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EXPOSE D’HISTOIRE DE LA PENSEE ECONOMIQUE

Participants :
 NYASSE BADJECK Éric Chloé
 GWED Hilary Marie Claude
 NDONG NDJOMO Éric Christian
 NDACLEU Njieugam Donatien
 NYABA NVONDI NTONGO Nicole Carmen
INTRODUCTION : Biographie de Gunnar Myrdal
Gunnar Myrdal Gagnef, 6 décembre 1898 Danderyd, 17 mai 1987 (à 88
ans), est un économiste suédois et lauréat du prix dit Nobel d’économie en 1974
(en même temps que Friedrich Hayek). En 1944, il publie un rapport sur le statut
des Noirs aux États-Unis (An American Dilemma). Son autre contribution majeure
traite des conditions économiques de l'Asie du Sud-Est (Asian Drama). Il est
particulièrement pessimiste à propos d'un éventuel développement de l'Asie. Sa
femme, la militante, diplomate et femme politique Alva Reimer Myrdal, s'est vue
décerner le prix Nobel de la paix en 1982 pour son œuvre en faveur du
désarmement, en même temps que Alfonso García Robles. Il est député à partir de
1933 puis entre 1945 et 1947. Il est ministre du Commerce extérieur dans le
gouvernement de Tage Erlander.
I- Les œuvres
Les principales œuvres de GUNNAR MYRDAL sont : Le dilemme Américain :
Le problème noir et la démocratie moderne,1944 et ; Le drame de l’Asie : Une
enquête sur la pauvreté des notions,1968.

1) Le dilemme Américain : Le problème noir et la démocratie moderne


1944
Dans cette œuvre de près de 1500 pages, Myrdal détaillait avec précision ce qu’il
considérait comme les obstacles à la pleine participation de la société Américaine
auxquels les noirs Américains étaient confrontés à partir des années 1940. En effet,
il croyait voir un cercle vicieux dans lequel les blancs opprimaient les noirs, puis
indiquait que les mauvaises performances des noirs étaient la raison de
l’oppression ; il explique ici également que le moyen de sortir de ce cercle vicieux
était, soit de guérir des blancs des préjugés qu’il croyait exister, soit d’améliorer la
situation des noirs, ce qui réfuterait alors les notions préconçues des blancs. Il a
appelé ce processus ‘’le principe de cumul’’.

2) Le drame de l’Asie : Une enquête sur la pauvreté des nations,1968


Paru en 1968, par Gunnar Myrdal et comportant 2300 pages, ce document résume
les problèmes de développement économiques en Asie du sud-est. En effet, Myrdal
analyse ici les causes du retard économique des pays du sud-est asiatique et les
moyens d’en sortir. Gunnar a également cherché dans le tissu vivant de ces
peuples, l’explication des obstacles à leur développement. Il fait donc comprendre
avec franchise qu’elles sont les causes pratiques de ce que l’on a appelé erreurs,
préjugé ou paresse, et par quels moyens ces peuples pourraient sortir de leur
misère. Enfin, il précise que cette œuvre n’est pas seulement une synthèse
magistrale des connaissances sur une région essentielle pour l’avenir de
l’humanité, mais aussi fournit des principes de base de toute analyse du sous-
développement.
II- Théories de Gunnar Myrdal
Alors que de nombreux auteurs s’attachent à trouver des mesures concrètes qui
puissent aider les pays sous-développé à améliorer leur situation économique,
Gunnar Myrdal se montre partisan de construire avant tout des théories
économiques conçues en fonction des besoins propres à ces pays. Les principales
théories sont : Théorie de la causation circulaire à effet cumulatif et la théorie de
l’équilibre monétaire.

1) Théorie de la causation circulaire à effet cumulatif


C’est une théorie sur laquelle Gunnar Myrdal a longuement insisté. Myrdal
s’inspire des travaux de Knut Wicksell dans Intérêt et prix (1898)68 pour
développer son « principe de cumulation » ou de « causalité circulaire » ou encore
de « causalité cumulative ». Il l’emploie dans L’équilibre monétaire (1931), puis
en donne une formulation complète dans An American Dilemma ([1944] 1962, p.
1065-1070). Il continue à l’appliquer dans ses travaux sur le développement
économique.69 La notion d’équilibre stable (stable equilibrium), héritage des
sciences physiques, ne donne selon Myrdal qu’une vision tronquée du
fonctionnement social ; un changement affectant un des facteurs de l’organisation
sociale peut produire des effets avec une amplitude croissante qui se cumulant
l’éloignent de sa position initiale. L’amplitude positive ou négative des effets
cumulés dépend d’une part des rapports d’interdépendance entre tous les facteurs,
et d’autre part des niveaux d’influence que des actions externes produisent sur ces
mêmes facteurs. En outre, un facteur réagit généralement différemment à deux
périodes de temps, ce qui nécessite de connaître l’évolution de chaque facteur.
L’organisation sociale pour l’économiste institutionnaliste se présente comme un
ensemble fi ni de facteurs mutuellement interdépendants dans lequel il sélectionne
ceux qu’il estime être les plus pertinents. Myrdal s’efforce en outre d’aider les
jeunes Etats à s’affranchir des anciens usages qui régissaient les rapports
commerciaux entre l’Europe et les pays qu’elle maintenait en état de colonisation
économique.
Equilibre monétaire
Myrdal admet le concept d’équilibre comme instrument d’analyse, mais fait des
réserves sur sa valeur en tant qu’idéal de politique monétaire. Il consacre un
chapitre au « champ d’indifférence » de l’équilibre monétaire ». Il démontre que
les relations spécifiques de l’équilibre (i=y2, R2= W, ρ=k) peuvent être maintenues
alors que tous les facteurs de ces relations varient parallèlement, ce qui aboutit à
une sorte de processus d’équilibre en hausse ou en baisse, l’équilibre selon la
formule de Wicksell se révélant ainsi compatible avec des mouvements cycliques.

III- Limites des théories


Alors que nombre d’auteurs s’attachent à trouver des mesures concrètes qui
puissent aider les pays sous-développés à améliorer leur situation économique, M.
Gunnar Myrdal se montre partisan de construire avant tout une théorie économique
conçue en fonction des besoins propres à ces pays. Il adopte cette attitude après
avoir constaté que jusqu’ici les doctrines économiques ont été élaborées par des
Occidentaux, en fonction des intérêts du monde occidental, et suivant certaines
prédilections dont il est temps de se débarrasser, tels les notions d’harmonie des
intérêts, de laisser-faire, de libre-échange et le concept de l’équilibre.
Définissant les grands principes qui doivent régir la nouvelle théorie
économique, M. Gunnar Myrdal insiste longuement sur celui de la « causation
circulaire à effets cumulatifs » : selon ce principe une impulsion donnée en
n’importe quel point d’un seul secteur entraînera des effets ascendants sur tous les
autres secteurs et arrivera ainsi à modifier l’ensemble de la structure économique
initiale. L’application d’une telle méthode est particulièrement utile lorsqu’il s’agit
de l’intégration économique nationale, qui doit tendre à supprimer les inégalités
régionales à l’intérieur d’un même pays. Chaud partisan de la planification
économique dans les pays sous-développés, l’auteur s’efforce en outre d’aider les
jeunes Etats à s’affranchir des anciens usages qui régissaient les rapports
commerciaux entre l’Europe et les pays qu’elle maintenait en état de colonisation
économique.
Gunnar insiste longuement sur celui de la causation circulaire a effets cumulatif
selon ce principe une impulsion donnée en n'importe quel d'un seul secteur
entraînera des effets ascendants sur tous les autres secteurs et arrivera ainsi à
modifier l'ensemble de la structure économique initiale.
On ne connait pas la nature des biens et services échangés sur le marché
La vitesse de circulation de la monnaie est incertaine
Une partie de la monnaie est utilisé à l'extérieur du pays

CONCLUSION
En résumé, Myrdal, durant ses 88 ans de vie, a eu de nombreux
accomplissements dans le domaine de l’économie. Il a rédigé deux œuvres en 1944
et en 1968 qui en gros parlent du développement en Amérique et en Asie du Sud-
Est. De ces œuvres, ressortent plusieurs théories notamment la théorie de la
causation circulaire à effet cumulatif et la théorie de l’équilibre monétaire que nous
avons évoqué et expliqué tout au long de notre exposé. Ces théories comme toute
théorie, présentent des limites. Myrdal, né en 1898 et mort en 1987 était et reste un
auteur qui marque l’économie.

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