Vous êtes sur la page 1sur 15

Revue des Deux Mondes tome

19, 1914

Alfred Droin

Exporté de Wikisource le 12/08/2016

Poèmes d’Islam

LE JET D’EAU

O cyprès, balancez lentement votre cime, Et bercez les ramiers qui


se posent sur vous, Beaux arbres ténébreux qu’un faible vent anime,
Et remplit d’incessans remous.

O vous, en qui l’ardeur du vieil Islam sommeille, Faites stagner dans


l’air des flots de parfums, Orangers opulens, tourmentés par l’abeille,
Ou par les merles importuns.

Colombes, roucoulez, roucoulez, ô colombes, Oiseaux couleur de


cendre, au sanglot musical, Versez sur les jardins, les vergers et les
tombes, Votre chant pareil au cristal.

Que le soleil scintille au marbre des allées, Caresse la faïence,


effleure les jasmins, Et baise tendrement les heures long voilées,
Qui portent l’oubli dans leurs mains ; Que le printemps, partout,
rayonne, resplendisse, Qu’il velouté l’amande et durcisse son lait,
Que son doigt lumineux rende la figue lisse, Et lui donne l’odeur qui
plait

Que tout, autour de moi, dise son allégresse, Colombes, roucoulez ;


cyprès, balancez-vous ; O fleur du grenadier, ouvre ta robe épaisse,
Criez, merles gourmands et fous !

Mais toi, chante toujours, chante toujours ta plainte, O jet d’eau


suspendu dans ton élan brisé, Lys sonore, si pâle et qu’un arc-en-
ciel teinte, Chante ton chant inapaisé.

Goutte à goutte, répands la neige sur la flamme, Accompagne mon


rêve et son mal éternel, Chante, chante toujours, seul ami de mon
âme, O jet d’eau triste et fraternel.

L’APPEL A LA GUERRE SAINTE

Blanche d’une blancheur qui ruisselle au soleil, Et coule sur l’esprit


comme une onde lustrale, Près d’un palmier dattier dont l’éventail
s’étale, Et balance à la brise un éternel sommeil, La mosquée
éclatante, épouse du soleil, Fait murmurer sans fin sa fontaine
lustrale.

Espérance de l’âme et fête du regard, Son seuil est accueillant aux


pieds nus des fidèles ; Qui le franchit se sent, aux épaules, des ailes
; Les parfums consacrés, l’aloès et le nard, Plus doux au cœur que
n’est la lumière au regard, Joignent sous ses arceaux leurs haleines
fidèles.

La cour intérieure et les hauts orangers, Forêt verte et vivante


enchâssée en la pierre ; Le minaret qu’allège un essor de prière, La
porte aux ais massifs, les auvens ouvragés, Le beau tapis de
l’ombre, aux pieds des orangers, Et les versets divins qui courent sur
la pierre ; Les nattes où le corps s’allonge indolemment, La nudité
des murs, l’austérité des lignes, Le mihrab, constellé de faïences
insignes, Pôle du ciel mystique, orgueil d’Allah clément ; Les nefs où
la clarté s’apaise indolemment, Et mêle son sourire a la courbe des
lignes.
Tout cela, noble joie et calme volupté, Architecture sainte et pieuse
harmonie, Prépare le croyant à l’ivresse infinie, A son absorption
dans son éternité : Rien qui ne soit repos, mystère, volupté ; Ici,
l’âme se berce en sa propre harmonie.

Mais pourtant, aujourd’hui, premier de ramadan, Ce sanctuaire


illustre, aimé par le Prophète (Que la droite d’Allah demeure sur sa
tête), Est rempli d’une voix qui déferle en grondant.

L’Iman, au nom d’Hiba, prêche la guerre sainte : Les yeux


proéminens, le burnous en lambeaux, La Foi, la Certitude étant ses
deux flambeaux, Il fait tonner son verbe aux échos de l’enceinte.

Berbères, Chénagtas, visages clairs ou noirs, Les hommes de la


plaine et ceux de la montagne, Les chasseurs du désert que la soif
accompagne, Et les coupeurs de route aux aguets, dans les soirs
Tous sont là, différens par l’âme, par la race, Mais tous unis
ensemble et mêlés fortement Ainsi que des moellons par le même
ciment, Par la même croyance et par la même audace Tous, amans
de la poudre et des fantasias, Monteurs de méharis et dompteurs de
cavales, Ils ont un chapelet aux boules inégales, Et le turban sacré
serre leur crâne ras.

L’oreille grande ouverte à l’ardente parole Qui flagelle les airs


comme un simoun de feu, Ils rêvent aux combats récompensés par
Dieu, A la mort des martyrs, à la rouge auréole.

Et voici ce que dit, dans son prône, l’Imam, Envoyé d’El Hiba,
champion de l’Islam : « Les Français sont venus, plus nombreux que
les mouches

Sur le cadavre des chameaux,

Satan, le lapidé, triomphant par leurs bouches, Plus puantes que les
tombeaux ; Ils sont venus chez nous déshonorer la terre,
L’Atlantique les a vomis ;
Sur notre plaie à vif, en place du cautère, Ils ont mis du sel, ces
roumis !

Insoucieux d’Allah et du maître de l’heure, Ils ont saccagé nos


moissons,

Oui, ces chiens fils de chiens, l’enfer soit leur demeure !

Ont souillé les quatre horizons.

Les youdis, réprouvés dans l’un et l’autre monde, Les ont fêtés dans
leurs mellahs, Ils ont fait ruisseler pour eux l’alcool immonde, Et mis
leurs femmes dans leurs bras.

Horreur ! les mécréans, par les orges roussies, Et déferlantes, flot


sur flot,

Ont, sur nos os, changé leurs longs sabres en scies, Chevaux
lancés à plein galop !

Les têtes des croyans, à l’arçon de leurs selles, Ont dansé, les deux
yeux crevés, Tandis que le sang noir qui coulait derrière elles
Marquait leurs noms sur les pavés ; On a vu les Français pénétrer
dans nos temples, Par les brèches de leurs boulets, Brûler nos livres
saints sous les ogives amples Où le feu jetait ses reflets.

L’incendie et le vol, le meurtre et la luxure, Comme des fléaux


capitaux,

Ont régné sur l’Islam, sans répit, sans mesure, Nous ont broyés
dans leurs étaux.

O frères, c’est assez vous courber sous l’outrage !

Voici venir l’ami de Dieu,

El Hiba, l’ouali qui voile son visage, Le thaumaturge, l’homme bleu.


Il est grand, son passage émeut les multitudes, L’influence divine
illumine son front ; Il fait couler sans fin l’eau des béatitudes, Sur la
douleur et sur l’affront.

Comme le lait bien frais gardé dans l’outre épaisse, Dans chacun de
ses mots dort un flot bienfaisant, Qui guérit toute soif et sur la lèvre
laisse Un souvenir longtemps présent.

La sainte baraka s’épanche par ses gestes, Sa salive contient de


secrètes vertus, Où se posent ses pieds croissent des lys célestes,
De clair de lune revêtus.

Le poitrail allumé d’une énorme turquoise, Son cheval est lui-même


un noble marabout, Dont la sueur exhale un doux parfum d’armoise,
Et lustre son poil acajou.

Qui frôle son burnous imprégné de cinname, Sent passer sur son
front l’haleine des houris, L’onde du Selsébil murmure sur son âme,
Au milieu de vallons fleuris.

Louange à lui ! La gloire environne sa tête !

Il est le grand docteur, le prince des roseaux, Chaque nuit, il peut


voir la face du Prophète, Suprême imam et sceau des sceaux.

Mais mieux que sa douceur, si féconde en miracles, Sa force, ô


musulmans, éclate et resplendit : L’Atlas, devant ses pas, abaisse
ses obstacles, Le lion s’arrête, interdit.

Il commande à la fois, aux hommes, aux Génies, Tous les démons


du ciel suivent ses étriers, Par-dessus ses drapeaux s’étendent,
infinies, Des légions d’anges guerriers.

Son parasol tiendra l’univers sous son ombre, Le Levant, le Ponant


trembleront à sa voix ; Il fera flamboyer, sur des terres sans nombre,
Le croissant, vainqueur de la croix.
Déjà, le Sous entier, par les youyous des femmes, Acclame en El
Hiba le chérif couronné : Un vent de guerre sainte enfle les
oriflammes De son souffle prédestiné.

Les tribus des déserts, celles des hautes plaines, Artisans et tolbas,
laboureurs, chameliers, Le poignard aiguisé, poires à poudre
pleines, Accourent vers lui par milliers.

Serrés comme le sable et les galets des plages, Encombrant les


chemins qui montent vers le Nord, Ils attendent les jours des
farouches carnages, Ceux de leur gloire ou de leur mort.

Ils attendent les jours des rudes représailles, Où les chrétiens seront
rejetés à la mer, Où l’on verra rouler la meule des batailles, Sur le
sol rouge de leur chair.

O mes frères, demain, vous verrez apparaître, Tourbillonnantes, ces


harkas,

Que le Sultan Hamed El Hiba, notre maître, Dirige vers les saints
combats : Que chacun prenne alors son fusil et sa poudre, Son
chapelet et son Coran,

Qu’il selle son cheval, plus ailé que la foudre, Et crie : « Allah, toi
seul es grandi »

Partez tous, ô guerriers. Partez tous, ô mes frères !

Allez délivrer vos moissons,

Les champs que nos aïeux, jadis, ont faits prospères, Purifiez les
horizons !

La haine au cœur, marchez vers les revanches sûres, Rendez à


l’Islam nos cités,
Que vos corps rédempteurs s’empourprent de blessures, O vous qui
serez exaltés !

Suivez l’Élu qui change en cartouches les pierres, En canons géans,


des fétus,

Et qui peut, sans effort, d’un clin de ses paupières, Redresser les
murs abattus.

Chassez les casques blancs et les pantalons rouges, Les spahis,


renégats de Dieu,

Qui dans l’enfer auront, pour femelles, des gouges, Sur des lits de
soufre et de feu.

Que les cadavres nus des Français, par les orges, Perdent leur
graisse et tout leur sang, Que milans et vautours en remplissent
leurs gorges, Qu’ils mangent en s’éclaboussant.

Tuez, tuez leur chef à face de panthère, Le Djinn plus maigre que le
roc, Qui, dans la même nuit, sans effleurer la terre, Bondit de Rabat
à Maroc.

Vous le reconnaîtrez : il porte trois étoiles, Faites saler sa tête aux


juifs, Et que, bien pétroles, ses os, vides de moelles, Flambent
comme le bois des ifs.

Lui mort, tout le Moghreb sera libre, ô fidèles !

Les cigognes, sur les koubbas,

Feront claquer leur bec, agiteront leurs ailes, Et vous loueront par
leurs ébats.

Alors, vous porterez plus loin votre victoire, Vous irez chez vos
ennemis ;

En bataillons épais, vous referez l’histoire, Vous prendrez Alger aux


roumis.
Tunis verra flotter vos vertes oriflammes, O conquérans du paradis,

Et la mer furieuse, au tombeau de ses lames, Engloutira tous les


maudits.

Rien ne restera plus des chrétiens en Afrique, Que ceux jetés dans
les silos ; L’Émir, lion de Dieu, Hiba le magnifique, Aura leurs princes
pour féaux,

Et sans que l’étranger désormais la profane, Secouant au vent son


sommeil,

De la Mecque à Tanger, la terre musulmane Resplendira dans le


soleil.

VENDREDIS MUSULMANS

Vendredis de l’Islam, jours des paresses sages, Beaux loisirs


parfumés de prière et d’encens : L’air a plus de langueur, et plus
lents, les nuages Filent leur blanche laine à des fuseaux luisans.

Rabat sourit, heureuse, en sa robe éclatante ; Il est midi : bientôt


l’appel des muezzins Répondant au souhait d’une pieuse attente Va
faire résonner les créneaux sarrasins.

Allégresse des yeux, là-bas, le ciel bleu pâle Se fond dans l’Océan,
aussi pâle que lui, Et l’eau lointaine, en cette union idéale, Devient
de la clarté qui tremble et qui séduit.

Devant le Bou-Regreg et son large estuaire, La Barre lance encor


des escadrons d’argent, Qui, cabrés l’un sur l’autre, emplis d’un
sourd tonnerre, Vont à l’assaut avec un panache changeant.

Mais la paix de la ville errante par l’espace Incline la pensée aux


bonheurs indolens, Rend le pas indécis, et, sur chaque terrasse,
Côte à côte assoupit les ramiers turbulens.

Rabat, « Ribat el Fath, » le camp de la victoire, Orgueil du grand


Chérif Yacoub el Mansour, Au soleil printanier qui caresse sa gloire,
Rêve sous sa Kasbah et songe sous sa Tour.

Les vieux canons massifs dévorés par la rouille, Les affûts à gradins
disloqués par le temps, Abdiquent le passé dans l’herbe qui les
mouille Et berce des iris, beaux calices flottans.

Sur une patte, en haut des Koubbas ovoïdes, Gardiennes des


tombeaux tout ruisselans d’émail, Méditent sans bouger, durant les
heures vides, Les cigognes au bec sculpté dans le corail.

Favorites d’Allah, dédaigneuses des hommes, Leur lenteur est


sacrée et leur repos divin, Et leurs ailes, toujours en efforts
économes, Ne consentent au vol que pour dompter la faim.

Des enfans, à leur cou portant des amulettes, Visage de bitume et


beaux yeux soudanais, Tirent d’un court roseau des plaintes
aigrelettes, Les gestes alourdis par leurs voiles épais.

Vendredis musulmans ! Béatitudes calmes !

Un long turban neigeux autour du crâne ras, Les fidèles pensifs,


salués par les palmes, S’en vont à la Mosquée, un tapis sous le
bras.

D’humbles gens : chameliers, âniers, vendeurs d’oranges,

Promènent au soleil la sainte inaction ; Leurs burnous ravaudés ont


des loques pour franges, Mais leurs yeux sont hantés d’un sublime
rayon.

Leur misère orgueilleuse ennoblit la lumière, La blancheur des murs


nus est plus blanche auprès d’eux, Allah soit louange ! La lâche
coutumière Ne rive plus leurs pieds à son boulet hideux.

La vie est plus légère et le cœur moins aride, L’eau des ablutions a
rafraîchi les corps ; Sous le ciel lumineux qui n’a pas une ride,
L’Espérance éternelle élève ses accords.
O Rabat, qui dira ta splendeur et ta grâce, Par les après-midi des
mystiques printemps, O perle du Moghreb que l’Atlantique
embrasse, Parure du Prophète et gloire des Sultans., JARDIN DE
LA MAMOUNIA

Jardin de la Mamounial Jardin céleste !

O paradis bien clos entre des murs croulans !

Douceur de l’eau qui passe et dont la fraîcheur reste, Sous la vigne


aux souples élans !

Beaux rameaux balancés par la brise éternelle, La brise qui s’en


vient des pentes de l’Atlas, Et porte de la neige encore sur son aile,
Baume léger pour les cœurs las !

O jardin qui contiens mille charmes ensemble, Beau jardin féminin,


sourire et volupté, Qui poses sur le front, comme un voile qui
tremble, L’ombre mêlée à la clarté !

O jardin ! O jardin ! confident de mon âme !

Toi qui sais caresser si mollement les sens, Épanche ta langueur,


exhale ton cinname, Et tes longs philtres apaisans !

Le printemps du Moghreb, allégresse du monde, A touché tes


vergers d’un doigt magicien, Et de ton humus noir que la saison
féconde, Monte ton faste aérien.

Tes orangers, pressant leurs têtes inégales, Enveloppent leurs fruits


dans des écrins de fleurs, Chaque orange côtoie un millier de
pétales, Boule rouge dans des pâleurs.

Tes cyprès dont s’émeut la pointe délicate, Bercés par le flot calme
et transparent de l’air, Écrivent sur l’azur quelque belle sourate En
marge d’un nuage clair.

Arbres italiens qu’aiment les tourterelles, Orgueil de Marrakech,


délices des sultans, Ils se laissent frôler par les roses nouvelles, Et
par mes rêves palpitans.

Des rossignols cachés répandent leur musique, Chaque feuille


s’anime, à leur appel divin, Rien qui ne soit langueur, grâce
mélancolique, Miel plus suave que le vin.

Mais il faut voir de haut, jardin, ton opulence, Au centre de l’allée en


croix, il faut gravir, Par l’escalier tournant qu’habite le silence, La
terrasse où s’allonge en secret le loisir : Beau promenoir de pierre
effleuré par les branches, Espace limité qui me semble infini,
Lorsque, seul, accoudé sur les murettes blanches, Mon esprit à
l’ampleur de l’espace s’unit.

O mon âme, c’est là qu’en un bain d’émeraude, Il faut plonger ta


robe et laver son satin, Et qu’il faut écouter, rumeur qui vibre et rôde,
En toi-même, la voix de ton songe lointain.

Regarde ! Les dattiers, les hauts arbres bibliques, Racines dans


l’eau vive et cime dans le ciel, Inclinent leur panache aux lourdeurs
métalliques, En un mol abandon, vers le sol paternel.

Enivre-toi sans fin d’heureuses apparences, Rassemble tendrement


tous les parfums épars, Recueille les reflets, savoure les nuances,
Que le jardin magique emplisse tes regards !

Mais surtout, ô mon âme ! amante de l’extase, Vois s’élancer parmi


la majesté du soir, Tandis que tombe un fruit qui se blesse ou
s’écrase, Vois s’élancer, pareille à quelque grand espoir, Plus haut
que la cité, par-delà son enceinte, Dans l’atmosphère bleue où
meurent des lilas, La tour Moulay Yazid, surnaturelle et sainte,
Dessinée en relief sur l’écran de l’Atlas.

PAYSAGE

Des murs fauves, troués parfois d’ogives noires, Porches béans où


rôde une éternelle nuit ; D’innombrables créneaux que la lumière
cuit, Des tours où la lézarde a sculpté ses grimoires.

Vieux remparts délabrés, évocateurs de gloires, Leur ligne, à


l’horizon, devient vague, s’enfuit, Puis s’évapore enfin ! Pas d’oiseau
! Pas un bruit !

La poussière flamboie et déroule ses moires.

Derrière un chamelier, au loin, passe un chameau, L’Oued n’est plus


qu’un long précipice sans eau ; Et tout près, un cheval, parmi
quelques broussailles, Putride, ballonné, dort son dernier sommeil,
Tandis qu’un chien berbère, à pleins crocs, au soleil, Dévide
l’écheveau rouge de ses entrailles.

ALFRED DROIN.

À propos de cette édition

électronique

Ce livre électronique est issu de la bibliothèque numérique


Wikisource[1]. Cette bibliothèque numérique multilingue, construite
par des bénévoles, a pour but de mettre à la disposition du plus
grand nombre tout type de documents publiés (roman, poèmes,
revues, lettres, etc.) Nous le faisons gratuitement, en ne rassemblant
que des textes du domaine public ou sous licence libre. En ce qui
concerne les livres sous licence libre, vous pouvez les utiliser de
manière totalement libre, que ce soit pour une réutilisation non
commerciale ou commerciale, en respectant les clauses de la
licence Creative Commons BY-SA 3.0 [2] ou, à votre convenance,
celles de la licence GNU FDL[3].

Wikisource est constamment à la recherche de nouveaux membres.


N’hésitez pas à nous rejoindre. Malgré nos soins, une erreur a pu se
glisser lors de la transcription du texte à partir du fac-similé. Vous
pouvez nous signaler une erreur à cette adresse[4].
Les contributeurs suivants ont permis la réalisation de ce livre :
Fabrice Dury

Zoé

Phe

1. ↑ http://fr.wikisource.org 2. ↑
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr 3. ↑
http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html 4. ↑
http://fr.wikisource.org/wiki/Aide:Signaler_une_erreur
Document Outline
Titre
Revue des Deux Mondes tome 19, 1914
À propos

Vous aimerez peut-être aussi