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Calcul de pression d’un

séparateur
CALCUL D’EQUILIBRE DES PHASES DES
MELANGES COMPLEXES :
L’équilibre liquide vapeur permet de
déterminer les quantités molaires et les
compositions du liquide et de la vapeur d’un
mélange à une pression et une température
donnée. Ces calculs demandent la
connaissance de la composition initiale du
mélange et ensemble de valeurs de
coefficients d’équilibres Ki pour les conditions
considérées.
a)- Le coefficient d’équilibre Ki :

Ki=Yi/Xi
Xi : le pourcentage molaire moléculaire du
composant (i) dans la phase liquide.
Yi : le pourcentage molaire du composant
(i) dans la phase gazeuse.
Il existe plusieurs méthodes de
détermination de la valeur de Ki , on cite:
2)- Utilisation des abaques :
Les valeurs expérimentales des
coefficients d’équilibre Ki utilisées
dans l’industrie pétrolière sont
extraites de l’engineering data
book de GPSA (Gas Processus
and Supplies Association).
Elles sont présentées sous forme
d’abaques tracés en coordonnées
log-log avec la pression en
abscisse et la température en
réseau et pour des pressions de
convergence variantes entre
1000 10000 psi .
calcul de composition de phase
d’un mélange :
• Tout calcul d’équilibre consiste à établir un
bilan matière pour chaque constituant au
moyen des paramètres suivants :
• N : nombres total de moles dans le complexe
a la pression et la température choisies.
• Zi : pourcentage des composants (i) dans le
complexe.
• Mi : masse molaire du composant (i).
• Mi : masse molaire du composant (i).
• L : nombre total de mole dans la phase
liquide.
• V : nombre total de mole dans la phase
gazeuse.
• Par définition le nombre total de moles du
mélange égale à la somme de nombre de
moles de la phase liquide et la phase gazeuse :
• N = L+V =1
II_3. PROCEDURE DU CALCUL FLASH:

Le calcul flash nous permet de déterminer


la pression de séparation à la quelle la
récupération du liquide est maximale, la
procédure est la suivante :
Choisir un échantillon le plus représentatif
possible (du fond) ;
Déterminer sa composition ;
Supposer une pression de séparation ;
Pour cette pression et température
supposées, déterminer la valeur de L et V
pour les quelles Xi ou bien Yi = 1, pour
cela supposer une valeur de L et V et
calculer les Xi et Yi par les formules
précédant respectivement, si Xi ou bien
Yi = 1 L et V sont les valeurs retenues
correspondant à la pression supposée, dans
le cas contraire refaire le calcul pour
d’autres valeurs de L et V ;
Refaire le même calcul pour une autre pression
de séparation ;
La pression de séparation retenue est la pression
à la quelle la valeur de L est importante, en autre
terme cette pression donne le maximum du
liquide.
I) - Gisement d’huile lourde ( Heavy Oil :
22.3 > °API >10.0) : donnant en surface 80 % Liquide
et 20% Vapeur.

II) - Gisement d’huile légère (Light Oil : °API >31.3) :


donnant en surface 60 % Liquide et 40% Vapeur.

III) - Gisement de gaz à condensât : : donnant en


surface 85 % Vapeur et 15% Liquide.

IV) - Gisement de gaz humide : donnant en surface 95


% Vapeur et 5% Liquide.

V) - Gisement de gaz sec : donnant en surface 100 %


Vapeur .

25
GENERALITES SUR LES
BRUTS SALES
Dans les bruts salés, les sels pris en
considération sont essentiellement des
chlorures dont la répartition est
approximativement : Cl=70%,
Mg= 20%, CaCl2 =10%.
Les chlorures étant pratiquement
insolubles dans l’huile, un effluent est
salé parce qu’il est produit soit
accompagner d’eau libre salé,
soit émulsionné avec de l’eau salée,
ou parce que, l’eau s’étant
vaporisée en cours de transfert, elle
a abandonnée des microcristaux de
sels qui sont restés en suspension
dans l’huile.
Le dessalage consiste dans le
premier cas à éliminer au maximum
la phase aqueuse par un traitement
convenable et, dans le second cas, à
dissoudre de sels dans une eau
d’apport puis à séparer cette eau.
POUR QUOI ON FAIT LE DESSALAGE ?:
Il y a trois raisons :
• Dans certaines conditions, les cristallisent en
plaque dans les tubings, dans les conduites et
dans les installations de traitement. Ces
dépôts freinent la production.
• La présence de sels favorise les corrosions
électriques et chimiques.
• Par contrat avec les raffineurs, les exploitants
sont tenus de livrer des bruts de salinité
inferieur à 60mg de chlorures par litre.
PROBLEMES DUS AUX BRUT SALEES
a- DEPOTS DE SELS DANS LES PUITS :
Dans les conditions d’équilibre du
réservoir certaine eaux salées sont au
voisinage du point de saturation. Quand le
puits est mis en production, les conditions
d’équilibre se modifient. La pression du
fluide en débit diminue progressivement ; au
passage des perforations d’abord, dans le
tubing ensuite par le jeu de la contre-
pression hydrostatique et des pertes de
charge.
Parallèlement, la température du milieu, qui
décroît avec le degré géothermique, et la
vaporisation, qui survient au point de bulle,
apportent un refroidissement. L'eau
décomprimée et refroidie atteint ainsi un état
de sursaturation et la cristallisation des sels
s'amorce.
TRAITEMENT DES DEPOT DANS LE
PUITS :
On prévient la formation de dépôts de sel dans
les tubings en injectant de l'eau douce dans le
puits pour diluer l'eau de gisement.

1-Injections périodiques sous pression :


Elles sont pratiquées si le processus de
cristallisation ne présente qu'une activité
modérée.
C'est un traitement curatif des dépôts déjà formés.
Il ne nécessite aucune modification de l'équipement, mais oblige à interrompre la
production.
L'opération consiste à envoyer des bouchons d'eau au fonds du puits.
Un volume (allant jusqu'à 10 m³ ou parfois plus) d'eau traitée (eau douce) est pompé en
tête de puits (puits fermé), tout en surveillent la pression en tête afin de ne pas noyer le
puits. Le bouchon descend par gravité à travers le tubing en dissolvant avec son passage
les ponts de sel rencontrés. Il perce le bouchon généralement au bout de 8 heures. Après
cela le puits est remis en production en le dégorgeant, par le biais de la torche, pour le
dégager du bouchon d'eau.
2. L'injection continue:
Le principe est de pomper une faible quantité d'eau (le minimum
nécessaire) au fonds du puits pour abaisser la concentration de l'eau de
gisement.
Cette opération a le mérite de ne pas interrompre la production :
• Sur les puits à faible débit, on injecte l'eau par un tube de faible
section descendu dans le tubing de production.
• Sur les puits à gros débit, l'eau est amenée au fond du puits est assurée
par l'annulaire.
DEPOTS DE SELS DANS LES
INSTALLATIONS :
Traitement des dépôts
en surface :
La première précaution
consiste à isoler,
chaque fois qu'il est
possible, l'effluent
pollué de l'effluent
propre.
Les sels qui
se trouvent sous forme
dissoute dans l’eau se
précipitent sur les
parois des tubes des
« changeurs de chaleur
et fours
les points d'injection
d’eau douce
convenables sont à
déterminer en
fonction du plan de
l'installation, de la
valeur des paramètres
choisis pour le
traitement et de la
composition de
l'effluent manipulé.
Sous l’effet de la température les sels MgCl2,CaCl2 et NaCl s’hydrolysent en donnant un hydroxyde
et de l’acide chlorhydrique (HCL).
Le Fer est attaqué suivant la réaction :

La corrosion est provoquée par la condensation des vapeurs de HCL(en solution aqueuse) surtout
en tête de colonne de stabilisation et dans le condenseur de tête et elle devient encore plus
importante en présence de H2S.

Les attaques de corrosion dans les canalisations, les fonds de réservoirs, et les pompes causent des
éclatements générés qui provoquent des fuites de pétrole et de dégagement de gaz.
TRAITEMENT DES BRUTS SALES :
Le matériel de travail au câble utilisé
permet de gratter le tubing et les
équipements de fond, de casser par battage
les bouchons de sel rencontrés et de contrôler
le puits jusqu'au fond.
C'est la méthode qui met en œuvre les
moyens d'intervention les plus légers et les
plus rapides qui seront en contact avec les
dépôts
Cette intervention consiste à faire
circuler dans le puits de l'eau douce (ou
traitée) à travers le tube de l'unité coiled
tubing, ce qui permet de dissoudre les
dépôts et les bouchons de sel dans le
tubing. L'opération peut durer quelques
minutes, et même des heures, selon la
taille du bouchon de sel.
Principe du traitement :
La salinité admise au départ des champs
est de 40 à 60 mg de chlorures par litre
d'huile.
En seconde étape, on réduit l'émulsion, qui
s'est généralement formée, par un procédé
de traitement classique : bac de lavage,
traiteur réchauffeur ou traiteur électrique.
Points d'injection :
Le choix des points d'injection les plus favorables est
fonction des risques de dépôts et de corrosions dans
l'installation.
Réchauffage :
Le réchauffage augmente la solubilité des chlorures
dans l'eau. Il est parfois inutile quand l'effluent sort
très chaud des puits.
Traitement de l'eau d'injection :
Un traitement de l'eau d'injection est parfois nécessaire
pour éviter les oxydations et les corrosions chimiques
ou bactériennes ainsi que les dépôts de sulfates ou de
carbonates susceptibles de se manifester.
En présence
d'émulsions salées, les
traiteurs électriques ont
une action plus rapide
que les traiteurs
réchauffeurs et un
excellent rendement.
Leur emploi est
courant dans ce
domaine.
Les émulsions
LES EMULSIONS
Qu’est ce qu’une émulsion ?
• Une émulsion est un mélange de deux liquides non
miscibles dont l’un est dispersé sous forme de gouttes
dans l’autre. Cette dispersion est stabilisée par des
agents émulsifiants
• Sur les champs pétroliers, les émulsions sont constituées
d’huile et d’eau.
• Les agents émulsifiants les plus souvent
rencontrés sont les corps polaires contenus
dans les bruts, tels que les asphaltènes ou les
résines. Certains solides peuvent également
jouer ce rôle (sable, argiles, paraffines ou
produits de corrosion... )

Séparation : Emulsifiants &


désémulsifiants
Origines des émulsions
• Pour qu’il y ait émulsion, deux conditions doivent
être remplies : existence d’une agitation suffisante
pour disperser les deux phases, et présence
d’agents émulsifiants capables de stabiliser la
dispersion.
• L’agitation est presque toujours présente sur site
(liaison couche-trou, activation, pompes, vannes,
duses, accidents de conduites,... .
LE MOUSSAGE
Qu’est ce qu’est le moussage ?
• Avec certaines huiles, quand on abaisse la pression,
les bulles de gaz qui sortent de la solution ne
peuvent se libérer.
• La viscosité et la tension superficielle de l'huile les
en empêchant : le liquide mousse.
• Un liquide pur ne mousse pas.
• La présence d'un agent tensio-actif est nécessaire.
• Les mousses sont instables et ont tendance à se
recondenser plus ou moins vite en une phase
liquide.
• Des expériences récentes ont confirmé que la
mousse ne se présente pas comme une phase
homogène à l'interface huile-gaz du séparateur,
mais que l'on passe progressivement de la phase
(liquide à 100 %), à la phase vapeur
Conséquences :
• Le moussage interdit toute mesure précise du
liquide et du gaz.
• Il peut provoquer des dégâts en aval du séparateur
comme sur la ligne huile par entraînement de gaz
d'où cavitation possible de pompes.
Le traitement des mousses
Plusieurs méthodes sont utilisées quelquefois
conjointement.
• La tranquillisation
• Le traitement chimique
• Les « DIXON plates »
• Le lavage en bain chaud
La tranquillisation
• Le gaz se dégage de l'huile, si on lui laisse un temps
de repos suffisant. Cette méthode
qui conduit à surdimensionner les séparateurs, ou à
les multiplier peut être appliquée si le moussage n'est
pas très stable.
Le traitement chimique
• Certains produits chimiques agissent sur la tension
superficielle de l'huile, évitant ou réduisant
considérablement la formation de la mousse. Ils
déplacent l'élément stabilisant de la mousse des
parois de la bulle ou bien, ils font éclater les bulles
localement.
• Le produit couramment utilisé est une résine
synthétique, produit très visqueux, rarement utilisé
à l'état pur,
• Attention : Après une certaine durée, tous les
antimousses perdent leur efficacité. Il est donc
indispensable d'injecter le produit assez près du
séparateur à traiter.
Les « DIXON Plates »
• Ce sont des tôles inclinées à 45° qui, en présentant
une grande surface de contact à la mousse,
améliorent l'efficacité du produit antimousse
injecté en amont et permettent l'écoulement de la
composante liquide créée vers le bas du séparateur.
Sans antimousse, les DIXON PLATES sont peu
efficaces.
Le lavage en bain chaud
Le réchauffage accroît le
volume des bulles, abaisse la
viscosité et la tension
superficielle de l'huile, donc
favorise la libération du gaz.
L'huile est diffusée dans un
bain d'eau chaude salée. Ce
procédé est ancien, mais
efficace.
4 généralité sur les
hydrates

FPP - PRO00844
Introduction

L’exploitation du gisement de gaz naturel s’est heurtée à


difficultés liées au bouchage des canalisations par dépôt de
cristaux, d’abord considérés comme étant de la glace .ces
cristaux sont, en fait, constitués par des hydrates de gaz
naturel apparaissant bien au-dessus de la température de
formation de la glace.
Conditions thermodynamiques de formation des hydrates
Pour qu’il y formation d’hydrates, la présence d’eau
liquide a été traditionnellement considérée comme
nécessaire .
Pour éliminer les hydrates formés, il suffit en principe de
réaliser des conditions de températures et de pression situées
en dehors du domaine de formation. Toutefois, la disparition
des hydrates peut être relativement longue et difficile à obtenir.
des observations effectuées au laboratoire, ainsi que dans des
réseaux de collecte décomprimés, ont mis en évidence la
présence d’hydrates hors équilibre pendant des périodes de
plusieurs jours.
Prévention des hydrates dans les réseaux de collectes:

• 1/ Principe :
• La formation des hydrates peut être évitée en se plaçant en
dehors des conditions thermodynamiques de formation .ceci peut
être réalisé en augmentant la température à une pression donnée
ou en abaissant la pression à une température donnée.
• Si c’est impossible ; il est nécessaire pour éviter la formation des
hydrates soit de réduire la teneur en eau du gaz par une opération
déshydratation, soit d’utiliser des inhibiteurs.
• Les inhibiteurs sont des solvants miscibles en phase aqueuse,
Chauffages :
• Pour maintenir le gaz au-dessus de la température de formation des
hydrates ; une première solution, particulièrement appropriée dans le cas
d’une ligne de collecte de faible longueur, consiste à isoler la conduite.
• Si le transport est effectué sur une distance relativement important,
cette méthode en généralement, ne suffit pas ou devient d’un coût
élevée.
• Un chauffage momentané peut être également utilisé pour
éliminer un bouchon d’hydrate. Cette opération nécessite de
nombreuses précautions. Le chauffage ne doit pas être brutal pour
éviter des contraintes excessives dans la conduite. Il est nécessaire
également de faire fond d’abord les extrémités du bouchon et de
progresse vers le centre ; en effet si les hydrates sont dissociés au
centre, il peut en résulter une surpression dangereuse risquant de
conduire à une rupture de la conduite, lorsque le bouchon
d’hydrate est fondu l’eau formée doit être éliminée pour éviter les
risques de formation d’un nouveau bouchon
déshuilage
En général les eaux produites avec le brut, peuvent contenir des
hydrocarbures, des particules solides et des matières en suspension.
Le traitement de ces eaux consiste en :

l'élimination totale des hydrocarbures contenus dans les eaux

l'élimination de toutes les matières en suspension

l'élimination de toutes les particules solides

la filtration et ultrafiltration

le ré injection aux puits


fonctionnement des équipements

Premier étage Bac tampon- pré


déshuilage

Déshuilage primaire
(CPI)
Pré déshuilage -
Bac tampon Homogénéiser les eaux

Effectuer une séparation Assurer la régulation du


préliminaire pour réduire débit
le contenu d’huile (à la
sortie environ 100-200
ppm) et favoriser la
précipitation des
matériaux en suspension
(à la sortie environ 80-120
ppm).
.
d’agitateur rapide pour assurer le mélange des
additifs avec l’eau et favoriser la formation du
floc. La cuve de floculation reçoit l'effluent du
CPI auquel sont additionnés deux agents
chimiques de floculation (silice activée et
polyélectrolite), le premier a la sortie du CPI et
le deuxième a la sortie du floculateur

floculants organiques de type


Polyamine (polyélectrolite) sont
ajoutés à des doses de 5-10 ppm afin
d’éliminer les matériaux en
Cuve de floculation
suspension et les hydrocarbures et
la cuve cylindro-conique, est introduit au
fond un débit d’eau en pression, saturé
d’air ; le flash provoqué par la chute de
pression, permet de générer des fines
bulles qui en montant au sein du liquide
entraînent les huiles floculées et les
matériauxCuve de flottation
en suspension en surface.
filtres en sable
de quartz
filtres à
charbon

Filtration et ultrafiltration

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