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KOUAKOU NGORAN MARCELLIN

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ARMEMENT DES POTEAUX

1-Définition :
On désigne par armement l’ensemble de pièces métalliques fixées au poteau, soit par
boulon soit par un cerclage, afin de tenir les câbles.
Le matériel diffère selon le nombre et le type de câbles à poser et la nature des appuis
(poteaux en bois, poteaux métalliques).

2-Armement pour câble autoporteur à 1 paire


2.1-Sur le poteau en bois
Dans le cas où la construction sera limitée à 1 ou 2 lignes sans extension prévue, la traverse
n’aura pas lieu d’être posée. On placera perpendiculairement au sens ligne, 1 ou 2 coins
pitons 5/29 à 10cm de la base du cône et de chaque côté du poteau. Au-delà de 2 câbles, il est
nécessaire d’utiliser une traverse 5/14 ou 5/15, mise en place par un boulon 1/6 sur une
semelle 5/16, fixée au poteau par un tire fond 1/21.

2.2-Sur le poteau métallique


La fixation de l’armement s’effectue par cerclage
AN
 pour 1 ou 2 câbles : 2 dispositifs unicroches 5/32 fixés par un cerclage de feuillard en
acier
 pour 2 ou 4 câbles : semelle en alpax 5/17 fixée à 3cm du sommet du poteau par
M

cerclage de 2 feuillards.
 pour plus de 4 câbles : on fixe sur la semelle en alpax 5/17 une traverse 5/15 à
P

l’aide de 2 boulons 1/12. On peut aussi utiliser la traverse seule avec 2 clavettes
5/37.
L

3-Armement pour câble multipaires


3.1- Sur le poteau en bois
a- En alignement droit ou ligne courante
L’armement consiste à la mise en place du dispositif de fixation 30/34 à l’aide du boulon
1/6.
b- En tirage
L’armement est constitué de :
 collier 7/0, 7/1 ou 7/2
 tendeur 30/4
 serre câbles à 2 boulons 30/2
 cosse-cœur 30/3.

3.2-Sur le poteau métallique


a- En alignement droit ou ligne courante
On fixe un dispositif de fixation 30/34 à l’aide d’un étrier 30/41 à 23cm du sommet.
L’étrier est fixé par une couche de feuillard. Eventuellement un deuxième plan de câbles
multipaires peut être posé à l’aide d’un même dispositif à 15cm en général du premier.

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b- En tirage
Même matériel que sur l’appui en bois, le collier (7/0, 7/1 ou 7/2) est remplacé par la
semelle à goupille 7/5.

4- Les câbles aériens


4.1 Le câble d’installation
Il est des séries 278, 298 et il permet de faire l’installation d’abonné.
4.2-Les câbles de branchement
Ce sont les câbles à une paire (5/9), à deux paires (5/10), en acier central. Le plus utilisé
5/9 est constitué de deux conducteurs en acier central, destiné à la réalisation des lignes
courtes inférieures ou égales à 200m.

4.3-Les câbles de distribution (multipaires)


Ce sont les câbles multipaires de la série 098 et 099 à porteur excentré, enrobés dans
une enveloppe noire. Leurs capacités n’excèdent jamais une tête.

4.4- Raccordement des câbles


 Le raccordement des câbles aériens multipaires se fait toujours au droit d’un appui et
AN
jamais en pleine portée. Il est réalisé à l’aide de connecteurs UFY que l’on serti avec
la pince E9Y. L’épissure obtenue est protégé par un manchon PECA ou MHS.
 S’agissant du câble de branchement, les normes d’ingénieries n’autorisent pas le
M

raccordement sauf dans le cadre d’une maintenance provisoire. Dans ce cas, l’on
utilise des connecteurs AMP 519 noirs à sertir à l’aide de la pince AMP.
 Le raccordement du câble 5/9 et du câble d’installation 278, se réalise dans un boitier
P

RP1 vide à l’aide de connecteurs AMP 519 verts.


L

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REPERAGE DES CONDUCTEURS D’UN CABLE

1-Défintions
1.1–Paire
Une paire de fil est formée de deux fils.
1.2-Quarté
Un quarté est constitué par quatre deux paires.
1.3- Toron
Un toron est un ensemble de fils tordus formé de 56 conducteurs.
1.4-Tête
Les têtes de câbles de répartiteur sont formées par des blocs de connexion.
1.5-Faisceau
Le circuit est considéré comme une paire de voies.
Le Faisceau c'est un ensemble de circuits qui ont le même commutateur d'extrémité.

3-Reperage des conducteurs


1 toron = 14 quartes = 28 paires = 56 conducteurs.
3.1-Code des couleurs
On utilise, pour repérer les conducteurs, un code à 11 couleurs réparties en deux séries distinctes :
Série n°1 : gris (G), incolore (I), orange (O), violet (Vi.
Série n°2 : blanc (Ba), bleu (Be), jaune (J), marron (M), noir (N), rouge (R), vert (V.
AN
3.2-Repérage des conducteurs d’un faisceau de base ou toron de 28 paires d’un câble non rempli
Dans un faisceau, les premiers conducteurs des paires associées en quartes étoiles ( voir tableau ci-dessous).
sont respectivement gris incolore pour les 7 premiers quartes dite type A puis orangé et violet pour les 7
M

quartes suivantes dites type B. Les seconds conducteurs des paires sont respectivement blanc, bleu, jaune,
marron, noir, rouge et vert.
P
L

28 paires = 14 quartes = 4 Amorces (2 Types A :"A1- A2" ; 2 Types B :"A3- A4")

Type A Type B

 Types d’amorces
Amorce ÷ 2 = X si le résultat est impaire nous avons le type A sinon le type B (résultat paire). Par
exemples : T1A3P2 = 3+1 ÷ 2 = 2 Type B

T3A14P3 = 14 ÷ 2 = 7 Type A

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3.3-Repérage des conducteurs d’un faisceau de base ou toron de 28 paires d’un câble rempli
Dans le cas d’un câble rempli, l’on remplace dans le type A, l’incolore (I) par le violet (Vi).
Application :
Repérer les différentes paires dans les câbles suivants :
a) A5 P5, dans un câble non rempli de 56 paires ;
b) A16 P2, dans un câble rempli de 112 paires ;
c) T001 A15 P7, dans un câble rempli de 224 paires.

Application 2 :

4-La disposition des paires et des quartes dans les câbles d’une contenance inférieure à 56 paires
4.1-Câble à 4 paires :
Dans ce câble l’élément de câblage est, par exception, la paire. Les 4 paires sont disposées conformément à
La figure suivante : AN
paire 1 2 3 4
Fil 1 G I G I
M

Fil 2 Ba Be J M
P
L

4.2-Câble à 8 paires
Ce câble est composé de 4 quartes disposées conformément à la figure suivante :

Quarte 1 2 3 4
Paire1 Fil 1 G G G G
Fil 2 Ba J N V

Paire2 Fil 1 I I I I
Fil 2 Be M R Ba

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4.3-Câble à 14 paires
Ce câble est composé de 7 quartes de type A disposées en deux couches conformément à la figure suivante :

Quarte 1 2 3 4 5 6 7
Paire 1 Fil 1 G G G G G G G
Fil 2 Ba J N V Be M R

Paire 1 Fil 1 I I I I I I I
Fil 2 Be M R Ba J N V

4.4-Câble à 28 paires
Ce câble est composé de 14 quartes, les sept premières quartes de type A, les dernières sept quartes de type
B, disposées en deux couches, la première de 4 quartes, la seconde de 10 quartes conformément à la figure
AN
suivante :
M

Quarte 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Paire1 Fil 1 G G G G G G G O O O O O O O
P

Fil 2 Ba J N V Be M R Ba J N V Be M R
L

Paire1 Fil 1 I I I I I I I Vi Vi Vi Vi Vi Vi vi
Fil 2 Be M R Ba J N V Be M R Ba J N V

Les 7 premières sont de type A.


Les 7 dernières de type B.
Nota : cet assemblage de 14 quartes constitue le faisceau de base des câbles de contenance supérieure
à 56 paires.

Repérage et disposition des faisceaux


Les faisceaux de bases et les faisceaux composés sont différenciés par un filin coloré autour de chaque
faisceau et successivement de couleur : blanc (Ba), bleu (Be), jaune (J), marron (M), noir (N), rouge (R),
vert (V) et violet (Vi).

4.5-Câble à 56 paires
Ces câbles sont composés de 4 faisceaux de 14 paires, 2 de type A et 2 de type B, disposés comme indiqué
sur la figure suivante et repérée par un filin successivement : Blanc (Ba), bleu (Be), jaune (J), marron.

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56p =4x14p
Le faisceau Ba et J sont de type A.
Le faisceau BE et M sont de type B.

5-Câbles de contenance supérieure à 56 paires


Ces câbles sont formés par l’assemblage :
Soit de faisceaux de base à 28 paires. Soit de faisceaux à 112 paires ou 224 paires, appelés faisceaux
composés et constitués par l’assemblage de 4 ou 8 faisceaux de base.
Le repérage par filin coloré des faisceaux composés est analogue à celui des faisceaux de base.

5.1-La composition de chaque type de câble en faisceaux est donnée dans les schémas suivants :
AN
M
P
L

+2 quartes de réserve +4 quartes de réserve

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896P = 8 X (4 X 28P)
AN
+6 quartes de réserve +7 quartes de réserve
M

52-Paires de réserves
P

Les paires de réserves sont assemblées en quartes et disposées à la périphérie du câble entre les faisceaux
extérieurs, la première à droite du premier faisceau extérieur, etc., les paires de réserves sont repérées selon
L

le même code de couleurs que les paires nominales du câble.

5.3-Revêtement de l’assemblage des conducteurs


L’ensemble des conducteurs est recouvert par un ou plusieurs ruban en matière synthétique disposés
longitudinalement ou en hélice. Un fil de cuivre étamé, destiné à assurer la continuité électrique de l’écran et
le filin de reconnaissance sont placés sur les rubans, cet assemblage constitue l’âme du câble.

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POSE DES CABLES EN CONDUITE UNITAIRE

1-Lot de bord pour une équipe de tirage


- Coffre en tôle.
- Goulotte de protection Ø 42, 56, 75.
- Rouleau de protection pour sortir d’alvéole Ø 42, 56, 75.
- furet à coupelles Ø 42, 56, 75
- Obturateur à passage latéral Ø 42, 56, 75.
- Poulies de renvoi ouvrant.
- jeu de 4 manilles.
- Jeu de 3 ‘ huit’ de tirage.
- Emerillon à bille.
- Pot de graisse neutre.
- Treuil.
- Kit de conversation.
- Plaques de signalisation.
- Matériels d’aiguillage.

2-Pose des câbles en conduite unitaire.


Deux procédés :
AN
- A la main pour les petites longueurs.
- Au treuil pour les grandes longueurs.
M

3-Déroulement des opérations.


- Mise en place de la signalisation.
- Ouverture de toutes les chambres de la section à tirer.
P

- Aiguillage de la conduite et tirage du câble tracteur ( dans le cas de la présence d’un autre, faire
attention de ne pas le blesser.
L

- Mise en place de la bobine sur dérouleuse ou vérin et tirage du câble téléphonique. Attention au sens
de tirage, celui-ci est donné par le marquage sur l’enveloppe.
Prévision d’une longueur de recouvrement en fin de section et de mou dans les chambres intermédiaire

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AN
M
P
L

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POSE DES CABLES EN CONDUITE MULTIBULAIRE

1-Travaux préliminaires
- Repérage des points particuliers ( voiture en stationnement, travaux etc..
- Assainissement des chambres.
- Ouverture des alvéoles.
- Certains précautions à prendre :
- Ouvrir les alvéoles en l’absence de flamme.
- Décoller le bouchon à l’aide d’un maillet en bois.
2-Opérations avant tirage
- Mise en place du camion treuil.
- Tirage de câble tracteur à l’aide du filin. Celui-ci est récupéré sur son dévidoir.
- Vérification des anneaux de tirage.
- Mise en place de la bobine.
- Mise en place des poulies de renvoi sur le câble tracteur et accrochage sur les anneaux.

Coté bobine.
- Vérification du sens du tirage.
- Mise en place de la bobine.
- Vérification de la bobine (pression.
AN
- Préparation du matériel du tirage pour les sections qui ne sont pas équipés de clou de tirage.
M
P
L

3-Préparation du câble.
Afin de répartir l’effort de ce tirage, tant sur l’ensemble des conducteurs que sur l’enveloppe, il y a lieu
d’effectuer une préparation de l’extrémité du câble.
La préparation consiste à enlever l’enveloppe sur 40 cm environ et à rabattre les conducteurs en arrière.
Le bout sera recouvert de ruban et ligaturé.
La mise en place du grip n’est pas nécessaire que lorsque le câble n’soit pas muni de l’anneau de tirage.

4-Tirage
- Mise en place d’une liaison téléphonique. 1 agent coté bobine et l’autre coté treuil.
- Préparation des agents. 2 coté treuil, 2 coté bobine et 1 à chaque chambre intermédiaire.
En fin de tirage, prévoir la longueur de recouvrement et le mou pour la mise en place du câble du
câble sur les équerres dans les chambres.

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5-Opérations après le tirage


- Reboucher les alvéoles.
- S’il y eu pose de grip, souder l’extrémité du câble.
- Remettre sous pression.
- Nettoyer les chambres.
- Fermer les plaques.
- Récupérer le matériel et nettoyer le chantier.

AN
M
P
L

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CARACTERISTIQUES DES CABLES

I. Les caractéristiques physiques des câbles.

Ce sont les éléments constitutifs.


De l’extérieur vers l’intérieur on a :
 Gaine extérieur ou l’enveloppe : protection mécanique
 Ecran Alupe : étanchéité, barrière Alupe , protection électrique
 Fil de continuité : protection en surtension (Véhicule la surtension vers l’extérieur)
 Les conducteurs isolés (protégés)

II. Caractéristiques électriques

Enveloppe=protection mécanique AN
M

Barrière Alupe=protection électrique


P

NB : Le câble est un support de transmission d’un signal


L

1) Résistance

La résistance est l’opposition du cuivre au passage du courant.

Cette résistance varie selon que la section du fil est plus petit ou plus grand et aussi en fonction de la
température(t°).

Ω R=ℓ* l(m)/s(m ) 2

En télécom (le poste constitue la boucle)

a RLa

b RLb

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2) La résistance de boucle (Rb=RLa+RLb)

Elle constitue la résistance de la ligne bouclée.

PC
CØ SR

Rb≤1040Ω

Resistance de boucle de différents câbles

4/10 293,6Ω/km

6/10 130,5Ω/km

8/10 73,4Ω/km

5/9 42,89Ω/km
AN
M
P
L

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3) Résistance d’Isolement (50 , 500v)

Ba

La résistance d ’Isolement, est le pouvoir qu’a l’isolant de ne pas ce laisser traverser par le courant.

Le MEGOHMETRE mesure la résistance d’isolement.

4) Capacité(F)

La capacité d’un condensateur c’est la quantité d’électricité que ce condensateur peut emmagasiner.

La valeur est de 52,5 nano farads pour les câbles urbains.1km 52,5nf

5) Les unités électriques


AN
M

Grandeur CALIBRES Appareil de mesure


électrique
109 106 103 1 unité 10-3 10-6 10-9
P

Résistance GΩ MΩ kΩ Ω ohm Multimètre


L

mégo
Tension(v) kv v volt multimètre

Intensité(A)(I) Ampère mA Multimètre


(Milliampèremètre)

Capacité(c)(f) FARAD µf capacimètre

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ESSAIS DES CABLES

1. Câble de section

Définition :

Un Câble de section est un câble qui ne comporte aucune épissure.

2. Essai des câbles de section


2.1 Rigidité diélectrique

Vérifier que l’isolant peut supporter une surtension accidentelle (décharge électrique) due par
exemple à la foudre. Injecté dans l’âme du câble 1500v continu pendant 2s.

2.2 Resistance d’isolement (500v) équivaut 1mm.

≥2000 MΩ/km pour les câbles non remplis

≥1500MΩ/km pour les câbles remplis

≥100MΩ/km pour tous câbles posés en pleine terre (ne passe pas dans un tyo)
AN
3. Essais sur les câbles non en service après raccordement.

3.1 Câble non en service après raccordement


M

Un câble non en service après raccordement est un câble dont aucune paire n’est encore en service (
c'est-à-dire traversé par un signal après raccordement.)
P

3.2 Continuité (Recherche fil coupé ou rompu)


L

On le sait en injectant un signal , on aura le tintement ou pas du poste.

3.3 Résistance d’isolement et mélange

CABLE NON REMPLI CABLE REMPLI


Long≤2km Long>2km Long≤2km Long>2km
≥1000MΩ Ri(lue)* nkm ≥750MΩ Ri lue*nkm
≥2000MΩ ≥1500MΩ

n= nombre de kilomètre Long=longueur du câble

3.4 Mesure de déséquilibre de résistance (DR)


RL1

DR≤3Ω

RL2 DR=│ RL1-RL2│≤3Ω

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Note : Le déséquilibre provient généralement des raccordements (mal fait on aura DR>3)

C’est la différence de résistance de deux conducteurs d’une paire quelconque.

Il ya défaut de déséquilibre si la valeur est > 3 .

Il ya pas de défaut de déséquilibre si la valeur ≤ 3 .

4. Essais sur les câbles en service

Définition

C’est un câble raccordé sur lequel un abonné au moins fonctionne

Essais à faire(Effectuer) :

 Continuité
 Resistance d’isolement et mélange
 Déséquilibre de résistance

4.3 Resistance d’isolement


AN
CABLES EXISTANTS
Long≤2km Long>2km
Câble non rempli ≥500MΩ Ri*n km≥1000MΩ
M

Câble rempli ≥375MΩ Ri*n km≥750MΩ


P
L

4.5 Méthodologie à suivre pour relever un dérangement

a. Couper les paires signalées depuis le centrale (RE)


b. Recherche courant étranger ou potentiel étranger ou batterie
c. Mesure de la tension étranger sur les paires conservé , si u ≥10 il ya danger

Du .répartiteur vers le RE sur 10 fils vers 5 paires.

Tension de mesure Ri Décision


50v <20MΩ 6 fils Pour localisation
50v >20MΩ Passer à la verification
500v <20MΩ 2 fils pour localisation

500v >20MΩ ok

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PRINCIPE DES MESURES

1. Mesure d’une tension v≈ ; v =

(Batterie, secteur, Câble)

RE v
V mA

vΩ mA
Com

Mesure du potentiel étranger = batterie(v) en = ou ≈

(étranger par rapport à la terre)

Pour un courant v>10v il ya v étranger


AN
M
P
L

Si v>10 alors on dit que le fil a un potentiel étranger

 En égalité on reprend les mêmes mesures.


 En continue si le courant étranger > 10v alors on conclu qu’il ya mélange.

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2. Mesure de résistance Ω
2.1 Mesure d’une boucle :
 Avant de faire la mesure de résistance il faut :
 Déconnecter les fils du coté RE
 Procéder à des mesures de potentiel étranger
 Procéder à des mesures de Rb

 Si le voltmètre n’affiche rien alors il n’ya pas de boucle 0Ω pas de boucle


 Tant bien même qu’on fait une boucle et il n’ya rien alors les câbles ou un au moins est
sectionné.
 Dès qu’on branche l’appareil et qu’ il affiche quelque chose différent de 0, et nous n’avons
AN
pas fait de boucle , alors il ya boucle accidentelle .
M

2.2 Recherche d’une terre


P

a 1) a/T=0
RE
b 2)b/T=XΩ
L

b est donc en contact avec la terre. Il ya une sorte de boucle. (terre)

2.3 Recherche de fil coupé


a. Boucle

Quand bien même il ya boucle , le multimètre donne 0Ω alors il ya ouverture (coupure ) sur un fil.
Mais sur lequel ?

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b. Terre

R , b/T =0 Il n’ya pas de boucle de la terre .

b n’est pas relié à la terre tant bien que nous l’avons pas alors il ya ouverture.

2.4 Mesure de résistance d’isolement

a a/T=x
AN
b b/T=Y
M

a/b=z
P
L

NB : Toute ces mesures se font partout dans les points de coupure

3.Mesure d’une intensité ( En série)

Elle se fait chez l’abonne.sur le conjoncteur.

On branche le poste et on décroche le combiné. On lit en suite la valeur du courant.

25mA< I <50 mA .

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4 .Mesure d’un condensateur

AN
On met un condensateur dans chaque conjoncteur.

Si on lit ≈µf donc il ya continuité. Dès qu’on voit un


M

condensateur c≈nf , il ya coupure .


P
L

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LES PRISES DE TERRE

1. Résistivité

Définition

C’est la résistance d’un ensemble de terre homogène au passage du courant électrique .

2. Les différents types de résistivité

Il existe trois types de résistivités ou alors type de terres :

 Faibles ℓ<50Ωm (Terre végétale, meuble)

Ce sol peut être tendre on utilise alors la méthode : Allongée , Grille panier , Grille en rouleau
ou tendre jusqu’à une méthode des grilles.

 Moyenne 50< ℓ <500Ωm


AN
(Terre , roche)

 Elevée
M

>500

( roche dure, sable)


P

3. Principe de mesure
L


ℓ=2∏aR
Généralement on prend

a=1m l’appareil donne par mesure R

a’=2m

a ‘’=3m

on calcul alors p

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LES ESSAIS AVANT RACCORDEMENT


1-But
- vérifier la continuité des fils
- Vérifier l’isolement entre les conducteurs.
- Vérifier l’isolement entre l’âme et l’écran.
- Vérifier le bon raccordement des conducteurs.
2-Les essais préalables de section
Ces essais sont effectués exceptionnellement avant de procéder au raccordement des sections entre elles,
lorsque le câble risque d’avoir été endommagé au cours du transport ou de tirage.
a) Essai de terre : contact d’un ou plusieurs conducteurs avec l’enveloppe. ( fig 222)
b) Essai de mélange : contact des conducteurs entre eux. (fig 221)
c) Essai de continuité : fils coupés. (fig 220)

Les essais de terre et de mélange se font cotés B (abonné)


L’essai de continuité se fait coté A (central)
Un agent suffit pour l’exécution de ce travail

2.1-Essai de continuité
AN
M
P
L

Fig 220
2.2-Essai de mélange.

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Fig 221
2.3-Essai de terre

Fig 222

AN
M
P
L

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RESISTANCE DE BOUCLE
1-Contrainte d’affaiblissement
Si l’abonné est rattaché à un central à autonomie d’acheminement (ZAA), l’équivalent de la ligne est égal à
9,5 dB.
Si l’abonné est rattaché à un central (ZU), l’équivalent de la ligne est égal à 11,5 dB.

2-Résistance maximale de boucle pour la ligne d’abonnés


Résistance de la ligne (Rl) : est la résistance mesurée en boucle, de la ligne d’abonné seule.
Résistance de boucle (Rb) : est la somme des résistances :
- Du pont d’alimentation, interne à l’autocommutateur (Rpa )
- De la lige (Rl )
- Du terminal (Ri )
S’agissant du courant de boucle, les conditions imposées par le poste d’abonnés sont donc plus
contraignantes que les conditions imposées par le commutateur. La résistance maximale de la ligne est de ce
fait déterminé en prenant 30 mA comme valeur minimale du courant de boucle. La résistance de boucle
maximale admissible pour la ligne elle-même. Abstraction faite du poste est donnée en ohms par la formule :
Rl= V/I 10 3 – (Rpa + Rs +Ri)
RL = résistance de boucle de la ligne (en ohms.
V = tension de la batterie (en volts.
I = intensité de boucle (en mA.
AN
Rpa = résistance du pont d’alimentation (en ohms.
Rs = résistance additionnelle du dispositif de suralimentations.
Ri= Résistance du poste (en ohms.
M

La résistance maximale de boucle est obtenue en prenant les valeurs numériques suivantes : - V = 44
volts de tension maximale de batterie (la tension nominale étant de 48 V) et elle devient 88 volts si on utilise
un dispositif de suralimentation.
P

- Rpa = 300ohms en générale (ou 150ohms pour certains type URA.


- Rs = 50ohms selon que l’on utilise un dispositif de suralimentation.
L

- Ri = 130 ohms de résistance moyenne du poste d’abonné.


Les réseaux devront par conséquent être construits en respectant les contraintes :
 Rl < 1040 ohms en commutation analogique.
 Rl < 1190 ohms en commutation numérique.
en commutation analogique sans dispositif de suralimentation
Rb = Rl = 44 / 30 103 – (300 + 0 + 130) =1040 ohms
en commutation analogique avec dispositif de suralimentation
Rb = Rl = 88 / 30 103 – (300 + 50 + 130) =2450 ohms
en commutation numérique sans dispositif de suralimentation
Rb = Rl = 44 / 30 103 – (150 + 0 + 130) =1190 ohms
en commutation numérique avec dispositif de suralimentation
Rb = Rl = 88 / 30 103 – (150 + 50 + 130) =2600 ohms

Exemple

Pour un câble de série 088. 4/10 et d’une longueur de 2 km :


La résistance de boucle est : 2 x 275 = 550 ohms.
L’équivalent est de : 2 x 1,61 = 3,22 dB

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LES ESSAIS D’ISOLEMENT

1-Définition de la résistance d’isolement


La résistance d’isolement est caractérisée par la résistance entre un conducteur quelconque d’une part et les
autres conducteurs réunis ensemble et l’enveloppe métallique et la terre d’autre parte
Après avoir effectué les essais définitifs, il est indispensable pour la réception du chantier, de procéder à des
mesures d’isolement.

2-Valeurs à respecter
La résistance d’isolement est effectuée sous une différence de potentiel de 500V. la résistance d’isolement
doit être supérieure à 1000 mégohms si le tronçon est inférieur à 2 km Si le tronçon est supérieur à 2 km la
résistance d’isolement a multiplié par la longueur en km doit être supérieur à 2000 mégohms.

La lecture est faite après une minute d’application de la tension.

AN
M
P
L

3-Mode opératoire.
Mesure de l’isolement sur le 1èr fil du câble, tous les autres fils étant reliés ensemble à la masse, puis
déconnexion du 2ème fil et mesure de celui-ci et ainsi de suite.
Un mauvais isolement peut provenir de la présence d’humidité sur les dispositifs d’extrémités. Il convient de
les sécher avant d’effectuer la mesure et de prendre les dispositions nécessaires pour assurer une meilleure
ventilation.

4-Reconstitution de l’enveloppe
La reconstitution de l’enveloppe est réalisée à l’aide de manchons thermorétractables en polyéthylène,
enduits intérieurement d’une composition bitumeuse. Ces manchons, lorsqu’ils sont chauffés à une
température d’environ 120°C, se rétractent et exercent une forte pression sur l’épissure et sur l’extrémité des
câbles raccordés.
Pour éviter de détériorer les manchons, il convient d’éviter les surchauffes en réglant le chalumeau de telle
sorte que la flamme soit jaune et en répartissant bien la chaleur. Les parties rétreintes doivent être uniformes
et ne présentent ni rides longitudinales ni cuvettes.

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Fig 38

Table de sélection Référence du nécessaire


de taille PECA-R1 De raccordement

Câble PECA-R
8P. 4.6.8 1 selection
14P. 4.6.8 1 - choisir le PECA-R en fonction de la contenance
28P. 4.6.8 2 du câble entrant, et du calibre maximum des
56P. 4.6 2 conducteur (entrant et sortant) présents dans
56P. 8 3 l’épissure.
Manchon Ouverture Diamètre
112P. 4.6.8 3 - Une
gaine à gaine Max.
AN
224P. 4.6 3 division de 4
PECA-R 1 22,5 40
224P. 8 4 directions est
PECA-R 2 40 50
448P. 4 4 effectuée à
PECA-R 3 40 70
M

448P. 6 5 L ‘aide d’un clip Y.


PECA-R 4 45 90
448P. 8 5 PECA-R 5 50 120
5896P. 4.6 6
P

PECA-R 6 90 120
1792P. 4 6
PECA-R : protection des épissures des câbles africains.
L

5-Préparation du câble
1) Nettoyer les câbles à raccorder sur une longueur d’environ 1m avec un chiffon propre.
2) Dégraisser la gaine du câble préalablement nettoyé sur la même longueur avec le papier imprégné
d’alcool. Placer les protections thermiques sur les câbles 8p4, 8p6, 14p4, 14p6 et 28p4.
3) Marquer sur les câbles la longueur de l’ouverture gaine à gaine en respectant les longueurs des
raccordements.
4) Positionner les protections thermiques vers les marquages direction câbles et les rétreindre à partir de
leurs extrémités.
5) Couper les gaines des câbles en respectant la longueur de raccordement et raccorder suivant les
spécifications prescrites.
6) Guiper l’épissure sans déborder plus que 1 cm sur l’enveloppe.
7) Centrer le support métallique par rapport à l’épissure et le maintenir avec du ruban adhésif.
8) Rabattre les doigts d’extrémité du support métallique sur les câbles, les enrubanner sur toute leur
longueur avec le ruban adhésif.
9) Fermer le support métallique le long de la charnière avec le ruban d’aluminium auto-collant.
10) Dégraisser les gaines des câbles sur une longueur de 20 cm aux extrémités avec le papier imprégné
d’alcool.

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11) Abraser sur 20 cm à la toile émeri le pourtour des gaines de câbles perpendiculairement à l’axe du câble.
12) Présenter le manchon fendu thermorétractable, le centrer par rapport à l épissure et marquer les
extrémités sur les câbles sans blesser la gaine.
13) Après avoir enlever le papier de protection, coller sur les câbles la bande d’aluminium adhésif.
Positionner la ligne bleue au point de repère direction câbles, lisser les bandes d’aluminium au moyen
d’un manche d’outil.
14) Oxyder à la flamme les enveloppes totales des câbles préalablement abrasées et nettoyées ( environ 10
secondes par câble.
15) Enlever la feuille de protection interne du manchon. Dans le cas de 2 glissières de fermeture, installer
une pièce de liaison de glissière au milieu du manchon.
16) Fermer le manchon fendu autour de l’épissure avec sa glissière.
17) Important : placer la glissière du coté c
18) Selon le nombre de sorties, positionner les câbles sortants comme sur la figure 18.
19) Insérer à fond les clips entre les câbles de division. Vérifier le centrage du manchon.
20) Commencer à rétreindre la partie centrale du manchon sur toute sa circonférence. Mouvoir la flamme
autour du manchon jusqu’au changement complet de la peinture therme-indicatrice.
21) Continuer à rétreindre systématiquement par zone le manchon vers une extrémité.
22) Déformer la glissière dans la partie conique en pressant sur celle-ci avec une manche d’outil.
23) Deux liges blanches doivent apparaître dans les fentes de la glissière.
24) Finir le rétreint par un post-chauffage sur le pourtour de l’extrémité du manchon pendant 10 secondes
environ jusqu’à ce que l’adhésif fondu apparaisse en extrémité.
25) répéter les opérations 19 à22 pour rétreindre l’autre moitié du manchon.
AN
Remarques.
- Utiliser une flamme enveloppante de couleur jaune. Longueur totale 30 cm avec une partie jaune de
M

10 cm.
- Agiter la flamme continuellement pendant le rétreint. Rétreindre pas à pas jusqu’à complète
conversion de la peinture therme-indicatrice du vert au noir.
P

- Arrêter la chauffe dès la conversion de la peinture


L

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LES PABX

1 Définition
Un PABX est un autocommutateur téléphonique privé (définition anglaise : Private Automatic Branch
eXchange) destiné à alimenter et à mettre en relation une certaine quantité de postes téléphoniques internes
dans une entreprise ou dans une administration.

2 Présentation
Un autocommutateur privé possède sa propre intelligence pour faciliter la commutation des appels voix.
Cette intelligence est gérée par au moins une unité centrale (CPU), avec des processeurs d'entrées/sorties
qui gèrent les interfaces de lignes et d'équipements de postes, avec également une mémoire vive
(sauvegardée en général par une pile pendant à peu près cinq années). Il existe aussi des unités centrales
équipées de disques durs, ainsi que des modèles de CPU pouvant être dupliquées en temps réel, afin
d'assurer la continuité du service téléphonique.
L'alimentation électrique est indispensable pour faire fonctionner l'ensemble (en général un redresseur
/chargeur 220V monophasé ou triphasé délivrant du 48 Volts continu, équipé de quelques batteries
permettent une certaine autonomie en cas de coupure de courant). L'alimentation régulée peut-être intégrée
au boitier ou externe (suivant les modèles de PABX). Elle permet aussi de générer le courant d'appel pour
les postes analogiques, et génère aussi différents potentiels continus indispensables pour tous les éléments
AN
électroniques.
21 Quels sont les gammes de PABX
Il existe quatre gammes principales de PABX ou d'autocommutateur privé :
M

1) Les microcommutateurs (en général, de 1 à 2 LR, et jusqu'à 5 ou 10 postes internes)


2) Les autocoms de petite capacité (de 10 à 50 postes environ),
3) Les autocoms de moyenne capacité (50 à 350 postes environ),
P

4) Les autocoms de grande capacité (de 350 jusqu'à plusieurs milliers de postes)
22 Evolution des pabx
L

Il existe deux sortes de PABX :


- Les PABX traditionnels ceux que l'on appelle de génération TDM (Time Division Multiplexing), qui
peuvent éventuellement migrer partiellement ou totalement en IP (sur certaines gammes seulement),
- Et les PABX-IP ou IPBX ou PBXIP (qui nativement offrent une connectivité IP Ethernet afin d'offrir des
services de téléphonie sur IP).
- Les IPBX peuvent actuellement se présenter sous la forme d'un PC traditionnel équipé d'un logiciel
Asterisk par exemple (Open Source), et de cartes d'entrées/sorties RNIS et/ou analogiques. Il se compose
d'un serveur avec un OS (système d’exploitation), et de liens sur les réseaux informatiques du client. Les
postes sont gérés comme des micro-ordinateurs avec une adresse IP et une compression vocale. Ils sont en
voie de développement et sont plus chers que les postes numériques déjà produit en grande série. La
téléphonie sur IP est l'avenir de la téléphonie.

3 connexions des PABX


Un PABX peut fonctionner :
- en stand-alone (tout seul),
- ou en réseau homogène (mêmes machines, même protocoles, même versions équivalentes, échanges
intelligents),
- ou en réseau hétérogène
- ou en réseau mixte (homogène sur une partie et hétérogène sur l'autre partie).

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4 Principales fonctionnalités des PABX
Il permet en plus la mise en œuvre d'un certain nombre de fonctions, notamment :
1. relier plus de lignes internes qu'il n'y a de lignes externes ;
2. permettre des appels entre postes internes sans passer par le réseau public ;
3. programmer des droits d'accès au réseau public pour chaque poste interne ;
4. proposer un ensemble de services téléphoniques (conférences, transferts d'appel, renvois, messagerie,
appel par nom…) ;
5. gérer les SDA (Sélection Directe à l'Arrivée) ;
6. gérer la ventilation par service de la facture téléphonique globale : Gestion de Coûts Télécoms ;
7. apporter des services de couplage téléphonie-informatique (CTI) tels que la remontée de fiche
essentiellement via le protocole CSTA ;
8. gérer les appels d'urgence dans les structures d'accueil hospitalières, maisons de retraite, etc. ;
9. gérer un portier interphone d'immeuble et commander une gâche électrique…

5 Comment administrer ou programmer un PABX ?


Un PABX peut être administré de plusieurs façons :
- soit directement par un port console du style V24,
- soit indirectement par un modem RTC (ou RNIS) connecté sur le port console du style V24,
- soit par un minitel raccordé directement sur un port spécifique, ou par un appel depuis le minitel vers le
poste de télémaintenance interne,
- soit directement par TCP/IP en mode console telnet,
- ou encore en TCP/IP, mais par l'intermédiaire de logiciels spécifiques au constructeur (par exemple
l'application 4760)
AN
M
P
L

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DOCUMENT N°1 /1 Quelques PABX traditionnels Année Scolaire :


Prof : Classe :

Microcommutateurs (en général,


de 1 à 2 LR, et jusqu'à 5 ou 10
postes internes)
Autocoms de petite capacité (de
10 à 50 postes environ)

AN
M
P
L

Autocoms de grande capacité (de 350 jusqu'à plusieurs milliers de postes)

Mariage de l'informatique et du téléphone

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L’INSTALLATION DU PABX

1. DESCRIPTION DU PABX
Le PABX kx-tes 824 gère 2 lignes extérieures et 8 postes secondaires internes : les postes secondaires
permettent de connecter des téléphones analogiques, des téléphones sans fil analogiques, un fax et un
répondeur. La numérotation peut être soit décimale (par impulsions) soit à fréquences vocales. Le
nombre maximum de conversations simultanées s’élève à 2 extérieures, 2 internes et une par interphone
(si disponible).

2. Installation
2 1. Schémas d’ensemble des applications du PABX

AN
M

2 2. Schémas global d’installation du PABX


P
L

Figure 1

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2.3 Contenu du coffret


AN
M
P
L

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2.4 Les connexions


Chaque appareil doit être connecté au système à travers une boucle de couplage téléphonique,
Avec des fils de 0,6 mm de diamètre : les fils à l’extrémité de ce câble doivent être dénudés et introduits
par pression dans un mini-connecteur du type à blocage automatique.
Il est conseillé d’utiliser un câble téléphonique multi-couple en cas de longueurs supérieures à
20 mètres.
a) prise gigogne

AN
b) RJ11

c) RJ45
M
P
L

2.5 Procédure pour une installation correcte


 Test sans connexion au réseau électrique
Décrochez l’appareil 41. Vous entendez la tonalité de la centrale publique de la ligne 1.
Décrochez l’appareil 45. Vous entendez la tonalité de la centrale publique de la ligne 2 (si elle est
présente).
 Test avec connexion au réseau électrique
Introduisez le câble d’alimentation : le voyant lumineux vert s’éclaire de manière fixe.
Décrochez l’appareil 41, vérifiez la présence de la tonalité continue et sélectionnez0 (appel général) : tous
les appareils installés doivent sonner.
Décrochez un appareil qui sonne : vérifiez que la communication entre les deux appareils soit établie.
Raccrochez et répétez la même opération sur tous les appareils installés. De l’appareil 41 sélectionnez 21
(prise de la ligne extérieure 1) :
Vérifiez la réception de la tonalité de la centrale publique.

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Sélectionnez un numéro de téléphone externe et vérifiez l’installation correcte de l’appel. Demandez au


correspondant externe d’appeler le numéro de téléphone correspondant à la ligne 1 et vérifiez que tous les
appareils libres sonnent bien.
Décrochez un appareil et vérifiez que la communication est établie.
3 Mode d’emploi

AN
M
P
L

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4 Programmation ou configuration logicielle


Il est possible de programmer un certain nombre de fonctions et de les personnaliser avec des paramètres
AN
spécifiques en utilisant l’appareil principal. La programmation est protégée par un « mot de passe » (code
numérique à 4 chiffres).
41 La procédure de programmation
M

VOIR DOCUMENT
P

42 Quelques procédures de programmation


a) Date /heure
Une fois programmée opère une mise à jour automatique même après avoir éteint le PABX.
L

1. Accéder au système de programmation


2. Saisir le code permettant d’accéder au paramètre date/heure
3. Sélectionner la date/heure requise
4. Enregistrer puis quitter.
b) Mode de composition
La fréquence de CI-TELECOM étant en fréquence vocale, il est impératif de mettre le PABX en
fréquence vocale.
1. Accéder au système de programmation
2. Saisir le code permettant d’accéder au paramètre mode de composition
3. Sélectionner la ligne à paramétrer
4. Choisir le mode approprié
5. Enregistrer puis quitter.
c) Connexion de ligne
Ce mode va permettre à notre installation servant à la communication d’être raccorder à la ligne d’un
opérateur téléphonique.
1. Accéder au système de programmation
2. Saisir le code permettant d’accéder au paramètre connexion de ligne
3. Sélectionner le numéro de la ligne
4. Choisir de connecter ou de ne pas connecter
5. Enregistrer puis quitter.

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d) Appel entrant (sonnerie)


Ce mode permet de faire des restrictions concernant les usagers autoriser à recevoir un appel en
provenance d’un usager externe à l’entreprise ou au sein de l’entreprise. En d’autres termes, les postes
autorisés à sonner lors de la réception d’un appel.
Il existe 3 codes, mais la programmation est pareille seule la période change :
 Mode jour (8h-12h/ 14h-18h)
 Mode nuit 18h-8h)
 Mode déjeuné ou lunch out (12h-14h)
1. Accéder au système de programmation
2. Saisie le code permettant d’accéder au paramètre du mode de l’appel entrant
3. Sélectionner la(es) lignes(s) autorisé(es) ou pas à recevoir des appels
4. Enregistrer puis quitter.

d) Appel sortant
Ce mode permet de faire des restrictions quant aux usagers autoriser à effectuer des appels en dehors de
l’entreprise ou au sein de l’entreprise.
La configuration est pareille à celle de l’appel entrant seuls les 3 codes changent mais conservent les
mêmes modes.

AN
M
P
L

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AN
M
P
L

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5 Maintenance

AN
M
P
L

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AN
M
P
L

FONCTION DES TOUCHES DU TELEPHONE PANASONIC KX-T7735

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Soudure fibre optique.

Objectif :
➢ être capable de souder une fibre optique (2 pigtails).
➢ être capable de tester la continuité avec un stylo optique.

1) Sécurité.
Il est important de porter des lunettes de sécurité lorsque l'on travaille de la fibre optique. Le
verre qui la compose est fragile et difficilement visible. Les fragments de fibre optique cassés
peuvent s'incruster à l'intérieur de l'œil ou rentrer sous la peau. Cela est douloureux et peut
conduire à une infection ou une irritation.
À la fin du TP, il faut vider la poubelle de la cliveuse. Tous les morceaux de fibre doivent être
mis dans un récipient qui se ferme.

Il ne faut pas regarder directement dans le faisceau laser.


Le port de lunettes de protection laser est recommandé.

2) Les Pigtails et les protections d'épissure (smoove).


AN
Un pigtail est un brin de fibre optique protégé par une gaine de 900µm
M

et équipé à une seule extrémité d'un connecteur.


P
L

L’épissure est la jonction des deux bouts de fibre nue. Il est


nécessaire de protéger cette jointure par une protection d’épissure
aussi appelée smoove, visant à remplacer la gaine sur la partie de
fibre dénudée. La protection d’épissure est renforcée par une barre en
métal pour rigidifier et ainsi protéger le raccordement. Il y a deux
longueurs (40 mm et 60 mm).

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3) Préparer la fibre.
a) Mettre en place de la protection d'épissure.
Glisser la protection d'épissure sur une des fibres du pigtail.

b) Dénuder.

Matériel requis : pince à dénuder

Enlever sur l'extrémité du pigtail où il n'y a pas de connecteur, toutes les gaines de
revêtement sur une longueur de 30 à 40 mm afin de ne laisser que la partie en verre.
Pour cela, utiliser le trou 125 µm de la pince à dénuder.

Cœur et gaine optique 125 µm

Longueur de dénudage :
AN
30 à 40 mm.
Gaines de revêtement 250 µm et 900 µm)
M

Voir la video du dénudage.


P

c) Nettoyer.
L

Matériel requis :
➢ Lingette non pelucheuse.
➢ Flacon distributeur d'alcool à pompe avec
verrouillage intégré.
➢ Alcool isopropylique dénaturé à 99% pour
nettoyer parfaitement la fibre sans laisser aucun
résidu.

Imbiber la lingette d’alcool puis la passer sur la fibre.


Pour un bon nettoyage, faire chanter la fibre…

Voir la video du nettoyage.

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4) Cliver.

Matériel requis : Cliveuse

1) Armer la cliveuse en enfonçant la pièce coulissante.


2) Positionner la fibre en respectant les longueurs de clivage
3) Appuyer sur le couvercle : la fibre est coupée et la chute est recueillie dans le réceptacle
amovible

1 2 3

AN

Voir la video du clivage.


M

5) Souder.
P
L

Matériel requis : soudeuse

a) Réaliser un étalonnage d’arc


Réaliser un test d’arc ajuste automatiquement :
➢ La puissance de l’arc.
➢ La position de la ligne centrale de fusion.

Cela permet de prendre en compte :

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➢ Les conditions environnementales (Pression, humidité, température) sans l’aide de


capteurs.
➢ Les caractéristiques des fibres (composition, excentricité des cœurs, taille des cœurs
etc.).
➢ La qualité des électrodes.

Cette étape est primordiale et vivement conseillée lors de l’allumage de la soudeuse,


avant de démarrer toute opération de raccordement.
Voir la video du positionnement.

b) Souder.
Réaliser les étapes suivantes :
1) Choisir le mode de soudure (standard SMF) et le mode de four (taille de la protection
d’épissure : 40 ou 60 mm).
Voir la video du parametrage de la soudeuse.

2) Mettre en place la fibre préparée dans la soudeuse. Dénuder, nettoyer, cliver et mettre
en place la fibre de l'autre pigtail dans la soudeuse.
Voir la video du positionnement.
V de positionnement

Electrode
AN
M

Fibre optique Fibre optique


3) Lancer le cycle de
P

fusion par un appui sur « Start ».

c) Évaluer la qualité de la soudure.


L

La qualité d’une soudure se base sur 2 critères :


➢ L’estimation de perte affichée par la soudeuse qui doit être inférieure à 0,1 dB.
➢ Le contrôle visuel de la soudure.
Attention ! La valeur réelle de la perte de soudure ne sera donnée qu’à la mesure de
réflectométrie ou de la puissance optique.

d) Réaliser un test en traction.


A l’ouverture du capot, la soudeuse exerce une force sur les deux fibres pour tester la
résistance du point de fusion.

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Si la soudure casse, il faut refaire un étalonnage d’arc.


Si la casse persiste après recalibrage de l’arc, le problème provient généralement du
vieillissement des électrodes. Il est alors conseillé de les remplacer.

e) Réaliser un rétreint de la protection d’épissure.


1) Ramener la protection d’épissure au niveau du point de fusion en prenant soin de bien le
centrer.
2) Positionner la protection d’épissure dans le four en tendant les fibres pour que le capot
du four se referme automatiquement.
3) Après 30 sec de rétreint, le ventilateur se met en route pour refroidir la protection
d’épissure.
4) Laisser refroidir le smoove sur le support de manchon thermorétractable situé à l’arrière
de la soudeuse.
Attention à ne pas toucher le smoove pendant cette opération pour ne pas créer de
contrainte sur le fibre.
Voir la video de la protection d’épissure.

AN
6) Tester la continuité avec un stylo laser rouge.
➢ Retirer les bouchons du stylo et d'un pigtail.
➢ Connecter le stylo sur le pigtail.
M

➢ Allumer le stylo.
➢ Vérifier que toute la lumière sort par l'autre pigtail et qu'il n'y a pas de lumière au niveau
P

de l'épissure.
➢ Déconnecter le stylo du pigtail et remettre les bouchons.
L

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AN
M
P
L

LES MOYENS DE RACCORDEMENT

Un réseau à fibres optiques peut être représenté par le schéma suivant.

Site F Répartiteurs de
site

Boîtier de
Site A dérivation Site D

Raccordement Site E
en ligne

Site B
Site C

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Les différentes composantes des raccordements sont:


• le répartiteur,
• les têtes de câble,
• les raccordements en ligne,
• la connectique.

LE RÉPARTITEUR

Le répartiteur peut être de type ferme ou de type baie (standard 19 pouces ou autre).

Répartiteur de type ferme

Plusieurs modèles et configurations sont proposés et peuvent être retenus en fonction de l'importance de
l'installation et des standards utilisés:

• profilés alu,

• châssis de répartition,

• fermes 4, 6 niveaux et double face, avec goulotte équipée d'un


couvercle avec casquette sécable pour le passage des câbles.
AN
La fonction de raccordement et d'épanouissement des câbles s'effectue au niveau de “têtes de câble
optiques ”. Ces éléments conçus pour recevoir des capacités de câbles modulo “ n ” intégreront les
fonctions suivantes:
M

• support intégré de fixation sur le rail du répartiteur par


vissage,
P

• compartiment prévu pour l'amarrage et l'épanouissement de


chaque câble installé,
• bloc de cassettes pivotantes, chaque cassette pouvant
L

accueillir 2 fibres.

Avec ce type de répartiteur, la mise en continuité de fibres optiques peut être réalisée de 2 manières:
• Par simple branchement de jarretières équipées de connecteurs. Dans ce cas, chaque cassette
assurera la gestion de 1 ou 2 fibre(s), pourra recevoir jusqu’à 3 mètres de fibre et assurera les
fonctions suivantes:
♦ lovage des fibres sur tambour central,
♦ intercalaire de séparation des fibres,
♦ positionnement et maintien de 2 épissures,
♦ cadre assurant la rotation, le positionnement de 2 connecteurs et le repérage.

• Par raccordement à l'aide d'épissure mécanique ou soudée à l'intérieur de la cassette, les


jarretières étant confectionnées sur site et à longueur voulue. Dans ce cas, chaque cassette
assurera la gestion de 1 ou 2 fibre(s), pourra recevoir jusqu’à 3 mètres de fibre et assurera les
fonctions suivantes:
♦ lovage en 8 des fibres sur tambour central,
♦ intercalaire de séparation des fibres,
♦ positionnement et maintien de 2 épissures,
♦ cadre assurant la rotation, le positionnement de presse étoupe assurant la rétention de
la jarretière et le repérage.

Si le nombre de câbles est important, il est recommandé de dédier une ou plusieurs ferme(s) aux câbles de
ligne et une ou plusieurs ferme(s) aux câbles locaux.

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Répartiteur de type “ baie ”

Ces répartiteurs peuvent être constitués de:

• bâti rack munis d'un capot avec serrure,

• armoire 40U (selon besoin), aux dimensions 600x800,


avec porte fermant à clé.

Ils reçoivent les “ têtes de câble ” au format 19 pouces dans les différents formats 1U, 2U, etc... Ils
permettent également l'intégration de l'ensemble des matériels de réseau au format 19 pouces.
Dans les environnements sévères, un niveau de protection IP55 pourra être imposé.

La gestion des câbles optiques est effectuée grâce à des tiroirs fibres optiques au format 19 pouces. Leur
conception doit permettre de les utiliser dans tous les cas de figure de mise en oeuvre:
• jonction par épissure,
• terminaison de câble par connectorisation,
• utilisation mixte (épissure et connecteurs).

Ils doivent offrir les caractéristiques suivantes:


AN
• encombrement faible,
• face avant pour recevoir au minimum 12 ou 24 connecteurs,
• logement pour la fixation et l'épanouissement des câbles en arrivée,
• platine sur glissière recevant les épissures,
M

• extractabilité permettant la maintenance de la connectique.


P

Passage pour cheminement des


jarretiFres vers arriFre de baie

Z on e d e lova ge Log e m e nt de s
de s fibre s c Gble s optiq ue s
L

T iroir
c oulis s a nt

Zo ne
d'Tp is s ura ge
tiroir 1u

Conn e c te urs

Les raccordements en ligne

Pour des raccordement permanents effectués lors de la mise en oeuvre initiale du réseau, on utilisera des
protections d'épissures.
Les enveloppes externes et l'organisation interne de ces matériels pourront être plus ou moins élaborées
pour répondre aux principales fonctions:

• compatibilité avec les câbles


♦ entrées de câbles (étanchéité, nombre d'entrées, tenue en traction...),
♦ amarrages des câbles,
♦ épanouissement des fibres par modules( modularité conservée ou pas),
♦ identification.

• Compatibilité avec les épissures et les modules de fibres


♦ fixation,
♦ capacité,
♦ gestion des flux de fibres / réserve de fibres pour réintervention,
♦ compatibilité éventuelle avec le ruban et l'épissurage de masse.

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• compatibilité environnementale
♦ aspect étanchéité (poussière, ruissellement, immersion,....),
♦ difficulté de réintervention.

Pour les noeuds de réseaux comportant des raccordements qui sont susceptibles d'être ouverts pour des
contrôles, ou des extensions de réseaux, on utilisera des armoires ou coffrets.

LA CONNECTIQUE

Les composants connectiques élémentaires mis en oeuvre dans l'infrastructure sont:


• des connecteurs à grand nombre de manoeuvres,
• des épissures, mécanique ou par fusion.

Les connecteurs

Compte tenu de l'état de l'art, les différents types de connecteurs préconisés sont les suivants:

Technologie Verrouillage Modularité Type de ferrule Multimode Monomode Pertes Taux de


d'insertion réflexion
EC push pull simplex, duplex sphère cône à membrane x x 0,5 dB - 55 dB
OPTOCLIP2 push pull simplex fibre à fibre avec gel x x 0,5 dB - 55 dB
AN
FC/APC à vis simplex cyl. céramique x 0,5 dB - 55 dB
SC push pull simplex, duplex cyl. céramique x x 0,5 dB - 30 dB
SC/APC push pull simplex cyl. céramique x 0,5 dB - 55 dB
ST baïonnette simplex cyl. céramique x restriction 0,5 dB - 30 dB
M

Le connecteur ST, est actuellement le plus répandu sur les réseaux multimodes. Il peut être utilisé sur des
P

fibres monomodes mais présente des caractéristiques incompatibles avec les applications télécom à très
haut débit (taux de réflexion).
L'utilisation des connecteurs de type EC, FC/APC et SC/APC permet tous les types d'application télécom
L

à haut débit.
Le choix entre ces différentes technologies doit s'effectuer en tenant compte des performances du couplage
réalisé et de l'environnement d'utilisation.
En tout état de cause, sur un même réseau le même type de connecteur doit être utilisé aux points de
brassage. Seuls les raccordements aux utilisateurs pourront être différents.

Les épissures.

Les épissures mécaniques ou par fusion (arc électrique) peuvent être mises en oeuvre sur l'infrastructure.
Cette technique permet de réaliser les connexions dans les boites de raccordement en ligne et dans les
répartiteurs lors de l'utilisation de" pig-tails" ou de brassage sans connecteurs.

EQUIPEMENTS ACTIFS

Pour mémoire, rappelons que le réseau support à fibres optiques ne permet pas à lui seul de faire
fonctionner les applications et services offerts par l'opérateur actuel. Pour cela, il faut y adjoindre des
équipements de transmission (terminaux numériques ou analogiques de ligne optique) et de commutation
ou de routage (autocommutateurs téléphoniques, routeurs, commutateur de données.).

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Pose en caniveau

Sauf sur très courtes longueurs, elle se fera en déplaçant le touret le long du caniveau, en laissant le câble
se dérouler sans torsion. La vitesse de déroulement sera lente et surtout maîtrisée. Cette technique
s’applique, sauf présence d’obstacle physique; dans ce cas, la technique de tirage sera utilisée.

Les caractéristiques critiques des câbles sont les mêmes que pour les câbles enterrés.

Pose sur chemin de câbles, tablettes, corbeaux

Comme pour la pose en caniveaux, pour de grandes longueurs, elle se fera en déplaçant le touret le long du
AN
chemin de câble, en laissant le câble se dérouler sans torsion.

Pour des longueurs courtes (100m), on pourra envisager de tirer le câble, touret sur un axe se déroulant à
vitesse lente et maîtrisée, en le soulageant de part en part, à la main ou avec des systèmes à galets.
M

Les précautions suivantes seront observées :


• limitation du rayon de courbure mini,
• limitation de la torsion,
P

• immobilisation des câbles par colliers adaptés à la résistance à l'écrasement des câbles.

Les transitions de zone (Pénétration de bâtiment, transition sous conduite, etc.) devront également faire
L

l'objet de mentions particulières dans les documents de spécification.

RACCORDEMENT DES CÂBLES ET CONNECTORISATION DES FIBRES

DÉFINITIONS ET TERMINOLOGIE

Pour un réseau et quelle que soit sa topologie, nous ferons la distinction formelle entre :

• Le câblage en ligne qui désigne le raccordement, à priori permanent, d'au moins deux
câbles en un endroit appelé noeud du réseau. On parlera alors d'épissurage. (Les câbles
sont eux les branches de ce réseau qui peut être de topologie point à point linéaire, ou
point-multipoint en étoile simple ou double, ou multipoint-multipoint point anneau ou
maillée).

• Le câblage des extrémités de réseaux, qui permet le brassage des fibres entre elles et le
raccordement, à priori démontable, des matériels actifs sur le réseau. On parlera alors
de connectique.

Les produits utilisés pour protéger les raccordements en ligne sont appelés matériels de ligne, ceux qui
protègent les connectiques d’extrémité sont dits matériels d'extrémité.

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RECOMMANDATIONS POUR LES CÂBLAGES EN LIGNE

Les matériels de ligne se classent en plusieurs types de produits, suivant la fréquence d'accès pour
réintervention lors de la vie du réseau et suivant l'environnement de l’infrastructure d'accueil.

Selon les architectures de réseau, plusieurs types de raccordement sont possibles :

Joint droit (raccordement de deux câbles)

Division d’un câble vers plusieurs câbles

Piquage de câble(s) dérivé(s) sur un câble en passage

Dans ce cas, la possibilité d’accès aux fibres “ en plein câble ” , et non seulement en extrémité, doit être
AN
vérifiée.
M

Câble Câble
P

amont aval
dérivé dérivé
n F.O. n F.O.
L

Branche non
utilisée sur
piquage simple
sans sécurisation

Câble principal N F.O. (N-n) F.O. en passage, Câble principal N F.O.


non affectées

D’une façon générale, les fonctions de base du joint en ligne considéré devront être finement analysées afin
de les mettre en regard des solutions possibles.

Dans des réseaux de type MAN, l’infrastructure d’accueil, souvent déjà existante pour le câblage en ligne,
est à prendre en compte finement afin de définir le matériel de ligne le plus adapté. En regard de chaque
caractéristique de l’environnement, on pourra imposer les caractéristiques associées du matériel:

Chambres de raccordement (Caniveaux, Chemins de câbles),


• dimensions (Voir remarque ci-après sur les alternatives Epi /Traversée),
• nature physico chimique de l’ambiance auquel sera soumis le matériel,
• nature des supports et fixations des matériels.

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Câblages en épi /Câblages en traversée

Ces deux termes caractérisent la disposition physique de l’arrivée des câbles vis à vis de la protection
d’épissure:

Traversée

Epi

Le choix générique sera l’épi, qui permet de disposer les surlongueurs de câbles associées de manière plus
simple et qui rend le volume “ protection d’épissure + love de câble associé ” plus compact. C’est ce volume
mini qui doit être mis en regard des caractéristiques de la chambre.

RECOMMANDATIONS POUR LE CÂBLAGE DES EXTRÉMITÉS

L’utilisation d’un réseau optique passif, support de l’information, suppose la connexion de ses extrémités à
des équipements actifs, ou matériels électroniques.
AN
Equipement
Télécom
Réseau Passif
M
P

Equipement
Télécom
L

Cette fonction est généralement assurée par des connectiques permettant des raccordements
démontables (connexions / déconnexions) entre le matériel actif et le réseau, le plus souvent par
l’intermédiaire de cordons optiques.

(La liaison directe des câbles sur les équipements doit être réservée à des réseaux dont on est certain de la
non évolutivité dans le temps)

La fonction de brassage est concrétisée par la possibilité de permuter ou de commuter, à priori par une
opération manuelle de déplacements de ces cordons (cordons de brassage ou patchcords) toute voie du
réseau sur toute carte opto électronique des équipements actifs.

Elle est assurée par un matériel appelé génériquement Répartiteur


Les fonctions associées au brassage et qui doivent être assurées par le répartiteur sont:
• l’amarrage des câbles du réseau en entrée, avec le cas échéant leur mise à la terre,
• l’épanouissement des câbles, et plus généralement la protection et la répartition des fibres
permettant d’en assurer l’identification, le repérage et l’accès nécessaires pour la
connectorisation des fibres sur les “ têtes de câbles ”,
• la gestion, l’identification et l’accès aux fiches et raccords de connectique,
• la gestion des flux des cordons de brassage, assurant notamment la limitation des rayons de
courbure, le repérage et l’accès aisé aux cordons et à leurs extrémités permettant d’assurer les
manoeuvres de connexion/déconnexion.
• le cas échéant la protection des équipements actifs.

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Selon la nature et la capacité des câbles arrivant en un même endroit, et selon la fréquence supposée des
manoeuvres de connexions / déconnexions, plusieurs alternatives existent qui devront être évaluées afin de
choisir le matériel le plus adapté :

Type de connectique :

Plusieurs critères conduisent au choix de la connectique :


• qualité optique : Perte d'insertion pour tenir le budget optique disponible ; Réflectance maximale
pour permettre le fonctionnement des équipements optoélectroniques ; la Réflectance minimale
admissible en dB est généralement définie par le fabricant de matériels actifs. Le type de
connecteur utilisé doit être compatible avec ce paramètre,
• type de verrouillage : à visser, à bayonnette, Push-Pull,
• yype de montage sur la fibre : Résiné/Poli, Serti/fracturé.

Bien souvent, le type de connectique côté équipements est imposé par la carte d’interface ou carte réseau
du protocole réseau utilisé (Ethernet, FDDI, SDH, SONET, ....).
Le type de connectique côté réseau passif (côté câble) est laissé au choix de l’utilisateur et/ou de
l’administrateur de réseau.

Câbles directement connectorisables ou épissurage de pigtails / fanouts (éclateurs)

On peut choisir de câbler les connectiques sur site, ou d’utiliser des concepts de précâblage plus ou moins
poussés qui permettent de s’affranchir de cette opération. On notera pour mémoire dans un ordre
AN
d’intégration croissante:
• épissurage de pigtails élémentaires, sur site
• épissurage ou branchement de têtes de câble préconnectorisées,
M

Le concept peut encore être optimisé par l’utilisation de raccordement de masse (fanout’s) en connectique
et en épissurage, qui valide au mieux l’utilisation de câbles à rubans de fibres.
P

Il s’agit là d’une alternative importante qui mérite d’être étudiée en termes de coûts, d’optimisation du temps
d’installation sur site, et surtout de qualité des extrémités (notamment pour les connectiques à hautes
performances qui requièrent souvent un montage usine).
L

Définition des têtes de câbles

A partir des choix faits précédemment, on définira précisément les besoins en terme d’amarrage de câbles,
de gestion des flux de fibres, de modularité et de repérage.

Définition des enveloppes des répartiteurs: baies, armoires, coffrets

Dans le cas où le nombre de fibres est limité, on peut prévoir d’intégrer les “ têtes de câbles ” et les
équipements actifs de réseau dans une même baie. Dans ce cas, le standard 19 pouces sera privilégié.

Dans le cas où le nombre de fibres est important, on priviligiera l’installation d’un répartiteur optique en
espace “ ouvert ” (sur ferme), ce qui facilitera la gestion des flux de cordons optiques (jarretières), par la
mise en place des dispositifs de guidage et d’organisation adéquats.

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CONNECTEURS
Lors de la pose d’une liaison optique, il faut équiper la fibre d’un connec-
teur aux deux extrémités, permettant ainsi le raccordement, à l’aide de cor-
dons de brassage, aux appareils actifs (commutateurs, routeurs,…). Les
instances de normalisations (EIA/TIA-568 et ISO/IEC 11801) ont défini un
standard commun appelé standard 2,5 mm car la technique utilisée est
basée sur l’utilisation d’un embout optique (férule) de diamètre de 2,5 mm.
Celui est percé en son centre et permet la fixation de la fibre. Les connec-
teurs, à ce jour, les plus usités dans les réseaux locaux, sont les interfa-
ces ST et SC.

AN
M
Figure 15 : connecteur ST
P
L

Figure 16 : connecteur SC

Ces connecteurs existent en versions multimode et monomode. L’aligne-


ment est effectué sur la gaine extérieure. Lors de leur mise en vis-à-vis dans
un coupleur (raccord), les extrémités optiques des embouts doivent être en
contact l’une avec l’autre, on parle alors de connectique PC, Physical
Contact.

copyright © 2005 Open Net sprl


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• GUIDE PRATIQUE DU CÂBLAGE FIBRE OPTIQUE • Page 71
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Une version APC est également disponible en monomode. Dans cette ver-
sion, les faces optiques sont polies avec un angle de 8° ou 9° ce qui per-
met d’obtenir une meilleure réflectance. Elle est principalement employée
dans les réseaux opérateurs à haut débit.

D’autres types de connecteurs sont également présents aujourd’hui sur le


marché. Ils portent le nom générique de connecteur SFF, Small Form
Factor. Ils apportent un changement tant au niveau de leurs dimensions,
réduites, que du concept fiche mâle - fiche femelle tel que déjà présent en
cuivre avec les RJ45 et dont la forme est proche de ces dernières. Ils per-
mettent une plus grande concentration de connecteurs ainsi que le rac-
cordement des fibres dans des prises femelles encastrées dans des boî-
tiers muraux ou en goulottes.

Figure 18 : LC
AN
M

Figure 17 : FJ
P

VF-45
L

Figure 19 : MT-RJ

Figure 20 : MT-RJ

copyright © 2005 Open Net sprl


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• GUIDE PRATIQUE DU CÂBLAGE FIBRE OPTIQUE • Page 72
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. RACKS DE DISTRIBUTION
Les racks fibres optiques sont les équivalents des panneaux de distribu-
tion RJ45 côté cuivre. Ils sont la plupart du temps prévus pour être inté-
grés dans des armoires 19 pouces mais certaines versions peuvent être
murales. En fonction du nombre de fibres à connecter, ils disposent de plu-
sieurs positions (de 12 à plusieurs dizaines). Les connecteurs en provenance
du câble à fibres optiques sont insérés dans des coupleurs fixés sur la face
avant du panneau.

AN
M

Figure 21 : racks 19 pouces


P
L

Figure 22 : racks muraux

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• GUIDE PRATIQUE DU CÂBLAGE FIBRE OPTIQUE • Page 73

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