□
Richard a un léger accent italien. □□
Caroline donne des cours d’anglais à Richard. □□
Henry est jaloux de Georges parce qu’il fait mieux
la cuisine que lui. □□
Le soir de l’anniversaire de sa femme, Monsieur
Newm an a un infarctus. □□
Madame Newm an va devenir pauvre. □□
Deux autres décès ont lieu et l’autopsie révèle que les
trois victim es ont été empoisonnées. □Q
Le suspect numéro 1 est Georges. □□

78
12. Un soir, Richard et Caroline surprennent Madame
Newm an dans la cuisine.
□ □

Elle cherche à effacer les preuves de ses crimes. □□


Quand la police l’arrête, elle avoue tout de suite ses
crimes.
□□
Heureusem ent pour Caroline, il y a des preuves et un
témoin. □□
Madam e New m an finit en prison et l’hôtel retrouve
sa réputation et ses clients. □□

Q F a ite s la d e s c rip tio n de C a ro lin e e t R ic h a r d en v o u s a id a n t des


indications données.

Française — Nice — 17 ans — Am éricain — 20 ans —


polyglotte — un frère — grands-parents français —
oncle Georges — cuisinier — sportif — responsable salle de
Grand Hôtel — Genève — été sport au Grand Hôtel

79
T E S T F I N A L

À p ro p o s d e l’é c o le

T ro u v e z l’é q u iv a le n t d a n s v o t r e la n g u e m a t e r n e lle des t e rm e s


suivants.

L’école m aternelle, l’école élém entaire, le collège, le lycée.


Le redoublement, le baccalauréat (ou bac).
Enseignem ent public/privé, laïque.

^ À p a r tir des q u estio n s s u iv a n te s , fa ite s une co m p a ra iso n avec le


systèm e éd ucatif de v o tre pays.

1 . À quel âge pouvez-vous entrer à Fécole m aternelle ?

2 . À quel âge com m ence et finit la scolarité obligatoire ?

3. Pouvez-vous redoubler une classe ?

4. Combien d’années dure le collège ?

5. Combien d’années dure le lycée ?

6 . Devez-vous passer un examen à la sortie du collège (brevet des


collèges) ? Com m ent s’appelle-t-il ?

7. En quelle classe devez-vous choisir votre spécialisation ?

8 . Existe-t-il une filière professionnelle après le collège ? Com m ent


s’appelle-t-elle ?

80
P o u r la p re m iè re fo is de sa v ie , C a ro lin e ne p a r t p as en v a c a n c e s
av e c sa fa m ille . E lle a en e ffe t tro u v é un jo b p o u r l’été : elle t r a v a ille
d ans un m a g n ifiq u e h ô te l au b ord d ’un lac... T o u t sem ble a lle r p o u r
le m ieux, ju s q u ’au jo u r où un c lie n t m e u rt m y s té rie u se m e n t... La v ie
à l’hô tel se tra n s fo rm e alo rs en un v é rita b le c a u c h e m a r !

T o u t au long de l’h isto ire , vo u s tro u v e re z :


des ex ercices de g ra m m a ire , de c o m p ré h en sio n e t d ’ex p ressio n
é c rite e t o rale ;
des a c tiv ité s ty p e D E L F ;
des d o ssiers s u r : L 'é c o le e n F r a n c e , G e n è v e , la « v ille d e s d r o its d e s
e n fa n ts » ;
des p ro je ts In te r n e t ;
un te s t fin a l ;
un CD au dio a v e c l’e n re g is tre m e n t in té g ra l du tex te.

Niveau Un CECR A1
Niveau Deux CECR A2
Niveau Trois CECR B1
Niveau Quatre CECR B2

Cet ouvrage privé du coupon ci-contre


devient un exemplaire hors-commerce.

w */À

Vous aimerez peut-être aussi