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Biologie Végétale

L1 SVTE 2009 - 2010

Les métabolites secondaires : qui


sont ils, leur rôle et leur localisation

E. LANGLOIS - Laboratoire d’Écologie EA 1293 ECODIV


Les métabolites secondaires : qui sont ils,
leur rôle et leur localisation

 Plan

 I- Introduction

 II-Les métabolistes secondaires

 III-Les appareils sécréteurs


I- Introduction

CONSTATS

 1er Les plantes produisent un grand nombre


de composés :
 composés primaires directement produits lors de
la photosynthèse notamment (i.e. lipides,
protéines, glucides)
 composés secondaires résultant de réactions
chimiques ultérieures (pas de rôle dans
l’assimilation des nutriments, la croissance et le
développement d’un organisme)
I- Introduction

 2ème Pour les végétaux : pas d’appareil


d’excrétion comparable à celui des animaux
Nécessité pour ces organismes de s’arranger avec
leurs déchets métaboliques

Quelle solutions existe-t-il ?
I- Introduction

 Stockage : Concentration des déchets dans


des cellules dont la forme varie en fonction :
 Du type de déchet
 De l’utilité de ce déchet

 Sécrétion :
 Concentration dans les feuilles, puis chute des
feuilles à l’automne
 par des cellules spécialisées
I- Introduction

 Les métabolites secondaires :


 molécules non constantes dans tout le règne
végétal
 fabriqués uniquement si tous les mécanismes
vitaux de la plante sont réalisés
 permettent de caractériser des familles de
végétaux.
 présents dans toutes les parties des plantes, mais
non présentes au niveau de toutes les cellules de
la plante.
I- Introduction

 Les métabolites secondaires :


 distribués différemment selon leurs rôles défensifs
 distribution variable d'une plante à l'autre
 molécules actuellement recherchées pour leurs
vertus thérapeutiques.

 Découvertes récentes : rôle défensif pour les plantes


pour certains de ces métabolites
I- Introduction

 Qui sont ils ?


 À quoi servent ils ?
 Où sont ils localisés ?
 Leur devenir ?
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les principales familles de métabolites


secondaires chez les plantes :
 A. les mucilages
 B. les gommes et les résines
 C. les terpènes
 D. les hétérosides
 E. les composés phénoliques
 F. les latex
 G. les alcaloïdes
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les mucilages (glucides)


 polymères complexes de fucose, d'acide
glucorinique et d'acide manuronnique.
 mélanges colloïdaux qui gonflent avec l'eau (agar
agar)
 constituant important des algues pluricellulaires
(ex fucales)

http://www2.mcdaniel.edu
http://farm4.static.flickr.com
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les mucilages (glucides)

 Chez les végétaux supérieurs :présence des


mucilages essentiellement dans la sève,
pratiquement chez toutes les plantes, mais
certaines en sont plus riches que d'autres.
 Ex : scrofulariacées, malvales, violales, divers
lauriers, les tilleuls

http://a6.idata.over-blog.com
http://www.visoflora.com
http://farm4.static.flickr.com
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les mucilages (glucides)

 On ignore l'utilité exacte des mucilages pour les


plantes.
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les gommes et les résines


 gommes et résines : produites par la plante à la suite
d'une blessure.

Les résines sont surtout produites par les résineux,


c'est-à-dire les pins, les sapins, les épicéas

Les gommes (gomme arabique, gomme adragante,
etc.) sont surtout produites par des clusiacées ou
guttifères, diverses légumineuses (astragale) et des
urticales.
 Les Résines sont des produits solides provenant de
l'oxydation des essences abandonnées à l'air
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les terpènes :
 polymère de l’isoprène (monomère de base),
lipophile
 près de 15000 structures moléculaires
connues
 groupe le plus vaste et le plus diversifié des
composés organiques végétaux
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les terpènes : on y trouve


 Hormones comme les gibbérellines*
 Pigments caroténoïdes : carotène, xanthophylle*
 Stérols : ergostérol, cholestérol
 Latex : à la base du caoutchouc naturel
 Grande partie des huiles essentielles (goût et parfum
des fleurs)

 Rmq une partie de ces molécules participent à la


croissance de la plante
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les terpènes

 constituent entre autre le principe odoriférant des


végétaux.
 odeur due à la libération des molécules très
volatiles contenant 10, 15, 20 atomes de carbones
 source de pollution de l’air car interviennent dans
la formation d’ozone troposphérique qui est
toxique
 extraites ces molécules sont employées comme
condiment (girofle) ou comme parfum (rose,
lavande).
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les terpènes

 Nombre d'entre eux possèdent de propriétés


antiseptiques, d'où divers emplois dont
l'embaument
 les terpènes au sens strict ne sont que des
hydrocarbures toutefois de nombreux dérivés
porteurs de fonctions diverses sont également
considérés comme des composés terpéniques.
 pas de fonction chimique commune aux terpènes,
seule leur structure et leur biosynthèse en font
une catégorie à part entière
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

Limonène (citron) Menthol (menthe) Thymol (thym)

Vitamine A résultant de la coupure Phytol, présent dans la Chlorophylle


du carotène.
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

Tétraterpènes

Le β-Carotène
possède 11 doubles liaisons conjuguées, d'où la
couleur qu'il donne aux carottes.
joue un rôle essentiel dans la croissance et la vision,
son oxydation provoque la coupure de la double
liaison centrale et la formation de deux molécules
d'un aldéhyde le Rétinal dont la réduction donne la
vitamine A.
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

Polyterpènes

caoutchouc

Le caoutchouc naturel
est un polymère de l'isoprène
est sous forme de petites particules en suspension dans une
émulsion laiteuse blanche = latex (mélange de résines,
terpènes, protéines et glucides)
est produit par la coagulation par la chaleur de la sève de
l'hévéa
chaque molécule comporte de 1000 à 5000 motifs
isoprèniques
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 La source principale de caoutchouc est


l’Hevea brasiliensis

http://www.windmusik.com
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

Les stéroïdes et stérols


 Les stéroïdes possédant un groupement alcool sont
des stérols
 Stérol les plus abondants chez les plantes :
Stigmastérol et sitostérol
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

Les stéroïdes et stérols

 Ces deux stérols sont très proches du Cholestérol (abondant


chez les animaux) mais qui reste très rare chez les végétaux
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les Hétérosides
 Lien entre un glucide avec des groupements
hydroxyles de stéroïdes ou d’acides aminés
 Glucide le plus fréquemment rencontré : glucose
 4 familles sont identifiées :
Les saponosides
Les hétérosides cardiotoniques (digitaline)
Les hétérosides cyanogènes
Les glucosinolates (un peu à part)
 Sont soupçonnés exercer une fonction de
dissuasion vis-à-vis des herbivores
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les Hétérosides
 Action des saponosides
 Irritations gastriques
 Hémolyse des globules rouges si injectés dans le
sang
 Les saponosides produits par l’écorce du bois
de Panama (Quillaja saponaria) = utilisés
comme agents tensioactifs dans la fabrication
des films photographiques, les shampoings,
détergents liquides, dentifrices, boissons…
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les Hétérosides
 Action des hétérosides cardiotoniques
 Diminue ou renforce le rythme cardiaque en
fonction du dosage
 Production de digitaline (digitoxine) dans la
Digitalis purpurea.
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les Hétérosides
 Les hétérosides cyanogènes
 Plus de 60 composés cyanhydriques d’origine
végétale ont été décrits
 La plupart sont dérivés de 4 AA et de l’acide
nicotinique
 Ces composés ne sont pas toxiques par eux-mêmes,
c’est son hydrolyse par des enzymes qui libère le
cyanure (lors d’un blessure par un herbivore par ex.)
 Présence d’hétérosides dans le Manioc rendu
comestible par la cuisson
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les composés phénoliques


 Ils sont issus des acides aminés aromatiques
 On y trouve
 Les coumarines : donne l’odeur caractéristique au
foin fraîchement coupé, composant de l’huile de
Bergamote (utilisé dans le parfum du tabac, du
thé…), non toxique elle peut être transformée par
les champignons en dicoumarol présent dans le foin
moisi, peut inhiber la vitamine K et entraîner des
hémorragies fatales chez le bétail
la scopolétine est la coumarine la plus fréquente
chez les plantes supérieures : hypothèse quant à
son rôle inhibiteur de germination
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les composés phénoliques


 La lignine : polymère fortement ramifié formé

par trois alcools phénoliques simples.


localisée dans les parois secondaires des
éléments conducteurs, elle contribue à la
résistance mécanique et à la rigidité des tiges
sa structure est extrêmement complexe et il est
très difficile de l’extraire
Elle rend les tissus de la plante moins
digestibles
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les composés phénoliques


 Les tanins : terme vient des usages anciens

qui utilisaient des extraits de plantes pour


tanner les peaux de bêtes notamment.
Deux catégories : les tanins condensés
(polymères d’unités flavonoïdes) et les tanins
hydrosolubles (liaison entre 1 glucide et l’acide
gallique)
rôle n’est pas clairement établi (forte
astringence pouvant limiter l’utilisation des
plantes comme aliment)
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les composés phénoliques


 Les flavonoïdes : pigments anthocyaniques

attirant les insectes pollinisateurs notamment


II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Les alcaloïdes
 Famille chimiquement hétérogène
 Intérêt pharmacologique et médical
 Caractéristique commune : solubilité dans l’eau,
présence d’au moins un atome d’N et forte activité
biologique
 Environ 10000 alcaloïdes ont pu être recensés
dans 20% des plantes à fleurs (dicot herbacées
pour la plupart)
 Interférences avec les neurotransmetteurs chez
l’homme
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 La morphine : premier alcaloïde isolé dans l'opium (vers


1805)
 la strychnine (1818), la caféine (1819)...
 autres alcaloïdes connus : la colchicine, l'atropine, le
curare, la théine, la cocaïne, la mescaline, l'acide
lysergique, l'aconitine, etc.
 Utilisation des alcaloïdes :
 antalgiques majeurs (morphine),
 antipaludéen (quinine),
 Contre l'excès d'acide urique (colchicine),
 substance paralysante (curare, caféine),
 poisons (strychnine, nicotine),
 stupéfiants (cocaïne, mescaline),
 anticancéreux (vinblastine, vincristine).
II- Mét. IIdaires : qui sont ils ?

 Quelques ex d’alcaloïdes issus de plantes connues :


 la belladone (atropine antalgiques) Atropa
belladonna, solanacées,
 le pavot (codéine et morphine), Papaver
somniferum papavéracées
 la pervenche de Madagascar Catharanthus roseus
(vinblastine antimitotique utilisé contre certains
cancer comme la leucémie) Apocynacées
II- Mét. IIdaires : à quoi servent ils ?

 Longtemps considérés comme des produits


de déchets du métabolismes des plantes
 Depuis trois décennies, les recherches ont
montré que ces composés pouvaient avoir un
rôle écologiques important dans la vie d’une
plante
 Beaucoup de composés secondaires sont
toxiques, ils sont alors stockés dans des
vésicules spécifiques ou dans la vacuole.
II- Mét. IIdaires : à quoi servent ils ?

 Leurs rôles sont multiples:

 action anti-herbivores (menthe)


 Attraction des pollinisateurs (flavonoïdes)
 Attraction des disséminateurs de graines
 réducteurs de la digestibilité
 Inhibition des attaques des bactéries et des
champignons
 interviennent dans la structure des plantes
(lignines et tannins)
II- Mét. IIdaires : à quoi servent ils ?

 Les métabolites secondaires peuvent être regroupés


en deux types de composés :
 les composés phénoliques qui interviennent dans les
interactions plante-plante (allélopathie, inhibition de la
germination et de la croissance).
Ex : la lignine, les flavonoïdes, les phénylpropanoïdes et
les anthocyanes.

 les composés azotés qui comprennent les alcaloïdes et


les glycosides = défense avec synthèse d'acide
cyanhydrique (par ex) quand les plantes sont abîmées.
Ex : la nicotine, l'atropine, la codéine, la lupinine ; les
terpènes, les poly-isoprènes.
II- Mét. IIdaires : où les trouve t-on
?
 Une fois synthétisé :
 où sont stockés ces métabolites ?
 Comment sont ils sécrétés ?
III-Les appareils sécréteurs

Tissus Molécules Plantes


Trichomes monoterpènes Lamiacées
Trichomes sesquiterpènes Solanacées
Trichomes flavonoïdes Solanacées
Cires triterpènes Asclépiadacées
Cires phénols Rosacées
Epiderme alcaloïdes Genista
Parois cellulaires tannins Beaucoup d'arbres
Cellules mortes tannins Plantes ligneuses
Vacuoles glycosides cyanogéniques Beaucoup de plantes
Vacuoles alcaloïdes Beaucoup de plantes
Glandes à huile furanocoumarines Citrus
Glandes à huile sesquiterpènes Gossypium
Latex di- et triterpènes Euphorbiacées
Latex sesquiterpènes Asteracées
Latex alcaloïdes Euphorbiacées
Canaux résinifères diterpènes Gymnospermes
Semence amino-acides non protéiques Légumes
Paroi des semences furanocoumarines Pastinaca
Ecorce quinine Cinchona
III-Les appareils sécréteurs

 Deux grandes familles

 Appareils sécréteurs externes


 Appareils sécréteurs internes
III-App. Séc. : externes

 Les poils :
 Souvent pluricellulaires avec
Un pied
Une tête sphérique

 Fonctionnement : grosses cellules sécrétrices


émettent des vésicules de sécrétion vers
l’extérieur, sous la cuticule. Il y a
concentration des molécules

Feuille de Lavande. Deux glandes bicellulaires


à essence avec un poil ramifié..
http://www.nrc-cnrc.gc.ca
III-App. Séc. : externes

 Les poils :
 Pour éviter la dilution en retour via les voies
de passage, présence d’un cadre de Caspary

 Poils présentant des adaptations aux


conditions du milieu : ex dans les milieux
salins, les poils permettent de rejeter l’excès
de sel en été
III-App. Séc. : externes

 Les poils :
 Cellule de trichome : Poil sur une feuille
d'Arabidopsis vu au microscope électronique à
balayage. Ces poils microscopiques sont en
réalité des cellules spécialisées appelées «
trichomes ».

http://www.nrc-cnrc.gc.ca
III-App. Séc. : externes

 Les poils :
 Cellules de trichome de feuille de géranium.

http://www.nrc-cnrc.gc.ca
III-App. Séc. : externes

 Poils spécialisés dans la capture de proies :


les plates carnivores
 Deux types de poils :
 Les grands remplis de mucilage qui rabatte le
limbe dès que la proie les touche
 Les petits remplis de protéases qui digèrent la
proie
III-App. Séc. : internes

 Deux groupes d’appareils sécréteurs internes

 Les cellules isolées


 Les cellules groupées
III-App. Séc. : internes

 Les cellules isolées


 Ex : cellule concentrant l’oxalate de calcium
dans le parenchyme

Cellule en oursins chez Cellule à Raphides chez


les dicotylédones les monocotylédones
III-App. Séc. : internes

 Les cellules isolées


 Cellules à essences
Ex dans les feuilles de Laurus nobilis
 Cellules à tanins : ces cellules sont souvent
présentes dans les fruits. Leur nombre est
constant pendant le développement du fruit.
Les tanins sont responsables de l’astringence
du fruit (non appétant pour les herbivores)
Ex : pomme est astringente quand non mature
Coupe transversale d'un pétale de rose (Rosa
centifolia). Cellules épidermiques a, remplies d'essence
et teintées en noir par l'acide osmique

http://www.cosmovisions.com/secretionsvegetales.htm
III-App. Séc. : internes

 Les cellules groupées


 Poches schizogènes : elles se forment à partir
d’une cellule qui se divise plusieurs fois
Au final : les cellules sécrétrices bordent un
espace vide et sont elles mêmes entourées de
cellules de parenchyme = parenchyme
d’emballage
lumière
Cellules sécrétrices

Parenchyme d’emballage
III-App. Séc. : internes

 Les cellules groupées


 Poches schizogènes : sécrétions de résines
III-App. Séc. : internes

 Les cellules groupées


 Poches schizolysigènes : les parois des cellules
internes sont moins nettes, les cellules sont
lysées, les contenus cellulaires sont dans les
poches
III-App. Séc. : internes

 Les laticifères :
 Longs canaux reliés les uns aux autres
 Contient du latex produit dans le phloème
 Deux groupes de laticifères :
 Laticifères vrais
 Laticifères articulés
III-App. Séc. : internes

 Les laticifères vraies :


 Mise en place de ces structures défensives dès
le plus jeune âge de la plante (plantule voir
même graine)
Ex : Nerium oleander (laurier rose) : ces cellules
présentent une croissance intrusive , possible
de voir des ramifications. Les cellules ont une
croissance apicale, elles grandissent en même
temps que l’organe
 Localisation variable dans la plante
III-App. Séc. : internes

 Les laticifères vraies :


 Ex de familles
Euphorbiacées (Euphorbia amygdaloides)
Apocynacées (Pervenche Vinca minor)
Asclépiadacées (Vincetoxicum officinale dompte
venin)
Canabinacées (Canabis)
Moracées (Ficus, Morus murier)
III-App. Séc. : internes

 Les laticifères vraies :


Ex chez les Ombellifères
telles que le Persil, l'Anis
et la Carotte, ainsi que
chez de nombreuses
plantes de la famille des
Composées (Absinthe,
Camomille, etc.) (Tribu
des Radiées).
-
III-App. Séc. : internes

 Les laticifères articulées :


 Plusieurs cellules fusionnent entre elles

Vaisseaux laticifères non


cloisonnés, avec grains d'amidon
de forme allongée (Euphorbe).

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