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Le Foyer Notre Dame de Nazareth

Selon les historiens, la prière du Chapelet est très ancienne, De tout temps les Chré-
tiens des premiers siècles, utilisaient une corde nouée pour compter leurs actes
pieux en déplaçant leur pouce d’un nœud sur l’autre.
Après l’apparition de la Vierge à Saint Dominique, celui-ci œuvra à organiser cette
prière ; elle fut alors appelée “la prière du Rosaire” où “le chapelet du Rosaire”.
Il diffusa cette prière parmi les croyants.

L'historien Castellius considère que Saint Do-


minique (né en Espagne en 1170, décédé en
1221) est le père du Rosaire suite à une inspi-
ration de la Sainte Vierge.
Le Rosaire fut miraculeusement diffusé à Ro-
me par Saint Dominique, où d'innombrables
pêcheurs se sont convertis.
Il fut mentionné dans l’histoire de Saint Domi-
nique qu’après que la Vierge lui inspira la priè-
re du Rosaire en l’année 1213 ; il œuvra énor-
mément pour la diffuser parmi les croyants,
avec beaucoup d’enthousiasme.
En l’an 1216 Saint Dominique fonda l’abbaye
des “ Dominicains ” (Frères pêcheurs).
Parmi les premiers moines figurait le père “De
la Roche”.
Le Saint Rosaire

Les deux pères œuvrèrent ensemble à coordonner le Chapelet et à l’en-


richir en y ajoutant les méditations ainsi que la vie de Jésus et de
Marie, et ceci fût en 1217.
Ils l’appelèrent le “Chapelet du Rosaire” parce qu’il ressemblait à un
bouquet de roses qu’on pose aux pieds de la Vierge.

Le Rosaire en son entier


se compose depuis le 16 Octobre 2002 de quatre mystères.
"Pour que l'on puisse dire de manière complète que le Rosaire
est un “résumé de l'Évangile”, il convient donc que, après avoir
rappelé l'incarnation et la vie cachée du Christ (mystères
joyeux), et avant de s'arrêter sur les souffrances de la passion
(mystères douloureux), puis sur le triomphe de la résurrection
(mystères glorieux), la méditation se tourne aussi vers quelques
moments particulièrement significatifs de la vie publique
(mystères lumineux)" cf: lettre Apostolique " Rosarium Virginis
Mariae ", du Pape Jean-Paul II.

INTRODUCTION
Le Rosaire de la Vierge Marie, qui s'est
développé progressivement au cours du
deuxième millénaire sous l'inspiration de
l'Esprit de Dieu, est une prière aimée de
nombreux saints et encouragée par le Ma-
gistère.
Dans sa simplicité et dans sa profondeur,
il reste, même dans le troisième millénai-
re commençant, une prière d'une grande
signification, destinée à porter des fruits
de sainteté.
Elle se situe bien dans la ligne spirituelle
d'un christianisme qui, après deux mille
ans, n'a rien perdu de la fraîcheur des ori-
gines et qui se sent poussé par l'Esprit de
LETTRE APOSTOLIQUE Dieu à « avancer au large » (Duc in al-
tum!) pour redire, et même pour “crier”
À L'ÉPISCOPAT, au monde, que le Christ est Seigneur et
Sauveur, qu'il est « le chemin, la vérité et
AU CLERGÉ ET AUX FIDÈLES
la vie » (Jn 14, 6), qu'il est « la fin de
SUR LE ROSAIRE l'histoire humaine, le point vers lequel
convergent les désirs de l'histoire et de la
civilisation ».
Le Saint Rosaire

En effet, tout en ayant une caractéristique mariale, le Rosaire est une priè-
re dont le centre est christologique. Dans la sobriété de ses éléments, il
concentre en lui la profondeur de tout le message évangélique, dont il est
presque un résumé.
En lui résonne à nouveau la prière de Marie, son Magnificat permanent
pour l'œuvre de l'Incarnation rédemptrice qui a commencé dans son sein
virginal. Avec lui, le peuple chrétien se met à l'école de Marie, pour se lais-
ser introduire dans la contemplation de la beauté du visage du Christ et
dans l'expérience de la profondeur de son amour. Par le Rosaire, le
croyant puise d'abondantes grâces, les recevant presque des mains mê-
mes de la Mère du Rédempteur.

La Sainte Vierge incite infiniment à la récitation du Rosaire.


La Sainte Vierge nous incite à prier le Rosaire, ceci est apparent dans les messages
accordés dans le monde lors de ses apparitions ; elle portait dans ses multiples ap-
paritions le Chapelet du Rosaire, pour nous encourager à le prier et le porter cons-
tamment sur nous ; surtout dans ses apparitions à Lourdes et à Fatima.
Voilà un résumé des messages où la Vierge nous demande de réciter le Rosaire :

- « Cette prière est pour toi une arme contre les ennemis visibles et invisibles, c’est
le signe de mon amour pour les chrétiens ». (1213, message de la Ste Vierge à St
Dominique).

- « Il faut accoutumer les enfants à réciter le Chapelet, mets le Chapelet sous l’oreil-
ler du malade afin qu’il se repentisse et pour avoir une mort sereine » (1535 messa-
ge de la Ste Vierge à la Ste Angèle fondatrice de l’ordre des sœurs Ursulines).

- Quand la Vierge s’est apparue à Ste Catherine Labouré, elle lui demanda où est
ton Chapelet et elle insista qu’elle récite son Chapelet chaque jour (1830 Paris).

- La Vierge demande à Bernadette Soubirous dans l’une de ses apparitions dans la


grotte de Lourdes de prier le Chapelet surtout avec la multitude des visiteurs, et lors-
que Bernadette priait son Chapelet dans la grotte en présence de la Vierge ; la Vier-
ge l’accompagnait puis un sourire se dessinait sur son visage lorsque Bernadette ré-
citait l’« Ave Maria ». La Sainte Vierge portait dans ses mains jointes un Chapelet de
rose s’étalant jusqu’à ses pieds (1858 Paris).
Le Saint Rosaire

Le Rosaire est une prière méditative.


Cela signifie que des hommes, avec leurs mots, s'adressent à Dieu.
Pour cela, les hommes reprennent des paroles dans le livre de la Parole de Dieu, la
Bible. La prière du Rosaire prend en compte les principaux moments de la vie de Jé-
sus le Christ et de Marie, sa mère. Jésus est le Messie, le Sauveur, le Fils de Dieu
qui est venu dans le monde et l'histoire des hommes en naissant de la Vierge Marie.
Nous sommes devant le mystère de l'Incarnation et cela aide à comprendre ce
qu'est un mystère.
Le mystère concerne toujours Dieu qui se révèle aux hommes.
Les hommes ne peuvent comprendre la totalité de Dieu.
Dieu est toujours un mystère pour l'homme, même si l'homme peut tenir des dis-
cours sur Dieu. Que Dieu ait pris chair dans l'humanité, cela révèle quelque chose
de Dieu : sa présence à notre existence et ce qu'Il est (Père, Fils et Esprit Saint dans
notre religion chrétienne).
Et cela invite à entendre ce que Dieu attend de nous. Ainsi, le mystère concerne tout
autant Dieu que l'homme.
Prier le rosaire, c'est apprendre à méditer sur la vie sous le regard de Dieu.
Le modèle qui nous est proposé c'est la Vierge Marie, la femme que Dieu a choisie
comme mère du Christ et qui a su répondre à sa vocation.

Cette prière constituée de


"Je vous salue Marie", de "Notre Père"
et du "Credo"
apporte une paix immense et donne la possibili-
té à Jésus par Marie, d’œuvrer dans notre
cœur.
Cette prière est une ancre dans le coeur de
Dieu et obtient de grandes grâces auprès de
Jésus. Elle permet de vivre l’Espérance.
Le Saint Rosaire médite tous les mystères
de la vie de Jésus Christ.
Traditionnellement le Rosaire se présentait en
trois séries de mystères : joyeux, douloureux
et glorieux.

En 2002, le pape Jean-Paul II a introduit une nouvelle série : les mystères lumi-
neux. En lisant le déroulement de la prière du Rosaire, on découvrira que cette
série fait une large place à la vie publique de Jésus le Christ.
On appelle Rosaire, la couronne que forment quinze groupes de 10 grains
(pour les "Je vous salue, Marie...")
et chacun des groupes est séparé par 1 grain plus gros
(pour les "Notre Père...").

Cette prière est adressée à la Sainte Vierge en vue de l’honorer et de lui de-
mander son intervention auprès de Dieu pour tous nos besoins spirituels et tem-
porels.
Au début de la récitation du Rosaire, il est bon de faire l’évocation de chacun
des "Mystères du Rosaire", c’est-à-dire des principaux événements religieux de
notre Foi ;
g Ces événements sont groupés en : " Mystères joyeux " :
l’Annonciation, l’humilité (Luc 1/26-38)
la Visitation, la charité fraternelle (Luc 1/39-45)
la Nativité, le détachement (Luc 2/1-7)
la Présentation de Jésus au Temple, la pureté (Luc 2/21-40)
Le Recouvrement de Jésus au Temple, l’obéissance (Luc 2/41-50)

g Puis en : " Mystères douloureux " :


l’Agonie de Jésus au Jardin des oliviers, le repentir (Luc 22/39-46)
la Flagellation de Jésus, la mortification des sens (Jn 19/1)
le Couronnement d’épines, le mépris de la gloire mondaine (Ma 27/27)
le Portement de la Croix, la patience et la soumission (Jn 19/17-22)
le Crucifiement,
la Mort de Jésus sur la Croix, le pardon des ennemis (Luc 23/44-49)

g Et enfin en : " Mystère glorieux " :


la Résurrection de Jésus, le relèvement du péché (Jn 20/1-18)
l’Ascension de Jésus, le désir du ciel (Luc 24/50-53)
la Pentecôte, l’écoute du Saint Esprit (Ac 2/1-13)
l’Assomption de la Sainte Vierge, la bonne mort
le Couronnement de Marie dans le Ciel, la vénération de la Vierge
(Ap 12/13)
g Et aussi en : " Mystère lumineux " :
Le Baptême au Jourdain, Miséricorde, mission, vocation (Mat. 3/17)
Le Début des signes à Cana, Intercession de Marie (Jn 2/1-12)
la Prédiction, Écoute de la Parole de Dieu, Conversion
(Mc. 1/15) (Mc.2/3-13) (Jn.20/22-23
La Transfiguration, Contemplation, prière, union à Dieu (Lc. 9/35)
L’institution de l’Eucharistie, Adoration eucharistique et
action de grâce (Jn. 13/1)

...C'est précisément à partir de l'expérience de Marie


que le Rosaire est une prière nettement contemplative.
Privé de cette dimension, il en serait dénaturé, comme le soulignait Paul VI :

« Sans la contemplation, le Rosaire est un corps sans âme,


et sa récitation court le danger de devenir une répétition mécanique
de formules et d'agir à l'encontre de l'avertissement de Jésus :

“ Quand vous priez, ne rabâchez pas comme les païens ;


ils s'imaginent qu'en parlant beaucoup, ils se feront mieux écouter ”
(Mt 6, 7) )
Lettre Apostolique « Rosarium Virginis Mariae ». Du Pape Jean-Paul II.
« Jean-Paul II nous a invités à redécouvrir la prière du Rosaire, cette prière simple
et belle qui nous permet de contempler l’amour de Dieu pour les hommes.
Dieu se fait homme, Dieu donne son Fils, Dieu vient nous sauver.
Nous connaissons bien les mystères joyeux, douloureux et glorieux de la prière du
Rosaire. Jean-Paul II a enrichi cette prière des « mystères lumineux ».
Prier le Rosaire, c’est allier la lecture et la méditation du texte biblique, l’oraison et
l’actualité de ce monde. C’est se mettre à l’écoute de Marie, et contempler la vie
du Christ au travers du regard de Marie, qui nous invite sans cesse à marcher
aux côtés de son Fils.
Prier seul ou avec d’autres, le Rosaire, voilà un chemin à côté duquel nous ne pou-
vons pas passer : Marie nous conduit à la rencontre avec son Fils. Maintenant, et à
l’heure de notre mort. »
Père Benoît Gschwind
(Rédacteur en chef-Prions en Église)

Rosaire-de-Marie.fr
Les cinq mystères lumineux ajoutés au Rosaire par le
pape Jean Paul II sont :
1- Le baptême de Jésus dans le Jourdain
2- Les noces de Cana
3- La prédication de la Bonne Nouvelle
4- La Transfiguration sur le Thabor
5- Le mystère de l'Eucharistie

Passant de l'enfance de Jésus et de la vie à Nazareth à sa vie publique, nous


sommes amenés à contempler ces mystères que l'on peut appeler, à un titre spé-
cial, “ mystères de lumière ”.
En réalité, c'est tout le mystère du Christ qui est lumière. Il est la « lumière du
monde » (Jn 8,12). Mais cette dimension est particulièrement visible durant les
années de sa vie publique, lorsqu'il annonce l'Évangile du Royaume.
Si l'on veut indiquer à la communauté chrétienne cinq moments significatifs –
« mystères lumineux ” – de cette période de la vie du Christ, il me semble que
l'on peut les mettre ainsi en évidence :
- au moment de son Baptême au Jourdain,
- dans son auto-révélation aux noces de Cana,
- dans l'annonce du Royaume de Dieu avec l'invitation à la conversion,
- dans sa Transfiguration et enfin
- dans l'institution de l'Eucharistie, expression sacramentelle du mystère pascal.
Chacun de ces mystères est une révélation du Royaume désormais présent dans
la personne de Jésus.
Le Baptême au Jourdain est avant tout un mystère de lumière. En ce lieu, alors
que le Christ descend dans les eaux du fleuve comme l'innocent qui se fait
“péché” pour nous (cf. 2 Co 5, 21), les cieux s'ouvrent, la voix du Père le procla-
me son Fils bien-aimé (cf. Mt 3, 17), tandis que l'Esprit descend sur Lui pour l'in-
vestir de la mission qui l'attend.
Le début des signes à Cana est un mystère de lumière (cf. Jn 2, 1-12), au moment
où le Christ, changeant l'eau en vin, ouvre le cœur des disciples à la foi grâce à
l'intervention de Marie, la première des croyantes.
La grande recommandation que la Mère adresse à l'Église de tous les temps.
C'est aussi un mystère de lumière que la prédication par laquelle Jésus annonce
l'avènement du Royaume de Dieu et invite à la conversion (cf. Mc 1,15), remet-
tant les péchés de ceux qui s'approchent de Lui avec une foi humble (cf. Mc 2, 3-
13; Lc 7, 47-48) ; ce ministère de miséricorde qu'il a commencé, il le poursuivra
jusqu'à la fin des temps, principalement à travers le sacrement de la Réconcilia-
tion, confié à son Église (cf. Jn 20, 22-23).
La Transfiguration est le mystère de lumière par excellence.
Selon la tradition, elle survint sur le Mont Thabor. La gloire de la divinité res-
plendit sur le visage du Christ, tandis que, aux Apôtres en extase, le Père le don-
ne à reconnaître pour qu'ils “l'écoutent” (cf. Lc 9,35) et qu'ils se préparent à vi-
vre avec Lui le moment douloureux de la Passion, afin de parvenir avec Lui à la
joie de la Résurrection et à une vie transfigurée par l'Esprit Saint.
Enfin, c'est un mystère de lumière que l'institution de l'Eucharistie dans la-
quelle le Christ se fait nourriture par son Corps et par son Sang sous les si-
gnes du pain et du vin, donnant “jusqu'au bout” le témoignage de son amour pour
l'humanité (Jn 13,1), pour le salut de laquelle il s'offrira en sacrifice.
Dans ces mystères, à l'exception de Cana, Marie n'est présente qu'en arrière-
fond. Les Évangiles ne font que quelques brèves allusions à sa présence occa-
sionnelle à un moment ou à un autre de la prédication de Jésus (cf. Mc3,31-35;
Jn2,12), et ils ne disent rien à propos de son éventuelle présence au Cénacle au
moment de l'institution de l'Eucharistie.
Mais la fonction qu'elle remplit à Cana accompagne, d'une certaine manière, tout
le parcours du Christ.
La révélation qui, au moment du Baptême au Jourdain, est donnée directement
par le Père et dont le Baptiste se fait l'écho, est sur ses lèvres à Cana et de-
vient la grande recommandation que la Mère adresse à l'Église de tous les
temps : « Faites tout ce qu'il vous dira » (Jn 2, 5).
C'est une recommandation qui nous fait entrer dans les paroles et dans les si-
gnes du Christ durant sa vie publique, constituant le fond marial de tous les “
mystères de lumière ”.
(Extrait de la Lettre Apostolique Rosarium Virginis Mariae)
Le ROSAIRE est une forme de prière répétitive qui existe depuis le XIIe siècle. C'est
à un chartreux, Dominique de Prusse (dès 1409 à Trèves) qu'il faut attribuer l'institu-
tion du Rosaire tel qu'on le connaît avec ses quinze mystères et ses cent cinquante
"Je vous salue Marie". Jean-Paul II a rajouté en 2002, cinq nouveaux mystères.
Les vingt mystères sont regroupés en quatre catégories :
Les mystères joyeux (L’enfance de Jésus),
Les mystères lumineux (La vie publique du Christ),
Les mystères douloureux (La douleur terrestre de Jésus),
Les mystères glorieux (Les béatitudes accomplies : le bonheur est dans le ciel)

Les mystères joyeux :


L'annonciation : l'ange Gabriel annonce à Marie qu'elle aura un fils,
texte : Luc 1, 26-38
La visitation : visite de Marie à sa cousine Élisabeth,
texte : Luc 1, 39-56
La naissance de Jésus à Bethléem,
texte : Luc 2, 1-20
La présentation de jésus au Temple : marie et Joseph emmène Jésus au Temple de
Jérusalem pour le présenter au Seigneur comme tous les garçons premiers-nés de
son époque, texte : Luc 2, 22-35
Les retrouvailles au Temple : Marie et Joseph ont cherché Jésus pendant trois jours,
il était resté au Temple avec les docteurs de la loi,
texte : Luc 2, 41-52

Les mystères lumineux


(depuis octobre 2002, voir "Rosarium Virginis Mariae" )
Le baptême du Christ dans le Jourdain,
textes : Saint Paul aux Corinthiens 2 Co 5, 21,
Matthieu 3, 17
Les noces de Cana,
texte : Jean 2, 1-12
L'annonce du Royaume de Dieu,
textes : Marc 1,15 ; Marc 2, 3-13 ;
Luc 7, 47-48 ; Jean 20, 22-23
La Transfiguration du Christ,
texte : Luc 9,35
L'institution de l'Eucharistie,
texte : Jean 13,1
Les mystères douloureux
Gethsémani : prière de Jésus au mont des Oliviers, la veille de son arrestation,
textes : Matthieu 26, 36-46 ; Marc 14,32-42 ; Luc 22,40-46
La flagellation : après son arrestation, Jésus est flagellé,
textes : Matthieu 26,67-68 ; Marc 14, 65 ; Luc 22, 63-66
Le couronnement d'épines,
textes : Matthieu 27, 27-31 ; Marc 15, 16-20 ; Jean 19, 2-3
Le portement de la Croix,
textes : Matthieu 27,32-33, Marc, 15, 16-20 ; Luc 23,26 ; Jean 19,17
La crucifixion : les soldats crucifient Jésus au Golgotha,
textes : Matthieu 27, 32-43 ; Marc 15, 21-27 ; Luc 23, 33-34 ;
Jean 19, 17-24

Les mystères glorieux


La Résurrection,
textes : Matthieu 28, 1-8, Marc 16,1-8 ;
Luc 24, 1-10 ; Jean 20,11-18
L'Ascension,
textes : Marc 16, 19 ; Luc 24, 50-52 ;
Actes 1,3-14
La Pentecôte,
textes : Actes 2, 1-13
L'Assomption de Marie :
Apocalypse 12, 1
Le Couronnement de Marie au ciel :
Apocalypse 12, 1

Fin de la présence visible du Christ sur terre.


Élévation de la Sainte Vierge au ciel après sa mort.
Fait entrer le nouveau baptisé dans la communauté de l'Église.
Louange, action de grâce rendue à Dieu.
Vérité de foi inaccessible à la seule raison humaine.
Fête du don du Saint Esprit aux Apôtres qui fait d'eux des témoins
du Christ ressuscité.
Centre de la foi et de l'espérance chrétienne.
Prière et méditation sur les grands moments de la vie de Jésus et de Marie.
Changement miraculeux de l'apparence du Christ.
Le Saint Rosaire

1- Faire le signe de la Croix :


Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Amen.
2- Prière pour l’Esprit Saint :
Viens, Esprit Saint, en nos cœurs et envoie du haut du ciel un rayon de lumière. Viens
en nous, Père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens lumière de nos
cœurs. Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur ; dans les pleurs ; le réconfort. Ô
lumière bienheureuse, viens remplir jusqu’à l’infini le cœur de tous tes fidèles. Sans ta
puissance divine, il n’est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti. Lave ce qui
est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est rigi-
de, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé.
A tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés. Donne
mérite et vertu, donne le salut final, dans la joie éternelle. Amen. Alléluia.
3- Acte de contrition :
Mon Dieu, j’ai un très grand regret de t’avoir offensé, parce que tu es infiniment bon,
et que le péché te déplaît ; je prends la ferme résolution, avec le secours de ta Sainte
Grâce, de ne plus t’offenser et de faire pénitence. Amen.
4- Acte d’offrande :
Sainte Vierge, ma Reine, je vous offre ce Rosaire selon les intentions de tous ceux qui
t’ont ravie par cette prière, accepte que je sois uni avec eux par la prière. Amen.
5- Faire le signe de la Croix puis le Credo :
Je crois en Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre ; et en Jésus-
Christ, son fils unique, Notre Seigneur, qui a été conçu du St Esprit, est né de la Vier-
ge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli, est des-
cendu aux enfers, est ressuscité des morts le troisième jour ; Est monté aux cieux, est
assis à la droite de Dieu le Père tout Puissant ; d’où il viendra juger les vivants et les
morts. Je crois au Saint-Esprit, à la Sainte Église Catholique et Apostolique, à la com-
munion des Saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, et à la vie
éternelle. Amen.
6- Première grande graine (notre Père) :
Notre Père qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta
volonté soit faite sur la terre, comme au Ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce
jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous
ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen.
Le Saint Rosaire

7- Première petite graine :


Seigneur Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie, préserve l’Église et conduit la à la
prospérité et aux vraies valeurs chrétiennes. Amen.
Je vous salue Marie pleine de grâce, la Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
8- Deuxième petite graine :
Ô Dieu répands la paix dans le cœur des responsables de ton Église et fait qu’ils
vainquent leurs ennemis. Amen.
- Je vous salue…
9- Troisième petite graine :
Ô Dieu ramène à toi tous les chrétiens égarés, éclaire leur conscience et donne leur la
vraie foi. Amen.
- Je vous salue…
10-
10 Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit.
Comme il fut au début, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Puis nous récitons les mystères du Rosaire : les mystères Joyeux, Lumineux, Doulou-
reux et Glorieux, et sur chaque mystère des vingt, nous prions une fois le “Notre Pè-
re” et dix fois “l’Ave Maria” et le “Gloria” une fois ; nous pouvons aussi à la fin de
chaque mystère ajouter après la prière du “Gloire au père”, la prière que la Vierge
avait apprise aux trois enfants à “Fatima” :
“Ô
Ô bien aimé Jésus, pardonnez-nous nos fautes,
épargnez-nous de l’enfer et du purgatoire,
et prenez au Ciel toutes les âmes,
surtout celles qui ont besoin le plus de ta grâce.”

« Ce qu'on croirait faire ou dire de plus grand est bien petit


si on le compare au Rosaire.
Si le Rosaire est ou s'il peut être la prière des âmes simples,
il a fait aussi les délices des âmes plus élevées,
en les conduisant aux degrés les plus sublimes de la contemplation.»
Père de Ravignan.
Le pape Pie XII le disait, le rosaire est un « résumé
de l'Évangile ». Il ne faudrait pas croire que dire le
chapelet consiste seulement à se rappeler d'une
belle histoire, celle de Jésus.

Jean-Paul II, dans sa lettre apostolique Rosarium


Virginis Mariae nous invite à aller plus loin. Il nous
invite à contempler le Christ « resplendissant
comme le soleil » (RVM 9) et cela à travers tous
les mystères de sa vie. C'est pour cela que le rosai-
re est divisé en « Mystères ».

Cette contemplation du Christ se fait en compagnie


de Marie, modèle de contemplation (cf. Lc 2, 7).
Pour que cette prière soit une vraie contemplation, le Pape, nous invite à ne pas
nous précipiter dans la récitation du chapelet.
La récitation du rosaire commence habituellement par le Credo « comme pour met-
tre la profession de foi au point de départ du chemin de contemplation » (RVM 37).

« Le Rosaire récité avec la méditation des mystères :


1) nous élève insensiblement à la connaissance
parfaite de Jésus-Christ.
2) purifie nos âmes du péché.
3) nous rend victorieux de tous nos ennemis.
4) nous rend la pratique des vertus facile.
5) nous embrase de l'amour de Jésus-Christ.
6) nous enrichit de grâces et de mérites.
7) nous fournit de quoi payer toutes nos dettes à Dieu
et aux hommes et enfin nous fait obtenir de Dieu toutes
sortes de grâces. »
(Saint Grignion de Montfort dans « Le Secret du Très saint Rosaire)

« Seigneur Jésus, le monde fait miroiter tant de fausses


valeurs et de fausses vérités. Accorde-moi la grâce de sa-
voir discerner ce qui va m’éloigner de Toi et la force de
choisir toujours Ta vérité. »
Le Rosaire est une prière. Cela signifie que des hommes, avec leurs mots, s'adres-
sent à Dieu. Pour cela, les hommes reprennent des paroles dans le livre de la Parole
de Dieu, la Bible.
La prière du Rosaire prend en compte les principaux moments de la vie de Jésus le
Christ et de Marie, sa mère. Jésus est le Messie, le Sauveur, le Fils de Dieu qui est
venu dans le monde et l'histoire des hommes en naissant de la Vierge Marie. Nous
sommes devant le mystère de l'Incarnation et cela aide à comprendre ce qu'est un
mystère.
Le mystère concerne toujours Dieu qui se révèle aux hommes. Les hommes ne peu-
vent comprendre la totalité de Dieu. Dieu est toujours un mystère pour l'homme, mê-
me si l'homme peut tenir des discours sur Dieu. Que Dieu ait pris chair dans l'huma-
nité, cela révèle quelque chose de Dieu : sa présence à notre existence et ce qu'Il
est (Père, Fils et Esprit-Saint dans notre religion chrétienne).
Et cela invite à entendre ce que Dieu attend de nous. Ainsi, le mystère concerne tout
autant Dieu que l'homme. Prier le rosaire, c'est apprendre à méditer sur la vie
sous le regard de Dieu. Le modèle qui nous est proposé c'est la Vierge Marie, la
femme que Dieu a choisie comme mère du Christ et qui a su répondre à sa vocation.

« Nous l'affirmons de nouveau et avec énergie : c'est dans le Rosaire que


nous mettons notre plus ferme espérance.
Fasse Dieu que cette dévotion retrouve en tous lieux son antique faveur, soit
aimée et pratiquée comme un éclatant signe de reconnaissance entre les
chrétiens et comme le meilleur moyen d'obtenir la clémence de Dieu. »
Léon XIII 8-9-1894.

« Ce qu'on croirait faire ou dire de plus grand est bien petit si on le compare
au Rosaire.
Si le Rosaire est ou s'il peut être la prière des âmes simples, il a fait aussi
les délices des âmes plus élevées, en les conduisant aux degrés les plus
sublimes de la contemplation. »
Rd Père de Ravignan.
Prières à Marie
« Je suis
à toi,
par ta
Croix,

Seigneur, je suis sauvé »


Signe de notre foi en la
Très Sainte Trinité,
le signe de Croix est ainsi

une
déclara-
tion de
notre
amour à
Dieu.
L’ange Gabriel envoyé par Dieu à
une jeune fille , une vierge, et le
nom de la jeune fille était Marie. L’annonciation
L’ange entra chez elle et dit « Je
te salue, Comblée de Grâce, le
Dieu s’annonce dans l’histoire des
Seigneur est avec toi.
hommes. Par le « oui » de Marie, la
Voici que tu vas concevoir et en-
promesse s’accomplit.
fanter un fils; tu lui donneras le
Dieu vient sauver son peuple.
nom de Jésus. Il sera grand, il se-
Dieu vient me sauver.
ra appelé Fils du Très-Haut. » (…)
Marie dit alors : « Voici la servan-
te du Seigneur; que tout se passe
pour moi selon ta parole .»
(Luc 1, 26-38)
En ces jours-là, Marie se mit en
route rapidement vers une ville de
la montagne de Judée. La visitation
Elle entra dans la maison de Za-
charie et salua Elisabeth.
Alors, Elisabeth fut remplie de
l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix Á Dieu,
forte : « Tu es bénie entre toutes tout est possible.
les femmes et le fruit de tes en-
trailles est béni. Heureuse celle
qui a cru à l’accomplissement des
paroles qui lui furent dites de la
part du Seigneur. »
(Luc 1, 39-45)
Pendant qu’ils étaient à Bethléem, La nativité de Seigneur Dieu, pour rejoindre ton peu-
arrivèrent les jours où elle devait Jésus à Bethléem ple, tu te fais enfant, petit, nouveau-né.
enfanter. Et elle mit au monde Dans la nuit de nos chemins, une lu-
son fils premier-né; elle l’emmail- mière s’est levée. Dessine à nos yeux
lota et le coucha dans une man- un avenir d’espérance et de paix. Don-
geoire, car il n’y avait pas de pla- ne à tous les hommes cette paix que tu
ce pour eux dans la salle commu- veux pour ton peuple.
ne. Aujourd’hui et pour les siècles des siè-
(Luc 2, 6-7) cles.

Quand arriva le jour fixé par par la La présentation


loi de Moïse pour la purification, de Jésus
les parents de Jésus le portèrent au temple Seigneur, je te dis merci.
à Jérusalem pour le présenter au Mes yeux enfin se sont ouverts !
Seigneur, selon ce qui est écrit Au cœur de ce monde, au cœur de
dans la Loi : « Tout premier-né mes frères, j’ai découvert ton visage
du sexe masculin sera consacré d’amour.
au Seigneur. » Amen !
(Luc 2, 22-23)
En le voyant, ses parents furent Le recouvrement
Seigneur depuis toujours tu te laisses
stupéfaits, et sa mère lui dit : de Jésus
chercher. Lorsque je crois enfin te
« Mon enfant, pourquoi nous as- au temple
trouver, te saisir, te rendre prisonnier
tu fait cela ? Vois, comme nous
de mes rêves, tu es déjà ailleurs, plus
avons souffert en te cherchant,
loin sur la route.
ton père et moi ! »
Merci de m’appeler sans cesse à te
Il leur dit : « Comment se fait-il
suivre.
que vous m’ayez cherché ? Ne le
Merci de m’appeler sans cesse au dé-
savez-vous pas ? C’est chez mon
part qui renouvelle, et me donne de dé-
père que je dois être. »
couvrir ton visage. Merci !
(Luc 2, 48-49)
Or, à cette époque, Jésus vint de Le baptême
Nazareth, ville de Galilée, et se fit
baptiser par Jean dans le Jour- Père, je te confie les enfants, et en par-
dain. Au moment où il sortait de ticulier ceux qui viennent de recevoir
l’eau, Jésus vit le ciel se déchirer le baptême.
et l’Esprit descendre sur lui com- Donne-leur de découvrir la liberté à la-
me une colombe. quelle tu les appelles en faisant d’eux
Du ciel une voix se fit entendre : tes enfants.
« C’est toi mon Fils bien-aimé ; Amen !
en toi j’ai mis tout mon amour. »
(Marc 1, 9-11)
Trois jours plus tard, il y avait un
mariage à Cana en Galilée. Le miracle
La mère de Jésus était là. Jésus de Cana
aussi avait été invité au repas de Seigneur, tu te révèles au plus secret
noces avec ses disciples. Or, on de nos vies, dans les moments diffici-
manqua de vin; la mère de Jésus les, comme dans les grands jours de
lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » fête.
Jésus lui répond : « Femme, que Accorde-nous de découvrir ta présen-
me veux-tu ? Mon heure n’est ce à nos côtés, et montre-nous ton vi-
pas encore venue. » sage.
Sa mère dit aux serviteurs :
« Faites tout ce qu’il vous dira. »
(Jean 2, 1-5)
Jésus partit pour la Galilée pro-
clamer la Bonne Nouvelle de
Dieu ; il disait : « Les temps sont
accomplis ; le règne de Dieu est La prédication Seigneur Jésus, tu as marché sur les
tout proche. Convertissez-vous du royaume routes de Galilée.
et croyez à la Bonne Nouvelle . » Tu as dit ton amour aux petits et aux
Passant au bord du lac de Gali- pauvres.
lée, il vit Simon et son frère An- Tout en annonçant le Royaume et en
dré en train de jeter leurs filets : guérissant les malades, tu n’as cessé
c’étaient des pêcheurs. Jésus de te tourner vers ton Père.
leur dit : « Venez derrière moi, je Apprends-nous encore aujourd’hui à
ferai de vous des pêcheurs dire : « Notre Père ! »
d’hommes. » Aussitôt, laissant là
leurs filets, ils le suivirent.
(Marc 1, 14-18)
Jésus prend avec lui Pierre, Jac-
ques et Jean son frère, et il les La transfiguration
emmène à l’écart, sur une haute
montagne. Il fut transfiguré de-
vant eux ; son visage devint bril- Seigneur,
lant comme le soleil, et ses vête- avec toi je veux descendre de la mon-
ments blancs comme la lumière. tagne,
(…) rejoindre les foules et leur annoncer la
De la nuée, une voix disait : « Ce- venue de ton règne.
lui-ci est mon Fils bien-aimé, en
qui j’ai mis tout mon amour ;
écoutez-le ! »
(Mt 17, 1-5)
La nuit même où il était livré, le
Seigneur Jésus prit du pain, L’institution de
puis, ayant rendu grâce, il le rom- l’Eucharistie
Seigneur, donne à ceux qui partagent
pit, et dit : «Ceci est mon corps,
ton corps et ton sang d’être rassem-
qui est pour vous. Faites cela en
blés, par l’Esprit Saint en un seul
mémoire de moi.»
corps.
Après le repas, il fit de même
Qu’ils soient tes témoins au cœur du
avec la coupe en disant : « Cette
monde, chaque jour et pour les siècles
coupe est la nouvelle Alliance en
des siècles.
mon sang. Chaque fois que vous
Amen !
en boirez, faites cela en mémoire
de moi. »
(Co 1, 23-25)
Il commença à ressentir tristesse L’agonie de Jésus
et angoisse. Il leur dit alors : au jardin
« Mon âme est triste à en mourir. des Oliviers Seigneur, Marie ta mère est là, à tes
Demeurez ici et veillez avec côtés, comme toujours !
moi. » Présence de chaque jour, présence de
Il s’écarta un peu et tomba la fa- chaque instant, discrète et silencieuse,
ce contre terre en faisant cette Marie écoute !
prière : « Mon Père, s’il est possi- Elle regarde, elle prie, elle marche à
ble, que cette coupe passe loin tes côtés.
de moi ! Cependant, non pas Apprends-moi le « oui » de Marie : qu’il
comme je veux, mais comme tu conduise mes chemins à ta rencontre.
veux. » Amen !
(Mt 26, 37-39)
Quant à Jésus, Pilate le fit flagel-
ler et le leur livra pour qu’il soit La flagellation Dieu notre Père, Jésus, ton fils est hu-
crucifié. milié, flagellé, condamné.
(Mt, 27-26) Son chemin de croix, sa souffrance, sa
vie donnée sont le signe de ton amour.
Qui donc es-tu, Dieu, pour nous aimer
ainsi ?
Ils lui enlevèrent ses vêtements
et le couvrirent d’un manteau Le couronnement
rouge. d’épines
Puis, avec des épines, ils tressè-
rent une couronne, et la posèrent Des épines !
sur sa tête; ils lui mirent un ro- Drôle de couronne pour un roi !
seau dans la main droite et pour Mais tu n’es pas un roi ordinaire : ton
se moquer de lui, ils s’agenouil- pouvoir n’est pas de ce monde.
lèrent en lui disant : « Salut, roi Que ton règne vienne, sur la terre com-
des Juifs ! » me au ciel !
Et, crachant sur lui, ils prirent le
roseau et ils le frappaient à la tê-
te.
(Mt 27, 28-30)

Jésus, portant lui-même sa croix, Le portement


sortit en direction du lieu dit : Seigneur, elle est lourde, cette croix
de la croix
Le Crâne, ou Calvaire. que tu portes.
(Jean 19-17) Lourde du poids de mes fidélités et de
mes promesses qui s’usent sans ces-
se au rythme du quotidien.
Lourde de mon péché et du péché de
ton peuple.
Pour me relever et relever mes frères,
pour sauver ton peuple, tu ploies sous
le poids de la croix, et tu donnes ta vie.

Sachant que désormais toutes La mort de Jésus


choses étaient accomplies, et sur la croix L’heure est venue. Tout est dit.
pour que l’Écriture s’accomplis- Tout est accompli.
se jusqu’au bout, Jésus dit : Tu es allé, Seigneur, jusqu’au bout de
« J’ai soif » (…) l’amour pour tes frères les hommes.
Quand il eut pris le vinaigre, Jé- Tu es allé au bout du don. Il n’est pas
sus dit : «Tout est accompli.» besoin d’autres gestes ou d’autres si-
Puis, inclinant la tête, il remit gnes pour comprendre ton amour.
l’esprit. Entre tes mains, Seigneur, je remets
(Jean19, 28-30) mon esprit.

Le premier jour de la semaine, de La résurrection


grand matin, les femmes se ren- de Jésus
dirent au sépulcre, portant les
aromates qu’elles avaient prépa- Alléluia !
rés. Ce matin, l’aube est plus belle et plus
Elles trouvèrent la pierre roulée lumineuse que le jour qu’elle annonce.
sur le côté du tombeau. Elle resplendit de la lumière nouvelle.
Elles entrèrent, mais ne trouvè- Elle est soleil de midi à la première
rent pas le corps du Seigneur Jé- heure du jour.
sus. La mort est morte, Christ est vivant, il
(Luc 24, 1-3) est ressuscité.
Alléluia !
Tandis qu’il les bénissait, il se L’ascension de
sépara d’eux et fut emporté au Jésus Seigneur, ton Ascension nous rend
ciel. responsables de ta présence au cœur
Ils se prosternèrent devant lui, du monde.
puis ils retournèrent à Jérusa- Tu fais de nous des envoyés, des té-
lem, remplis de joie. moins.
Et ils étaient sans cesse dans le Donne-nous d’être attentifs à lire les
Temple à bénir Dieu. signes des temps, et à connaître ta
(Luc 24, 50-53) présence à nos côtés, sur nos routes
humaines.

« Quand il viendra, lui, l’Esprit de


vérité, il vous guidera vers la vé- La Pentecôte
rité toute entière. Esprit de Dieu, souffle créateur, souffle
En effet, ce qu’il dira ne viendra de vie, viens renouveler la face de la
pas de lui-même : il redira tout ce terre.
qu’il aura entendu; et ce qui va Donne à tous les hommes de parler et
venir, il vous le fera connaître. de comprendre la même langue.
Il me glorifiera, car il reprendra Ils seront les fils de la lumière, chaque
ce qui vient de moi pour vous le jour et pour les siècles des siècles.
faire connaître. » Amen !
(Jean 16, 13-14)

Mon âme exalte le Seigneur, mon Seigneur, tu t’es penché sur ton hum-
esprit exulte en Dieu mon sau- L’Assomption
de Marie ble servante. Tu lui donnes de partager
veur. ta gloire.
Il s’est penché sur son humble La mère de l’Église est élevée dans la
servante; désormais tous les gloire du ciel. Tu nous appelles cha-
âges me diront bienheureuse. cun à la même espérance. Que Marie
Le Puissant fit pour moi des mer- guide et soutienne ton peuple encore
veilles : Saint est son nom. en chemin. Nous te le demandons à
(Luc 1, 46-49) toi, le Vivant pour les siècles des siè-
cles.
Amen !

Un signe grandiose apparut dans


le ciel : une femme ayant le soleil Le couronnement
pour manteau, la lune sous les de Marie Avec Marie, nous te prions pour toutes
pieds, et sur la tête une couronne les mamans de la terre.
de douze étoiles. Que Marie nous rappelle sans cesse
(Apôtres, 12-1) notre devoir de présence auprès des
petits et des pauvres.
Que Marie nous conduise en ta pré-
sence.
Amen !

« Je sais que je suis votre enfant et que vous écoutez toutes nos prières.
Ô ma Mère, vous connaissez ma demande :
exauce-la pour la plus grande gloire de votre Fils, mon Seigneur.»
Prières à Marie

Exemple : Les mystères douloureux

1 Commencer par le Signe de Croix et réciter le « Credo ».

2 Prier le « Notre Père ».

3 Prier le « Je vous salue Marie » trois fois. (un à chaque grain)

4 « Gloire au Père » et « prière de Fatima ».

5 Annoncer le premier mystère, méditer son fruit et prier le « Notre Père ».

6 Prier le « Je vous salue Marie » dix fois. (un à chaque grain)

7 A la fin de la dizaine, « Gloire au Père » et « prière de Fatima ».

8 Annoncer le deuxième mystère, méditez son fruit et priez le « Notre Père ».

9 Prier le « Je vous salue Marie » dix fois. (un à chaque grain)

10 A la fin de la dizaine, « Gloire au Père » et « prière de Fatima ».

11 Annoncer le troisième mystère, méditez son fruit et priez le « Notre Père ».

12 Prier le « Je vous salue Marie » dix fois. (un à chaque grain)

13 A la fin de la dizaine, « Gloire au Père » et « prière de Fatima ».

14 Annoncer le quatrième mystère, méditez son fruit et priez le « Notre Père ».

15 Prier le « Je vous salue Marie » dix fois. (un à chaque grain)

16 A la fin de la dizaine, « Gloire au Père » et « prière de Fatima ».

17 Annoncer le cinquième mystère, méditez son fruit et priez le « Notre Père ».

18 Prier le « Je vous salue Marie » dix fois. (un à chaque grain)

Terminer le chapelet avec « Gloire au Père », « prière de Fatima »,


19
« Salve Regina » et Signe de Croix
La prière est l'acte de parler à Dieu.
Elle crée des liens dans le ciel.
Tout ce que l'on dit à Dieu s'inscrit dans son cœur et lui donne
la possibilité d'agir encore plus puissamment envers nous.

La prière est un acte de liberté.


Cela donne la paix intérieure qui manque tant de nos jours dans nos cœurs.
Beaucoup de Saints ont pu sauver des âmes grâce à elle.
Ils ont pu changer le cours des choses qui paraissaient écrits.
Prier est un combat de tous les jours, qui demande beaucoup de Force.
La Vierge Marie demande très souvent de prier lors de ces apparitions terrestres
comme à Lourdes…

Combien de guérison Jésus a t-il obtenue en priant son Père du ciel ?

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