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‫اﻟدﻳﻣﻘراطﻳﺔ اﻟﺷﻌﺑﻳﻳﺔ‬

‫ر‬ ‫اﻟﺟزاﺋرﻳﺔ‬
‫ﺟﻣﻬورﻳﺔ ز‬
‫اﻟﺟ‬
‫ان اﻟوطﻧﻲ ﻟﻠﺗﻌﻌﻠﻳم و اﻟﺗﻛوﻳﻳن ﻋن ﺑﻌد‬
‫اﻟدﻳو ن‬ ‫و ازارة اﻟﺗرﺑﻳﺔ اﻟووطﻧﻳﺔ‬
  2022 - 2021 : ‫اﻟﺳﻧﻧﺔ اﻟدراﺳﻳﺔ‬ 01 : ‫ﻓرض اﻟﻣراﻗﺑﺔ اﻟذاﺗﻳﺔ رﻗم‬
‫ض‬
  03:‫ﺻﻔﺣﺎت‬
‫ ﻋدد اﻟﺻ‬  ‫ﺳﻳﺔ‬
‫ ﻓرﻧﺳ‬:‫اﻗﺗﺻﺎد اﻟﻣﺎدة‬.‫ ت‬،‫رﻳﺎﺿﻲ‬.‫ ت‬،‫ رﻳﺎﺿﻳﺎت‬،‫ﻋﻠوم ﺗﺟرﻳﺑﻳﻳﺔ‬:‫ اﻟﺷﻌﺑﺔﺔ‬  ‫ﺛﺎﻧﻧوي‬3 :‫اﻟﻣﻣﺳﺗوى‬
‫ أﺳﺗﺎذة اﻟﺗﻌﻠﻳم اﻟﺛﺎﻧﻧوي ﻣﻛوﻧﺔ‬/ ‫ زﻳزي أأﻣﺎﻝ‬: ‫ﻋداد‬
‫إﻋ‬

Teexte

J'étais arrivé
a en 1954
1 en Alsace
A à l'ââge de 25 ans.
a J'avaiis travailléé dans les chemins
dee fer. (…)Je cotisaiss pour le FLN com mme tout Algérien.
A J
J'assistais aux réuniions une
foois par moiis. On ne se s réunissait jamais au mêmee endroit.
J'aavais enteendu parrler des manifestaations du u 17 octoobre, unee semain ne avant
l'éévénementt, la prem mière fois à la radiio françaiise, et ensuite à laa réunion.. Il était
évvident pouur moi quue cela alllait se déérouler paacifiquemeent. Il étaait impenssable de
s'aarmer ni même
m de riiposter.
Le 17 octobre
o 19961, je priis le métroo à l'Eglise de Pantiin seul veers 17h00 pour me
renndre à Oppéra. (…)A Arrivé verrs 18h30, des policiiers arméss nous atteendaient matraquem
à lal main poour nous forcer
f à longer un loong tunnell qui reliaiit le métroo au comm missariat.
Noous n'avions mêm me pas euu le tempps de maanifester. Nous péénétrions dans le
coommissariat les maiins sur la tête douceement, en silence, sous s une ppluie de co oups, on
noous avait parqués
p d
dans le couuloir où des d fourch hes avaient été instaallées au sols et où
l'eeau ruissellait pour nous
n éviterr de nous asseoir. La L police n'avait
n pass été prise de court
paar les événnements, au a contrairre, elle parraissait s'êêtre bien organisée.
o Nous avions peur
et d'autant plus peuur qu'au loin nouss entendions des hurlementts de sou uffrance.
Peersonne n''osait s'addresser la parole. Personne ne n savait ce qu'il aallait nouss arriver,
quuand soudain, vers minuit,
m less policierss sont vennus nous chhercher. N Nous embaarquions
touujours en silence, lees mains sur s la tête baissée dansd les caamions. Ceertains av vaient été
saauvagemennt amochéés par la police, p d'aautres courrbaient le dos ou trraînaient laa jambe.
Jee ne savaais pas où o on noous emmeenait. No ous étions terrifiéss, mais nous n ne
l'eextériorisioons pas.
Noous étionss arrivés enfin au centre c de tri de Viincennes, ce que jee sus par la suite.
L'endroit était aussi im mmense qu'un
q stade ou un paarc, couveert de zincc. Le specttacle qui
s'ooffrait à noous était im mpressionnnant, il y avait des centaines et des cenntaines d'h hommes,
ceertains plus « démollis » que d'autres,
d quui étaient serrés
s commme des saardines.
J'étais reesté trois jours
j au centre
c de trri sans maanger et saans dormiir. J'appréh hendais
l'inntoxicatioon alimenttaire. Auxx rares disttributions de sandw wichs au cchocolat, certains
c
réuussissaiennt à se proccurer des boutsb de carton
c sur lesquels on
o s'asseyaait à tour de
d rôle.
Il faisaiit très frooid alors il fallait impérativ vement see mouvoiir. L’endrroit était
im
mmense.
Veendredi, 17h00, onn m'appella. On me m fit ren ntrer dans un bureeau. Les policiers
p
prrocédaientt à une vérification
v n d’identiité : prisee d'empreinte de toous les doigts d de
chhaque mainn et photoographie des d quatre faces du visage. Seeuls ceux qui étaien nt fichés,
suuspects FL LN, devaieent subir un u « interrrogatoire torture ». Ceux quii étaient to out juste
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majeurs (21 ans à l’époque) étaient envoyés au bled pour se battre contre leurs propres
frères. On me relâcha. Je rentrai en métro presque sans marque à la maison. J'avais eu
de la chance.
Je n’éprouve aucun regret d'avoir manifesté car la foi m’avait fièrement guidé. Je ne
peux être amer envers les Français car beaucoup d’entre eux nous ont soutenus...

El watan le 24/08/2008. Entretien avec M.Aouaz,


Propos recueillis par Samira Mesbah

QUESTIONS
I-Compréhension du texte (14 points) :
1. Dans le texte, « je » renvoie à :
- Samira Mesbah
- M. Aouaz
- Un historien
Recopiez la bonne réponse
2. Celui qui raconte s’appuie sur des documents. Vrai ou Faux ?
Justifiez votre réponse en relevant du texte2 expressions.
3. A quoi ou à qui renvoie chacun des mots soulignés dans ces phrases ?
a) « Il était évident pour moi que cela allait se dérouler pacifiquement. »
b) « Nous étions terrifiés… »
c) « On me relâcha ».
4. « Nous étions terrifiés, mais nous ne l'extériorisions pas. »Cela signifie :
a) Nous avions peur, mais nous ne le montrions pas.
b) Nous étions heureux, mais nous ne pouvions pas le faire savoir.
c) Nous étions tristes, mais on ne le montrait pas aux autres.
Recopiez la bonne réponse.
5. Relevez dans le 3e et 4e paragraphe deux (02) expressions qui montrent la
sauvagerie des policiers français envers les Algériens.
6. « Je n’éprouve aucun regret d'avoir manifesté car la foi m’avait fièrement guidé. »
disait-il.
Réécrivez la phrase ci-dessus en commençant ainsi :Il disait que………………
7. Dans ce texte, celui qui parle vise à :
- Justifier des faits pour en convaincre les lecteurs ;
- Témoigner de faits pour en informer les lecteurs ;
- Exposer des faits pour en informer les lecteurs.
Recopiez la bonne réponse.
8. « Je ne peux être amer envers les Français car beaucoup d’entre eux nous ont
soutenus. » Que pensez-vous de ses propos ? Est-ce que vous les validez ?
Pourquoi ?Répondez en ¾ lignes.

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II- Production écrite : (6 points)
Traitez l’un des deux sujets au choix.
1- Vous avez un devoir en histoire sur les évènements et atrocités survenus pendant la
période coloniale. Votre camarade négligeant n’a pas révisé ses leçons et était absent
lors de l’étude de ce texte. Pour l’aider, rédigez le compte-rendu objectif de ce
texte(environ 10 lignes) que vous donnerez à lire à votre camarade.
2- L’histoire de la guerre de libération nationale regorge de faits héroïques. Rédigez un
texte (environ 12 lignes) dans lequel vous racontez l’exploit de l’un de nos glorieux
héros et dont vous avez pris connaissance par le biais d’un documentaire, d’un film,
du témoignage d’un moudjahid ou d’un livre. Vous exprimerez votre admiration
pour ce héros. Publiez votre texte dans la revue du lycée pour lui rendre hommage, à
l’occasion de la journée du martyr (Chahid), le 18 février.

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